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24 août 2025
GÉNÉRATION FOOT ET FC METZ LIES PAR UN NOUVEAU PROJET
Partenaires depuis 2003, le FC Metz (France) et Génération Foot (Sénégal) ont également officialisé la naissance du projet "Un ballon qui rassemble." À cette occasion, les U13 de la formation française sont à Déni Biram Ndao depuis ce mercredi 20 avril
iGFM (Dakar) Partenaires depuis 2003, le FC Metz (France) et Génération Foot (Sénégal) ont également officialisé la naissance du projet "Un ballon qui rassemble." À cette occasion, les U13 de la formation française sont à Déni Biram Ndao depuis ce mercredi 20 avril 2022.
Le FC Metz et Génération Foot sont fiers et heureux d’officialiser la naissance du projet « Un ballon qui rassemble ». À travers celui-ci, les deux entités souhaitent aller encore plus loin dans le partenariat qui existe depuis 2003 en lui rajoutant des dimensions culturelles et sociales.
Ainsi, l’idée est de donner l’occasion aux jeunes du FC Metz et de l’Académie Génération Foot de se rencontrer et de faire connaissance dès la préformation (à partir de l’âge de 13 ans) pour leur donner les moyens de découvrir une nouvelle culture et continuer à développer des valeurs qui feront d’eux les citoyens du monde de demain.
Les cinq dimensions du projet et leurs objectifs :
• Culturelle : découvrir une histoire et une culture différente.
• Scolaire : visiter sur site des lieux historiques en lien avec le programme d’histoire de 3ème et 4ème.
• Sociale : mettre en place une correspondance entre les joueurs français et sénégalais avant, pendant et après le séjour.
• Sportive : organiser de matches amicaux face aux équipes locales pour les jeunes présents.
• Humaine : créer du lien avec le village de Déni Biram Ndao, en participant, à notre échelle, à son développement.
Dans cette optique, un premier voyage est organisé au Sénégal, du 20 au 27 avril prochains pour que les 40 éléments de la préformation messine puissent rencontrer leurs homologues sénégalais. Lors de cette semaine sur le continent africain, les éléments des deux entités seront notamment amenés à se rencontrer sur et en dehors des terrains à travers différentes activités culturelles et sportives (visite de la maison des esclaves sur l’Île de Gorée, Olympiades sur la plage, visite du nouveau stade de Diamniadio...).
Par ailleurs, dès l’année prochaine, les jeunes de l’Académie de GF réaliseront également le voyage vers la France. À terme, l’idée est de pérenniser le double voyage à chaque nouveau cycle de préformation français et sénégalais.
PRES DE 83 MILLIARDS F CFA POUR RENOUVELER 100 KM DE RÉSEAU
L’Onas a lancé les travaux de renouvellement de 100 km de canalisation des eaux usées. Ce projet, financé à hauteur de 83 milliards de F CFA, va impacter 8 communes de la région de Dakar.
L’Onas a lancé les travaux de renouvellement de 100 km de canalisation des eaux usées. Ce projet, financé à hauteur de 83 milliards de F CFA, va impacter 8 communes de la région de Dakar.
L’assainissement reste un enjeu majeur à Dakar. Le réseau de canalisation qui date de plus de 70 ans, ne répond plus face à l’explosion démographique qu’a connue la capitale sénégalaise. Pour mettre les 4 millions d’habitants de Dakar dans des conditions optimales d’assainissement, l’Onas a décidé de renouveler 100 kilomètres de sa conduite de drainage des eaux usées.
Le projet, dénommé collecteur Hann-Fann, est financé à hauteur de 83 milliards FCFA par la Société générale de banque. Il concerne 8 communes que sont : Fann-Point E-Amitié, Grand Yoff, Biscuiterie, Mermoz Sacré Cœur, Sicap Liberté, Dieuppeul Derklé, Grand Dakar, HLM et Ouakam. Les travaux du projet, lancés ce jeudi 21 avril 2022, vont comprendre, entre autres, la réhabilitation et le renforcement des stations de pompage des eaux usées de l’Université, de la Rue 10, de la Zone Industrielle, de la Zone de Captage EMG. « L’assainissement est l’un des plus grands défis dans nos municipalités », a constaté, le maire de Grand Yoff, Madiop Diop.
