Deux homosexuels surpris en pleins ébats à Guédiawaye
Deux homosexuels ont été surpris tout nus et en pleins ébats sexuels à la bande des filaos de Gadaye (Guédiawaye). Il s’agit d’un certain O. C. de nationalité nigériane et de B. N. de nationalité sénégalaise et tailleur de profession. Selon nos sources, le «couple» est en garde à vue au Commissariat central de Guédiawaye. Les enquêteurs visent les chefs d’actes contre nature.
Horreur aux Hlm Gand Médine
C’était la consternation hier aux HLM Grand Médine des Parcelles Assainies. Pour cause, la mort par suicide d’un malade mental du nom de M. S. Selon nos sources, après avoir blessé sa mère et sa grand-mère avec son couteau, M. S. s’est donné la mort. Ses victimes, à savoir A. N. et M. D., sont internées dans une structure sanitaire de la place. Le corps sans vie de M. S. est également dans la morgue d’un hôpital de la place pour les besoins d’une autopsie, suite à une réquisition de la police de l’Unité 15 des Parcelles assainies en charge de l’enquête.
18 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
De nouvelles contaminations liées au coronavirus ont été signalées sur l’étendue du territoire national. Sur 1171 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 18 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 1,53%. Les nouveaux cas sont composés de 02 cas contacts et de 16 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre les départements de Dakar (07), Keur Massar (02), Pikine (02), Rufisque (01). Dans les autres régions du pays, 02 contaminations communautaires ont été détectées à Mbour, 01 à Popenguine et 01 à Ziguinchor. Si 16 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Depuis le 02 mars 2020 date d’apparition du premier cas de Covid au Sénégal, 85.637 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 83.572 guéris et 1.960 décès. Actuellement, 104 patients sont sous traitement. D’après le ministère de la Santé, le nombre total de personnes vaccinées est de 1 442 173.
Arrestation de deux dealers avec 02 kilos de chanvre indien
Âgé de 23 ans et technicien de surface, A. O. Ba, ainsi que son ami S. Bangoura âgé de 38 ans, plafonnier, croupissent actuellement en prison pour détention et trafic de chanvre indien d’un poids de 02 kilogrammes. Ils ont été déférés au parquet par les éléments du commissariat d’arrondissement de l’Unité 22 des Parcelles assainies. La semaine dernière, les policiers ont reçu une information anonyme faisant état d’un vaste trafic de chanvre indien entre les Parcelles assainies, Grand-Yoff et les Maristes, entretenu par les susnommés. Sans tarder, les hommes du Commissaire Thierno Diop mettent en filature les deux mis en cause. Ils épient leurs moindres déplacements. Ce qui va porter ses fruits. Car A. O. Ba sera interpellé en même temps que S. Bangoura à la Zone de Captage, en possession de 02 kilogrammes de chanvre indien qu’il avait soigneusement dissimulés dans un sachet. Pour se tirer d’affaires, A. O. Ba dira aux policiers qu’il ignorait le contenu du sachet que You lui avait confié. Des allégations qui n’ont pas du tout convaincu les limiers, puisqu’ils ont été déférés au parquet au terme de leur garde à vue pour détention et trafic de chanvre indien.
Employé indélicat
Employé dans une société agroalimentaire, C. M. Mbaye est envoyé à la citadelle du silence pour escroquerie et abus de confiance portant sur la somme de 2,265 millions. Responsabilisé par le patron de la société, M. Mbaye s’est permis de détourner l‘argent des clients de la société. Le cumul des sommes a atteint 2.265.830 Fcfa. C’est après investigation que le patron de la société s’est rendu compte que les clients ont payé leurs commandes, mais que l’argent n’avait pas été versé par C. M. Mbaye. Ainsi, il a déposé une plainte contre son employé pour escroquerie et abus de confiance. Le mis en cause a reconnu les faits en partie devant les enquêteurs. Il dit avoir détourné un million. Mais les factures impayées et les témoignages de ses responsables vont l’enfoncer. Il a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour escroquerie et abus de confiance.
Départ du Préfet de Bignona
Le Préfet du Département de Bignona atterrit au ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Baboucar Moundor Ngom a été nommé hier en conseil des ministres Secrétaire général dudit département ministériel. L’inspecteur du Trésor, Amadou Oury Ba, est également promu Secrétaire général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC).
Directeurs d’unités de Formation et de Recherche
Le chef de l’Etat a nommé hier en conseil des ministres plusieurs universitaires à des postes de direction à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Makhaly Ba est désigné Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences d’ingénierie de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, pour un mandat de trois ans. Pr Ibrahima Mbaye devient le Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences et Technologies, Pr Mamadou Babacar Ndiaye, Directeur de l’Institut universitaire de Technologie et Pr Mamadou Lamine Cissé, Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé. Quant au Pr Abdou Aziz Niang de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, il est nommé pour un mandat de trois ans aux fonctions de Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Economiques et Sociales.
142e édition de l’Appel des Layènes et Daaka
Le président Macky Sall tient à une bonne organisation des événements religieux. En réunion de conseil des ministres hier, il a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions requises pour assurer le bon déroulement, dans les meilleures conditions, de la 142e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye les 4 et 5 mars ainsi que le Daaka de Médina Gounas prévu du 05 au 14 mars.
Les Asp sous un régime de discipline strict
Restons avec le Président Macky Sall qui ne veut plus voir les assistants de la sécurité de proximité (ASP) manifester dans les rues. Apparemment, le chef de l’Etat n’a pas aimé les marches et les échauffourées entre Asp et forces de l’ordre. Pour mettre fin à ces manifestations, le Président Sall a demandé au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures appropriées pour accélérer la transformation du statut actuel des ASP en volontaires de l’action publique, soumis à un régime de discipline strict.
