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17 août 2025
«MON TRAVAIL DE ROMANCIER EST LA SEULE RÉPONSE QUE JE PEUX LIVRER»
Le romancier Mohamed Mbougar Sarr répond aux accusations d’apologie de l’homosexualité dont il a fait l’objet après sa réception du prestigieux prix littéraire Goncourt pour son roman
Invité à l’Harmattan Sénégal, lors d’une conversation « Littérature, Culture et Consensus sociétaux », le lauréat du prix Goncourt 2021, Mohamed Mbougar Sarr est revenu sur la polémique qui a suivi cette distinction. Accusé de faire l’apologie de l’homosexualité, le romancier estime que la réponse à ses détracteurs se trouve dans ses écrits.
«Je crois qu’un romancier sert fondamentalement à dire ce qui est un roman, ce qui est une fiction, à toujours apporter les nuances nécessaires pour réaffirmer le droit au roman d’exister, à la fiction d’exister et la nécessité toujours de s’intéresser aux œuvres romanesques plutôt aux hommes qui sont périssables. Je me dis que tout ce que j’ai tenté de dire, de faire, se trouve dans mes livres. C’est la raison pour laquelle j’évite de plus en plus de m’exprimer, de donner des explications, de me justifier parce que je crois que je n’ai pas à le faire fondamentalement et que mon travail de romancier est la seule réponse que je peux livrer ». Par ces mots, le romancier Mohamed Mbougar Sarr répond aux accusations d’apologie de l’homosexualité dont il a fait l’objet après sa réception du prestigieux prix littéraire Goncourt pour son roman, « La Plus Secrète Mémoire des hommes » publié en 2021 aux éditions Philippe Rey et Jimsaan.
En effet, cette distinction est intervenue trois ans après la sortie de son précédent roman, « De purs hommes » dans lequel l’auteur aborde la question de l’homosexualité qui a engagé la polémique. Cependant, Mohamed Mbougar Sarr est d’avis que sa réponse peut être « insatisfaisante » ou insuffisante ». « Mais c’est la seule fondamentalement dont je dispose et c’est à mes livres toujours que je tente de renvoyer. Ce qu’un homme peut dire est tellement faillible, pauvre parfois, incomplet que je ne suis pas certain qu’il vaille important d’accorder une sorte de poids absolue en tout cas lorsqu’il s’agit de romancier », dira-t-il.
Selon lui, toutes ses œuvres vont dans le sens d’essayer d’expliquer ce qu’est un roman. « On peut avoir l’impression qu’en ayant écouté tout ce qui s’est dit depuis quelques mois voire depuis quelques années, j’avance avec certitude que mes romans sont autant de réponses ou de points de vue figés que j’apporte à des questions alors qu’il n’y a rien de plus instable finalement que le travail du roman. Mais je trouve l’impression que la question fondamentale aujourd’hui, c’est est-ce qu’on comprend véritablement ce qu’est une fiction et il me semble que de façon élémentaire aujourd’hui dans la société sénégalaise, tenter de dire ce qui est écrit, c’est toujours tenter un creux plus souterrainement de réaffirmer ce qu’est une fiction, le pouvoir de la fiction, la distinction entre le réel et la fiction qui n’est pas une coupure mais qui est simplement l’inscription d’un rapport dans un autre espace qui n’est factuel mais un espace métaphorique ou poétique », a-t-il expliqué.
Cependant, concernant « La Plus Secrète Mémoire des hommes », Mohamed Mbougar Sarr dit ne pas avoir « mesuré la tension ou la gravité, l’état de la réception de ce livre ». Et c’est parce que, précisera-t-il, « j’ai vraiment la faiblesse de croire que ce n’est que de la littérature et quand je dis ça, ce n’est pas ignorer la littérature mais je le dis aussi que c’est à la fois la chose la plus importante sur terre et en même temps, ce n’est pas grand-chose ».
