Élections du bureau de la ville de Guédiawaye mercredi
Sauf changement de dernière minute, le bureau municipal de la ville de Guédiawaye sera élu mercredi. Le maire Ameth Aïdara, qui avait suspendu l’élection à cause de la vive tension entre les conseillers de l’opposition et ceux de la mouvance présidentielle, devra se préparer à toutes les éventualités. Même si, d’après nos sources, les conseillers de la coalition Wallu Sénégal tiennent aujourd’hui un point de presse pour décliner leur position. Il nous revient cependant qu’ils vont suivre les instructions du secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) qui leur demande de soutenir le maire Ameth Aïdara. Mais comme le vote est secret, il ne faut pas exclure des surprises. En tout cas, Ameth Aidara a une journée par peaufiner sa stratégie, car la coalition Benno Bokk Yakaar, conduite par le maire défait Aliou Sall, est prête à tout pour rafler tous les postes d’adjoints et de présidents de commission et imposer la cohabitation à Ameth Aïdara.
Évaluation des élections locales
Le maire libéral sortant de Djidah Thiaroye Kaw, Cheikh Dieng, doit reconnaître sa défaite à la Ville de Pikine face à Abdoulaye Thimbo et se comporter en démocrate. C’est la conviction du secrétaire général adjoint de la section communale du Parti Démocratique Sénégalais (Pds), Djiby Diatta. A l’en croire, Cheikh Dieng qui avait imposé sa candidature à la Ville au détriment d’autres responsables plus représentatifs que lui s’est cogné contre le mur. Ce qui n’est pas une surprise pour le responsable libéral, parce que ses adversaires avaient dénoncé la gestion familiale de la mairie de Djidah Thiaroye Kaw lors de la campagne électorale. Ainsi, Djiby Diatta l’invite à tirer les conséquences et se ranger derrière les autres responsables libéraux au lieu de s’agripper à un recours qui va l’humilier. D’ailleurs, Djiby Diatta demande au secrétaire général national Me Abdoulaye Wade et à leur candidat en 2024 Karim Wade d’évaluer les élections pour remettre de l’ordre dans les rangs du Pds.
Carême chrétien
La communauté catholique va entrer dans le mois de Carême ce mercredi communément appelé «Mercredi des cendres ». Autrement dit, c’est le début du jeûne pendant 40 jours pour les catholiques. Un temps fort de recueillement et de prières.
Vol de téléviseurs
Le commissariat de police de Grand Yoff a mis fin aux agissements du marchand ambulant Mohamed S. Ce dernier est tombé nuitamment dans les filets des limiers à la Zone de Captage. En effet, il a été surpris en train de transporter un téléviseur écran-plat et des téléphones portables. Interrogé sur sa présence suspecte sur les lieux et sur le propriétaire des appareils, Mohamed S. se perd dans ses explications. Il a fini par passer aux aveux en indiquant aux policiers le domicile où le matériel a été volé. Dès que le propriétaire du matériel, M. D., s’est signalé, Mohamed S. a obtenu un billet pour la citadelle du silence pour vol avec escalade commis la nuit.
3 morts par pendaison durant le week-end
«Libération online» indiquait hier que le jeune M. Lô avait été retrouvé mort pendu, au quartier Arafat/Ancienne route de Louga. Le même samedi, plus tôt dans la matinée, un autre drame s’est produit dans la région, plus précisément à Ndiobène Mbatar dans la commune de Sakal. L’imam I. Niang, 60 ans, a été retrouvé dans la mosquée du village, pendu au plafond. Le dimanche, c’était la consternation à Djidinky Manjacque, dans le département de Goudomp. B. Thienty, un enseignant âgé de 28 ans, était aussi retrouvé pendu, plongeant la communauté éducative locale dans le choc.
Vol de l’iPhone de la sœur de la chanteuse Astar
Pape Cheikh Fall est un voleur particulier. Il a une tactique bien huilée pour subtiliser des portables. Son modus operandi consiste à appeler ses victimes au téléphone pour leur proposer un shooting. En complicité avec sa sœur, il leur passe au téléphone cette dernière qui finalise le rendez-vous avec les filles. Une fois sur les lieux, Pape Cheikh Fall leur propose un échange de téléphone iPhone 13. Pour ce faire, il leur montre une boutique de luxe qui vend des portables. Dès fois que ses interlocuteurs lui remettent leurs portables, il revient leur réclamer celui qu’il leur avait confié, sous prétexte qu’il doit répondre à un appel. Et c’est pour disparaitre dans la nature. Il a fait plusieurs victimes qui ont finalement porté plainte contre lui pour escroquerie. Il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Hier, Pape Cheikh Fall a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. La partie civile, Maty Smith, sœur de la chanteuse Astar, est revenue sur sa mésaventure. A l’en croire, M. Fall qu’il a rencontré à la Place de l’Indépendance lui a proposé un autre portable iPhone 13 alors qu’elle détenait un iPhone 12. Sans hésiter, Maty a remis son téléphone à M. Fall pour qu’il échange les donnes. «Quelques minutes après, il a récupéré le sien avant de se fondre dans la nature avec mon portable», a indiqué la sœur d’Astar qui réclame 1,8 million Fcfa en guise de dommages et intérêts. La commerçante Fatoumata Tall réclame aussi la somme de 800.000 Fcfa. Le parquet a requis 6 mois ferme contre Pape Cheikh Fall qui a écopé de la même peine. En plus, il devra payer 01 million Fcfa à Maty Smith et 800.000 Fcfa à Fatoumata Tall.
