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23 août 2025
L’ANACIM INSTAURE UN RATIONNEMENT DANS L’APPROVISIONNEMENT DES AÉRONEFS
Comme l’avait si bien alerté « Le Témoin » la semaine dernière, la guerre entre l’Ukraine et la Russie va forcément plonger le Sénégal dans une pénurie de produits alimentaires et pétroliers.
Chargée de conserver ou de gérer le stock national de sécurité — de souveraineté si on préfère — de carburant (kérosène) de manière rationnelle et durable, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) fait face à une très forte demande actuellement. Pour rationnaliser le petit stock donc elle dispose, elle donne la priorité aux avions de la compagnie Air Sénégal et aux aéronefs militaires. Autrement dit, nous voilà plongés en plein rationnement de kérosène !
Comme l’avait si bien alerté « Le Témoin » la semaine dernière, la guerre entre l’Ukraine et la Russie va forcément plonger le Sénégal dans une pénurie de produits alimentaires et pétroliers. Après le secteur des transports routiers qui connaît ces temps-ci des fréquentes pénuries d’hydrocarbures se traduisant par des queues au niveau des stations-services, celui des transports aériens aussi vient de subir de plein fouet les conséquences de cette guerre. Car, depuis quelques jours, l’aéroport international Blaise-Diagne (Aibd) de Diass connait une rupture de carburant. Conséquence : beaucoup de compagnies aériennes ont peiné à s’approvisionner correctement en kérosène.
Chargée de la conservation ou de la gestion du stock national de sécurité de carburant (kérosène) de manière rationnelle et durable, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) est confrontée à une très forte demande de la part des compagnies aériennes desservant l’Aéroport international de Diass devenu un hub aérien international.
Face à cette situation inédite, et pour le maigre stock restant, l’Anacim donne la priorité pour l’approvisionnement aux avions de la compagnie nationale Air Sénégal ainsi qu’aux aéronefs militaires. En effet, tout avion en état de détresse désirant se ravitailler en kérosène doit obligatoirement s’adresser à l’Anacim seule à pouvoir livrer la quantité raisonnable. Selon un chef d’escale d’une multinationale aérienne, il faut activer les leviers et relations diplomatiques pour se faire approvisionner auprès de cette agence nationale. « Comme ce fut le cas de l’avion de la compagnie Air Côte d’Ivoire qui a connu trois heures de retard à cause des tractations diplomatiques pour se faire ravitailler en kérosène. Un retard qui est un moindre mal sinon l’avion n’aurait jamais pu repartir sur Abidjan, faute de carburant. Parce qu’il est désormais interdit à la Société de Manutention de Carburants Aviation (Smcady) de vendre du kérosène sans l’Anacim qui en autorise une quantité limitée » explique notre interlocuteur. « Le Témoin » a appris que les rares compagnies aériennes non impactées par cette pénurie sont Air France, Royal Air Maroc (Ram), Turkish Airlines etc. Et, bien sûr, la compagnie Emirates appartenant à un pays qui est l’un des plus gros producteurs mondiaux de pétrole et de gaz. « Parce que ces compagnies ont des avions de type Boeing 777 et autres Airbus 321, 350 etc. qui réalisent des prouesses en matière d’autonomie et de consommation. C’est-à-dire ces avions peuvent faire le plein de carburant à Paris ou Casa en aller/retour sans se ravitailler à Dakar. Ce, contrairement aux 737 et A 320 des compagnies Air Sénégal, Air Côte d’Ivoire etc. De même que d’autres petits avions et jets privés qui ont besoin de s’approvisionner à l’aller comme au retour. Ou alors de faire le plein de carburant ailleurs avant de venir à l’Aéroport de Diass confronté à une pénurie » explique notre chef d’escale.
Avant la guerre en Ukraine, notre pays n’avait pas vu venir cette situation. A savoir que l’aéroport de Diass, à travers Smcady, n’avait pas dans ses cuves assez de réserves de kérosène. D’où cette rupture qui s’est installée dès que la chaîne d’approvisionnement mondiale a été un tant soit peu perturbée.
CHEIKH OUMAR HANN CONTREDIT PAR DES UNIVERSITAIRES
Renvoi de l’ex-capitaine Oumar Touré de l’Iam - Tous les enseignants du supérieur sont des docteurs selon le ministre, c'est faux, le Master 2 est également un diplôme requis !
S’inscrivant en faux contre les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Dr (et non Professeur !), Cheikh Oumar Hann, selon lesquelles seuls les doctorants sont autorisés à enseigner dans nos universités et autres écoles privées d’enseignement supérieur, des universitaires affirment que le Master 2 est également un diplôme requis pour enseigner dans le supérieur public comme privé
A peine après avoir entamé une nouvelle carrière d’enseignant à l’Iam (Institut africain de Management), l’ex- capitaine Seydina Omar Touré, radié de la gendarmerie nationale, s’est vu notifier la rupture du contrat qui le liait à cet établissement privé d’enseignement supérieur. L’IAM aurait subi des pressions du Gouvernement pour rompre le contrat qui le liait à l’ancien officier de gendarmerie. De fait, -le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a soutenu dans un communiqué, pour expliquer la mesure prise par l’école de Moustapha Mamba Guirassy, que «l’enseignement reste une vocation et non un refuge». S’expliquant largement, les services de M. Cheikh Oumar Hann indiquent que « le gouvernement du Sénégal s’est doté d’un système d’enseignement supérieur de qualité, basé sur les exigences de performance applicables au public et au privé. Concernant le privé, les cahiers de charge relatifs à leurs activités accordent une importance particulière aux infrastructures et surtout aux profils de leur personnel enseignant. En effet, plus de 2 000 docteurs, parfaitement bien formés pour assurer tout type de cours magistraux et d’encadrement, sont disponibles sur le marché du travail. Les Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes) sont délégataires d’une mission de service public d’enseignement, et disposent d’un agrément de l’Etat ».