Et d’ajouter, « c’est ce paradoxe qui m’a toujours tenu, maintenu ». A en croire le lauréat du prix Goncourt 2021, il ne veut pas que ses lecteurs ne soient pas dans la position de recevoir une vérité que je ne détiens pas mais que je cherche et dans la recherche, « c'est-à-dire qu’il n’y a jamais de thèse, de ligne directrice assumée. Il y a une œuvre totalement ouverte dans laquelle un lecteur a sa place et dans laquelle il pense ».
A en croire Mohamed Mbougar Sarr, l’engagement d’un roman n’est jamais « absolu » mais « relatif ». « Ce qu’on appelle un engagement, c’est une rencontre entre la sensibilité de l’écrivain et la sensibilité de lecteur. J’en veux pour preuve : un roman ne sera jamais engagé de la même manière pour les lecteurs. Mon roman qui a créé le scandale ici est considéré par certains comme un roman très engagé, par d’autres un roman sans engagement », a-t-il laissé entendre.
MACKY SONNE LE GLAS
L’Etat du Sénégal est décidé à mettre un terme à l’exploitation frauduleuse de la forêt en Casamance
L’Etat du Sénégal est décidé à mettre un terme à l’exploitation frauduleuse de la forêt en Casamance. Le président de la République, Macky Sall, en présidant hier, lundi 4 avril, la cérémonie de prise d’armes qui a marqué la célébration de l’indépendance du Sénégal, a dit avoir donné toutes les instructions idoines afin que la pratique soit abolie.
Le combat contre les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance qui s’activent au trafic de bois sera sans répit. En atteste la déclaration du président de la République, Macky Sall, hier, lundi 4 avril, lors de la cérémonie de prise d’armes symbolisant la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. «La sécurité est devenue une demande majeure des citoyens» ; d’où son engagement à «donner plus de moyens aux Forces de défense et de sécurité et renforcer le moral des troupes. Puisque nous avons une grande politique de défense de la biodiversité, la défense de nos forêts et c’est justement l’une des missions principales actuellement en cours en Casamance. Mes instructions ont été très claires, nous ne pouvons plus accepter un seul arbre abattu pour être exporté hors de nos frontières», a-t-il prévenu. Par ailleurs, le chef de l’Etat a salué la tenue du défilé qu’il a qualifié «d’impeccable», malgré son format simplifié. «Le format réduit n’a enlevé en rien toute la solennité de l’événement.
En ma qualité de chef suprême des Armées, je suis satisfait et rassuré par cette belle parade qui traduit le haut niveau d’entrainement et de cohésion des unités. Le pas est alerte, l’allure est martial ; ce qui montre l’engagement des Forces de défense et de sécurité à toujours remplir leur mission avec efficacité», conclut-il.
«AMELIORATION CONSTANTE DES CONDITIONS D’EXISTENCE DE NOS SOLDATS, EFFICACITE OPERATIONNELLE E LEURS MISSIONS ET QUIETUDE DE LEURS FAMILLES»
Avant cela, lors de son discours à la nation d’avant-hier, dimanche 3 avril, le président de la République, Macky Sall, avait fait les mêmes éloges aux Armées. «Je renouvelle mon soutien à ceux et celles parmi vous qui sont déployés au service de la paix dans le monde et en opérations pour la défense de l’intégrité territoriale, et la lutte contre la criminalité transfrontalière et le pillage de nos ressources naturelles.»
S’adressant toujours aux Forces défense et de sécurité, Macky Sall a affirmé : «les hommes et femmes qui ont choisi le métier des armes pour défendre les intérêts vitaux de la nation, au péril de leur vie, méritent notre soutien et notre gratitude». C’est pourquoi, poursuit-il, «je tiens à l’amélioration constante des conditions d’existence de nos soldats, l’efficacité opérationnelle de leurs missions et la quiétude de leurs familles».
A signaler que la célébration de la 62éme année de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale s’est tenue à la place de l’indépendance, un défilé à pied qui n’a pas enregistré la présence des moyens matériels de l’armée.
