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25 juin 2025
LES ASSISES DE LA MICROFINANCE PREVUES POUR CETTE ANNEE
La ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, Zahra Iyane Thiam, a annoncé jeudi la tenue des assises de la microfinance avant la fin de l’année en cours
Dakar, 17 fév (APS) - La ministre de la Microfinance et de l’Economie solidaire, Zahra Iyane Thiam, a annoncé jeudi la tenue des assises de la microfinance avant la fin de l’année en cours, signalant dans ce cadre le démarrage effectif du programme de digitalisation des services financiers décentralisés (SDF) de petite taille du Fonds d’impulsion de la microfinance (FIMF).
"Nous allons tenir cette année, c’est inscrit dans le budget de l’année 2022, les assises de la microfinance (…)", a-t-elle informé, à l’occasion d’une cérémonie de remise d’attestations de formation et de matériels informatiques aux services financiers décentralisés.
Elle a relevé que le secteur de la microfinance "se trouve aujourd’hui à un tournant décisif de son évolution, notamment celui de rester financièrement et socialement performant, nonobstant les chocs exogènes néfastes".
"L’enjeu est donc vital pour notre secteur, car il s’agit de faire mieux que par le passé, en intégrant les innovations nécessaires, notamment la finance digitale", , a-t-elle souligné, ajoutant : "A ce niveau, mon département s’engage à poursuivre de telles priorités dans ses actions, à travers les instruments mis à sa disposition (…)".
Elle a signalé "le démarrage effectif du Programme du FIMF portant sur la digitalisation des SFD de petite taille".
Ce programme, rappelle-t-elle, "vise une meilleure professionnalisation des SFD de petite taille, à travers" notamment "le renouvellement du parc informatique par la dotation de matériels informatiques de dernière génération (...)’’.
Les attestations remises ce jeudi sanctionnent une formation démarrée en octobre 2021, au profit de 201 bénéficiaires, dont 175 dirigeants issus de 48 services financiers décentralisés répartis entre 12 régions du Sénégal.
Selon le vice-président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal, Jean Jacques Diop, "les connaissances acquises durant cette formation vont améliorer" le travail des mutuelles à la fois "sur le plan théorique et pratique".
"Quelque 48 services financiers décentralisés ont été formés durant cette session. Cela va renforcer le capital humain de nos membres mais également la vitalité de nos structures", a-t-il souligné.
La cérémonie a été aussi mise à profit pour remettre des subventions d’équipements constitués de 70 ordinateurs et imprimantes, en guise d’appui institutionnel aux SFD de petite taille.
"Nous sommes en train de déployer de nombreux efforts, afin de permettre aux SFD d’être dynamiques, de répondre aux préoccupations des populations, surtout celles vulnérables. Cette approche appelle, sans doute, une synergie d’actions et un respect des obligations incombant aux acteurs, pour espérer des résultats positifs", selon Zahra Iyane Thiam.
AMBITIONS ET DÉCONVENUES DES MERCENAIRES RUSSES EN AFRIQUE
Emmanuel Macron leur prête des "finalités prédatrices" au Mali et anticipe leur développement en Afrique. Les mercenaires russes sont devenus des acteurs majeurs de la géopolitique de Moscou sur le continent, avec lesquels Paris refuse de coopérer
Les sociétés militaires privées (SMP) russes, dont la plus connue est le groupe Wagner, ont fait l'objet de commentaires virulents d'Emmanuel Macron jeudi, au moment de l'annonce du retrait des forces françaises du Mali.
Ces mercenaires "viennent essentiellement sécuriser leurs intérêts économiques et la junte elle-même", a-t-il affirmé, alors que le pouvoir malien dément leur présence."Ils arrivent au Mali avec des finalités prédatrices (...).La junte (...) considère que ce sont les meilleurs partenaires (...) pour protéger leur propre pouvoir".
Ils seraient aujourd'hui 800 sur le sol malien, a estimé le chef de l'Etat.La junte dément elle avoir recruté des mercenaires de Wagner.
Entre 2016 et 2021, le Centre pour les études stratégiques et internationales basé à Washington (CSIS) a trouvé des "preuves fortes" de la présence de SMP russes au Soudan, au Soudan du Sud, en Libye, en Centrafrique, à Madagascar et au Mozambique.
Mais également dans d'autres pays africains: Botswana, Burundi, Tchad, Comores, République démocratique du Congo, Congo, Guinée, Guinée Bissau, Nigeria, Zimbabwe.Liste non exhaustive: d'autres sources parlent d'une vingtaine de pays.
