KEEMTAAN GI - SUPERCHERIE POLITIQUE
Ainsi, la politique serait devenue une belle supercherie pour les masses sous nos cieux. Un jeu de spéculation entre des gens qui disent vouloir changer le pays pour nous mener vers l’émergence. Grossiers mensonges ! Ils sont plutôt là à écrire des scénarii pour pérenniser leurs rapines. Une loi a été expressément votée avec force arguments à l’Assemblée nationale pour le retour du poste de Premier ministre. Le Chef s’est délibérément assis dessus depuis plus de deux mois, violant ainsi la Constitution. Personne ne s’en offusque. D’ailleurs, lui, il se considère comme un monarque. Il décide, un point un trait. Si ça ne plait pas aux autres, ils n’ont qu’à aller voir au pôle nord. Il n’est pas assujetti à la Constitution et peut nommer son homme ou sa femme quand ça lui chante. D’ailleurs, il est ces temps –ci fort occupé, et peu de temps pour les nombreux problèmes du pays. Et si nous sommes toujours dans l’attente de la nomination d’un Premier ministre, c’est parce que nos gens sont dans des deals nauséabonds. Des personnes traquées pour des biens supposés mal acquis et condamnées pour des délits économiques pourraient ainsi être appelées aux affaires. Extraordinaire retournement de l’histoire que cela serait. Sans fausse pudeur, ils nous parlent de dégels favorables à des retrouvailles. Comme si, à travers ces retrouvailles, ce charmant pays connaitrait miraculeusement un bond en avant. Tout le raffut autour du baptême d’un stade ne serait ainsi que politique. C’est à se demander si Me Abdoulaye Wade aurait été à l’honneur n’eut été la déculottée subie par le parti au pouvoir et ses alliés lors des dernières Locales. Apparemment, ils sont en train de se préparer pour les Législatives de juillet prochain. Il ne s’agit plus de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Mais, plutôt, de tout faire pour torpiller un éventuel front uni de cette même opposition. Comme Oumar Sarr l’avait réussi lors des dernières législatives alors qu’il coordonnait le Pds ! Diviser pour régner. Le Chef a déjà une belle lecture de la force de ses alliés. Lesquels ne lui sont arithmétiquement d’aucun rapport. D’où certainement son clin d’œil aux anciens bannis. KACCOOR BI CRISE SCOLAIRE LE SAEMSS ET LE CUSEMS VONT SUSPENDRE LE MOT D’ORDRE SOUS RÉSERVE
Le Cusems et le Saemss n’ont pas encore donné une position très claire pour une suspension ou non du mot d’ordre de grève. Mais les premières tendances montrent nettement qu’ils vont mettre fin à la grève. En tous cas, les quelques procès-verbaux reçus de la base sont favorables à une suspension du mot d’ordre, selon Modou Ngom du Cusems non sans préciser que « globalement les Pv ne sont pas encore là mais on est en train d’exploiter les quelquesuns reçus de la base. « Nous allons nous prononcer sur la tendance lourde nationale après avoir consulté tous les procès-verbaux issus des assemblés générales», dixit son camarade syndicaliste du Saemss, El Hadj Malick Youm selon qui les deux puissants syndicats arrêteront ensemble la décision à prendre. Une décision qui, de l’avis du secrétaire national chargé de la formation du Cusems, Dr Modou Ngom, sera « appréciée en fonction des informations reçues, mais aussi en tant que responsables syndicaux. « En plus des Procèsverbaux et des recommandations, nous avons aussi des stratégies et une influence sur le gouvernement. L’avis de la base nous lie mais pas totalement. Parce que nous détenons des informations qu’ils ne peuvent pas apprécier ». Comme pour dire que les leaders vont sonner la fin récréation. Que la consultation de la base n’est qu’une formalité pour ne pas être acculés de tous bords… Il faut dire que les recommandations des enseignants de la base vont être prises en compte dans le protocole d’accord. Par conséquent, on peut retenir que les syndicalistes vont signer le protocole. « Mais avec des réserves », a tenu à préciser Dr Ngom. Naturellement. D’autant que les rencontres avec le gouvernement n’ont pas encore abouti à une correction intégrale du système de rémunération des agents de l’Etat. APRÈS L’INVASION DE L’UKRAINE TAÏWAN DANS L’ŒIL DU CYCLONE?