Campagne de commercialisation arachidière
La campagne de commercialisation de l’arachide bat de l’aile. Les producteurs ne voient pas d’acheteurs ou les rares qui sillonnent le monde rural proposent des prix en deçà du prix plancher. A ce propos, le chef de l’Etat a demandé aux ministres en charge des Finances et de l’Agriculture de réguler les financements de la campagne de commercialisation de l’arachide. Abdoulaye Daouda Diallo et Pr Moussa Baldé sont invités à engager avec les huiliers et l’ensemble des opérateurs privés stockeurs, les initiatives nécessaires au financement rapide des dernières opérations relatives à la campagne de commercialisation arachidière.
Moctar Sourang pour des retrouvailles …
Fin de mission pour Moctar Sourang à la tête de la coordination du Front national de résistance (FNR) après deux ans de service. Le président de l’UNP remercie tous les partis membres du FNR qui lui ont fait confiance. Tirant son bilan à la tête du Front, M. Sourang indique que plusieurs batailles ont été engagées et des résultats probants sont obtenus. A l’en croire, ces acquis ne manqueront pas d’impacter l’évolution de la démocratie. Dans le même sillage, Moctar Sourang pense qu’il faut faire le bilan des élections territoriales. Et le premier enseignement de ce scrutin est que le FNR n’a pas su tirer les leçons des élections antérieures. Une dispersion des forces politiques membres du FRN a occasionné, selon lui, la perte de nombreuses communes qui étaient pourtant à leur portée. Toutefois, plus qu’une symbolique, se réjouit le nouveau conseiller municipal de la commune de Touba, les victoires ont été magnifiques. Moctar Sourang espère des retrouvailles meilleures aux prochaines échéances électorales. En tout cas, il ne manquera pas de faire des suggestions en ce sens aux différents leaders du Front.
Les jeunes Lébous contre l’attribution des terres de l’aéroport
L’octroi de terrains de 200 m² aux «Lions» et au staff de l’équipe nationale de football sur l’assiette foncière de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Yoff n’est pas du goût du collectif des jeunes de Tank regroupant les villages traditionnels de Yoff, Ngor et Ouakam. Le coordonnateur du collectif, Birane Mbengue, qui s’est prononcé sur la situation foncière actuelle de l’aéroport DakarYoff, a dénoncé cet acte du Président Macky Sall qui lèse la collectivité léboue. A l’en croire, Macky Sall a encore fait des largesses sur les terres de l’aéroport qui n’appartiennent pas à l’Etat du Sénégal, mais plutôt aux Lébous de Tank. Pour M. Mbengue, comme le site de l’aéroport a été réquisitionné par le colon pour utilité publique, l’Etat du Sénégal doit le rendre aux Lébous puisque cette condition a été levée. Il pense que les footballeurs doivent avoir la grandeur de restituer les terrains d’autant que la plupart d’entre eux disposent d’assez de moyens pour s’offrir des terres. Les jeunes de Tank ont encore fédéré leurs forces pour faire face à l’Etat du Président Macky Sall.
Projet d’amélioration de la gestion foncière dans 136 communes
Au total, 136 communes réparties dans les quatorze régions du pays vont bénéficier de l’appui du Projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), afin d’améliorer leur gestion foncière, a annoncé son coordonnateur national Mouhamadou Moustapha Dia. «Le PROCASEF, qui vise à répondre à un certain nombre de problèmes dans le cadre de la gestion foncière surtout en milieu rural, va intervenir dans 136 communes réparties dans les quatorze régions du pays», a-t-il déclaré à l’APS. S’exprimant dans un atelier d’information et de mise à niveau des journalistes, ouvert jeudi à Saly Portudal, Mouhamadou Moustapha Dia a souligné que les communes souffrent, depuis plusieurs années, de l’absence d’un cadastre de la gestion du foncier. «C’est pourquoi, avec ce projet financé par la Banque mondiale, nous essayons d’aider les communes à asseoir un cadastre au niveau local pour permettre de fixer de manière technique et scientifique les bases de la parcelle pour que les délibérations ne soient plus approximatives mais fondées sur des critères scientifiques et techniques», a-til expliqué. Il a insisté sur le fait que ce sera l’occasion de développer au niveau des communes un système d’information foncière pour qu’on ait une information foncière fiable et sécurisée. Le projet permettra aussi d’appuyer les communes en termes de bureaux fonciers, d’équipements, mais, il appuiera également l’administration territoriale dans le cadre du contrôle de légalité des services de la direction générale des impôts et domaines, a fait remarquer M. Dia.
ELIMINATOIRE MONDIAL DE BASKET, LE SENEGAL FACE A L'EGYPTE CE JOUR
Logés dans le groupe D, dans la zone Afrique, les Lions du basketball débutent ce vendredi 25 février, leur campagne des éliminatoires pour le Mondial prévu du 25 août au 10 septembre 2023.
Logés dans le groupe D, dans la zone Afrique, les Lions du basketball débutent ce vendredi 25 février, leur campagne des éliminatoires pour le Mondial prévu du 25 août au 10 septembre 2023. Le Sénégal qui vise une troisième qualification, après 2014 et 2019, affronte, l’Égypte. Avant d’en découdre avec la République démocratique du Congo, samedi, pour terminer contre le Kenya, dimanche.
