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26 juin 2025
INSTALLATION DU BUREAU MUNICIPAL DE GUEDIAWAYE, MERCREDI DÉCISIF POUR LE NOUVEAU MAIRE
Ahmed Aïdara, le successeur d’Aliou Sall à la mairie de Guédiawaye, devrait savoir ce jour, mercredi, s’il bénéficiera d’un bureau municipal à sa « botte » ou non.
Ahmed Aïdara, le successeur d’Aliou Sall à la mairie de Guédiawaye, devrait savoir ce jour, mercredi, s’il bénéficiera d’un bureau municipal à sa « botte » ou non. Pour cause, l’installation du nouveau Bureau municipal de la ville de Guédiawaye qui avait avorté la première fois, dès l’élection du premier adjoint au maire, est appelée à se tenir ce jour, mercredi 02 mars. En tout cas, la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) qui portait sa candidature qui était restée aphone depuis les blocages notés dans cette commune, a réagi hier, mardi 1er mars. La coalition de l’opposition, sous pilotage de Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Serigne Moustapha Sy et autres a tenu à informer « l’opinion nationale et internationale que l’Etat du Sénégal est en train de manœuvrer pour confisquer le vote des populations de Guédiawaye et la victoire de l’opposition dans ladite localité».
Dans un communiqué signé par la Conférence des leaders, il est indiqué que «ces manœuvres constatées depuis l’installation du nouveau maire Ahmed Aïdara sont désormais matérialisées par un abus de pouvoir à travers les lettres n°00000553/ MCTDAT/DCT et n°000249 RD/DGW/P, en date du 25 février 2022, respectivement du ministre des Collectivités territoriales et du préfet de Guédiawaye, exigeant du maire de la ville de procéder à la convocation du Conseil de ville à l’effet d’élire les adjoints au maire à compter du 2ème adjoint au maire». Toute chose que récuse Yaw. Aussi, son communiqué note-t-il : «La coalition Yaw tient à rappeler que l’élection des adjoints au maire de la ville est indissociable, elle forme un tout. Selon les principes démocratiques, on ne peut pas parler d’une élection d’un adjoint qui n’a pas eu lieu, surtout lorsqu’elle n’a pas respecté toutes les étapes et opérations de vote», soulignent les membres de ladite conférence.
Et d’ajouter : «Elle tiendra pour responsable toute personne, quel que soit son niveau de responsabilité, cherchant à porter atteinte à l’exercice des pouvoirs du maire de la ville de Guédiawaye, notamment celui de procéder au bon déroulement de la réunion devant conduire à l’élection des adjoints au maire». Reste maintenant à savoir si l’installation de ce bureau municipal ne va pas déboucher sur un autre contentieux politique.
ABABACAR FALL DISSÈQUE LES AVANTAGES, TARES ET INCONVÉNIENTS DU SYSTEME DU «RAW GADDU» AUX ÉLECTIONS LEGISLATIVES
Ababacar Fall livre les avantages, tares et inconvénients de ce système électoral en vigueur au Sénégal depuis plusieurs années.
Secrétaire général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne Gouvernance (Gradec), Ababacar Fall décortique la règle de la proportionnalité et celle de la majoritaire, communément appelée en langue locale wolof «raw gaddu ». Dans cet entretien accordé à Sud quotidien, en rapport avec les élections législatives du 31 juillet prochain, Ababacar Fall livre les avantages, tares et inconvénients de ce système électoral en vigueur au Sénégal depuis plusieurs années.
Le Sénégal va renouveler le mandat de ses députés à l’Assemblée nationale lors des législatives du 31 juillet prochain. Quel regard portez-vous sur notre système électoral ?
Notre système électoral repose essentiellement sur la combinaison de deux règles, celle de la proportionnalité et celle de la majoritaire à un tour qui en font un mode de scrutin mixte. Ce mode de scrutin est hérité du système colonial inspiré de la tradition française qui avait une préoccupation essentielle consistant à garantir une certaine stabilité dans le fonctionnement de nos institutions avec une Assemblée garantissant au pouvoir politique la majorité lui permettant de gouverner sans problème. Le Professeur Abdoulaye Dièye parlant de l’utilisation des divers modes de scrutin dans un rapport sur l’évaluation du système électoral sénégalais présenté en 2004 à la Commission cellulaire pour l’instauration d’une CENA disait : « L’étude des systèmes électoraux pose généralement deux problèmes majeurs : le problème de l’efficacité d’une part et d’autre part, celui de la justice. Un système électoral devrait être ainsi à la fois efficace et équitable. Ces valeurs sont difficilement conciliables dans la pratique.