- "Défendre ses biens" -
Officiellement, Wagner n'existe pas.Pas d'enregistrement, pas d'impôts, pas d'organigramme.L'Union européenne avait sanctionné en 2020 l'oligarque russe Evgueni Prigojine, proche de Vladimir Poutine et financier présumé de Wagner.En décembre, elle a pris de nouvelles sanctions contre le groupe quand se confirmait son arrivée au Mali. Moscou a accusé en retour les Occidentaux "d'hystérie".
Alexeï Moukhine, directeur du Centre de l’Information Politique à Moscou, convient que l'Afrique attire: "les intérêts de nombreux Etats, y compris de la Chine, y convergent.Et tout Etat a le droit de défendre ses biens commerciaux!", affirme-t-il à l'AFP.
Les experts occidentaux soulignent, eux, l'imbrication entre forces russes - services secrets, armée - et SMP. Sans que jamais Moscou ne se sente tenue de répondre de leurs actions.
L'idée pour elles, estime Catrina Doxsee, du CSIS, est de "permettre à la Russie d'étendre son influence géopolitique et de rétablir ses accords obtenus avant la chute de l'Union soviétique".
Le sommet Afrique-Russie en 2019 a constitué à ce titre un tournant: depuis, les SMP n'ont fait que s'y renforcer. "Il y a une politique africaine de la Russie, notamment dans la zone d'influence traditionnelle française", confirme Djallil Lounnas, chercheur à l'université marocaine d'Al Akhawayn.
- Un business florissant -
Les SMP contribuent à signer des ventes d'armes russes et vont parfois les réceptionner elles-mêmes, constate Catrina Doxsee.Elles protègent les dirigeants en place et assurent la sécurisation de très rentables sites miniers.
Les clients "sont massivement des pays disposant de larges réserves de ressources naturelles, minérales et énergétiques", relève la chercheuse.Et des pays affaiblis sur le plan sécuritaire.
"Les mercenaires en Afrique constituent une norme", assure Jason Blazakis, conseiller pour le Soufan Group, un think-tank basé à New York, citant la riche histoire des sociétés privées sud-africaines sur le continent. Mais aucune information n'est disponible sur leurs effectifs et résultats financiers.
"Il y a des contrats signés en pagaille avec le Mali", constate de son côté Djallil Lounnas, et ce sans conditions."La Russie ne pose pas de questions sur la démocratie et les droits de l'Homme".
- Méthodes brutales -
Leur approche de la sécurité est pourtant discutable.De violents abus leurs sont attribués.L'ONU enquête ainsi sur un massacre présumé en Centrafrique lors d'une opération conjointe en janvier des forces armées et de Wagner.Une source militaire a évoqué à l'AFP un bilan de "plus de 50 morts".
Au-delà, les résultats pour l'Etat client ne sont pas toujours à la hauteur.
En Libye, les mercenaires russes se sont alliés au maréchal Khalifa Haftar, qui a tenté pendant un an de prendre Tripoli. Mais ils ont essuyé de lourdes pertes face aux supplétifs turcs soutenant le Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj.
Et au Mozambique, ils ont reculé face au groupe jihadiste Etat islamique avant d'être remplacés par des Sud-Africains. "Ils n'avaient aucune expérience des terrains rencontrés" et ne communiquaient pas avec les troupes locales "pour des questions de langue et de défiance mutuelle", résume Catrina Doxsee.
"Ils étaient les moins chers mais n'avaient pas la capacité de réussir", ajoute-t-elle, pointant "un nombre considérable d'échecs".
Plus grave, le désordre et la crise servent leurs intérêts, fait valoir l'Américaine."Si un pays comme la Centrafrique les emploie pour former ses troupes, il est de leur intérêt fondamental de s'acquitter de leur tâche juste suffisamment pour continuer à être employés".
Car "s'ils devaient parvenir à résoudre le conflit, ils ne seraient plus nécessaires".
GÉNÉRATION BARKHANE : CLAP DE FIN APRÈS UNE DÉCENNIE DE GUERRE ASYMÉTRIQUE
Avec le retrait militaire français du Mali et la fin de l'opération antijihadiste Barkhane, une page se tourne pour les armées tricolores au terme de près d'un décennie de guerre asymétrique marqué par l'irruption de l’usage des drones par les Français
Barkhane au Sahel, la plus grosse opération extérieure actuelle de la France, a mobilisé jusqu'à 5.500 hommes sur le terrain en 2020. Elle a entamé sa mue à l'été sur décision du président Emmanuel Macron, qui prévoit de réduire le nombre de militaires français au Sahel à 2.500 ou 3.000 d'ici 2023.