Pour terminer, le ministère dit réaffirmer sa «ferme» décision de veiller au profil de ces enseignants appelés à enseigner dans nos universités et autres établissement d’enseignement supérieur public et privé, ainsi qu’à leur probité et au strict respect des institutions de la République. Une sortie malencontreuse doublée d’un argument malhonnête, selon le Pr Hady Bâ. «L’argument est malhonnête. La Faculté de Droit de Dakar recrute et titularise régulièrement des assistants non titulaires d’une thèse. Et Amadou Abdoul Sow le sait. Il a été recteur par intérim. Je pense qu’ils le font exprès. Le ministre était à l’Eps qui recrute beaucoup d’enseignants non titulaires de thèses. Je pense que c’est juste de la stupidité et de l’arrogance. Ils voient le post face de Touré et ils s’énervent et décident d’agir», s’est indigné, Pr Bâ qui, parlant des qualifications requises pour enseigner dans le supérieur, explique que «les universités sénégalaises recrutent régulièrement des enseignants chercheurs n’ayant que le Master et les titularisent».
Poursuivant, il estime qu’»il appartient aux établissements d’enseignement supérieur de choisir leur personnel selon les besoins de leurs étudiants». Pr Hady Ba tient surtout à rappeler que «le principe d’autonomie de l’enseignement supérieur empêche quiconque, y compris le DGES qui n’a pas le courage de signer de son nom, de s’immiscer dans les affaires internes des EPES». Allant plus loin, cet enseignant du supérieur soutient que «le DGES devrait être démis de ses fonctions suite à ce lamentable communiqué. C’est la crédibilité du système d’enseignement supérieur sénégalais qui est en jeu. Ceci dit, vu ce qui nous sert de ministre, je ne suis pas sûr qu’il reste la moindre crédibilité à notre tutelle», a martelé le chargé des revendications du Sudes/Esr qui dit s’exprimer à titre personnel.
Un communiqué d’une impertinence doublée d’une farce…
Le communiqué du ministre n’est donc qu’une impertinence doublée d’une farce de très mauvais goût, de l’avis de cet enseignant chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor qui soutient mordicus que le Master 2 fait partie des diplômes requis pour enseigner dans supérieur, et «pas seulement le doctorat». «C’est le Dea et le Master 2. L’enseignant va alors débuter comme assistant (chargé de travaux dirigés) le temps de soutenir sa thèse et de faire l’agrégation, notamment à la Faculté de Droit. Le département recrute, mais c’est le rectorat qui valide. Le département recrute puis la Fac ou l’Ufr valide et le rectorat entérine «, a-t-il fait savoir comme pour dire que la plupart des enseignants qui interviennent dans les universités ne sont pas des docteurs. En plus du diplôme, l’intéressé n’a pas non plus besoin d’une autorisation pour enseigner dans le supérieur. Notre interlocuteur soutient que c’est un argument irréfléchi, et le communiqué du ministre serait illégal. Déjà, l’article 36 stipule que, «pour être nommés au poste d’Assistant, les candidats doivent être titulaires, au moins, d’un Master ou d’un titre jugé équivalent». Aussi dans la réforme des grades, on demande de «donner la possibilité aux assistants de dispenser des cours magistraux pour combler le déficit de personnel enseignant». Pour l’enseignant chercheur à l’Université de Ziguinchor, «le ministre s’est complètement planté» car ce sont tous les grades et titres qui enseignent à l’Université.
CES INJUSTICES QUE LA LOI DE 2016 AVAIT POUR OBJET DE CORRIGER
Le projet soumis à l’Assemblée nationale en 2016 faisait suite à un constat sur le système d’enseignement supérieur qui possède un «fort potentiel humain capable de former les ressources humaines, faire de la recherche et accompagner l’effort national
Le projet de loi n° 2-2016, modifiant certaines dispositions de la loi n° 81-59 du 09 novembre 1981 portant statut du personnel enseignant des universités, avait été à l’époque soumis en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale. Ceci, pour corriger ce que le gouvernement considérait comme une « injustice », à savoir lutter contre la fuite de cerveaux et permettre à des Assistants de dispenser des cours magistraux afin de pallier le déficit du personnel enseignant. A l’époque, le Pr Mary Teuw Niane, qui défendait le projet de loi, avait soutenu qu’il avait été préparé en concertation avec le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes).
Le projet soumis à l’Assemblée nationale en 2016 faisait suite à un constat sur le système d’enseignement supérieur qui possède un «fort potentiel humain capable de former les ressources humaines, faire de la recherche et accompagner l’effort national en matière d’innovation». Sauf que, sa modernisation, comme évoqué dans l’exposé des motifs du projet mis sur la table des élus du peuple, serait entravée par certaines dispositions de la loi n°81-59 du 09 novembre 1981, modifiée, qui ne seraient pas adaptées à la nouvelle carte universitaire du pays et aux défis actuels de la science, de l’économie et de la société, aux niveaux national et international.
