La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a tenu, hier, son dernier meeting national à Dakar. Soutenus entre autres par les leaders de ladite coalition dont le président du Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Barthélémy Dias et les 19 candidats des communes de Dakar ont été accueillis par une marée humaine aux Parcelles Assainies. En effet, la population s’est fortement mobilisée pour prendre part à leur grand rassemblement national.
La mobilisation a été forte hier au terrain Acapes, aux Parcelles Assainies où les responsables de la coalition Yaw ont tenu leur meeting national. Vêtus tous de vert et blanc, les militants et sympathisants composés majoritairement des jeunes et des femmes sont venus, entre autres, des communes de Fass-Colobane, Point E ; Mermoz Sacré-Cœur ; Yeumbeul sud, Dakar-Plateau, Yoff ainsi que des Parcelles Assainies pour assister à ce grand et dernier rassemblement national, organisé par les leaders de Yaw à moins de 72h du scrutin prévu ce dimanche 23 janvier 2022. Une ambiance carnavalesque marquée de danses et de chansons a rythmé la rencontre.
Se réjouissant de cette forte mobilisation, les leaders de la coalition ont pris la parole pour rassurer les militants de leur victoire pour le scrutin de dimanche prochain. Très confiant, le candidat à la maire de la ville de Dakar, Barthelemy Dias, estime que la population de Dakar a choisi ses maires. «Malheureusement des informations sûres et certaines circulent qu’ils veulent préfabriquer des résultats. Mais on s’en fout du préfet et de la Cena. Le dimanche prochain à 22h, je serai dans mon bureau à la mairie ou à la prison», déclare-t-il.
«ON S’EN FOUT DU FICHIER ÉLECTORAL»
L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall qui embouche la même trompette, estime que seule la population peut contribuer à une rupture totale de la gouvernance du pays. «Nous avons une démarche d’innovation de la politique de décentralisation et ce gouvernement n’est pas apte à mener cette gouvernance. Barth ne sera pas élu pour continuer mon programme, mais pour aller vers une rupture totale. C’est ce qui nous différencie de ce régime», souligne le président de la conférence des leaders de Yaw. S’agissant des craintes sur le fichier d’électeurs, l’ancien maire de Dakar estime que seule la détermination des Sénégalais permettra d’éviter le hold-up électoral. «On s’en fout du fichier électoral. L’élection locale est une affaire de quartiers, de maisons, donc tous ceux qui ne font pas partie de la maison ou des quartiers ne voteront pas. De plus, nous veillerons à ce que les bureaux soient fermés à 18h», soutient-il.
Pour le leader de Pastef, Ousmane Sonko, le changement est inéluctable et cela commence le dimanche prochain à 18h. «Rien au monde ne peut nous empêcher de gagner le 23 janvier. Mais, il faut qu’on surveille cette victoire ; pour cela, je vous invite à vous battre pour ne rien laisser au hasard. Soyez prêts à sécuriser vos votes», souligne Sonko. Prenant la parole au nom des candidats investis dans les 19 communes du département de Dakar, la tête de liste de coalition Yaw à la Biscuiterie, Jacqueline Faye Badiane estime que cette forte mobilisation montre à suffisance l’engagement et la détermination des Sénégalais à se débarrasser de Macky Sall et de son régime. «Nous sommes contents de cette mobilisation des populations. Celaprouve leur fort engagement et leur ambition de mettre le Sénégal sur les rails du développement. On n’a acheté aucun jeune. Ils sont tous venus aux Parcelles Assainies de leur propre gré pour répondre à notre appel», soutient -elle.
« JE VOUS INVITE TOUS À RESTER DANS LES BUREAUX DE VOTE JUSQU’À LA PUBLICATION TOTALE DE TOUS LES PROCÈS-VERBAUX »
Abondant dans le même sens, le leader de Prp Dethié Fall souligne que le choix des Parcelle Assainies n’est pas fortuit. «Nous sommes tous conscients qu’il faut avoir une forte coalition pour remplir le terrain de Acapes. Ce grand rassemblement ne sera pas certainement du goût du Président Macky Sall qui a cherché tous les voies et moyens pour bloquer nos listes partout dans le pays», peste l’ancien responsable du Rewmi. C’est pourquoi, poursuit-il, «nous sommes de tout cœur avec tous les candidats méritants qui ont été recalés par Macky Sall».
