Les acteurs agricoles, chercheurs, techniciens d'Ong, élus territoriaux, organisations agricoles et autres partenaires réunis autour de la Dynamique pour la transition agroécologique au Sénégal (DYTRAES) ont poursuivi au courant de la journée d'hier, vendredi 25 février 2022, leur caravane de sensibilisation pour l'abandon des produits pesticides et les catégories d'engrais manufacturés utilisés dans les systèmes de production agricole.
Par la même occasion, les organisateurs de la caravane somment les producteurs agricoles à un recours à une nouvelle pratique agricole uniquement basée sur l'utilisation de fertilisants ancestraux ou produits à partir des ressources tirées de nos écosystèmes. La caravane qui a démarré depuis le 7 février dernier et qui se poursuit encore en direction de 14 villes et villages du pays, au-delà de ces aspects spécifiques, est aussi un prétexte d'écouter, collecter et capitaliser l'ensemble des expériences et expertises des producteurs en vue de l'élaboration d'un rapport final qui sera présenté aux décideurs, sous forme de proposition à la requête.
Ce rapport, qui est pour autant élaboré en renforcement du "Plan Sénégal Emergent-Vert" (PSE-VERT), est le second du genre à être présenté au président de la République. Lequel a d'ailleurs encouragé l'initiative. Mieux la contribution de cette entité d'acteurs dans le programme de développement de l'agro-écologie au Sénégal est salutaire. Une appréciation présidentielle qui, salon eux, s'est soldée par la subvention de certains produits issus de notre patrimoine environnemental comme l'engrais organique dont beaucoup d'acteurs locaux commencent à se servir dans leurs périmètres agricoles.
RECOMPENSE FONCIERE DES «LIONS» A OUAKAM, CITÉ AVION DANS LA RUE
Ça a chauffé à Ouakam hier, vendredi 25 février., des jeunes des collectivités lebous ont brûlé des pneus sur la route principale, près du rond-point des Almadies.
Ça a chauffé à Ouakam hier, vendredi 25 février. Selon Pressafrik, des jeunes des collectivités lebous ont brûlé des pneus sur la route principale, près du rond-point des Almadies.
Ils réclament la restitution des terrains que le président de la République, Macky Sall, a offerts aux «Lions» du football suite à leur sacre à la phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN – Cameroun 2021) le 6 février 2022 face à l’Egypte.
Déjà, le journal Vox Populi, révèle que ces parcelles sont situées dans une partie de la réserve foncière de l’École de Gendarmerie de Ouakam. Un site qui a fait l’objet, le 17 janvier 2022, d’un décret de désaffection, sur une superficie de 8 ha 45 a 10 ca.
Mieux, des engins s’activeraient sur place, pour donner corps à ce cadeau aux champions d’Afrique. Pendant ce temps, une bonne partie des habitants de la Cité Avion, qui manque d’infrastructures sociaux de base, rumine une colère, parce que leur cité ne disposant pas de structure de santé, encore moins de marché, d’école ou de terrains de sport.
Suffisant pour qu’une bonne partie des habitants de cette cité descende dans la rue. Ils feront face aux Forces de l’ordre déployés pour libérer la voie principale. Il s’en suivra des affrontements entre manifestants et Forces de l’ordre.
Pour rappel, lors de la cérémonie de «sargal» de l’équipe nationale de football du Sénégal, vainqueurs de la CAN 2021, le mardi 8 février dernier en face du Palais de la République, le chef de l’Etat, en plus des 50 millions de prime de victoire, avait octroyé aux «Lions», leur staff technique et les membres de la délégation officielle du Sénégal qui les avait accompagné au Cameroun, des terrains de 200 mètres-carrés à Dakar.
LA MAJORITÉ PROPOSE 15 MILLIONS POUR LA CAUTION DES LÉGISLATIVES, L’OPPOSITION ET COMPAGNIE TABLENT SUR 5 MILLIONS
Rencontre ministère de l’intérieur- partis politiques sur le montant de la caution , la question du parrainage qui ne faisait pas pourtant pas partie de l’ordre du jour de cette rencontre a été plus qu’un élément perturbateur.
La rencontre entre le ministère de l’Intérieur et les représentants des partis et coalitions politiques sur le montant de la caution pour les prochaines législatives du 31 juillet s’est tenue hier, vendredi 25 février, dans une ambiance électrique. En plus des divergences notées dans la proposition de la majorité (15 millions) et celle de la plupart des autres représentants d’entités, y compris l’opposition (5 millions), la question du parrainage qui ne faisait pas pourtant pas partie de l’ordre du jour de cette rencontre a été plus qu’un élément perturbateur.