En effet, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), conçue pour répondre aux besoins spécifiques de la loi du 09 novembre 1981, du moins dans certaines de ses dispositions, ne répondait plus, de façon globale, aux exigences d’une meilleure performance du personnel enseignant des universités publiques nationales. «Par ailleurs la multiplicité de corps n’offre pas une visibilité, et l’appréciation du niveau de qualification par la communauté universitaire internationale n’est pas très aisée.
En outre, la faible progression constatée dans la carrière des enseignants, due à des phénomènes de blocage, nuit à la fluidité dans le déroulement des carrières et décourage les acteurs les plus performants. Enfin, l’un des critères pour accéder au poste de Professeur titulaire, qui exige que le candidat soit âgé de trente (30) ans au moins, est devenu obsolète et pénalise les jeunes et brillants enseignants. Dès lors, il s’avère nécessaire d’adapter le statut du personnel enseignant des universités aux nouvelles exigences découlant de l’évolution de l’environnement global».
Tel était l’objet du projet de modification présenté à l’Assemblée nationale. Un texte porteur d’innovations majeures parmi lesquelles, la levée de la restriction relative à la nationalité du personnel enseignant dans le sens d’autoriser le recrutement d’enseignants de toutes nationalités, la suppression du critère exigeant de tout candidat au poste de Professeur titulaire d’être âgé d’au moins de 30 ans pour permettre aux jeunes enseignants d’avancer plus rapidement dans leurs carrières, et l’extinction du corps des Maitres-Assistants pour plus de fluidité à l’évolution de la carrière des enseignants.
A côté de ces innovations majeures, figurait un point essentiel qui donnait à partir de la date du vote de la loi la possibilité aux Assistants de dispenser des cours magistraux afin de pallier le déficit du personnel enseignant, mais également et surtout, la simplification des corps enseignants, le resserrement des échelons et le relèvement des échelles indiciaires de l’ensemble des catégories d’enseignants. Tous ces motifs sont évoqués dans le projet de loi portant modification de certaines dispositions de la loi N° 81-59 du 09 novembre 1981 relatif au statut du personnel enseignant des universités.
KEEMTAAN GI - REPUGNANT !
Quel intérêt a-t-il à s’afficher avec des gens de peu de vertu ? L’on pourrait bien se demander ce qui motive le fait que le Chef ait toujours cette propension à vouloir contourner la volonté populaire pour s’exposer avec des gens qui ont trahi des idéaux pour certainement des prébendes. Quand des personnes, sans subir aucune pression, décident de porter leurs suffrages sur d’autres, on doit respecter leur volonté. Ce qui se passe depuis cette semaine en plein mois du Ramadan nous parait répugnant. « Tout répugne, quand on trahit sa nature pour commettre une action vile », disait Sophocle. Cette jeunesse que le Chef drague depuis quelque temps mérite mieux que ces antivaleurs qui sont exhibées comme des bêtes de foire voire des trophées de guerre. Des personnes élues sur des listes de l’opposition et qui, moins de trois mois après, retournent leurs vestes avec souvent des arguments pour le moins très fallacieux. Dans une démocratie, il doit y avoir une opposition. Mais à vouloir réduire celle-ci à sa plus simple expression, on fausse les règles du jeu. Et c’est à croire que le Chef n’apprend pas de ses erreurs. Il peut certes pousser quelques leaders à le rejoindre avec des arguments financiers, mais il ne peut acheter tous ces électeurs qui ont librement voté pour ces messieurs qui ont lâchement décidé de monnayer leurs suffrages à eux. Ce pays, il faut le dire, est en train de foutre le camp avec des valeurs qui sont complètement par terre. Le Chef, qui aurait pu donner le bon exemple, s’y illustre de la plus mauvaise des manières. Lui-même piétine des valeurs qu’il devrait promouvoir. Que c’est répugnant tout ça ! Des politiciens sont devenus des prostituées et s’offrent à qui peut se payer leurs services. Ils trahissent sans état d’âme. Mentent, calomnient et procèdent à de vils chantages. On ne trouverait rien à dire si la République s’était éloignée de ces bassesses. Mais c’est elle, qui s’illustre les plus dans ces pratiques honteuses que l’on nous montre tous ces temps-ci… KACCOOR BI
SELON LES CADRES DE PASTEF LE CAPITAINE OUMAR TOURÉ A LE PROFIL D’ENSEIGNANT DU SUPÉRIEUR
Le capitaine Oumar Touré a bel et bien le profil d’un enseignant du supérieur. Telle est du moins la forte conviction du Mouvement national des cadres de Pastef (MONCAP-PASTEF) qui réagissait après le renvoi, par la direction de l’Institut Africain de Management (IAM), de l’ancien officier de gendarmerie moins de 72 h après qu’il avait commencé à y dispenser des cours. Les cadres de Pastef s’en prennent ainsi au directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), le Pr Amadou Abdoul Sow. Ce dernier, à travers un communiqué, dénie à l’ex-officier toute prérogative à enseigner au niveau supérieur parce qu’il n’a pas le doctorat. « Nous comprenons aisément, pour le cas de Monsieur Seydina Oumar TOURÉ, que la DGES s’est en particulier intéressée à son profil, et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous nous sommes posés la question de savoir si Monsieur TOURÉ avait le profil d’enseignant. La réponse à cette interrogation se trouve dans le Décret 2011 – 1030 du 25 juillet 2011 portant Statut des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur. Pour rappel, Monsieur TOURE est titulaire d’un Master en Relations Internationales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et a été engagé pour enseigner dans le premier cycle. Au regard des dispositions pertinentes du Décret en question, il a le profil lui permettant de dispenser légalement des cours tant au premier qu’au second cycle. Ainsi, à la lumière de ce qui précède, nous renvoyons tout simplement la DGES à la lecture du Décret précité. Monsieur le directeur votre communiqué aurait dû avoir une portée plus globale, car ce qui se passe à l’IAM est valable dans la plupart des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES) du Sénégal » indiquent les cadres de PASTEF à travers un communiqué de presse. « Quel crédit et quelle autorité accorder à un Directeur Général qui bafoue les principes qu’il a pour tâche de faire respecter ? Votre communiqué restera dans l’histoire comme une nouvelle méthode de pression et de répression pour sanctionner et punir dans la douceur tous les vacataires du supérieur. Ressaisissez-vous, Monsieur le Directeur, c’est décevant pour un professeur titulaire des universités d’être le bras armé d’un régime aux abois » concluent les cadres de PASTEF à l’endroit du Pr Amadou Abdoul Sow.
