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21 juin 2025
RETRAIT DES CARTES D’ELECTEUR, CE N’EST PAS LE RUSH DANS LES COMMISSIONS
C’est le constat fait par les présidents des commissions de distribution des Parcelles Assainies et des hlm de Grand Yoff où s’est rendue une équipe de «L’As»
Les Sénégalais se font rares dans les commissions administratives de retrait des cartes d’électeur. C’est le constat fait par les présidents des commissions de distribution des Parcelles Assainies et des hlm de Grand Yoff où s’est rendue une équipe de «L’As»
A trois jours du scrutin pour les Locales, les électeurs se font toujours désirer dans les commissions administratives de retrait des cartes d’électeur. «Ce n’est pas encore l’affluence !» C’est la réponse qu’ont servie à «L’As» les présidents des commissions des Parcelles Assainies et des Hlm de Grand Yoff.
En effet, les populations ne viennent qu’au compte-gouttes retirer leurs cartes. Trouvée devant une table remplie de cartes d’électeur, le président de la commission des Parcelles Assainies, Joseph Ndiaye, renseigne que «sur les 3 454 cartes disponibles, il n’y a que 2 608 cartes qui ont été retirées par leurs propriétaires. Ainsi, 846cartes attendent d’être retirées».
Cette situation s’explique par le fait que les Sénégalais sont adeptes de la dernière heure. «Ils attendent le dernier jour pour venir tous chercher leurs cartes. Les deux premières semaines, il y a eu une affluence. Mais c’est seulement le mardi et le mercredi que nous avons remarqué un petit rebond. Aujourd’hui (hier), on a distribué 67 cartes. J’espère qu’avant la fermeture, nous aurons remis 80 cartes. Il y a également plus de 1 000 cartes des inscrits de 2017», révèle Joseph Ndiaye avant d’avertir : «Je ne veux pas entendre dire qu’il y a rétention des cartes d’électeur. Ce sont les populations qui ne viennent pas les retirer. De leur côté, les hommes politiques n’ont pas fait l’effort de sensibilisation auprès de leurs militants et sympathisants. C’est déplorable !» Il ajoute par ailleurs que près de 45 cartes ne sont pas encore disponibles. Et, il y a aussi des cas de rejets qui sont au nombre de 150 cartes. Le motif ? «Personne déjà inscrite», renseigne-t-il. Des cas de rejets que le président de la deuxième commission sise aux Hlm de Grand Yoff explique par le fait que «ces personnes s’étaient inscritesdepuis2017etn’ontpas retiré leurs cartes».
Et Abdoulaye Niang de poursuivre en soutenant que les deux tiers des cartes qu’il a reçues ont été retirées. «On a au total 3 265 cartes et on distribue quotidiennement entre 50 et 70 cartes. Ce n’est certes pas encore l’affluence, mais il y a un léger rush aujourd’hui (hier). Enfin, il y a 2 000 anciennes cartes que nous distribuons de temps en temps. Ce sont des cartes de 2017», souligne l’ancien policier à la retraite.
« MACKY SALL DÉTESTE LES ENSEIGNANTS »
Les syndicats enseignants sont très remontés contre le président de la République et le gouvernement
Les syndicats enseignants sont très remontés contre le président de la République et le gouvernement. A l’origine de leur colère, l’augmentation des indemnités des travailleurs de l’inspection du travail alors que depuis 2015 l’Etat traine le dossier de la correction du système de rémunération. Suffisant pour que le CUSEMS lève le ton et charge directement Macky Sall.
Depuis bientôt deux mois, les syndicats du moyen secondaire sont en mouvement pour réclamer la correction du système de rémunération.
Le SAEMS et le CUSEMS ne comptent pas revenir dans leur plan d’actions. Pis, ils semblent vouloir se radicaliser. Joint au téléphone hier, le chargé de communication du CUSEMS a indiqué que ce mot d’ordre de grève est le plus suivi dans l’histoire du syndicalisme enseignant. Ce qui témoigne une réelle volonté d’aller jusqu’au bout de leur logique. «Dès demain (Ndlr : Aujourd’hui), le prochain mot d’ordre sera corsé. Et rien n’est à écarter », a tonné Monsieur Ba.
