Aucun pays du monde ne nous fera des cadeaux selon El Hadj Alioune Diouf, spécialiste des questions économiques. Il explique que « si le Sénégal veut acheter à terme pour stocker, il ne verra même pas une puissance prête à vendre à un prix qui permettra à notre pays de stoker ». L’ancien directeur du Commerce intérieur croit dur comme fer qu’il est inimaginable de penser acheter des produits de grande consommation de l’étranger et les stocker. Bref, pour l’économiste, la vraie sortie de crise passera par l’agriculture. L’explication est très simple à l’en croire.
En effet, explique El Hadj Alioune Diouf, « le Sénégal n’aura pas de partenaires qui puissent lui vendre des denrées à un prix supportable pour nos économies très faibles ». Tous les prix des denrées flambent sans compter ceux des produits pétroliers et gaziers à un point tel que des pays développés peinent à acquitter leurs factures en ces énergies. Sur cette question de l’énergie, justement, le Sénégal semble être dos au mur puisque n’ayant pas d’alternative à l’heure actuelle. Mais il y a surtout des craintes de voir notre pays plonger dans la famine du fait des événements en Ukraine. Dès lors, estime notre interlocuteur, nos autorités devraient orienter leurs réflexions de sortie de crise vers des politiques alimentaires.
A en croire l’ancien directeur du Commerce intérieur, en effet, au regard de ce que l’on observe dans le monde, la seule issue pour nous tirer d’affaire, c’est de recourir à l’agriculture. Hélas, ce secteur n’est pas comme l’industrie. Autrement dit, dans l’industrie, on peut décider d’accroitre une production du jour au lendemain alors que, pour ce qui est du secteur agricole, il faudra pour des pays comme le Sénégal attendre la tombée des pluies — et souhaiter qu’elles soient au rendez-vous — alors que nous n’avons que trois mois de précipitations sur 12. Ensuite, s »agissant du Sénégal, en temps normal, « nos récoltes ne sont pas à la hauteur de nos attentes c’est pour cela d’ailleurs que nous importons du riz, du blé, des produits finis faits à base de produits agricoles parfois même cultivés dans nos champs ». Mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, pour ainsi dire « qu’il est temps de réformer dans l’immédiat notre agriculture. Surtout dans le contexte d’une crise économique et financière mondiale qui secoue toutes nos économies ».
« Anticiper sur la crise parce que la guerre d’Ukraine est partie pour durer »
Pour y arriver, il préconise que le Sénégal mène une réflexion profonde et rapide à court et, surtout, long termes pour éviter d’être emporté par cette crise, en se basant sur nos propres capacités agricoles, car il est bien possible d’anticiper sur d’éventuelles crises qui s’enchainent. Surtout que la guerre en Ukraine, en tout cas pour ce que l’on constate, est partie pour durer et noyer les économies faibles comme les nôtres.
Selon El Hadj Alioune Diouf, le principal problème que nous avons, c’est avec le blé qui nous sert à fabriquer du pain, un aliment de base chez nous. Selon notre interlocuteur, « le Sénégal ne peut pas l’acheter en quantité, il ne peut pas non plus se permettre de s’en procurer pour le stoker car cette céréale coûte très cher sur le marché international, et les puissances se la disputent au moment ou elle est vendue encore plus cher ».
Toutefois, rassure l’ancien directeur du Commerce intérieur, le pain peut être fait à base d’autres céréales locales comme le riz, le manioc, le mil etc. S’agissant des autres denrées essentielles comme le riz et le sucre, entre autres, il estime on peut trouver une parade car le Sénégal peut produire une très forte quantité de riz et aussi de canne à sucre vu qu’il dispose d’une industrie de sucre. Donc, la solution est évidente aux yeux de notre expert. C’est de se concentrer sur nos propres forces agricoles en dessinant un plan concret de retour vers l’industrie agricole. Dans le même ordre d’idées, M. Diouf soutient qu’il est possible d’inventer un nouveau mode de consommation en partant de nos produits locaux.
Sortir de cette histoire d’embargo du Mali
Le Sénégal doit sortir de cette histoire d’embargo contre le Mali car, explique El Hadj Alioune Diouf, le Sénégal perd des dizaines de milliards en tournant le dos à ce pays frère. Justement, avec la réouverture du corridor malien, le Sénégal peut importer de la viande er des céréales du Mali et exporter vers ce pays des produits agricoles, en plus de ceux industriels, si la politique agricole se remet en marche dans ce contexte de crise mondiale due à la guerre en Ukraine. L’idée est ici de créer une économie sous régionale et régionale pour casser la dépendance avec les pays étrangers notamment occidentaux. En tout état de cause, le blocus du Mali ne fait qu’accentuer la crise dans l’espace Cedeao conclut l’économiste.
Par Mohamed Bachir DIOP
L’INDÉPENDANCE DU SÉNÉGAL, CE N’EST PAS LE 4 AVRIL MAIS BIEN LE 20 AOÛT 1960
Les négociations ouvertes à l’hôtel Matignon le 18 janvier 1960 aboutissent à la signature, le 4 avril, des accords sur l’indépendance de la Fédération du Mali, proclamée officiellement le 20 juin 1960
Après l’adoption de la loi-cadre Defferre du 23 juin 1956 et la disparition de l’Afrique Occidentale française (AOF) mais aussi de l’Afrique-Équatoriale française (AEF), le débat sur le fédéralisme divise la classe politique africaine. Ainsi, lors du congrès du Rassemblement démocratique africain (RDA), tenu au collège technique de Bamako entre le 25 et le 30 septembre 1957, Félix Houphouët-Boigny et la section ivoirienne du parti défendent contre le reste des cadres une indépendance de chaque pays africain vis-à-vis des autres. Et non dans un cadre fédéral !
