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26 juin 2025
GUERRE EN UKRAINE, LE SENEGAL FACE A LA DIFFICILE EQUATION DU RAPATRIEMENT
Le Sénégal est encore dans l’impossibilité de rapatrier ses compatriotes bloqués en Ukraine à cause du conflit armé opposant ce pays à la Russie, a appris l’APS de source officielle, vendredi.
Fatick, 26 fév (APS) - Le Sénégal est encore dans l’impossibilité de rapatrier ses compatriotes bloqués en Ukraine à cause du conflit armé opposant ce pays à la Russie, a appris l’APS de source officielle, vendredi.
‘’Depuis le début des bombardements, le gouvernement ukrainien a pris des mesures conservatoires, parmi lesquelles figure en bonne place, la fermeture des frontières aériennes à tout vol civil ou commercial’’, a expliqué le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr.
Il s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’inauguration du Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) de Fatick, un outil de gouvernance de la migration.
La décision prise par les autorités ukrainiennes de fermer leur espace aérien ‘’fait qu’il n’y a aucun vol civil à ce stade précis qui peut décoller ou atterrir en Ukraine’’, a-t-il précisé, après avoir été interpellé par la presse sur la possibilité d’un rapatriement des Sénégalais résidant en Ukraine.
Il a indiqué que ‘’des recommandations sécuritaires sont transmises à nos compatriotes à partir de leurs contacts téléphoniques par la cellule de crise élargie mise en place au niveau de l’ambassade du Sénégal basée en Pologne et qui couvre l’Ukraine’’.
‘’A travers ces recommandations, a-t-il poursuivi, nous demandons à nos centaines de compatriotes résidant en Ukraine de respecter et de suivre les mesures prises par le gouvernement ukrainien’’.
Il s’agit d‘’’éviter tout déplacement non essentiel, de s’approvisionner en nourriture autant que possible en abondance pour avoir des réserves d’aliments’’, a-t-il précisé.
Il a assuré que ‘’la cellule de crise basée à l’ambassade du Sénégal en Pologne a pris des dispositions pour apporter secours et assistance aux Sénégalais qui réussiront à quitter l’Ukraine’’.
Il a rappelé à cet effet l’existence d’’’un fonds dédié aux secours et à l’assistance logé dans toutes nos ambassades et nos consulats’’.
‘’Ce fonds, a-t-il expliqué, permet aux ambassades d’intervenir rapidement en cas de crise dans leurs pays respectifs.’’
Le secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur, s’est félicité de ‘’la situation actuelle qui, selon lui, épargne encore nos compatriotes des bombardements en cours’’.
‘’ Dieu merci, jusqu’ici la situation est dure, mais la communauté sénégalaise est épargnée des bombardements’’, s’est-il réjoui.
Il souhaite qu’’’il en soit ainsi jusqu’à la fin de cette crise dont nous souhaitons une issue rapide’’.
La communauté sénégalaise vivant en Ukraine est composée d’étudiants, de travailleurs établis parfois avec des conjoints ukrainiens, a-t-il précisé.
Au Sénégal, dit-il, une autre cellule de crise a été mise en place par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aissata Tall Sall.
‘’Nous allons voir comment les accompagner, les soutenir, les secourir, conformément aux instructions données par le Chef de l’Etat, Macky Sall’’, a-t-il encore assuré.
LE PROCES DU «RETOUR DE YACINE» VIDE AU TRIBUNAL DE KADDU YARAAX
L’émigration clandestine au banc des accusés : .Le retour de Yacine est l’intitulé de la pièce jouée par les artistes de cette compagnie en plein air, à quelques jets de la mer, dans une localité de pêcheurs.
La compagnie théâtrale «Kaddu Yaraax» a fait le procès de l’émigration clandestine à travers une pièce théâtrale dénommée «Le retour de Yacine», en mettant en avant la responsabilité des parents qui encouragent leur progéniture à emprunter des embarcations de fortune pour gagner l’Europe au peril de leur vie.
L’émigration clandestine est un phénomène qui a causé beaucoup de pertes en vies humaines, surtout chez les jeunes. Pensant que l’Europe est le seul endroit qui peut leur garantir un avenir doré, ces jeunes prennent des embarcations de fortunes qui finissent parfois au fond des océans. Le théâtre étant un instrument de communication, la compagnie Kaddu Yaraax s’en est servie pour faire une représentation, afin de braquer les projecteurs sur ce phénomène.