A l’origine de leur colère, la découverte de l’augmentation de l’indemnité spéciale de lutte contre l’évasion sociale. «Le ministre Samba Sy, présent lors de notre dernière rencontre avec le gouvernement et lui-même professeur fonctionnaire de la hiérarchie A, s’est permis d’octroyer une indemnité pour combattre l’évasion sociale dont serait victime les travailleurs de l’inspection du travail », informe Amadou Ba. Qui ajoute dans la foulée que c’est écœurant pour les enseignants qui se rendent compte qu’on a octroyé une indemnité de 400 00 FCFA aux inspecteurs du travail alors que le salaire de l’enseignant de la même hiérarchie n’atteint même pas cette somme. «C’est extraordinaire. Les enseignants sont plus que jamais déterminé cette année à aller jusqu’au bout. Rien n’est à, écarter pour combattre cette injustice », souligne-t-il.
Selon Monsieur Ba, c’est le chef de l’Etat même qui creuse davantage l’injustice dont sont victimes les enseignants. «Sur ce point, je crois que les mots ne sont pas grands pour qualifier le sentiment le mieux partagé chez les enseignants. Le Président Macky Sall déteste les enseignants. Et il l’a toujours démontré à maintes», déclare le chargé de communication du CUSEMS. Amadou Ba estime ainsi que les syndicats sont catégoriques dans la réclamation de la correction du système de rémunération quitte même à ce qu’on double ou triple leurs salaires. A l’en croire, c’est inadmissible que le gouvernement se permette d’octroyer des indemnités en fonction des corps.
«LE SÉNÉGAL DOIT HAUSSER SON NIVEAU DE JEU POUR RASSURER LE PEUPLE»
Dans cet entretien qu’il a accordé à «L’As», Badara Sarr décortique les prestations des Lions.
Les trois matchs disputés jusque-là par l’équipe du Sénégal dans cette Can sont loin de rassurer. Malgré la qualification en huitièmes de finale, le doute persiste. Dans cet entretien qu’il a accordé à «L’As», Badara Sarr décortique les prestations des Lions. Pour le directeur technique de niary Tally, l’équipe n’a pas, pour le moment, répondu aux attentes. Il estime que la bande à Sadio Mané doit rehausser son niveau de jeu, pour espérer aller loin dans ce tournoi.
Coach, quelle analyse faites-vous de la qualification de l’équipe du Sénégal pour les huitièmes de finale ?
D’abord, il faut se féliciter de la qualification du Sénégal en huitièmes de finale. Il est sorti premier de son groupe avec 5 points, c’est-à-dire, une victoire et deux matchs nuls. C’est une qualification qui a été arrachée, mais cela reste une qualification.
Etes-vous convaincu par le contenu des trois matchs disputés ?
Cette équipe a vécu une situation un peu extra-sportive. L’équipe est arrivée au Cameroun, décimée. Les joueurs n’ont pas eu le temps suffisant de s'entraîner entre eux. C’est seulement à la troisième journée que l’équipe a pu compter sur tous ses éléments. Mais ils n’étaient pas au meilleur de leur forme. Le Covid et les blessures ont laissé des traces sur la préparation de l’équipe. Lors de la troisième journée contre le Malawi, malgré la présence des cadres, l’équipe n’a pas montré un meilleur niveau. C’était vraiment difficile pour eux. L’équipe ne s’est jamais lâchée durant tout le tournoi. Même si les cadres manquaient durant la première et la deuxième journée, il y avait un problème de niveau physique. Tout ce qu’on peut dire de ce premier tour, c'est que l'équipe sénégalaise n’a pas vraiment montré le visage qu’on attendait, pour diverses raisons.
Il y a les huitièmes de finale contre le Cap-vert. Etes-vous optimiste ?
Sur le plan psychologique, ça a laissé beaucoup de traces. Dans le jeu, la prestation des hommes de Aliou Cissé nous a laissés sur notre faim. A partir de ces huitièmes de finale, l‘équipe aura largement le temps de digérer. Les malades vont revenir et ils seront beaucoup plus en forme. Je suis optimiste qu’ils vont faire le nécessaire.
Sur trois matchs, le Sénégal n’a marqué qu’un seul but. Comment expliquez-vous cette panne offensive?