Et pourquoi ?
La difficulté est renforcée par le fait que le choix d’un mode de scrutin n’est jamais neutre. Il traduit en général les préoccupations des forces politiques qui contrôlent l’appareil d’Etat » (…) « Si certains systèmes consacrent le scrutin majoritaire réputé simple et efficace ; d’autres consacrent le scrutin proportionnel réputé équitable. Mais chaque système comporte des inconvénients que tentent de corriger les scrutins mixtes ». Dans le droit électoral sénégalais, nous avons un système majoritaire à deux tours pour l’élection présidentielle si aucun des candidats n’obtient la majorité absolue de 50 % plus un (01) au premier tour. Pour les élections législatives et les élections des Conseils départementaux et municipaux, le système majoritaire à un tour est pratiquement combiné à un système proportionnel qui permet la représentation des partis de moindre envergure à l’Assemblée nationale, au Conseil départemental ou municipal.
N’empêche, le système majoritaire fait toujours objet des critiques de la part des certains acteurs politiques ?
Ce système a été pendant longtemps critiqué par la classe politique, notamment l’opposition dans la mesure où il est considéré comme brutal et même inique selon certains qui le qualifient de «raw gaddu». L’expression ouolof traduit en français le fait de rafler la mise si on devance les autres concurrents d’une seule voix. Il peut être rendu par le rapport suivant : 50,01% = 100 et 49,99 % = 0 pour deux listes en compétition ou alors dans le cas de plusieurs listes concurrentes par le rapport 40 % = 100 et 60 % = 0. De façon pratique, lorsque quatre listes (A, B, C, D) sont en compétition, A obtient 35 %, B obtient 30 %, C obtient 25 % et D obtient 10 %. A remporte le siège en compétition là où la somme de B+C+D qui totalise 65 % obtient 0. Comme le dira le Pr. Abdoulaye Dieye, « nous retrouvons ici les inconvénients du système majoritaire à un tour qui est brutal et injuste. Il amplifie jusqu’aux extrêmes la victoire du vainqueur et la défaite du vaincu ». A titre d’exemple, pour les élections législatives de 2017, la coalition Benno Bokk Yaakaar avec 49,47 % des voix s’adjuge 95 sièges sur les 105 en compétition au niveau du scrutin majoritaire départemental, les autres listes obtiennent seulement 10 sièges.
A vous entendre, on a l’impression que tout n’est pas mauvais dans le système majoritaire.
Le principal avantage repose d’une part sur sa simplicité et d’autre part sur sa stabilité. Simplicité car, celui qui arrive en tête rafle tous les sièges. Stabilité parce qu’il permet au parti vainqueur d’avoir une assez grande majorité pour gouverner sans le blocage de l’opposition. Il permet au parti dominant au pouvoir de faire passer ses lois comme lettre à la poste et d’éviter la censure.
Qu’en est-il alors des inconvénients du système majoritaire ?
De façon générale, il est reproché au système majoritaire de restreindre la représentativité ou la pluralité politique en ce sens qu’il rend difficile l’émergence, l’expression et la visibilité des partis à faible représentativité au sein de l’Assemblée où le parti majoritaire exerce sa suprématie et grâce à sa majorité qualifiée de « mécanique » dicte sa loi aux autres formations. C’est aussi un système taxé d’inégalitaire ou inique qui favorise assez souvent le maintien du parti au pouvoir, ce dernier possédant généralement une assise nationale et des moyens colossaux Le Sénégal tente, dans le Code électoral qui régit les élections, de traduire les effets des deux modes de scrutin (majoritaire et proportionnel) en adoptant un mode de scrutin mixte à un tour qui combine le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Pour reprendre l’expression du Professeur Abdoulaye Dièye, « ce type de scrutin tente de corriger les inconvénients de chacun des deux grands systèmes (brutalité, injustice pour les scrutins majoritaires, inefficacité et risques d’instabilité pour le scrutin proportionnel ». Le mode de scrutin mixte a l’avantage de faciliter au niveau de l’Assemblée nationale ou dans les conseils locaux des majorités stables qui permettent aux exécutifs de pouvoir dérouler leur programme sans risque d’être déstabilisés par l’opposition. La question doit être abordée sous l’angle d’une problématique qui ne saurait être occultée tant elle a fait et continue de faire l’objet de remises en cause par rapport à son caractère « injuste ou inique ». De manière générale, les partis qui sont dans l’opposition dénoncent ce mode de scrutin mais dès qu’ils accèdent au pouvoir, ils maintiennent le système tel quel. Au-delà des préoccupations du reste légitimes de vouloir compter sur une majorité qualifiée à l’Assemblée, n’est –il pas venu le temps de revoir ce mode de scrutin afin d’avoir une Assemblée réellement forte et représentative des aspirations des populations ?
