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23 août 2025
LES LIONS PRENNENT PART A LA QUALIFICATION AU MONDIAL
L’Equipe du Sénégal de rugby à 7 prendra part, à partir de samedi, à Kampala (Ouganda), au tournoi de qualification à la Coupe du monde de la discipline pour la zone Afrique, annonce la Fédération sénégalaise de rugby.
L’Equipe du Sénégal de rugby à 7 prendra part, à partir de samedi, à Kampala (Ouganda), au tournoi de qualification à la Coupe du monde de la discipline pour la zone Afrique, annonce la Fédération sénégalaise de rugby.
Quatorze (14) pays prendront part à cette compétition à l’issue de laquelle sera décerné le ticket qualificatif au prochain Mondial de rugby à 7, prévu en septembre à Cape Town, en Afrique du Sud.
Les Lions vont démarrer par un match contre le Kenya, qui avait joué la dernière édition de la Coupe du monde de rugby à 7. Pour ce tournoi, le sélectionneur a publié une liste de 12 joueurs, tous évoluant dans les clubs locaux.
LA NOUVELLE LUTTE DE GUY MARIUS SAGNA
Guy Marius Sagna veut siéger à l’Assemblée nationale. Membre de Pastef, l’activiste est candidat à la candidature sur la liste de Yewwi askan wi (Yaw) à Ziguinchor en perspective des élections législatives du 31 juillet.
Guy Marius Sagna veut siéger à l’Assemblée nationale. Membre de Pastef, l’activiste est candidat à la candidature sur la liste de Yewwi askan wi (Yaw) à Ziguinchor en perspective des élections législatives du 31 juillet. L’annonce a été faite mardi sur la page Facebook de Guy Marius Sagna, symbole en matière de défense des droits des «faibles».
Mais cette candidature, il la conditionne à la réponse des citoyens, aux membres des collectifs de «victimes de spoliation foncière, de licenciement arbitraire, d’accaparement de forage, de recrutements clientélistes, d’injustices de toutes sortes qui l’interpellaient depuis des années, des mois».
Guy Marius Sagna a levé un coin du voile sur ses motivations. «Oui, nos luttes qui durent depuis plus de 20 ans dans la rue avec des victoires, des défaites, des avancées, doivent entrer à l’Assemblée nationale du Sénégal», affirme l’activiste.
Il entend faire en sorte que la terre reste aux paysans, aux éleveurs, mais aussi se battre pour le respect des droits des travailleurs, contre les déguerpissements et démolitions de maison. M. Sagna compte également mener le combat pour un meilleur système de santé et d’éducation, l’orientation de tous les nouveaux bacheliers dans des universités publiques…
CHEICK SAKHO RACONTE L’EPOPEE DE SAMBA GELAAJO JEEGI
Publication d’une bande dessinée, L’histoire de Samba Gelaajo Jeegi a bercé l’enfance de plusieurs générations de foutankés.
Auteur d’une bande dessinée sur l’épopée Samba Gelaajo Jeegi, Cheick Sakho, enseignant-chercheur à l’Ucad, réalise un travail de «re-médiatisation» des récits oraux et «rapprochement de l’épopée ancienne et des moyens modernes de communication» comme l’a souligné Pr Amadou Ly.
L’histoire de Samba Gelaajo Jeegi a bercé l’enfance de plusieurs générations de foutankés. Dans une autre vie, elle était racontée par des griots qui avaient refait son récit dans des cassettes. Cette fois-ci, Cheick Sakho, enseignant-chercheur à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop, a décidé de consacrer une bande dessinée au prince Samba Gelaajo Jeegi, héros de l’épopée peulh du Fouta Toro.
Orphelin dès le bas âge, Samba Gelaajo Jeegi se lance dans une terrible guerre avec son oncle qu’il finit par défaire. Ce qui forge la réputation de Satigi du Fouta tooro (1724-1741).
Paru aux éditions «Edit’Art» le 15 avril dernier et illustré par Diéré Mané, ce récit montre la «la figure de l’enfant terrible dans les contes africains qui aspire à s’émanciper de la tutelle». «C’est un message d’espoir qui prouve qu’à force de persévérance, on finit toujours par atteindre ses objectifs», enchaîne l’enseignant-chercheur, spécialiste des épopées au Département de Lettres modernes de la Flhs.
Préfacier de cette «Bd», Pr Amadou Ly note que ce document permet «la modernisation de la littérature orale». «Merci au professeur Sakho d’avoir eu la lumineuse idée d’ouvrir la voie du rapprochement de l’épopée ancienne et des moyens modernes de communication», souligne-t-il.