Durant les phases de poules, la défense n’a pas pris de but. C’est un avantage pour nous. Mais en attaque également, sur trois rencontres, on a marqué un seul but. Et c’était sur pénalty contre le Zimbabwe. C’est vraiment famélique, comparé à d’autres sélections comme le Cameroun ou le Nigeria. Avec la qualité de nos attaquants, on pouvait trouver la faille à plusieurs reprises. A deux journées, le Cameroun était déjà à six buts. Le Nigeria a également fait pareil. Depuis le début de cette compétition, le Sénégal est la seule équipe qui n’a pas encore encaissé de but. Sur le dernier match contre le Malawi, la défense n’était pas à la hauteur. On a vu quelques errements de Kalidou Koulibaly. Il y avait également un manque de coordination dans l’axe. Ibrahima Mbaye et Ballo Touré n’étaient pas en grande sécurité. Mais heureusement, on n’a pas pris de but. C’est un peu l’arbre qui cache la forêt. La première période était trop pénible face à la Guinée.
Selon vous, pourquoi nos attaquants ne parviennent pas à faire la différence ?
Dans l’animation offensive, il reste des choses à revoir. Les choix du coach posent parfois problèmes. On n’a pas vu pour le moment la complémentarité comme lors des matchs de qualification. Les absences de Krépin Diatta et Ismaila Sarr se font sentir. Dans ce secteur, on tarde à avoir une très bonne animation. Dans l’entrejeu, il manque un joueur qui peut apporter de la créativité dans les actions. On a deux blocs défensifs constitués de quatre défenseurs et de trois milieux de terrain. On avait un problème de transmission entre le milieu et l’attaque. Les attaquants n’ont pas de bons ballons. A mon avis, le sélectionneur va trouver la bonne formule avant les huitièmes de finale contre le Cap-Vert. Je pense que l’idéal est de mettre un double pivot, avec le schéma, 4-3-3 ou 4-4-2. Mais aussi mettre un milieu créateur pour pouvoir alimenter nos attaquants.
Sur le plan des individualités, qu’est-ce qu’on peut retenir de ces trois sorties ?
Au niveau des individualités, Sény Dieng nous a rassurés sur ces deux matchs. A part lui, les satisfactions vont venir de Bouna Sarr et de Cheikhou Kouyaté. Bouna a été l’un de nos meilleurs éléments. Dans les deux premiers matchs, on a vu son positionnement. Il a apporté quelque chose dans le secteur offensif. Aujourd’hui, il retrouve le poste de latéral droit parce que Ibrahima Mbaye n’a pas été à la hauteur des attentes. Bouna Sarr a apporté beaucoup de choses dans son couloir. Il a été percutant et il a été le plus créatif de nos milieux. Pour sa part, Cheikhou Kouyaté a répondu présent durant le premier tour. En attaque, on n’a pas eu le Sadio Mané qu’on avait l’habitude de voir. C’est également le cas pour Boulaye Dia. Vu leur contre-performance, peut-être, ils n’ont pas des ballons dans de meilleures positions. Tout ça montre qu'au niveau de l’animation, il reste des choses à améliorer.
Kalidou Koulibaly a disputé la dernière sortie du Sénégal face au Malawi. Comment l’avez-vous trouvé ?
Kalidou Koulibaly revient d’une blessure et d’une maladie. Cela fait un mois et demi qu’il n’a pas joué. Son retour a été très poussif. On espère que d’ici les huitièmes de finale, il va y avoir le rythme nécessaire pour pouvoir apporter une assurance totale.
Le Sénégal va retrouver le Cap-vert pour les 8es de finale. Comment Aliou Cissé et ses hommes devront ils préparer cette rencontre ?
Le Sénégal doit hausser son niveau de jeu pour se rassurer et rassurer le peuple. Il doit entamer les phases à élimination directe avec beaucoup de sérénité et d’envie. Il faut faire un travail mental. C’est important parce que les joueurs sont en train de douter. Il doit y avoir un travail physique pour ceux qui étaient malades pour faire un rattrapage. Il doit y avoir également un travail tactique dans l’animation offensive..