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine, la grande majorité des pays du globe a pris position. Certains gouvernements bloqués par leurs liens économiques et militaires avec le Kremlin ont préféré ne pas condamner. Surtout la Chine continentale qui semble soutenir la Russie en tentant de jouer à la « neutralité ». Durant tout le weekend, au Sénégal, cette guerre en Ukraine s’est invitée sur toutes les radios et télévisions nationales. Dans les studios comme sur les plateaux, des experts militaires sénégalais et analystes militaires du dimanche se sont interrogés sur le silence coupable de la Chine. Pour avoir effectué plusieurs voyages, reportages et enquêtes entre Chine populaire (Pékin) et Chine-Taiwan (Taipei) au début des années 2000, « Le Témoin » quotidien tente d’apporter sa réponse : Une chose est sûre, la Chine populaire encourage la Russie dans cette guerre parce qu’elle compte, elle aussi, envahir l’ile de Taiwan. Une ile qu’elle revendique depuis toujours. Aujourd’hui, l’invasion de l’Ukraine ayant mis à nu l’impuissance des Usa et la faiblesse de l’Otan encourage davantage la Chine à conquérir Taiwan. Dans sa logique de réunification des deux « Chines », Pékin serait mal placé pour condamner la Russie. D’ailleurs, depuis l’offensive russe contre Ukraine, Beijing multiplie les pressions diplomatiques et militaires contre Taipei. Face à cette situation, « Le Témoin » est convaincu que la petite ile taïwanaise risque d’être engloutie par les vagues militaires du tout puissant Xi Jinping. Mais bon, on n’en est pas encore là ! WANTED : OÙ L’EX PCA DE LA SAED BABACAR THIAM ?
« Wanted » est une célèbre rubrique du « Témoin » crée en 1990. Une vieille et bruyante rubrique à l’image d’un vuvuzéla que nous sortons de temps en temps pour rechercher nos amis, lecteurs et têtes de turc perdus de vue. Pour ce coup-ci, il s’agit de l’honorable Babacar Thiam, un très proche de Karim Wade et ancien Pca de la Saed sous le régime de Me Abdoulaye Wade. Connu pour sa grande popularité à Grand-Dakar et Niary-Tally et sa grande générosité, Babacar Thiam est perdu de la circulation des personnes influentes. Même le président Macky Sall peine, sans doute, à mettre la main sur le discret médiateur Babacar Thiam en cette période de manœuvres visant à rapprocher l’Apr et le Pds. Encore, même les jeunes de Grand-Dakar et Niary-Tally cherchent désespérément Babacar Thiam en vue des prochaines élections législatives. Comme quoi, Babacar Thiam serait leur meilleur candidat pour l’Assemblée nationale. Toute personne pouvant fournir des nouvelles sur notre ex-ami Babacar Thiam, qui fut aussi un proche collaborateur du défunt grand marabout Serigne Mourtada Mbacké, est priée de s’adresser au « Témoin » quotidien. Un an d’abonnement comme forte récompense vous attend. Ainsi, le « Wanted » est lancé… PROCES CONTRE LE DJIHADISME MOUSTAPHA DIATTA, APRÈS 2 MANDATS DE DÉPÔT : «SI MACKY SALL AVAIT GOÛTÉ À LA PRISON...»