Le 15 février 1958, les partis africains réunis au palais Bourbon à Paris refusent de s’unir sous la bannière du RDA et fondent à Dakar le 28 mars, face au RDA, le Parti du regroupement africain (PRA), partisan d’une unité fédérale africaine. Le 5 avril suivant, les élus du RDA au Grand Conseil votent en faveur de la création d’un exécutif fédéral, suscitant la colère de la Côte d’Ivoire, mais obtenant le soutien du Guinéen Sékou Touré.
Arrivé au pouvoir en mai 1958, Charles de Gaulle met sur pied, avec Félix Houphouët-Boigny la Communauté française, unissant la France et ses anciennes colonies sans satisfaire pleinement les nationalistes africains, qui réclament l’indépendance totale et immédiate lors du congrès du PRA des 25, 26 et 27 juillet 1958 au centre international Unafrica de Cotonou.
À la conférence de Bamako des 29 et 30 décembre 1958 initiée par Gabriel d’Arboussier, les représentants du Sénégal, de la République soudanaise (actuel Mali), de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) et du Dahomey (actuel Bénin) écrivent l’acte de naissance de la Fédération du Mali, suivi le 14 janvier 1959, au palais du Grand Conseil de l’AOF, par la tenue de l’Assemblée constituante de la nouvelle fédération. Celle-ci est ouverte par le discours du sénateur-maire de Dakar, Lamine Guèye : « Notre réunion, dans cette salle des délibérations du Grand Conseil, est un acte de foi dans le destin d’une Afrique forte de l’union de tous ses membres sans discrimination d’aucune sorte ». Mahamane Alassane Haïdara prend ensuite la parole au nom de la République soudanaise, suivi de Maurice Yaméogo, président de l’Assemblée constituante de Haute-Volta, et du Sénégalais Léopold Sédar Senghor, qui évoque un Commonwealth à la française. Le président de l’Assemblée constituante fédérale est le Soudanais Modibo Keita, ses vice-présidents Maurice Yaméogo et Louis Guillabert.
L’éphémère existence de la Fédération du Mali
Présentée par Doudou Thiam, la constitution de la Fédération est approuvée à l’unanimité par les 44 délégués des 4 États le 17 janvier 1959, puis adoptée par les Soudanais et les Sénégalais les 21 et 22 janvier, alors que la Haute-Volta et le Dahomey se retirent, dissuadés par la France et par la Côte d’Ivoire qui crée avec eux le Conseil de l’Entente. Le 4 avril suivant, Senghor préside l’Assemblée fédérale du Mali qui modifie la constitution fédérale et désigne le président, le Soudanais Modibo Keïta, et le vice-président, le Sénégalais Mamadou Dia, du gouvernement fédéral, formé le 15 avril, avec quatre ministres de chacun des deux pays membres. Le 15 mai 1959, de Gaulle reçoit Keïta à l’Élysée et reconnaît la fédération du Mali au sein de la Communauté. Puis, le président français répond favorablement ; le 13 décembre devant l’Assemblée fédérale siégeant à Dakar, à la requête de transfert des pouvoirs de la Communauté à la Fédération formulée le 29 septembre précédent. Les négociations ouvertes à l’hôtel Matignon le 18 janvier 1960 aboutissent à la signature, le 4 avril, des accords sur l’indépendance de la Fédération du Mali, proclamée officiellement le 20 juin 1960 à minuit à l’Assemblée fédérale, par son président Léopold Sédar Senghor.
Durant l’été, les dissensions entre Sénégalais et Soudanais se font jour sur leurs conceptions politiques et les nominations. Puis, le 18 août 1960, sur ordre de Keïta qui n’en n’informe pas Dia, le colonel Soumaré, chef des forces armées, mobilise les unités de l’armée malienne stationnées à Podor et Bignona pour sécuriser le prochain scrutin présidentiel, les Soudanais craignant une sécession des Sénégalais, qui eux, redoutent un coup de force soudanais.
Le Conseil des ministres extraordinaire du lendemain, en présence d’un seul ministre sénégalais, décharge Dia de ses fonctions et décrète l’état d’urgence. En réponse, Senghor et Dia, soutenus par la gendarmerie dirigée par les Sénégalais, font arrêter le colonel Soumaré le 20 août par le commandant de la Garde républicaine sénégalaise. Le soir même, les députés sénégalais votent l’indépendance du Sénégal et l’état d’urgence, faisant reconduire le lendemain à la frontière Modibo Keïta et les représentants soudanais présents à Dakar dont le colonel Soumaré qui a été libéré. Le 22 septembre, Modibo Keïta proclame l’indépendance de la République soudanaise qui devient la République du Mali.
Décoration des anciens et actuels présidents d’institution
Après la cérémonie de prise d’armes lors de la célébration de la 62e année de notre accession à la souveraineté internationale, le président de la République a décoré les actuels et anciens présidents d’institution de la République. Il s’agit de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, de l’ancien président Pape Diop, d’Idrissa Seck actuel président du Conseil Économique Social et Environnemental (Cese) et son prédécesseur Aminata Touré, ainsi que de la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) Aminata Mbengue Ndiaye. Ils sont tous élevés au rang de commandeur dans l’Ordre national du Lion. La cérémonie de décoration s’est tenue au Palais en présence du chancelier, du général de corps d’armée, Meïssa Niang.