LE FORUM CIVIL FAIT LE PLAIDOYER AUPRÈS DES MAIRES
Transparence dans la gestion des collectivités locales
La gestion des collectivités doit se faire dans une transparence absolue. C’est pourquoi, le Forum Civil demande aux futurs maires d’en faire leur crédo. Lors d’une signature d’un engagement du candidat de la coalition And Nawlé Suxali Sunu gox de la commune de Thiadiaye, Demba Guèye, le coordonnateur régional du Forum Civil de Thiès, Ibou Niang, a appelé les maires à respecter la déclaration de patrimoine.
La gestion des collectivités locales doit être une source de transparence et de bonne gouvernance. Telle est l’exigence du Forum Civil qui appelle les futurs maires à respecter la loi qui demande à tous les responsables gérant des deniers publics d’une somme supérieure ou égale à 1 milliard FCFA de faire la déclaration de patrimoine, à leur accession et à leur départ des collectivités territoriales.
En effet, le coordonnateur départemental du Forum Civil, Ibou Niang, invite les futurs maires à bien gérer les ressources. «La loi concernant la déclaration de patrimoine dit que toute personne, qui gère un denier public qui est supérieur ou égal à 1 milliard, a l’obligation de faire une déclaration de patrimoine. Les maires, les directeurs généraux, les ministres et les présidents des Conseils départementaux sont concernés par la loi. Malheureusement, la présidente de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté, a indiqué que les gens qui ont respecté cette obligation sont minimes. Donc, le contrôle doit être accentué parce que nos Etats sont fragiles. Malheureusement, on constate qu’il y a des gens qui, avant d’être élus, n’avaient rien, mais dès qu’ils ont été maires, évoluent dans une richesse insolente. Nous encourageons la déclaration de patrimoine», affirme Ibou Niang qui n’a pas manqué de saluer l’initiative du candidat de la coalition And Nawlé Défar Sunu Gox. Aussi, appelle-t-il les autres candidats à suivre l’exemple de Demba Gaye.
Pour sa part, Demba Gaye s’est engagé à faire de la bonne gouvernance son crédo si les populations de la commune de Thiadiaye lui font confiance. «Les exigences du moment riment avec transparence dans les affaires de la communauté», souligne-t-il. Lors de la cérémonie de prise d’engagement devant le Forum Civil, Demba Gaye a promis de renoncer aux indemnités du maire qui, selon lui, seront versées aux femmes et aux couches défavorisées à la fin de chaque mois. Il compte également renoncer à la dotation de carburant du maire et d’investir le montant dans des projets structurants de création d‘emplois au profit des jeunes et dans le renforcement de la subvention aux étudiants. Demba Gaye s’engage aussi à renoncer au véhicule du maire qui sera mis à la disposition de la population locale en cas de besoin et promet de faire une déclaration de patrimoine au début comme à la fin de son mandat.
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LES GRANDS TITRES DE L'ACTUALITE DE CE VENDREDI SUR SUD FM
L'essentiel de l'actualité de ce vendredi 21 janvier présenté en Wolof par Marieme Ndiaye
Ziguinchor : Doudou Ka accusé d’achat de consciences
L’argent coule à flots ces derniers jours de campagne dans la ville de Ziguinchor. Depuis son implication directe dans la campagne, le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD. SA) distribue des billets de banque aux structures de jeunes et de femmes. Les quartiers supposés être des fiefs d’Ousmane Sonko sont les cibles de Doudou Ka qui milite pour le triomphe du maire sortant Abdoulaye Baldé. Ce dernier a d’ailleurs officialisé son compagnonnage avec le leader du mouvement «Doggu pour le grand Sénégal», par ailleurs responsable politique de l’Alliance pour la république, lors d’un meeting tenu dans un quartier périphérique de la ville de Ziguinchor. Ces largesses de Doudou Ka, qui sont sur toutes les lèvres dans la capitale de la région Sud, ne sont pas du goût des adversaires du maire sortant Abdoulaye Baldé.