Le procès en appel de l’affaire Imam Alioune Ndao et ses co-accusés a été renvoyé au 30 mai prochain. Lors du procès tenu en juillet 2017, le prêcheur Imam Alioune Ndao avait été condamné à un mois de prison assorti du sursis. Et ses co-accusés avaient écopé de 20 ans de travaux forcés pour Matar Diokhané, 15 ans de travaux forcés pour Mohamed Ndiaye, Ibrahima Diallo et Abdou Karim Mbacké Bao et 10 ans pour Oumar Yaffa, Abdou Aziz Dia, Lamine Coulibaly, Ibrahima Mballo, Abdou Diallo et Cheikh Ibrahima Ba et 5 ans pour Mohamed Lamine Mballo, Latyr Niang et Saliou Ndiaye. L’affaire avait éclaté en 2015. Une publication sur Facebook montrait des Sénégalais morts en Libye auprès de combattants islamistes et faisait l’apologie du terrorisme. Les investigations de la police criminelle sénégalaise avaient permis de remonter jusqu’à un certain Abou Diokhané, 31 ans, un Sénégalais arrêté en Libye pour terrorisme puis renvoyé au Sénégal. Celui-ci est proche de l’imam Alioune Badara Ndao qui possède une école coranique à Kaolack, dans le centre du pays, et qui prône l’instauration de la charia par un « djihad non violent ». Le cas entre autre de Moustapha Diatta a été évoqué hier. Ce dernier a encore ses deux séjours en prison à travers la gorge. Il a décidé de traduire devant la Cour suprême ses accusateurs, qui lui ont fait passer près de 4 ans (3 ans et 6 mois) en prison. «J’ai eu deux mandats de dépôt, alors qu’Imam Alioune Badara Ndao n’en a eu qu’un. Pis, ils m’ont fait savoir qu’ils allaient m’indemniser à hauteur d’un million cinq cent mille (1.500.000) FCFA. Je suis sorti de prison sans être jugé, car quelqu’un aurait affirmé m’avoir confondu avec un autre. Si Macky Sall avait au moins une fois fait à la prison, il saurait !», a-t-il déclaré. TELECOMS LE GROUPE SONATEL FAIT UN RÉSULTAT NET DE 252 MILLIARDS EN 2021
Le Groupe Sonatel (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau et Sierre Léone) a réalisé en 2021 des résultats nets de 252 milliards de frs. Ces résultats représentent 18.9 % du chiffre d’affaires, et est en croissance de 25,4 % par rapport à 2020 grâce aux performances commerciales et financières et à la faveur du rebond post covid des économies de nos marchés. La croissance de 10.7 % du chiffre d’affaires consolidé sur les cinq pays (1.335 milliards FCFA) est essentiellement tirée par la Voix, le Très Haut Débit Fixe et Mobile qui ont compensé les effets ralentisseurs de la concurrence sur le marché du Mobile Money. « Ces résultats ont été favorisés par le recrutement de nouveaux clients sur les services télécoms et mobile money, le développement des usages sur toutes les lignes de produit et l’élargissement du portefeuille des offres pour les clients particuliers, entreprises et opérateurs. Le rythme d’investissement soutenu pour transformer, étendre, améliorer les réseaux Fixe Mobile et développer les services financiers mobiles reste le socle de cette performance » selon le communiqué de presse du Groupe Sonatel. GROUPE SONATEL PLUS DE 367 MILLIARDS DE FRS D’IMPÔTS ET TAXES VERSÉS AUX BUDGETS DES ETATS
Restons toujours avec le Groupe Sonatel qui a versé plus de 367 milliards FCFA dans les budgets des Etats concernés à titre d’impôts, taxes collectées directement, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes, soit 27,5 % du chiffre d’affaires consolidé. Les activités du Groupe Sonatel ont par ailleurs généré 273 milliards pour les Etats au titre des taxes collectées indirectement. Au titre du développement du secteur privé local, les activités du groupe ont généré plus de 310 milliards de FCFA de revenus au profit des entreprises locales (sous-traitants, fournisseurs, prestataires, etc.), soit 23,3% du chiffre d’affaires consolidé. En termes d’emplois, les activités du groupe ont permis de consolider plus de 4 500 emplois directs et plus de 160 000 emplois indirects grâce à des partenariats dynamiques dans les domaines technique et commercial. A ce titre, plus de 143 milliards FCFA ont été versés en commissions aux partenaires distributeurs, soit 10,7% du chiffre d’affaires consolidé. Le Groupe Sonatel a contribué positivement à la balance des paiements à hauteur de 87 milliards FCFA grâce au trafic (communications) international assimilable à des exportations. SEKOU DRAME, DG DU GROUPE SONATEL «EN 2022, NOUS MAINTIENDRONS NOTRE DYNAMIQUE…»
« L’année 2021 a consacré une nouvelle fois les solides performances opérationnelles et financières et le leadership du Groupe Sonatel dans tous les pays de présence malgré le durcissement de la concurrence sur le marché mobile money et des environnements économiques, règlementaires et fiscaux plus difficiles. En 2022, le groupe Sonatel maintiendra sa dynamique d’ancrage et de contribution au développement numérique dans tous les pays de présence par une politique d’investissement soutenue sur le Très Haut Débit Fixe et Mobile et l’amélioration de l’expérience client » a indiqué le DG du Groupe Sonatel Sékou Dramé. « Le groupe poursuivra également sa stratégie d’opérateur multi-services en accélérant le développement de ses activités sur les contenus, l’énergie et en saisissant les opportunités de diversification. Face à la recrudescence de la concurrence sur le marché Mobile Money au Sénégal et au Mali, le groupe travaillera à consolider ses positions par un enrichissement des offres et une simplification des parcours clients. L’engagement sociétal au bénéfice des populations restera une priorité à travers les initiatives de RSE et de mécénat afin que le Groupe Sonatel demeure le partenaire privilégié de la transformation numérique de nos sociétés » a conclu le Dg Sékou Dramé.