LE CORED DONNE SA POSITION SUR LA SUSPENSION DE ZIK FM ET DE SEN TV
Suspension pour 72 heures de Zik Fm et Sen Tv par le Cnra, le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) rappelle que le Code de la presse et la Charte des journalistes du Sénégal exigent la neutralité,
«Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) rappelle que le Code de la presse et la Charte des journalistes du Sénégal exigent la neutralité, l’objectivité, l’équité et l’équilibre en matière de traitement de l'information. Au regard de ces dispositions, la position d’élu (maire) d’Ahmed Aidara n’offre aucune garantie pour le respect des dispositions des deux textes susmentionnés.» C’est l’organe d’autorégulation des médias, le CORED, qui donne ainsi sa position à la suite de la suspension pour 72 heures de Zik FM et Sen TV par le Conseil nationale de Régulation de l’audiovisuel (CNRA), à travers un communiqué de presse.
Dans le document en date du 4 avril 2022, reçu à la Rédaction de Sud Quotidien, il engage le groupe de presse diffuseur de ces deux médias audiovisuels à respecter la loi régissant le secteur. «Par conséquent, le CORED invite le groupe D Média à veiller au strict respect des dispositions du Code de la Presse et de la Charte des journalistes du Sénégal», lit-on dans le texte. «Le CORED, soucieux du respect des règles d’éthique et de déontologie, appelle également les acteurs des médias à ne pas fragiliser les institutions de régulation et d’autorégulation et à user des voies de recours prévues en cas de contestation», poursuit la même source.
RTS, SOLEIL ET APS, DES CAS QUI APPELLENT A UNE REFLEXION
Au même moment, parlant toujours des principes d’égalité de traitement des usagers, l’accès équitable au médias publics et l’équilibre dans le traitement de l’information, le CORED remet sur la situation des trois médias d’Etat que sont la RTS, Le Soleil et l’APS dont les directeurs sont engagés politiquement dans le camp du pouvoir en place ; appelant ainsi à une réflexion. «Au vu de ce qui précède, le CORED invite les autorités, le régulateur et tous les acteurs des médias à une vaste réflexion pour aboutir à un cahier de charges de nomination transparente des dirigeants des médias du service public, RTS, Soleil et APS afin de mieux garantir les principes d’égalité de traitement des usagers, l’accès équitable à ces médias et l’équilibre dans le traitement de l’information.
Actuellement, les trois directeurs de ces organes sont politiquement engagés dans la coalition au pouvoir, avec l’un d’entre eux élu comme maire», soulignent le président du CORED, Mamadou Thior, et compagnie. Auparavant, l’organe d’autorégulation des médias rappelle que le jeudi 31 mars 2022, le Conseil national de Régulation de l’audiovisuel (CNRA) a procédé à la suspension pour 72 heures de la diffusion des programmes de la Sen TV et de Zik FM.
Le CNRA a motivé sa décision par le refus du groupe D Média de respecter une mise en demeure faite le 14 mars 2022 et une décision du 29 mars 2022 portant «interdiction à la Sen TV et à la Zik FM de faire animer les revues des titres et de presse par Monsieur Ahmed Aïdara», en raison de manquements aux principes d’objectivité, de neutralité, d’équité et d’équilibre dans ses revues des titres et de presse.
MACKY SALL APPELLE À UNE MOBILISATION GÉNÉRALE DES SÉNÉGALAIS
Le Président de la République Macky Sall appelle les Sénégalais à une mobilisation générale pour accroitre et valoriser davantage nos produits agricoles, d’élevage et de pêche.
À l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le Président de la République Macky Sall a adressé son message à la nation avant-hier, dimanche 3 Avril. A cet effet, il a appelé les Sénégalais à une mobilisation générale pour accroitre et valoriser davantage nos produits agricoles, d’élevage et de pêche. Le Chf de l’Etat engage ainsi les forces vives de la nation, en particulier les jeunes, les femmes et le secteur privé, à s’investir davantage dans les chaines de valeurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture.