Il invite par ailleurs les Dakarois à sécuriser leur vote le jour du 23 juin. «En tant que mandataire de la coalition Yaw, je vous invite tous à rester dans les bureaux de vote jusqu’à la publication totale de tous les procès-verbaux (PV)», affirme le député. Pour sa part, le candidat de Yaw à la mairie des Parcelles Assainies, Ababacar Djamil Sané, estime que cette forte mobilisation confirme que Dakar a brisé les chaînes de la souffrance. «Nous remercions tous ces jeunes et femmes qui sont venus répondre avec ferveur et enthousiasme à l’appel de la coalition des leaders de Yaw. Ils ont choisi la dignité, la droiture et la compétence incarnées par les leaders de Yaw, seuls dépositaires légitimes des attentes du peuple sénégalais», affirme Ababacar Djamil Sané qui promet de mettre fin à «la corruption et à l’amateurisme» qui règnent dans la commune des Parcelles Assainies. Ce qui explique d’ailleurs cette grande détermination des jeunes et des femmes. «Et nous voulons qu’elle soit maintenue jusqu’au 23 janvier 2022 prochain», ajoute-t-il.
«AUX PARCELLES ASSAINIES, L’APR A VU DEUX GÉNÉRAUX ABANDONNER LA TROUPE EN PLEINE GUERRE»
C’est une accusation à peine voilée que le maire sortant des Parcelles Assainies, Moussa Sy par ailleurs candidat de Bby à ladite commune, a formulée en recevant hier Abdoulaye Diouf Sarr.
L’unité que promeut Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Dakar depuis le début de la campagne électorale pour les Locales du 23 janvier est juste de façade. en tout cas, c’est ce que soutient moussa Sy qui recevait, hier aux Hlm Grand Médine, la tête de liste de Bby à la Ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr. Selon le maire sortant des Parcelles Assainies, deux leaders locaux de l’Alliance Pour la république (Apr) ont abandonné la troupe en pleine guerre.
C’est une accusation à peine voilée que le maire sortant des Parcelles Assainies, Moussa Sy par ailleurs candidat de Bby à ladite commune, a formulée en recevant hier Abdoulaye Diouf Sarr. Il accuse en effet certains responsables apéristes de la commune des Parcelles Assainies de se livrer à un jeu trouble.
Selon Moussa Sy, l’unité autour des candidats de Bby à Dakar est de façade. Lors du meeting de Bby organisé hier aux Hlm Grand Médine, le président du Conseil d’Administration (Pca) du Port autonome de Dakar (Pad) a tenu à révéler à Abdoulaye Diouf Sarr la «guerre» qui sévit dans les rangs de la mouvance présidentielle.
S’abstenant de citer des noms, Moussa Sy a dénoncé avec la dernière énergie l’agissement de deux responsables de l’Apr. «Monsieur le ministre, je vais vous dire qu’aux Parcelles Assainies, l’Apr a vu deux généraux abandonner la troupe en pleine guerre. Maintenant, il faut dire au président de la République que l’Apr aux Parcelles Assainies a des colonels et des lieutenants qui ont pris la relève. Ils sont les futurs généraux de l’Apr aux Parcelles assainies. C’est cela la vérité», a martelé monsieur Sy.
Refusant pour autant de s’avouer vaincu, le maire sortant des Parcelles Assainies entend prendre sa revanche sur ses contempteurs le jour du scrutin. «Le 23 janvier 2022, nous allons montrer à ces généraux qu’ils se sont trompés lourdement, parce que nous allons gagner la commune. Les Parcelles assainies ont signé un pacte avec le Président Macky Sall pour l’avenir du pays. Nous sommes confiants de gagner aux Parcelles Assainies avec une forte majorité. Nous allons placer la barre très haut. Et nous allons avec Abdoulaye Diouf Sarr, maire de Dakar, après le 23 janvier, réaliser un hôpital de 200 lits aux Parcelles Assainies, aménager le littoral», a annoncé le candidat de Bby pour la mairie des Parcelles Assainies.
De son côté, Abdoulaye Diouf Sarr a tressé une couronne de lauriers à son hôte du jour. «Le Sénégal est vaste. Mais, tout le monde sait que Moussa Sy est un maire compétent et sérieux. Vous êtes respectés de tous les acteurs politiques du pays. Donc, populations des Parcelles, soutenez votre maire parce qu’il est un excellent maire», a indiqué le ministre de la Santé qui a magnifié l’attitude des responsables de Bby aux Parcelles Assainies. «En réalité, tout le monde pensait que Bby allait voler en éclats aux Parcelles assainies. Mais tel n’a pas été le cas», s’est réjoui l’édile de Yoff qui a appelé les Parcellois à voter Moussa Sy pour la commune en raison de son «excellent bilan», et Abdoulaye Diouf Sarr pour la Ville de Dakar. Enfin, il a réitéré son ambition d’ériger un hôpital de niveau 2 aux Parcelles assainies.