Que vous inspire la nouvelle réforme adoptée à la veille des Locales du 23 janvier dernier et qui donne une plus grande prégnance au scrutin proportionnel ?
Pour les élections territoriales du 23 janvier 2022, une importante réforme est intervenue qui fait désormais de la tête de liste du scrutin majoritaire le maire ou le président du Conseil départemental. Cependant, pour atténuer un peu l’effet brutal du système majoritaire, une révision a été opérée qui donne une plus grande prégnance au scrutin proportionnel en instituant un rapport de 55 % pour le scrutin proportionnel contre 45 % pour le scrutin majoritaire. Pour l’Assemblée nationale, sur les 165 députés, 105 sont élus au scrutin de liste majoritaire dont 90 au niveau national et 15 au niveau de la diaspora constitué en départements ; les 60 restants sont élus au scrutin de liste proportionnelle communément appelée liste nationale. L’enjeu du contrôle de la majorité reste ainsi de gagner le maximum de départements pour s’assurer une forte majorité. Comme on le voit ici, les effets de l’application du système majoritaire à un tour ont beaucoup plus de conséquences à l’Assemblée nationale où on peut voir un parti minoritaire, avec un score de moins de 50 % des voix, avoir une majorité écrasante du fait du système du « raw gaddu » appliqué au niveau du scrutin majoritaire départemental. Pour corriger cela, deux directions me semblent être assez intéressantes à explorer. D’abord, s’orienter vers un système mixte à deux tours si aucune liste n’atteint la majorité absolue à l’issue du premier tour. Ces listes en compétition pourront nouer des alliances au second tour pour obtenir des élus là où elles sont les plus fortes en échange de report de voix ailleurs en faveur des listes qui se seront désistées. Ceci contribuera à atténuer fortement les effets pervers du « raw gaddu ». Un large débat national doit s’instaurer sur cette question qui est complexe et a des conséquences sur la vie politique du pays.
L’ÉCONOMIE LOCALE PARALYSÉE PAR LES EMBOUTEILLAGES DUS AUX TRAVAUX DE RÉHABILITATION
Les travaux de réhabilitation de la chaussée métallique du pont Faidherbe dans la ville de Saint-Louis ont fini d’accentuer les embouteillages sur cet axe entre l’île et le faubourg de Sor.
Les travaux de réhabilitation de la chaussée métallique du pont Faidherbe dans la ville de Saint-Louis ont fini d’accentuer les embouteillages sur cet axe entre l’île et le faubourg de Sor.
En effet, le mythique pont de la vieille ville devient un véritable parcours du combattant pour les usagers surtout aux heures de pointe. Malgré la présence quotidienne d’agents de la Police et des Agents de la sécurité de proximité pour réguler la circulation, la traversée est tout de même difficile sur ce pont où il n’est pas rare d’assister à des scènes de bagarres entre chauffeurs ou passagers. Une situation qui affecte également l’économie locale.
Le système de la circulation alternée est appliqué depuis quelques jours dans la ville de Saint-Louis pour la traversée du pont Faidherbe et ce, pour la durée des travaux de réhabilitation de la chaussée métallique de cette infrastructure. Un système qui est venu compliquer davantage la fluidité de la circulation en ville et au niveau des grandes artères du faubourg de Sor telles que l’Avenue De Gaulle. En effet, aux heures de pointe, il est difficile voire impossible d’avoir un taxi pour traverser le pont Faidherbe quel que soit du côté que l’on trouve sur l’Ile ou dans le faubourg de Sor.
Les embouteillages sont monstres et interminables sur cet axe. Aucun chauffeur de transport en commun n’ose prendre le risque de traverser le pont Faidherbe tellement la circulation est dense et va à pas de caméléon. De longues files de voitures sont visibles sur plusieurs centaines de mètres et dans toutes les rues mitoyennes à la gouvernance de Saint-Louis et les avenues avoisinantes du grand marché de Sor. Une longue attente qui tend souvent les nerfs des usagers du mythique pont. Ainsi pour une banale affaire de klaxons ou autres gestes de la main, de gros gaillards se donnent souvent en spectacle sur la chaussée. La fatigue et le stress de la vie chère aidant, les scènes de bagarres sont devenues monnaie courante dans les embouteillages.