Lors de cette deuxième fenêtre (aller) de qualification que le Sénégal abrite du 25 au 27 février, l’objectif est d’engranger le maximum de points en vue de la phase retour entre juin et juillet prochains. L’Afrique aura cinq représentants sur 32 pays à la Coupe du monde Indonésie – Japon et Philippines 2023. 16 équipes nationales africaines se disputeront ces tickets, à travers des fenêtres de compétition.
En l’absence de l’entraîneur principal Boniface Ndong, retenu aux Etats-Unis par ses engagements en NBA, les Lions seront entraînés par Mamadou Guèye dit ‘’Pa Bi’’.
Un groupe constitué de huit joueurs, ayant disputé le dernier Afrobasket masculin, à l’issue duquel le Sénégal avait terminé à la troisième place, a été retenu.
Voici la liste des 12 Lions (huit plus quatre réservistes) :
Meneurs : El Hadj Oumar Brancou Badio (Fraport Skyliners / Allemagne) Mamadou Faye (AS Douanes / Sénégal), Mamadou Alkaly Ndour (AS Douanes / Sénégal).
Arrières : Mamadou Lamine Alga Ndiaye (Ryerson University /Canada), Cheikh Bamba Diallo (Dakar Université Club – Sénégal).
Ailiers – Ailiers Forts : Mbaye Ndiaye (Ada Blois – France), Pape Moustapha Diop (Joeuf Homecourt France), Pape Malick Dime (Vanoli Cremona Italie), Amar Sylla (KK Nevezis Lituanie).
Pivots : Youssoupha Ndoye (Orléans Loiret Basket France), Boubacar Toure (Chorale Roanne France), Khalifa Ababacar Diop (CB Gran Canaria Espagne).
Les réservistes : Jean Jacques Boissy – meneur – CB Cornella Espagne, Makhtar Gueye – Ailier – Hestia Menorca Espagne, Ibou Dianko Badji – Pivot – Forca Llleda Espagne.
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LA BAISSE DU PRIX DES DENREES ANNONCEE ET LE COURU DES ELEVES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
Les parutions de ce vendredi 25 février 2022 mettent en exerguent la baisse du prix des denrées de premières nécessité annoncée par le président Macky Sall et le mécontentement des élèves qui réclament la reprise des cours.
Les parutions de ce vendredi 25 février 2022 mettent en exerguent la baisse du prix des denrées de premières nécessité annoncée par le président Macky Sall et le mécontentement des élèves qui réclament la reprise des cours. suivez dans cet élément, la revue des titres présentées par Fabrice Nguéma sur Zik fm.
L’ANNONCE DE LA BAISSE DES PRIX DES DENRÉES A LA UNES DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
L’annonce de la révision à la baisse de la grille des prix des denrées de première nécessité est l’un des sujets dominants de l’actualité. Cette annonce fait la Une de plusieurs quotidiens parvenus vendredi à l’APS
Dakar, 25 fév (APS) - L’annonce de la révision à la baisse de la grille des prix des denrées de première nécessité est l’un des sujets dominants de l’actualité.
Cette annonce fait la Une de plusieurs quotidiens parvenus vendredi à l’APS, à l’image du quotidien Le Soleil selon lequel "Macky Sall soulage les ménages" avec cette décision.
Dans le détail, le journal précise que l’huile passe de 1.200 FCFA à 1.100 francs CFA le litre, le riz brisé non parfumé de 15.000 FCFA le sac de 50 kg à 13.750 FCFA, le sucre de 625 FCFA à 600 FCFA le kg.
Il s’y ajoute une subvention de 32 francs CFA sur le kg du riz paddy, "portant le prix au producteur à 162 FCFA afin de soutenir la production locale de riz", note Le Soleil.
Le journal signale que ces mesures annoncées jeudi en Conseil des ministres "auront une incidence budgétaire de près de 50 milliards de FCFA", mais le plus important est ailleurs, si l’on en croit Kritik’.
Ce journal évoque de "fortes décisions salutaires pour soulager les ménages et atténuer les impacts de la crise sur les populations (....)". Une manière de "désamorcer la bombe sociale", selon Le Témoin quotidien.
"Après le sans-faute de la réception des Lions suivi de leurs décorations, la réussite de l’inauguration du stade Abdoulaye Wade, le président de la République multiplie les bons points en baissant les prix du riz, du sucre et de l’huile", souligne le même journal.
"Macky sert un nouveau plat", et de ce fait, "soulage les ménages", indique le journal Le Quotidien. L’As utilise la même formule pour dire que cette annonce est de nature à débarrasser le consommateur de la cherté des prix des denrées.
Selon ce quotidien, les ménages "vont certainement souffler" avec l’application de cette mesure. "Face à la hausse jusque-là incontrôlée des prix des denrées de première nécessité, indique L’As, de nombreux Sénégalais ne finissaient pas d’exprimer leur courroux".
Surtout que ces mesures "sont d’application immédiate", relève L’Observateur, qui revient également sur le même sujet, comme la plupart des journaux du reste.
Outre la bonne nouvelle de la baisse des prix des denrées, la politique est une autre thématique en exergue dans les quotidiens, avec la réunion convoquée vendredi par le ministre de l’Intérieur pour la fixation de la caution pour les législatives.
Antoine Diome "face au défi d’un consensus" avec les représentants des partis politiques, "en vue d’échanger avec eux sur le montant de la caution pour les prochaines législatives", prévues en juillet, écrit Sud Quotidien.
Walfquotidien estime que de toutes les manières, la caution a une efficacité limitée, si l’on sait qu’à travers ce mécanisme et les parrainages, le gouvernement "veut lutter contre les candidatures fantaisistes".