La fin des travaux de ce projet est prévue, au plus tard, début 2024. Son objectif reste la densification du réseau d’assainissement de la ville de Dakar. « Les travaux, que nous lançons aujourd’hui, permettront d’améliorer, conséquemment, le cadre de vie et la mobilité urbaine, mais surtout le fonctionnement des ouvrages collectifs d’assainissement, avec un effet d’élimination des stagnations d’eaux et rejets d’eaux usées ménagères sur la voie publique.
Par la même occasion, la fourniture des équipements d’exploitation va réduire les délais d’intervention sur le réseau », a déclaré le ministre de l’Environnement et Développement Durable. Abdou Karim Sall, qui représentait son collègue de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam empêché, implore l’indulgence des populations durant la période de réalisation du projet. « Comme tous travaux d’envergure en milieu urbain, des gènes et désagréments sont à prévoir et sur ce, j’en appelle à la compréhension des populations concernées, d’autant plus que l’objectif visé est d’intérêt général. D’ailleurs, je tiens à préciser que toutes les dispositions nécessaires seront prises, en rapport avec ONAS et les entreprises chargées des travaux, pour atténuer ces impacts.
En-dehors de ce projet, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, à travers l’ONAS, est également en train de mettre en œuvre un ensemble de projets de gestion des eaux usées dans toute la région de Dakar, pour un montant d’environ 216 milliards FCFA. Il s’agit, entre autres : du projet en cours de dépollution Nord de Dakar pour l’extension de la STEP de Cambérène et la mise en place des émissaires terrestres et en mer pour un montant de 42 milliards FCFA, du projet en cours d’assainissement et de renouvellement de réseaux dans les communes de Gueule Tapée, Medina et Reubeuss pour un coût de 6 milliards FCFA.
LE STADE ALBOURY NDIAYE DE LOUGA BIENTOT RENOVE
Le ministre des Sports, Matar Ba, a lancé jeudi les travaux de réhabilitation du stade Alboury Ndiaye de Louga d’un coût de près de 2 milliards de francs Cfa, a constaté l’APS.
Louga, 21 avr (APS) - Le ministre des Sports, Matar Ba, a lancé jeudi les travaux de réhabilitation du stade Alboury Ndiaye de Louga d’un coût de près de 2 milliards de francs Cfa, a constaté l’APS.
Les travaux qui entrent dans le cadre du projet d’assistance technique à l’entretien de huit stades régionaux, sont entièrement financés par la République Populaire du Chine.
Les travaux de réhabilitation d’une durée d’exécution de 36 mois, soit trois ans, vont concerner la réparation des projecteurs, de la sonorisation, de la pelouse synthétique, des tableaux magnétiques, de même que la fourniture de filets et de matériels d’entretien.
Le programme cible également la formation des personnels préposés à l’entretien et à la maintenance.
En plus du stade Alboury Ndiaye de Louga, ceux d’Alassane Djigo de Pikine, Massène Sène de Fatick, Caroline Faye de Mbour, Mawade Wade de Saint-Louis et des stades régionaux de Matam, de Kolda et de Tambacounda vont bénéficier du projet.
A Louga, le ministre des Sports a procédé au lancement des travaux en présence de l’adjointe du gouverneur chargée des Affaires administrative, du président du conseil départemental de Louga, du représentant de l’Ambassade de Chine.
Il a également fait part de la volonté de l’Etat d’ériger une deuxième tribune de 2 000 places au stade Alboury Ndiaye d’ici à l’année prochaine.
Le stade Alboury Ndiaye a été inauguré en avril 1982. Il a une capacité d’accueil de 3000 places.
En plus de cette réfection, Matar Ba a promis de tout faire pour la réhabilitation du stade Wattel, l’autre infrastructure sportive située au quartier Keur Serigne Louga.
’’Nous nous battrons pour la réalisation de ce projet. En plus d’être une ville sport, la population lougatoise augmente et il y a beaucoup de jeunes sportifs. Il faut donc que nous multiplions les infrastructure sportives’’, a-t-il soutenu.
MATAM ET RANÉROU DANS LA PENTE DE LE SOUS-ALIMENTATION
Les populations des départements de Matam et Ranérou, dans le nord du pays, sont dans une situation alimentaire préoccupante, a fait savoir, jeudi, le Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (CNSA), Jean Pierre Senghor.