Le Président de la République Macky Sall appelle les Sénégalais à une mobilisation générale pour accroitre et valoriser davantage nos produits agricoles, d’élevage et de pêche. C’était lors de son message à la nation avant-hier, dimanche 3 Avril, à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. « Considérant le risque élevé de pénurie et de flambée des prix en raison de la crise mondiale, j’appelle à une mobilisation générale pour accroitre et valoriser davantage nos produits agricoles, d’élevage et de pêche », lance-t-il.
Selon lui, pour être à l’abri des aléas de la conjoncture internationale, nous devons, par un effort individuel et collectif sur nous-mêmes, faire preuve de résilience en gagnant au plus vite la bataille de la souveraineté alimentaire. « A vrai dire, l’indépendance n’est pas l’acte isolé d’un jour, mais un combat permanent, qui se gagne également sur le front de la sécurité alimentaire. C’est ce qui ajoute à la souveraineté nationale un surcroit de liberté. Il nous faut produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons », soutient-il.
Le Chef de l’Etat ajoute que c’est le sens des investissements massifs que l’Etat continue de consacrer à la modernisation et à la diversification des secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. Il rappelle que pour la deuxième fois consécutive, le budget de la campagne agricole est revu à la hausse, et passe cette année de 60 à 70 milliards de F Cfa. Dans cette quête de l’autosuffisance alimentaire, Macky Sall engage les forces vives de la nation, en particulier les jeunes, les femmes et le secteur privé, à s’investir davantage dans les chaines de valeurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture. « L’expérience des Domaines agricoles communautaires (DAC) montre que nous pouvons relever ce défi, à l’image des belles moissons du DAC de Keur Momar Sarr, sept mois seulement après son lancement en juillet dernier. Il en est de même du projet pilote d’Incubateur de Mboro, lancé par le Programme Sénégalais pour l’Entrepreneuriat des Jeunes, en partenariat avec le secteur privé, dans le cadre de l’initiative Xëyu ndaw ñi. En moins d’un an, ce complexe multifonctionnel moderne, financé à plus de 5 milliards de F Cfa, a réalisé d’excellentes performances en mettant sur le marché des produits de qualité », fait-il savoir. En outre, il informe que l’incubateur a formé 1053 jeunes, plus de 22 000 membres de GIE, et assisté 500 jeunes entrepreneurs à accomplir les formalités administratives nécessaires à leurs activités.
LE PROGRAMME D’AMELIORATION DE LA CONNECTIVITE DES ZONES AGRICOLES DU NORD ET DU CENTRE BIENTOT LANCE
Par ailleurs, pour le Président de la République, relever le défi de l’autosuffisance alimentaire, c’est aussi faciliter les échanges entre les zones de production et les marchés. C’est, dit-il, l’objet du Programme spécial de désenclavement, portant sur plus de 2500 Km de routes en cours d’exécution. S’y ajoute, indique-t-il, le lancement prochain du Programme d’amélioration de la connectivité des zones agricoles du nord et du centre, financé par l’Etat et soutenu par la Banque mondiale. « D’un coût global de 130 milliards de FCFA, ce nouveau programme mettra en place des infrastructures routières et de renforcement des capacités en matière de formation et de production. Il permettra, entre autres, de faciliter l’accès aux zones de production agricole, de pêche et d’élevage, afin d’améliorer les conditions de transport et renforcer les échanges intérieurs et avec les pays voisins», a laissé entendre le Chef de l’Etat. De plus, il annonce que le volet rural du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal, (PACASEN-rural) financé à hauteur de 352 milliards de F CFA démarrera cette année, pour améliorer l’accès aux services sociaux de base dans 435 communes.