CES TRANSPORTEURS EN COMMUN QUI PEINENT À ASSURER LE VERSEMENT JOURNALIER
Ils sont souvent coincés dans les bouchons au niveau de l‘Ile et dans le Sor tout près du marché. Les chauffeurs de transport en commun, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ne font plus les bonnes affaires d’avant à cause des embouteillages liés aux travaux de réhabilitation de la chaussée du pont Faidherbe. En dehors du temps perdu, ces embouteillages leur occasionnent aussi un manque à gagner énorme.
Ainsi, les chauffeurs de taxis, de cars-rapides, de “Ndiaga Ndiaye” et de minibus avouent que les bouchons ont une incidence négative sur leurs versements quotidiens. “Les temps sont durs, les courses sont très réduites à cause des embouteillages qui affectent notre travail. Il nous est vraiment difficile de réunir le versement journalier fixé par les propriétaires des véhicules. Le constat est là, on dirait que toutes les voitures de la ville se donnent rendez-vous ici et à la même heure. C’est une véritable catastrophe. Pour faire le tour de la gouvernance et remonter le pont, on peut perdre des heures sur une petite distance. Souvent à la fin de la journée, les chauffeurs ne parviennent même pas à rembourser le carburant emprunté à la station à plus forte raison de s’acquitter de leur versement quotidien auprès du transporteur”, a témoigné ce chauffeur de taxi qui a préféré garder l’anonymat.
LES POPULATIONS EXIGENT L’ACCÉLÉRATION DES TRAVAUX ET… UN SECOND PONT
Les nombreux embouteillages dont les automobilistes et les populations en général sont victimes, méritent une analyse approfondie afin d’y trouver des solutions définitives. Pour beaucoup de Saint-Louisiens, la Police abat certes un important travail pour réguler la circulation, mais il serait nécessaire d’ériger un second pont pour rendre beaucoup plus fluide la mobilité entre l’Ile et le faubourg de Sor. “Le pont Faidherbe, ne peut plus contenir à lui seul les nombreuses traversées en temps réel. Pour le plus petit entretien de l’infrastructure, on constate partout des bouchons. Une situation qui influe négativement dans la marche de l’économie locale.
Pis encore l’hôpital régional qui se trouve au Sud de l’Île, les embouteillages ne facilitent pas du tout les évacuations de malades. Ce qui constitue un réel danger pour ces derniers. Également, la population a augmenté de manière considérable et le parc automobile avec. Récemment, le Ministre des Transports Terrestres, Mansour Faye a annoncé la construction prochaine d’un second pont derrière le Lycée Charles De Gaulle pour rallier la pointe Sud. Ce projet ne doit pas trainer parce que la ville en a grandement besoin”, a fait savoir cet habitant du quartier Sud de l’île qui estime que c’est la seule alternative pour soulager les usagers du temps perdu sur ce tronçon d’un demi-kilomètre et où les gens perdent énormément de temps.
D’autres usagers dénoncent également les lenteurs notées dans l’exécution des travaux. “L’entreprise qui a gagné le marché de réhabilitation de ce pont devrait avoir un grand nombre d’ouvriers qualifiés et un matériel technique sophistiqué pour la réhabilitation de cette chaussée. Mais malheureusement, on ne voit que moins de dix ouvriers s’activer sur le site avec des marteaux et des brins. Un matériel qui est très archaïque pour aller vite”, a-t-il déploré.
CHAINE DE VALEUR NIEBE : LA PRODUCTION JUGÉE INSUFFISANTE
La production de niébé ne couvre pas la demande en Afrique de l’Ouest. Ce constat a été fait par le chercheur Remy Pasquet de l’institut de recherche pour le développement (Ird).
L’Institut de recherche agricole (Isra) et l’Institut de recherche pour le développement (Ird) ont organisé hier, mardi 1er mars, un atelier consacré à la chaine de valeur niébé en Afrique de l’Ouest. Prenant part à cette rencontre, Remy Pasquet, chercheur à l’Ird a jugé insuffisante la production de niébé en Afrique de l’Ouest. Selon lui, pour répondre à la demande en niébé, il faudra produire beaucoup plus en utilisant les semences de qualité et en veillant à l’amélioration variétale.