Une délégation marocaine séjourne à Dakar
Une délégation de membres des services du chef du gouvernement marocain (SCG) effectue une visite de travail et d’échanges à Dakar, depuis le 26 février et ce, jusqu’au 05 mars 2022. Elle est invitée par le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS/PSE), dans le cadre du Centre d’Excellence du réseau africain des Delivery Units (Dus). L’objectif est de faire le point sur les différentes actions menées dans le cadre de la coopération entre les deux structures et de procéder à un partage d’expériences. A ce titre, ces deux unités ont tenu hier une séance de travail présidée par le Directeur Général du BOS/PSE, Me El Ousseyni Kane. Cette visite fait suite aux précédentes rencontres annuelles qui ont permis au BOS d’échanger autour de l’amélioration des processus en matière de suivi opérationnel et de Delivery. Les échanges entre les deux parties ont porté sur les mécanismes de suivi-ev́aluation déployés au sein des deux structures ; la présentation des dernières innovations du BOS, notamment une étude sur les procédures de passation de marchés en collaboration avec NLAGA et le processus de structuration du PSE Vert.
Les grands chantiers qui attendent le maire Cheikh Issa Sall
De nombreux chantiers attendent le nouveau maire de Mbour, Cheikh Issa Sall. Il a entamé des visites de sites publics dès le lendemain de son élection. Ces sites dont la majorité sont en état de délabrement ont besoin d’être rénovés ou reconstruits. Cheikh Issa Sall s’est rendu au stade municipal avec une équipe d’experts pour voir l’état de l’infrastructure sportive qui a été abandonnée par le mouvement «navétane» à cause de son impraticabilité. Ce terrain situé au centre-ville est devenu l’arène communale où les promoteurs de lutte organisent des séances chaque week-end. Pour moderniser l’infrastructure, Cheikh Issa Sall avait demandé aux populations de lui confier la mairie. Aujourd’hui qu’il est élu maire, il doit tenir sa parole. Il s’est rendu également à l’abattoir qui se trouve à côté de la lagune de Mballing sur la route de Joal. Là, le constat est amer. Non seulement cette infrastructure commence à se délabrer malgré les milliards qui y ont été investis par le régime de Me Wade, à cause d’un défaut d’entretien, mais elle constitue aussi une bombe écologique. La lagune qui est juste à côté sert de dépotoir d’ordures. Au niveau du Cedeps, le terrain de basket-ball a besoin d’une rénovation ainsi que le stade Caroline Faye dont la pelouse laisse à désirer. Outre ces rénovations et les problèmes environnementaux, les Mbourois attendent de Cheikh Issa Sall le bitumage des grandes artères de la ville. Il devra aussi résoudre le problème de l’occupation anarchique au marché central.
La LSDH condamne les propos de l’imam Lamine Sall
Le nouveau président de la Ligue Sénégalaise des Droits humains (LSDH), Alassane Seck, condamne fermement les propos tenus sur le plateau de «Walf Tv» par l’imam Lamine Sall. M. Seck demande aux médias de veiller à ne pas diffuser des propos incitant à l’intolérance, à l’exclusion et la stigmatisation. A l’en croire, les propos outrageants d’imam Sall sont de nature à remettre en cause la cohésion nationale parce que s’attaquant aux fondements de la religion chrétienne. Ainsi la LSDH invite le Conseil national de régulation de l’audiovisuel à prendre en charge ces graves manquements pour juguler définitivement ces dérives susceptibles d’installer l’instabilité dans le pays.
17 nouvelles contaminations à la covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé hier 17 nouveaux cas de coronavirus sur 1353 tests réalisés, soit un taux de positivité de 1,25%. Il s’agit d’un cas contact et de 16 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis comme suit : 15 dans la région de Dakar et 02 dans les autres régions. Par contre, les autorités sanitaires indiquent que 09 patients sont guéris, mais 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Aucun nouveau décès lié à la Covid-19 n’a été enregistré. A ce jour, le Sénégal compte 85 693 cas déclarés positifs dont 83 631 guéris, 1960 décès et 101 sous traitement.
DENOUEMENT TOTAL DE LA CRISE SCOLAIRE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE MARDI SUE ZIK FM
Les quotidiens parus ce mardi 1 mars 2022 ont révélé la fin des grèves perlées qui ont trois mois durant paralysé le système éducatif sénégalais. Les centrales syndicales qui étaient en mouvement d'humeur sont revenues en de meilleurs sentiments
Les quotidiens parus ce mardi 1 mars 2022 ont révélé la fin des grèves perlées qui ont trois mois durant paralysé le système éducatif sénégalais. Les centrales syndicales qui étaient en mouvement d'humeur sont revenues en de meilleurs sentiments après l'accord signé avec le gouvernement. Ecoutez dans cet élément, la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
LES DIVISIONS ENTRE LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS À LA UNE DE LA REVUE DE L'APS CE MARDI
Les quotidiens reçus mardi à l’APS font état de divisions entre les syndicats d’enseignants après la signature d’un accord avec le gouvernement.