.Le retour de Yacine est l’intitulé de la pièce jouée par les artistes de cette compagnie en plein air, à quelques jets de la mer, dans une localité de pêcheurs. Le public venu nombreux prend connaissance du spectacle avec l’entrée en scène d’un père de famille qui s’apitoie sur son sort peu enviable, qui se traduit par l’absence d’un confort, car n’ayant pas pu disposer d’une belle villa ou d’un 4×4.
Pour changer la donne, Pabi opte pour l’émigration clandestine de sa fille, Yacine, à qui il demande d’embarquer dans un bateau de fortune pour rejoindre l’Europe, tout en demandant à son épouse de financer ce voyage avec l’argent de la tontine qu’elle gère.
Réticente au début en opposant à son mari l’argument selon lequel cet argent ne lui appartient pas, l’épouse finit par céder face à la pugnacité de son époux. Ce dernier ayant d’abord écarté la proposition de son épouse d’envoyer leur fils, Cheikh, à la place de Yacine. Arguant qu’il n’a aucun espoir que son fils, porté vers le bling-bling, ne réussisse une fois en Europe, Pabi jette son dévolu sur sa fille, à qui il trouve des qualités indéniables comme le respect de la parole donnée. Contrainte de fermer le salon de coiffure qu’elle gérait et qui lui permettait de gagner de l’argent pour entretenir sa famille, Yacine finit par se plier à la volonté de ses parents, en rejoignant l’Europe à bord d’une embarcation de fortune en compagnie d’autres jeunes.
Bravant le froid et les dures conditions de voyage, Yacine parvient à arriver à bon port. Contrainte de dormir à 7 dans une chambre avec d’autres concitoyens, Yacine devient marchande ambulante mais n’arrive pas travailler normalement à cause des contrôles de police, qui ciblent les étrangers entrés illégalement dans le territoire, pour les mettre au gnouf avant de les rapatrier.
Echappant à la prison, Yacine se rend compte des difficultés à réaliser son rêve et décide de s’en ouvrir à ses parents à travers une lettre. Dans ses petits souliers, Yacine ne sait plus à quel saint se vouer et demande de l’aide au public dont l’avis est souvent mis à contribution dans le théâtre-forum.
Certains rejettent la responsabilité sur Pabi, en lui reprochant d’être l’instigateur du voyage à l’origine du calvaire vécu par la fille et décident de lui infliger une sanction, en lui demandant de se mettre sous le chaud soleil. C’est une pièce pour appeler les parents à plus de compréhension à l’égard de leur enfants et à ne pas les encourager à emprunter ce chemin périlleux.
WALLU CRIE AU VOLEUR CONTRE ABDOULAYE THIMBO
C’est aux environ de 17h que la foule a pris le départ pour sillonner les grandes artères de la commune. Sous une bonne escorte de la police, la foule a quitté la station Texaco, pour le rond-point Tally bou Mack, avant de faire cap vers Bountou Pikine.
Les opposants au maire de Pikine, dans un bel élan, s’étaient donné rendez-vous hier à Pikine, pour dénoncer les résultats des dernières élections locales du 23 janvier dernier. En tête, les ténors de la coalition Wallu comme Dr Cheikh Dieng, chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (Pds) et le député Mame Diarra Fam, ainsi que des militants et sympathisants ; ils ont rejeté en bloc l’investissement du maire Abdoulaye Thimbo, réélu pour un deuxième mandat, et qui est par ailleurs le coordonnateur de la coalition Bby.
C’est aux environ de 17h que la foule a pris le départ pour sillonner les grandes artères de la commune. Sous une bonne escorte de la police, la foule a quitté la station Texaco, pour le rond-point Tally bou Mack, avant de faire cap vers Bountou Pikine.
Au rond-point, les leaders de l’opposition ont commencé à crier au hold-up électoral et donné un ultimatum à Thimbo pour quitter la mairie, même si la Justice ne reconnaissait pas leur victoire. «Thimbo n’a jamais gagné les élections ; c’est un vol organisé et nous lui demandons de vider la mairie dans les plus brefs délais. Sinon, pour notre prochaine manifestation, nous nous rendrons à la mairie pour le faire sortir de cette institution. Macky Sall et le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, sont tous des voleurs», a vociféré Mame Diarra Fam.