La production de niébé ne couvre pas la demande en Afrique de l’Ouest. Ce constat a été fait par le chercheur Remy Pasquet de l’institut de recherche pour le développement (Ird). Il prenait part hier, mardi 1er mars, à l’atelier sur la chaine de valeur niébé organisé par l’Isra et l’Ird. « La demande augmente et la production ne couvre pas les besoins en Afrique où la population urbaine est en constante augmentation et le gros de cette population n’a pas les moyens de trouver des protéines animales. Donc, elle a besoin de protéines végétales principalement le niébé et l’arachide », a-t-il relevé.
Selon lui, pour répondre à la demande en niébé, il faudra produire beaucoup plus en utilisant les semences de qualité et en veillant à l’amélioration variétale. Il informe par ailleurs que la production de graines de niébé représente en Afrique de l’Ouest environ 80% de la production du contient.
De son coté, Moussa Diangar, sélectionneur à l’Isra, pense qu’il faut passer par l’amélioration génétique pour augmenter les rendements de manière drastique. « Le Niébé s’impose de plus en plus. C’est une culture résiliente et qui permet aussi la résilience du producteur. De ce fait avec le changement climatique qui impose moins de deux mois de pluies, il nous faut une culture qui peut boucler son cycle et produite dans des conditions de culture difficiles. C’est pourquoi nous pensons nous tourner vers la culture du niébé. Mais sans amélioration génétique, on ne peut pas faire des progrès durables. C’est forcément par là où il faut passer pour avoir du matériel amélioré. Une fois qu’on a le matériel amélioré, la création génitale continue, parce que les contraintes et les préférences changent », soutient-il.
A côté de l’amélioration génétique, il suggère aussi l’amélioration des systèmes de culture. « Ce sont des aspects qu’il faut prendre en compte pour réconforter la sélection variétale. Parce que la sélection variétale prend beaucoup de temps pour donner ses résultats », indique-t-il.
LE DAKAR UNIVERSITÉ CLUB À L’ASSAUT DE L’AFRIQUE
La Basketball Africa League (BAL) entame à Dakar Arena la deuxième édition qui se déroulera du 5 au 15 mars prochain Dakar.
Le Dakar Université club, champion en 2021 représentera le Sénégal à la deuxième saison de la Basketball Africa League (BAL) qui s’ouvre ce mois de mars à Dakar. Ce championnat initié par la Nba, en vue de promouvoir la pratique et la professionnalisation du basketball en Afrique, regroupera à Dakar et au Caire les 12 meilleures équipes des différents championnats du continent. La formation estudiantine, va entrer en lice le samedi 5 mars à Dakar-Arena. Avec comme objectif de faire partie des quatre premiers de chaque poule qui se qualifieront pour le deuxième tour prévu à Kigali au Rwanda. Dans cet élan, le club universitaire a tablé sur un budget de 100 millions de FCFA pour les besoins de l’organisation et la participation à cette compétition.
La Basketball Africa League (BAL) entame à Dakar Arena la deuxième édition qui se déroulera du 5 au 15 mars prochain Dakar. Ce tournoi dakarois sera la première étape de cette compétition. La BAL mettra aux prises 12 clubs issus de 12 pays africains dont le champion en titre de la BAL, Zamalek (Égypte) et quatre autres équipes revenant de la saison inaugurale en 2021. Ces équipes seront divisées en deux conférences. Outre celle du Sahara qui se joue du 5 au 15 mars à Dakar Arena, la seconde conférence du Nil est prévue au complexe Hassan Mostafa Indoor Sports du Caire entre le 9 et le 19 avril.
Les quatre meilleures équipes de chaque conférence se qualifieront pour les play-offs de la BAL, qui comprendront un tournoi à élimination directe et des finales à Kigali Arena du 21 au 28 mai. La Kigali Arena sera l’hôte de la dernière étape, du 21 au 28 mai et réunira les 8 dernières rencontres qui permettront de désigner le vainqueur de la deuxième édition de la BAL. Champion du Sénégal en 2021, le DUC va démarrer ce 5 mars au Dakar Arena et affrontera en match d’ouverture le club guinéen SLAC (Seydou Legacy Athlétique Club).
Les hommes du coach Sir Parfait Adjivon enchaineront par quatre rencontres face au club mozambicain CFV Beira le 8 mars, au REG du Rwanda (11 mars), au club tunisien l’US Monastir le 12 mars. Ils livreront leur dernier match de poules le 15 mars à 21h, face à l’AS Salé du Maroc.
Pour la Conférence du Nil, les Egyptien du Zamalek, Champions BAL 2021 affronteront le BC Espoir Fukash (République Démocratique du Congo), le Cape Town Tigers (Afrique du Sud), Cobra Sport du Soudan du Sud, FAP (Forces Armées du Cameroun et le Petro de Luanda (Angola).