Aujourd’hui, Cheick Sakho porte un «intérêt particulier à la re-médiatisation des récits oraux et leur impact dans les sociétés qui les produisent». Il est l’auteur de Discours de l’épopée et réalités socio-politiques contemporaines : Que reste-t-il de la révolution toroode de 1776 ? Et aussi Chanson moderne et médiatisation de l’épopée : la geste omarienne dans le répertoire de Baaba Maal et Diffusion de la littérature orale par la radio, la télévision et le numérique…
Par Yoro DIA
LE CHOC DES DEUX FRANCE
Le premier tour de la présidentielle montre clairement que la France, qui avait jadis une ambition universaliste depuis le siècle des lumières et la Révolution de 1789, y renonce de plus en plus pour devenir un pays provincial
Politiquement, en disant qu’elle va proposer le Sénégal au Conseil de sécurité de l’Onu, Marine Le Pen cherche à se démarquer de Zemmour et montrer qu’elle est tellement convenable et respectable qu’elle ne peut réduire le pays de Senghor à quelques trafiquants de drogue. «Tout ce qui est excessif est insignifiant», disait Charles Maurice de Talleyrand.
Zemmour a été tellement excessif qu’il est devenu insignifiant électoralement. De l’onde de choc du 21 avril 2002, avec Jean-Marie Le Pen au second tour, au 17 avril 2022 avec Marine Le Pen pour la deuxième fois au second tour, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et Madame Le Pen a réussi à gagner son pari : normaliser et banaliser le discours d’extrême droite et laisser Zemmour incarner le Jean-Marie le Pen des années 1980.
Madame Le Pen a fait un ravalement de façade, un changement d’emballage en passant du Front National au Rassemblement national mais les convictions sont les mêmes. Seul l’emballage verbal a changé. Paradoxalement il y a un dénominateur commun entre Marine Le Pen et les jihadistes et autres salafistes qu’elle combat : la dissimulation. Cette dissimilation qu’elle a tellement réussie que sa présence au second tour est devenue un non-évènement politique, contrairement au 21 avril 2002 quand Jean-Marie Le Pen accéda au 2e tour. Le 21 avril 2002, le front républicain pour barrer la route à Le Pen, était un réflexe naturel qui a transformé le second tour de la Présidentielle en un combat Le Pen contre la France, rappelant un single de Tupac Shakur : «It is me against the world.»
Vingt ans après, avec Marine Le Pen au second tour pour la deuxième fois, le front républicain qui n’était plus un réflexe, encore moins une évidence en 2017, est devenu évanescent en 2022 parce que le Rassemblement national est devenu un parti normal et la fille n’est pas aussi clivante que le père, qui réduisait l’holocauste à un «point de détail de l’histoire» alors que la fille est devenue tellement normale qu’elle avait été invitée par la radio juive Radio J.
En termes de sociologie électorale, cette Présidentielle est très intéressante parce qu’elle confirme la thèse de mon professeur Pascal Perrineau, à l’époque au Cevipof (Centre d’études de la vie politique française) qui disait que le clivage Gauche/Droite n’était plus un bon référent pour analyser et comprendre les dynamiques de la vie politique française et qu’il fallait remplacer le clivage Gauche/Droite par celui qui oppose les partisans de la France ouverte à ceux de la France fermée.
Les partisans de la France fermée sont les extrêmes aussi bien de gauche qui comme Don Quichotte sont en croisade contre les moulins à vent de la mondialisation, que de droite qui veulent mettre la France sous verre en l’enfermant dans le passé et la nostalgie de sa grandeur passée. Le premier tour de la Présidentielle montre clairement que la France, qui avait jadis une ambition universaliste depuis le siècle des lumières et la Révolution de 1789, y renonce de plus en plus pour devenir un pays provincial. Comme je le disais il y a quelques semaines dans ces colonnes.
La France est le seul pays qui se passionne pour le grand débat sur son déclin alors que les Américains, après avoir dominé le 20e siècle, cherchent comment éviter le déclin afin de dominer aussi ce nouveau siècle. Le deuxième tour du 24 avril, au-delà du choc Macron/Le Pen, est aussi l’heure du choix entre une France ouverte et une France fermée.