Dr Cheikh Dieng a indiqué : «Aujourd’hui, nous sommes à notre deuxième jalon de nos activités. Et nous mettons la Cour d’appel devant ses responsabilités. Nous avons montré à Macky Sall les mécanismes qui démontrent qu’il y a eu un grand vol à ces élections. Et nous condamnons le comportement du Préfet, qui a changé notre itinéraire avant de nous entraîner dans des rues cahoteuses. Et nous vous garantissons que pour notre prochaine marche, nous allons nous rendre dans la mairie pour déloger Thimbo, qui occupe en ce moment le fauteuil du maire illégalement, ce que nous condamnons avec la dernière énergie. Et tous les Pikinois le condamnent.»
A noter que les leaders de Gueum sa bopp et Yaw n’étaient pas présents à cette marche. Dr Cheikh Dieng a déclaré que les leaders de ces coalitions leur avaient promis d’être avec eux aux prochaines manifestations.
«IL FAUT PLUS D’OUVERTURE ET DE RESPECT POUR L’AFRIQUE»
Entretien avec Ababacar Thiakh, historien sénégalais vivant en Espagne :
Historien de formation, Ababacar Thiakh a passé plusieurs années en Europe, où il réside. Membre de la Coordination des associations sénégalaises de Catalogne et président de la Fédération Bidayatoul Xitma qui englobe les dahiras mourides de Catalogne, il est membre du Centre de recherche (Crea) de l´université de Barcelone. Président du Gie Senegal development consulting qui a pour but d’aider nos compatriotes à investir sur l´écosystème de l´économie sociale solidaire, il a eu à coordonner depuis quelques années, le projet Diomcoop dans ce secteur, avec la mairie de Barcelone. Le projet a permis de régulariser plus de 15 Sénégalais qui vivaient de la vente ambulante.
Le Sénégal vient de si¬gner une Convention bilatérale de sécurité sociale avec l’Espagne. En quoi cela peut aider les Séné¬galais établis en Espagne?
Je pense que c’est une bonne initiative et nous méritons cette convention, car tout travailleur doit récolter les fruits de son travail. Maintenant, c’est important de dire que ce ne sont pas tous les Sénégalais qui vont bénéficier de cette convention. Par exemple, ceux qui n’ont pas de papiers n´auront pas droit à cette sécurité sociale et ce sont des milliers à cause de la loi espagnole.
Le document prend-il en charge les préoccupations en termes de prise en charge sociale des migrants et leurs familles ?
Au fait, on n’a pas encore reçu le document. Nous demandons à ce qu’il y ait une publication et une vulgarisation du contenu pour situer les responsabilités.
Est-ce qu’on pourrait envisager un ou des avenants dans la mesure où il y aurait des insuffisances?
Bien sûr, une fois la lecture faite. Par exemple, la prise en charge des sans-papiers qui travaillent dans l´économie informelle, la protection sociale des femmes, les malades mentaux, les migrants de retour, etc.
Les migrants irréguliers établis en Espagne ou de retour, ne sont pas pris en compte par cette convention. Quel commentaire faites-vous par rapport à ce constat ?
Je crois que ce sont des manquements à prendre en compte. On a tous cotisé.
Est-ce que la signature d’une telle convention peut aider à l’émigration sûre, ordonnée et régulière ?
Je crois que la signature de cette convention est importante si réellement c’est pour impliquer tous les acteurs, en premier lieu les migrants, et non pour une politique de gestion des flux migratoires que l’Europe impose ses règles au Sénégal. En fait, toute personne devrait avoir la possibilité de voyager de manière sûre, malheureusement ce n’est pas le cas parce que beaucoup de nos frères ont perdu la vie en mer.
Quelles sont les préoccupations d’ordres existentiel et social des ressortissants sénégalais en Espagne ?
La liste est longue : le racisme, le manque d’opportunité, le deuil migratoire, les permis de séjour, la cohésion sociale, le vivre-ensemble, etc.
Le discours migratoire n’est pas en faveur de la migration. Qu’est-ce qu’il faut pour reconstruire le narratif migratoire africain ?
On devrait changer de paradigme pour éviter une gestion des migrations qui cherche à contrôler et sécuriser les frontières dans un monde global. Il faut plus d’ouverture et de respect pour l´Afrique. On a beaucoup donné aux autres.
Est-ce que les politiques publiques intègrent vos préoccupations en tant qu’acteur du développement?