Ziguinchor : Doudou Ka accusé d’achat de consciences (bis)
Le candidat Benoît Sambou de la coalition Benno Bokk Yaakaar a exprimé toute son indignation face à la stratégie utilisée par Doudou Ka pour convaincre les populations à porter leur choix sur Abdoulaye Baldé. Mais, il s’est empressé de préciser que cette stratégie est vouée à l’échec. Ces actions sont aussi condamnées par la coalition Yewwi Askan Wi. «Doudou Ka, qui était jusque-là absent de la campagne électorale à Ziguinchor, est subitement apparu avec des mallettes d’argent qu’il distribue partout à travers la ville, mais c’est peine perdue», tranche Upa Kadior Mendy, membre de la cellule de communication de la coalition Yewwi Askan Wi. Nos tentatives de joindre Doudou Ka pour recueillir sa réaction sont restées vaines. Mais ses partisans réfutent ces accusations.
Macky en sapeurs-pompiers à Pikine
Après l’audience qu’il a accordée à ThiernoNdom Ba, Pape Gorgui Ndong et le directeur des ressources humaines de l’Ageroute, Cheikh Tidiane Thiam, le Président Macky Sall a remis une grosse somme d’argent à ces derniers. Ces responsables de Benno Bokk Yakaar font le tour des communes pour calmer les militants de Benno qui menacent de voter contre le maire apériste Abdoulaye Thimbo et ses collaborateurs. D’ailleurs, nos sources soulignent que Thierno Ndome Ba, choisi comme émissaire principal, accompagné de Pape Sagna Mbaye, a rencontré les responsables du Parti Socialiste de Diamaguène Sicap Mbao dont la députée Aïssatou Cissokho et le coordonnateur départemental Malick Dieng pour les convaincre de soutenir Thimbo. Toutefois, des militants mécontents de leurs responsables locaux promettent de sanctionner les listes de Benno Bokk Yakaar à Pikine.
Aminata Touré tire sur l’opposition
Mimi Touré se veut formelle. A l’en croire, l’opposition veut justifier sa défaite au scrutin de dimanche prochain. Aminata Touré en veut pour preuve les discours tenus par les leaders de Yewwi Askan Wi, avant-hier, lors de leur meeting aux Parcelles Assainies. A l’en croire, ils ont essayé, pendant deux semaines, d’être des acteurs de paix. «Mais, les mauvaises habitudes finissent toujours par rattraper l’individu», a indiqué qui avertit l’opposition que l’intimidation ne passe pas avec Benno Bokk Yaakaar. A l’en croire, les leaders de l’opposition ont essayé de créer un sentiment de violence pour affoler les électeurs. Aminata Touré rassure que la sécurité sera assurée partout dans le pays.
Bambey : Les bulletins de Wallu Sénégal et YAW pas disponibles
Même si tout semble prêt pour le déroulement du scrutin dans le département de Bambey, deux communes attendent toujours leurs bulletins de vote. Il s’agit de la commune de Ngoye où les bulletins de vote de la coalition Wallu Sénégal ne sont pas encore disponibles. Idem dans la commune de Baba Garage où les bulletins de la coalition Yewwi Askan Wi ne sont pas, pour le moment, disponibles. Mais les autorités administratives rassurent, selon Dakaractu, que la réception des bulletins manquants se fera incessamment.
Marième Faye Sall en renfort à Saint-Louis
A Saint-Louis, l’attraction de la journée de campagne d’hier a été sans aucun doute la Première Dame. Marième Faye Sall est venue prêter main forte à son frère, Mansour Faye, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar. Elle a participé à la caravane de la mouvance présidentielle à Ndioloféne et Cité Niakh.
Transferts frauduleux d’électeurs de Djida Thiaroye Kao
Le mandataire national de la grande coalition Wàllu Sénégal crie à la fraude électorale avant même le scrutin de dimanche prochain. Le député Mamadou Lamine Diallo accuse le pouvoir en place de transferts frauduleux d’électeurs dans la commune de Djeedah Thiaroye Kao. Il a saisi à ce propos le président de la Commission Nationale Electorale Autonome (Cena). Dans sa note adressée au président de la Cena dont «L’As» détient une copie, le mandataire de Wàllu Sénégal indique que «la dame dont les cartes d’identité/électeur sont jointes à la présente habite au quartier de Mina, dans la commune de Djeedah Thiaroye Kao, Pikine». Mamadou Lamine Diallo précise qu’elle n’a jamais demandé à changer de lieu de vote et ne s’est jamais présentée devant une commission de révision des listes électorales. Mais à sa grande surprise, dit-il, la Daf lui a confectionné une nouvelle carte d’électeur en la transférant de Djeedah Thiaroye Kao à Yeumbeul Sud à son insu. A l’en croire, la victime a été alertée par des responsables de l’Apr en vue de retirer sa nouvelle carte d’électeur. Il s’agit, selon M. Diallo, d’une preuve manifeste de fraude électorale qui touche des milliers d’électeurs de la commune de Djida Thiaroya Kao. Le mandataire de Wàllu Sénégal demande à la Cena de prendre d’urgence les mesures de redressement requises pour rétablir les électeurs victimes dans leur droit légitime à voter dans leur commune de résidence pour les échéances du 23 janvier prochain.