Dakar, 21 avr (APS) – Les populations des départements de Matam et Ranérou, dans le nord du pays, sont dans une situation alimentaire préoccupante, a fait savoir, jeudi, le Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (CNSA), Jean Pierre Senghor.
’’L’analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle du Sénégal pour la période courante (mars-avril- 7 sur mai 2022), à travers le cadre harmonisé révèle une situation alimentaire précaire dans 13 départements et préoccupante dans les départements de Matam et Ranérou’’, a-t-il déclaré.
Ces deux départements englobent au total, 549 000 personnes qui sont actuellement dans l’incapacité d’assurer convenablement les trois repas quotidiens, soit 3,1% de la population totale analysée, a précisé Senghor.
S’agissant de la période projetée (juin-juillet-août 2022), il a indiqué que la situation allait s’aggraver avec quatre départements qui seraient en crise alimentaire, Kanel, Matam et Ranérou (région de Matam) et Goudiry (région de Tambacounda.
Fort de ce constat, il a annoncé que le nombre total de personnes en crise alimentaire allait passer à 881 275, soit 5% de la population analysée si rien n’est fait.
Il faut reconnaître que cette situation projetée sur deux des quarante-six départements du pays, certes préoccupante, est loin d’être alarmante, d’autant plus qu’elle peut être améliorée, a réagi, le Secrétaire général du gouvernement, Abdoulatif Coulibaly.
’’Le gouvernement qui avait déjà pris les devants, va dès la semaine prochaine, en relation avec les partenaires au développement, lancer un transfert cash de l’ordre de quarante à quarante-quatre milliards de francs CFA, aux ménages cibles des départements ciblés, avec un ajustement et priorité à ceux déclarés en situations de crise alimentaire’’, a fait savoir Coulibaly.
Il a inisté sur le fait que ’’la méthode d’évaluation du CNSA’’ devrait, pour être ‘’beaucoup plus fiable’’, intégrer ‘’d’autres paramètres’’ tels ‘’les transferts effectués par l’Etat et par les immigrés’’, lesquels, ‘’permettraient d’atténuer considérablement le nombre de personnes déclarées chaque année en situation de crise’’
Il est ainsi d’avis que pour résoudre cette problématique de l’insécurité alimentaire, ‘’il nous faut résolument aller vers une souveraineté alimentaire absolue’’, reposant sur une ’’synergie parfaite entre l’agriculture familiale et l’agro-industrie.’’
’’Pour répondre de manière efficace et immédiate à cette situation de crise à laquelle font face en ce moment les populations des départements de Matam, Kanel, Ranérou et Goudiry, il nous faut revoir la pertinence des modalités de ripostes actuelles’’, en vue ’’d’anticiper sur la soudure avant qu’ils n’aient recours à des systèmes d’adaptation négatifs’’, a-t-il préconisé.
Aujourd’hui, plus de trois milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale n’ont pas la possibilité de s’offrir une alimentation saine, a renseigné le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Sénégal, Siaka Coulibaly.
’’D’où l’urgence de revoir le système de sécurité alimentaire, avec des solutions durables, équitables et inclusifs pour que plus personne ne soit laissée en rade’’, selon lui.
LA BANQUE MONDIALE COUPE À SON TOUR LE ROBINET À BAMAKO
Estimant le Mali trop en retard quant à ses échéances de paiement de sa dette publique, la Banque mondiale a décidé de suspendre ses décaissements dans le pays. Un nouveau coup dur porté à l’économie malienne
Jeune Afrique |
Nadoun Coulibaly |
Publication 21/04/2022
C’est une décision qui n’arrange pas les affaires du ministre malien de l’Économie et des Finances. Dans un courrier, daté du 14 avril et adressé aux coordinateurs des projets et programmes financés par la Banque mondiale, Alousseni Sanou informe ces derniers que l’institution de Bretton Woods a décidé de suspendre ses décaissements en raison de l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique pendant plus de 45 jours.