Depuis 2013 et le lancement de l'opération Serval, à laquelle à succédé Barkhane l'année suivante, une génération entière de soldats français a foulé les sables sahéliens pour traquer les groupes jihadistes affiliés à Al Qaïda et au groupe Etat islamique.
Un conflit asymétrique dans une zone semi-désertique vaste comme l'Europe, contre un ennemi souvent soucieux d'éviter l'affrontement direct, mobile et capable de se fondre dans la population.L'arme principale des jihadistes au Sahel : les bombes artisanales, première cause de mortalité et de blessures côté français. Les groupes jihadistes ont également recours à des tirs indirects (tirs de mortiers, roquettes) et sont capables de monter des attaques complexes contre des bases isolées ou des convois.
Face à cette menace mouvante, le dispositif français, réparti sur plusieurs emprises (Gao, Ménaka, Gossi au Mali, Niamey au Niger) mobilise d'importants moyens terrestres, notamment des blindés, dont certains modèles vieillissants présentent toutefois des vulnérabilités face aux bombes artisanales.Les armées ont ainsi entrepris de renforcer leurs véhicules blindés légers (VBL), et commencé à déployer à l'automne dernier le véhicule de transport de troupes de nouvelle génération Griffon, pour remplacer le véhicule de l'avant blindé (VAB).
Quelques centaines de forces spéciales basées au Burkina Faso sont chargées des raids antiterroristes.
La France bénéficie aussi de capacités aériennes permettant d'agir rapidement: avions de chasse Mirage 2000, hélicoptères de combat Tigre, Caiman et Gazelle et drones Reaper, armés depuis fin 2019 et qui réalisent aujourd'hui plus de la moitié des bombardements aériens.
- Priorité à la haute intensité -
Au Sahel, 80 % des éliminations de jihadistes "sont le fait de ces moyens aériens" combinés, confiait en 2020 l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'Air, Philippe Lavigne.
Mais ce modèle de guerre asymétrique, qui occupait depuis l'Afghanistan une place centrale dans la préparation opérationnelle des soldats, n'est plus la priorité des armées françaises, qui se préparent aujourd'hui à des scénarii de conflit majeur, dit de haute intensité.
Le Sahel et le Mali ont "été notre opération symbolique au cours des dernières années", mais "ce n'est pas la quintessence de ce que l'armée de terre doit être capable de faire", prévenait récemment le chef d'état-major de l'armée de terre française Pierre Schill lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD).
Les militaires français doivent "être capables (...) d'être éventuellement opposés à un adversaire qui serait à parité" , estime-t-il, en allusion à un conflit entre Etats.
"La conflictualité est en train de changer, les pays se sont réarmés et n'hésitent plus à employer la force pour exercer leur volonté", renchérit le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées."Aujourd'hui, le +niveau d'emploi+ en bande sahélo-saharienne est d'environ 1.000 à 1.200 hommes.Mais demain, la guerre se déroulera au niveau des brigades et des divisions, soit entre 8.000 et 25.000 hommes".
Un changement de paradigme qui impose d'adapter la préparation des soldats, d'investir dans les nouveaux champs d'affrontements - espace, cyber, réseaux sociaux - et de poursuivre la modernisation des matériels, tout en intégrant des robots et de l'intelligence artificielle dans l'espace de bataille à l'horizon 2040.
"On est dans une période de transition vers une ère qui imposera de changer le format de nos forces armées", juge l'historien militaire Michel Goya."Or la principale faiblesse de notre outil de défense, c'est sa grande vulnérabilité au changement rapide pour faire face à des surprises stratégiques qui viendront forcément dans les prochaines années".
SONKO ÉTALE SES PRINCIPES SUR LES CAS D'ABSENCES
Le nouveau maire Ousmane Sonko, élu à l’issue du scrutin du 23 janvier dernier, a présidé la première réunion du Conseil municipal, ce jeudi 17 février 2022. En cette occasion, 74 conseillers ont répondu présents sur un total de 80 membres
À Ziguinchor, le nouveau maire Ousmane Sonko, élu à l’issue du scrutin du 23 janvier dernier, a présidé la première réunion du Conseil municipal, ce jeudi 17 février 2022. En cette occasion, 74 conseillers ont répondu présents sur un total de 80 membres du conseil municipal.
Fort de ce constat, le successeur d’Abdoulaye Baldé a rappelé les dispositions qui encadrent le fonctionnement du conseil municipal, notamment sur l’aspect lié à la régularité des conseillers, soulignant que "trois séances sans absences justifiées seront considérées comme un abandon."
Lors de cette première réunion, des objections ont été émises par les conseillers, jugeant "secondaire" le point relatif à la dénomination de rues.