INCOMPATIBILITE DE LA FONCTION DE JOURNALISTE AVEC LA POLITIQUE, LE CORED INTRANSIGEANT SUR LA QUESTION
La question des journalistes qui embrassent la politique, tout en s’efforçant à rester dans le métier, est de plus en plus évoquée au sein de la corporation. Une pratique, juge-t-on, incompatible avec le métier de journalisme.
La question des journalistes qui embrassent la politique, tout en s’efforçant à rester dans le métier, est de plus en plus évoquée au sein de la corporation. Une pratique, juge-t-on, incompatible avec le métier de journalisme.
Interpellés par la rédaction de Sud Quotidien, le président du Cored est catégorique sur la question. Selon Mamadou Thior, « on ne peut pas être dedans et dehors. C’est inacceptable». « Nous avons dit et redit que tous ces gens qui font de la politique n’auront pas le quitus du Cored», a-t-il martelé. De son côté, Daouda Mine, le président de la commission de la Carte nationale de presse est d’avis que « Si on veut informer juste et vrai, on doit être à équidistance ».
Nombreux sont les journalistes qui pratiquent le métier et en même temps embrassent la politique. Une pratique qui, de nos jours, suscite beaucoup de polémiques surtout au niveau de la corporation.
Interpellés par la rédaction de Sud Quotidien sur la question, le président du Cored est catégorique là-dessus. « Pour le Cored, le problème est très simple. On ne peut pas être politicien et journaliste, ce n’est pas possible. Il faut faire la part des choses. Il faut faire un choix. Je donne souvent l’exemple d’Abdou Latif Coulibaly, qui a été des nôtres et qui a choisi de devenir politicien et qui a renoncé à la profession de journaliste. C’est ça un peu la bonne attitude. On ne peut pas être dedans et dehors», a déclaré Mamadou Thior, président du Cored.
D’ailleurs, poursuit le président du Cored, « Au plan éthique et au plan déontologique, c’est inacceptable. Et pour nous, au Cored, le problème est simple. Pourquoi on reconnait aujourd’hui un journaliste, c’est par la carte nationale de presse. En amont, le premier document demandé, c’est le quitus du Cored. Nous avons dit et redit que tous ces gens qui font de la politique, n’auront pas le quitus du Cored et la conséquence, ils n’auront pas de carte nationale de presse. Et on va les considérer comme des usurpateurs. On les traitera comme tels». « Parce que au-delà du 1er juin, quand la carte va entrer en vigueur, lorsque vous ne détenez pas une carte nationale de presse et que vous continuez à pratiquer le métier, on vous traitera comme tel et on va vous trainer devant la justice », a-t-il prévenu.
Selon M. Thior, « Ils ne doivent même pas attendre qu’on leur montre la porte de sortie. Soit ils préfèrent faire de la politique, soit ils font le choix de revenir et continuer leur carrière journalistique ». Pour lui, « Le problème c’est que quand vous embrassez la politique, vous êtes partisan. Même si vous revenez, les gens vont garder à l’esprit que telle personne s’était engagée du côté du pouvoir ou de l’opposition. Même quand vous traitez des informations de manière objective, les gens auront un doute. C’est ça le danger ».
De son côté, Daouda Mine, président de la commission de la carte nationale de presse parle d’équidistance dans la pratique du métier « Je pense que le journaliste doit être à équidistance des chapelles politiques et des chapelles religieuses. Si on veut informer juste et vrai, on doit être à équidistance. On ne doit pas prendre fait et cause pour un parti. On ne doit pas prendre fait et cause pour une religion. On ne doit pas prendre fait et cause pour une communauté », a-t-il rappelé.
SENELEC S’ENGAGE À SAUVEGARDER LES ÉCOSYSTÈMES
Consciente des répercussions qui peuvent découler de leurs chantiers, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (Pase), Senelec s'est engagée à sauvegarder l'environnement et tout l'écosystème qui l’entoure.