« La présente lettre – dont l’envoi a été confirmé à JA par le ministère de l’Économie –, a pour objet de vous informer de cette décision de suspension des décaissements de la Banque mondiale et vous inviter à prendre les dispositions nécessaires pour informer les entreprises et autres prestataires, titulaires de marchés dans le cadre de la mise en œuvre de vos projets et programmes, de ladite décision et de me fournir au plus tard le 20 avril l’impact de ladite suspension sur la mise en œuvre de vos activités (…) », informe le ministre.
Les défauts de paiement atteignent 180 millions de dollars
L’arrêt des financements de la Banque mondiale est une conséquence indirecte des sanctions infligées à Bamako par les chefs d’État ouest-africains. Le pays n’a, du reste, toujours pas accès à ses avoirs financiers gelés, bien qu’une décision de la Cour de justice de l’Uemoa a été rendue en faveur d’une levée de cette sanction.
« Cette décision va porter un coup dur à l’économie malienne et aux engagements internationaux liés à la situation des programmes de la Banque mondiale », insiste sous couvert de l’anonymat un haut financier malien. Au cours des trois dernières années, les engagements de l’institution financière ont chuté de 296 millions de dollars en 2020 à 82 millions cette année.
À fin mars, Bamako n’avait pas payé pour 46,32 milliards de francs CFA (78,5 millions de dollars) en principal et intérêts, sur une obligation du Trésor, d’après la dernière note de l’agence Umoa-Titres. Ce qui porte à 180 millions de dollars le total des défauts de paiement de la dette dus aux sanctions consécutives aux deux coups d’État.
Le chef de l’État est sur tous les fronts. Simple effet peut-être de sa fonction de président en exercice de l’Union africaine. Attention cependant à ne pas oublier les enjeux sénégalo-sénégalais…
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 21/04/2022
À l’heure où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que deux tiers des Africains pourraient avoir contracté le Covid – 97 fois plus que les infections signalées –, Washington convoque, le 12 mai, un second sommet mondial sur la pandémie. Si la fin de la phase aiguë de l’épidémie de coronavirus semble un objectif accessible, les mutations du virus peuvent toujours réserver des surprises. La maladie a tué plus de six millions de personnes dans le monde et la propagation du variant Omicron empêche toujours plusieurs pays de lever les restrictions.
Risque de surmenage
En virtuel, la rencontre devrait donc inviter à ne pas baisser la garde trop tôt, notamment en Afrique, où le taux de vaccination reste inférieur à ce qu’il est dans le reste du monde. Pour ce faire, le sommet sera coprésidé par un Sénégal déjà très visible, ces derniers temps, sur la scène internationale. Certes, il sera également coprésidé par l’Allemagne (à la tête du G7), l’Indonésie (à la tête du G20) et le Belize (à la tête du Marché commun des Caraïbes, Caricom). Certes, l’honneur partagé n’échoit au pays de la Teranga que parce qu’il assure actuellement la présidence de l’Union africaine. Il n’en demeure pas moins que Macky Sall est omniprésent dans les gros dossiers de l’heure.
Attention au surmenage ! Il y a moins d’un mois, le président sénégalais ouvrait les travaux du neuvième Forum mondial de l’eau. Le 6 avril, il parlait intégration économique continentale des jeunes et des femmes avec le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et appelait de ses vœux un forum du commerce et de l’investissement qui pourrait se tenir à Dakar. Même le dimanche, le chef de l’État est sur le pont : le jour de Pâques, il discutait science, innovation et secteur agricole avec le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui craint une crise alimentaire majeure sur le continent.
CONTRE LES ACCUSATIONS D'ACHAT DE CONSCIENCE FORMULÉES À MON ENCONTRE
Je n’ai jamais ordonné la compilation d’aucune donnée et précise que je ne suis impliqué ni de près ni de loin, dans aucun dispositif de collecte de parrainages
C’est avec émoi et grande surprise que j’ai pris connaissance d’allégations sans fondement d’achat de conscience, à la faveur d'une opération de distribution de « soukeurou koor » , dont j’aurais profité pour procéder à la collecte de signatures destinées au parrainage en vue des élections législatives de juillet 2022.
Certains sites d’informations ont relayé ce dimanche 17 août ces propos fallacieux et sans fondement, visant tout simplement à lancer l’opprobre sur une action de solidarité en ce mois sacré de Ramadan, moment de pardon et de tolérance.