Les travaux se poursuivent, avec l’examen des points inscrits à l’ordre du jour.
LES ÉCHANGES COMMERCIAUX ENTRE DAKAR ET ANKARA ESTIMÉS À 500 MILLIONS DE DOLLARS EN 2021
La situation de la balance commerciale, favorable à la Turquie, s’explique par le fait que les entreprises turques qui construisent beaucoup d’infrastructures au Sénégal, achètent la plupart de leurs matériaux dans leur pays.
Dakar, 17 fév (APS) - Les échanges commerciaux entre la Turquie et le Sénégal ont atteint 500 millions de dollars en 2021, a révélé jeudi l’ambassadeur de ce pays à Dakar, Ahmet Kavas.
Durant la même année, les exportations sénégalaises vers la Turquie se situaient entre 25 et 35 millions de dollars, selon des estimations citées par le diplomate turc.
Il s’entretenait avec l’APS, en perspective de l’inauguration, le 22 février prochain, du stade du Sénégal, une infrastructure sportive construite par la Turquie.
Selon Ahmet Kavas, les importations sénégalaises en provenance de la Turquie s’élèvent à 450 millions de dollars.
La situation de la balance commerciale, favorable à la Turquie, s’explique par le fait que les entreprises turques qui construisent beaucoup d’infrastructures au Sénégal, achètent la plupart de leurs matériaux dans leur pays.
Ahmet Kavas a annoncé que le groupe de sidérurgie turque Tosyali a commencé à s’installer à Bargny, où elle va transformer les déchets de fer en attendant la construction des infrastructures pour la mine de Falémé.
’’Tosyali a commencé à installer son usine au Sénégal à Bargny. Quand Tosyali va commencer à exploiter la mine de Falémé, le Sénégal va devenir un exportateur de fer’’, a-t-il indiqué.
Le diplomate turc a aussi révélé que l’usine agroalimentaire turque FKS produit 20 pour cent de la consommation nationale de farine.
’’Chaque jour, FKS produit 700 tonnes de farine, mais aussi des biscuits. L’usine va produire des biscuits pour la Belgique’’, ce qui fait que "le Sénégal va devenir un grand exportateur de biscuits’’, a poursuivi l’ambassadeur de Turquie.
SANS SÉCURITÉ SANITAIRE, LA RELANCE ÉCONOMIQUE EST IMPOSSIBLE
Le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine (UA), estime qu’il est impossible d’assurer la relance économique sans au préalable atteindre la sécurité sanitaire
Dakar, 17 fév (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine (UA), estime qu’il est impossible d’assurer la relance économique sans au préalable atteindre la sécurité sanitaire, une question que les Africains et les Européens doivent selon lui mettre ’’au cœur’’ de leur partenariat.
’’Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents’’, a soutenu Macky Sall dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union européenne-Union africaine, qui se tient à Bruxelles.
Il a rappelé que la santé ne faisait pas partie, en 2017, quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet l’UE-UA.
Macky Sall signale qu’entre temps, la pandémie de Covid-19 ’’a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun’’.
Il a invité Africains et Européens à ne pas reproduire ’’les mêmes erreurs’’.
’’Mettons la santé au cœur de notre partenariat. Depuis deux ans, la situation économique et sanitaire mondiale s’est considérablement dégradée sous l’effet de la pandémie. L’Europe et l’Afrique n’ont pas été épargnées’’, a-t-il dit.
Selon lui, ’’de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal’’.
Il a relevé aussi que ’’les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, ont été durement affectés’’.
’’Pour que la relance se concrétise et que nos économies puissent se prémunir des conséquences d’une future pandémie, notre partenariat UE-UA doit reconnaître l’urgente nécessité de renforcer nos systèmes de santé et en faire un domaine d’investissement prioritaire’’, a plaidé Macky Sall.
Pour le chef de l’Etat sénégalais, ’’ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés’’. Selon lui, ’’la santé en est un’’.
Macky Sall a appelé ’’l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable’’.
BARTHELEMY DIAS OFFICIELLEMENT INSTALLE MAIRE DE DAKAR
Le nouveau maire de la ville de Dakar, Barthélemy Dias, a été officiellement installé, jeudi, dans ses fonctions, a constaté l’APS.
Dakar, 17 fév (APS) – Le nouveau maire de la ville de Dakar, Barthélemy Dias, a été officiellement installé, jeudi, dans ses fonctions, a constaté l’APS.
Elu pour un mandat de cinq ans, à l’issue des élections municipales du 23 janvier dernier, M. Dias est secondé par dix-huit adjoints, dont Abass Fall (1er adjoint au maire) et Ngoné Mbengue (2ème adjointe).