Consciente des répercussions qui peuvent découler de leurs chantiers, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (Pase), Senelec s'est engagée à sauvegarder l'environnement et tout l'écosystème qui l’entoure.
Dans ce projet (PASE) qui est presque à son terme (en fin mars), le reboisement compensatoire est une option pour sauvegarder l’environnement impacté par les chantiers. La compensation est un élément important pour combler les agressions que subit l’environnement. Un protocole est signé avec les Eaux et Forêts.
Ainsi, plusieurs impactés ont reçu les aides de la Senelec pour leur permettre de reconstituer l’écosystème initial. Au cours de la mission de supervision de la Banque mondiale accompagnée des acteurs de la Senelec dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tamba et Kédougou pour s'informer de l'état des réalisations du Projet d'appui au secteur de l'électricité, les membres de la délégation ont pu constater les impacts des activités de reboisement compensatoire sur la sauvegarde environnementale et sociale qui tient à cœur le projet. « Dans le cadre du reboisement compensatoire, nous avons eu des résultats très satisfaisants. Nous avons déboisé beaucoup d'hectares dans les zones où le projet est passé. Je pense qu'avec les Eaux et Forêts, c'est 60 à 80% de réussite», se réjouit Aby Sonko, responsable du suivi environnemental et social pour le projet PASE qui a dit sa satisfaction après ces trois années de mise en œuvre du projet, lors du passage au «carrefour Ndiaye Praya» (une pépinière privée entretenue grâce à la Senelec).
Cette intervention de la Senelec aussi, en termes de retombées économiques, favorise l'accroissement du revenu des populations. Ce protocole est donc la matérialisation d'un engagement entre la Senelec et les Eaux et Forêts qui se sont déployées dans toutes les zones où est passé le projet. La mission de la Banque mondiale, à sa tête Chris Trimble a apprécié les efforts consentis par les parties contractantes.
QUAND LES TOUT-PETITS PRESSENT LEURS PARENTS
Dans les marchés les parents se bousculent pour trouver la tenue adéquate afin de satisfaire les envies de leurs enfants.On est habitué à un spectacle digne d'un carnaval, pour célébrer la fête du «mardi gras»
Désormais, les années se suivent et se ressemblent surtout pour les enfants de l’élémentaire et du préscolaire. En cette période de chaque année, l'heure est aux rituels du mardi gras. Célébré la veille du «mercredi des cendres», marquant le début du Carême chrétien, cette fête unit désormais toutes religions confondues au Sénégal, notamment dans ces écoles. Dans les marchés les parents se bousculent pour trouver la tenue adéquate afin de satisfaire les envies de leurs enfants.
On est habitué à un spectacle digne d'un carnaval, pour célébrer la fête du «mardi gras». Cette fête qui intervient la veille du «mercredi des cendres» annonçant le début du Carême chrétien tient à cœur les enfants du préscolaire et même de l’élémentaire. Conséquences, ils entrainent leurs parents à chaque année, dans des dépenses, à l’approche de l’événement.
Au marché Gueule-Tapée, sur les étals, on n'en a que pour les déguisements, en tenue traditionnelles ou en super héros, en médecin… Bref, la gamme de choix est large. Trouvé devant son tailleur, pour réajuster la tenue de super héros de son fils, El Hadj dit ne faire que suivre la mouvance et l'envie de son enfant. "Sincèrement, je ne connais pas l'utilité de cette fête. Je le fais juste pour faire plaisir à mon enfant et pour ne pas qu'il se sente mis à l'écart, puisqu'une fête est organisée dans son école". Même son de cloche pour cette mère de famille ; le bébé sur le dos, elle se faufile dans le marché, un sac de tissu en main, pour faire confectionner un costume à son fils. "Je suis venue chez le tailleur pour faire confectionner une tenue de chirurgien pour mon fils de 4 ans. La fête est un peu stressante. Elle est certes pour les enfants ; donc on est obligé de nous impliquer et de faire de notre mieux pour que tout se passe à merveille. J'avais essayé d'acheter une tenue sur le net, mais les choses sont un peu chères, surtout en ces temps. Les enfants sont très impliqués pour mardi gras. Vous voyez, j'ai été obligée de chercher un tailleur parce que la tenue confectionnée par l'établissement de mon fils n'était pas à sa taille. Il est revenu de l'école en pleure. En tant que maman, on est obligée de faire avec."