BBY Fatick pêche dans «And Nawlé»
Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) de Fatick ne lésinent pas du tout sur les moyens pour remporter les élections territoriales dans la cité de Mame Mindiss. Les rencontres et visites d’échanges auprès des électeurs se multiplient de jour en jour. Ce qui est à l’origine de plusieurs ralliements de responsables. En effet, le maire sortant, Matar Ba et ses camarades, ont réussi à décrocher deux investis sur la liste de la coalition «And Nawlé». Hier aussi, le camp de Matar Ba a pêché dans les eaux de «And Nawlé». Les filets beige marron ont réussi à cueillir le nommé Pape Laïty Faye, censeur des études du Lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick, par l’entremise de Birame Faye, directeur général de l’ASP. Cependant, ce qu’ignorait Birame Faye, c’est que «le poisson» était déjà pourri. Autrement dit, Pape Laïty Faye est en réalité un électeur du village de Darou Salam dans la commune de Ndiob. Par conséquent, il ne peut voter pour aucun candidat de la commune de Fatick. D’ailleurs, le préfet du département de Fatick avait rejeté son investiture sur les listes de «And Nawlé» à cause de son adresse électorale.
04 cas de décès et 12 cas graves en réanimation
Le variant Omicron qui semble être moins grave que les autres variants commencent à montrer sa virulence. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a enregistré hier 04 cas de décès liés à la covid-19. En plus, les services de réanimation qui tournaient au ralenti commencent à se remplir de patients. Présentement, 12 cas graves sont pris en charge dans ces services. Quant aux contaminations à la covid-19, elles ne faiblissent pas. Les autorités sanitaires ont recensé 265 cas positifs sur 1 879 tests réalisés, soit un taux de positivité de 14,10%. Parmi ces cas positifs, on note 45 cas contacts et 220 cas issus de la transmission communautaire. Dans la région de Dakar, les autorités sanitaires ont détecté 147 cas dont 91 cas dans le département de Dakar ; 27 cas dans le département de Rufisque ; 13 cas dans le département de Pikine ; 12 cas dans le département de Keur Massar et 04 cas dans le département de Guédiawaye. Dans les autres régions, 73 cas sont dénombrés dont 11 cas à Mbour ; 09 cas à Foudioungne ; 06 cas à Kédougou; 05 cas à Ziguinchor; 05 cas à Saint-Louis; 05 cas à Fatick ; 04 cas à Bakel ; 04 cas à Kaolack; 04 cas à Popenguine; 04 cas à Tivaouane ; 03 cas à Matam ; 03 cas à Touba; 03 cas à Pout; 02 cas à Dioffior ; 02 cas à Thiès ; 01 cas à Kolda ; 01 à Diourbel, et 01 à Diakhao. 291 patients sont déclarés guéris. A ce jour, 83 752 cas sont déclarés positifs dont 76 837 guéris, 1 917 décédés et donc 4 997 sous traitement. Pour la campagne de vaccination, 1 348 personnes ont été vaccinées portant le nombre total à 1 384 965.
Dr Alassane Ndiaye, candidat de «Bunt-bi» à Ndioum
Le candidat de l’Union Citoyenne «Bunt-bi» sillonne les rues de Ndioum à travers une caravane pour convaincre les populations de porter leur choix sur la coalition «l’idéal pour Ndioum», le 23 janvier prochain. Pourtant responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr), Dr Alassane Ndiaye compte sanctionner négativement le bilan de l’équipe municipale sortante. Selon le candidat de «Bunt-bi», la ville compte beaucoup de niches d’emplois. Ainsi face au chômage qui sévit à Ndioum plus qu’ailleurs, sa politique va être orientée en faveur de l’emploi local. Le pharmacien promet de rétablir la sécurité en installant des lampadaires dans les zones de forte délinquance. Dr Alassane Ndiaye va solliciter aussi une brigade de sapeurs-pompiers à Ndioum pour la rapidité des secours sur la route nationale n°2.