Je crois que les politiques publiques ont leurs feuilles de route, mais il serait intéressant d’établir des processus participatifs et être à l’écoute des migrants qui peuvent apporter une fraîcheur au développement de notre pays, parce qu’ils ont de l’expérience.
Que préconisez-vous pour une meilleure implication de la diaspora ou des Sénégalais de retour dans le développement ?
Je crois qu’il serait important de créer des espaces de débat pour la diaspora sénégalaise, en vue de capitaliser leur expérience ; une bonne réintégration une fois qu´elle retourne au pays ; travailler avec les localités d’origine ; cesser de les regarder comme des vaches à lait et un cadre de concertation et de partage d’expérience.
Qu’est-ce qu’il faut selon vous, pour permettre aux Sénégalais de rester travailler chez eux et lorsqu’ils veulent partir, de le faire légalement ?
Cette question est très importante. En fait, le 9 et 10 décembre 2021, avec notre Casc (Coordination des associations sénégalaises de Catalogne), on a eu à organiser, à Rufisque, une rencontre. Nous sommes convaincus qu’il faut un dialogue permanent sur la migration et le développement. C’est aussi intégrer les nouveaux défis que présentent les phénomènes migratoires présents, en nous basant particulièrement sur les objectifs du Pacte mondial, la responsabilisation des administrations locales dans la gestion des personnes migrantes (po¬ten¬tielles, réelles et retournées).
Le premier défi serait de traduire les relations que les diasporas ont avec les autorités locales concernant les politiques de gouvernance des migrations, en tenant compte que celles-ci, durant ces dernières années, sont construites sur la base de projets et programmes de développement pour le territoire, à travers une politique de décentralisation et de transfert de compétences aux collectivités locales. Faire prendre conscience aux gouvernements et les autorités locales que la gestion de la migration aussi est plus importante à leur niveau, d’autant plus que toutes les politiques sociales, économiques, qui ont un impact sur la décision de migrer, reposent sur leurs compétences. Le deuxième défi, c’est l’abordage de l’emploi et celui des jeunes en particulier, à partir de l’intervention de multi-acteurs, en misant sur la possibilité de rester et être utile chez soi, tout en garantissant un développement endogène basé sur les réalités de chaque territoire. Une nouvelle vision du co-développement, qui doit nécessairement être transformatrice et innovatrice dans la politique active des Etats et l’employabilité des jeunes.
LES LIONS VONT SE PREPARER A MARRAKECH
Le Sénégal affrontera, le 25 mars prochain au Stade international du Caire, l’Egypte en match aller des barrages du Mondial 2022. Pour préparer cette rencontre cruciale, les coéquipiers de Sadio Mané ont opté pour la ville de Marrakech.
La Fédération sénégalaise de football (Fsf) a opté pour le Maroc et plus particulièrement la ville de Marrakech, en vue de préparer le match des Lions contre les Pharaons d’Egypte, pour le compte du match aller des barrages de la Coupe du monde 2022, prévu le 25 mars au Caire.
Le Sénégal affrontera, le 25 mars prochain au Stade international du Caire, l’Egypte en match aller des barrages du Mondial 2022. Pour préparer cette rencontre cruciale, les coéquipiers de Sadio Mané ont opté pour la ville de Marrakech.
Selon les infos de nos confrères de Radio Mars, et reprises par la presse locale, les Lions du Sénégal devraient séjourner dans la Ville ocre, dans un hôtel réservé pour l’occasion. Les coéquipiers de Sadio Mané devront débarquer à Marrakech, après avoir joué en championnat le week-end des 19 et 20 mars.
Selon nos confrères qui précisent la réservation de l’hôtel du 19 au 23 mars, les hommes de Aliou Cissé effectueront des entraînements fermés au public et à la presse au Grand Stade de Marrakech, jusqu’à leur départ pour l’Egypte, le mercredi 23 mars. Soit 48 heures avant la grande explication, sur fond de revanche, au Stade international du Caire.
Un Stade d’une capacité de 75 000 places, mais qui -jauges Covid oblige – devrait accueillir 60 000 spectateurs, selon la dernière annonce du ministre égyptien de la Santé. Ce dernier ayant augmenté de 10 000 autres places le chiffre de la Fédération égyptienne de football, qui avait parlé dans un premier temps, de 50 000 spectateurs.
