519 nouveaux cas de coronavirus enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a recensé de nouvelles contaminations liées au coronavirus hier. Sur 1 862 tests réalisés, 519 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 27,87%. Ces derniers sont composés de 29 cas contacts et 490 cas issus de la transmission communautaire. Les nouveaux cas de covid-19 sont répartis dans les départements de Dakar (256), Pikine (48), Keur Massar (22), Rufisque (12) et Guédiawaye (11). Dans les autres régions du Sénégal, 36 ont été décelés à Kaolack, 25 à Mbour, 16 à Saint-Louis, 15 à Oussouye, 08 à Tivaouane, 08 à Touba, 07 à Kédougou, 07 à Ziguinchor, 05 à Saraya, 04 à Fatick, 03 à Ndoffane, 02 à Kolda, 02 à Thiès, 01 à Bignona, 01 Louga et 01 à Matam. Si 163 patients sont déclarés guéris, 05 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun cas de décès n’a été enregistré ce mercredi 05 janvier 2022. Depuis le 02 mars 2020, 77 272 cas de coronavirus ont été détectés sur l’étendue du territoire national dont 73 365 guéris. Le pays compte actuellement 1 892 morts liés à la maladie et 2 014 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 774 personnes ont été vaccinées le mercredi 05 janvier 2022, portantle nombre total à 1 367 541. Pour stopper la propagation du virus, le département ministériel dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr continue d’exhorter les populations au respect des mesures de prévention individuelles et collectives
Le SAEMSS et le CUSEMS lancent le 4e plan d’actions
Déplorant le «manque de volonté manifeste» du gouvernement de matérialiser les accords, le syndicat autonome des enseignants du Moyen Secondaire (SAEMSS) et le Cadre unitaire syndical des enseignants du Moyen et du Secondaire (CUSEMS) appuient sur l’accélérateur. Suite à la réunion d’évaluation de leur troisième plan d’actions, les syndicalistes passent à la vitesse supérieure. Ils ont décidé de faire ce mercredi 12 janvier 2022 un débrayage à 9 H, qui sera suivi de la marche nationale des enseignants du Sénégal à Thiès. En plus de cela, les membres du SAEMSS et du CUSEMS vont observer une grève totale le jeudi 13 et le vendredi 14 janvier 2022. Ils maintiennent également le boycott de toutes les évaluations, des activités d’éducation physique et sportive et des activités de cellules pédagogiques.
L’intersyndicale des travailleurs des pêches en grève
Après avoir déposé un préavis de grève le 9 septembre 2021 dernier, l’intersyndicale des travailleurs des pêches et de l’Aquaculture du Sénégal(ITRAPAS) va observer aujourd’hui une grève totale sur toute l’étendue du territoire national. Cette décision fait suite à l’agression dont a été victime les jeudi 30 et vendredi 31 décembre 2021, Souleymane Mballo, chef du service départemental des Pêches et de la Surveillance de Thiès. Dénonçant avec la plus grande fermeté cet acte de violence intolérable et assurant leur soutien à M. Mballo ainsi qu’à tous les agents du poste de contrôle de Cayar, les membres de l’ITRAPAS ont expliqué les raisons de leur colère dans un communiqué. Pour eux, durant ces deux jours, Souleymane Mballo, en sa qualité de chef du service départemental des Pêches et de la Surveillance, a inspecté une pirogue détenant à son bord du poisson sabre ceinture (Trichiurus lepturus) et les résultats de l’inspection ont révélé que la taille du poisson inspecté était inférieure au minima autorisé qui est de 70 cm pour cette espèce. Devant cette situation, note l’intersyndicale, ce dernier, en vertu des pouvoirs que lui confère la loi, ne pouvait délivrer un certificat d’origine et de salubrité. Ainsi, non content de cette décision de l’administration des pêches de la localité, un groupe de jeunes composés de pêcheurs et de mareyeurs sont venus saccager et agresser les agents du service des pêches de Cayar. Pour obtenir justice, l’ITRAPAS a annoncé le dépôt d’une plainte contre les auteurs de cette agression.
Réception du matériel électoral à Saint-Louis
Le Préfet du département de Saint-Louis, Modou Ndiaye a réceptionné hier un important lot de matériel électoral destiné à l’organisation des prochaines élections locales, prévues le 23 janvier 2022. Le matériel est composé d’urnes, de bulletins de vote, de fiches et d’encre. Selon lui, la totalité des bulletins de vote concernant les listes en lice pour les joutes électorales a été réceptionnée. D’après Modou Ndiaye, c’est une excellente chose, car cela permettra de travailler très rapidement au niveau du conditionnement dudit matériel électoral et que ses services sont engagés à faire le nécessaire afin que tout soit prêt le jour de scrutin. Le préfet a également profité de l’occasion pour se prononcer sur les absences de fonctionnaires souvent notées lors des campagnes électorales. En période de campagne, note-t-il, l’administration sénégalaise fonctionne au ralenti. Il a déclaré ainsi avoir sorti une correspondance pour rappeler aux fonctionnaires qui sont candidats aux élections locales la nécessité de solliciter des autorisations spéciales d’absence pour la campagne électorale qui démarre ce samedi 8 janvier 2022, si toutefois ils doivent s’absenter.