Je conteste formellement ces allégations portées à mon encontre et confirme que je n’ai jamais ordonné la compilation d’aucune donnée et précise que je ne suis impliqué ni de près ni de loin, dans aucun dispositif de collecte de parrainages.
Cette mise en accusation calomnieuse et diffamatoires « d’achat de conscience » fondées sur des amalgames maladroitement inventés et fantasmés par des adversaires politiques, procède d’une tentative de manipulation des opinions publiques et une volonté délibérée de créer de la controverse et de la discorde entre les populations de Casamance.
Je dénonce avec vigueur ces pratiques qui suggèrent des relents de manipulation des opinions et vont au-delà de ce qui est admissible dans la compétition politique.
Il est pour moi une longue tradition d’exprimer avec discrétion et humilité, à l’occasion de chaque Ramadan, cette solidarité envers toutes les populations. Sans distinction de religion ou d’ethnie, et au-delà de toute considération politique. J’ai même personnellement fait parvenir à Ousmane Sonko Maire de Ziguinchor, son « soukeurou kor ». Un acte de générosité qui ne signe certainement une intention d'achat de conscience mais une volonté de se mettre à hauteur d’homme pour fabriquer de la solidarité entre concitoyens. Les épreuves politiques ont aussi vocation à bâtir des passerelles pour préserver ce lien social indispensable à la promotion d'une République apaisée.
C’est avec émoi et grande surprise que j’ai pris connaissance d’allégations sans fondement d’achat de conscience, à la faveur d'une opération de distribution de « soukeurou koor » , dont j’aurais profité pour procéder à la collecte de signatures destinées au parrainage en vue des élections législatives de juillet 2022.
Certains sites d’informations ont relayé ce dimanche 17 août ces propos fallacieux et sans fondement, visant tout simplement à lancer l’opprobre sur une action de solidarité en ce mois sacré de Ramadan, moment de pardon et de tolérance.
Je conteste formellement ces allégations portées à mon encontre et confirme que je n’ai jamais ordonné la compilation d’aucune donnée et précise que je ne suis impliqué ni de près ni de loin, dans aucun dispositif de collecte de parrainages.
Cette mise en accusation calomnieuse et diffamatoires « d’achat de conscience » fondées sur des amalgames maladroitement inventés et fantasmés par des adversaires politiques, procède d’une tentative de manipulation des opinions publiques et une volonté délibérée de créer de la controverse et de la discorde entre les populations de Casamance.
Je dénonce avec vigueur ces pratiques qui suggèrent des relents de manipulation des opinions et vont au-delà de ce qui est admissible dans la compétition politique.
Il est pour moi une longue tradition d’exprimer avec discrétion et humilité, à l’occasion de chaque Ramadan, cette solidarité envers toutes les populations. Sans distinction de religion ou d’ethnie, et au-delà de toute considération politique. J’ai même personnellement fait parvenir à Ousmane Sonko Maire de Ziguinchor, son « soukeurou kor ». Un acte de générosité qui ne signe certainement une intention d'achat de conscience mais une volonté de se mettre à hauteur d’homme pour fabriquer de la solidarité entre concitoyens. Les épreuves politiques ont aussi vocation à bâtir des passerelles pour préserver ce lien social indispensable à la promotion d'une République apaisée.
Doudou Ka est président de la Coalition Doggu pour le Grand Sénégal
LES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE L’HÔTEL DE VILLE DE KAOLACK LANCÉS
Les travaux de réhabilitation de l’hôtel de ville de Kaolack (centre) ont été officiellement lancés jeudi, pour un coût total de 200 millions de francs CFA.
Kaolack, 21 avr (APS) - Les travaux de réhabilitation de l’hôtel de ville de Kaolack (centre) ont été officiellement lancés jeudi, pour un coût total de 200 millions de francs CFA.
Selon Mbaye Ngom, un des adjoints du maire de Kaolack, ces travaux vont durer trois mois.
"L’état du bâtiment de la mairie est très vétuste. C’est pourquoi, nous avons prôné dans notre programme la réfection de ce bâtiment pour offrir un confort aux Kaolackois", a-t-il expliqué à des journalistes lors de la cérémonie de lancement.