Il devrait toutefois "s’y prendre autrement à cause des +nombreuses+ limites de ces systèmes", ajoute cette publication, pendant que le quotidien Kakatar, lui, ouvre sur le nouveau maire de Ziguinchor dont il note la constance dans l’opposition au président Macky Sall.
Cette posture s’expliquerait par le fait que le leader du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) "a perdu toute confiance" dans le chef de l’Etat dont il a poliment décliné l’invitation à célébrer la victoire des Lions, après leur retour de Yaoundé (Cameroun) où ils avaient remporté la 33e Coupe d’Afrique des nations de football.
Sur une toute autre question, L’Info rapporte que les élèves "haussent le ton", à travers une marche organisée par les gouvernements scolaires pour demander la fin de la grève des enseignants, un mouvement enclenché il y a plus de deux mois.
A ce sujet, justement, le gouvernement, après plusieurs rounds de négociations, doit retrouver ce vendredi les représentants des syndicats pour rapprocher leurs positions en vue d’une sortie de crise. Une rencontre de la dernière chance, si l’on en croit Source A, qui titre : "Aujourd’hui, ça passe ou ça casse".
ASSANE GUEYE
LE RAMEAU D’OLIVIER DE MACKY ET LE COUP DE CANIF DE POUTINE
On aurait pu en parler comme d’un théâtre des rêves pour faire allusion aux Anglais de Manchester s’agissant d’Old Trafford. Mais l’idée est venue du Spartak de Moscou au détour de la coupe du monde 2018.
On aurait pu en parler comme d’un théâtre des rêves pour faire allusion aux Anglais de Manchester s’agissant d’Old Trafford. Mais l’idée est venue du Spartak de Moscou au détour de la coupe du monde 2018. L’utopie est la réalité de demain. On n’en est plus au stade onirique. Le bâtisseur de la nouvelle ville de Diamniadio a mis les petits plats dans les grands. On peut épiloguer sur le coût faramineux et le défi de la maintenance. On est en droit de s’inquiéter de la perte de sens des priorités et la dette publique qui explose. On peut aussi analyser les événements sous l’angle de la folie des dépenses de prestige. Mais on prendrait sûrement de la hauteur en mêlant sa voix aux hommages appuyés à l’endroit de celui et de ceux qui ont rendu possible la réalisation du stade du Sénégal renommé Abdoulaye Wade, le dernier des Mohicans. Sans doute la plus grande figure politique de ces 40 dernières années.
Celui qui a ouvert nos yeux restés longtemps atteints de myopie, voire fermés. Nous le disions ici même en citant l’un des meilleurs reporters sportifs Sénégalais de tous les temps. Il disait ce qui suit : « Le football est une religion dont les mosquées, églises et synagogues sont les stades. » Les nouvelles générations de projets sorties de terre dernièrement sont dignes d’éloges.
Le pays paraît immobile mais ne s’est pas momifié. Ni sous Macky. Ni sous Wade. De la même manière, les devanciers Senghor et Diouf ont posé des jalons importants. C’est une évidence. Toute gestion qui parvient à enfiler des perles sur le collier est, il est vrai, soutenue par la compétence et le talent. Elle suppose aussi de la baraka. Macky Sall n’en est pas dépourvu. Son excès de normalité est peut-être un boulet. Ce qui est constant est qu’il n’est pas poisseux. Ce 24 février 2022, il a épuisé 3 années après sa réélection. Encore 24 mois de magistrature suprême.
À chaque fois qu’on entre, il faut penser à la sortie. Il faut lui souhaiter qu’elle soit honorable et ordonnée. Il n’y a pire qu’une candidature de trop ou une sortie ratée. C’est la pire des punitions. Pour réussir les dernières foulées, il faut se méfier des courtisans. Ils sont de mauvais conseillers. Le président a-t-il d’ailleurs une fois été bien conseillé en matière de communication ? Tout au long de sa gouvernance, la communication tordue a été et demeure son point faible. Il a d’énormes problèmes dans ce domaine. Le service après-vente de son œuvre n’a été que très peu assuré.
Le récit et le narratif sont si mauvais que peu de monde voit la portée de tout ce qu’il a fait. Ni capitalisation ni optimisation. Le silence assourdissant quant à la désignation du PM n’arrange rien. Il laisse libre cours aux interrogations. Contractions. Accouchement difficile. Enfantement dans la douleur. Le gouvernement aussi pourrait être enfanté dans la douleur. Ça fait quatre mois qu’on tourne en rond. Sauf qu’entre-temps tout s’enchevêtre : le folklore, le divertissement, la chute du pouvoir d’achat, l’école devenue folle, le capital humain coiffé sur le poteau par l’expansion de la pierre et du béton.
Notre pays n’est pas un îlot lointain coupé du monde. Poutine, le tsar fait comme les Tatars dont chaque flèche portait le nom de son archer. À la place du cœur, il aurait une pierre. Il n’est pas mou mais assez fou pour lancer une guerre-éclair contre l’Ukraine. Les dictateurs et bellicistes s’en tapent du droit international. Comme la Société des Nations, l’Onu n’est plus qu’un gadget qui ne sert à rien. Russie, Chine ou Amérique : chacune n’en fait qu’à sa tête. Les milliers de têtes nucléaires qu’elles détiennent nous disent qu’il n’y aura pas de 4ème guerre mondiale. Puisque nul ne survivra à la 3ème. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
JULES BOUCHET RACONTE SADIO MANÉ
Je ne me lasserais pas de parler de Sadio Mané. Je l’ai recruté quand je faisais les tests à l’école de Police, un dimanche matin 2010. Pape Dieng, un de mes collaborateurs qui habite Mbour m’avait amené ses trois meilleurs joueurs
Entre les débuts de Sadio Mané à son club de Génération foot et ses premiers pas dans le football professionnel, Jules Bouchet a joué un rôle de formateur et d’aiguillon. L’ancien international du Saltigué et de la Jeanne d’Arc, par ailleurs ancien entraineur des Grenats de Déni Biram Ndao qui a recruté et côtoyé la star du football sénégalais, ouvre dans ce témoignage un chapitre de la vie sportive du joueur et l’homme qui a pris aujourd’hui une part prépondérante au premier trophée du Sénégal à la CAN.
