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24 juin 2025
HAUSSE DES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES, LES PRÉCISIONS DU DIRECTEUR ADJOINT DU COMMERCE EXTÉRIEUR
La hausse des prix des denrées alimentaires notée ces jours-ci au Sénégal est indépendante de la volonté du Gouvernement mais elle est plutôt liée en partie à l’insuffisance de la capacité de production et de transformation de nos produits locaux.
La hausse des prix des denrées alimentaires notée ces jours-ci au Sénégal est indépendante de la volonté du Gouvernement mais elle est plutôt liée en partie à l’insuffisance de la capacité de production et de transformation de nos produits locaux. C’est la conviction du Directeur Adjoint du Commerce Extérieur qui était à Saint-Louis dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF). Selon Ansou Badji, la ZLECAF aidera ce pays à augmenter sa production locale et sa transformation industrielle afin de satisfaire le marché local.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la tournée nationale de sensibilisation des acteurs économiques sur les enjeux et les opportunités de la Zone de Libre Échange continentale africaine (ZLECAF) mise en œuvre par le Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. C’est la première étape de cette activité qui se tiendra partout dans le pays avec comme objectif de sensibiliser et d’informer les acteurs économiques à ce sujet. En effet, il s’agissait de partager les informations sur le processus de mise en place de la ZLECAF ; d’informer sur les enjeux et opportunités de la ZLECAF pour le Secteur Privé national ; de mettre à niveau les opérateurs économiques sur l’état des négociations sur la ZLECAF et de présenter les actions prévues pour la mise en œuvre au Sénégal. En marge de cette rencontre, le Directeur Adjoint du Commerce Extérieur en l’occurrence Ansou Badji a tenu à clarifier la lanterne des populations sur la question de la hausse des prix des denrées alimentaires.
Selon lui, celle-ci est indépendante de la volonté du Gouvernement. “La hausse des prix qu’on est en train de vivre depuis quelque temps est en partie liée à l’insuffisance de la capacité de production et de transformation de nos produits locaux. Et justement, la ZLECAF va nous aider à augmenter notre production locale et notre transformation industrielle pour permettre de satisfaire le marché local. Donc c’est une contribution que la ZLECAF pourra apporter pour régler un peu l’impact des prix au niveau international sur notre économie”, a dit Ansou Badji tout en précisant que cela est une façon d’atténuer et de stabiliser les prix au niveau international, vu la dépendance aux marchés extérieurs. Elle pourra ainsi contrecarrer cela en permettant au pays de s’appuyer sur ses propres ressources qui seront transformées au niveau national avec les partenaires des autres pays africains.
KEEMTAAN GI - GANGSTERISME POLITIQUE
Comparer un transhumant à une catin ne serait point exagéré sous nos cieux. Tous les deux font du racolage sans vergogne et s’exercent souvent à des danses lascives et perverses pour attirer sur eux l’attention du Prince. Sans pudeur comme celui qui les invite à sa table et dont le dessein funeste a toujours été de faire dans le gangstérisme politique. Lui-même ne cache pas sa volonté de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Faire en sorte que personne ne se dresse contre lui. Et souvent en se plaçant dans l’immoralité. L’acte posé en nommant le maire de la Médina, ministre –conseiller est répugnant. Personne ne viendra nous dire qu’il s’agit-là d’un geste de grandeur. Il est ce qu’il y a de plus avilissant en politique. Et c’est à croire qu’ils n’ont rien appris ni retenu des évènements de mars 2021 et du grand rejet des grandes villes face à la politique de la mallette lors des Locales de janvier. Rien compris du message politique très clair envoyé par les populations de Thiès qui ont sanctionné la fourberie pour promouvoir la dignité. Le Chef semble être sourd et aveugle, comparant le pouvoir à un gâteau à se partager. C’est symptomatique de voir un homme qui a tout pour sortir par la grande porte, s’évertuer à poser des actes qui lui ouvriront des portes dérobées de l’Histoire. Doit- on continuer à cautionner la trajectoire d’hommes et de femmes qui excellent dans la tortuosité, la traitrise et l’hypocrisie ? Des hommes et des femmes qui, comme des prostituées, se vendent pour des privilèges. La population de la Médina, qui avait sanctionné l’arrogance, doit certainement être bien traumatisée par la trahison de son maire. Mais les législatives de juillet ne sont pas loin! KACCOOR BI