Le Cored pour une réflexion sur les dirigeants des médias publics
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (Cored), qui constate la suspension pour 72 heures de la diffusion des programmes de la «Sen Tv» et de «Zik Fm», estime que la posture d’Ahmed Aïdara en tant qu’élu (maire de Guédiawaye) n’offre aucune garantie pour le respect de la neutralité́, l’objectivité́, l’équité́ et l’équilibre en matière de traitement de l’information. Ainsi, le Cored invite le groupe Dmédia à veiller au strict respect des dispositions du Code de la presse et de la charte des journalistes du Sénégal. Soucieux du respect des règles d’éthique et de déontologie, le Cored appelle également les acteurs des médias àne pas fragiliser les institutions de régulation et d’autorégulation et à user des voies de recours prévues en cas de contestation. Toutefois, au vu de ce qui précède, le Cored invite les autorités, le régulateur et tous les acteurs des médias à une vaste réflexion afin d’aboutir à un cahier de charges de nomination transparente des dirigeants des médias du service public («Rts», «Le Soleil» et «Aps») afin de mieux garantir les principes d’égalité́ de traitement des usagers, l’accès équitable à ces médias et l’équilibre dans le traitement de l’information. Le Cored rappelle que les trois directeurs de ces organes sont politiquement engagés dans la coalition au pouvoir, avec l’un d’entre eux élu comme maire.
Colère des impactés du TER à Sébikotane
Les impactés de la deuxième phase du Train Express Régional (Ter) à Sébikotane promettent de s’opposer au démarrage des travaux s’ils ne sont pas indemnisés par l’Apix. Le porte-parole des 500 familles, Mohamed Diène, révèle que l’Apix est en train de violer la procédure de libération d’emprise, en appelant les impactés un à un pour le dépôt de dossiers. A l’en croire, beaucoup de familles impactées par la phase 2 sont dans la tourmente. M. Diène dénonce les pratiques de l’Apix qui ne sont pas rassurantes. Il invite le directeur général de l’Apix à mettre fin à l’approche téléphonique et à privilégier le dialogue direct avec les impactés. Ces derniers réclament le barème des indemnisations. Mohamed Diène lance un appel au chef de l’Etat pour qu’ils soient indemnisés après une évaluation exhaustive du préjudice.
Macky Sall gracie 824 prisonniers
A l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de notre indépendance, le Président Macky Sall a gracié 824 détenus condamnés pour diverses infractions. D’après le ministère de la Justice, les personnes graciées qui sont définitivement condamnées sont détenues dans les 37 établissements pénitentiaires du Sénégal. D’après la même source, les bénéficiaires de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires, des détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de 65 ans, des individus gravement malades et des mineurs.
L’édile Ross-Béthio assiste les populations
Le maire de Ross-Béthio, Faly Seck, soutient ses administrés en ce mois de Ramadan. Le Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement (Dage) du ministère de la Gouvernance Territoriale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire a offert 10 tonnes de riz, 03 tonnes de sucre et une importante quantité de dattes d’une valeur de 13 millions Fcfa aux populations. Ces denrées sont remises aux nécessiteux des 11 quartiers que compte la commune de Rosso-Béthio. Le porte-parole des bénéficiaires remercie le maire pour son geste qui va permettre à certaines familles de couper leur jeûne en toute quiétude.
Colonel David Diawara de la zone militaire n°2
Le colonel David Diawara, commandant de la zone militaire N°2 de Saint-Louis, s’est félicité de la parfaite organisation de la cérémonie de prise d’armes à l’occasion de la célébration de l’indépendance du Sénégal. S’agissant du thème, l’officier estime qu’il résume le vécu de l’armée sénégalaise. A l’en croire, les armées disposent de cette capacité de résilience et d’adaptation qui leur permet de faire correctement leur travail. Il rassure les populations que l’armée va assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
Plainte de Papis Gadiaga contre un responsable de Yaw
La Commune de Tivaouane Diacksao est en ébullition. A l’origine, la plainte de Gany Gadiaga, responsable de Benno bokk Yaakaar contre Abdou Aziz Diagne responsable de Yewwi Askan Wi (Yaw) pour diffamation auprès du procureur de Pikine-Guédiawaye. Gany Gadiaga dit Papis Gadiaga, candidat aux élections municipales sous la bannière de «Gox you Bess», écrit dans sa plainte que M. Diagne l’a taxé d’homosexuel dans un message audio. Le responsable de Yaw est attendu ce mardi au tribunal départemental de Pikine.
Le mécanicien casse le pare-brise d’un taxi
Mécanicien de son état, M. Diallo, 21 ans, est vraiment drôle. Car à chaque fois qu’il prend un verre de trop, il fait des dégâts. Il n’hésite pas à sortir dans la rue pour s’attaquer aux passants. Le taximan I. F. l’a appris à ses dépens. Ce dernier à bord de son véhicule a eu la malchance de croiser Diallo qui était en état d’ébriété. Le mécanicien a cassé le pare-brise de son véhicule. Sur ce, le taximan a alerté les limiers de Grand-Yoff qui ont cueilli M. Diallo avant de le déférer au parquet pour ivresse publique et destruction de biens appartenant à autrui.
Ivresse publique
Le marchand ambulant I. Dione croupit en prison également pour détention illégale d’arme blanche et ivresse publique manifeste. Adepte du temple de Bacchus, il terrorisait les passants avec son couteau. Il a été surpris par les éléments de la brigade de recherches de la police Grand-Yoff. Il est cueilli et conduit au poste de police. Lors de son interrogatoire, I. Dione fait savoir qu’il s’est armé contre les agresseurs. Des allégations qui n’ont pas convaincu les limiers. Il est déféré au parquet pour détention illégale d’arme blanche et ivresse publique manifeste.