MAMADOU NDIONE, LAURÉAT DU TOP 10 DE AFRICA SUPPLY
Après le Lat Dior D’or 2021 consacrant la personnalité qui aura le plus pesé dans les consciences de par ses actions sur le plan économique, Mamadou Ndione, le patron du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), vient encore d’être classé 1er du top 10 des dirigeants les plus influents de la Supply Chain au Sénégal par le Magazine Africa Supply. Cette distinction accordée par le journal logistique des décideurs africains est réservée aux entrepreneurs, logisticiens, transporteurs, transitaires ou autres manutentionnaires. L’heureux récipiendaire prend cette distinction comme un honneur collectif qui touche aussi bien ses collaborateurs du COSEC que les leaders de toutes les structures avec lesquelles il est en interaction professionnelle constante et très étroite. Mamadou Ndione la considère aussi comme une invite à la persévérance et à la quête sans cesse d’excellence.
DEUX MAÇONS CHUTENT DU 4E ÉTAGE DU CHANTIER D’UN CONSEILLER À LA PRÉSIDENCE
Un accident tragique est survenu jeudi matin à Kédougou dans un des chantiers du plus grand propriétaire terrien de la région, le sieur Mamadou Sall, par ailleurs conseiller spécial du président de la République, Macky Sall. Deux ouvriers ont perdu la vie dans cet accident survenu dans la matinée. Les deux maçons ont chuté du 4e étage du chantier dans lequel ils travaillaient. L’un a perdu la vie sur le champ tandis que l’autre a succombé à ses blessures au cours de son évacuation à l’hôpital Amath Dansokho. D’ailleurs, à propos de cet hôpital inauguré en grande pompe par le chef de l’Etat, le 31 mai 2021, les populations de la région disent qu’il manque de tout et que les malades sont évacués pour une meilleure prise en charge à Tambacounda.
KÉDOUGOU PRIVÉE DE COURANT ET D’EAU PENDANT 24H
Comme nous aimons bien cette région du Sénégal orientale, restons-y encore un peu pour signaler le calvaire des populations vendredi dernier. Alors que la température avait grimpé à 43°, Kédougou était privée d’électricité et d’eau toute la journée en ce mois de Ramadan. La cause, un incendie qui se serait déclenché au niveau du pont de Fongolomi qui abrite un poste électrique, occasionnant une perturbation criarde dans la distribution de l’électricité et de l’eau.
TREMPLIN START UP UEMOA NOTRE COMPATRIOTE MAMADOU ELIMANE KANE CLASSÉ 1ER AU PLAN NATIONAL ET 2ÈME RÉGIONAL
L’entrepreneur Mamadou Elimane Kane a remporté, vendredi, le Prix d’excellence de la deuxième édition du concours Tremplin Start Up national de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) doté d’un montant de 13 millions de francs CFA. Le lauréat du Prix d’Excellence de ce concours qui prime les meilleurs Start Up des pays de l’espace UEMOA est l’inventeur d’Africa Smart Citizen. « Il s’agit d’un collier intelligent Traqueur-GPS auto rechargeable, qui permet aux éleveurs extensifs d’éviter le vol de bétail via la géolocalisation des animaux avec un système de détection précoce du vol », explique un document de presse. Selon le texte, ce collier, dénommé la Bergerie connectée, a également un système de détection d’ouverture, permettant aux éleveurs détecter toute intrusion dans l’enclos grâce à une détection précoce et efficace contre le vol. Mamadou Elimane Kane va empocher la somme de 13 millions de francs CFA. « Le but est de soutenir la promotion d’un entrepreneuriat moderne et innovant », a dit le ministre de l’Economie numérique et des télécommunications, Yankhoba Diattara, qui présidait la cérémonie de remise des prix du Tremplin Start-Up 2022. Au niveau régional, Kane vient en deuxième position et remporte ainsi le Prix d’Excellence Platine, derrière le Togolais Nadjagou Lalle Yentaguim.