INAUGURATION DU NOUVEAU STADE DU SENEGAL 15.000 PERSONNES ATTENDUES, 178 MILLIONS DE FRS POUR LA MOBILISATION
Après son premier sacré continental avec les «Lions» du football, le Sénégal s’apprête à inaugurer son grand stade le 22 février prochain. Déjà, dans son message adressé aux nouveaux champions d’Afrique au Palais de la République, Macky Sall, annonçait l’inauguration de ce magnifique et ultra moderne temple du football. Il sera certainement l’un des bijoux les plus prisés de l’Afrique de l’Ouest, voire de l’Afrique au sud du Sahara, s’était réjoui le premier supporter des «Lions». Et pour ce grand jour, le mouvement sportif et olympique en général et l’ONCAV en particulier, à l’instar des autres segments du football, entend jouer pleinement sa partition. Aussi pour une réussite de la cérémonie inaugurale, sous l’égide du CNOSS, l’ONCAV mobilisera 15 000 personnes de 11h à la fin de la cérémonie. Des journées de sensibilisation seront auparavant organisées dans les différentes régions avec les principaux acteurs. Des déjeuners et dîners sont prévus dans les deuxième et troisième phases du programme. Dans la région dakaroise, pas moins de 10 050 personnes et 335 cars de 30 places seront mobilisés pour un coût de 14 950 000 F CFA alors que 144 cars et 4320 personnes pour un coût de 8 millions de F CFA seront mobilisés pour celle de Thiès. Au total, 514 cars de 30 places et 130 bus de 60 places pour un montant de 68 900 000 F CFA seront mobilisés rien que pour le transport. Pour la restauration, la région de Dakar, qui concentre la plus grosse délégation, dépensera 50 250 000 F CFA. Les régions de Thiès et Fatick suivent respectivement pour 21 600 000 F CFA et 4 800 000 F CFA. En tout, la restauration pour les différentes régions coûtera 105 450 000 F CFA. Il faut noter qu’il est prévu 5000 F CFA/personne pour la restauration des délégations qui viennent le jour de la cérémonie et 10 000 F CFA/personne pour les délégations qui viennent la veille de la cérémonie. Ainsi la sensibilisation coûtera 4 000 000 de F CFA contre 68 900 000 pour le transport et 105 450 000 F CFA la restauration. Ce qui fera un budget global de 178 350 000 F CFA rien pour ces démembrements du mouvement sportif.
MACKY SALL EN TOURNÉE EUROPÉENNE
Le président de la République a repris les airs ce mardi. Il effectue une tournée européenne qui va le conduire en Allemagne, en France et en Belgique a annoncé la présidence de la République. Ce mercredi, le président Macky Sall visitera à Marburg, en Allemagne, l’usine du laboratoire Biontech, partenaire de l’Institut Pasteur de Dakar pour la production de vaccins. Le même jour, il se rendra à Paris, à l’invitation du président Emmanuel Macron dont le pays assure la présidence tournante de l’Union Européenne dans le cadre des consultations préparatoires au Sommet Europe-Afrique. Le président Sall prendra part ensuite, les 17 et 18 février à Bruxelles, au sommet UE-UA en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine. Le retour du chef de l’Etat est prévu le 19 février prochain c’est-à-dire samedi.
PIKINE LE BIJOUTIER NDONGO GUEYE RETROUVÉ MORT DANS SON VÉHICULE
Ndongo Gueye, bijoutier, habitant de Pikine Tally bou bess, a été retrouvé mort ce mardi, le corps ligoté, mis dans un sac, et déposé dans sa propre voiture à Cambérène. Les témoignages indiquent que ce jeune homme était très connu dans son quartier. Ses proches disent l’avoir perdu de vue depuis qu’il était parti recouvrer son dû chez un de ses clients. Sa famille et ses collaborateurs, désemparés, ont alerté la police, c’est par la suite qu’ils l’ont retrouvé après avoir localisé son téléphone. Ndongo Guèye a été retrouvé mort abandonné dans un sac dans sa voiture à Cambérène. Le client qui est d’ailleurs le suspect numéro 1 vient d’être arrêté par la police de Golf Sud. La Sûreté urbaine du commissaire Sangharé a pris en charge le dossier. D’ailleurs, le suspect arrêté a été transféré dans les locaux de la Sûreté urbaine.