En attendant que la Fifa donne les chiffres officiels concernant le nombre de spectateurs autorisés ; il faut noter que la manche retour va se jouer le 29 mars, dans le nouveau Stade olympique de Diamniadio, qui porte le nom de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, et d’une capacité de 50 000 spectateurs.
Qu’en est-il de l’état de l’effectif des deux équipes d’après-Can ?
Pour les Pharaons, ils ont eu droit à deux bonnes nouvelles. D’abord concernant leur coach, Carlos Queiroz. Selon la Fédération égyptienne, la Commission d’appel de la Caf a annulé l’amende de 10 000 dollars et réduit la suspension du sectionneur à un match. Le technicien portugais qui avait assisté à la finale depuis les tribunes, sera donc sur le banc le 25 mars.
L’autre bonne nouvelle concerne le gardien titulaire, Mohamed El Shenawy. Blessé pendant la Can et absent lors de la finale, le portier international qui vient de se remettre de sa blessure aux ischio-jambiers, contractée contre la Côte d’Ivoire lors des 8es de finale, a repris avec son club Al Ahly. Et il devrait participer au match aller du Caire.
Côté sénégalais, Aliou Cissé tient sous la main tous ses champions d’Afrique. D’ici le 25 mars, on le voit mal chambouler son groupe. Cependant, la possibilité de voir Youssouf Sabaly revenir dans la Tanière n’est pas exclue. Le latéral droit du Betis Séville, bien remis de sa blessure, a repris la compétition.
Le Sénégal et l’Egypte s’étaient affrontés en finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, qui s’est déroulée au Cameroun. Les coéquipiers de Sadio Mané ont eu le dernier mot face aux coéquipiers de Mohamed Salah, après la séance des tirs au but.
«ÇA FAIT DU BIEN DE GAGNER LE PREMIER MATCH»
Faire une bonne entame dans ces éliminatoires du Mondial 2023, c’est tout ce que souhaitait le coach des Lions, Mamadou Guèye «Pabi».
Faire une bonne entame dans ces éliminatoires du Mondial 2023, c’est tout ce que souhaitait le coach des Lions, Mamadou Guèye «Pabi».
On comprend du coup sa satisfaction à l’issue de la victoire de ses poulains hier face à l’Egypte.
«Cela fait du bien de gagner le premier match, surtout à domicile. Jouer à domicile, il y a des avantages comme des inconvénients, mais nous sommes bien entrés dans le tournoi, même si dans le premier quart temps, on a été timides», soutient le technicien. Qui se félicite de la montée en puissance de son équipe. «C’est au deuxième quart-temps qu’on a su hisser notre niveau d’intensité jusqu’à finir très fort. Une victoire n’est pas mince. Le plus important, c’était donc la victoire. Surtout que nous n’avons eu que deux séances d’entraînement. Depuis le dernier Afrobasket, on n’a pas pu s’entraîner ensemble. Il faut prendre tous ces éléments en compte et féliciter les gosses pour leur bonne entrée.»
Thomas Drouot, coach de la Rdc
«Faire déjouer le Sénégal»
C’est en tout cas la meilleure manière de préparer le match de ce jour contre la Rd Congo. D’ailleurs, leur coach, à l’issue de leur succès face au Kenya, redoute les Lions.
«Le Sénégal, c’est un gros client. A domicile, avec des joueurs expérimentés, de très grandes tailles. Mais, on va jouer notre chance à fond. On va se battre, les regarder les yeux dans les yeux et on va faire de notre mieux. Il faut qu’on arrive à les faire déjouer en mettant la pression sur les extérieurs, qu’ils n’arrivent pas à servir les intérieurs. Si on les laisse beaucoup jouer à l’intérieur, on sait que cela va être compliqué. Ils ont beaucoup de joueurs de talent. On va tenter de les pousser à sortir de leur zone de confort.»
Le Congolais Joel Ntambwe sera à suivre. Solide défensivement et agressif en attaque, ce joueur de 23 ans continue de faire ses preuves au sein d’une sélection congolaise talentueuse.