Dakar, 1er mars (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS font état de divisions entre les syndicats d’enseignants après la signature d’un accord avec le gouvernement.
’’Accord Gouvernement/Syndicats d’enseignants : Le SAEMS et le CUSEMS signent aujourd’hui’’, affiche à sa Une Le Soleil
Cinq syndicats du G 7, une coalition regroupant les principaux syndicats du secteur de l’enseignement au Sénégal, ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève, après avoir signé vendredi tard dans la soirée un accord sur la base des propositions faites par le gouvernement.
Les cinq signataires de cet accord sont le SELS, le SELS/A, le SNELAS / FC, l’UDEN et le SIENS.
En revanche, les syndicats du moyen secondaire, le SAEMS et le CUSEMSS, qui avaient pris acte des propositions annoncées par le gouvernement avaient décidé de rendre compte à leurs bases.
Le journal Kritik signale que l’Etat a trouvé un accord avec cinq syndicats du G7, pour une incidence financière de 100 milliards FCFA.
Vox Populi pour sa part, constate que ’’malgré les accords, le G20 se radicalise’’. Ce regroupement de syndicats d’enseignant ’’dit son insatisfaction, tire sur les membres du G7 et entame son 5ème plan d’action’’, rapporte la publication.
’’Le G7, G20, G5... les germes de la division’’, note Bës Bi Le Jour. A Thiès et Rufisque, le CUSEMS et le SAEMS veulent retourner en classe, alors que ’’le G20 annonce un nouveau plan d’action et tire sur le G7’’, indique le quotidien.
’’Protocole d’accord avec l’Etat pour sauver l’année scolaire : les syndicats en vrille !’’, s’exclame Sud Quotidien qui écrit : ’’le G7 au bord de l’implosion, CUSEMS et SAMES gardent la cadence’’.
Les syndicats SIENS, SELS, UDEN, SELS/A et SNLAS/FC ’’arrêtent la grève et clarifient leur position’’ alors que ’’le G20 décline son 5ème plan d’action, ce mardi, avec grève totale mercredi et jeudi’’, rapporte Sud.
Les quotidiens se font écho de la déclaration de l’Union africaine condamnant les actes de racisme dont sont victimes les Africains fuyant la guerre en Ukraine.
L’Union africaine est particulièrement préoccupée par le ’’traitement raciste’’ dont sont victimes les Africains qui ’’se verraient refuser le droit de traverser’’ la frontière ukrainienne ’’pour se mettre en sécurité’’.
Dans un communiqué, le président en exercice de l’UA et le président de la Commission de l’UA indiquent que ’’’les rapports selon lesquels les Africains sont l’objet d’un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international’’.
Des images et témoignages montrent des dizaines d’Africains bloqués à la frontière, notamment avec la Pologne, alors que les autres sont autorisés à passer.
’’Macky Sall hausse le ton’’, selon L’Info. ’’L’UA dénonce le racisme’’, titre Walquotidien. Sur le même sujet, L’As affiche à sa Une : ’’Le coup de sang de l’UA’’.
LE PROCÈS DE L’IMAM ALIOUNE NDAO RENVOYÉ AU 30 MAI PROCHAIN
L’affaire des 29 personnes accusées d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes et apologie du terrorisme est renvoyée 30 mai prochain
La chambre criminelle a appelé hier, l’affaire des 29 personnes accusées d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes et apologie du terrorisme. Cette affaire, qui a été jugée en première instance en 2017, avait connu des fortunes diverses de la part des différents acteurs. Le parquet général avait fait appel en dépit de la condamnation à un mois assorti du sursis de l’imam Alioune Badara Ndao. L’affaire qui a été appelée à la barre est renvoyée au 30 mai prochain sur demande des avocats de la défense.
Les empoignades verbales entre les avocats de la défense et le parquet général ont été différées jusqu’au 30 mai prochain. Cette date coïncide avec le renvoi du procès en appel de l’Imam Alioune Ndao et de ses acolytes jugés en première instance pour les délits d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes et apologie du terrorisme.
A peine l’affaire a été appelée par le juge de la chambre criminelle que les avocats de la défense ont fait bloc pour fustiger le fait qu’ils n’ont pas eu connaissance du dossier. Me Ousseynou Fall sera le premier à prendre la parole pour dénoncer cet état de fait suivi par Me Massokhna Kane. « Certains de nos confrères n’ont pas reçu le dossier » ont-ils dénoncé. Devant l’excitation des uns et des autres, le juge, d’un ton calme mais ferme, a tenu à faire une remarque fondamentale avant de soutenir que le dossier dormait dans son bureau depuis deux mois et que les avocats avaient la possibilité de venir le consulter. « Nous sommes des juristes. Seuls les professionnels du droit doivent prendre la parole, car elle est très technique. Ce dossier ne se limite pas à une personne. Faire appel est un droit. Neuf accusés ont saisi la cour d’Appel pour que l’affaire soit rejugée. La loi est claire et aucune personne ne nous intéresse (…) on se focalise sur une personne et on fait croire que tout ce que nous faisons vise une personne. Nous ne faisons pas du théâtre. Nous sommes là pour juger une affaire qui a été jugée en première instance. Je tenais à faire cette remarque. Tout ce débat agité autour d’une personne est insensé et inutile » a-t-il révélé.