Flagrant délit de vol
Le mécanicien B. Diallo, habitant les Parcelles Assainies, s’est ouvert bêtement les portes de la prison. Il a été surpris en train de démonter le pot d’échappement d’un véhicule aux Hlm Grand Yoff. Pour se tirer d’affaires, il dit avoir confondu la voiture avec celle de l’un de ses amis. Des allégations qui n’ont guère convaincu les limiers. Il a reçu un ticket gratuit pour Rebeuss.
Le gouverneur magnifie l’engagement des forces de défense
La cérémonie de célébration de la fête de l’indépendance a été délocalisée à Saint-Louis. Elle s’est tenue hier sur l’avenue Général Charles De Gaulle et non à l’habituelle place Faidherbe actuellement en chantier. Évoquant le thème, le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, estime que le Sénégal a montré sa capacité à résister à tous les chocs exogènes. Pour sa part, l’édile de Saint-Louis Mansour Faye a rassuré les populations que le financement du projet de l’autoroute Dakar-Saint-Louis est quasiment bouclé. Il espère que les travaux vont démarrer avant la fin de l’année 2022.
Le ministre de l’Agriculture sur la souveraineté alimentaire
Le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement Rural pense que le mot souveraineté englobe tout. A l’en croire, il ne s’agit pas seulement d’une indépendance politique, mais aussi d’une souveraineté alimentaire. Invité sur la Rts pour commenter le discours du chef de l’Etat à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Pr Baldé a soutenu que la souveraineté alimentaire est d’abord une attitude et un état d’esprit. A l’en croire, depuis 2012 coïncidant à la mise en place du Plan Sénégal émergent (Pse), beaucoup d’efforts ont été faits pour renforcer la production et la mécanisation de l’agriculture. Maintenant, indique le ministre de l’Agriculture, il reste l’attitude des Sénégalais par rapport à l’idée de consommer local. Pour l’universitaire, cette politique du chef de l’Etat doit être relayée partout parce qu’il ne sert à rien de laisser les productions de nos braves paysans pour consommer des produits de l’extérieur. C’est une manière, dit-il, d’enrichir d’autres paysans au détriment des nôtres. Ainsi le ministre de l’Agriculture invite-t-il les Sénégalais à prendre conscience de cela pour qu’on mène ensemble la bataille de la souveraineté alimentaire.
Déception de l’association des locataires du Sénégal
Le président de l’association des locataires a exprimé sa déception à la suite de la sortie du chef de l’Etat sur la cherté du loyer lors du lancement de la semaine nationale de la jeunesse. Pour Elimane Sall, en soutenant qu’il est incapable d’appliquer la loi sur le loyer, le Président Macky Sall a fait un aveu d’échec de sa politique pour alléger le coût de la vie des Sénégalais. A en croire M. Sall, le chef de l’Etat a fait preuve d’un manque de fermeté malgré les multiples rencontres organisées pour trouver des solutions. Il annonce une marche de protestation.
Une jeune fille de 12 ans trouve la mort dans un incendie
Une jeune fille de douze ans a trouvé la mort dans un incendie survenu dans une maison à Bay Deuk 2, un quartier flottant de la commune de Mbour, a appris l’«Aps» dimanche d’un notable dudit quartier. Cet incendie qui s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi a également fait plusieurs blessés graves et d’importants dégâts matériels, a précisé Djiby Sow, le notable en question. Les parents de la fillette décédée se sont retrouvés avec des brûlures. La police a ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet incendie. Selon Djiby Sow, «même les autres habitants de la maison ignorent l’origine de cet incendie». A en croire M. Sow, ce quartier flottant situé non loin du stade Caroline Faye de Mbour se trouve régulièrement confronté à des incendies qui se terminent parfois par des pertes en vie humaine. «Nous n’avons pas suffisamment d’eau potable, malgré les nombreuses démarches entamées auprès des autorités pour qu’elles nous aident à en disposer, en vain. Nous voulons que les autorités étatiques et municipales nous aident pour qu’on puisse avoir de l’eau potable», a lancé Djiby Sow. Il dit s’étonner que ce quartier dont le poids démographique – 14 483 habitants - est supérieur à de nombreuses communes au Sénégal ne puisse pas disposer d’un poste de santé. «Nous méritons vraiment d’avoir un poste de santé pour la prise en charge des populations locales», a insisté M. Sow, un notable connu pour son combat en faveur de ce quartier flottant dont il continue de réclamer le lotissement.
LES PROMESSES DE MACKY SALL LORS DE LA FÊTE NATIONALE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS DE CE MARDI 05 AVRIL
Les assurances données par le chef de l’Etat pour la sécurité nationale, contre le trafic de bois et la flambée des prix de consommation courante font la une de la quasi-totalité des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Dakar, 5 avr (APS) – Les assurances données par le chef de l’Etat pour la sécurité nationale, contre le trafic de bois et la flambée des prix de consommation courante font la une de la quasi-totalité des quotidiens reçus mardi à l’APS.
S’adressant à la nation sénégalaise, dimanche soir, à la veille de la fête nationale, Macky Sall a lancé un appel à ‘’une mobilisation générale’’ pour la valorisation des produits agricoles, d’élevage et de pêche, le remède, à ses yeux, de la hausse des prix de nombreuses marchandises, dont les produits alimentaires.
Il a fait part de sa volonté de mieux assurer la défense du territoire national.
Et, lors de la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale, lundi, le président de la République a promis d’éradiquer le trafic de bois dans le sud du pays.