LE BONHEUR DES ENFANTS, A TOUT PRIX
Baye Mass Samb, tailleur au marché Gueule-Tapée est très impliqué. "En ce moment, les parents viennent massivement pour la fête de mardi gras qui coïncident cette année avec le lendemain du ‘’Kazu Rajab’’ et on fait de notre mieux pour évacuer toutes nos commandes. Les parents nous mettent une forte pression pour qu'on finisse à temps les tenues de leurs enfants." Trouvée devant sa maison, Aminata Ndoye, comme la plupart des parents, cède aux caprices de ses enfants. "Je viens tout juste du marché pour acheter une tenue à mon fils ; mais tout est cher au marché. La vie est dure et les commerçants en profitent pour faire grimper les prix. J'ai acheté une tenue de ‘’Baye Fall’’ avec un chapelet, un boubou et des sandales. Tant que mon fils est heureux, je suis comblée." Mère Nogaye est commerçante au marché Gueule-Tapée. En temps normal, elle est vendeuse de produits pour femmes. "En général, je vends des produits pour femmes. J'essaie de m'adapter à la conjoncture du mardi gras ; c'est pourquoi je vends aussi des tenues traditionnelles pour enfants. Les parents viennent en masse pour s’en procurer. Les prix varient entre 3000 F CFA et 7000 F CFA. Tout le monde peut y trouver son compte." Le ‘’mardi gras’’ annonce le début du Carême chez la Communauté chrétienne qui démarre le jeûne demain, mercredi. Une occasion de leur souhaiter un bon Temps de Carême.
Par Abdoulaye TAYE
SUPPRIMER LA LOI SUR LA PARITÉ POUR LE RESPECT DE L’INTÉGRITÉ RÉPUBLICAINE
La loi sur la parité a fini de révéler ses limites dans l’intégration politique des femmes mais aussi et surtout ses limites dans son adéquation et sa conformité avec nos réalités.
La loi électoraliste de 2010 sur la parité porte atteinte à l’intégrité républicaine du pays. Touba, en rappelant aux politiques les réalités socioculturelles du Sénégal, a rejeté toute parité dans les listes électorales.
Touba n’a défié ni la constitution ni la république, mais les politiciens qui par des préoccupations électoralistes ont voulu pervertir notre pays dans des considérations qui fragilisent notre dynamique socioculturelle. La loi sur la parité a fini de révéler ses limites dans l’intégration politique des femmes mais aussi et surtout ses limites dans son adéquation et sa conformité avec nos réalités.
Les nombreux conseils municipaux installés à la suite des récentes élections locales de janvier 2022 ont été secoués par des débats sur la parité politique. Faut-il la supprimer ou l’imposer à une réalité sociopolitique réfractaire ? Il faut la supprimer ne serait-ce que pour respecter l’intégrité juridique républicaine du pays. Ni la France, ni le Sénégal qui ont adopté la loi sur la parité ne figurent dans le top 10 des pays où l’égalité homme femme est la plus avancée. On n’a pas besoin de la loi sur la parité pour améliorer le sort des femmes.
Les pays scandinaves qui occupent régulièrement les premières places du top 10 n’ont pas de loi sur la parité. L’Islande a le plus grand nombre de femmes à son assemblée législative. La Norvège est très proche de la parité en termes éducatifs et en termes d’intégration politique (41% de femmes au parlement, 38% de ministres femmes). 52% des ministres, 46% des députés, 38% des directeurs sont des femmes en Suède. La Finlande bénéficie de très bons classements : éducation (1er à égalité), intégration politique (42% de femmes au parlement, 38% de femmes ministres), ainsi que sur le plan économique avec de faibles écarts de salaires et près d’un tiers des postes de managers sont occupés par des femmes. Au Danemark, champion de l'égalité femmes-hommes, les femmes bénéficient généralement de l'égalité des chances dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil.
Au-delà de son inefficacité à promouvoir la condition des femmes, de son caractère contradictoire avec nos réalités socioculturelles, la loi sur la parité, comme l’émancipation de la femme et l’égalité entre homme-femme, relèvent de concepts constitutifs de l’idéologie homosexuelle.