DES CONTRADICTIONS DANS LA TRANSFORMATION DE L'ÉCONOMIE PAR LE GOUVERMENT
Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, Adama Lam, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a soulevé plusieurs griefs comme étant des facteurs de blocage du privé national
Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) déplore la situation difficile que vit le privé national. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), le dimanche 3 avril, Adama Lam a notamment pointé du doigt la faible part réservée au privé national dans la commande publique et la Fermeture des frontières avec le Mali comme des facteurs explicatifs de cette situation.
Le patronat sénégalais rue dans les brancards. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) le dimanche 3 avril dernier, le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) est monté au créneau pour déplorer la situation difficile que vit le privé national.
Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, Adama Lam a soulevé plusieurs griefs comme étant des facteurs de blocage du privé national. Il s’agit entre autres de la fermeture des frontières avec le Mali et la faible part réservée au privé national dans la commande publique. S’exprimant sur ce dernier facteur, l’Ingénieur en génie civil aux commandes de la Cnes a déploré les contradictions dans la politique de transformation structurelle de notre économie déclinée dans les axes 1, 2 et 3 du Plan Sénégal émergent (Pse) et la réalité sur le terrain marquée par « manque de démocratie globale dans l’attribution des travaux publics ».
Poursuivant son propos, Adama Lam dit ne pas « comprendre qu’on puisse prendre des commandes publiques aussi importantes et les donner à des entreprises étrangères». « Je suis ingénieur de formation, il y a des domaines dans lesquels nous n’avons pas besoin d’aide ni d’assistance qu’elle soit technique ou financière, les moyens existent dans le BTP (bâtiments et travaux publics)», a-t-il martelé.
Avant d’ajouter : « Je suis sorti de l’école des travaux publics en 1973, mon projet d’examen de sortie portait sur des routes et de calculs de ponts en 73. Ça, c’est le basique, les entreprises sénégalaises qui peuvent vous faire des routes, des autoroutes, des ponts, il y en tellement puisque c’est le b.a. ba. On ne peut pas payer des impôts pour les donner à des sociétés étrangères sous forme de travaux ».
Par ailleurs, s’exprimant sur l’embargo imposé à la République du Mali par la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.), le président de la Cnes a indiqué que « cette décision est difficilement compréhensible et acceptable » dans le sens où, précise-t-il encore, « nos entreprises ont été dimensionnées dans un espace économique déterminé et ouvert qui constitue l’Uemoa et la Cedeao. Nous avons d’abord vu que les sanctions contre le Mali ont été brutales. C’est du jour au lendemain qu’on a tout arrêté, ça ne se fait pas en économie. La machine économique ne fonctionne pas comme ça. Il fallait au moins donner un certain temps pour que les stocks flottants puissent être réglés, pour que ceux qui ont des transactions à boucler puissent le faire. Et c’est cela qui a rendu la situation difficile ».
LA QUASI TOTALITE DE LA POPULATION MONDIALE RESPIRE L'AIR POLLUE
La quasi totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l'utilisation des combustibles fossiles.
La quasi totalité de la population mondiale (99%) respire un air pollué et mauvais pour la santé selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appelle à réduire l'utilisation des combustibles fossiles.
Ces conclusions sont le résultat d'une combinaison d'images satellites du monde entier et de données collectées par des milliers de villes, a expliqué aux médias la Dr Sophie Gumy, du Département Environnement, changement climatique et santé de l'OMS.
Dans un rapport, l'OMS indique qu'un nombre record de plus de 6.000 zones urbaines dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l'air. Cela représente "environ 80% de la population urbaine mondiale à ce jour", a indiqué Mme Gumy.
Toutefois ces habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d'azote, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire étant les plus exposées.
"Après avoir survécu à une pandémie, il est inacceptable de continuer à enregistrer sept millions de décès évitables et d'innombrables années en bonne santé perdues évitables du fait de la pollution de l'air", déplore la docteure Maria Neira, directrice du Département Environnement, changement climatique et santé de l'OMS.