WalfQuotidien parle d’un ‘’dur réveil de l’Etat’’, concernant la souveraineté alimentaire du pays. ‘’Le Sénégal est dos au mur face au déchaînement des cours mondiaux’’, écrit-il.
‘’En dix ans à la tête du Sénégal, le président Macky Sall a injecté beaucoup d’argent dans l’agriculture pour en être [réduit] aujourd’hui à fixer encore des objectifs d’autosuffisance alimentaire. Preuve que les directives présidentielles n’ont pas été appliquées comme elles devraient l’être (…) Le Sénégal (…) doit produire par et pour lui-même, afin de se prémunir des disettes’’, commente WalfQuotidien.
Le Soleil rappelle ‘’l’impératif de l’indépendance alimentaire’’. ‘’La conjoncture internationale vient nous rappeler, à chaque fois, qu’elle nous est défavorable, l’impératif de réaliser notre autosuffisance alimentaire’’, fait remarquer Le Soleil.
Il relève cette habitude sénégalaise d’importer tous les produits de consommation. ‘’Le défunt professeur Amadou Aly Dieng, pour illustrer avec humeur l’origine extérieure de ce que nous consommons, aimait à dire que pour assurer son repas, le Sénégalais fait le tour du monde sans bouger’’, écrit le même journal.
De l’avis du journal Le Témoin Quotidien, ‘’c’est un secret de Polichinelle (…) que le Sénégal importe tous les aliments qu’il consomme, y compris des produits fabriqués avec de la matière première qu’il cultive’’.
Pourtant, selon le même journal, le monde rural n’a jamais cessé d’interpeller le président de la République sur les risques de famine au Sénégal. ‘’Ce cri du cœur, le chef de l’Etat semble l’avoir entendu et bien décrypté. La preuve par le temps qu’il a consacré au secteur agricole dans son traditionnel discours à la nation à l’occasion de la fête nationale’’, souligne Le Témoin Quotidien.
‘’Les grands blessés des guerres électorales’’
‘’L’agriculture demeure la seule porte de sortie de crise’’, soutient un économiste interrogé sur le sujet par le journal.
Sud Quotidien semble réduire la volonté présidentielle d’assurer la sécurité nationale à l’offensive militaire menée contre les indépendantistes casamançais et considérer les rebelles comme les seuls responsables du trafic de bois. ‘’Le combat contre les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance, qui s’activent dans le trafic de bois, sera sans répit’’, déduit-il de la promesse du chef de l’Etat.
EnQuête retient de l’intention exprimée par Macky Sall en matière de défense nationale qu’il ‘’entend poursuivre les efforts de sécurisation fournis [en] Casamance [pour] neutraliser (…) les sanctuaires du chef rebelle Salif Sadio’’.
Le Quotidien estime que ‘’la forêt de la Casamance pourrait retrouver sa verdure d’antan’’ à la suite de la promesse faite par Macky Sall d’éradiquer le trafic de bois.
‘’Sur un ton martial, le président de la République a pris (…) la ferme volonté de mettre un terme au trafic de bois [en] Casamance’’, rapporte le même journal.
‘’Le Sénégal vient de fêter ses soixante-deux ans d’indépendance. Une indépendance plus théorique que réelle’’, commente Tribune, qui s’indigne de la forte dépendance du pays envers l’étranger.
Son dessinateur, lui, met en scène ‘’le défilé des anciens combattants et grands blessés des guerres électorales’’, une allusion aux décorations remises par Macky Sall, lors de la fête nationale, à plusieurs personnalités politiques appartenant à la majorité présidentielle ou proches d’elle.
L’As s’est surtout intéressé à la sobriété de la commémoration de l’indépendance. ‘’La fête nationale de l’indépendance revêt toujours un cachet populaire. Mais cette année, il n’y a pas eu une grosse mobilisation’’, fait-il remarquer.
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CÉRÉMONIE DE PRISE D'ARMES LE 4 AVRIL ET L'APPEL DE MACKY A LA VALORISATION DES PRODUCTIONS LOCALES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
Les quotidiens parus ce mardi 05 avril 2022 reviennent dans leur ensemble sur la cérémonie de prise d'arme à l'occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l'indépendance et l'appel du président Macky Sall à accroître et valoriser des productions.