Le nouvel édile de la capitale a indiqué avoir décidé de renoncer à son poste de maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, où il avait également été élu à l’issue de ce scrutin, au profit de celui de la ville de Dakar, "conformément au Code général des collectivités territoriales".
Il a profiter de "ce moment solennel", pour "remercier les habitants de la commune de Mermoz-Sacré-Cœur, qui l’ont élu et réélu maire depuis 20219".
"En ma qualité de maire, je considère avoir une relation contractuelle avec les Dakarois", a-t-il dit. Il a assuré qu’il entend "exercer pleinement ce contrat dans le respect du principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriales mais aussi dans le strict respect des dispositions légales et règlementaires".
"Ce contrat avec les Dakarois, je le veux de performance et axé sur des résultats tangibles pour le bien-être des habitants de la ville et pour l’amélioration du cadre de vie", a-t-il ajouté.
"Le plus important est d’insister sur notre volonté de rassembler toutes les composantes dans une parfaite et intelligente unité de tous les Dakarois pour le rayonnement de notre chère capitale", a-t-il encore déclaré.
Il a pris "l’engagement de travailler avec toutes et tous", estimant que "l’essentiel est de le faire pour l’intérêt de Dakar".
Il a invité "l’Etat, dans un souci d’approfondir la décentralisation et la démocratie locale, à une collaboration sincère avec comme objectif de belles réalisations pour l’ensemble des Dakarois".
"Je dois le dire fermement (…), je ne suis pas à la tête de la mairie de Dakar à un poste de combat contre les institutions de l’Etat", précisé Barthélémy Dias.
"En revanche, a-t-il prévenu, je m’opposerai par tous les moyens en ma possession à toute tentative que pourrait perpétrer des opposants à la libre administration des collectivités territoriales, principe consacré par la Constitution du Sénégal".
Il a lancé "un appel pressant à son excellence monsieur le président de la République Macky Sall, afin qu’il considère" la position qui est la tienne "avec compréhension républicaine, qu’il soutienne les efforts du conseil municipal qu’il dirige "dans l’intérêt exclusif des Dakarois".
Il estime par ailleurs que "la mise en œuvre réussie du programme municipal de Dakar requiert la mobilisation de l’administration et sa prise de conscience des importantes responsabilités qui lui incombent".
AUTOPSIE DE NEUF ANS D'INTERVENTION FRANÇAISE AU MALI
2013 : François Hollande est acclamé à Tombouctou, fraîchement libérée des jihadistes par les forces françaises. Neuf ans plus tard, les slogans antifrançais fleurissent à Bamako et la junte au pouvoir accuse Paris de tous les maux. Retour sur une rupture
Le 11 janvier 2013, la France lance l'opération Serval au Mali à la demande de l'Etat malien, pour enrayer la progression des jihadistes associés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont pris le contrôle de Kidal, Gao et Tombouctou (nord du Mali).
Fin janvier, le président français est accueilli en libérateur par une foule en liesse et déclare connaître "le plus beau jour de (sa) vie politique".
"Si la France n'était pas intervenue, aujourd'hui le Mali serait sous domination jihadiste.Ce combat, nous l'avons gagné", soulignait en janvier à l'AFP Jean-Yves Le Drian, actuel ministre français des Affaires étrangères et ministre de la Défense de 2012 à 2017.
Une mission de l'ONU (Minusma, 15.000 hommes) est rapidement déployée.
En 2014, l'ancienne puissance coloniale choisit d'étendre son action militaire avec l'opération antijihadiste Barkhane, qui comptera jusqu'à 5.500 hommes. Objectif : poursuivre la lutte antiterroriste et accompagner le Mali et ses voisins pour que leurs forces de sécurité soient un jour capables d'assurer leur sécurité.
Un excès de confiance dans une zone parmi les plus pauvres de la planète, minée par la corruption et les tensions communautaires, soulignent nombre d'experts."Serval répondait à une bonne stratégie, avec des objectifs clairs et des moyens adéquats. La grande erreur a été de rester", estime l'historien militaire Michel Goya."On a voulu jouer les gendarmes au lieu de rester des pompiers.Mais il existait trop de problèmes structurels ingérables".
En mai-juin 2015, l'accord de paix dit d'Alger est signé entre gouvernement et ex-rébellion non jihadiste. Très peu appliqué, il reste la référence pour une sortie de crise.
La même année commencent à se multiplier les attaques contre les forces sahéliennes et étrangères, ainsi que des lieux fréquentés par des étrangers.Engins explosifs artisanaux, attaques éclair de jihadistes à moto, attentats...Les groupes jihadistes gagnent du terrain au Niger et frappent désormais le Burkina Faso.
