Dakar, 7 avr (APS) – L’actualité judiciaire et la politique sont parmi les sujets dominants dans l’édition des quotidiens pour ce jeudi.
Le jugement des présumés auteurs du massacre des 14 personnes est commenté par plusieurs journaux, dont Libération.
Selon ce dernier, le chef rebelle César Atoute Badiate, jugé par contumace et objet d’un mandat d’arrêt international, est soupçonné d’avoir fait exécuter les 14 bûcherons morts en janvier 2018 dans la région de Ziguinchor (sud).
Onze personnes jugées pour cette tuerie ont été renvoyées devant la chambre criminelle de Ziguinchor pour plusieurs chefs d’inculpation dont l’assassinat, la tentative d’assassinat et l’association de malfaiteurs. ‘’Si la chambre criminelle (…) suit l’avocat général, René Bassène et 10 autres accusés, dont Abdou Karim Sagna et Oumar Ampoï Bodian ou César Atoute Badiate risquent la prison à vie’’, rapporte Libération.
‘’Qui cautionne la libération des criminels ?’’ se demande Tribune après que le président de la République a gracié 824 détenus, à la veille de la fête nationale.
‘’Si certains détenus méritent cette faveur, on retrouve de plus en plus dans le lot des graciés des criminels dont la remise en liberté constitue un danger pour la société’’, argue le journal.
Selon Le Témoin Quotidien, le président de la République est en train de mener une ‘’offensive de charme’’ en direction de la jeunesse. ‘’Macky Sall est-il devenu le roi du clin d’œil envers les jeunes ? Tout porterait à l’indiquer’’, commente le journal sur la base des mesures prises récemment par le chef de l’Etat, concernant cette frange de la population.
‘’Macky Sall charme la jeunesse’’, confirme L’As, ajoutant : ‘’Le président de la République est en train de redessiner sa politique en faveur de la jeunesse sénégalaise.’’
‘’Désillusions’’
Le Soleil évoque la ‘’cure de jouvence’’ à laquelle se préparent la Médina et le Plateau, deux quartiers de Dakar. ‘’Le président de la République invite le gouvernement à développer un dialogue territorial constructif avec la Ville de Dakar et les maires des communes [d’arrondissement] concernées’’, écrit Le Soleil, se basant sur le dernier communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall a demandé au gouvernement de s’atteler à la ‘’finalisation’’ du plan de modernisation de l’arrondissement du Plateau, le centre-ville de Dakar, selon le même journal.
Le Quotidien annonce une réduction, par les autorités saoudiennes, de 30 à 50 % du nombre de pèlerins devant venir de plusieurs pays, dont le Sénégal, pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam.
‘’Au Sénégal, les autorités semblent être dans l’incertitude alors que l’événement approche à grands pas’’, lit-on dans le même journal.
Selon Le Quotidien, cette réduction des effectifs s’explique par la pandémie de Covid-19 à cause de laquelle l’Arabie Saoudite n’a pas organisé le pèlerinage depuis deux ans.
Le journal EnQuête consacre un dossier à l’impact de la migration sur certaines familles sénégalaises. ‘’En raison des nombreuses restrictions sur les déplacements internationaux, les familles de migrants, particulièrement les épouses, souffrent terriblement de la distance, les conjoints pouvant rester jusqu’à dix ans sans les retrouver’’, écrit le journal.
‘’L’obtention d’une autorisation de regroupement familial reste un véritable parcours du combattant’’, ajoute-t-il.
Bés Bi Le Jour annonce que la ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, exige des distributeurs membres du Groupement professionnel de l’industrie du pétrole qu’ils prennent ‘’toutes les dispositions’’ nécessaires et trouvent des ‘’solutions urgentes pour le rétablissement de l’approvisionnement correct des ménages en gaz butane’’. Une décision censée mettre fin à la pénurie de gaz butane, une denrée indispensable pour les ménages.
‘’Il n’y a qu’un seul responsable de cette situation, la société Total, qui a abandonné une quantité énorme de bouteilles de gaz chez ses concurrents qui ne peuvent pas les remplir’’, affirme L’info, ajoutant avoir tenté, sans succès, de recueillir la version de cette société.
‘’Selon les autorités, il ne s’agit nullement d’une pénurie, mais d’une guerre de positionnement entre différentes sociétés qui s’activent dans ce domaine’’, note Sud Quotidien.