COVID-19, L’OMS ANNONCE L’ARRIVÉE DE NOUVEAUX VARIANTS
La perspective d’une fin de pandémie est évoquée par plusieurs observateurs depuis le début de l’année. Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lui, appelle à la plus grande prudence contre d’autres variants.
La pandémie de covid-19 est loin d’être terminée, selon le directeur général de l’organisation mondiale de la Santé (oms), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. D’ailleurs, il a annoncé l’arrivée de nouveaux variants. C’était à l’occasion d’une rencontre avec la presse, hier à Genève.
La perspective d’une fin de pandémie est évoquée par plusieurs observateurs depuis le début de l’année. Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), lui, appelle à la plus grande prudence contre d’autres variants. «Il est probable que de nouveaux variants vont apparaître. L’avertissement est clair», affirme Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus qui a appelé la population mondiale à rester patiente quant à une éventuelle fin de pandémie de Covid-19. «Cette pandémie est loin d’être terminée, compte tenu de l’incroyable croissance d’Omicron dans le monde», a-t-il déclaré.
Le patron de l’OMS s’est également inquiété du trop faible taux de vaccination dans de nombreux pays, particulièrement ceux en développement. «Ne vous méprenez pas, Omicron provoque des hospitalisations et des décès, et même les cas les moins graves submergent les établissements de santé», a-t-il expliqué face aux journalistes. En effet, de multiples études ont mis en avant une dangerosité moindre de ce dernier variant du Covid19 depuis quelques semaines. A l’en croire, le variant Omicron serait certes plus contagieux, mais aurait moins tendance à générer des formes graves chez les patients touchés, contrairement à son prédécesseur Delta.
Face à ceux qui évoquent un début de la fin de la pandémie, le directeur général de l’OMS rappelle la situation actuelle dans le monde confronté à une forte reprise épidémique. «Dans certains pays, les cas de Covid semblent avoir atteint un pic, ce qui laisse espérer que le pire de cette dernière vague est passé, mais aucun pays n’est encore sorti d’affaire», souligne-t-il.
A souligner que le 11 janvier dernier, l’Agence européenne du médicament avait estimé que le virus pourrait devenir une maladie endémique, avec laquelle la planète pourrait vivre. «Un avis expliqué par l’augmentation de l’immunité dans la population», dit-il.
Mame Mbaye Niang, seul candidat à répondre à AfrikaJom
Les candidats à la ville de Dakar devaient présenter devant Afrika Jom Center leurs offres politiques. Mais de tous les prétendants à la mairie de la capitale, seul le candidat de la coalition Sénégal 2035, Mame Mbaye Niang, a répondu présent. Les autres ont envoyé des représentants. Ce dernier a promis de privilégier le débat dans la gestion. Ndiouga Sakho a représenté le candidat de la coalition «Wàllu Sénégal», Doudou Wade. Et Aïda Niang deuxième sur la liste majoritaire de la coalition Yewwi Askan Wi à la ville a été déléguée par le candidat Barthélémy Dias. Les représentants des candidats ainsi que Mame Mbaye Niang ont répondu aux questions de la société civile et du public qui est venu en masse pour écouter les programmes des différentes coalitions. Les discussions ont porté sur la justice climatique, la justice sociale, le principe de redevabilité et les inégalités sociales. Par ailleurs, le candidat de la coalition Sénégal 2035 a effectué des visites de proximité à Yoff et Ngor où il a été reçu par le Jaraaf et des dignitaires de la commune. Mame Mbaye Niang a déclaré devant les notables de Ngor que sa campagne électorale consiste à vendre son programme aux Dakarois. Il n’a été en aucun moment, selon lui, question d’attaquer ni de dénigrer ses adversaires. A l’en croire, le visage de Dakar va changer avec son offre politique.
Touba : coup de feu à la rencontre de Bokk Gis Gis
Une rencontre politique organisée par la coalition Bokk Gis Gis à Keur Niang a été sabotée par un jeune qui répondrait au nom de Fallou. Selon «dakaractu», l’homme aurait d’abord allumé des objets avec de l’essence avant de dégainer un pistolet. Déterminé à saboter la rencontre, il aurait tiré des coups de feu en l’air. La police s’est saisie de l’affaire, mais le mis en cause a pris la clef des champs. Il est recherché. Affaire à suivre….