"Trop d'investissements sont encore consacrés à un environnement pollué plutôt qu'à un air propre et sain", observe-t-elle.
La plupart des mesures dont fait état le rapport ont été effectuées entre 2010 et 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 qui a eu un impact sur les transports et de nombreux secteurs économiques et industriels pollueurs.
Pour l'OMS, les conclusions du rapport mettent en évidence l'importance de réduire l'utilisation des combustibles fossiles et l'adoption d'autres mesures concrètes pour faire baisser les niveaux de pollution de l'air.
- Particules et dioxyde d'azote -
"Les préoccupations énergétiques actuelles soulignent l'importance que revêt l'accélération de la transition vers des systèmes énergétiques plus propres et plus sains", souligne le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans un communiqué.
"Les prix élevés des combustibles fossiles, la sécurité énergétique et l'urgence consistant à relever le double défi sanitaire de la pollution de l'air et du changement climatique soulignent la nécessité urgente de progresser plus rapidement vers un monde beaucoup moins dépendant des combustibles fossiles", indique-t-il.
Les données actualisées de la base de données sur la qualité de l'air de l'OMS introduisent pour la première fois des mesures au sol des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote (NO2), un polluant urbain courant et un précurseur des particules et de l'ozone.
Environ 4.000 localités dans 74 pays collectent des données sur le dioxyde d'azote au sol. Seuls près d'un quart des habitants de ces lieux respirent des concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote conformes aux lignes directrices de l'OMS.
Le dioxyde d'azote est associé aux maladies respiratoires, en particulier à l'asthme, et entraîne des symptômes respiratoires (tels que la toux, un sifflement ou des difficultés à respirer), des hospitalisations et des visites aux urgences.
La mise à jour comprend également des mesures de particules dont le diamètre est égal ou inférieur à 10 microns (PM10) ou 2,5 microns (PM2,5). Ces deux groupes de polluants proviennent principalement des activités humaines liées à la combustion de combustibles fossiles.
Dans les 117 pays qui surveillent la qualité de l'air, l'OMS constate que la qualité de l'air de 17 % des villes de pays à revenu élevé est inférieure aux lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air pour les PM2,5 ou les PM10. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la qualité de l'air dans moins de 1% des villes est conforme aux seuils recommandés par l'OMS.
Les matières particulaires sont capables de pénétrer profondément dans les poumons et dans la circulation sanguine, provoquant notamment des troubles cardiovasculaires, cérébrovasculaires et respiratoires.
SENEGAL-EGYPTE, LE SENEGAL ENGRANGE 600 MILLIONS DE RECETTE DANS LA BILLETERIE
Les recettes du match Sénégal / Égypte connues. Le match, barrage retour du Mondial Qatar 2022, qui a consacré la qualification des Lions du Sénégal à la prochaine Coupe du monde, a « battu le record des événements sportifs » au Sénégal
Les recettes du match Sénégal / Égypte connues. Le match, barrage retour du Mondial Qatar 2022, qui a consacré la qualification des Lions du Sénégal à la prochaine Coupe du monde, a « battu le record des événements sportifs » au Sénégal, avec un chiffre d’affaires de plus de 600 millions F CFA réalisé, à travers la plateforme Diotali. Son Directeur général, Bamba BA, l’a révélé à Emedia.sn, soulignant que « jamais un événement sportif n’a collecté autant de recettes, avec des dépenses d’exploitation qui n’ont pas atteint 25 millions F CFA. »
Entre autres innovations, il a confié que Diotali a misé sur une « solution digitale ». Ainsi, « pour cette prestation, il y a 60% (de billets) vendus en ligne, et les autres 40%, en physique, à travers des points Diotali. C’était pour permettre aux personnes qui avaient des soucis à se connecter, de pouvoir acheter des billets physiques. Mais aussi cela a permis à ceux qui habitent Thiès, Saint-Louis, d’acheter directement leur billet, dans les points Diotali dédiés, avant de venir à Dakar. C’est une première. »
Poursuivant, il a salué « le courage » du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, en optant pour un « système de billetterie à la hauteur du stade Me Abdoulaye Wade » et en « collaborant avec une entreprise nationale après le choix d’un sélectionneur local. »
La veille du match joué le 29 mars dernier, dans une ambiance électrique, de nombreux supporters étaient en colère, faute de pouvoir se procurer le ticket dans les points dédiés. « S’il y a quelque chose à parfaire, la prochaine fois, nous allons partir d’une solution digitale », a promis BA.