LEGISLATIVES LA DATE DE LA RÉVISION DES LISTES ÉLECTORALES FIXÉE
La date des élections législatives est fixée au 31 juillet 2022 par décret N°2022-156 du 03 février 2022. Et, en application de l’article L 37 du Code électoral, une révision exceptionnelle des listes électorales doit être décidée par décret avant chaque élection générale. C’est en vertu de ces dispositions pertinentes dudit Code que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, avait soumis un projet de décret portant révision exceptionnelle des listes électorales en vue de ces échéances au chef de l’État, Macky Sall. Ainsi, par décret N°2022-240, le président de la République a institué une révision exceptionnelle des listes électorales qui va se dérouler du lundi 07 au jeudi 31 mars 2022 sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger pour le vote des Sénégalais de l’extérieur.
AGENCE DE SÉCURITÉ DE PROXIMITÉ
Dans un communiqué, la direction générale de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP) déplore l’attitude des manifestants qui ont organisé ce mardi 15 février dans les régions de Dakar, Kaolack, Ziguinchor et Kolda des marches non autorisées et contraires à leurs statuts d’engagés civiques volontaires. Pour la direction de l’Agence, rien ne justifie cette manifestation dans la mesure où le président de la République, en Conseil des ministres du 12 janvier 2022, a donné des garanties pour la finalisation du nouveau statut des ASP par le ministre de l’Intérieur aux fins d’une entrée en vigueur au plus tard fin juin 2022 et que leur engagement civique a été prorogé d’une année en attendant la fin des travaux. La direction générale rappelle que cette structure novatrice créée par le chef de l’État est axée sur la formation civique et citoyenne selon le tandem emploi-sécurité et appelle l’ensemble des ASP à la retenue et au respect strict des règles liées à leur engagement.
PECHE 52 AGENTS DISTINGUÉS PAR LE MINISTRE ALIOUNE NDOYE
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a procédé, hier mardi, à la décoration de 52 agents. Des distinctions remises aux agents les plus méritants au nom du chef de l’Etat Macky Sall et qui, selon le ministre Alioune Ndoye, sanctionnent des années de bons et loyaux services dans le secteur de la pêche. « Ces décorations dans l’Ordre national du Lion récompensent les agents du département des pêches les plus méritants de 2018 à maintenant. C’est un privilège d’être distingué parmi tous les Sénégalais notamment au niveau de l’administration », a rappelé le ministre. Alioune Ndoye espère que ces distinctions vont être sources d’émulation pour les agents du ministère de la Pêche. « Les récipiendaires ont été distingués du fait de leur mérite, de leur constance et de leur apport pour la bonne marche du pays. C’est des gens méritants que nous distinguons et cela est motif de satisfaction et d’encouragement pour les autres », a indiqué le ministre Alioune Ndoye au terme d’une cérémonie sobre tenue dans les locaux de son ministère à Diamniadio. Pour Baydi Daff, directeur des études de l’École nationale de formation maritime et promu au rang de Chevalier de l’Ordre national du Mérite, ces médailles doivent inciter les 52 récipiendaires à garder la ligne de conduite qui leur a valu l’honneur d’être distingués. « Ces distinctions lancent un message très fort aux agents de l’Etat qui doivent redoubler d’efforts et veiller à remplir fidèlement la mission qui leur est assignée », a-t-il dit à ce propos.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE RUFISQUE LE PRÉSIDENT PAPE MAMADOU FAM FIXE SES PRIORITÉS
Le préfet de Rufisque a installé hier mardi Pape Madou Fam de Yewwi Askan Wi dans ses nouvelles fonctions de président du conseil départemental. A la suite de cet acte solennel tenu à la salle des fêtes de la mairie de ville, le successeur du président Souleymane Ndoye a fixé ses priorités. Des axes qui ont pour noms : La santé, l’éducation et le développement économique local avec un accent mis sur la coopération décentralisée. Le tout nouveau président du conseil départemental s’est dit disposé à travailler en parfaite harmonie avec l’administration centrale pour l’intérêt exclusif de Rufisque. « Nous avons compris notre mission et nous comptons nous atteler au travail pour concrétiser les aspirations des Rufisquois par rapport à l’éducation, la santé et le développement économique local. Pour ce faire, nous mettrons l’accent sur la coopération décentralisée mais aussi sur la collaboration avec l’Etat central », a souligné Pape Mamadou Fam au terme de la séance qui a eu pour cadre la mairie de ville de Rufisque. Après le rappel les principes de bonne gouvernance et des prérogatives du président du conseil départemental, le préfet Serigne Babacar Kane a laissé le soin au tout nouveau président de l’institution départementale de présider le vote des quatre viceprésidents. Il s’agit de Omar Sène du PUR, Aissita Seck de Takhawou Sénégal, Mbaye Fall MRDS, de Fatou Diallo Pasteef. Pour les secrétaires élus, le conseiller départemental a largement porté son choix sur trois candidats. Il s’agit de Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye du PUR, d’Aminata Koné comme deuxième secrétaire élue et enfin d’Amath Wade qui clôture la liste des secrétaires élus.