TIRAGE AU SORT DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2023 PRÉVU CE MARDI
Le tirage au sort du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire aura lieu ce mardi 19 avril en Afrique du Sud. Les 48 sélections africaines engagées seront réparties dans 12 groupes de quatre.
Le tirage au sort du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire aura lieu ce mardi 19 avril en Afrique du Sud. Les 48 sélections africaines engagées seront réparties dans 12 groupes de quatre. Mais il pourrait y avoir une ou deux poules de trois à cause des suspensions du Kenya et du Zimbabwe.
Ce mardi, l’Afrique du football (excepté six pays éliminés dès le premier tour) aura les yeux rivés vers les studios de la chaîne SuperSport, à Johannesburg. C’est dans la plus grande ville d’Afrique du Sud qu’aura lieu le tirage au sort du deuxième tour de qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire (23 juin-23 juillet). Les 48 sélections engagées seront réparties dans quatre pots en fonction du dernier classement FIFA établi le 31 mars.
Ainsi, impossible d’avoir les meilleures équipes africaines telles que le Sénégal, le Maroc, le Nigeria, l’Égypte, le Cameroun ou encore la RD Congo dans le même groupe. Les sélections seront tirées au sort par l’Ivoirien Salomon Kalou et le Sud-Africain Lucas Radebe pour être placées dans 12 groupes de quatre. Les deux premiers de chaque poule obtiendront leur billet pour la CAN au pays des Éléphants. La Côte d’Ivoire qui est d'ailleurs qualifiée d’office en tant que pays hôte, mais participe malgré tout à ces qualifications. En conséquence, une seule autre équipe de son groupe obtiendra son billet.
DE POSSIBLES GROUPES DE TROIS
Si tout paraît limpide, une contrainte vient légèrement compliquer ce tirage au sort : les suspensions du Kenya et du Zimbabwe par la FIFA, le 24 février, pour interférence politique. Respectivement placées dans les chapeaux 2 et 3, ces deux sélections « seront également inclus dans le tirage au sort malgré les interdictions temporaires », indique la Confédération africaine de football (CAF).
En revanche, si leur suspension n’est pas levée deux semaines avant la première journée des éliminatoires en juin, elles « seront considérées comme perdantes et éliminées de la compétition ». Si tel est le cas, leurs groupes seront composés de trois équipes, avec toujours deux billets pour la Côte d’Ivoire à la clé. Pour éviter de se retrouver éventuellement avec une poule de deux équipes, « le Kenya et le Zimbabwe ne pourront pas être tirés au sort dans le même groupe », ajoute la CAF.
En attendant le tirage au sort prévu ce mardi à partir de 17h30 temps universel, voici quelques propositions de poules plus ou moins relevées ou équilibrées : Sénégal, Guinée, Gambie, Soudan RD Congo, Gabon, Comores, Centrafrique Mali, Guinée Équatoriale, Guinée Bissau, Tanzanie
IL FAUT UN CŒUR NOUVEAU QUE SEULE LA PAROLE DE DIEU PEUT NOUS PROCURER
Message de Pâques de Mgr Benjamin Ndiaye sur l’église, la vie en communauté, la paix
La communauté chrétienne du Sénégal, à l’instar de celle du monde entier, a célébré Pâques dans la ferveur, la communion, le partage et la joie, dimanche dernier, 17 avril 2022. A l’occasion de cette fête, l’archevêque de Dakar, Monseigneur (Mgr) Benjamin Ndiaye, a livré un message pour l’Église catholique sénégalaise, sur la vie en communauté, appelant ainsi les humains à se doter d’un «cœur nouveau». Non sans insister sur la coïncidence du Carême avec le Ramadan, qui est un moment de salut pour les Sénégalais.
«En ce mois, je pense que nos efforts, conjugués de prières, peuvent certainement contribuer à améliorer notre humanité. C’est le Christ ressuscité qui nous amène la lumière divine et nous sommes heureux de pouvoir être des enfants de lumière… », a d’emblée déclaré Monseigneur (Mgr) Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar.
Invité de «Spéciale Pâques» sur la télévision nationale, RTS, le chef de l’Église catholique sénégalaise est revenu sur la coïncidence du jeûne pour la communauté chrétienne et celui des musulmans qui, selon lui, doit être un moment de salut pour les Sénégalais. Mieux, il a prié pour que ce moment de «pénitence» commune puisse «contribuer à améliorer de notre humanité». Et de relever : «le Carême est un fort moment de jeûne, de prières certes, mais aussi il permet de penser aux plus démunis. Il est important de mener des actions de solidarité envers cette catégorie sociale qui en a vraiment besoin».
Seulement relativement à ce volet partage du Carême, l’archevêque de Dakar a souligné que la générosité est là, certes ; mais il est temps d’adopter un modèle d’Église beaucoup plus adapté aux besoins de la communauté chrétienne. Et des réflexions techniques sont à mener pour parvenir à ce modèle, a-t-il poursuivi. En attendant, face aux crises multiformes et foyers de tension partout dans le monde, Mgr B. Ndiaye a appelé à purifier les cœurs par un retour à Dieu, le Tout Puissant. «Il faut un «cœur nouveau» que seule la Parole de Dieu peut nous procurer. D’où l’importance de vivre étroitement une relation avec le Tout Puissant, pour être de vrais acteurs de la paix.»