MAPATHÉ TOURÉ PRÉSIDENT DU DUC : «SUR LE PLAN FINANCIER, NOUS SOMMES TOUJOURS EN ATTENTE»
Déclinant ses ambitions, le président de la section basketball, Mapathé Touré, a estimé que le club est encore attente pour boucler son budget tablé à 100 millions de FCFA. «Nous sommes en train de boucler la préparation. Du point de vue administration, nous avons sonné la mobilisation au niveau de l’université, du mouvement associatif et au niveau de tous les Sénégalais. Naturellement, nous représentons le Sénégal. Partant de là, nous avons essayé de mettre les moyens humains et matériels. Sur le plan financier, nous sommes toujours en attente. Notre partenaire stratégique, le Coud est à nos côtés mais du point de vue partenariat, c’est un peu timide. Nous sommes à la recherche de sponsoring. Ce n’est pas encore le cas. Nous attendons. Le budget tourne autour de 100 millions. L’objectif du Duc est de se qualifier. Le Duc évoluera dans une poule de 6 équipes. Les quatre premiers iront au second tour. Le staff technique est assez avisé. Nous pouvons avoir la chance avec l’apport de tous les Sénégal, du public», a déclaré Mapathé Touré président du Duc.
Il ne faut surtout pas faire descendre la température. On n’ergote pas sur ce froid de canard qui s’est subitement installé dans le pays et qui pourrait livrer les résultats d’un possible baby-boom dans neuf mois. Nous avons l’esprit tordu dans cette maison pour toujours penser à des histoires de fesses. Bon, on se calme pour ne pas créer la zizanie au sein des familles et faire exploser les couches. A propos de procréation, d’ailleurs, on attend toujours l’enfant de celle qui avait fait sombrer le pays en mars 2021. Douze mois de gestation, il doit être un extraterrestre, ce nourrisson qu’on attend tous ! Le Chef, qui est sur son nuage avec une jeunesse toujours dans l’euphorie de savourer une coupe continentale qui nous fuyait depuis plus de 60 ans, en plus d’étrenner un stade à nul autre pareil, le Chef, donc, ne voudrait certainement pas voir descendre cette subite sympathie de sa jeunesse à son égard. Il veut plutôt faire durer la lune de miel. Une baisse des prix des denrées alimentaires, la fin d’une longue grève des enseignants. Et voilà comme par enchantement, à deux jours de la célébration de cette journée noire qui avait failli faire cramer le pays, le quotidien français, « Le Monde » se détourne de la guerre aux portes de l’Europe pour une digression sur celle que la majorité de ses compatriotes considère comme une mythomane. Voire une putain ! L’objectif est de tout faire pour rendre détestable l’autre notamment celui qui se présente pour le moment comme le plus grand opposant de ce charmant pays pendant que l’autre force qui bande les muscles négocie pour des retrouvailles. L’article du « Monde » est-il un coup de pub ou de la com destinée à donner l’estocade à l’opposant histoire de le griller aux yeux de cette jeunesse qui le porte aux nues. Bien joué, les gars surtout que nos confrères Toubab nous font découvrir une belle dame qui leur dit vivre une situation exécrable si bien qu’elle peine à s’offrir un bout de slip. Snif, sortez les mouchoirs ! Encore une de ces histoires cousues de fil blanc. Cette demoiselle, qui s’est présentée à nos confrères français, pue l’opulence. Y en a qui en doutent ? KACCOOR BI
JUGE CHIMÈRE DIOUF EN COLÈRE «IMAM NDAO, ARRÊTEZ VOTRE THÉÂTRE !»
Avant-hier, l’imam Alioune Badara Ndao a comparu devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Dakar présidée par Ousmane Chimère Diouf par ailleurs Président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). Une chambre criminelle qui devait statuer sur l’appel interjeté par 09 anciens codétenus de l’imam Alioune Barada Ndao relaxé dans cette affaire. Dans ce genre de procès, tous les détenus relaxés comme condamnés sont convoqués y compris Imam Ndao. Face au tintamarre orchestré autour de la convocation de l’Imam Ndao, l’intraitable juge Chimère Diouf était dans tous ses états : « Vraiment l’Etat a le dos rond ! Il faut arrêter d’accuser l’exécutif qui a d’autres priorités que de se focaliser sur des affaires que nous jugeons tous les jours. L’Etat n’est pour rien dans cette affaire. Car ce sont des condamnés présents, ici, qui avaient interjeté appel. Arrêtez votre théâtre et vos campagnes d’intoxication. Pourquoi voulez-vous réduire ce dossier à une seule personne nommée Imam Ndao. C’est qui Imam Ndao ? » s’est emporté le président Chimère Diouf. Avant de recadrer certains activistes du dimanche et autres souteneurs qui s’étaient massivement déplacés au tribunal. « Dans les médias, vous pouvez mentir et désorienter les gens, mais tout cela s’arrête aux portes des Cours et Tribunaux » a encore recadré avec rigueur et fermeté le président Ousmane Chimère Diouf. Inutile de vous dire que, dans la salle, on entendait les mouches voler. Ouf ! Selon un avocat de la défense contacté par « Le Témoin », le président Chimère Diouf attendait le moindre trouble à l’audience pour arrêter et placer sous mandat de dépôt certains activistes présents dans la salle.