Les quotidiens parus ce mardi 05 avril 2022 reviennent dans leur ensemble sur la cérémonie de prise d'arme à l'occasion de la célébration du 62ème anniversaire de l'indépendance et l'appel du président Macky Sall à accroître et valoriser des productions. Suivez dans cet élément, la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
KEEMTAAN GI - SUSPECT DEBORDEMENT
Soixante-deux ans ! C’est l’âge de la République. Un départ volontaire du pouvoir, une succession controversée et deux alternances pacifiques ont jalonné la vie de ce doux pays qui a célébré hier ses soixante-deux ans d’indépendance sans être tout à fait indépendant dans les faits. Quant à la deuxième alternance, elle a été un peu chahutée par la volonté de l’autre à vouloir forcer pour un troisième mandat et son obsession démoniaque à se faire succéder par le fils. Celui qu’il considérait comme le meilleur d’entre nous tous. Quelques morts, des estropiés et une vitrine de vieille terre de la démocratie lézardée. Alors qu’on l’attendait par la grande porte, il est sorti, la mine contrite, par une porte dérobée de l’Histoire. Depuis, il se fait masser ses vieux os à Paname en laissant au pays une formation politique sans maître. Celui qui lui a succédé et qui voulait couper l’herbe sous les pieds de toute personne qui s’aventurerait à rêver d’un troisième mandat, nous avait sortis de la tête pensante de quelques juristes une charte fondamentale qui enterrait définitivement toute idée de s’éterniser au pouvoir après deux mandats. Et voilà que nous en sommes toujours là à ergoter sur une éventualité de le voir candidat à sa propre succession. Une des monstruosités de notre façon d’apprécier le pouvoir. Sa réponse du « ni oui ni non » nous laisse dubitatifs et perdus face à son subit et suspect débordement d’énergie depuis le sacre des « Lions ». Pour le reste, on ne savait pas que ceux qu’il traitait d’ « oisifs-errants » le contrariaient à ce point. Il a invité sa jeunesse à ne pas perdre son temps sur les réseaux sociaux à la merci de personnes qui se disent influenceurs. Il leur a aussi conseillé de ne pas se laisser manipuler. De quoi donc a peur le Chef ? De cette même jeunesse qu’il drague à travers le concept « Jokko ak Macky » ! Et pourtant, c’est lui-même qui disait comprendre ces ados en mars 2021. Face à un tel suspect débordement d’énergie, on peut bien douter de la réelle volonté du Chef de surseoir à toute idée de sortir par la grande porte. Ce qui pourrait être un véritable gâchis… KACCOOR BI
04 AVRIL MACKY SALL DÉCORE LES PRÉSIDENTS ET ANCIENS PRÉSIDENTS D’INSTITUTIONS
Ce n’est pas seulement les militaires qui ont reçu des décorations devant les troupes puisque des dignitaires du régime, des présidents et anciens présidents d’Institutions ont aussi été décorés de l’Ordre National du Lion. C’est ainsi qu’hier au Palais, en fin de soirée, le président Macky Sall a décoré le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, et l’ancien président de cette institution et du Sénat, Pape Diop. Ces deux dignitaires ont reçu la médaille de Grand Officier de l’Ordre National du Lion. Tandis que le président du Conseil économique, social et environnemental, Idrissa Seck, le président du Haut Conseil des collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye et l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental et ancien Premier ministre Aminata Touré ont été décorés de la médaille de Commandeur dans l’Ordre National du Lion. Le président Macky Sall a indiqué que son acte entre dans le cadre d’un hommage à des hommes et femmes ayant rendu des services de la Nation. Des décorations qui transcendent les clivages partisans, selon le chef de l’Etat. Il a révélé qu’auparavant il était interdit de décorer des hommes d’Etat en fonction. Mais le décret modifié permet désormais d’honorer des dignitaires en cours d’exercice, cela enlève une frustration exprimée le plus souvent dans les rangs des dignitaires. Une manière de répondre au « Témoin » qui avait écrit dans ces colonnes que la décoration attribuée au ministre des Sports Matar Bâ au lendemain du sacre continental des « Lions » était illégale ! Parlant au nom des récipiendaires, le président Moustapha Niasse a accueilli l’acte avec foi. Il a aussi dit que c’est une date à retenir comme celle de l’exaltation, de l’hommage et la de gratitude. Une source de réflexion, d’analyse et d’action avec et pour le président Macky Sall au service du peuple dira le président Niasse. Ces décorations sont surtout à lire sous l’angle de remerciements et récompenses faits à des collaborateurs avant de se séparer d’eux. Sauf pour Mimi Touré qui, elle, s’apprête à effectuer un retour en grâce !
DÉCORATION LE GÉNÉRAL EL HADJ NIANG DISTINGUÉ !
Hier, le président de la République Macky Sall, chef suprême des armée, a profité de la cérémonie de prise d’armes pour décorer au grade d’officier de l’Ordre national du Lion le général de brigade aérienne El Hadji Niang. Connaissez-vous l’heureux récipiendaire? Il est le pilote attitré de l’avion présidentiel « Langue de Barbarie ». D’ailleurs, c’est « Le Témoin » qui avait récemment révélé sa promotion au grade de général. Considéré comme l’un des meilleurs pilotes de ligne de sa génération, El Hadj Niang a grandi entre la banlieue dakaroise (Diamaguène), et Dakar-Plateau où il a passé une bonne partie de sa jeunesse. Après avoir obtenu son bac scientifique au lycée Lamine Guèye (ex-Van Vo), El Hadj Niang est admis à Salon de-Provence (France) où se trouve une grande école des officiers de l’Air et de l’Espace. D’ailleurs, cette année-là, il était le seul et unique Sénégalais admis à l’académie de Salon-de-Provence, une sorte de « Saint-Cyr » chez les officiers de l’air. Dès sa sortie de l’école en qualité de pilote de chasse, puis de transport, le jeune lieutenant Niang intègre l’Armée de l’air. Au fil des années, l’actuel commandant de l’escadrille présidentielle a effectué plusieurs formations et stages de qualification qui l’ont successivement mené aux Usa, en Angleterre, en Chine, au Maroc, en Allemagne, au Brésil, en France etc…Aujourd’hui, El Hadj Niang, ce fils digne de la République, est une référence au sien de l’Asc Sandial du Plateau dont il fut un membre du comité directeur durant ses années de collège. Aux côtés d’un certain…Pape Ndiaye, aujourd’hui journaliste et grand reporter au « Témoin » !
DÉCORATION MÉDECIN-COLONEL MAME DEMBA SY DISTINGUÉ !