« C’ÉTAIT UN SUPER JOUEUR QUI NE DEMANDAIT QU’À ÊTRE ENCADRÉ »
« Je ne me lasserais pas de parler de Sadio Mané. Je l’ai recruté quand je faisais les tests à l’école de Police, un dimanche matin 2010. Pape Dieng, un de mes collaborateurs qui habite Mbour m’avait amené ses trois meilleurs joueurs qui jouaient dans une équipe navétane, Super Rails de Mbour. Sadio Mané en faisait partie. Il m’a fait comprendre qu’il joue numéro 10. Après 15 minutes, durant le test, j’ai arrêté le match pour demander aux joueurs de se rafraîchir. J’ai ensuite interpellé Pape Dieng. Je lui ai demandé si le joueur qui s’appelait Sadio Mané a joué tous les matchs de navétane. Il m’a répondu que Sadio avait joué tous les matchs. On retrouve pourtant beaucoup d’équipes dans cette localité notamment Mbour Petite Cote, stade de Mbour, Diambars, Keur Madior et Demba Diop. Aucun de ces équipes n’est venue le courtiser. Pape Dieng me faisait savoir que personne n’est venu recruter Sadio Mané et que c’était un super joueur qui ne demande qu’à être encadré pour être un super joueur professionnel. »
«LES QUALITÉS QUE J’AI DÉCELÉES EN PREMIER, C’EST SA PERCUSSION, SA FACILITÉ DANS LE JEU»
A cette époque, il était junior. Je me suis posé la question de savoir comment un joueur aussi talentueux peut rester à Mbour pendant toute cette période, dans les navétanes et qu’aucune équipe ne l’est supervisé. Quand l’entrainement était terminé, j’ai appelé Pape Dieng et Sadio. J’ai demandé au joueur s’il pouvait habiter à Dakar. Il m’a répondu que oui et qu’il peut vivre chez une tante qui habitait au quartier Sips. Je lui ai ensuite demandé d’aller habiter là-bas en attendant que l’internat de Génération Foot s’ouvre dans la localité de Ndiakhirate. Car, avec Génération foot, on était en vacances à la plage de Diamalaye. Avec le préparateur, tous les matins, on lui demandait de faire la préparation dans cette plage pendant un mois. C’était pour l’amener avec mon groupe à Ndiakhirate à l’internat. C’est ce que j’ai fait. Je n’ai pas eu le contact de ses parents au village mais avec son tuteur Pape Dieng. J’avais toutes les informations que je voulais le concernant. J’ai pu construire un effectif. Les qualités que j’ai décelées en premier, c’est sa percussion, sa facilité dans le jeu, sa facilité de dribble pied droit et pied gauche, d’accélération, d’audace et aussi de mental. La première chose que je me suis dit et que s’il est bien encadré dans une structure footballistique, sa progression peut s’avérer intéressante.
« BEAUCOUP DE QUALITÉ DU FOOTBALL DE HAUT NIVEAU CHEZ SADIO »
« Sadio Mané était un garçon qui n’a jamais eu de problèmes avec son entraineur. Il était discipliné, très pieux, très jovial avec tout le monde. Il travaillait bien à l’entraînement. Il était vraiment sur une logique de progression. A Génération foot, il a été dans un groupe. J’avais une belle ossature. Quand j’ai recruté Sadio Mané, on venait de monter en National 1 et dans la foulée Générétion foot est montée en Ligue 2. Sadio Mané a été d’un grand apport dans cette équipe, un attaquant sur le côté gauche. Le pied gauche n’est pas son fort, mais il avait besoin de l’améliorer ainsi que son jeu de tête. Au fur des années, il l’a travaillé et amélioré. Je me rappelle d’un match que l’on a fait contre Dakar Sacré cœur en play off. En l’espace de deux minutes, c’est lui qui marque les deux buts. Ce jour-là, il a fait un match époustouflant, fait de percussion, de dribbles et de vélocité. Il y ‘avait déjà beaucoup de qualité du football de haut niveau chez Sadio. »
« SADIO FAISAIT PARTIE D’UN GROUPE DE JOUEURS PROMETTEURS »
« Sadio faisait partie d’un groupe de joueurs prometteurs. Quand il est venu, il était avec des joueurs de talents formés à Génération foot. Cette équipe de Génération Foot nous a permis de tout rafler. On a été champion de football amateur et nous avons battu tout le monde. L’équipe qui nous impressionnait, c’était celle de Dakar Sacré cœur entraîné par Boucounta Cissé et Assane Kane. On l’a terrassée en 20 minutes à Diourbel. »
« LES JEUX OLYMPIQUES DE LONDRES 2012, UN DÉCLIC »
« Sa première sélection nationale, c’était avec l’équipe junior du Sénégal. Il a été sélectionné par l’entraineur Karim Sega Diouf qui a d’ailleurs été mon entraineur au Saltigué de Rufisque. Cet entraineur m’a appelé lorsqu’il faisait des tests au stade Demba Diop. C’était pour lui envoyer six joueurs. Sadio Mané en faisait partie. Feu Karim Sega qui était l’entraineur des juniors du Sénégal préparait un match contre l’Egypte au Caire. Sadio Mané est parti pour ce match au Caire. Quand j’ai appelé Karim Sega après ce test, il m’avait demandé à quel poste je faisais jouer Sadio et je lui ai répondu qu’il jouait numéro 6. Ensuite, il m’a dit qu’il faudrait le faire jouer excentré gauche. Le lendemain, il a joué à ce poste et il a marqué 3 buts. Il est droitier mais il joue côté gauche. Le coach Karim Sega a été impressionné par le talent du jeune joueur qu’était Sadio Mané. La sélection du Sénégal a ensuite joué le match contre l’Egypte au Caire. Il est rentré dans ce match comme 12e homme. Quand Karim Séga est nommé entraineur de l’équipe nationale olympique, il a intégré Sadio Mané. Les Jeux olympiques de Londres 2012 ont été un déclic. On a mieux connu Sadio Mané avec cette équipe où l’on retrouvait des joueurs comme Cheikhou Kouyaté, Gana Guèye, Moussa Konaté, Pape Souaré, Abdoulaye Ba, Ousmane Mané… Il y avait une bonne brochette de joueurs qui avait fait un tournoi de très bonne facture».