Invité à se prononcer sur le renvoi sollicité par les avocats de la défense, le parquet général croit que toutes les dispositions sont réunies pour la tenue de l’audience, tout en rappelant que l’affaire ne concerne que 9 personnes. « Toute la logistique a été mobilisée. C’est une audience spéciale et si on la renvoie, on sera obligé de remobiliser les forces de défense et de sécurité pour la bonne tenue de l’audience. Il y a 9 appelants exclusivement concernés par cette procédure. Les acquittés ne sont pas concernés par l’appel », a fait remarquer l’avocat général. A sa suite, le juge, qui a repris la parole, a indiqué qu’il s’agit d’un appel incident relevé par le parquet. Selon lui, cet appel ne concerne pas l’Imam Alioune Ndao.
Prenant la balle au rebond, Me Moussa Sarr, avocat d’Alioune Badara Ndao, a révélé que la décision d’acquittement de son client est donc définitive et irrévocable. « La cour a indiqué, après l’interpellation du parquet, pour dire que l’appel fait par le parquet est un appel incident qui ne concerne que les appels des neuf accusés. Donc, conformément à la loi, Imam Alioune Ndao n’est pas concerné par cette procédure d’appel» a martelé Me Sarr. Le tribunal a renvoyé l’affaire au 30 mai prochain. Il faut remarquer qu’un important dispositif de sécurité a été mis en place autour du tribunal et environ, sans compter une fouille minutieuse par les gendarmes pour accéder à la salle d’audience. Une foule composée de fidèles de l’Imam avait fait le déplacement.
TOUBA SE DÉMARQUE DE LA CONTREBANDE
Serigne Kosso Mountakha Mbacké, le fils ainé du Khalife général des mourides, est monté au créneau pour fustiger la désinformation avant d’inviter les populations à collaborer avec la douane.
Ces derniers temps, nos braves douaniers intensifient la lutte contre les faux médicaments sur l’ensemble du territoire national. Et la ville sainte de Touba n’a été pas épargnée dans cette traque compte tenu de son fort taux de mortalité dû aux médicaments contrefaits. C’est dans ce cadre, d’ailleurs, que, dernièrement, des gabelous avaient engagé une course poursuite avec un présumé fraudeur qui, en voulant leur échapper, avait heurté mortellement un poteau électrique. Pour éviter la réédition de tels drames, Serigne Kosso Mountakha Mbacké, le fils ainé du Khalife général des mourides, est monté au créneau pour fustiger la désinformation avant d’inviter les populations à collaborer avec la douane.
Par terre, air et mer, les hommes du colonel Abdourahmane Dièye multiplient les opérations de lutte contre les faux médicaments ainsi que, d’une manière générale, contre la fraude et la contrebande. Sur l’ensemble du territoire national, les braves douaniers ne comptent céder aucun pouce de terrain aux marchands de la mort. C’est dans ce cadre que des agents de la douane ont engagé une course-poursuite avec des trafiquants de faux médicaments jusqu’à la périphérie de Touba. Malheureusement, un des occupants de la berline des fraudeurs a mortellement heurté un poteau électrique. Il est vrai que toute perte humaine est toujours regrettable et déplorable. Et que les soldats de l’économie préfèrent toujours arrêter vivants les fraudeurs et autres trafiquants pour les mettre à la disposition de la justice le cas échéant. En poursuivant l’individu qui a malheureusement trouvé la mort dans les circonstances tragiques que l’on sait les gabelous ne faisaient que leur mission régalienne visant de défense de l’économie nationale. Dans le cas d’espèce, il s’agissait d’éradiquer la vente illicite et la consommation mortelle de faux médicaments. Et surtout au niveau de Touba, Mbacké et Diourbel où le trafic et l’usage de médicaments contrefaits est devenu un enjeu de santé publique. Les médecins et experts médicaux vous le diront, le taux de mortalité dû aux faux médicaments est très élevé dans la capitale du mouridisme. Malheureusement, les trafiquants de faux médicaments et autres fraudeurs établis à Touba ont fait de ce commerce de la mort une source de profit. Et profité de l’incident tragique survenu récemment pour faire de la désinformation. En effet, ils ont fait circuler de fausses informations selon lesquelles les douaniers auraient été « expulsés » de Touba. Ou alors déclarés « persona non grata » dans la capitale du mouridisme par le khalife général lui-même. Bien entendu, ces fake news ne profitent qu’aux contrebandiers et autres commerçants louches et illicites. Pour les mettre en garde, Serigne Kosso Mountakha Mbacké, connu pour sa droiture et sa spiritualité, est monté au créneau pour rétablir la réalité des faits.