La vidéo fuitée de la confrontation Adji Sarr-Ndèye Khady
Le temple de Thémis est une nouvelle fois secouée par une vidéo filmée de la confrontation électrique de la semaine dernière entre Ndèye Khady Ndiaye et Adji Sarr. D’après des sources de «L’As», la vidéo, quoique courte, met en exergue Ndèye Khady Ndiaye la propriétaire du salon de beauté où le viol présumé qui vaut à Ousmane Sonko ses déboires judiciaires se serait tenu. Une situation qui a mis dans tous leurs états les avocats du couple présenté devant le doyen des juges comme des proxénètes. D’après nos informations, ils ont décidé de porter plainte pour identifier et châtier l’auteur de cette vidéo polémique. Sans doute, la prochaine fois, le Dji va corser l’audition en interdisant les portables.
Reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec
La Commission Médicale d’Établissement (CME) de l’hôpital Aristide Le Dantec qui est montée au créneau pour dénoncer la dégradation continue des conditions de prise en charge des malades mettant parfois en danger leur vie, a fait bouger les lignes. L’alerte a eu les effets escomptés. En effet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a présenté hier au Président Macky Sall le projet de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. La rencontre s’est tenue au Palais en présence des autorités de l’hôpital, notamment du président du conseil d’Administration, du Directeur et du président de la commission médicale d’Établissement de l’hôpital et du Directeur général du FONSIS. Le Président Macky Sall a échangé avec les acteurs sur les perspectives et les contours de ce projet. Au terme des échanges, l’option retenue est de le reconstruire sur le même site (3 ha). Le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, dans un processus inclusif, de finaliser les études techniques et financières au mois de septembre 2022 et de démarrer immédiatement après les travaux de construction. Il a insisté sur le respect des délais de reconstruction qui doivent durer au maximum 20 mois.
Barthelemy Dias recrute l’ex-capitaine Touré
Coucou ! Revoilà l’ex-officier de la gendarmerie nationale ! Alors qu’on continue d’épiloguer sur la rupture de sa collaboration avec l’Institut Africain de Management (Iam), l’ex capitaine Seydina Omar Touré atterrit à la Ville de Dakar. Le maire de Dakar Barthelemy Dias annonce avoir reçu hier M. Touré, qui a accepté d’intégrer son cabinet. Seydina Omar Touré est nommé conseiller technique en charge de la sécurité à la Ville de Dakar.
Les premiers mots de Seydina Oumar Touré
Restons avec Seydina Oumar Touré qui confirme son recrutement à la Ville de Dakar pour mettre en pratique, dit-il, son expérience dans le domaine de la sécurité sous une autre forme. Le maire Barthélemy Dias, conscient des défis d’organisation territoriale en vue de satisfaire une bonne partie des besoins sécuritaires, écrit l’ex-officier, veut un œil d’expert à ses côtés. A l’en croire, l’édile de Dakar a accepté de partager son expérience dans ce domaine, en le nommant conseiller technique en charge de la sécurité urbaine au sein de la ville de Dakar. M. Touré accepte ainsi les termes de cet accord qui le conforte, selon lui, dans son ambition et son souci d’être toujours au service de la communauté.
Boubacar Sèye forclos
Le projet du président de l’Ong Horizon sans frontières est tombé à l’eau. Boubacar Sèye ne pourra plus briguer les suffrages des Sénégalais aux prochaines élections législatives. Pour cause, le président de l’Ong Horizon sans frontières n’est pas inscrit sur les listes électorales lors de la dernière révision. Ce qui fait qu’il n’est pas électeur et par conséquent, il n’est pas éligible. Face à la presse hier, M. Sèye a demandé aux autorités de lui accorder une dérogation spéciale pour s’inscrire sur les listes électorales. Coordonnateur du mouvement «Tabaxaat Sénégal Ak Wa Diaspora», il dit avoir annoncé depuis plusieurs mois sa candidature aux prochaines Législatives. Seulement, il ignorait que les inscriptions sur les listes électorales se faisaient aux commissions administratives qui ont été déjà clôturées depuis le 20 mars, et non dans les commissariats de police. Un manque de rigueur tout de même inacceptable pour quelqu’un qui veut briguer le suffrage des Sénégalais.
Dr Babacar Diop porte-parole de YAW
Le président du parti FDS/Les Guélewars et maire de Thiès porte désormais la voix de la coalition Yewwi Askan wi. La conférence des leaders de ladite coalition a choisi Dr Babacar Diop comme porte-parole de la coalition Yewwi Askan wi qui marche calmement vers une liste unique aux Législatives.