Les forces de défense ne votent pas aux Locales
Contrairement à la Présidentielle, les forces de défense et de sécurité ne participent pas à la désignation des maires et présidents de conseils départementaux. Le Directeur Général des Elections, Thiendella Sidy Fall, a adressé hier une note au Directeur général de la police rappelant les dispositions du code électoral sur la non-participation des membres des corps militaires et paramilitaires aux élections territoriales. A son tour, le Directeur général de la Police, l’Inspecteur général Seydou Bocar Yague a adressé une note de service aux directeurs et chefs de service de la police pour leur signifier que les forces de défense et de sécurité ne votent pas aux Locales. Par conséquent, il demande à ces derniers d’informer le personnel placé sous leur ordre.
Amadou Ly Akilee dénonce les abris provisoires
Candidat à la mairie de Keur Massar Sud sous la bannière de «Yeesal Keur Massar Sud», le directeur général de Akilee, Amadou Ly s’est indigné hier du système à double-flux et des abris provisoires qui hypothèquent les chances de réussite des élèves. A l’en croire, dans certaines écoles de cette commune dont Hamdallaye 03 de Alhadji Pathé Sow, il y a seulement 06 classes physiques pour 12 classes pédagogiques. Des difficultés qu’il compte éradiquer une fois à la tête de l’institution municipale. Il promet que l’essentiel du budget sera consacré à l’éducation et à la santé. Amadou Ly a fait ces promesses hier au cours d’une cérémonie de réception de 02 salles de classe à l’école élémentaire publique des Parcelles assainies Unité 03 de la localité. Une action sociale bien appréciée par les populations. Le délégué de quartier, Daouda Mbaye, les parents d’élèves et enseignants qui se sont fortement mobilisés ont salué le geste de M. Ly.
Amadou Ly Akilee sur les cartes d’électeur
Restons avec le candidat de «Yeesal Keur Massar Sud» qui dénonce le manque d’information totale des populations sur le découpage administratif de Keur Massar. Pour Amadou Ly, le minimum aurait été d’informer les populations pour leur faire comprendre qu’il y aura des changements majeurs sur les cartes d’identité et cartes d’électeurs. Amadou Ly révèle que certains pensent que seuls les gens inscrits pendant la période de révision des listes électorales doivent partir récupérer les cartes d’électeurs. Les conséquences de la défaillance de la communication sont incommensurables, d’après M. Ly. Il soutient d’ailleurs que théoriquement, sur le fichier électoral, il y a 27 mille électeurs. Mais sur les informations qu’il a eues de ses représentants établis dans les 06 commissions implantées à Keur Massar Sud, il n’y aura que 20.000 cartes retirées d’ici samedi et qu’il restera 7.000 cartes en souffrance. Il indique également que certains n’ont pas récupéré leurs cartes parce que celles-ci ne sont pas éditées.
313 nouveaux cas de covid-19
La courbe des contaminations à la covid-19 évolue en dents de scie depuis quelque temps. Hier, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé 313 nouveaux cas sur 2 515 tests réalisés, soit un taux de positivité de 12,44%. Parmi ces nouvelles contaminations, il y a 14 cas contacts, 02 cas importés et 297 cas issus de la transmission communautaire. La région de Dakar a enregistré 195 cas dont 126 cas dans le département de Dakar ; 23 cas dans le département de Pikine ; 23 cas dans le département de Rufisque ; 13 cas dans le département de Guédiawaye et 10 cas dans le département de Keur Massar. Les autres régions ont reçu 102 nouveaux cas dont 26 cas à Mbour ; 19 cas à Kaolack; 14 cas à Thiès ; 11 cas à Popenguine; 07 cas à Saint-Louis; 06 cas à Ziguinchor; 04 cas à Kédougou; 03 cas à Matam; 03 cas à Fatick ; 03 cas à Tivaouane ; 02 cas à Kolda; 01 cas à Louga ; 01 à Ndoffane, 01 à Sédhiou, et 01 à Tamba. Depuis hier, on note une hausse des cas graves. 11 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et un cas de décès est à déplorer. Au même moment, 302 patients sont déclarés guéris. A ce jour, 83 487 cas ont été déclarés positifs dont 76 546 guéris, 1 913 décédés et donc 5 027 sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1 681 personnes ont reçu une dose portant le nombre total à 1 383 617.