La contagion est en marche.
En mars 2017, le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans" (GSIM) est créé, fédération de groupes jihadistes autour d'Aqmi, dirigé par Iyad Ag Ghali. Un autre groupe, l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS), monte en puissance et signe une série d'attaques d'ampleur fin 2019 contre des bases militaires au Mali et au Niger.
Fin 2019, la France perd 13 de ses militaires dans la collision de deux hélicoptères au Mali.Le président Emmanuel Macron tape du poing sur la table et convoque les chefs d'Etats du Sahel au sommet de Pau (sud-ouest de la France) pour exiger un sursaut collectif. Une séquence diplomatique vécue comme une humiliation."Cet affront public a laissé des traces durables", commente une source sécuritaire ouest-africaine.
La France envoie 500 hommes supplémentaires sur le terrain pour mettre à terre l'EIGS, désigné ennemi numéro un, et poursuivre sa politique de "neutralisation" des cadres jihadistes. Le 4 juin, le chef d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, est tué par Barkhane au Mali. Un succès symbolique majeur.S'ensuivent une série d'éliminations ciblées.
Mais les groupes armés ne lâchent pas leur emprise. Les autorités maliennes, faute de moyens ou de volonté, ne reprennent pas le terrain et n'installent ni services ni forces de sécurité dans les régions délaissées du pays.
"Le problème, c'est qu'à chaque victoire tactique française, l'Etat malien n'en a pas profité pour remettre des services, des juges, des préfets, des forces de sécurité dans ces zones.Or la nature a horreur du vide", confie, amer, le colonel Raphaël Bernard, trois fois déployé au Mali.
Paris compose avec l'immobilisme du président malien Ibrahim Boubacar Keita, tout en commençant à s'adjoindre des partenaires européens pour partager le fardeau, au sein du groupement de forces spéciales Takuba.Mais à l'incurie du pouvoir s'ajoute l'instabilité politique: en août 2020 puis en mai 2021, deux coups d'Etat successifs secouent le Mali et mettent le pouvoir aux mains d'une junte qui joue rapidement la carte du sentiment antifrançais.
La dégradation de la situation sécuritaire malgré la présence de Barkhane fait grandir l'incompréhension des populations. Les violences se propagent dans le nord de la Côte d'Ivoire, du Bénin et du Ghana.Inquiète du risque d'enlisement, la France, qui a dépensé un milliard d'euros par an dans cette opération, annonce la réduction de son engagement au Sahel (de 5.100 hommes à 3.000 à l'horizon 2022).
Bamako dénonce un "abandon en plein vol" et finit par recourir, selon des accusations occidentales démenties par le Mali, aux services de la sulfureuse société privée russe Wagner.
La junte repousse sine die l'organisation d'élections et multiplie les déclarations hostiles à Paris.Elle est mise au ban par les autres pays de la région. Le divorce avec Paris est consommé, et officialisé jeudi quand la France et ses partenaires annoncent un "retrait coordonné" du Mali.
En neuf ans, 48 militaires français ont été tués au Mali, où les violences jihadistes et intercommunautaires ont fait des milliers de morts civils.
LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE VIRE AUX SLOGANS RACISTES
Autrefois ‘’idyllique’’, la relation entre Français et Africains vire de plus en plus au ‘’je t’aime moi non plus’’. De part et d’autre, des politiciens surfent dessus pour faire les yeux doux à des électorats gagnés par un regain de nationalisme.
Autrefois ‘’idyllique’’, la relation entre Français et Africains vire de plus en plus au ‘’je t’aime moi non plus’’. De part et d’autre, des politiciens surfent dessus pour faire les yeux doux à des électorats gagnés par un regain de nationalisme.
Une campagne qui vire au racisme. Tant que c’était Éric Zemmour qui agitait cette théorie saugrenue du grand remplacement pour légitimer sa volonté d’expulser des millions d’Africains de la France, cela ne semblait pas choquer grand monde. Mais depuis quelques jours, ce sujet est en passe de devenir le thème central de la campagne pour la Présidentielle. Faudrait-il en déduire que l’extrémisme gagne du terrain en France ?
Analyste géopolitique et communicant politique, Régis Hounkpé explique : ‘’Clairement oui. Et des candidats comme Éric Zemmour et Marine Le Pen vont rivaliser d'imagination pour user et abuser du sujet, car il est politiquement attractif dans une France partiellement recroquevillée sur elle-même, réactionnaire et favorable au discours anti-immigration, anti-Noirs, anti-Arabes, anti-Juifs, anti-tout ce qui n'est pas blanc de souche.