Don de l’AIBD aux populations de Diass et de Keur Mousseu
Dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse), l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd.Sa) a offert un important lot de denrées alimentaires aux populations des communes de Diass et de Keur Mousseu. Le don est constitué de 300 sacs de 50 kilogrammes de sucre, 120 sacs de 10 kg de lait et de 100 cartons de dattes. Au nom du Directeur Général de l’Aibd, Babacar Dione du pôle Innovation, Communication, coopération & Rse indique que cet élan de solidarité durant le ramadan s’inscrit dans le cadre du Rse. La délégation du directeur général de l’Aibd a remis au 1er adjoint au maire de Diass, Malick Pouye, 150 sacs de sucre, 60 sacs de lait ainsi que 50 cartons de dattes. M. Pouye s’est réjoui du geste de l’Aibd qui va soulager les populations. Il a loué la bonne collaboration entre l’Aibd et l’équipe municipale dirigée par Mamadou Ndione. La même quantité a été donnée aux populations du site de recasement situé dans la commune de Keur Mousseu. Le chef du village, Aliou Ciss, a magnifié le soutien constant de l’Aibd aux populations locales. Il a aussi remercié le Directeur général Doudou Ka qui a, selon lui, renforcé l’assistance aux habitants depuis son arrivée à la tête de la société.
Ouverture d’une académie et d’une bibliothèque
Le Frapp a ouvert hier officiellement les portes d’une académie et d’une bibliothèque, dénommées respectivement Lamine Ibrahima Arfang Senghor et Alin Sitooye Jaata. Ces deux espaces permettront d’outiller ses membres et les citoyens dans divers domaines, notamment l’engagement citoyen, l’informatique, l’économie entre autres. Les cycles de formations qui ont démarré avec 20 membres du Frapp sont également ouverts aux populations qui voudraient renforcer leurs capacités dans des domaines susdits. Le directeur de l’Académie, Madièye Mbodj, précise que la formation consiste en des échanges et de partages d’expériences. A l’en croire, l’académie et la bibliothèque vont impacter positivement sur la lutte contre l’injustice sociale. Les parrains de l’Académie et de la bibliothèque, dit-il, ont été des révolutionnaires, anti-impérialistes de leur temps, anticolonialistes, défenseurs de leur peuple, de leur race et de leur culture. Lamine Senghor était en plus de cela un internationaliste et communiste intrépide, précurseur du mouvement communiste au Sénégal.
860 kg de chanvre indien saisis par la gendarmerie
La Gendarmerie nationale intensifie les opérations de lutte contre la délinquance et le trafic de drogue. La légion de Gendarmerie Ouest qui n’est pas en reste dans la croisade contre le trafic de drogue a saisi une importante quantité de stupéfiants dans les secteurs de compétence des brigades de Hann et de la zone franche industrielle les 17 et 18 avril 2022. Les dispositions de surveillance, de filature et d’interception mises en place dans les secteurs préalablement identifiés comme lieux de débarquement des cargaisons ou points de passage habituels de la drogue ont abouti à une première saisie de 15 sacs de chanvre indien d’un poids total de 493 Kg transportés à bord de deux tricycles, indique un communiqué de la Gendarmerie. La saisie a été opérée par les éléments de la brigade de Gendarmerie de Hann dans la nuit du 16 au 17 avril 2022 au terme d’une longue course poursuite dans les quartiers sis aux abords du rond-point de Hann. Pour ce qui est de la seconde saisie, elle est l’œuvre des éléments de la brigade de la zone franche industrielle. Ils ont mis la main sur 06 sacs de chanvre indien d’un poids total de 157 Kg à la plage de Grand Mbao. Pendant ces deux jours, les pandores ont saisi 860 Kg de chanvre indien ainsi que 03 véhicules, 01 pirogue, 02 tricycles ayant servi au transport de la drogue et un pistolet automatique calibre 08 de marque Ekol Tuna. En plus de cela, 08 personnes ont été interpellées lors des investigations.
Menaces des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes
Les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes représentent des menaces pour la santé humaine, animale et environnementale à l’échelle mondiale et ont des impacts sanitaires et socio-économiques considérables, a affirmé mardi le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Aly Saleh Diop. La grippe aviaire, la maladie à virus Ebola et la pandémie de Covid-19 sont quelques-unes de ces maladies, a indiqué Aly Saleh Diop en présidant une session de formation de la deuxième cohorte des professionnels vétérinaires en épidémiologie de terrain (Isavet). Cette rencontre organisée à Saly-Portudal, selon l’ «Aps», vise à renforcer les capacités des services vétérinaires, de l’environnement et de la santé humaine, pour une meilleure prise en charge des maladies animales, y compris les zoonoses. Aly Saleh Diop estime que de nombreuses initiatives avaient été lancées à travers le programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (…) pour faire face à ces maladies émergentes. Il a assuré que le ministère de l’Élevage, avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, mettait en œuvre le programme Isavet niveau de base afin de dispenser une formation aux vétérinaires et para-professionnels vétérinaires en épidémiologie pour la prévention, la détection, le rapportage et la riposte contre les maladies animales. Ce programme a démarré en 2018.