Al Housseynou Malick Hanne, candidat à la mairie de Ndioum
Candidat de l’Initiative pour une Politique de Développement (IPD) à la mairie de Ndioum, Al Housseynou Malick Hanne a tenu hier une rencontre avec les responsables des différentes cellules de quartiers à Diagaré. Cette réunion a été une occasion pour le candidat de la liste indépendante d’encourager ses militants qui ont mené leur campagne de proximité depuis deux ans. Il leur a demandé de continuer les visites de proximité pour leur victoire au soir du 23 janvier 2022. Al Housseynou Malick Hanne promet de rénover la commune de Ndioum et d’instaurer le travail et la solidarité. Le candidat de l’IPD a axé son programme sur la rénovation et la prospérité de Ndioum. A cet effet, il invite les populations à s’orienter vers le travail et à la solidarité pour une inégalité sociale. Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) a promu aussi le développement agricole avec l’appui technique dans la production et l’encadrement des paysans. Le candidat de l’initiative pour une Politique de Développement envisage d’informatiser les services de la mairie, notamment le fichier de l’état civil.
Le militaire a reçu une balle au thorax
L’Armée a perdu hier un soldat en service à Saléti, à la frontière sénégalo-gambienne. Mais il ne s’agit pas d’une attaque. La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa) précise dans un communiqué que le soldat de rang du 22e Bataillon de reconnaissance et d’appui (BRA) servant pendant la durée légale, a été atteint par balle au thorax dans la nuit du mardi au mercredi. La balle provient de son arme. Il a perdu la vie lors de son évacuation sanitaire à Diouloulou. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de cet incident qui n’est pas lié à une opération en cours.
25 ex-militaires formés en forage de puits de pétrole
L’Armée tient à la réinsertion sociale des militaires en fin de service légal. L’Agence pour la Réinsertion Sociale des Militaires (Arsm) Sénégal en partenariat avec le 3FPT a formé plusieurs ex-militaires aux spécialités offshores et aux métiers portuaires (LMP). La 1ère formation de foreurs de puits de pétrole est achevée. Ainsi, 25 ex militaires ont reçu leur diplôme des mains du Général de brigade Khar Diouf, en présence des partenaires.
Le Président Macky Sall en Gambie
Le Président Macky Sall a conduit hier une délégation sénégalaise en Gambie. Le chef de l’Etat a pris part à la cérémonie d’investiture du Président Adama Barrow pour son second mandat. Le Président Macky Sall a pris part à la cérémonie à côté de plusieurs chefs d’Etat de la sous-région.
PAPS lève 4,5 millions de USD
La startup sénégalaise PAPS de Bamba Lo lève 4,5 millions de USD soit 2,6 milliards de FCFA auprès de grands groupes d’investisseurs pour accélérer sa croissance. Cette opération de mobilisation de fonds a été codirigée par 4DX Ventures et Orange-Sonatel avec la participation d’investisseurs existants tels que Saviu Ventures et Uma Ventures et de nouveaux investisseurs tels que Yamaha Motor Co., Ltd, Lofty Capital, Proparco, Google black founder fund, To.org, Kepple Ventures et Enza Capital. Grâce à cette levée de fonds, indique-t-on dans un communiqué, la startup confirme son ambition de poursuivre son expansion en Afrique et dans le reste du monde. Cette levée de fonds permettra à des milliers d’entreprises africaines d’utiliser la technologie de PAPS pour avoir accès à une logistique globale et intégrée de niveau mondial. Bamba Lo se dit fier du travail abattu par l’ensemble de ses équipes, qui a permis de concrétiser cette levée de fonds. Notre ambition, dit-il, est de devenir la première structure panafricaine de logistique aux standards internationaux. Pour le Directeur Général du groupe Sonatel, Sékou Dramé, cette prise de participation de sa boite confirme la volonté de Sonatel d’être le partenaire privilégié de l’écosystème en soutenant le développement de jeunes entreprises africaines.
Contentieux sur la paternité de la société Aylin Suarl
Une rocambolesque histoire de faux et usage de faux et d’abus de confiance secoue le secteur de la pêche. L’affaire a atterri en justice. C’est l’homme d’affaires du nom Hacéne Boufenchouche, de nationalité algérienne, qui accuse un certain Mor Guèye de la société Khelcom Fish d’avoir falsifié les documents de sa société dénommée «Aylin Suarl» pour l’exproprier. Il soutient que M. Guèye est appuyé dans sa tâche par un responsable d’une association de mareyeurs du nom de Thierno Mbengue. L’Algérien qui a porté plainte auprès du procureur de la République de Pikine soutient qu’à ce jour, Mor Guèye lui doit 16,8 millions Fcfa. D’ailleurs, il sollicite l’aide du ministre de la Pêche, Alioune Ndoye pour que justice lui soit rendue. Joint au téléphone, Thierno Mbengue a indiqué qu’ils ne prononceront pas sur ce dossier qui est pendant devant la justice.