Le Sénégal de Ahmadou Bamba et de Elhadj Malick Sy devrait être le dernier pays à porter ce combat d’un horizon étranger à nos valeurs et aspirations. Ce combat, que des idéologues et des stratèges aux intérêts et objectifs inavoués, cachés derrière cette idée « généreuse » de parité, veulent faire porter subrepticement et furtivement à nos vaillantes femmes, serait un combat par procuration. Ce combat ne correspond ni à leur mission ni à leur responsabilité d’accoucher une société épanouissante où il fait bon vivre dans le cadre d’une famille, d’un ménage. Tout leader qui se projette dans l’avenir voit que la famille et le ménage, cellules vivantes et fondamentales de la société humaine, sont menacés dans leur existence et/ou dans leur fonction. La femme est le dépositaire de la vie, la gardienne et l’accoucheuse de la société.
Chères sœurs, ne confondez pas les enjeux de votre combat, ne vous laissez pas distraire ! Vous êtes les actrices élues qui ont pour mission solennelle de produire la société, de créer le bonheur sur terre, durant le bref privilège que nous accorde la miséricorde divine pour profiter de l’occasion éphémère et unique de gouter aux plaisirs de la vie enveloppée dans un corps périssable. Il faut désoccidentaliser votre vision pour renaitre et se réconcilier avec votre féminité, votre substance sociale, le lieu de manifestation de l’amour et du bonheur. L’Espoir et l’Esperance que l’Occident fait miroiter aux peuples, n’est que prisons dorées sans âme, sans foi, sans vie. On ne se libère pas en s’enchainant davantage. Ne vous laissez pas surprendre. Comment peut-on construire une société par une loi artificielle de parité : un homme, une femme ?! Demain sera la parité des genres ?!
Fonder une société sur une parité homme-femme c’est ignorer les principes biologiques et dynamiques de construction et de recomposition de la société humaine. Les acteurs politiques doivent prendre leur courage à deux mains pour convaincre les indécis du mal fondé d’une loi qui n’est ni opportune ni réaliste. La république ne doit pas souffrir de la plaie puante d’une fracture qui abâtardit son intégrité en handicapant sa dynamique et en avilissant son harmonie. Restons courageux, responsables, clairvoyants et osons!
«ON ESPÈRE ORGANISER LA DERNIÈRE FENÊTRE EN 2023 À DAKAR»
C'est ce que retient le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye à l'issue de ce tournoi organisé du 25 au 27 février à Dakar-Arena avec les poules D et B des éliminatoires.
Le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye a tiré un bilan satisfaisant de la participation à la deuxième fenêtre Zone Afrique des éliminatoires du Mondial 2023, disputée du 25 au 27 février dernier. Au-delà de la prestation du Sénégal qui a assuré la première place et cette bonne organisation, notre pays espère organiser la dernière fenêtre des éliminatoires en février 2023 à Dakar. C’est en tout cas le souhait du patron du basketball sénégalais.
En assurant la première place lors de la deuxième fenêtre Fiba Zone Afrique du Mondial 2023, l'équipe du Sénégal est dans une bonne lancée pour décrocher la qualification. C'est ce que retient le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye à l'issue de ce tournoi organisé du 25 au 27 février à Dakar-Arena avec les poules D et B des éliminatoires. "Dans l'ensemble la prestation a été bonne. Il y a un faux pas contre la Rd Congo mais l'objectif qui était de terminer premier a été atteint. On voulait terminer premier avec 6 points, mais nous avons eu 5. Ce n'est pas grave. L'essentiel est que l'on garde intacte nos chances. Le Sénégal est premier de sa poule. Il y a trois équipes qui vont se qualifier pour le 2ème tour", a t-il souligné.
Pour la prochaine fenêtre prévue en juin-juillet prochain en Egypte, le président de l’instance fédérale précise que le Sénégal devrait retrouver ses meilleurs joueurs et son sélectionneur national Boniface Ndong, «indisponible», et suppléé durant le tournoi par son adjoint Mamadou Guèye "Pa bi". "Il faut se préparer pour le prochain tournoi qui va se dérouler au Caire, avoir la meilleure équipe et se préparer à ce tournoi. D'autant que l'entraîneur titulaire Boniface Ndong sera là. Si tout le groupe se retrouve au mois de juillet, on pourra battre l'Égypte au Caire", avance-t-il.