Département de Kolda : 98 457 électeurs appelés aux urnes
Le préfet du département de Kolda a déjà pris toutes les dispositions pour une bonne organisation du scrutin de dimanche prochain. Pour ces élections départementales et municipales, le préfet Diadia Dia indique qu’il a 266 bureaux de vote dans le département de Kolda, répartis dans 168 lieux de vote pour 98 457 électeurs.
Signature de convention entre la Popap et la ville de Pikine
La plateforme des organisations professionnelles et artisanales de Pikine (POPAP) a procédé hier à la signature de convention avec la ville de Pikine. En discussion depuis plus de 4 ans, cette convention est, de l’avis du maire Abdoulaye Thimbo, la suite logique d’un long processus enclenché par la direction de la formation professionnelle et de l’artisanat. Abdoulaye Thimbo qui soutient avoir réorganisé le secteur renseigne qu’à son arrivée à la ville de Pikine, il avait plusieurs interlocuteurs. C’est ainsi qu’il avait décidé d’organiser un atelier de deux jours qui a abouti à la création de la plateforme des organisations professionnelles et artisanales du département de Pikine. C’est son équipe qui a mis en place cette plateforme. Donc, il trouve normal qu’elle paraphe cette convention. Prenant la parole, le président de la POPAP, Moussa Niang, s’est réjoui de cet accord qui, selon lui, restera historique. En plus de l’appui technique et financier dont ils vont bénéficier en guise de subvention annuelle, il annonce la construction d’un centre artisanal moderne.
Le Cnra met en demeure la radio Dandé Maayo Fm
Le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel (Cnra) reproche à la radio «Dandé Maayo Fm» de prendre parti pour un camp dans le cadre de la campagne électorale des élections territoriales, en violation totale des textes régissant les radios communautaires. Babacar Diagne a été saisi à plusieurs reprises pour ces pratiques de la radio. En plus, le Cnra rappelle à la direction de la radio que les radios communautaires ne peuvent diffuser des informations, messages ou débats à caractère politique. Ainsi, le Cnra met-il en demeure la radio «Dandé Maayo Fm» de mettre un terme définitif à de pareils manquements et de se conformer strictement à son Cahier des charges. Babacar Diagne prévient que le non-respect de cette mise en demeure expose la radio à des sanctions.
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L'ESSENTIEL DE L'ACTUALITE DE CE VENDREDI SUR IRADIO
LE résumé de l'actualité nationale de ce vendredi 21 janvier 2022 présenté en Wolof
Des organisations de la société civile qui interviennent sur le foncier seront en conférence de presse aujourd’hui, vendredi 21 janvier 2022, pour revenir sur la déclaration du président de la République portant sur les conclusions de la Commission nationale de la réforme foncière.
«Le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs) a suivi avec beaucoup d’intérêts les débats nationaux sur la question foncière suite à l’audience de rentrée des Cours et Tribunaux présidée par le Président de la République Macky Sall, le 18 janvier 2022 dernier, et dont le thème portait sur «Justice et conflits fonciers : application de la loi sur le domaine national».
Ce thème intéresse particulièrement le Crafs qui, depuis sa création en 2010, travaille avec les communautés de base sur la recherche de solutions aux conflits fonciers mais surtout à la valorisation des terres au profit des populations locales, pour lutter contre la pauvreté et créer de la richesse pour notre économie nationale», peut-on lire dans une note parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien.
Celle-ci de préciser aussi que, «les discours prononcés au cours de cette audience ont attiré l’attention du Crafs qui se trouve interpellé en tant qu’acteur majeur ayant participé au processus de réforme. Ainsi, le Crafs entend exprimer face à la presse nationale et internationale sa position et ses propositions issues d’un large processus de concertation avec les populations locales sur la réforme de la Loi sur le Domaine National».