«MALAANUM LËNDËM », LE TROISIÈME ROMAN EN WOLOF DE BOUBACAR BORIS DIOP
En 2003, Boubacar Boris Diop nous régalait avec son premier roman en Wolof, « Doomi Golo » qui sera suivi du somptueux « Bàmmeelu Kocc Barma» en 2018. A partir du mardi 22 février 2022, son nouveau roman en wolof, « Malaanum lëndëm », sera en librairie. Ce dernier né est une enquête en wolof basée sur l’histoire de deux paysans, Keebaa Jakite (Sénégal) et Jonas Akintoyele (Nigeria).
iGFM (Dakar) Le PSG a battu (1-0) le Real Madrid, mardi soir, au Parc des Princes, grâce à Mbappé, en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions.
Soirée de gala ce mardi au Parc des Princes. Le Paris SG recevait le Real Madrid en 8e de finale aller de Ligue des Champions. Mauricio Pochettino misait sur Angel Di Maria pour accompagner Lionel Messi et Kylian Mbappé, Neymar prenant place sur le banc de touche. Carlo Ancelotti lançait lui son équipe type avec un Karim Benzema, longtemps incertain, en pointe. Si les Merengues posaient le pied sur le ballon en tout début de rencontre, les Parisiens allaient progressivement entrer dans la rencontre et se créer la première situation franche. Mbappé fixait côté gauche, éliminait Dani Carvajal et centrait devant le but.
Malgré ce bon service, légèrement dévié par Éder Militão, Di Maria ratait complètement sa reprise du gauche (5e). Face à un bloc madrilène positionné extrêmement bas, les Rouge-et-Bleu cherchaient patiemment la faille. Messi mettait parfaitement Mbappé sur orbite d’un ballon par-dessus la défense, mais le champion du monde 2018 butait sur un Thibaut Courtois bien sorti (17e). Sur le corner consécutif, le portier belge se couchait tranquillement sur une tête de Danilo Pereira, freinée par Militão (18e).
Le Diable Rouge se montrait tout aussi vigilant sur un centre tir de Nuno Mendes (23e). Une domination presque sans partage des locaux, et ce, même s’il a parfois manqué de présence dans la zone de vérité. Les débats s’équilibraient en fin de première période, mais les partenaires de Marquinhos défendaient bien et ne concédaient qu’une réelle occasion sur une tête de Casemiro, de peu à côté, sur corner (45e). Et les deux équipes rentraient dos à dos aux vestiaires (0-0).
Mbappé mettait encore à contribution Courtois d’entrée en seconde période. Subtilement servi par Achraf Hakimi à l’entrée de la surface, le n° 7 armait une frappe du droit pleine de spontanéité, mais le dernier rempart merengue se couchait pour sortir ce ballon d’une manchette (49e). Les Franciliens, loin d’être refroidis par la pluie battante, appuyaient sur l’accélérateur et enchaînaient les temps forts. Messi tentait sa chance du gauche, décalé par Mbappé, mais Courtois avait tout lu (54e). Toni Kroos sonnait le réveil madrilène, mais le tir de l’Allemand filait au-dessus des buts de Gianluigi Donnarumma, plutôt tranquille jusque-là (55e). Mbappé s’essayait à nouveau, d’un tir enroulé, mais Courtois tenait bon (56e).