Pour lui, l’éducation et la formation des jeunes sont des éléments essentiels pour parvenir à une vie en communauté capable de nous donner une paix durable. Collant toujours à l’actualité, mais dans un autre registre, Mgr Benjamin Ndiaye a évoqué les dérives sur le net et, au-delà, les violences verbales et physiques. «Quand Jésus dit : «Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche de l’homme qui le souille, mais ce qui en sort. Car, ce qui sort de sa bouche vient de son cœur», a rappelé l’archevêque de Dakar. Dans la même la veine, donnant le Christ en exemple, il soutenu que la «convergence des cœurs est tout ce qui peut nous faire avancer».
ENTRE NON DÉCLARATION DES ENFANTS À LA NAISSANCE ET RÉCURRENCE DU FAUX
Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires, le problème de l’état civil et sa fiabilité se pose avec acuité au Sénégal
Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires, le problème de l’état civil et sa fiabilité se pose avec acuité au Sénégal. Chaque année, des milliers d’enfants, et en particulier des élèves surtout candidats à différents examens et concours notamment l’Entrée en Sixième (6e) et le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et même le Baccalauréat ratent leurs épreuves/tests, faute d’extrait/bulletin de naissance ou du fait de faux numéros. Entre non déclaration des enfants à la naissance, à cause de négligence ou ignorance de parents de l’importance de la pièce d’état civil qui est un droit et de l’éloignement (zone rurale) des centres d’enregistrement etc. et récurrence du faux, le mal est profond et le Sénégal continue de s’y embourber depuis l’indépendance. En plus du point de la situation à l’intérieur du pays (Matam, Saint-Louis et Sédhiou), des acteurs posent la problématique et le diagnostic.
«Nous avons effectivement des réalités qui sont les problèmes d’extrait. Ces réalités-là, nous les enregistrons ici parce qu'on a pas mal d'élèves que nous recevons à l'école et qui ne sont pas déclarés. Généralement, qu'est-ce qui se passe ? A l'arrivée, au moment de faire l'Entrée en 6e, ces élèves ont des problèmes pour passer leur examen. Généralement, l'autorité nous dit qu'il faut qu'ils se présentent. Donc ils se présentent comme ça. Mais, en réalité, tant que ces enfants n'ont pas de papier, il n’y a pas de légalité. Ils ne sont pas dans la légalité.» Ce témoignage de Cheikh Dieylani Diop, adjoint au directeur de l’école élémentaire de Yeumbeul 2, en pleine banlieue de Dakar, est une réalité partout au Sénégal où des milliers d’enfants, parmi lesquels des élèves, continuent de faire les frais de leur non déclaration à la naissance. S’ils ne bénéficient pas tout simplement de faux documents d’état civil quand leurs parents s’acquittent de ce devoir.
LA DECLARATION DE L’ENFANT A LA NAISSANCE : UN DROIT INALIENABLE
Pourtant, rappelle l’enseignant, insistant sur cette erreur de beaucoup de parents que se paye souvent cher, la déclaration de l’enfant «fait partie même des droits inaliénables de l'enfant. L'enfant doit être déclaré. Mais, malheureusement, ce qui est généralement à l'origine de ça, c'est qu’en fait, ils nous disent : «waaw bugoon naako def» (je voulais le faire), mais finalement je n’ai pas eu le temps»… Mais, en réalité, on a constaté que le problème c'est qu’en fait, ils ne sont pas instruits. Généralement, une bonne partie est née en campagne. Et des fois, ils te disent : «je n'ai pas les moyens». C'est parce qu'en fait ils ne sont pas aussi bien sensibilisés ou bien ils n'accordent pas d'importance à cela. Maintenant, c'est au moment où l'élève s’apprête à passer son Entrée en 6e qu'il se rende compte : «ah je devais avoir ce papier-là».
DES AUDIENCES FORAINES AU SECOURS DES CANDIDATS SANS EXTRAIT/BULLETIN DE NAISSANCE
Pour permettre aux candidats au CFEE et à l’Entrée en 6e, non déclarés à la naissance, de passer leurs examens, des audiences foraines sont organisées par le tribunal. «Et c'est par la tenue de cela qu'on parvient à régler cette situation. En principe, c'est le principal problème. Mais, il est arrivé des années où effectivement on a demandé de laisser ces élèves passer l'Entrée en 6e, parce que c'est un droit, sans extrait de naissance. En fait, l'erreur ne leur incombe pas. Un enfant qui a été inscrit depuis le CI, à l'école, qui a passé 6 ans dans son cycle, à l'arrivée, on lui dit : «vous ne pouvez pas passer l’examen», franchement c'est frustrant et ça peut briser l'enfant pour toute la vie. Heureusement, certains ont pu avoir leurs extraits entretemps grâce aux audiences foraines. Mais ceux qui n'ont pas pu avoir de papiers, effectivement, cette situation va les rattraper soit au moment du BFEM où du Baccalauréat.»