Décès du journaliste Madieng Seck
D’anciens collègues de Madieng Seck, décédé mardi à Dakar, des suites d’une longue maladie, gardent de lui le souvenir d’un journaliste chevronné et très attaché à l’amitié. L’ancien journaliste de l’Agence de Presse Sénégalaise (Aps) a été inhumé mercredi, à Lambaye, dans le département de Bambey. Il a travaillé au desk central de l’«Aps», avant de diriger les bureaux régionaux de l’agence à Kaolack et à Louga. Selon l’«Aps», Madieng Seck avait lancé en 2006 le mensuel «Agrinfos» qui était entièrement consacré au monde rural, en même temps qu’il assurait les fonctions de coordonnateur du bureau régional, à Dakar, du Système francophone d’information agricole (Jade/Syfia), une agence de presse couvrant plusieurs pays dont le Burkina Faso, le Cameroun et le Sénégal. Seck a servi l’«Aps» pendant une quinzaine d’années, à la suite d’une formation dont il a bénéficié en France et au Maroc, et d’un bref passage à la télévision nationale sénégalaise, la «Rts»
Les grands titres des parutions de ce jeudi 20 janvier 2022 présentés par Mamadou Mouhamed Ndiaye sur la RFM
NUIT DES MANJACKS : UN SOCLE POUR L’UNITE ET LA COMMUNION
Connaître sa culture, ses us et coutumes, c’est aussi connaître son identité. La communauté manjack ne voudrait pas que ses fils se perdent dans ce melting-pot que constitue le Sénégal d’aujourd’hui.
La nuit des Manjacks a été célébrée samedi dernier au Grand Théâtre. Cette première soirée culturelle pour la promotion de la communauté manjack au Sénégal, a été aussi une occasion de rendre hommage aux fils de la communauté qui se sont illustrés chacun dans son domaine. Une initiative que les organisateurs veulent pérenniser.
Connaître sa culture, ses us et coutumes, c’est aussi connaître son identité. La communauté manjack ne voudrait pas que ses fils se perdent dans ce melting-pot que constitue le Sénégal d’aujourd’hui. Dans toute sa composante, elle a réuni ce samedi, ses fils au Grand Théâtre pour passer en revue sa riche culture à travers la danse, l’art, l’habillement et l’ambiance.
L’initiative de cette première Nuit Manjack est venue de Charlemagne Mendy, selon qui, à l’exception du concours Miss majack et la journée du pagne manjack, les Manjacks n’organisent pas de spectacles alors que le Grand Théâtre a été construit afin que les gens puissent s’exprimer et montrer leur culture, leur coutume et leur art. «Quand j’ai appris que la communauté manjack n’organisait rien, j’ai décidé de faire quelque chose en créant cette nuit où les fils manjacks vont se retrouver pour montrer la beauté de la culture manjack», a-t-il expliqué. «C’est la communion des Manjacks qui est recherchée à travers cette soirée culturelle et il fallait trouver un prétexte pour regrouper ensemble les Manjacks, car même s’ils parlent la même langue, ils ne sont pas tous du même village», poursuit-il. «Cette Nuit Manjack est aussi une occasion pour les amener à communier ensemble et montrer ce qu’ils savent faire à travers la danse, la musique, l’art entre autres.»
Pour cette première édition, l’ambiance n’a pas fait défaut au Grand Théâtre qui avait refusé du monde avec un parterre de personnalités et des chanteurs de renommée internationale. Pendant plus de 4 heures, les Manjacks ont maintenu l’ambiance de ces retrouvailles. Jeunes, les adulte et vieilles personne ont rivalisé d’ardeur dans l’enceinte du Grand Théâtre par des pas endiablés. «C’est une communauté riche en culture. C’est bon de voir des gens prendre des initiatives comme ça pour montrer que nous sommes des Manjacks et des Sénégalais», s’est réjoui Charles Mendy, ancien sénateur sous le régime de Wade, qui pense aussi «que nous devons prendre notre place sur l’échiquier politique et dans la culture». Des chanteurs comme Pacho, Paco Diaz, Mbaye Dièye Faye ont tenu en haleine la foule.