À force de pousser, le PSG pensait enfin être récompensé, Mbappé obtenant un penalty pour une faute de Carvajal. Seulement, Courtois sortait le grand jeu et détournait le tir de Messi sur sa gauche (61e). Imprécis, les coéquipiers de Presnel Kimpembe, malgré leur bonne volonté et plusieurs initiatives de Messi ou Mbappé, ne trouvaient toujours pas la faille dans une défense espagnole très renforcée. Neymar entrait en jeu pour aider les siens à forcer la décision dans les vingt dernières minutes. Il obtenait un coup franc à l’entrée de la surface que la Pulga envoyait de peu à côté des buts adverses (75e). Le tir de Mbappé, quelques instants plus tard, en pleine surface, léchait aussi le poteau de Courtois (77e).
À l’expérience, les troupes de Florentino Pérez gelaient le ballon quelques minutes. Mais Paris remettait un coup d’accélérateur. Messi lançait Neymar en profondeur, mais le Brésilien évitait la sortie de Courtois mais ne parvenait pas à redresser suffisamment le ballon (86e). Mbappé, envoyé en profondeur par Messi, déposait Mendy et centrait en retrait, mais ne trouvait personne à la réception (88e). Idrissa Gueye, entré en jeu dans les dernières minutes, tentait lui aussi sa chance mais Courtois veillait toujours au grain (90e +3). Mbappé sortait alors de sa boîte, éliminait deux défenseurs et trouvait la faille d'un tir rasant qui passait entre les jambes de Courtois (1-0, 90e +4). Score final (1-0). Le PSG prend une petite option pour la qualification avant le retour. Merci Mbappé.
VIDEO
CHEIKH ANTA DIOP ET CHEIKH IBRA FALL, DEUX SPHÈRES AU RÉVÉLATEUR
Alpha Youssoupha Gueye parle sur iTV de son nouveau livre, Confluence, dont la trame réunit deux érudits en la personne de Cheikh Anta Diop et de Cheikh Ibra Fall
Alpha Youssoupha Gueye parle sur iTV de son nouveau livre, Confluence, dont la trame réunit deux érudits en la personne de Cheikh Anta Diop et de Cheikh Ibra Fall.
L'ONU APPELLE A UNE MOBILISATION DE FONDS POUR LE MALI
L’ONU prévoit de mobiliser 686 millions de dollars d’aide humanitaire pour le Mali. Ce financement permettra d’aider 5,3 millions de personnes parmi les plus vulnérables du pays.
Benin Web Tv |
Vincent DEGUENON |
Publication 15/02/2022
L’ONU prévoit de mobiliser 686 millions de dollars d’aide humanitaire pour le Mali. Ce financement permettra d’aider 5,3 millions de personnes parmi les plus vulnérables du pays.
Les Nations Unies et leurs partenaires humanitaires ont lancé lundi leur plan de réponse humanitaire 2022 pour le Mali, qui vise à rassembler 686 millions de dollars américains, a déclaré le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Ce plan de réponse humanitaire a pour but d’aider les 5,3 millions de personnes les plus vulnérables parmi les 7,5 millions de personnes qui ont besoin d’aide humanitaire dans le pays.
Les besoins actuels au Mali sont les plus élevés depuis 2012, a déclaré l’OCHA. « La violence et les chocs climatiques ont augmenté le nombre de gens confrontés à l’insécurité alimentaire. Quelque 1,8 million de personnes auront besoin d’une aide alimentaire cette année, soit 51% de plus qu’en 2021. » peut-on lire dans le Point de presse des Nations Unies.
« Pour répondre aux besoins urgents des communautés touchées par les crises alimentaires et nutritionnelles, les Nations Unies ont débloqué 10 millions de dollars par le biais du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF). Pour les actions humanitaires et de développement, il est essentiel d’assurer la sécurité des personnes, y compris la sûreté et la sécurité des acteurs qui les assistent », a déclaré le diplomate béninois Alain Noudehou, Coordonnateur humanitaire des Nations Unies au Mali. Il a affirmé qu’ « ensemble, nous devons soutenir la restauration des moyens de subsistance des populations déplacées et réfugiées, soutenir leur retour en toute sécurité dans leurs lieux d’origine pour réduire progressivement leur dépendance à l’aide humanitaire».