L’Observateur dévoile le dénuement matériel de l’université du Sine-Saloum El Hadji-Ibrahima-Niass (USSEIN). ‘’Il n’existe pas d’université du Sine-Saloum. Ici, c’est dans une discothèque abandonnée que nous faisons cours’’, confie au journal un étudiant de cet établissement d’enseignement supérieur public.
‘’[L’USSEIN] annoncée en grande pompe par l’Etat du Sénégal [est] un creuset de désillusions pour des milliers d’étudiants’’, constate L’Observateur, parlant de ‘’salles du scandale’’ pour décrire le dénuement de cette université.
PELERINAGE A LA MECQUE, L'ARABIE-SAOUDITE ÉDITE DE NOUVELLES REGLESS
Le pèlerinage à La Mecque sera ouvert cette année aux autres pays. L’Arabie saoudite va lever les restrictions liées à la Covid-19.
Le pèlerinage à La Mecque sera ouvert cette année aux autres pays. L’Arabie saoudite va lever les restrictions liées à la Covid-19.
Celles-ci ont duré deux ans et limitaient le cinquième pilier de l’islam à un nombre réduit de Saoudiens et d’étrangers résidant dans le pays. Ces privilégiés étaient au nombre de 61 en 2021.
Mais cette reprise du Hajj s’accompagne d’une forte baisse des quotas accordés aux différents pays. Selon le journal Le Quotidien de ce jeudi, les autorités saoudiennes ont prévu de réduire la taille des délégations de 30% à 50%.
Ainsi, le Sénégal qui avait déplacé 12 800 pèlerins en 2019 devrait se retrouver avec un quota oscillant entre 4000 et 6500 places.
Du côté de la délégation générale au pèlerinage, on affirme ne pas être au courant de cette décision. «On ne sait pas si le pèlerinage aura lieu, quelles seront les conditions ? assure Khadim Sylla, le Délégué général adjoint au pèlerinage, contacté par Le Quotidien. Est-ce qu’il sera ouvert aux autres pays ? On n’a aucune information.»
Ce dernier informe d’ailleurs que le Sénégal a envoyé, «il y a quatre jours», une mission en Arabie saoudite, mais que la question de quotas liés au Hajj n’a pas été évoquée avec les autorités locales. .
Le Quotidien assure que l’Arabie saoudite a informé, «au moins depuis hier (mercredi 6 avril)», les ministères des Affaires étrangères des pays concernés.
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PROCES BOFFA BAYOTTE ET LE PARRAINAGE DE BENNO BOKK YAAKAAR A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE JEUDI
Les quotidiens de ce jeudi 07 avril 2022 évoquent le déroulé et la sentence des accusés dans la tuerie de Boffa Bayotte et la quête de parrainage de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yaakaar dans la capitale du rail.
Les quotidiens de ce jeudi 07 avril 2022 évoquent le déroulé et la sentence des accusés dans la tuerie de Boffa Bayotte et la quête de parrainage de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yaakaar dans la capitale du rail. Suivez dans cet élément, la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
Après avoir effacé sur les tablettes le record de la légende Steven Gérard au nombre de but inscrit avec Liverpool, L'attaquant sénégalais aussi réussit à titiller deux monstres sacrés de cette compétition
Buteur sur la pelouse du Benfica Lisbonne avant-hier (1-3), Sadio Mané a un peu plus marqué de son empreinte l'histoire de la Ligue des champions et accumule des statistiques. Après avoir effacé sur les tablettes le record de la légende Steven Gérard au nombre de but inscrit avec Liverpool, L'attaquant sénégalais aussi réussit à titiller deux monstres sacrés de cette compétition. Il a non seulement dépassé Lionel Messi sur la même période (12 réalisations), mais a réussi à égaler la performance de Cristiano Ronaldo.
Après le sacre en Coupe d'Afrique des nations et la qualification du Sénégal pour la Coupe du monde 2022, Sadio Mané s’achemine sans doute vers une saison parfaite avec Liverpool.
En course encore pour un deuxième trophée en Ligue des champions, l’attaquant des Lions a d’ores et déjà marqué son empreinte dans la prestigieuse compétition européenne.
Avec le but marqué ce mardi 5 avril, avec Liverpool sur la pelouse du Benfica Lisbonne (1- 3), il s’est offert de nouveaux records et non des moindres.
Avec 22 buts, il a non seulement dépassé Steven Gérard en nombre de buts marqués pour Liverpool, mais reste le joueur qui a le plus marqué contre les clubs portugais dans l’histoire de la Ligue des champions.