Lancement des travaux de réhabilitation de stades régionaux
Le ministre des Sports, Matar Ba, a annoncé qu’il procédera, jeudi, à Louga, au lancement des travaux de réhabilitation des huit stades régionaux. «Dès jeudi prochain, je vais lancer à partir de Louga, la réhabilitation des huit (8) stades régionaux, que ce soit à Fatick, Louga, Matam, Dakar, etc.», a-t-il déclaré, mardi à Diourbel. Il s’exprimait au cours d’un Comité régional de développement (Crd) dédié à l’organisation de la 22e édition des phases finales du championnat national de lutte simple dotée du drapeau du chef de l’Etat. A l’en croire, la réfection de ces infrastructures sportives entre dans le cadre d’une coopération avec la République populaire de Chine. «Le gazon sera réhabilité, l’éclairage et la sonorisation aussi. Ces stades seront remis à neuf tout à l’honneur de notre sport», a assuré le ministre de tutelle d’après l’ «Aps». La réfection des stades Lat Dior de Thiès, Léopold Senghor de Dakar, Ely Manel Fall de Diourbel, Lamine Guèye de Kaolack, Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor sera lancée une fois que le matériel sera disponible, puisque l’entreprise est déjà sur place, a annoncé le ministre. Matar Ba s’est rendu à Bambey pour voir l’état d’avancement des travaux du stade départemental.
Nécrologie
Le ministre des Forces Armées est en deuil. Me Sidiki Kaba a perdu son jeune frère Ousmane Kaba. Le défunt est un journaliste et vivait en Europe où d’ailleurs il a rendu son dernier souffle. La famille est encore dans l’attente du corps qui devait venir de Bruxelles avant l’inhumation prévue à Tambacounda. La direction et le personnel de « L’As » présentent leurs condoléances à la grande famille de Kaba de Tambacounda et au ministre Me Sidiki Kaba.
LE ‘’DÉBAUCHAGE’’ DES MAIRES DE L’OPPOSITION ET LA PENURIE DE KERESENE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Le ‘’débauchage’’ des maires de l’opposition par la majorité présidentielle est l’un des sujets les plus commentés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Dakar, 20 avr (APS) – Le ‘’débauchage’’ des maires de l’opposition par la majorité présidentielle est l’un des sujets les plus commentés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
‘’Des mandats sous hypothèque ! Des écharpes municipales vendues aux enchères’’, titre Kritik’, concernant le ralliement de nombreux maires de l’opposition à la majorité présidentielle.
‘’Le choix des citoyens dévoyés pour de bas et vils intérêts. Des consensus vendangés sur l’autel d’ambitions politiques égoïstes, des mandats vendus au plus offrant. C’est à se désoler de la classe politique (…) La grande entreprise de débauchage et de transhumance trouve ses laboratoires au palais de la République’’, s’indigne le journal.
Concernant le même sujet, Tribune estime que ‘’Macky Sall est en manque d’inspiration’’ dans la mesure où, au lieu d’‘’extirper de la vie politique’’ sénégalaise ce qu’il considérait comme étant son ‘’cancer’’, quand il était dans l’opposition, ‘’il a au contraire fait la promotion de ces antivaleurs’’.
‘’Aujourd’hui, la vie politique sénégalaise est rythmée par les trahisons devenues monnaie courante, la déloyauté, les reniements, etc.’’ commente Tribune.
‘’Alliances, mésalliances et débauchages à tout-va ! A trois mois des élections législatives du 31 juillet, voilà ce qui rythme le champ politique’’, fait remarquer Le Vrai Journal.
L’info parle du ‘’débauchage à outrance des élus de l’opposition et de la société civile’’.
‘’Macky Sall (…) ne cache même plus son jeu. Remobiliser ses troupes, débaucher des opposants… C’est la stratégie mise en branle par le chef de la [majorité] présidentielle pour remporter haut la main les élections législatives, après les sueurs froides qu’il a eues à Dakar, Thiès et dans d’autres villes, lors des élections locales’’, écrit L’info.
Les quotidiens se préoccupent aussi de la pénurie de kérosène annoncée lundi par la direction générale de l’aéroport international Blaise-Diagne, malgré les assurances données mardi par la ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima.