POLITIQUE LE PDS RÉAFFIRME SON ANCRAGE DANS L’OPPOSITION
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réaffirmé hier son ancrage dans l’opposition. Une rumeur tenace évoquait ces derniers jours un rapprochement entre le PDS et l’Alliance pour la République (APR), plus exactement son chef, le président Macky Sall. On parlait de la prochaine entrée dans le Gouvernement de responsables libéraux. Des rumeurs qui ont poussé la direction du PDS à sortir de son mutisme pour éclairer la lanterne de l’opinion. « A la suite de sorties médiatiques de responsables du PDS cette semaine, des organes de presse en ont conclu un rapprochement entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et l'Alliance Pour la République (APR). Il s’agit là d’une fausse interprétation dénuée de tout fondement » assure Mayoro Faye, le chargé de la Communication du PDS. Il ajoute que « c’est pourquoi, le Secrétaire Général National tient à réaffirmer l’ancrage du Parti Démocratique Sénégalais dans l'opposition et appelle au travail et à la mobilisation des militants et sympathisants en perspective des élections législatives prévues le 31 juillet 2022. Il exhorte également tous les membres du PDS à plus de vigilance afin que le parti continue, plus que jamais, d'incarner une alternative crédible au pouvoir actuel ».
MADEMBA SOCK…SG UNSAS DEPUIS… 1992, UN CAS D’ÉCOLE
Vraiment s’il y a un homme qu’il faut applaudir, c’est bien Me Assane Dioma Ndiaye qui, après deux mandats à la tête de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), a décidé de passer le témoin à M. Alassane Seck. Nous magnifiions dans notre édition de ce mardi, l’exemple de l’avocat droit-de-l’hommiste. Et ben, nous sommes tombés des nues lorsque nous avons reçu une demande de couverture de l’Unsas pour une conférence de presse ce mercredi sur la situation de la Poste sénégalaise. Mais ce qui suscité notre courroux, c’est que la demande est signée par un certain Mademba Sock en tant que SG. L’homme a tellement duré à ce poste qu’on avait presque fini de l’oublier. Les mauvaises langues disent qu’il est en poste depuis 1992. Du jamais vu ! Dans ce Sénégal, on critique souvent les politiciens qui s’accrochent à la direction de leurs partis mais vraiment ils ne sont pas les seuls puisqu’au niveau des associations notamment chez les consommateurs – vous les reconnaitrez certainement – les leaders semblent scotchés à vie à leurs postes. Le plus grave, c’est les dirigeants d’associations de consommateurs, c’est qu’ils finissent par confondre l’association à leur propre bien. Le phénomène est aussi perceptible chez les syndicalistes qui ne savent pas partir à temps eux aussi pour laisser la place aux autres, notamment les plus jeunes. En outre ce sont les mêmes qui accaparent tous les postes nominatifs au sein des institutions comme le CESE, le HCTT, le HCDS…Ils ne connaissent pas l’alternance générationnelle parce qu’ils ont peur de perdre leurs nombreux privilèges. Des mandats renouvelés ad vitam aeternam. Si le chef de l’Etat subit une pression d’enfer pour le pousser à respecter les deux mandats constitutionnels, on doit pouvoir aussi imposer la même chose à toute cette nomenklatura de dirigeants politiques, syndicaux, associatifs et autres qui ne savent jamais céder la place. Exemple — mauvais exemple devrait-on dire — encore par le ministre Oumar Sarr qui dirige la mairie de Dagana depuis 1996 c’està-dire depuis 26 ans et qui vient d’entamer un nouveau mandat ! Notre concours « je m’accroche à mon poste » continue !