Battue au Caire, 0-1, le 25 mars, la bande à Sadio Mané a pu compter sur le soutien de leurs supporters pour renverser la tendance.
LA FSF S’INDIGNE DES INSULTES RACISTES À L’ENCONTRE DE KALIDOU KOULIBALY
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a dénoncé lundi les insultes racistes dont a été victime dimanche le capitaine de l’équipe nationale A, Kalidou Koulibaly.
Dakar, 4 avr (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a dénoncé lundi les insultes racistes dont a été victime dimanche le capitaine de l’équipe nationale A, Kalidou Koulibaly.
‘’Comme à leurs tristes habitudes, certains supporters bergamaschi de l’Atalanta de Bergame (Italie) ont encore réédité leurs bêtises humaines en proférant des injures ignobles et racistes vis-à-vis de notre capitaine et leader Kalidou Koulibaly’’, écrit la FSF sur compte Twitter officiel.
Dimanche, Koulibaly a été insulté en quittant la pelouse après la victoire (3-1) de son équipe sur le terrain de l’Atalante Bergame.
Le capitaine des Lions a déjà été victime cette saison des mêmes insultes à Florence et plus récemment à Venise, informent des médias. A l’époque, le défenseur sénégalais avait fait semblant de n’avoir rien entendu.
Les images circulant sur les réseaux ont fait réagir l’Atalanta Bergame, qui a promis de donner suite à cet incident.
‘’Tout comportement non conforme aux principes de civilité et d’éducation défendus depuis toujours par ce club, sera combattu avec force’’, avertit le communiqué du club italien. Il assure qu’il ne veut pas ‘’donner de la visibilité à des individus qui n’ont rien à faire dans notre environnement (...)’’.
II promet que "sans clameurs ni généralisations’’, il agira ’’auprès des instances compétentes afin de protéger l’image de la ville’’.
Le maire de la ville de Bergame, Giorgi Gori s’est excusé sur Twitter au nom de sa ville. ‘’Quelle honte ces insultes racistes au stade. Ces quelques individus ne nous ne nous représentent pas’’, s’est-il indigné.
‘’Mes excuses et celles de tous les Bergamasques à nos amis de Naples’’, a-t-il ajouté.
En Italie depuis 2014, Koulibaly, qui est dans le viseur de plusieurs gros bras du football européen dont le FC Barcelone (Espagne), pourrait prolonger son contrat à Naples.
Agé de 30 ans, le champion d’Afrique 2021 avec le Sénégal, a déjà joué au FC Metz (France) et au RC Genk, en Belgique.
DEMARRAGE DES TRAVAUX DE L'AUTO-ROUTE DAKAR-SAINT-LOUIS PREVUE POUR FIN 2022
Les travaux de construction de l’autoroute devant relier Dakar à Saint-Louis vont débuter avant la fin de l’année 2022, a annoncé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. ‘
Saint-Louis, 4 avr (APS) - Saint-Louis, 4 avr (APS) - Les travaux de construction de l’autoroute devant relier Dakar à Saint-Louis vont débuter avant la fin de l’année 2022, a annoncé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.
‘’Je vais le 17 prochain, avec le ministre des partenariats, à Djeddah [Arabie Saoudite], pour signer une convention avec la Banque islamique de développement, qui est un des bailleurs de ce projet’’, a-t-il indiqué à la presse, après la prise d’armes marquant la célébration du 62-ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal.