Et d’ajouter qu’« il est nécessaire de continuer à renforcer les initiatives de solutions durables et d’assurer une meilleure coordination entre les actions humanitaires, de développement et de consolidation de la paix pour mieux répondre aux besoins et pour la résilience des communautés dans les zones de conflit ou de post-conflit ».
par l'éditorialiste de seneplus, Jean-Claude Djéréké
LE SYNODE DU PAPE ABORDERA-T-IL LES VRAIS PROBLÈMES DES ÉGLISES D’AFRIQUE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Lorsque certains prêtres osent se lâcher, ils ne disent pas seulement comment ils sont piétinés et humiliés. Ils parlent aussi d’églises ou de chapelles jamais construites mais dont l’argent a été empoché par l’évêque
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 15/02/2022
Un évêque ivoirien, à qui le président de la République avait offert 2 véhicules 4x4 pour lui permettre de visiter les paroisses et fidèles de son vaste diocèse, les emporta avec lui le jour où il rejoignit le diocèse où il fut transféré 5 ans plus tard. Ce nouveau diocèse était pourtant plus riche que le premier. Un autre évêque reçut un jour la visite du même chef de l’État. Celui-ci était accompagné d’un parent. Lorsque le président lui demanda ce qu’il pouvait faire pour son diocèse, l’ordinaire du lieu proposa qu’on construise un centre culturel dans son village. Le président répondit qu’il allait réfléchir à cette requête. Dans la voiture qui le ramenait dans la capitale, il se confia à celui qui l’accompagnait en ces termes : “Je ne comprends pas les évêques d’aujourd’hui. Beaucoup de prêtres mènent une vie tellement difficile qu’ils sont obligés d’aller en famille quand ils sont malades. L’évêque, à qui nous avons rendu visite hier, je lui demande comment je pourrais aider le diocèse dont il a la charge et tout ce qu’il trouve à me dire, c’est que je construise un centre culturel dans son village qui est situé dans un autre diocèse du pays. Les missionnaires blancs se comportaient-ils de la sorte quand ils étaient là ? Est-on évêque pour son village ou bien pour l’endroit où on a été affecté ? Si un évêque doit partir avec le matériel du diocèse, de quels moyens son successeur disposera-t-il pour faire son travail ? L’Église peut-elle critiquer l’argent public détourné par les politiciens si ceux qui la dirigent ne sont pas eux-mêmes exemplaires, si leur obsession est de construire dans leur village une maison pour leurs vieux jours avec les maigres ressources du diocèse ?” Son compagnon avait été, lui aussi, choqué par la réaction de “Monseigneur”. Il se contenta d’ajouter : “Mon frère, on a l’impression que l’épiscopat est devenu un business pour certains prélats qui préfèrent vivre seuls dans un luxueux palais au lieu d’habiter avec leurs prêtres sous le même toit. J’ai appris que, dans certains diocèses, l’évêque est le seul à gérer les finances. Autrement dit, il n’y a pas d’économe diocésain et, quand il y en a un, celui-ci n’a pas toujours l’autorité nécessaire pour s’opposer aux dépenses extravagantes de l’évêque. Je ne crois pas que la génération qui fut nommée dans les années 60 et 70 ait fait mieux car, si le catholique Houphouët fut fort généreux avec les évêques, combien d’entre eux ont-ils laissé une maison de retraite pour les prêtres malades et âgés comme la Maison Marie-Thérèse dans l’archidiocèse de Paris ? Combien de prêtres bénéficient-ils d’une assurance-maladie ?”
Lorsque certains prêtres osent se lâcher, ils ne disent pas seulement comment ils sont piétinés et humiliés (d’anciens curés qui, du jour au lendemain, deviennent vicaires de jeunes qu’ils ont fait entrer au petit séminaire ou se retrouvent sans aucune charge dans la paroisse). Ils parlent aussi d’églises ou de chapelles jamais construites mais dont l’argent donné par Missio ou Misereor (deux organismes catholiques allemands) a été empoché par l’évêque. Les prêtres et laïcs du Gabon, du Burundi, du Cameroun, des deux Congo, de Centrafrique, de Guinée, du Tchad, du Togo, du Bénin, du Sénégal pourraient formuler les mêmes critiques. Tous seraient d’accord pour admettre que les abus et dérives de certains “princes de l’Église” fragilisent et discréditent le Corps du Christ. Mais le fait que ces pratiques peu catholiques ne soient pas nouvelles ne signifie pas que l’on devrait continuer à les tolérer. Le pape François les a résumées en un mot (“cléricalisme”) et les a régulièrement fustigées. Par exemple, pendant son séjour au Mozambique et à Madagascar (début septembre 2019), le successeur de Pierre présente le cléricalisme comme une “véritable perversion dans l’Église, où le pasteur se met toujours devant les fidèles et punit d’excommunication ceux qui s’écartent”. Il ajoute : “Le cléricalisme condamne, sépare, frustre, méprise le peuple de Dieu. Il ne prend pas en compte le peuple de Dieu. Il ne prend pas en compte la souveraineté du saint peuple de Dieu.”