« UN GROS MENTAL ET PRÊT À SE SACRIFIER »
« Quand on a joué cette saison, on a fait la montée en Ligue 2 professionnelle. On a joué le tournoi des play off pour la montée à Diourbel. Sadio Mané a été éblouissant. On devrait jouer la finale avec Mbargueth de Kébémer au stade Alassane Djigo. Le jour de la finale, Sadio Mané était malade et avait 42 degrés de fièvre. Moi, je ne pouvais plus compter sur lui. Je réfléchissais dans ma chambre et Sadio est venu frapper à ma porte. Je lui demandais s’il était guéri. Il me répond que oui et qu’il pouvait jouer. J’ai été surpris parce qu’il faisait 42 degrés de fièvre. Et on a même fait monter son matelas sur la terrasse parce qu’il faisait très chaud dans sa chambre. Cela rappelle son dernier match contre le Cap Vert en Coupe d’Afrique. Il avait tenu à jouer alors que son club s’inquiétait sur son état de santé. Cela prouve son mental fort, sa détermination à tout ce qu’il entreprend. Il m’a dit qu’il pouvait jouer la finale. On a joué et gagné la finale. Le soir quand je suis rentré et que je regardais la télévision, une dame qui était sa tante m’a appelé. C’était la tante qui l’avait hébergé à Sips qui voulait me dire que Sadio avait piqué une crise et elle l’avait transporté à la clinique. J’ai ensuite appelé le président de Génération Foot, Mady Touré pour l’en informer. C’est un joueur qui croit non seulement à ses qualités mais qui a un gros mental et prêt à se sacrifier pour atteindre ses objectifs. C’est très important. »
« LA CARRIÈRE PROFESSIONNELLE DE SADIO NE M’A PAS SURPRIS »
« La carrière professionnelle ne m’a pas surpris. J’étais encore à Génération foot. Le jour où l’on devrait jouer le tournoi de l’Assemblée nationale, étant champion du football amateur d’avant saison, Sadio Mané voulait jouer un match et il avait déjà signé un pré-contrat pour partir à Metz dans deux ou trois semaines. Quand il me dit qu’il voulait jouait son dernier match, je lui ai répondu qu’il n’y a pas de dernier match à jouer. Il a insisté et j’ai insisté. Je lui ai dit qu’il pouvait nous accompagner et voir le match mais pas pour jouer. Deux semaines après, il est parti à Metz. Au mois de décembre, il vient en vacance au Sénégal et m’appelle pour me dire qu’il est là et voulait voir mon équipe…. Je lui ai signalé qu’il allait bientôt signer un contrat professionnel. C’était en décembre 2013 ou 2014. J’ajoute qu’il m’a dit : « Je n’ai pas beaucoup d’argent mais prends cette somme, le prix du taxi. Il est ensuite reparti et quatre mois plus tard, en avril, il signe son premier contrat de quatre mois avec Metz ». Il a gardé le contact. On a gardé de très bonnes relations et on s’appelle.
« LE SADIO MANÉ ACTUEL, EST UN JOUEUR D’UNE AUTRE DIMENSION »
Le Sadio Mané actuel est un joueur d’une autre dimension. C’est un garçon qui pense toujours à aller à l’avant et progresser toujours dans son travail. Cela se voit dans ses performances. Il mérite là où il est arrivé parce qu’il travaille avec beaucoup de détermination et d’engagement. Il est récompensé dans ce qu’il fait. C’est un professionnel de très haut niveau. Le tout avec beaucoup d’humilité et de sérieux… Il ne fait pas de bruit. Il y va au fond…Sur le plan social, après la mosquée, l’hôpital et bientôt une station d’essence qu’il a eu à réaliser pour ses compatriotes. Toutes ces actions, c’est Sadio Mané C’est un être généreux qui veut tout partager »
Par Woré NDOYE et Alioune Badara NDIAYE
HAMIDOU ANNE, OUSMANE KHOUMA ET IBRAHIMA SILLA, ASSUMEZ OU TAISEZ-VOUS !