EDUCATION LES PROFS ET MAITRES D'ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE LAISSÉS EN RADE
Les professeurs d'éducation physique et sportive sortant du Cneps de Thiès (Bac + 2 ans) et les maîtres d'EPS, tous membres du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) et du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMS), se sont sentis délaissés à tort lors de la rencontre de monitoring du vendredi 25 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs. Ils disent avoir été « laissés en rade dans les négociations » dans le cadre des réunions de monitoring des accords, ce 25 février dernier, portant sur l’examen des propositions relatives à l’amélioration de la rémunération des enseignants afin de corriger les iniquités, conformément aux conclusions issues de la réunion du 19 février 2022. Le président du cadre organisationnel des professeurs d’éducation physique sortants du CNEPS de Thiès, Hyppolite Migane Diom, et ses camarades, se disent contre « la levée du mot d'ordre sans la création du corps d’accueil des professeurs de collège moyen et général en éducation physique et sportive (EPS) sortants du CNEPS de Thiès (Bac + 2 ans), par la modification du décret 77-1177 du 30 décembre 1977 portant création dudit corps ». Selon eux, « tant que ce corps n’est pas créé, il est impossible de procéder au reversement des maitres d’EPS ». Et de faire remarquer : « bien que des avancées aient été notées, bien qu'il n'y a pas de jusqu'au-boutiste dans la lutte syndicale, si toutefois cette doléance n'est pas réglée définitivement, nous risquons de mourir dans les oubliettes sans reversement, sans intégration des sortants du CNEPS qui ne pourront pas bénéficier de ces augmentations dont on parle ». Aussi et surtout de se demander : « et si l'Etat refusait la modification (décisive pour la création du corps) lors des prochaines rencontres, alors que le mot d'ordre est déjà levé » ?
EDUCATION LES PROFS ET MAITRES D'ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE LAISSÉS EN RADE (BIS)
Même si aujourd'hui, à l'heure des négociations, ils constatent des « avancées remarquables concernant la plateforme revendicative », occasionnant la « levée du mot d'ordre par certains syndicats du G7 par la signature du protocole », les professeurs d'éducation physique et sportive sortants du CNEPS de Thiès et les maîtres d'EPS ne manquent pas de rappeler, cependant, que « ce combat, nous l'avons commencé seuls et le terminerons ». Ils soulignent que « la décision des autres syndicats peut se comprendre du moment qu’ils ont même dépassé leurs objectifs. Quant à nous (Cusems-Saems), les objectifs sont loin d'être atteints et la stratégie n'est pas la même parce qu’ici c'est la base qui décide ». Les professeurs d’éducation physique et sportive (Eps) disent être montés au créneau pour continuer de dénoncer, en ce qui les concerne, « le dilatoire de l’Etat dans le respect de ses engagements, par rapport à la création d’un corps d’accueil dénommé Pcemg pour l’intégration définitive des professeurs sortants du CNEPS de Thiès et le renversement des maîtres d’éducation physique et sportive ». C’est, disent-ils, pour exiger « l’intégration des sortants du CNEPS de Thiès dans la Fonction publique, une doléance vieille de plus de vingt ans, malheureusement les ministères de la Fonction publique et des Sports ont bloqué depuis fort longtemps les carrières de plus de 2000 enseignants d’éducation physique ». En conclusion, ils se disent décidés à « mener ce combat jusqu’au bout pour que la situation soit corrigée ».
OBSERVATOIRE DE LA QUALITÉ DES SERVICES FINANCIERS
L’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) a publié hier son rapport d’activités de 2021. L’OQSF dirigé par un secrétaire exécutif, Habib Ndao, lancé en 2009 a pour mission de promouvoir la qualité des services financiers, de favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre opérateurs de services financiers et usagers et d’assurer la mission de médiation. Il a poursuivi en 2021 ses actions d’information du public sur les services financiers in situ et à travers son numéro vert. Ainsi, le nombre d’appels, de la part des usagers a connu une nette progression en s’établissant à six cent soixante et un (661) contre cinq cent treize (513) pour l’année 2020. Concernant les activités de la médiation financière en 2021, deux cent un (201) dossiers ont été soumis à la médiation financière de l’OQSF par les clients et usagers dont cent cinquante-cinq (155) pour la Médiation des banques, des SFD et de La Poste et quarante-six (46) pour la Médiation des assurances. A ces statistiques, s’ajoutent les appels des clients et usagers au nombre de six cent soixante et un (661) concernant diverses requêtes sur la relation commerciale. Les éclairages et conseils qui ont été apportés par les Experts de l’Observatoire ont permis de diminuer le volume des saisines formalisées.