‘’La situation est très tendue, mais on n’est pas en rupture d’approvisionnement’’, rapporte Vox Populi, citant Mme Gladima.
‘’Après sa rencontre avec les professionnels de l’industrie du pétrole, Sophie Gladima (…) a écarté toute pénurie de kérosène à l’aéroport international Blaise-Diagne. Elle a soutenu que la situation devrait revenir à la normale, avec l’arrivée d’une cargaison, le 22 avril’’, lit-on dans Le Soleil.
L’annonce de cette pénurie et les assurances qui la contredisent sont la conséquence de ‘’la guerre larvée entre l’Etat et les pétroliers’’, selon WalfQuotidien.
‘’Le Sénégal se tire une balle dans le pied en étant (…) le seul pays incapable d’assurer un ravitaillement en kérosène des avions qui desservent ses aéroports’’, commente le même journal.
Sophie Gladima a eu une ‘’réunion houleuse’’ avec des professionnels de l’industrie du pétrole, sur l’approvisionnement de l’aéroport Blaise-Diagne en kérosène, selon Bés Bi Le Jour.
‘’La note de la SMCADY annonçant l’indisponibilité du kérosène a mis la ministre du Pétrole et des Energies dans tous ses états’’, lit-on dans le même journal.
‘’Une situation inédite’’
La SMCADY est la Société de manutention de carburant aviation, dont le capital est réparti entre les sociétés pétrolières Total (50 %), Vivo (25 %) et Ola (25 %), selon Bés Bi Le Jour.
‘’La Société de manutention de carburant aviation est-elle allée trop vite en besogne en lançant son alerte sur une rupture du stock de kérosène au Sénégal ?’’ se demande EnQuête.
De toute façon, ‘’nous sommes en train de gérer une situation inédite, avec la rupture [du stock] de kérosène’’, notent Bés Bi Le Jour et Le Témoin Quotidien, citant le directeur des transports aériens, Oumar Khassimou Dia.
Les quotidiens se sont intéressés aussi à l’inculpation de six sages-femmes de l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord) pour non-assistance à personne en danger.
Elles sont présumées responsables de la mort en couches d’Astou Sokhna, une femme enceinte décédée plusieurs heures après son admission dans cet établissement public de santé.
Quatre des sages-femmes inculpées sont placées en détention préventive, et toutes les six seront jugées le 27 avril.
‘’Cette fois-ci, les mesures ne sont pas cosmétiques (…) Cette inculpation des agents de la maternité de l’hôpital régional de Louga montre la diligence accordée à ce dossier’’, commente Le Quotidien.
‘’La machine judiciaire s’emballe’’, écrit L’As.
L’Observateur et Sud Quotidien annoncent une grève de soixante-douze heures de plusieurs syndicats de travailleurs de la santé, à partir de ce mercredi.
‘’Tout le secteur de la santé sera paralysé par des grèves’’, prévient L’Observateur.
Les employés en grève vont observer un ‘’boycott des activités de formation et de supervision, des réunions de coordination’’, selon Sud Quotidien.
Ils vont procéder à la ‘’rétention des informations sanitaires et sociales’’ pendant la durée de la grève, ajoute-t-il.
RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION CE 20 AVRIL DANS L’AFFAIRE POLIMED
L’hôpital de Mbour vit depuis trois ans maintenant une profonde crise liée à la gestion de son centre d’imagerie médicale par la société Polimed.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 20/04/2022
L’hôpital de Mbour vit depuis trois ans maintenant une profonde crise liée à la gestion de son centre d’imagerie médicale par la société Polimed. Un conflit né entre les deux parties a abouti depuis le 22 mars dernier à un blocage de ce service, avec toutes les conséquences nuisibles sur la santé de la population. Un collectif d’organisations citoyennes de la commune de Mbour a décidé de porter le combat pour un règlement urgent et définitif de cette situation. Un grand rassemblement est prévu à cet effet le mercredi 20 avril devant l’établissement sanitaire. Le collectif a fait face à la presse samedi dernier. Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, réagit en promettant la tenue hier mardi d’une rencontre au sortir de laquelle «d’importantes décisions» seront prises.