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome a rencontré hier, vendredi 25 février les acteurs politiques pour recueillir leurs avis sur le montant de la caution pour les prochaines élections législatives du 31 juillet.
Tenue à Dakar, la rencontre convoquée par le ministre de l’Intérieur sur la fixation du montant de la caution pour les élections législatives du 31 juillet s’est déroulée dans une ambiance très particulière. Même si du côté des autorités, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome, a tenu dans son discours de clôture à magnifier « l’esprit avec lequel cette rencontre s’est déroulée » non sans « féliciter les différents participants, représentants des partis politiques et coalitions légalement constituées et les entités représentants les personnalités indépendantes pour la qualité de leurs interventions », cette rencontre n’a pas permis aux acteurs politiques de s’accorder sur le même montant.
La majorité a brandi une proposition de 15 millions alors que l’opposition et les autres entités ont campé sur 5 millions pour la caution. Par ailleurs, il nous est revenu que la question du maintien du parrainage citoyen pour ces législatives quoique ne faisant pas partie de l’ordre du jour de cette rencontre a été plus que l’élément perturbateur.
En effet, interpellés à leur sortie de la salle, certains acteurs politiques tout en faisant part d’une convergence des positions sur la fourchette de 15 et 5 millions pour le montant de la caution, nous ont confié également que la question de la suppression du parrainage était au cœur de la plupart des interventions. Interpellé à sa sortie de la salle, Kalidou Niasse, mandataire national de la coalition Guem sa bopp a indiqué que sa coalition, pour lutter contre les candidatures fantaisistes, est favorable à une hausse du montant de la caution.
Poursuivant son propos, le partisan du patron du groupe de presse D-Média a cependant dit être contre le maintien du parrainage pour ces élections. « Nous avons demandé l’abrogation de la loi sur le parrainage comme l’a exigé d’ailleurs la Cour de justice de la Cedeao. Le Sénégal est le seul pays au monde où on demande aux candidats à une élection de passer par deux filtres. C’est inacceptable. La demande de la suppression du parrainage a été au cœur de la quasi-totalité des interventions de tous les acteurs politiques qui ont pris la parole. Les gens sont unanimes pour demander à l’Etat du Sénégal de respecter la décision de la Cedeao concernant le parrainage qui a été adopté à l’époque pour bloquer les potentiels candidats qui pouvaient amener l’actuel chef de l’Etat au second tour de la présidentielle de 2019 », a-t-il martelé.
Abondant dans le même sens, Ousseynou Ka, venu représenter la coalition And ligguey sunu gox a indiqué lui aussi avoir demandé au ministre de l’intérieur « de revoir sa copie par rapport au parrainage, quitte à revoir à la hausse le montant de la caution pour empêcher des candidatures fantaisistes ». « Même s’il est une exigence de la Loi, le temps qui nous est imparti ne plaide pas en faveur du maintien du parrainage pour les prochaines législatives. La preuve, on n’a pas encore vidé tous les contentieux issus des élections locales du 23 janvier dernier. Demander dans ce contexte aux partis politiques et coalitions de chercher des parrains dans au moins 7 régions, cela va davantage créer des problèmes », prévient-il.
Revenu lui aussi sur les coulisses de cette rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Amadou Sene Niang de la coalition Jotna nous confie que la « plupart des participants ont suggéré que le parrainage soit supprimé pour ces élections comme ce fut le cas lors des dernières locales». « Nous sommes pour la baisse du montant de la caution ou tout au moins le maintien des 15 millions fixés lors des législatives de 2017. Mais, il reste un problème fondamental relatif au deuxième filtre qui est le parrainage citoyen. C’est à déplorer de constater qu’au Sénégal, on a deux filtres pour les candidatures à une élection même si la Cedeao avait demandé le retrait de ce parrainage qui empêche la participation de certains acteurs aux joutes électorales », a-t-il dénoncé.
Même son de cloche chez Ndella Madior Diouf, Sg du parti Réconciliation nationale pour l’Unité africaine (Rnua) qui souligne que la « majorité des participants à cette rencontre est contre le maintien du parrainage. Et tout le monde veut qu’on l’enlève comme lors des Locales. Je pense qu’on n’a pas besoin du parrainage parce que cinq millions, c’est largement suffisant comme filtre ».