A la fin des travaux, les bureaux de la mairie de Kaolack "vont désormais passer de 23 à 33 bureaux", a-t-il indiqué.
"Nous voulons faire un bâtiment moderne et vitré avec la lumière qu’il faut", a dit Mbaye Ngom, appelant les populations et le personnel de la mairie à faire preuve de patience le temps que vont durer les travaux.
L’équipe municipale, par la même occasion, a effectué une visite de certains terrains de football que la mairie a prévu de clôturer, d’éclairer et de doter en gazon synthétique.
Ces terrains de football situés dans des quartiers tels que Deggo, Boustane ou Albourry vont ainsi permettre aux jeunes "de mieux pratiquer le sport", a expliqué l’adjoint au maire chargé des sports et loisirs, Abda Athie.
Il a annoncé que la mairie de Kaolack a également prévu de réfectionner certains terrains omnisports de la ville.
"Nous voulons que Kaolack soit une ville sportive dans les cinq ans à venir", a dit M. Athie, assurant que les chantiers en question vont démarrer dès que les plans seront validés.
"Autour de chacun de ces terrains modernes et gazonnés, nous allons installer des cantines", pour que la population puisse profiter des activités annexes qui vont être créées, a indiqué Mbaye Ngom, maire-adjoint chargé de la conduite des travaux de la municipalité.
A en croire M. Ngom, la municipalité de Kaolack "veut que financièrement, les ASC et autres structures sportives puissent profiter de ce centre financier".
"Nous voulons décentraliser l’aspect économique du sport à Kaolack, afin que les clubs soient autonomes financièrement", a-t-il ajouté, avant de signaler qu’un budget de 30 millions CFA a été dégagé par la mairie pour financer ces terrains situés dans cinq quartiers de Kaolack.
DÉMARRAGE DES TRAVAUX DE LA ROUTE DIATAR-HALWAR A PODOR
Les travaux de construction de la route reliant Diatar (Guédé-Village) à Halwar (Gamadji Saré) ont déjà démarré et devraient être livrés dans 24 mois, a appris l’APS de Mamadou Iba Sy, secrétaire municipal à la commune de Guédé-Village
Podor, 21 avr (APS) - Les travaux de construction de la route reliant Diatar (Guédé-Village) à Halwar (Gamadji Saré) ont déjà démarré et devraient être livrés dans 24 mois, a appris l’APS de Mamadou Iba Sy, secrétaire municipal à la commune de Guédé-Village, dans le département de Podor.
Cet axe long de 42 kilomètres va coûter 17,1 milliards de francs CFA, a-t-il précisé lors d’une visite des sites devant accueillir les bases de l’entreprise en charge des travaux.
Le représentant du Groupement tuniso-togolais, l’entreprise en charge du chantier, annonce que "la route sera livrée dans un délai de 24 mois". Il assure que "le chantier est désormais lancé.".
"Cette infrastructure qui relie Diatar et Halwar a une fonction économique d’une très grande importance dans cette zone de production" agricole, a souligné Mamadou Iba Sy.
Il ajoute que "cet axe fait partie de la grande dorsale de l’Ile à Morphil qui va de Diatar à Ngouye, dans la commune de Boké Dialloubé, dans l’arrondissement de Saldé, soit un linéaire de plus150 km".
Selon Mamadou Ibra Sy, cet axe "s’imbrique parfaitement dans le vaste programme de connectivité des zones de production de la vallée du fleuve Sénégal et des marchés intérieurs du pays, initié par le chef de l’Etat, Macky Sall".
Aussi, les "importantes récoltes de riz, de tomate et d’oignon qui pourrissaient à cause de l’enclavement", pourront désormais être acheminées vers les marchés des principaux centres urbains du pays, grâce à cette route qui va voir le jour.
Avec le démarrage des travaux, c’est une vieille doléance des villages polarisés par cette route qui vient d’être satisfaite par les pouvoirs publics.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, en avait posé la première pierre lors de sa tournée économique dans le nord du pays, en juin dernier.
Avec les ponts de Guédé-Village et de Nianga Edy, en phase de finition, le désenclavement total de l’Ile à Morphil est assuré, s’est réjoui Mamadou Iba Sy.