Echos… Echos… Echos…
Dakar Arena attend son public
Il n’y avait pas beaucoup de monde à Dakar Arena hier, lors de la première journée des éliminatoires du Mondial 2023. D’ailleurs, au cours des premiers matches de la journée, il n’y avait quasiment que quelques journalistes et les membres du comité d’organisation. Le stade s’est un peu rempli lors du match Sénégal-Egypte, en fin de journée. Pourtant des dispositions ont été prises pour permettre aux fans de la balle au panier de pouvoir facilement se rendre à Dakar Arena. Certainement que lors des deux dernières journées qui vont coïncider avec le week-end, le public sera au rendez-vous.
Le 12e Gaïndé assure
Le 12e Gaïndé a assuré le spectacle lors du match des Lions face aux Pharaons hier, à Dakar Arena. Comme au Cameroun lors de la Can et surtout pendant la finale face à l’Egypte, les supporters sénégalais ont donné de la voix, poussant les Lions à s’imposer pour leur première sortie dans ces éliminatoires du Mondial 2023. A l’image de Paco «Senegaal rek» qui était le premier sur les lieux et qui a donné le tempo avant l’arrivée un peu tardif des autres fans.
Le nom de Gabaski a résonné !
Le nom du gardien de but de l’Equipe nationale égyptienne de football, Gabaski, a raisonné par moment dans les gradins du Dakar Arena. En effet, pour chambrer les basketteurs égyptiens, certains supporters n’ont pas manqué de scander le nom du portier égyptien (l’homme à la petite bouteille), spécialiste des pénaltys, et qui n’a rien pu faire face au dernier tir de Sadio Mané qui a donné au football sénégalais le premier trophée continental de son histoire.
UN SENEGALAIS PARMI LES CINQ AGENTS DE MSF ENLEVÉS AU CAMEROUN
L’insécurité qui prévaut dans le Nord du Cameroun, continue d’impacter le personnel des Ong humanitaires qui opèrent dans cette zone, en appui aux populations locales
Les groupes djihadistes ont fait encore parler d’eux dans le Nord du Cameroun, à travers l’enlèvement de 5 agents de l’Ong Médecins sans frontières (Msf). Des hommes armés s’en sont pris à trois travailleurs humanitaires, une Franco-Ivoirienne, un Sénégalais et un Tchadien, ainsi que deux gardes de sécurité camerounais.
L’insécurité qui prévaut dans le Nord du Cameroun, continue d’impacter le personnel des Ong humanitaires qui opèrent dans cette zone, en appui aux populations locales. Ces travailleurs sont souvent à la merci des bandes terroristes, plus connues sous le nom de djihadistes. Leur dernier forfait a eu lieu ce jeudi.
En effet, trois travailleurs humanitaires, une Franco-Ivoirienne, un Sénégalais et un Tchadien, ainsi que deux gardes de sécurité camerounais de Médecins sans frontières (Msf) ont été enlevés par des hommes armés, jeudi 24 février, dans la région camerounaise de l’Extrême-Nord, où opèrent des groupes djihadistes. Cette information a été confirmée auprès de l’Afp, par un responsable de l’administration locale qui a requis l’anonymat.
«Des hommes armés se sont introduits au domicile de Msf» et «cinq membres de notre équipe ont été emmenés» à Fotokol, à la frontière avec le Nigeria, où les groupes djihadistes Boko Haram et Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap, selon l’acronyme en anglais) attaquent régulièrement les civils et les militaires, a indiqué hier vendredi Msf dans un courriel à l’Afp, précisant que «ni l’identité ni les motifs des auteurs ne sont connus à ce jour».
«Rien ne permet de lier cet acte aux attaques de Boko Haram. Nous ne savons pas si c’est un simple vol qui a mal tourné. Un coffre-fort a été ouvert», a-t-il ajouté, précisant que l’Armée est à leur recherche. Les autorités camerounaises appellent indistinctement «Boko Haram» le groupe du même nom, originaire du Nigeria, et sa branche dissidente de l’Iswap, qui a fait allégeance à l’Etat islamique (Ei).
Fotokol, dans la région de l’Extrême-Nord, se trouve près du lac Tchad, vaste étendue d’eau et de marécages qui étend ses rives dans quatre pays : Tchad, Niger, Cameroun et Nigeria. Boko Haram et l’Iswap ont installé leurs repaires dans certains des innombrables îlots dont est parsemé le lac.
Les djihadistes conduisent régulièrement des attaques contre les militaires et les civils dans les quatre pays de cette zone. Elles se sont multipliées ces derniers mois, les groupes armés profitant de leur connaissance de ce terrain marécageux.