Sadio Mané ne s’est pas contenté de ces seules statistiques. Fort de 13 réalisations en phase à élimination directe de Ligue des champions depuis la saison 2017-2018, le Ballon d’Or africain, a titillé deux autres monstres sacrés en Ligue des champions.
aAfrique Sports note ainsi que Sadio Mané a fait mieux que Lionel Messi sur la même période (12 réalisations), et a égalé la performance d'un de Cristiano Ronaldo. L'Argentin et le Portugais étant déjà éliminés de la Ligue des compétitions, le champion d’Afrique sénégalais a l’occasion de s’emparer lui seul, la tête de ce classement, dès la semaine prochaine à Anfield, pour le quart de finale retour face au Benfica. En attendant, les Reds et Sadio Mané seront focus sur dimanche et le déplacement sur la pelouse de Manchester City, dans la quête d'un nouveau titre de champion de Premier League.
LE SYNDICAT DES PHARMACIENS CONVOQUE SES MEMBRES
Le feuilleton de l’affaire de la «Grande pharmacie dakaroise» se poursuit. Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé d’aller vers une assemblée générale ce week-end
Le feuilleton de l’affaire de la «Grande pharmacie dakaroise» se poursuit. Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a décidé d’aller vers une assemblée générale ce week-end. Une manière de faire la pression sur le ministère de la santé et de l’action sociale pour l’application de la décision de la cour suprême donnant droit d’exploitation du local déjà occupé par une autre officine, à son ancien locataire Aïcha Goundian Mbodji.
Deux officines se disputent un site depuis plusieurs mois. La propriétaire de la «grande pharmacie dakaroise» qui avait quitté son local pour des travaux sur demande de son bailleur, a été contrainte d’un non-retour sur ledit site. Après la fin des travaux, cette dernière a constaté que le local qu’elle occupait depuis plus de 60 ans, a été attribué à une autre pharmacienne.
Malgré son désir de retrouver son site et malgré le droit de priorité que lui confère la loi, le bailleur qui se trouve être l’Ipres a signé un contrat de bail au profil du nouveau bénéficiaire. Une décision que la propriétaire de la «Grande Pharmacie Dakaroise» Aicha Goundian Mbodj a attaqué devant les juridictions nationales et obtenu gain de cause. Toutefois, malgré cette décision de justice, le ministre de la santé et de l’action sociale a abrogé l’arrêté qui porte autorisation d’exploitation de la pharmacie dénommée « Grande Pharmacie Dakaroise » sise au Plateau, 1 Place de l’Indépendance, au profit de Mme Mbodji Aicha Goundiam.
Toutefois, cette décision du ministère fait suite à la note circulaire de la direction de la pharmacie et du médicament demandant à la propriétaire de la Grande pharmacie Dakaroise de présenter le nouveau contrat de bail sur une durée d’un mois alors que l’affaire était toujours pendant au tribunal du commerce de Dakar. Une sortie qui a offusqué le syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal.
Selon les camarades de Dr Assane Diop : « nous n’allons pas accepter la décision de sortir un pharmacien d’un local pour y installer un autre ». Pour s’opposer à la décision du ministre de la santé et de l’action sociale ainsi que de la direction de la pharmacie et du médicament chargé de l’application de ladite décision, le syndicat s’est érigé en bouclier pour que ce verdict ne passe pas.
Ainsi, après plusieurs campagnes de dénonciation, les pharmaciens du privé sont convoqués en assemblée générale ce week-end à Dakar. Et sans nul doute, ces derniers vont mettre leur plan à exécution à travers une ou des journées sans médicaments sur toute l’étendue du territoire national. La majorité de ces membres ont déjà reçu leur convocation et compte répondre à l’appel.
RENÉ CAPIN BASSENE, OMAR AMPOI BODIAN, CÉSAR ATOUTE BADIATE… RISQUENT LA PERPÉTUITÉ
Si la Cour suit l’avocat général dans son réquisitoire, les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte passeront le reste de leur vie en prison.
Le procès de la tuerie de Boffa-Bayotte devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor entame son dernier virage. La réclusion criminelle à perpétuité, c’est la lourde peine requise contre René Capin Bassène et compagnie par l’avocat général qui a eu la main lourde contre les prévenus dans l’affaire Boffa-Bayotte. La défense qui est entrée en action tente de démonter les éléments du maître des poursuites dans ce procès vieux maintenant de trois semaines.