Par Momar DIENG
LE PRÉSIDENT, LE CHÉQUIER ET LA PRISON
Cette corruption verticale, qui capture des élus d’opposition pour les recycler dans le pouvoir n’est pas à la gloire de Macky Sall. Elle accentue l’image dramatique qu’une bonne partie de l’opinion publique retient essentiellement de sa personne
La politique ? On peut la définir comme on veut et sous toutes les coutures, de l’art au sacerdoce, de l’engagement noble et désintéressé au service de la collectivité, à la professionnalisation dont elle fait l’objet de la part de requins insatiables et voraces. Le Sénégal, comme la plupart des pays africains, est devenu un laboratoire de premier plan sous l’angle de la frénésie par laquelle une «mutation génétique» non identifiée transforme les politiciens. La phase d’accélération de ce phénomène quasi animal, assimilée à la transhumance, porte la signature du Président Macky Sall qui en est le théoricien et le metteur en œuvre assumé.
La dernière mouture de cette descente aux enfers de l’immoralité - que certains, par mauvaise foi ou esprit partisan, nomment pragmatisme ou élargissement de bases politiques concerne le recrutement de maires et d’élus issus des élections locales du 23 janvier 2022. Un certain nombre d’entre eux, portés par le vote populaire et démocratique à la tête d’exécutifs locaux sous la bannière de l’opposition, ont choisi de faire allégeance à un président de la République sonné par une série de lourdes défaites dans les certaines grandes villes.
On retrouve dans cette situation les pratiques habituelles d’un chef de parti qui, dans son for intérieur, apprécierait un système partisan dont il serait le cœur-réacteur, entouré de partis et mouvements satellites qui en seraient les excroissances politiques propagandistes dans la société sénégalaise.
Repères détruits
Son obsession maladive à rassembler derrière et autour de sa personne une masse critique de figures politiques - généralement tordues- et d’électeurs pour consolider son pouvoir tend à tuer la vitalité d’une démocratie qui a grandi dans l’expression salutaire de contradictions multiples. Depuis son arrivée au pouvoir, il s’attache méticuleusement et froidement à détruire les repères fondamentaux qui font une démocratie : listes électorales fiables, liberté de participation aux élections, accès aux suffrages des Sénégalais, détournement des votes des électeurs…
Le système de parrainage imposé d’autorité lors de l’élection présidentielle de février 2019, condamné par la Cour de justice de la Cédéao -qui en exige la suppression en vain- et reconduit avec arrogance pour les Législatives du 31 juillet 2022, est la carte noire d’une dictature électorale aussi sombre que les zones d’ombre du parcours initiatique par lequel un président de la République peut arriver au pouvoir. De l’élimination systématique d’adversaires politiques par le traitement brumeux de centaines de milliers de «parrains» à partir d’ordinateurs verrouillés, on est passés au contournement frauduleux des choix populaires et démocratiques exprimés par des millions d’électeurs sénégalais. En attendant un jour l’enrôlement obligatoire des citoyens dans un Gondwana éventuel. On ne peut autant manquer de respect à son Peuple et aux électeurs !
Suffrages trahis et volés
Ces méthodes opportunistes - pas éloignées d’un soft brigandage- ne participent pas à l’assainissement du jeu politique et ne contribuent nullement à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance politiques dans notre pays. Elles installent davantage le virus de la corruption dans un espace politique où les agents de la trahison des suffrages sont immédiatement en contact avec les citoyens sénégalais.
Cette corruption verticale, qui capture des élus d’opposition pour les recycler dans le pouvoir ou à sa périphérie, n’est pas à la gloire du président Sall, même si lui s’en glorifie. Elle accentue l’image dramatique qu’une bonne partie de l’opinion publique retient essentiellement de sa personne : incapable de gagner dans une compétition loyale arbitrée par les citoyens, il se promène avec son chéquier et ses mallettes pour «retourner» des opposants ou s’afficher fièrement au palais avec des voleurs de listes de candidats d’opposition ; à défaut, il s’appuie sur des narratifs judiciaires pour jeter les uns en prison et rendre les autres inéligibles dans le silence bruyant qui fait une partie de sa personnalité. C’est cette posture pas belle ni courageuse que Macky Sall entend visiblement laisser à la postérité. Le temps de changer en mieux existe, mais en a-t-il seulement le goût, l’envie et la volonté ?