QUAND LE DROIT A L’EDUCATION PRIME SUR LE DROIT A LA RECONNAISSANCE, A LA DECLARATION
Néanmoins, l’école joue sa partition, en demandant un extrait ou bulletin de naissance au moment de l’inscription, même si ce n’est plus une obligation pour l’admission en classe. Et durant tout le cycle scolaire, la situation est rappelée aux parents, qui n’en font pas souvent une priorité. «Nous, en début d'année, on parlait de l’exigence du bulletin ou de l’extrait de naissance, pour l’inscription de l’enfant au CI. De telle sorte qu'on pourrait palier à cette situation-là. Mais, si on nous dit : «il faut prendre cet enfant parce qu'il a droit à l'éducation», alors qu’en réalité il n'avait pas été déclaré, on court derrière. Nous sommes des fois très mal à l'aise parce que quand on doit dire à l'enfant : «tu ne peux pas passer l'examen» ou bien «tu vas avoir des problèmes», c'est vraiment avec un pincement au cœur qu'on le dit. Mais on essaie, en tout cas, de s'y faire avec l'appui des audiences foraines», explique M. Diop.
«MEME S’ILS NE RATENT PAS LEURS EXAMENS ET CONCOURS, FAUTE DE D’ACTE DE NAISSANCE, LA TRAJECTOIRE SCOLAIRE S’EN TROUVE PERTURBEE»
Plus l’élève progresse dans ses études, plus la situation se complexifie, perturbant sa trajectoire scolaire, confie Mbaye Dièye, principal du Collège de Keur Massar 1. «Chaque année des milliers d’élèves, surtout candidats, ne ratent pas leurs examens et concours faute de posséder un acte de naissance. Cependant, la trajectoire scolaire s’en trouve perturbée». Et le Principal de relever, en effet, que «l’on a constaté, et cela depuis plusieurs années, que des élèves de l’enseignement élémentaire avaient des difficultés à se présenter au concours de l’Entrée en Sixième (6e) parce que n’étant pas déclarés à leur naissance.
Acculés à compléter le dossier de candidature de leurs rejetons, certains parents d’élèves, avec la complicité de démarcheurs, réussissaient à obtenir un extrait de naissance dont le numéro est fictif. Le problème n’est pas résolu pour autant. Une fois que l’élève se retrouve au collège, ce dernier, en classe de Troisième, devra présenter l’extrait d’un acte de naissance datant d’au moins quatre ans, sous peine de s’exclure de la candidature au BFEM. Afin de pallier les difficultés liées au manque de pièces d’état civil, les autorités scolaires et académiques ont autorisé l’inscription au concours de l’Entrée en Sixième, sous réserve de l’extrait de naissance. Les chefs d’établissement des collègues mettent la pression sur les parents d’élèves afin de les obliger à demander un jugement d’autorisation d’inscription de naissance, en demandant périodiquement aux élèves de renouveler leurs extraits de naissance. Cela permet de recenser tous les élèves non-inscrits aux registres d’état civil. Aujourd’hui, tout un programme de sensibilisation est mis en branle par les autorités et la société civil, visant à résorber le gap d’élèves non-inscrits à l’état civil», révèle M. Dièye.
TEMOIGNAGES DE VICTIMES… DE L’ÉTAT CIVIL
THIERNO NDIAYE, ÉLÈVE «Une fois en Terminale, l’Office du Baccalauréat a rejeté mon dossier pour motif que ça ne coïncide pas avec mon CFEE»
«J’ai raté mon Baccalauréat par la faute d’extrait de naissance. Mon père est décédé alors que ma mère étais enceinte de moi. Après ma naissance, elle ne m’a pas déclaré. J’ai passé le CFEE sans extrait. En classe de 4ème, mon frère a entamé les démarches pour me trouver un extrait, avant que je n’arrive en 3ème ; mais c’était la croix et la bannière parce qu’il n’arrivait plus à trouver le certificat de décès de mon défunt papa. J’ai eu mon jugement alors que je préparais mon BFEM. Le problème est qu’une fois en Terminale, l’Office du Baccalauréat a rejeté mon dossier pour motif que ça ne coïncide pas avec mon CFEE. J’ai tout fait pour régler le problème, en vain. J’ai attendu la session octobre pour redéposer ; mais, encore une fois, on a rejeté mon dossier. Cette année, je n’ai même pas étudié ; pour moi, ça n’a pas de sens d’aller à l’école si c’est pour ne pas faire l’examen au final. Actuellement, mon CFEE et mon BFEM ne sont plus valables. J’ai un extrait autre que celui avec lequel j’ai eu mon BFEM.»
HAWA MAMOUDOU DIALLO, ETUDIANTE «Je pars à la mairie pour chercher un extrait et là on me dit que le numéro appartient à un autre garçon…»
«Je n’ai pas été déclaré au pays, puisque suis née au Gabon. À mes 6 ans, au moment d’entrer à l’école, puisqu’on était de retour au pays, mon père m’a cherché un extrait de naissance avec le qu’elle j’ai fait tout mon cursus scolaire et universitaire. Comme mon père détenait la photocopie de mon extrait, à chaque fois j’avais besoin d’un extrait, il amenait ce dernier (au centre d’état civil) et on me produisait un nouveau. J’ai eu ma Licence avec cet extrait et je n’ai jamais eu de problème avec, jusqu’au moment de faire mon Master. Je pars à la mairie pour chercher un extrait et là on me dit que le numéro appartient à un autre garçon. Après ça, on m’a expliqué les procédures pour régler le problème. Mais, une fois au tribunal, le juge a annulé mon extrait parce que c’est un faut. Toutes mes années de sacrifice, de dur labeur pour réussir s'évaporent, en un claquement de doigts. Mon monde s’est écroulé. Je suis dépressive. Je crois en Dieu, je me remets à Lui ; mais c’est trop dur à supporter. Au moment où je vous parle, je suis entrain de voir comment régler la situation. Mais, je sens que c’est impossible. Je demande de l’aide de (toute personne) qui pourra m’aider à récupérer mon identité, mes diplômes».