Décidément ! Les enfants de la banlieue dakaroise se sont bien distingués dans les décorations octroyées au cours du 62e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale. Après le général de brigade aérienne El Hadj Niang, un toubib de la gendarmerie nationale, plus précisément le médecin-colonel Mame Demba Sy, s’est lui aussi vu épingler une médaille. Digne fils de la banlieue dakaroise (Thiaroye-gare), il a été décoré au grade de commandeur de l’Ordre national du Lion par le président de la République. Ancien enfant de troupe, Mame Demba Sy, toujours premier de sa classe, a fait aimer le Prytanée militaire de Saint-Louis à de nombreux jeunes thiaroyois de sa génération. Sa compétence et sa disponibilité sans commune mesure ont fait de lui, Dr Mame Demba Sy, l’un des meilleurs médecins des Armées.
POISSON D’AVRIL LE 12E GAINDÉ TOMBE DANS LES FILETS DE CHEIKH SECK
Au Sénégal, le football est plus qu’une passion, une religion ! Et surtout en cette 2022 où le football sénégalais a poussé de nombreux fanatiques à tomber en transe au rythme des exploits de la bande à Sadio Mané. Justement, c’est sur cette euphorie que « Le Témoin » a surfé dans son édition du vendredi 01 avril dernier pour publier une « information » qui n’était en réalité qu’un poisson d’avril. Une « info » intitulée : « Chelsea tombe l’escarcelle de l’Asc Jaraaf de Dakar ». Et pour mieux ferrer les supporters dans les filets de l’ancien portier international Cheikh Seck, nous avions soutenu que ce rachat avait été rendu possible grâce à de richissimes hommes d’affaires émiratis associés à l’Asc Jaraaf. Pour enfoncer le clou, « Le Témoin » déclarait avoir appris qu’après le match Sénégal Egypte, l’homme d’affaires Cheikh Seck s’était envolé vers Londres en compagnie du gardien de Chelsea et de l’équipe nationale Edouard Mendy pour les dernières formalités financières de cette transaction. A la parution de l’article, nombreux sont les lecteurs et fous furieux du foot qui ont mordu à l’hameçon de notre poisson d’avril. Non contents d’être tombés dans le panneau, certains « dëgër fit » sont même allés jusqu’à nous confirmer que le président de l’Asc Jaraaf serait actuellement à Londres pour les derniers réglages de ce rachat. Thiey Sénégal !!!
BANQUE CBAO, UN ACCORD TROUVÉ ENTRE LA DIRECTION ET LE COLLÈGE DES DÉLÉGUÉS
Un accord a été finalement trouvé tard le vendredi dernier entre la Direction générale et le collège des délégués de la CBAO. Un ouf de soulagement puisque la crise de la 1ère banque de la place financière de Dakar était devenue intenable et surtout inquiétante pour tout le monde. La filiale sénégalaise du géant marocain Attijariwafa Bank était secouée par une crise provoquée par des revendications du collège des délégués du personnel jugées difficiles à satisfaire sans remettre en cause l’équilibre financier de la banque. Qui croule pourtant sous les profits ! Mais bon l’essentiel c’est qu’après moult péripéties, un accord a été signé vendredi dernier entre la direction générale et le collège des délégués. Si nous ne sommes pas en mesure pour le moment de dire le contenu des accords, il reste que la divergence se situait au niveau des primes à percevoir par les plus de 1000 employés de la banque. Les premiers accords indiquaient que grâce aux bons résultats de la banque, la prime de résultat permettrait à chacun des employés d’empocher au minimum un million de francs, suivant ses fonctions dans la boîte, et en fonction de ses performances. Le point d’achoppement était alors que le collège des délégués revendiquait comme primes 8 % du chiffre d’affaires annuel, tandis que la direction générale s’arcboutait sur 5 %. Quoi qu’il en soit, il fallait trouver un accord pour faire revenir la sérénité au sein de la 1ère banque du Sénégal. A ce niveau, il faut louer les fortes de médiation déployés par un des administrateurs de la Cbao, Mamadou Diagna Ndiaye, et aussi par la présidente du Haut Conseil du dialogue social, Mme Innoence Ntap Ndiaye et son équipe d’experts conduits par le secrétaire exécutif du Haut Conseil l’inspecteur du Travail Oumar Fall et tous les facilitateurs internes à l’institution bancaire. Ces médiations ont permis ce vendredi la conclusion d’un accord soit trouvé entre les deux parties. Dans cet accord, les deux parties ont d’ailleurs magnifié le rôle déterminant joué par les médiateurs. « Les parties prenantes remercient le président Mamadou Diagna Ndiaye, la présidente du Haut Conseil du Dialogue social pour leurs rôles déterminants dans le dénouement de la crise et la signature de l’accord » indique le document selon notre source.
SALY PORTUDAL LE VILLAGE ARTISANAL SECOUÉ PAR LA CHUTE D’UN VIEUX BAOBAB
Ils ont eu de la chance. Ils, ce sont les artisans établis au village artisanal de Saly. En effet, dans ce haut lieu du tourisme et de l’artisanat local, la baraka divine a permis d’éviter un drame. Dans la nuit du dimanche au lundi, alors que notre pays s’apprêtait à célébrer les 62 ans de sa souveraineté retrouvée, la chute d’un baobab niché au cœur de l’infrastructure a failli créer l’irréparable. Sous le poids de l’âge, le baobab en question avait fini de montrer tous les signes d’inquiétude pour les occupants des lieux. Naturellement, ces derniers ne s’étaient pas fait prier pour en alerter les autorités municipales, le maire Ousmane Guèye en premier. D’ailleurs, ce dernier, lors de la campagne des élections locales de janvier, aurait pris le ferme engagement de faire abattre l’arbre. Une promesse restée vaine. En s’écroulant alors que personne n’était assis sous son ombre, fort heureusement, le baobab a tout de même endommagé cinq cantines. L’une des travailleuses de ce village artisanal, gagnée par la peur, dit s’en remettre à Dieu mais regrette avoir beaucoup perdu dans cet incident car ayant investi beaucoup d’argent dans la réfection de sa cantine.