Honorer ses dignes fils
La communauté manjack a saisi aussi cette opportunité pour honorer 10 de ses fils qui se sont illustrés dans leur domaine. Parmi les lauréats, il y avait le gardien de but de l’Equipe nationale, Edouard Mendy, le cinéaste, Alain Gomis, le lutteur, Frank Gomis, l’enseignant, Dominique François Mendy du Cesti, Rosalie Gomis, le conseiller municipal à la mairie des Parcelles Assainies, André Gomis, etc. «C’est avec beaucoup de joie et de fierté que je reçois cette distinction. C’est une bonne chose de reconnaître les mérites d’une personne de son vivant et de ne pas attendre sa mort pour le faire», a fait savoir ce dernier. Selon l’initiateur, Charlemagne Mendy, c’est une manière de les motiver à redoubler d’efforts et d’inciter les jeunes à les imiter. Mais la communauté n’a pas honoré que ses fils. L’ascenseur est retourné aussi au chanteur Mbaye Dièye Faye du Super Etoile qui ne cesse de chanter les louanges des Manjacks dans ses chansons. L’organisateur Charlemagne Mendy souhaiterait que cette nuit soit pérennisée afin de mieux consolider l’unité et la communion des Manjacks.
LADJ LY LANCE KOURTRAJME
Depuis 4 ans, Ladj Ly, le réalisateur du film Les misérables, a ouvert des écoles de cinéma gratuites au nom du collectif de cinéastes auquel il appartient
La première école gratuite de cinéma en Afriquede «Kourtrajmé», vient d’ouvrir ses portes à Dakar. Son ambition est de former la prochaine génération du cinéma africain en donnant la chance à de nouveaux talents. Pour cette première session, l’école permettra de former 14 jeunes pour une durée de 5 mois. En juin, ce sont 18 nouveaux élèves qui démarrent une formation en réalisation.
Depuis 4 ans, Ladj Ly, le réalisateur du film Les misérables, a ouvert des écoles de cinéma gratuites au nom du collectif de cinéastes auquel il appartient. Après Clichy-Montfermeil et Marseille en France, Dakar accueille la 3e école de cinéma Kourtrajmé, la 1ère en Afrique à offrir une formation gratuite, sans prérequis de diplôme et sans limite d’âge. Ce qui permet à des talents scénaristes, réalisateurs, acteurs et techniciens d’émerger et de se professionnaliser.
En effet, l’école va mettre l’accent sur les séries. Et ce n’est pas dû à un hasard, si l’on en croit Ladj Ly, le fondateur du Collectif Kourtrajmé. «L’objectif de cette école à Dakar, c’est de former et par la suite, produire des séries parce qu’en Afrique, notamment au Sénégal, il y a une grosse demande en termes de séries. Et nous produisons également des séries pour le continent», a expliqué Ladji Ly, hier lors de l’ouverture du lieu à la presse. Ladj Ly a souligné que c’est une grosse fierté d’ouvrir cette école de Dakar qui est le début d’une belle aventure mais aussi de beaucoup d’espoir. «C’est un parcours du combattant. Ça fait plus d’un an et demi qu’on travaille dur pour que l’école puisse exister et aujourd’hui, on peut dire que c’est une grosse fierté car c’est la première école Kourtrajmé en Afrique basée ici à Dakar», se réjouit-il.
A l’occasion de cette ouverture, Toumani Sangaré, réalisateur franco-malien, membre fondateur de Kourtrajmé et directeur de cette nouvelle école de Dakar, explique les objectifs prévus pour l’école et la spécificité de sa pédagogie. «Kourtrajmé Dakar accueille, pour cette première session de scénaristes, sept jeunes femmes et sept jeunes hommes pour une durée de 5 mois. Puis en juin, 18 nouveaux élèves pour une formation à la réalisation durant 6 mois à travers une pédagogie de projet collaborative. Notre objectif est que nos élèves écrivent et réalisent deux courts métrages et un pilote de série Tv», explique-t-il. D’après lui, ça paraît également logique d’offrir cette formation à la série, parce que la série connaît un engouement au Sénégal et l’objectif aussi, c’est de pouvoir donner des débouchés professionnels aux élèves.
Une école de cinéma gratuite à Dakar ? Beaucoup en ont rêvé. C’est le cas de Sadany Sow, passionnée de cinéma. Elle fera partie des 14 élèves de cette année à Kourtrajmé Dakar. «Aujourd’hui, c’était notre deuxième cours et c’était vraiment accrochant. Il y a la passion dans ce que l’on nous apprend. Je suis venue avec la passion d’écrire. Cette école, c’est excellent, c’est de la générosité de la part des initiateurs parce que tout est gratuit. On ne nous demande rien. Tu viens, on te donne beaucoup de savoir», s’est-elle félicitée.