En des termes plus simples, le grand remplacement, c’est l'idée selon laquelle on assiste à la substitution de la population française par une population étrangère. Dans la bouche de Zemmour et Cie, cela signifie tout simplement que les Africains vont remplacer les Français dans les années à venir. Selon cette théorie qualifiée de fantasme par beaucoup d’analystes, ce remplacement sera favorisé par deux facteurs principaux : la natalité et les flux migratoires. Pour barrer la route à ce processus, le candidat raciste à la Présidentielle française n’y va pas du dos de la cuillère. Pour lui, il faut tout simplement supprimer les nombreux avantages qu’il considère comme des ‘’pompes aspirantes’’ qui encouragent les Noirs et les musulmans à se rendre en France.
Plus que l’immigration clandestine, Zemmour veut aussi mettre un terme à l’immigration légale. Il assume : ‘’L’augmentation de la population, c’est d’abord l’immigration. Et moi, je veux mettre l’immigration à zéro, c’est-à-dire réduire l’immigration légale. Je dis bien légale et c’est ce qui me différentie de mes concurrents, en particulier de Mme Pécresse. Je veux m’en prendre à l’immigration légale : c’est-à-dire arrêter le droit au regroupement familial, arrêter le droit d’asile en le réduisant à quelques dizaines ou à quelques centaines, réduire drastiquement le nombre d’étudiants étrangers, supprimer de nombreuses allocations (familiales, vieillesses, logements…).’’ Décidé à mettre un terme à l’immigration et à chasser les Noirs et les musulmans, il préconise de renvoyer tous les Africains au bout de six mois sans travail. Last but not least, il ne sera plus question d’avoir la nationalité française simplement parce qu’on est né en France. Il faudrait, en plus, être de parents français. L’objectif de Zemmour pour le quinquennat, c’est d’expulser deux millions d’étrangers.
Jusque-là, ce champ, c’était la chasse-gardée de Zemmour, qui voulait en faire le thème central de la Présidentielle en France. Il pourra remercier Valérie Pécresse, candidate de l’un des plus grands partis français Les Républicains de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac. Dans son meeting du 13 février à Paris, elle a affirmé ‘’qu’elle ne se résignait "ni au grand remplacement ni au grand
déclassement". Malgré ses propos visant à discréditer la théorie dégainée par Éric Zemmour, la candidate n’a recueilli qu’une salve de critiques des observateurs politiques’’, lit-on sur France 24. Plus tard, face au tollé suscité par son discours jusque dans les rangs de son parti, elle s’est défendu de danser sur le même tempo que Zemmour. ‘’J'ai toujours répété que je ne me résignais "ni au grand remplacement ni au grand déclassement", ce qui signifie que je ne me résigne pas à ces théories d'extrême-droite : c'est ce que j'ai toujours dit et tout le monde me fait dire le contraire’’, a-t-elle tenté de se justifier.
Ce qui laisse perplexes bien des analystes qui estiment que c’était plutôt un clin d’œil à l’électorat d’extrême droite.
Alors que les candidats de l’extrême droite et maintenant de la droite n’ont eu de cesse de surfer sur ce concept raciste, antisémite et xénophobe, beaucoup d’analystes affirment que cela ne correspond pas à la réalité des chiffres de l’immigration en France. ‘’Selon l’Insee, quelque 6,8 millions d'immigrés vivaient en France en 2020, soit 10,2 % de la population totale. Sur ces immigrés, seuls 46 % d'entre eux provenaient d'Afrique, le reste étant essentiellement d'origine européenne, asiatique, américaine et d'Océanie.
Il s’agit surtout d’une ‘’peur qui échappe à toute argumentation rationnelle", selon François Héran, Professeur au Collège de France, dans un article paru dans ‘’Le Monde’’.
Par ailleurs, ce que Zemmour et les théoriciens du grand remplacement semblent ignorer ou essaient d’ignorer pour asseoir leurs thèses suprémacistes, c’est que la plupart de ces Noirs et Arabes visés par leurs propositions sont plus français, européens qu’africains.
REGIS HOUNKPE, ANALYSTE GEOPOLITIQUE : ‘’Il y a de l’imposture…’’
Spécialiste de la communication politique, Régis Hounkpé revient sur les enjeux autour de ce concept qui fait fureur dans les milieux de l’extrême droite.
Quelle compréhension devrait-on avoir de ce concept de ‘’grand remplacement’’ ?