«Trop c’est trop!» «Stop ça suffit !». Les interjections ne suffisent pas pour exprimer la colère de ce collectif de citoyens de la commune de Mbour indignés par l’arrêt depuis trois semaines maintenant des activités d’imagerie médicale à l’Hôpital de Mbour, du fait d’un bras de fer avec la société Polimed dont le centre éponyme implanté dans l’établissement public de santé depuis 2015 a vocation à assurer lesdites prestations. Face à cette situation catastrophique, ces citoyens, jeunes surtout, ont fait face à la presse samedi dernier pour alerter l’opinion nationale et internationale. C’est avec «désolation inouïe» que ce collectif a fait face à la presse « pour dénoncer, jusqu’à la dernière énergie », ce qui est en train de se passer à l’hôpital Thierno Mouhammadoul Mansour Barro de Grand Mbour. «La situation qui nous interpelle, aujourd’hui, remonte à plusieurs mois voire plusieurs années, et est notamment causée par une histoire de respect, de rupture ou de renégociation du contrat qui lie l’Hôpital de Grand Mbour au centre POLIMED. Des démarches entreprises, des réunions tenues au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale depuis novembre 2021 avec les autorités de tutelle, n’ont abouti jusqu’à présent à aucune décision concrète permettant de régler le problème entre les médecins, Polimed et la direction de l’hôpital. Actuellement, même les malades en urgence n’accèdent plus à l’imagerie médicale qui est incontournable, et je dis bien incontournable dans la prise en charge de la plupart des patients. Autrement dit, les malades ne peuvent plus faire de radio ni de scanner, encore moins d’échographie, de mammographie ou tout autre examen spécial au niveau de l’hôpital même si, bien disponibles; le matériel et le médecin. Une situation difficile que les populations du département de Mbour vivent depuis un certain temps», fait remarquer d’emblée Bakary Diémé, le porte -parole du jour, à travers une déclaration lue.
L’hôpital de Mbour devenu «UN MOUROIR?»
Pour Bakary Diémé et compagnie, déjà des victimes sont enregistrées et si rien n’est fait, dansles plus brefs délais, d’autres cas de décès seront enregistrés.
Ainsi, «au lieu de sauver des vies, l’hôpital deviendrait un MOUROIR pour les populations», trouve le coordinateur du mouvement «Mbour Justice». «Nous sommes au regret, chère population, de vous informer que toutes les autorités concernées sont au courant de cette situation catastrophique que traverse l’hôpital de Grand Mbour.Le Président du Conseil départemental de Mbour, le Préfet et le Gouverneur de la région de Thiés ont tous été informés de cette situation depuis le début. Le Ministre de la Santé est au courant. La Présidence de la République a été saisie. L’on se demande alors, comment nos autorités ont-elles laissé ce problème s’empirer jusqu’à ce qu’on en arrive là aujourd’hui», s’interroge l’activiste, qui est visiblement dépassé par la tournure des événements. «Est-ce une négligence ? Une absence de volonté ? Ou tout simplement un manque de considération pour les populations du département de Mbour» se demande-t-il, sans être capable d’y répondre. Mais, prévient-il «Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons accepter qu’une telle situation perdure !» C’est à cet effet qu’ «une grande mobilisation» est annoncée. Elle sera tenue ce mercredi 20 avril devant l’hôpital de Grand Mbour à partir de 15 heures. Une déclaration de rassemblement est déjà rédigée et sera déposée à la Préfecture dès ce lundi, informe notre interlocuteur.
Un ras le bol face au mutisme inquiétant des autorités.
Pour ce collectif de citoyens indignés, c’est qu’il y a urgence de dire «ça suffit» à propos de la situation qui sévit à l’Hôpital Thierno Mouhammadoul Mansour Barro de Mbour… «Chers concitoyens, Vous avez été nombreux à nous interpeller sur ce qui se passe dans cet établissement public. Vous avez été nombreux à nous expliquer combien il est difficile de se soigner sans être minimisé, frustré, négligé et parfois baladé par des rendez-vous qui n’en finissent pas. Vous avez été nombreux, chers parents, frères et sœurs, à nous expliquer comment votre proche a perdu la vie en en donnant une autre ; Comment le médecin refuse votre ticket parce que vous l’avez acheté à Polimed; Et comment Polimed n’accepte plus le ticket acheté à la caisse de l’hôpital. Le malade est laissé à lui -même, exposé aux méfaits d’une prise en charge médicale défaillante. L’heure est venue pour nous de dire Stop, ça suffit!!!» Cet appel à la mobilisation est destiné aux populations des 16 communes du département de Mbour, associations de jeunes, groupements de femmes.» Ensemble donnons -nous rendez -vous ce mercredi devant l’hôpital de Grand Mbour pour dire , à vive voix ,que nous, n’en pouvons plus, que nous sommes fatigués et que nous réclamons notre droit à une prise en charge médicale appropriée» termine la déclaration de ce collectif spontané de citoyens de Mbour préoccupés par le conflit Polimed /hôpital de Mbour qui a fini de déteindre très négativement sur la qualité des soins aux patients et très naturellement sur la sécurité de la population de tout un département. Toutefois, l’espoir reste permis. Dimanche soir, le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, intervenant dans une émission de nos confrères de Télé Futur Médias (TFM) a annoncé qu’une rencontre sera tenue ce mardi à ce sujet, rencontre qui devra à l’en croire permettre de prendre « d’importantes décisions» Sera-ce simplement la rencontre de la dernière chance, est-on tenté de se demander.