Me Babacar Ndiaye n'écarte pas l'organisation de la dernière fenêtre prévue en février 2023. "Organiser la dernière fenêtre à Dakar, c'est un de nos objectifs. Mais ce n'est pas le domaine exclusif de la Fédération. Il faut le manifester au niveau des autorités étatiques. Il y a une fenêtre au mois de juillet au Caire, une autre à Tunis. On espère organiser la dernière en février 2023 à Dakar", indique-t-il, avant de tirer un bilan satisfaisant de l'organisation du tournoi à Dakar Arena. "Je suis très satisfait de l'organisation. Il n’y a pas eu de couacs, de contraintes et de complaintes majeures des délégations. Tout le monde était bien logé, bien nourri et transporté. Les matchs se sont déroulés aux heures prévues sans incidents majeurs. Je pense que l'on a préservé l'image et la crédibilité du Sénégal sur le plan du basketball. Nous avons eu une visioconférence avec les présidents de fédérations présentes à Dakar. Elles ont donné un satisfecit au Sénégal", informe- t-il.
CONSEQUENCE DE LA CRISE SCOLAIRE, 300 HEURES S'ENVOLENT DU QUOTA HORAIRE
Les grèves opérées depuis 3 mois ne sont pas restées sans conséquence. Concernant le quantum horaire annuel évalué à 1070, quelque 300 heures ont été perdues d’après El Cantara Sarr.
300 heures de cours ont été perdues à cause des grèves enclenchées au cour de l’année. Cette sortie est celle du secrétaire général du Syndicat des inspecteurs et inspectrices du Sénégal (Siens).
Les grèves opérées depuis 3 mois ne sont pas restées sans conséquence. Concernant le quantum horaire annuel évalué à 1070, quelque 300 heures ont été perdues d’après El Cantara Sarr. Face à la presse, lundi 28 février, en compagnie des autres secrétaires généraux membres du G7, le porte-parole du Siens est revenu sur les conséquences de la crise scolaire ainsi que l’intérêt de la signature de cet accord par cinq des sept.
L’Uden, Siens, Snelas, Sels et du Sels A, ont expliqué les raisons qui justifient la levée de leur mot d’ordre de grève. En revenant sur les raisons qui les ont poussé à signer le nouvel accord, l’inspecteur de l’enseignant défend qu’« il s’agit d’un tournant décisif sur le cycle de crises qui a perturbé l’école sénégalaise. La signature d’un accord entre le gouvernement et des syndicats a fini d’atteindre un tournant décisif dans le cercle de perturbations qui a traversé l’école depuis le mois de novembre 2021 avec un impact sur le quantum horaire. Même si certaines de ces mesures sont encore en deçà des attentes des travailleurs, des progrès notables sont notés dans un contexte socioéconomique qui impose un retour de la normalité ».
« Les 5 syndicats du G7 signataires de l’accord, voudraient par cette présente conférence de presse : rassurer l’ensemble du peuple des travailleurs du secteur sur la pertinence de la décision prise de sortir de la crise qui intègre la nécessité de préserver l’intégrité de l’école publique, l’intérêt de nos mandats, les attentes de nos alliés de la société civile (Ong et centrales syndicales), comme les préoccupations de la communauté », a partagé El Cantara Sarr.
Il souligne en outre que « les 5 syndicats du G 7, après un long et éprouvant processus de négociations qui a mis en scène, à côté des protagonistes classiques : gouvernement, travailleurs, société civile, un quatrième acteur tapi dans les réseaux sociaux, ont pris toute leur responsabilité en assumant un accord assurément avantageux pour tous les ordres d’enseignement ».
A ce sujet, le secrétaire général du Siens estime que « ces acteurs qui contestent ce protocole d’accords signé n’ont aucune légitimité. Les trois acteurs sont : le gouvernement, les syndicats d’enseignants et la société civile ».
Evaluant les impacts sur la matérialisation des accords, il annonce des mesures. « Nous sommes en train de sécuriser ces accords pour aller vers la stabilité durable de l’école publique. Un comité sera mis en place qui verra la représentation de tous les acteurs et même la présidence de la République sera représentée ». Sur le quantum horaire affecté par les grèves, l’inspecteur de l’Education renseigne que « 300 heures de cours ont été perdus sur un quantum annuel de 1070 heures. Dans nos pays, nous peinons à faire 750 heures. Mais le ministère de l’Education nationale va mettre en place un dispositif pour que le reste de l’année puisse être optimisé ».