Le 6 février 2022, le pape argentin revient à la charge, expliquant que le cléricalisme est à la source des “abus sexuels, abus de pouvoir et de conscience”, qu’il “crée la rigidité et que, sous chaque type de rigidité, il y a de la pourriture. Toujours”. Mais d’où vient ce cléricalisme qui n’a rien à voir avec l’Évangile ? Pourquoi certains évêques se permettent-ils toutes sortes de plaisirs tout en étant extrêmement durs avec les autres (prêtres et laïcs) ? Pour le premier pape jésuite, le cléricalisme rigide cache souvent de “graves problèmes, de profonds déséquilibres et des problèmes moraux”. Il poursuit : “Nous nous concentrons sur le sexe et nous ne donnons pas de poids à l’injustice sociale, à la calomnie, aux commérages, aux mensonges. L’Église a aujourd’hui besoin d’une conversion profonde sur cet aspect.”
Le synode sur l’Église et la synodalité convoqué par le pape en 2022 pourrait permettre cette conversion, à condition que clercs et laïcs sachent bien de quoi il s’agit quand on parle de synode. Le terme “synode” est composé de “sun” et de “odos”, 2 mots grecs qui signifient “marcher ensemble” ou “faire route ensemble”. La synodalité signifie donc que tous les baptisés (clercs et laïcs) ont un rôle à jouer dans la bonne marche de l’Église parce que “l’Église n’est pas fondée vraiment, elle ne vit pas vraiment, elle n’est pas le signe parfait du Christ parmi les hommes si un laïcat authentique n’existe pas et ne travaille pas avec la hiérarchie” (cf. Ad Gentes, décret sur l’activité missionnaire de l’Église, 7 décembre 1965, n°21), parce que les laïcs “sont coresponsables de l’être et de l’agir de l’Église” (Benoît XVI à l’ouverture du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, le 26 mai 2009), parce que “la visibilité et la sacramentalité de l’Église appartiennent à tout le peuple fidèle de Dieu et pas seulement à quelques personnes élues et éclairées” (Discours du pape François lors de la rencontre avec les évêques chiliens, le 16 janvier 2018).
Mais clercs et laïcs ne sont pas seuls dans cette “marche ensemble”. Jésus, leur Maître et Seigneur, les précède et les accompagne sur cette route comme jadis il accompagnait les disciples d’Emmaüs abattus et découragés après sa mort. S’ils croient que ce Jésus est la vérité (Jn 14, 6), qu’il est venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité (Jn 18, 37) et que la vérité affranchit (Jn 8, 32), alors il faudra qu’ils se parlent en toute franchise dans les mouvements et communautés ecclésiales de base, dans les paroisses et diocèses, que tous les problèmes parmi lesquels les quêtes excessives imposées aux fidèles au cours des messes et “le cléricalisme rigide” soient mis sur la table et qu’on puisse en débattre sans langue de bois, que toute l’Église ait le courage de se remettre en cause, de reconnaître ses erreurs et manquements, de se demander ce qu’elle a fait du prophétisme, de la défense de la veuve et de l’orphelin, etc.
Au moment où l’Afrique francophone (Centrafrique, Mali, Burkina Faso, Guinée, etc.) lutte pour s’extirper des griffes de la France, le synode ne peut pas ne pas interroger la part prise par l’Église dans ce combat vital. Le faire, c’est se souvenir que la première expérience que les fils d’Israël font de Dieu est celle de la libération, du passage de l’esclavage à la liberté. C’est plus tard que les Hébreux prennent conscience du Dieu qui a créé le ciel, la terre et tout ce qui s’y trouve. Le synode devra se poser la question : de quoi Dieu libère-t-il l’Afrique aujourd’hui ? De quel esclavage nous affranchit-il ?