Dans leur diatribe d’une inélégance pathétique, ils nous ont taxés de journalistes paresseux, traînant des carences intellectuelles et pis encore de personnes malhonnêtes.
Woré NDOYE et Alioune Badara NDIAYE |
Publication 25/02/2022
Dans une tribune co-signée sous le titre ‘’ De grâce, cessez de déshonorer ce beau métier de journaliste’’, les éminents professeurs Hamidou Anne, Ousmane Khouma et Ibrahima Silla se défaussent sur des journalistes ayant eu le tort de choisir leur angle de traitement journalistique pour un événement qu’ils ont couvert. Ce que n’ont pas apprécié ces derniers qui se sont livrés à un pseudo exercice de moralisation au lieu de s’assumer ou simplement de faire profil bas.
Dans leur diatribe d’une inélégance pathétique, ils nous ont taxés de journalistes paresseux, traînant des carences intellectuelles et pis encore de personnes malhonnêtes. Sauf que, dans leur réquisitoire, heureusement pour nous d’ailleurs, à aucun moment, ils n’ont réfuté la véracité de nos écrits. « Nous découvrons qu’ils préfèrent se focaliser sur un sujet qui n’était pas à l’ordre du jour et qui s’est invité au débat à la faveur d’une question d’un des participants », ont-ils maladroitement brandi. Pure contrevérité ! C’est bel bien Monsieur Anne qui a évoqué ‘’la démocratie de concordance’’ dans son exposé avant qu’un participant (S. Sèye, en l’occurrence) ne le relance sur le sujet. Ensuite, depuis quand, un conférencier indique-t-il aux journalistes l’angle optimal de traitement d’une information, chers universitaires ? Que s’est-il passé pour que nos éminents connaisseurs se sentent piqués au vif pour tenter subitement de se justifier ou, comme ils le disent, de s’adonner à des « devoirs de clarification » ?
Le journalisme, ce métier que vous prétendez connaître mieux que nous, repose d’abord sur des faits et, le glissement involontaire de la démocratie de concordance dans les débats en a été un. Pourquoi vouloir que nous focalisions alors nos écrits sur des thèmes que vous avez développés et qui tournaient essentiellement autour de redites ? Le journal, tabloïd, dont la parution est quotidienne, n’est pas une revue spécialisée, encore moins les actes d’un colloque pour publier les lieux communs sur l’histoire de la démocratie athénienne que n’importe quel étudiant de 2ème année du département d’histoire peut faire en lisant les ouvrages de Claude Mossé sur la démocratie athénienne, ou encore celui de Vincent Azoulay sur la Démocratie athénienne à l’épreuve du grand homme, Périclès.
Les journalistes que vous vous permettez d’insulter et de jeter à la vindicte des intellectuels connaissent bien leur métier pour savoir qu’au terme de vos différentes interventions, vous n’avez apporté aucune plus-value sur les sujets qui ont été abordés. Avec la désinvolture qu’on vous connaît, vous êtes venus relire devant un public admirateur, les préparations que vous présentez depuis dix ans, sans soucis de réactualisation, devant les étudiants dans les différents amphis que vous fréquentez. A la limite, ce fut un exercice difficile pour les journalistes présents de trouver dans vos redites et réchauffés un sujet digne d’intérêt pour leurs lecteurs. La seule nouveauté qui pouvait être retenue dans cette rencontre, est que c’était pour la première fois que des universitaires s’expriment publiquement sur un débat agité publiquement par un homme politique, à grand renfort de publicité. C’est pourquoi nous avons jugé utile d’en faire l’écho pour poser le débat sur la place publique. Laissez-nous juste vous rappeler que le sujet que vous traitiez devant le public du centre culturel Maurice Gueye est consubstantiellement lié à la liberté. [Un argument que vous avez-vous-même utilisé pour battre en brèche, la fascination exercée par les modèles chinois et rwandais sur les opinions africaines].
Les journalistes s’en sont servis pour choisir un angle de traitement et rien d’autre Que ce soit clair. Vous avez bel et bien démonté l’argumentaire du subitement devenu « talentueux » Dr Abdourahmane Diouf, ouvrant de facto une nouvelle grille d’appréciation à proposer à nos lecteurs. Une brèche dans laquelle nous nous sommes engouffrés et qui a débouché comme vous dites « à la fabrication de polémiques inutiles ». Polémique inutile qui suscite des intérêts assurément. Votre tribune en est une parfaite illustration. Ce qui est indéniable c’est que « le respectable, respecté et talentueux » Dr Abdourahmane Diouf – qualificatifs que vous aviez omis d’égrener lors de la rencontre au centre culturel Maurice Guèye le 15 février – a rajouté au débat public sa perception idéale de la démocratie. Et jusque-là, le débat a toujours été dans un sens unique. Comment en tant que journalistes pourrions-nous alors reléguer en arrière-plan cet élément nouveau, à savoir votre point de vue, en tant que voix autorisées, pour en faire écho.
Hélas, vous y avez juste entraperçu « une obsession à vouloir en découdre » avec Dr Diouf. Si tel était le cas, vous nous aurez assurément fourni les armes. N’est-ce pas vous, Pr Khouma, qui avez affirmé que Dr Diouf a « carrément un problème de démarche épistémologique dans son approche », là où votre collègue a dit et répété que « Abdourahmane Diouf se trompe ». Même s’il s’est trompé, de bonne foi, l’initiateur, dans notre pays, de la démocratie de concordance n’est pas, à ce que nous sachons, contre la confrontation des idées. Pourquoi vous débinez alors ? Ça pue à mille lieues que vous vous êtes sentis à l’étroit vis-à-vis de votre ami Dr Diouf pour ainsi tenter un lavage à grande eau. « Un journaliste ne doit pas écrire ce qu’attendent ceux qui le paient », vous dites ? Votre tentative de vouloir vous disculper vaille que vaille vous pousse à la déraison, à la spéculation gratuite et infondée, chers intellectuels. Tout est question de réflexion, je le consens. Vous avez un prix et pensez donc que ce qui est valable pour vous l’est pour autrui.