BAYE DEUK 2 UN INCENDIE FAIT UN MORT
Un drame est survenu dans la nuit du vendredi au samedi dernier à Baye Deuk 2. Dans ce quartier périphérique de la commune de Mbour, un incendie a ravagé toute une concession. Le feu, qui s’est déclaré à une heure tardive, a ôté la vie à une fille de 12 ans surprise par les flammes dans son sommeil. Aliou Diop, délégué de quartier de Baye Deuk 2, et Djiby Sow, notable du quartier, tétanisés par ce drame, invitent les autorités à venir en aide aux sinistrés et rappellent leur vieille doléance relative à l’eau. Baye Deuk, il faut le rappeler, est un quartier né des habitations spontanées vers la fin des années 1990 qui était dépourvu de toute commodité indiquée en milieu urbain. Ce qui faisait que les incendies y étaient récurrents jusque durant la deuxième moitié de la première décennie des années 2000. Le quartier a finalement fait l’objet d’une restructuration dès 2010 après l’arrivée de l’équipe municipale issue des élections locales de 2009. La densification aidant, la fréquence des d’incendies a baissé. Toutefois, l’adduction d’eau est restée une équation entière pour bon nombre d’habitants.
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LES CLÉS D'UN RETOUR À L'ÂGE D'OR CULTUREL AU SÉNÉGAL
EXCLUSIF SENEPLUS - Promouvoir les langues nationales, encourager le potentiel de création et de créativité à la base... L'ancien ministre Abdoulaye Elimane Kane indique comment mieux profiter du puissant potentiel de la culture pour le développement
Senghor était un pédagogue de la culture. Hélas, la période des ajustements structurels entre autres, a été fatal pour la politique culturelle officielle du pays. Ce constat amer est d'Abdoulaye Elimane Kane, un des témoins privilégiés de l'âge d'or de la culture au Sénégal. Le philosophe et ancien ministre de la Culture, intervenant jeudi 31 mars lors de la conversation "Littérature, Culture et Consensus sociétaux", a rappelé qu'il ne saurait y avoir de développement durable sans une place de choix accordée à la culture et à ses composantes. Il a notamment évoqué quelques pistes suscpetibles de redonner à la culture son lustre d'antan au Sénégal.
Mohamed Salah et Sadio Mané, les deux coéquipiers africains de Liverpool sortent de trois confrontations décisives pour leur carrière internationale. Mais une autre bataille non moins importante les attend en club
Drôles de moments que ceux vécus par Mohamed Salah et Sadio Mané ce début d’année. En moins de deux mois, les deux amis du trio offensif de Liverpool ont dû, chacun avec sa sélection nationale, croiser le fer à trois reprises dans des matchs cruciaux pour leurs carrières respectives.
D’abord le 6 février 2022 à Olembé au Cameroun, lors de la finale de la CAN ayant vu le Sénégalais inscrire le tir au but décisif pour offrir à son pays le très attendu trophée continental. Comme si le sort n’en avait pas fini avec eux, Mané et Salah viennent de s’affronter à nouveau en barrages qualificatifs du Mondial 2022 au Qatar.
Deux premiers actes
Au terme de deux rencontres âprement disputées, le Sénégal a eu le dernier mot sur l’Égypte, mardi 29 mars à Dakar. Avec cette fois encore, Sadio Mané dans le costume du héros. Comme lors de la finale de la CAN, sept semaines plus tôt. Le capitaine des Lions de la Téranga n’a pas tremblé au moment d’exécuter l’ultime tir au but du match, permettant ainsi à son équipe de disputer sa troisième phase finale de Coupe du monde.
Pour Mohamed Salah en revanche, cet épisode a un goût amer familier. D’autant plus qu’il a, contrairement à son coéquipier de Liverpool, manqué son tir au but. Le Pharaon reste donc à quai en novembre prochain lors du Mondial. Lui qui rêvait sans doute pour cette année, grâce à sa forme étincelante depuis plusieurs mois, d’une meilleure campagne que celle de 2018 en Russie. Il avait entamé celle-ci avec une blessure à l’épaule contractée lors de la finale de Ligue des champions perdue contre le Real Madrid trois semaines plus tôt.
Un tournant
La page internationale tournée, les deux coéquipiers ont désormais rendez-vous avec leur club. Au-delà de partager la même tunique rouge sur les pelouses européennes, ainsi que la même année de naissance, Salah et Mané ont tous deux des situations contractuelles similaires avec Liverpool. Leur bail actuel avec les Reds court jusqu’à juin 2023.
C’est donc plus que jamais le moment pour le club anglais de décider de l’avenir de ses attaquants africains. Trois options se présentent pour Liverpool : leur offrir une prolongation de contrat satisfaisante, laisser courir le présent contrat jusqu’à son terme pour une séparation sans indemnités de transfert l’année prochaine ou céder dès cet été aux sollicitations des courtisans qui ne manqueront pas pour ces deux joyeux.
Qui de Mané et de Salah réussira à convaincre son club de miser encore sur lui à 30 ans, un âge charnière pour tout footballeur de haut niveau ? Car il paraît improbable de voir les deux poursuivre l’aventure chez les Reds au-delà de 2023, étant donné que le contrat de Roberto Firmino, l’autre élément du trident offensif de Jurgen Klopp, expire également à cette échéance. Une fois encore, il ne devrait en rester qu’un.