Mise à garde contre les fake news
D’abord, il faut préciser qu’en recevant une délégation de la direction générale des douanes dirigée par le colonel Bourama Diémé, le fils ainé du khalife général des Mourides a magnifié la démarche des agents de l’économie venus apporter des éclairages sur les tenants et aboutissants de cet accident. Une rencontre de clarification doublée d’une visite de courtoisie marquée par des échanges pleins de cordialité. Selon Serigne Kosso Mountakha Mbacké, les mots « persona no grata » et « expulsion » n’ont jamais été utilisés ou employés au cours de cette rencontre. Pour que ce genre de campagnes désinformation ne se répute plus, le fils ainé du khalife général des mourides a mis en garde les adeptes des fake news. Il a surtout demandé aux populations de Touba et aux talibés de soutenir les services de l’État y compris la Douane dans sa lutte contre les faux médicaments. Dans la même foulée, Serigne Kosso Mountakha Mbacké a invité les douaniers à faire preuve de compréhension et de pédagogie pour une meilleure collaboration avec les populations. À propos de l’incident, le marabout l’a mis sur le compte de la volonté divine avant d’appeler à la retenue « car les desseins (projets) de Dieu sont fixés et décidés depuis longtemps. Par conséquent, le mieux est que tous nous les acceptions comme la volonté divine, qui dépasse notre volonté car découlant de celle de Dieu. C’est ce qui permettra de supporter cette épreuve et d’agir avec responsabilité et discernement » a fait savoir Serigne Kosso Mountakha Mbacké aux croyants. Au-delà du phénomène des faux médicaments, souhaitons que Serigne Kosso Mountakha Mbacké, un marabout légaliste, va aussi soutenir la Douane, la Police et la Gendarmerie dans leur lutte contre la prolifération des véhicules frauduleux sans visite technique, ni assurance qui circulent entre Touba et Mbacké. Résultats des courses : plusieurs dommages corporels ou matériels sans suite judiciaire dont les populations sont victimes.
KEEMTAAN GI - SUPERCHERIE POLITIQUE
Ainsi, la politique serait devenue une belle supercherie pour les masses sous nos cieux. Un jeu de spéculation entre des gens qui disent vouloir changer le pays pour nous mener vers l’émergence. Grossiers mensonges ! Ils sont plutôt là à écrire des scénarii pour pérenniser leurs rapines. Une loi a été expressément votée avec force arguments à l’Assemblée nationale pour le retour du poste de Premier ministre. Le Chef s’est délibérément assis dessus depuis plus de deux mois, violant ainsi la Constitution. Personne ne s’en offusque. D’ailleurs, lui, il se considère comme un monarque. Il décide, un point un trait. Si ça ne plait pas aux autres, ils n’ont qu’à aller voir au pôle nord. Il n’est pas assujetti à la Constitution et peut nommer son homme ou sa femme quand ça lui chante. D’ailleurs, il est ces temps –ci fort occupé, et peu de temps pour les nombreux problèmes du pays. Et si nous sommes toujours dans l’attente de la nomination d’un Premier ministre, c’est parce que nos gens sont dans des deals nauséabonds. Des personnes traquées pour des biens supposés mal acquis et condamnées pour des délits économiques pourraient ainsi être appelées aux affaires. Extraordinaire retournement de l’histoire que cela serait. Sans fausse pudeur, ils nous parlent de dégels favorables à des retrouvailles. Comme si, à travers ces retrouvailles, ce charmant pays connaitrait miraculeusement un bond en avant. Tout le raffut autour du baptême d’un stade ne serait ainsi que politique. C’est à se demander si Me Abdoulaye Wade aurait été à l’honneur n’eut été la déculottée subie par le parti au pouvoir et ses alliés lors des dernières Locales. Apparemment, ils sont en train de se préparer pour les Législatives de juillet prochain. Il ne s’agit plus de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Mais, plutôt, de tout faire pour torpiller un éventuel front uni de cette même opposition. Comme Oumar Sarr l’avait réussi lors des dernières législatives alors qu’il coordonnait le Pds ! Diviser pour régner. Le Chef a déjà une belle lecture de la force de ses alliés. Lesquels ne lui sont arithmétiquement d’aucun rapport. D’où certainement son clin d’œil aux anciens bannis. KACCOOR BI CRISE SCOLAIRE LE SAEMSS ET LE CUSEMS VONT SUSPENDRE LE MOT D’ORDRE SOUS RÉSERVE
Le Cusems et le Saemss n’ont pas encore donné une position très claire pour une suspension ou non du mot d’ordre de grève. Mais les premières tendances montrent nettement qu’ils vont mettre fin à la grève. En tous cas, les quelques procès-verbaux reçus de la base sont favorables à une suspension du mot d’ordre, selon Modou Ngom du Cusems non sans préciser que « globalement les Pv ne sont pas encore là mais on est en train d’exploiter les quelquesuns reçus de la base. « Nous allons nous prononcer sur la tendance lourde nationale après avoir consulté tous les procès-verbaux issus des assemblés générales», dixit son camarade syndicaliste du Saemss, El Hadj Malick Youm selon qui les deux puissants syndicats arrêteront ensemble la décision à prendre. Une décision qui, de l’avis du secrétaire national chargé de la formation du Cusems, Dr Modou Ngom, sera « appréciée en fonction des informations reçues, mais aussi en tant que responsables syndicaux. « En plus des Procèsverbaux et des recommandations, nous avons aussi des stratégies et une influence sur le gouvernement. L’avis de la base nous lie mais pas totalement. Parce que nous détenons des informations qu’ils ne peuvent pas apprécier ». Comme pour dire que les leaders vont sonner la fin récréation. Que la consultation de la base n’est qu’une formalité pour ne pas être acculés de tous bords… Il faut dire que les recommandations des enseignants de la base vont être prises en compte dans le protocole d’accord. Par conséquent, on peut retenir que les syndicalistes vont signer le protocole. « Mais avec des réserves », a tenu à préciser Dr Ngom. Naturellement. D’autant que les rencontres avec le gouvernement n’ont pas encore abouti à une correction intégrale du système de rémunération des agents de l’Etat. APRÈS L’INVASION DE L’UKRAINE TAÏWAN DANS L’ŒIL DU CYCLONE?