La théorie du ‘’grand remplacement’’ a été vulgarisée en France par un écrivain d'extrême droite, Renaud Camus, et qui tend à faire croire que l'Occident blanc se ferait remplacer dans un prochain avenir par des peuples issus de l'immigration, c'est-à-dire les Arabes et les Noirs. Mais elle peut être sourcée encore plus loin dans les années 1900, avec Maurice Barrès, un nationaliste français qui pensait que les étrangers finiraient un jour par remplacer les Français dans leur propre pays. Cette théorie fumeuse a commencé graduellement à s'infuser dans le débat public au début de 2010, mais a retrouvé un véritable souffle politique avec Éric Zemmour, polémiste d'extrême droite qui, à longueur de tribunes, conférences, émissions et livres, en a fait l'arc principal de son idéologie politique.
De mon point de vue, il y a à la fois de la posture et de l'imposture, quand des personnalités politiques supposées se situer dans le cordon républicain agitent ce concept.
Peut-on en déduire une poussée de l'extrémisme en France ?
Clairement oui. Il y a évidemment du cynisme dans la démarche de Valérie Pécresse qui n'est ni d'extrême droite ni raciste. D'ailleurs, son propos vise à contester le grand remplacement et le grand déclassement, le pendant économique et à se dresser contre. Mais dans un débat de campagne présidentielle, ces sujets deviennent explosifs dans la bouche de candidats républicains. Ce passage a littéralement phagocyté toute sa "prestation".
Par contre, Éric Zemmour et Marine Le Pen vont rivaliser d'imagination pour user et abuser du sujet, car il est politiquement attractif dans une France partiellement recroquevillée sur elle-même, réactionnaire et favorable au discours anti-immigration, anti-Noirs, anti-Arabes, anti-Juifs, anti-tout ce qui n'est pas blanc de souche.
Quel impact cela pourrait avoir sur la politique migratoire en France, si ces chantres du concept du ‘’grand remplacement’’ remportent la prochaine Présidentielle ?
Une stigmatisation encore plus accrue sur l'immigration. Mais beaucoup ignorent, concernant l'Afrique, que les Africains émigrent généralement en Afrique et parfois en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Asie et dans la péninsule arabique.
Une telle perspective ne pourrait-elle pas permettre d’accélérer la fin de la Françafrique qui semble être souhaitée dans les deux sens ?
Le dernier clou qui doit fermer le cercueil de la Françafrique n'est certainement pas en possession de ces réactionnaires et entrepreneurs de la haine qui ne cherchent qu'à diviser. Le requiem de la Françafrique sera initialement rédigé par les générations africaines qui n'en peuvent plus de cette relation de mépris et d'humiliation qui n'a que trop duré.
AUCUN ACTE D’INSUBORDINATION NE SERA TOLÉRÉ
Après le mouvement d’humeur de ses hommes, Birame Faye promet de mettre de l’ordre dans les rangs des Agents de sécurité de proximité (Asp).
Après le mouvement d’humeur de ses hommes, Birame Faye promet de mettre de l’ordre dans les rangs des Agents de sécurité de proximité (Asp).
«La Direction générale veut de l’ordre et de la discipline dans les rangs. Aucun acte d’insubordination ne sera toléré par la Direction générale. Nous avons pris nos responsabilités devant l’entêtement de certains manifestants, qui mènent une campagne de désinformation avec des discours qui frisent la désobéissance civile», a déclaré Birame Faye en conférence de presse hier, pour condamner la grève des Asp dans les régions de Dakar, Kaolack, Kolda et Ziguinchor mardi dernier.
Et pourtant, poursuit le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité de proximité, «les meneurs ont été sensibilisés mais ces derniers semblent ignorer les bonnes décisions du président de la République, qui a fait de la jeunesse un pilier du développement national».
«Malgré la volonté affichée par les autorités pour la pérennisation du modèle des Asp, une minorité d’entre eux a décidé de poursuivre leur plan d’actions comme si de rien n’était», déplore le Directeur général de l’Asp. D’ailleurs, informe-t-il, le Comité de discipline va se réunir incessamment pour prendre des mesures exemplaires à l’encontre des fauteurs de troubles.
Le Dg de l’Asp a minimisé le mouvement d’humeur de ses éléments, en parlant de «mouvement d’humeur non suivi par la majorité tenue par un droit de réserve conformément à leur pacte civique».
M. Faye décerne d’ailleurs aux conformistes, toute sa satisfaction pour leur conduite exemplaire en restant au poste au nom de la continuité du service public. «C’est d’ailleurs de tels comportements que nous recommandons à tous les assistants à la sécurité de proximité avant l’entrée en vigueur du nouveau statut attendu en fin juin, comme le précise le communiqué du Conseil des ministres du 12 janvier 2022», a déclaré le Dg de l’Asp.