LES ALBINOS DANS UN ÉNIÈME CRI DE DÉSESPOIR
Cancer de la peau, mortalités récurrentes, problèmes sociaux, dermatologiques et de vision, Mouhamadou Bamba Diop, président également de la FPVASA (Fondation des personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et en Afrique) parle.
Cheikh CAMARA, correspondant permanent à Thiès |
Publication 20/04/2022
C’est une complainte de désespoir jaillie du cœur que les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal ont émise, ce week-end à Thiès, au cours d’une conférence de presse organisée parla FPVASA (Fondation des personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et en Afrique), pour s’offusquer de « l’illettrisme inquiétant des albinos(98%), de nos problèmes de santé et d’accès adéquat (cancer de la peau), des mortalités récurrentes, nos problèmes sociaux, dermatologiques et de vision (ophtalmologie) ».
Elles sont plusieurs dizaines de femmes albinos qui se font violer tous les ans au Sénégal du fait de certaines croyances qui recommanderaient d’« entretenir des relations avec une albinos ». En période électorale, la psychose s’empare de beaucoup de familles du fait des tentatives d’enlèvement d’albinos. « En effet, leurs cheveux et leurs organes (langue, tête, doigt…) seraient très prisés dans certaines pratiques occultes », s’indigne le président de l’Association nationale des Albinos du Sénégal (ANAS), Mouhamadou Bamba Diop, président également de la FPVASA (Fondation des personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et en Afrique), qui évoque « les agressions et enlèvements dont font l’objet les albinos, et même parfois l’exhumation de leurs cadavres ».
Et de signaler des « cas d’assassinat et d’enlèvements survenus en période électorale ». La lutte contre la discrimination des enfants albinos et l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes d’albinisme ont été au centre des discussions, qui ont surtout permis de passer en revue « toutes les problématiques liées à la situation de ces ‘’opprimés’’ vivant dans un supplice corporel et moral horrible, qui souffrent dans leur chair et endurent l’expulsion d’une société prise en piège dans ses mythes et ses répugnances imprudentes ».
L’albinisme étant très peu connu au Sénégal, beaucoup d’ignorance et de fausses croyances ont pour effet une discrimination des personnes atteintes, souvent marginalisées, isolées, victimes d’abus. Aussi du fait qu’il reste « tabou », l’accès à l’éducation et à la santé leur est très difficile. « Nos droits sont bafoués », s’étrangle le président de l’Association des albinos du Sénégal, qui souffre le martyre comme tous les autres membres de cette communauté. Selon Mouhamadou Bamba Diop, « il existe très peu de professionnels de santé spécialisés dans ce domaine au Sénégal ».
Aussi de remarquer qu’« actuellement, aucun recensement des personnes albinos n’a été effectué au Sénégal, ce manque d’information freine la mise en place des projets et empêche une juste appréhension du phénomène ». L’Association nationale des Albinos du Sénégal s’indigne du fait que « beaucoup de mythes, le plus souvent discriminatoires, soient attachés à l’albinisme, ce, du fait de gens qui méconnaissent cette anomalie congénitale, dans une société qui tarde à briser le tabou ».
Dans les transports publics, certains refusent de s’asseoir à côté de nos « opprimés » qui souffrent de n’avoir pas joui convenablement de l’affection dont ils ont besoin au sein de la société. Parfois même on les pousse à la mendicité, ce entre autres formes de stigmatisation. La journée a aussi été mise à profit par l’Association nationale des Albinos du Sénégal pour procéder à la distribution, sous forme de dons, de nourritures, de crèmes solaires et hydratantes aux personnes albinos. Egalement des informations ont été partagées sur la construction et la situation du Centre pour la promotion et la réinsertion nationale des personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal, dont l’objectif consiste à « résorber notamment l’extrême pauvreté de cette communauté et le défaut d’accompagnement de l’État (300.000 FCFA annuel) ».