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine, la grande majorité des pays du globe a pris position. Certains gouvernements bloqués par leurs liens économiques et militaires avec le Kremlin ont préféré ne pas condamner. Surtout la Chine continentale qui semble soutenir la Russie en tentant de jouer à la « neutralité ». Durant tout le weekend, au Sénégal, cette guerre en Ukraine s’est invitée sur toutes les radios et télévisions nationales. Dans les studios comme sur les plateaux, des experts militaires sénégalais et analystes militaires du dimanche se sont interrogés sur le silence coupable de la Chine. Pour avoir effectué plusieurs voyages, reportages et enquêtes entre Chine populaire (Pékin) et Chine-Taiwan (Taipei) au début des années 2000, « Le Témoin » quotidien tente d’apporter sa réponse : Une chose est sûre, la Chine populaire encourage la Russie dans cette guerre parce qu’elle compte, elle aussi, envahir l’ile de Taiwan. Une ile qu’elle revendique depuis toujours. Aujourd’hui, l’invasion de l’Ukraine ayant mis à nu l’impuissance des Usa et la faiblesse de l’Otan encourage davantage la Chine à conquérir Taiwan. Dans sa logique de réunification des deux « Chines », Pékin serait mal placé pour condamner la Russie. D’ailleurs, depuis l’offensive russe contre Ukraine, Beijing multiplie les pressions diplomatiques et militaires contre Taipei. Face à cette situation, « Le Témoin » est convaincu que la petite ile taïwanaise risque d’être engloutie par les vagues militaires du tout puissant Xi Jinping. Mais bon, on n’en est pas encore là ! WANTED : OÙ L’EX PCA DE LA SAED BABACAR THIAM ?
« Wanted » est une célèbre rubrique du « Témoin » crée en 1990. Une vieille et bruyante rubrique à l’image d’un vuvuzéla que nous sortons de temps en temps pour rechercher nos amis, lecteurs et têtes de turc perdus de vue. Pour ce coup-ci, il s’agit de l’honorable Babacar Thiam, un très proche de Karim Wade et ancien Pca de la Saed sous le régime de Me Abdoulaye Wade. Connu pour sa grande popularité à Grand-Dakar et Niary-Tally et sa grande générosité, Babacar Thiam est perdu de la circulation des personnes influentes. Même le président Macky Sall peine, sans doute, à mettre la main sur le discret médiateur Babacar Thiam en cette période de manœuvres visant à rapprocher l’Apr et le Pds. Encore, même les jeunes de Grand-Dakar et Niary-Tally cherchent désespérément Babacar Thiam en vue des prochaines élections législatives. Comme quoi, Babacar Thiam serait leur meilleur candidat pour l’Assemblée nationale. Toute personne pouvant fournir des nouvelles sur notre ex-ami Babacar Thiam, qui fut aussi un proche collaborateur du défunt grand marabout Serigne Mourtada Mbacké, est priée de s’adresser au « Témoin » quotidien. Un an d’abonnement comme forte récompense vous attend. Ainsi, le « Wanted » est lancé… PROCES CONTRE LE DJIHADISME MOUSTAPHA DIATTA, APRÈS 2 MANDATS DE DÉPÔT : «SI MACKY SALL AVAIT GOÛTÉ À LA PRISON...»