En revanche du côté du pôle de la majorité, on dénonce cette attitude des acteurs politiques de l’opposition. « L’ordre du jour de cette rencontre s’articulait tout simplement sur la question de la caution. Mais, insidieusement, on a parlé de parrainage alors que cette question ne fait pas l’objet de la réunion. Le problème du parrainage peut être réglé ailleurs », martèle Marcel Ndiaye, porte-parole du jour du pôle de la majorité Benno Bokk Yakaar qui précise que la majorité a proposé la reconduction du montant de quinze millions arrêtés lors de ces dites législatives de 2017. Estimant de son coté, que le « parrainage nécessite une logistique qui demande des investissements supplémentaires du point de vue financier », Adiouma Sow, représentant de la coalition Yewwi Askan Wi et membre du pôle de l’opposition a indiqué que l’opposition a proposé à ce que le montant de la caution soit maintenu à cinq millions. Et pour justifier cette position, il a évoqué le maintien du parrainage qui, selon lui vise le même objectif que la caution, à savoir servir de filtre et jauger la représentativité des candidats.
ANTOINE FELIX DIOME ROMPT AVEC LA TRADITION EN FERMANT LES TRAVAUX À LA PRESSE
Il faut signaler également que la presse n’a pas été autorisée à assister à cette rencontre. Venus en masse assurer la couverture de cette rencontre, les journalistes ont été priés d’évacuer la salle aussitôt après le discours introductif du ministre de l’Intérieur avant le démarrage des débats. C’est la deuxième fois que la presse n’a pas été autorisée à couvrir ce genre de rencontre depuis la nomination de l’ancien substitut du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à la tête du ministère de l’Intérieur. Cette mesure marque une rupture avec la tradition connue avec ses prédécesseurs dans ce ministère
L’ETAT RENONCE À ENVIRON 200 MILLIARDS DE FCFA
Subventions de l’électricité, des hydrocarbures et des denrées alimentaires de première nécessite, les efforts consentis par le gouvernement dans le but d’alléger la souffrance des ménages
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et celui du Commerce, Aminata Assome Diatta, ont fait face à la presse hier, vendredi 25 février 2022, à Dakar. L’objet de la rencontre est d’expliquer l’impact et la qualité des efforts consentis par le gouvernement dans le but d’alléger la souffrance des ménages et également rassurer les populations quant au respect de l’application de ces mesures.
Dans le budget 2022, l’Etat avait tablé le prix du baril de pétrole à 75 dollars. A ce jour, il dépasse les 100 dollars et pourrait encore connaître une hausse drastique, au regard notamment des tensions internationales, liées à l’invasion Russe de l’Ukraine. Une situation préoccupante qui vient «annihiler» les nombreux efforts consentis en subventions allouées à l’électricité pour 100 milliards de FCFA, au renoncement de la hausse des hydrocarbures pour un impact global d’environ 46 milliards de FCFA et la baisse des prix des denrées de première nécessité (l’huile, le riz brisé non parfumé, le sucre) mais aussi la subvention de 32 FCFA sur le kilogramme du riz paddy dans le but d’encourager et de soutenir la production locale de riz pour une enveloppement de 50 milliards de FCFA. Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, ont un impact d’environ 200 milliards de FCFA. «Nous voulons, à travers cette conférence de presse, expliquer aux Sénégalais les mesures importantes et logiques que le président Macky Sall a pris pour alléger la souffrance des ménages, liée à la conjoncture mondiale. Et l’impact de ces mesures sur le budget, en termes de mobilisation des recettes, tourne autour de 200 milliards de FCFA», a dit hier vendredi, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, lors de cette conférence de presse, en compagnie de son homologue du Commerce, Aminata Assome Diatta.
Face à la presse, ils ont expliqué l’importance des mesures prises et la qualité des efforts consentis pour soutenir les ménages à sortir de la crise sanitaire. Revenant sur la subvention du riz paddy, le ministre du Commerce de rappeler que le chef de l’Etat s’est fixé un objectif d’autosuffisance en riz, en 2017 ; un objectif non atteint, mais qui est sur une bonne trajectoire. Donc, «il apparait légitime de soutenir le prix au producteur pour encourager la production locale du riz paddy». Car, admettra-t-elle, «nous l’avons noté, il y a 3 ans, nous n’arrivons pas à un prix consensuel sur le prix du kilogramme de paddy entre le producteur et le transformateur pour un différentiel de 32 FCFA que le président de la République a décidé de combler et, par ricochet, inciter la production locale».