Finalement, éminents Khouma et Anne, vous êtes juste comme les politiciens que vous avez sombrement caricaturés lors de la rencontre. Sauf que certains d’entre eux sont dignes et savent s’assumer ; quel qu’en soit le prix. Faites-en autant en bon donneurs de leçon : Assumez ou taisez-vous ! Un petit conseil avant de finir chers universitaires : si vous n’avez pas le courage de vos idées et une idée sur votre courage, abstenez-vous désormais, lors des rencontres auxquelles vous serez conviés, de vous épancher sur des choses que vous n’aurez pas le courage – cela même qui fait les grands hommes- de défendre par la suite.
Par Woré NDOYE (Sud QUOTIDIEN) et Alioune Badara NDIAYE (Le QUOTIDIEN)
VIDEO
INAUGURATION DU STADE ABDOULAYE WADE, LES FOOTBALLEURS VETERANS PLANTENT LE DECOR
Le Sénégal a inauguré mardi 22 février dernier son nouveau stade baptisé au nom de l'ancien président Me Abdoulaye Wade. Pour l'occasion les vétérans du football africain ont donné le ton à travers un match de gala
Le Sénégal a inauguré mardi 22 février dernier son nouveau stade baptisé au nom de l'ancien président Me Abdoulaye Wade. Pour l'occasion les vétérans du football africain ont donné le ton à travers un match de gala qui a opposé les légendes sénégalaises à ceux africaines. La rencontre s'est soldé par 1 but partout. Dans cette vidéo, revivez les temps fortsde ce gala des anciennes gloires du foot africain.
LES ÉLÈVES «REVENDIQUENT» DANS LA RUE
Ils réclament la reprise des cours, la réduction du programme, le report des examens et le respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement.
Face à la crise qui secoue le secteur de l’éducation, les gouvernements scolaires des écoles publiques du département de Dakar ont organisé hier, jeudi 24 février, une marche allant de la Place de la Nation jusqu’au rond-point de la Rts. Ils réclament la reprise des cours, la réduction du programme, le report des examens et le respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement.
Ils étaient nombreux hier, jeudi 24 février, à la Place de la Nation à se faire entendre. Des élèves des écoles publiques de Dakar, à l’appel des gouvernements scolaires, sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère à la suite des grèves répétitives des syndicats d’enseignants. « Nous voulons étudier », scandent en chœur les potaches qui disent n’en pouvoir plus des perturbations dans le secteur de l’éducation.
Sur les écriteaux brandis, l’on pouvait lire leurs principales revendications. Il s’agit de la « reprise des cours, la réduction du programme, le report des examens et le respect des accords signés entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement ». « Ça fait trois mois qu’on n’a pas fait cours. Les élèves viennent à l’école à 8 heures et rentrent à 9 heures. Nous, élèves, qui doivent subir des examens et nos frères qui sont dans les classes préparatoires, comment peut-on avoir un bon niveau alors que durant toute la semaine, on ne fait cours qu’un seul jour ? On veut le retour des professeurs dans les salles de classes et qu’on fasse les compositions », a déclaré le représentant des gouvernements scolaires, Cheikh Tidiane Dia.
Aussi, ajoutera-t-il : « Nous, les élèves de la série L par exemple, on a 40 leçons en Histoire et Géographie alors qu’il ne reste que 10 semaines pour le déroulement du bac. Quant aux élèves de la série S, ils ont plus de 30 leçons en SVT qui font partie de leurs matières dominantes. Nous voulons que les dates des examens soient repoussées ».
Depuis le début de l’année scolaire, les syndicats d’enseignants sont en mouvement de grève pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement depuis 2018. Ils campent toujours sur leur position dans les négociations avec le gouvernement au grand dam des élèves.
A l’occasion de la marche qui les a conduits jusqu’au rond-point de la RTS, les élèves ont pu compter sur le soutien de la jeune députée Marième Soda Ndiaye et du coordonnateur de Frapp France Dégage, Guy Marius Sagna. « Nous voulons retourner en classe, à l’école. Nous voulons bénéficier d’un enseignement de qualité. Nous voulons étudier dans de bonnes conditions. Oui, nous sommes venus mêler nos voix aux leurs pour dire qu’une grève de trois mois, ça suffit. Quand on ouvre une école, on ferme une prison. Ça veut dire que ça fait trois mois que le Président Macky Sall a ouvert des prisons », a dit Guy Marius Sagna.
De son côté, la jeune députée, Marième Soda Ndiaye, dira : « nous voulons des solutions durables pour sauver l’école sénégalaise. Nous voulons que nos sœurs et frères étudient dans de bonnes conditions. Nous ne voulons plus d’abris provisoires dans ce pays. On ne veut pas qu’on sacrifie cette génération. Nous, les députés, on va poursuivre la bataille pour que nos frères et sœurs puissent reprendre les cours».
Pour rappel, les négociations entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants en vue de trouver une solution pour l’apaisement de l’espace scolaire vont se poursuivre ce vendredi 25 février, après deux rencontres soldées en échec.