Le procès en appel de l’affaire Imam Alioune Ndao et ses co-accusés a été renvoyé au 30 mai prochain. Lors du procès tenu en juillet 2017, le prêcheur Imam Alioune Ndao avait été condamné à un mois de prison assorti du sursis. Et ses co-accusés avaient écopé de 20 ans de travaux forcés pour Matar Diokhané, 15 ans de travaux forcés pour Mohamed Ndiaye, Ibrahima Diallo et Abdou Karim Mbacké Bao et 10 ans pour Oumar Yaffa, Abdou Aziz Dia, Lamine Coulibaly, Ibrahima Mballo, Abdou Diallo et Cheikh Ibrahima Ba et 5 ans pour Mohamed Lamine Mballo, Latyr Niang et Saliou Ndiaye. L’affaire avait éclaté en 2015. Une publication sur Facebook montrait des Sénégalais morts en Libye auprès de combattants islamistes et faisait l’apologie du terrorisme. Les investigations de la police criminelle sénégalaise avaient permis de remonter jusqu’à un certain Abou Diokhané, 31 ans, un Sénégalais arrêté en Libye pour terrorisme puis renvoyé au Sénégal. Celui-ci est proche de l’imam Alioune Badara Ndao qui possède une école coranique à Kaolack, dans le centre du pays, et qui prône l’instauration de la charia par un « djihad non violent ». Le cas entre autre de Moustapha Diatta a été évoqué hier. Ce dernier a encore ses deux séjours en prison à travers la gorge. Il a décidé de traduire devant la Cour suprême ses accusateurs, qui lui ont fait passer près de 4 ans (3 ans et 6 mois) en prison. «J’ai eu deux mandats de dépôt, alors qu’Imam Alioune Badara Ndao n’en a eu qu’un. Pis, ils m’ont fait savoir qu’ils allaient m’indemniser à hauteur d’un million cinq cent mille (1.500.000) FCFA. Je suis sorti de prison sans être jugé, car quelqu’un aurait affirmé m’avoir confondu avec un autre. Si Macky Sall avait au moins une fois fait à la prison, il saurait !», a-t-il déclaré. TELECOMS LE GROUPE SONATEL FAIT UN RÉSULTAT NET DE 252 MILLIARDS EN 2021
Le Groupe Sonatel (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau et Sierre Léone) a réalisé en 2021 des résultats nets de 252 milliards de frs. Ces résultats représentent 18.9 % du chiffre d’affaires, et est en croissance de 25,4 % par rapport à 2020 grâce aux performances commerciales et financières et à la faveur du rebond post covid des économies de nos marchés. La croissance de 10.7 % du chiffre d’affaires consolidé sur les cinq pays (1.335 milliards FCFA) est essentiellement tirée par la Voix, le Très Haut Débit Fixe et Mobile qui ont compensé les effets ralentisseurs de la concurrence sur le marché du Mobile Money. « Ces résultats ont été favorisés par le recrutement de nouveaux clients sur les services télécoms et mobile money, le développement des usages sur toutes les lignes de produit et l’élargissement du portefeuille des offres pour les clients particuliers, entreprises et opérateurs. Le rythme d’investissement soutenu pour transformer, étendre, améliorer les réseaux Fixe Mobile et développer les services financiers mobiles reste le socle de cette performance » selon le communiqué de presse du Groupe Sonatel. GROUPE SONATEL PLUS DE 367 MILLIARDS DE FRS D’IMPÔTS ET TAXES VERSÉS AUX BUDGETS DES ETATS
Restons toujours avec le Groupe Sonatel qui a versé plus de 367 milliards FCFA dans les budgets des Etats concernés à titre d’impôts, taxes collectées directement, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes, soit 27,5 % du chiffre d’affaires consolidé. Les activités du Groupe Sonatel ont par ailleurs généré 273 milliards pour les Etats au titre des taxes collectées indirectement. Au titre du développement du secteur privé local, les activités du groupe ont généré plus de 310 milliards de FCFA de revenus au profit des entreprises locales (sous-traitants, fournisseurs, prestataires, etc.), soit 23,3% du chiffre d’affaires consolidé. En termes d’emplois, les activités du groupe ont permis de consolider plus de 4 500 emplois directs et plus de 160 000 emplois indirects grâce à des partenariats dynamiques dans les domaines technique et commercial. A ce titre, plus de 143 milliards FCFA ont été versés en commissions aux partenaires distributeurs, soit 10,7% du chiffre d’affaires consolidé. Le Groupe Sonatel a contribué positivement à la balance des paiements à hauteur de 87 milliards FCFA grâce au trafic (communications) international assimilable à des exportations. SEKOU DRAME, DG DU GROUPE SONATEL «EN 2022, NOUS MAINTIENDRONS NOTRE DYNAMIQUE…»
« L’année 2021 a consacré une nouvelle fois les solides performances opérationnelles et financières et le leadership du Groupe Sonatel dans tous les pays de présence malgré le durcissement de la concurrence sur le marché mobile money et des environnements économiques, règlementaires et fiscaux plus difficiles. En 2022, le groupe Sonatel maintiendra sa dynamique d’ancrage et de contribution au développement numérique dans tous les pays de présence par une politique d’investissement soutenue sur le Très Haut Débit Fixe et Mobile et l’amélioration de l’expérience client » a indiqué le DG du Groupe Sonatel Sékou Dramé. « Le groupe poursuivra également sa stratégie d’opérateur multi-services en accélérant le développement de ses activités sur les contenus, l’énergie et en saisissant les opportunités de diversification. Face à la recrudescence de la concurrence sur le marché Mobile Money au Sénégal et au Mali, le groupe travaillera à consolider ses positions par un enrichissement des offres et une simplification des parcours clients. L’engagement sociétal au bénéfice des populations restera une priorité à travers les initiatives de RSE et de mécénat afin que le Groupe Sonatel demeure le partenaire privilégié de la transformation numérique de nos sociétés » a conclu le Dg Sékou Dramé.
INCOMPATIBILITE DE LA FONCTION DE JOURNALISTE AVEC LA POLITIQUE, LE CORED INTRANSIGEANT SUR LA QUESTION
La question des journalistes qui embrassent la politique, tout en s’efforçant à rester dans le métier, est de plus en plus évoquée au sein de la corporation. Une pratique, juge-t-on, incompatible avec le métier de journalisme.
La question des journalistes qui embrassent la politique, tout en s’efforçant à rester dans le métier, est de plus en plus évoquée au sein de la corporation. Une pratique, juge-t-on, incompatible avec le métier de journalisme.