Si la Cour suit l’avocat général dans son réquisitoire, les présumés auteurs de la tuerie de Boffa-Bayotte passeront le reste de leur vie en prison. Le maître des poursuites a eu la main lourde contre les accusés de cette tuerie attraits devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor depuis maintenant trois semaines.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a requis la perpétuité contre le journaliste René Capin Bassène, Omar Ampoi Bodian, le chef rebelle César Atoute Badiate (jugé par contumace) et dix autres accusés. L’avocat général a, dans son long réquisitoire, établit la culpabilité de ces derniers qui, selon lui, tombent sous le coup de la loi avec les chefs d’accusations d’association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, séquestrations, détention d’armes…
Pour tous ces crimes, ces détenus dans l’affaire Boffa Bayotte devraient être condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, a requis le maître des poursuites qui a également requis une peine de deux (2) ans contre deux (2) prévenus : Abdoulaye Diédhiou et Alioune Badara Sané pour détention illégal d’armes. Un réquisitoire de l’avocat général que la défense a tenté de démonter. Et Maître Ndoumbé Wane, qui a ouvert le bal des plaidoiries de la défense, a réclamé l’acquittement pour son client Lansana Badji. Le balai des plaidoiries se poursuit encore pour cette session de la Chambre criminelle de Ziguinchor.
L’ETAT RÉHABILITE KHALIFA SALL
La modification de la loi organique sur la Cour suprême avec « l'affirmation du caractère non suspensif du rabat d'arrêt » semble remettre au goût du jour l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar
La modification de la loi organique sur la Cour suprême avec « l'affirmation du caractère non suspensif du rabat d'arrêt » semble remettre au goût du jour l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. En effet, après avoir refusé à l’ex-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, le caractère suspensif de la confirmation de sa condamnation par la chambre criminelle de la Cour suprême le 03 janvier 2019 à la suite d’un rabat d’arrêt introduit par ses avocats, l’Etat semble faire aujourd’hui un rétropédalage en introduisant dans la modification adoptée par les députés cette nouvelle écriture du rabat d’arrêt.
L’Assemblée nationale a procédé, le mardi 5 avril, à l’adoption du projet de Loi organique n°29/2021 modifiant la Loi organique n°2017- 09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant loi organique n°2008-35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême.
Voté à l’unanimité par les députés présents à cette plénière, ce texte apporte un certain nombre de changements dans le mode de fonctionnement de cette haute juridiction. Répertoriés dans douze points, ces changements présentés sous forme d’innovations majeures concernent également la procédure de «rabat d’arrêt» avec une nouvelle écriture consacrant l'affirmation de son caractère non suspensif. Procédure consistant à demander l’annulation d’un arrêt rendu par une chambre de la Cour suprême, le « rabat d’arrêt » avait suscité beaucoup de commentaires en 2017 dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar.
En effet, après le rejet de leurs pourvois par la chambre criminelle de la Cour suprême le 3 janvier 2019, les avocats de l’ancien député-maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall par ailleurs candidat à l’élection présidentielle du 26 février 2019, avaient recouru à cette procédure présentée par plusieurs juristes à l’époque comme un recours suspensif de toutes les décisions antérieures. Cette démarche des conseillers de l’ex-député maire de Dakar que, beaucoup d’observateurs politiques considéraient comme le principal challenger de l’actuel chef de l’Etat, s’inscrivait dans le but de lui permettre de participer à l’élection présidentielle de février 2019 malgré sa condamnation.
Seulement, les partisans du régime et les avocats de l’Etat étaient montés au créneau pour réfuter ce caractère suspensif du rabat d’arrêt en affirmant que la décision de la chambre criminelle de la Cour suprême, ce 03 janvier 2019, dans cette affaire revêtait un caractère définitif. Aujourd’hui, trois ans après, la modification de cette procédure de « rabat d’arrêt » avec l'affirmation de son caractère non suspensif semble donner raison au camp de Khalifa Ababacar Sall et confirmer un rétropédalage du régime en place qui n’est pas à son coup d’essai, surtout avec l’ancien responsable socialiste.
En effet, on se rappelle également l’affaire de l’immunité parlementaire refusée à l’époque à Khalifa Ababacar Sall. Investi tête de liste nationale de la coalition Taxawu Sénégal alors qu’il était encore en prison, Khalifa Ababacar Sall a été élu député au soir des législatives de 2017. Cependant, sous prétexte que les faits qui lui sont reprochés sont antérieurs à son élection à l’Assemblée nationale, les autorités en place lui avaient dans un premier temps refusé l’immunité parlementaire pourtant consacrée par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est dire que l’Etat semble s’inscrire dans une démarche de correction de erreurs procédurales commises dans le cadre de cette affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar après avoir obtenu la disqualification de l’ex-maire de Dakar.