LE PLAIDOYER DE MOUSSA TINE POUR UNE LISTE UNIQUE DE L'OPPOSITION AUX LÉGISLATIVES
Selon lui, il est d’une impérieuse nécessité pour l’opposition de se regrouper face au pouvoir en place
Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique Pencoo, plaide une liste unique de l’opposition aux législatives de juillet prochain. Moussa Tine qui est allé aux locales sur liste propre prône l’unité de l’opposition. Selon lui, il est d’une impérieuse nécessité pour l’opposition de se regrouper face au pouvoir en place. Il était l’invité de l’émission Objection du dimanche 17 avril sur Sud Fm.
L’idée d’une liste unique de l’opposition aux législatives de juillet prochain gagne de plus en plus du terrain au sein de la classe politique, principalement du camp opposé au pouvoir en place. Après ouacar Camara de Tabax sa rew, c’est au tour de Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique Pencoo, se faire le porte-parole d’une telle stratégie.
Invité de l’émission Objection du dimanche 17 avril sur Sud Fm, le patron de l’Alliance démocratique Pencoo déclarera : « l’idéal est d’avoir une seule liste pour toute l’opposition ».
Et de poursuivre : « Le jour où je rejoindrai la réunion des leaders de Yewwi, j’en ferai la proposition. Au fond, ce qu’il faut à l’opposition, aujourd’hui, ce n’est pas d’avoir seulement une représentation au niveau de l’Assemblée nationale mais de parvenir à amener des forces nouvelles à l’Assemblée de sorte à pouvoir faire face à l’Exécutif et de mettre en place une gouvernance concertée entre l’Exécutif et le Législatif ». Quid de son retour en sein de Yewwi Askan Wi ?
Sur ce point, Moussa Tine qui avait quitté la coalition, suite à un désaccord sur le choix de la tête de liste à la ville de Thiès, à la veille des Locales, a fait comprendre que les liens sont en train de se tisser à nouveau. « Khalifa Sall m’a proposé de revenir. Je n’ai pas encore assisté à une réunion, mais on nous a remis dans le groupe de travail », a confié Moussa Tine. Avant de déclamer sa forte conviction aux chances de Yewwi Askan wi et de l’opposition en général de rééditer la razzia lors des prochaines législatives.
Aussi a-t-il dit : «Aujourd’hui, les départements les plus représentatifs du Sénégal, le président Macky Sall les a perdus (Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Thiès, Mbacké, Ziguinchor). C’est un premier signal. Le deuxième signal c’est qu’il est né un certain nombre de phénomènes politiques tant au niveau individuel qu’au niveau des coalitions. Et le troisième signal, c’est qu’il y a des forces montantes. Si on analyse tout cela, on se rend compte qu’il y a une dynamique de perte du pouvoir ».
Et de conclure en toute conviction : « Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en politique sénégalaise lorsqu’une dynamique est enclenchée, elle est irréversible».
LA CESL MAINTIENT SA GRÈVE ET DEMANDE AUX ÉTUDIANTS DE RESTER CHEZ EUX…
La Coordination des étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis a déclaré dans la soirée de dimanche maintenir son mot d'ordre de grève tout en demandant à tous les étudiants de rester chez eux jusqu'à nouvel ordre.
La Coordination des étudiants de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis a déclaré dans la soirée de dimanche maintenir son mot d'ordre de grève tout en demandant à tous les étudiants de rester chez eux jusqu'à nouvel ordre. En assemblée générale d'urgence, ses membres ont exigé une rencontre avec leur ministre de tutelle dans les meilleurs délais. Ils n'excluent pas également, dans les jours à venir, de demander le départ du Recteur et du Directeur du CROUS si jamais les problèmes persistent.
Dans ce communiqué signé par Ousmane Guèye, Président de Séance de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), les étudiants se veulent d'être clairs et précis sur la question de leur plateforme revendicative qui tarde à être résolue.
Après plusieurs mots d'ordre de grève décrétés dernièrement au sein de cette université de Sanar, les étudiants sont passés à la vitesse supérieure en demandant à tous leurs camarades étudiants qui étaient récemment en vacances des fêtes de Pâques, de rester chez eux jusqu'à nouvel ordre. Cela fait suite à l'ultimatum de 72h qui a été donné aux autorités par rapport à la résolution des problèmes qui gangrènent le campus social. Il s'agit entre autres de la non-effectivité des paiements des bourses; des lenteurs sur les chantiers en cours dans l’université; du non-respect des engagements pris par les autorités sur la question de l’insécurité depuis Mars 2021; du mutisme des autorités internes sur l’insécurité au sein du campus; du manque d’infrastructures et d’équipements (campus social et pédagogique) et du manque criard d’eau dans le campus universitaire.
Selon toujours les responsables de la Coordination des étudiants de Saint-Louis, les autorités universitaires ont failli à leurs missions au sein de cette université et ils n'excluent pas, dans les jours à venir, de demander le départ du Recteur de l'UGB et du Directeur du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS). Ils ont ainsi posé comme condition, une rencontre avec le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation dans les meilleurs délais.