Interpelé sur le respect ou le suivi de ces mesures prises par le chef de l’Etat, en Conseil des ministres tenu jeudi dernier exceptionnellement, le ministre Aminata Assome Diatta dira : «au cours des différentes concertations que nous avons eu avec les commerçants, importateurs, distributeurs et leurs associations respectives, la nécessité de respecter les prix a été longuement discutée. Et je tiens à préciser que ces prix arrêtés ont été fixés en demigros, comme en détail». Donc, «le problème ne se pose pas et cette question est totalement prise en charge». A l’en croire, cette question relève du passé, puisque d’habitude, «l’Etat fixait les prix au détail parce qu’effectivement, au niveau demi-gros et détail, il y avait toujours la concurrence entre les acteurs. Mais, aujourd’hui, cette question ne se pose plus». Mieux, le ministre du Commerce fera savoir que «tout le monde est conscient de la nécessité de faire des efforts, particulièrement les acteurs, pour améliorer le pouvoir d’achat des ménages». Enfin, elle assurera que, pour une bonne application de ces mesures, «l’accent va être mis sur la communication ; ce qui va permettre d’allier à l’application des actions idoines, pour permettre aux acteurs de respecter les règles du jeu...»
DIVERGENCE AUTOUR DE LA CAUTION POUR LES LEGISLATIVES 2022
La classe politique sénégalaise, au complet, s’est donnée rendez-vous ce vendredi 25 février dans un hôtel de la place. Ce, dans le cadre des avis consultatifs, en vue de la fixation du montant de la caution pour les élections législatives du 31 juillet
Une rencontre d’échanges organisée par le ministre de l’Intérieur s’est tenue ce vendredi en présence des différents partis politiques. L’objectif de cette rencontre, pour Antoine Félix Diome, est de "recueillir les propositions" des uns et des autres sur la fixation du montant de la caution des prochaines législatives. Et les avis divergent…
La classe politique sénégalaise, au complet, s’est donnée rendez-vous ce vendredi 25 février dans un hôtel de la place. Ce, dans le cadre des avis consultatifs, en vue de la fixation du montant de la caution pour les élections législatives du 31 juillet 2022. Présidée par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, cette rencontre, entre les différents acteurs politiques, s’est déroulée à huis clos pendant au moins une heure trente minutes. Au sortir de ce conclave, deux pôles se sont formés. D’un côté, les partisans d’un montant de la caution à 15 millions, (essentiellement de la majorité au pouvoir).
Et de l'autre, on penche plutôt pour une réduction considérable de ce montant en souhaitant qu’elle soit fixée à 5 millions. « Nous nous sommes dit qu’étant donné que le parrainage est déjà présent dans le code électoral, il ne faudrait pas que le montant de la caution soit à un niveau trop élevé pour les partis politiques. Actuellement, nous ne pouvons plus retirer le parrainage car, on a dépassé le délai communautaire ; donc, on doit faire avec. C’est pour cela, qu’on milite pour une caution 5 millions », explique Aldiouma Sow, membre de la commission électorale de Yewwi Askan Wi.
Comme évoqué tantôt, cette somme est largement en deçà de la volonté des représentants de la majorité qui proposent que la caution soit fixée à un montant minimum de 15 millions. Pour Marcel Diagna Ndiaye, la fixation de cette clause permettrait, en partie, que le scrutin du 31 juillet se passe dans de bonnes conditions. « En plus de ce montant, des mesures doivent être appliquées pour que les élections se passent correctement comme en 2017 », a-t-il confié.
Antoine Félix Diome a « pris bonne note »
A la fin de ces plaidoiries, le ministre de l’Intérieur a pris la parole pour donner le mot de la fin. Il a, dans un premier temps, souligné le climat « sain » dans lequel se sont déroulés les échanges tout en félicitant les partis qui y ont contribué. « C’est le lieu de dire que nous avons pris bonne note des analyses, que j’ai personnellement trouvées pertinentes, quel que soit le point de vue qui a été exprimé », affirme Antoine Félix Diome.
Soucieux du respect des lois, le ministre a donné son assurance quant au respect du délai de divulgation de l’arrêté fixant le montant de la caution, qui doit se faire 150 jours avant les élections. Concluant, le ministre a donné rendez-vous à l’assistance dans les prochains jours pour leur faire part des conclusions de ces concertations.