Avec Le Monde
RESURGENCE DE LA POLIO : UN PHENOMENE HANDICAPANT
Le deuxième passage des nouvelles Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite a été lancé vendredi au centre de santé Gaspard Camara de Dakar, a constaté l’APS.
Le deuxième passage des nouvelles Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite a été lancé vendredi au centre de santé Gaspard Camara de Dakar, a constaté l’APS.
«Le premier passage mené du 17 au 19 décembre 2021 sur l’étendue du territoire national dans un contexte difficile de pandémie de covid-19 a certes permis d’atteindre l’objectif de 95 % au niveau national, mais cette performance est insuffisante à cause des disparités notées au niveau des régions et districts», a expliqué le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Venu présider la cérémonie de lancement des Jnv (25-27 février) devant les autorités administratives, locales et sanitaires, Alphonse Thiaw a relevé que c’est «ce cahier de charge qui est assigné aux agents de santé et aux acteurs communautaires, sous la supervision de l’Administration territoriale et l’implication des communes, des départements et de toute la communauté».
Au Sénégal, le dernier cas de poliomyélite à poliovirus sauvage remonte à 1998. Toutefois, en 2010, le pays a connu quelques cas importés de poliovirus sauvage qui ont été maitrisés en moins de 6 mois. Depuis lors, une accalmie notable a été enregistrée grâce aux progrès du Programme élargi de vaccination de routine et de la surveillance, a rappelé le représentant du ministre. «Malheureusement, ces acquis ont été remis en cause un peu partout dans la sous-région et le Sénégal n’a pas été en reste», a-t-il dit.
En janvier 2021, un cas de poliovirus de type 2 a été isolé dans un échantillon environnemental, suivi quelques mois plus tard de l’apparition dans le pays, de formes paralytiques au niveau de certains enfants dans quelques districts sanitaires du pays.
Pour atteindre les objectifs assignés à cette campagne, l’autorité sanitaire a dit compter, «comme par le passé, sur la motivation du personnel de santé et des volontaires, sur l’implication des élus locaux, des différents réseaux et associations à base communautaire notamment les Bajenu Gokh, sur les autorités religieuses, les chefs de quartiers et de villages, entre autres». Alphonse Thiaw a également lancé un appel solennel aux parents pour que tous les enfants âgés de 0 et 5 ans puissent être vaccinés durant cette campagne.
Prenant part, la représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov, au nom des partenaires de l’Initiative Mondiale de l’Eradication de la Poliomyélite, a rappelé que «la poliomyélite est une maladie grave, très contagieuse et invalidante, dont la souffrance et le poids, peuvent être évités par un simple geste : l’administration de 2 gouttes du vaccin polio oral aux enfants âgés de moins de 5 ans».
Depuis le lancement de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (Imep) en 1988, a-t-elle souligné, «beaucoup de succès ont été enregistrés grâce aux efforts de vaccination de routine et aux multiples campagnes organisées».
Grâce à cette initiative, l’incidence de la poliomyélite a été réduite de 99,98% à l’échelle mondiale, selon Silvia Danailov. Des progrès sont imputables à l’utilisation à grande échelle du vaccin antipoliomyélitique oral (Vpo) avec sa capacité unique à induire le développement d’une immunité de groupe, car un enfant vacciné permet d’immuniser 200 personnes autour de lui. Elle a réitéré l’engagement des partenaires de l’Initiative mondiale d’Eradication de la Polio (Imep) d’accompagner cette campagne de sorte à contribuer efficacement à l’arrêt de circulation du poliovirus de type 2 et à la santé des enfants au Sénégal.
LIGUE 1, GÉNÉRATION FOOT-GUÉDIAWAYE FC EN VEDETTE
Après le coup réussi contre Teungueth FC lors de la précédente journée qui a permis de s’emparer des commandes du championnat de Ligue 1, Génération foot ira ce dimanche à l’assaut de Guédiawaye ( 3e, 18 points) pour le compte de la 11e journée
Le duel au sommet entre le leader Génération Foot et Guédiawaye FC sera l’un des points focaux de la 11e journée de Ligue qui se joue ce week-end du samedi 26 et dimanche 27 février. La première place sera en jeu entre les trois équipes de tête au coude-à-coude au classement.