Pour la première fois, cette cérémonie s’est tenue sur l’avenue générale de Gaulle, plus adaptée à accueillir ce genre de manifestation et pouvant recevoir un public plus important que la place Faidherbe où elle se déroulait habituellement.
‘’Nous souhaitons que les travaux commencent avant la fin de l’année’’, a insisté Mansour Faye.
Le gouverneur de région, Alioune Badara Sambe, s’est appesanti sur les projets de l’Etat dans la région de Saint-Louis, qui est ‘’destinée à tirer’’ le Sénégal vers le haut grâce à son potentiel agricole.
Il a émis le souhait pour que les travaux de construction de cette autoroute démarrent avant la fin de l’année et que le pays se relève après la crise de la covid-19 qui a secoué le monde.
Il a félicité le commandant de la zone militaire nord, David Diawara, et émis le vœu de voir le défilé motorisé et les civils revenir lors de la prochaine édition de la fête de l’indépendance à Saint-Louis.
‘’Je vais le 17 prochain, avec le ministre des partenariats, à Djeddah [Arabie Saoudite], pour signer une convention avec la Banque islamique de développement, qui est un des bailleurs de ce projet’’, a-t-il indiqué à la presse, après la prise d’armes marquant la célébration du 62-ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal.
Pour la première fois, cette cérémonie s’est tenue sur l’avenue générale de Gaulle, plus adaptée à accueillir ce genre de manifestation et pouvant recevoir un public plus important que la place Faidherbe où elle se déroulait habituellement.
‘’Nous souhaitons que les travaux commencent avant la fin de l’année’’, a insisté Mansour Faye.
Le gouverneur de région, Alioune Badara Sambe, s’est appesanti sur les projets de l’Etat dans la région de Saint-Louis, qui est ‘’destinée à tirer’’ le Sénégal vers le haut grâce à son potentiel agricole.
Il a émis le souhait pour que les travaux de construction de cette autoroute démarrent avant la fin de l’année et que le pays se relève après la crise de la covid-19 qui a secoué le monde.
Il a félicité le commandant de la zone militaire nord, David Diawara, et émis le vœu de voir le défilé motorisé et les civils revenir lors de la prochaine édition de la fête de l’indépendance à Saint-Louis.
DE HAUTES AUTORITÉS DE LA RÉPUBLIQUE DÉCORÉES PAR MACKY SALL
Moustapha Niasse, Pape Diop, Idrissa Seck, Aminata Touré et Aminata Mbengue Ndiaye ont tous été honorés par le chef de l'État à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, ce lundi 4 avril
Au terme de la cérémonie de prise d’armes militaire qu’il a présidée à la place de l’Indépendance à l’occasion du 62e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le chef de l’Etat, Macky Sall, procédé à la décoration d’anciens et d’actuels présidents d’institution de la République.
En effet, Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, s’est vu attribuer la médaille de «Dignité de grand-croix dans l’Ordre national du Lion»au moment où l’ancien président du Sénat Dakar, Pape Diop, a été élevé à la «Dignité de grand-croix et Dignité de Grand officier dans l’Ordre national du Lion ».
Quant au président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Htcc), ils ont été élevés au grade de « Commandeur dans l’ordre national du Lion ».
De son côté, le président de la République Macky Sall a reçu du Grand Chancelier, le général Meissa Niang, un cadeau consistant en un statut de Lion en or et d’un insigne avec les drapeaux des pays d’Afrique.
Dans un bref discours prononcé au cours de cette cérémonie diffusée par la chaîne nationale (Rts), le Président Sall a félicité vivement ces anciens dignitaires et personnalités politiques qui ont, selon lui, marqué l’histoire politique du Sénégal. Il leur a également rendu un vibrant hommage pour services rendus à la nation. Le chef de l’Etat a, d’ailleurs, invité les générations actuelles et futures « à s’inspirer de leur engagement et du sens de leur patriotisme ».