Interpellés par la rédaction de Sud Quotidien, le président du Cored est catégorique sur la question. Selon Mamadou Thior, « on ne peut pas être dedans et dehors. C’est inacceptable». « Nous avons dit et redit que tous ces gens qui font de la politique n’auront pas le quitus du Cored», a-t-il martelé. De son côté, Daouda Mine, le président de la commission de la Carte nationale de presse est d’avis que « Si on veut informer juste et vrai, on doit être à équidistance ».
Nombreux sont les journalistes qui pratiquent le métier et en même temps embrassent la politique. Une pratique qui, de nos jours, suscite beaucoup de polémiques surtout au niveau de la corporation.
Interpellés par la rédaction de Sud Quotidien sur la question, le président du Cored est catégorique là-dessus. « Pour le Cored, le problème est très simple. On ne peut pas être politicien et journaliste, ce n’est pas possible. Il faut faire la part des choses. Il faut faire un choix. Je donne souvent l’exemple d’Abdou Latif Coulibaly, qui a été des nôtres et qui a choisi de devenir politicien et qui a renoncé à la profession de journaliste. C’est ça un peu la bonne attitude. On ne peut pas être dedans et dehors», a déclaré Mamadou Thior, président du Cored.
D’ailleurs, poursuit le président du Cored, « Au plan éthique et au plan déontologique, c’est inacceptable. Et pour nous, au Cored, le problème est simple. Pourquoi on reconnait aujourd’hui un journaliste, c’est par la carte nationale de presse. En amont, le premier document demandé, c’est le quitus du Cored. Nous avons dit et redit que tous ces gens qui font de la politique, n’auront pas le quitus du Cored et la conséquence, ils n’auront pas de carte nationale de presse. Et on va les considérer comme des usurpateurs. On les traitera comme tels». « Parce que au-delà du 1er juin, quand la carte va entrer en vigueur, lorsque vous ne détenez pas une carte nationale de presse et que vous continuez à pratiquer le métier, on vous traitera comme tel et on va vous trainer devant la justice », a-t-il prévenu.
Selon M. Thior, « Ils ne doivent même pas attendre qu’on leur montre la porte de sortie. Soit ils préfèrent faire de la politique, soit ils font le choix de revenir et continuer leur carrière journalistique ». Pour lui, « Le problème c’est que quand vous embrassez la politique, vous êtes partisan. Même si vous revenez, les gens vont garder à l’esprit que telle personne s’était engagée du côté du pouvoir ou de l’opposition. Même quand vous traitez des informations de manière objective, les gens auront un doute. C’est ça le danger ».
De son côté, Daouda Mine, président de la commission de la carte nationale de presse parle d’équidistance dans la pratique du métier « Je pense que le journaliste doit être à équidistance des chapelles politiques et des chapelles religieuses. Si on veut informer juste et vrai, on doit être à équidistance. On ne doit pas prendre fait et cause pour un parti. On ne doit pas prendre fait et cause pour une religion. On ne doit pas prendre fait et cause pour une communauté », a-t-il rappelé.
SENELEC S’ENGAGE À SAUVEGARDER LES ÉCOSYSTÈMES
Consciente des répercussions qui peuvent découler de leurs chantiers, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (Pase), Senelec s'est engagée à sauvegarder l'environnement et tout l'écosystème qui l’entoure.
Consciente des répercussions qui peuvent découler de leurs chantiers, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui au secteur de l’électricité (Pase), Senelec s'est engagée à sauvegarder l'environnement et tout l'écosystème qui l’entoure.
Dans ce projet (PASE) qui est presque à son terme (en fin mars), le reboisement compensatoire est une option pour sauvegarder l’environnement impacté par les chantiers. La compensation est un élément important pour combler les agressions que subit l’environnement. Un protocole est signé avec les Eaux et Forêts.
Ainsi, plusieurs impactés ont reçu les aides de la Senelec pour leur permettre de reconstituer l’écosystème initial. Au cours de la mission de supervision de la Banque mondiale accompagnée des acteurs de la Senelec dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tamba et Kédougou pour s'informer de l'état des réalisations du Projet d'appui au secteur de l'électricité, les membres de la délégation ont pu constater les impacts des activités de reboisement compensatoire sur la sauvegarde environnementale et sociale qui tient à cœur le projet. « Dans le cadre du reboisement compensatoire, nous avons eu des résultats très satisfaisants. Nous avons déboisé beaucoup d'hectares dans les zones où le projet est passé. Je pense qu'avec les Eaux et Forêts, c'est 60 à 80% de réussite», se réjouit Aby Sonko, responsable du suivi environnemental et social pour le projet PASE qui a dit sa satisfaction après ces trois années de mise en œuvre du projet, lors du passage au «carrefour Ndiaye Praya» (une pépinière privée entretenue grâce à la Senelec).
Cette intervention de la Senelec aussi, en termes de retombées économiques, favorise l'accroissement du revenu des populations. Ce protocole est donc la matérialisation d'un engagement entre la Senelec et les Eaux et Forêts qui se sont déployées dans toutes les zones où est passé le projet. La mission de la Banque mondiale, à sa tête Chris Trimble a apprécié les efforts consentis par les parties contractantes.