Après le coup réussi contre Teungueth FC lors de la précédente journée qui a permis de s’emparer des commandes du championnat de Ligue 1, Génération foot ira ce dimanche à l’assaut de Guédiawaye ( 3e, 18 points) pour le compte de la 11e journée. Un duel au sommet entre deux équipes qui occupent le podium avec le Casa Sports ( 2e) même nombre de points ( 18 points).
Après quatre matchs sans défaite (3 victoires et un nul) et un seul but encaissé, les Grenats tenteront de poursuivre leur série et conforter leur place de leader. Les deux formations vont engager un duel à distance avec leurs suivants immédiats qui les talonnent et n’attendent qu’un faux pas pour les doubler au classement.
Après avoir perdu la tête du classement, le Casa Sports tient une bonne occasion de retrouver son fauteuil lors de son déplacement qu’il effectue ce samedi sur la pelouse du Ndiambour de Louga. Ce qui ne sera pas une mince affaire. Toujours scotchés à la dernière place, les Lougatois ( 14e ; 7points) auront à cœur de s’éloigner de la zone rouge.
Après la belle « remontada » réussie devant Guédiawaye (3- 3), le Jaraaf ( 4e ; 16 points) et son buteur attitré Bouly Junior Sambou ( actuel meilleur buteur avec 8 réalisations) peut également aspirer à la première place. Mais il faudra remporter le derby qui l’oppose en déplacement à Dakar Sacré cœur ( 10e ; 11 points).
Alternant le bon et le moins bon, l’As Pikine (5e 14 points) tentera également de monter sur le podium de cette 11e journée au terme de la visite qu’elle effectuera sur la pelouse de l’Us Gorée qui le talonne dans le classement (8e ; 13 points). Tout comme la Linguère de Saint Louis (6e ; 14 pts) qui rend visite à Teunguetch FC ( 7e ; 13 pts).
De son côté, le CNEPS Excellence (11e ; 10 points) affronte Mbour petite côte ( 8e ; 12 pts). Le tableau sera complet avec le duel qui opposera Diambars, 12e ; 9 points) -As Douanes (13e ; 9 points) première équipe non relégable, les académiciens de Saly comptent seulement une victoire depuis le début du championnat. Ils sont à deux points de la lanterne rouge
PROGRAMME 11E JOURNÉE DE LA LIGUE 1 ( 16H)
Samedi 26 février à 16h 30
Diambars-As Douanes
Teunguetch FC-Linguère de saint Louis
l’Us Gorée-As Pikine
Dimanche 27 février à 16h 30
Cneps Excellence- Mbour petite côte
Ndiambour- Casa sports
Guédiawaye FC-génération foot
Dakar Sacré cœur - Jaraaf
UNE CARAVANE DE COLLECTE DES EXPÉRIENCES PAYSANNES POUR LES DÉCIDEURS EN MARCHE
Les acteurs agricoles, chercheurs, techniciens d'Ong, élus territoriaux, organisations agricoles et autres partenaires réunis autour de la Dynamique pour la transition agroécologique au Sénégal (DYTRAES) ont poursuivi au courant de la journée d'hier, vendredi 25 février 2022, leur caravane de sensibilisation pour l'abandon des produits pesticides et les catégories d'engrais manufacturés utilisés dans les systèmes de production agricole.
Par la même occasion, les organisateurs de la caravane somment les producteurs agricoles à un recours à une nouvelle pratique agricole uniquement basée sur l'utilisation de fertilisants ancestraux ou produits à partir des ressources tirées de nos écosystèmes. La caravane qui a démarré depuis le 7 février dernier et qui se poursuit encore en direction de 14 villes et villages du pays, au-delà de ces aspects spécifiques, est aussi un prétexte d'écouter, collecter et capitaliser l'ensemble des expériences et expertises des producteurs en vue de l'élaboration d'un rapport final qui sera présenté aux décideurs, sous forme de proposition à la requête.
Ce rapport, qui est pour autant élaboré en renforcement du "Plan Sénégal Emergent-Vert" (PSE-VERT), est le second du genre à être présenté au président de la République. Lequel a d'ailleurs encouragé l'initiative. Mieux la contribution de cette entité d'acteurs dans le programme de développement de l'agro-écologie au Sénégal est salutaire. Une appréciation présidentielle qui, salon eux, s'est soldée par la subvention de certains produits issus de notre patrimoine environnemental comme l'engrais organique dont beaucoup d'acteurs locaux commencent à se servir dans leurs périmètres agricoles.