Pour rappel, Kourtrajmé est un collectif cinématographique fondé par Ladj Ly, Kim Chapiron, Romain Gavras et Toumani Sangaré, en 1995 à Paris et Bamako. Il réunit plus de 250 personnes et produit de nombreux clips vidéos, documentaires et courts métrages. Toumani Sangaré, le directeur de cette nouvelle école de Dakar, a donné rendez-vous en décembre 2022 afin de présenter les réalisations des jeunes élèves issus de cette nouvelle école de cinéma de Dakar.
LA MARINE RESSERRE SES FILETS
Les trafiquants sont en zones troubles… Dakar serait-elle devenue une plaque tournante de plusieurs trafics, notamment en haute mer ?
Ce week-end, la douane a saisi des munitions de guerre d’une valeur de plus de 3 milliards de francs Cfa au port de Dakar. Avant cette opération, la Marine nationale avait aussi réussi de gros coups de filets. On se demande si les eaux sénégalaises ne sont pas aujourd’hui le lieu de transit des trafiquants ?
Les trafiquants sont en zones troubles… Dakar serait-elle devenue une plaque tournante de plusieurs trafics, notamment en haute mer ? Une question légitime, au vu des nombreuses saisies opérées par les douanes sénégalaises et l’Armée depuis quelques mois. Longtemps zone de non-droit à cause de l’absence de moyens de surveillance modernes, les eaux sénégalaises sont devenues très dangereuses pour les dealers, avec une succession de saisies de produits prohibés.
La dernière en date est l’arraisonnement du navire Eolika, chargé de munitions de guerre d’une valeur de plus de 3 milliards de franc Cfa au port de Dakar. C’était le week-end dernier. Cette importante saisie est ainsi un nouvel exploit des douanes et de la Marine nationale en matière de sécurisation des frontières maritimes sénégalaises.
Dans la nuit du 26 au 27 juin 2021, la Marine nationale avait exploité une information dans le cadre du dispositif international de lutte contre la drogue. Elle faisait état de la présence au large de nos eaux d’un navire sans pavillon national et transportant de la drogue. C’est une grande quantité de haschich qui y a été découverte. La Dirpa n’avait pas donné de détails sur la quantité de la cargaison mais d’après Libération «après pesage, il a été découvert que l’embarcation transportait 8,333 tonnes de haschich». «Le patrouilleur Kédougou, qui était en mer dans le cadre de ses missions de surveillance de nos eaux territoriales, la vedette Lac Retba et une équipe de forces spéciales de la marine ont procédé à l’interception du navire le 27 juin (dimanche) à 9h 30, à 130 nautiques (240 km) des côtes sénégalaises», avait déclaré la Direction des relations publiques de l’Armée (Dirpa). La même source informait de l’interpellation des membres de l’équipage, trois individus de nationalité étrangère.
Déjà en début juin, la Marine nationale avait saisi 8 tonnes de haschich au large de Dakar. Les membres l’équipage, de plusieurs nationalités, ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt. Cinq mois après ce succès, la Marine nationale réussira une nouvelle opération le 17 octobre. Elle a arraisonné un navire avec à son bord 2026 kg de cocaïne. Et les 5 membres de l’équipage du navire dénommé La Rosa, sont impliqués dans un trafic international de drogue, d’après la Dirpa. Toujours dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, dans la nuit du 27 au 28 avril 2020, la Marine nationale à bord du patrouilleur Fouladou, avait mis la main sur 5145 kilogrammes de haschisch au large de Dakar.
La marchandise prohibée était transportée par un voilier dénommé Ainez, dont les trois personnes de l’équipage et la cargaison ont été déroutées vers le port militaire de la base navale de Dakar en son temps. Au début de l’année 2020, dans les eaux sénégalaises, une découverte de 120 kg de cocaïne a eu lieu dans le Grande Nigeria du groupe Grimaldi. Ces opérations frappées de succès sont le résultat des moyens dégagés par l’Etat à la Marine nationale. «Les activités soutenues de surveillance de l’espace maritime national ces trois dernières années, sont reflétées par une présence permanente en mer, avec une moyenne de quatre cent-dix navires et embarcations et trois-cents personnes contrôlées chaque semaine, pour un arraisonnement chaque mois», soutenait le Contre-amiral Momar Diagne, chef d’état-major de la Marine nationale en janvier 2020, lors de la célébration de l’anniversaire de la Marine nationale.