06 mois de prison requis contre le 1er adjoint au maire de Mbacké
Le procureur du tribunal de grande instance de Diourbel a requis deux ans dont six mois de prison ferme contre le premier adjoint au maire de Mbacké, poursuivi pour faux et usage de faux sur une pièce d’état civil et envoyé à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Diourbel. Ses deux acolytes à savoir, le conseiller municipal El Hadj Lo et le footballeur Amar Ka risquent aussi de passer 06 longs mois à la citadelle du silence. Pour rappel, le président du tribunal d’instance de Mbacké, alerté sur des pratiques pas du tout catholiques dans la délivrance des pièces d’état civil au sein de la municipalité, avait saisi le délégué du procureur. C’est ainsi que le parquet a pris le dossier en main pour tirer cette affaire au clair, confiant l’enquête à la brigade de la gendarmerie de Mbacké. Il y a environ deux ans seulement, Mor Sow a été arrêté pour des faits similaires. Mais le premier adjoint au maire avait été jugé et relaxé.
Retrait timide des cartes d’électeurs à Saint-Louis
Le retrait des cartes d’électeurs se fait timidement à Saint-Louis. Sur près de 7 500 cartes d’électeurs, seules 650 cartes ont été retirées par leurs propriétaires, a informé hier le préfet Modou Ndiaye du département qui entend prendre de nouvelles dispositions pour booster la récupération des sésames. Sur ce, Monsieur Ndiaye compte organiser une caravane de sensibilisation dans la localité pour inviter les populations à aller récupérer leurs cartes d’électeurs au niveau des différentes commissions. Preuve que les gens ne sont pas motivés pour récupérer leurs cartes, le Préfet donne l’exemple de l’arrondissement de Rao où sur 3 490 cartes d’électeurs, seules 121 cartes sont distribuées. Concernant la commune de Saint-Louis, dit-il, sur un total de 3 970 cartes d’électeurs disponibles, seules 524 cartes ont été distribuées avec un stock restant de 3 446 cartes. Le Préfet Modou Ndiaye informe dans la foulée que de nombreux jeunes s’étaient inscrits lors des enrôlements. Non sans espérer que d’ici la fin du mois, le taux de retrait évoluera positivement. Il appelle les populations à retirer leurs cartes d’électeurs le plus tôt possible et à ne pas attendre la dernière minute pour venir se bousculer à la Préfecture.
L’appel de SUDETEN à Macky Sall
Suite à une réunion tenue le 5 janvier dernier, le syndicat unique et démocratique des travailleurs de l’énergie (SUDETEN) s’est dit préoccupé de la décision du Tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar autorisant la Société ITOC SA à pratiquer une saisie conservatoire sur tous les comptes de Senelec. Les syndicalistes se demandent comment ITOC SA qui était l’accusée est redevenue, d’un coup de maître, accusateur. Ils exigent ainsi la levée immédiate de la saisie conservatoire et sans condition par les autorités ; et la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités des uns et des autres. A en croire toujours le SUDETEN, il urge de poser le débat sur la gouvernance de nos sociétés nationales et la gestion de nos biens publiques. Il interpelle aussi le président de la République sur les risques immédiats encourus dans la fourniture d’électricité et la continuité de service. Avant de demander à l’Etat, garant de la sécurité des personnes et des biens, de prendre toute ses responsabilités afin de tirer au clair cette affaire et de trouver les solutions idoines pour la paix sociale. Les syndicalistes disent en définitive refuser toute manipulation visant à déstabiliser l’outil de travail qu’est la Senelec.
Un marabout tire sur un individu à Mbacké
Le pire a failli arriver hier dans la commune de Mbacké où un marabout, qui croyait être dans un film western, a tiré accidentellement sur un individu, selon les témoins de l’incident. D’après eux, les faits se sont déroulés dans un garage situé au quartier Escale où le marabout se trouvait pour des besoins de réparation de sa voiture. Après une dispute avec le mécanicien qui était en charge de son véhicule, il s’en est suivi une altercation entre les deux hommes, c’est ainsi qu’ils ont été séparés. Bouillonnant de colère, le marabout est allé chercher une arme à feu. Sentant que les choses risquaient de dégénérer, des individus se sont précipités pour amener le mécanicien dans une maison non loin du garage. Mais lorsque des personnes sont venues à la rencontre du marabout pour le raisonner et l’empêcher de trouver sa cible, ce dernier ne voulant pas entendre raison et tentant de se défaire de ceux qui voulaient le retenir, a tiré accidentellement sur l’un d’eux, avant de disparaître dans la nature. L’individu qui a reçu la balle a été évacué à l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba, où la balle a été extraite. Selon des sources, il est hors de danger. La police a effectué une descente au domicile du marabout pour l’arrêter, mais elle ne l’a pas trouvé.
Arrestation d’un dealer à Grand-Yoff
Dans le cadre de sa lutte contre le trafic de stupéfiants, le commissariat d’arrondissement de Grand-Yoff a procédé à l’interpellation du sieur M.R. Ba, originaire de la Guinée Conakry, âgé de 41 ans et habitant aux Parcelles Assainies. Le susnommé, mécanicien de profession, est tombé dans les filets de la Police de la localité au cours d’une opération de patrouille aux alentours de l’école Mariama Niasse. Le quidam qui tentait de prendre la fuite, après avoir aperçu les limiers, a été interpellé en possession d’un sac de voyage contenant 04 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur la provenance de la drogue, M.R. Ba a laissé entendre qu’il revenait d’un voyage et que c’est l’apprenti-chauffeur qui a confondu son sac. Quant à sa présence à une heure tardive à Grand-Yoff, alors qu’il habite Parcelles, M. Ba a eu du mal à convaincre les limiers. Ainsi, pris la main dans le sac, M.R. Ba a été conduit à la Police de Grand-Yoff avant d’être déféré au parquet pour offre et cession de chanvre.
Les maires Issakha Diop et Abdoulaye Thimbo en terrain miné
Issakha Diop, maire de Pikine-Est ainsi que son mentor Abdoulaye Thimbo sont en terrain miné, au niveau de cette commune réputée être leur fief, pour les élections locales du 23 janvier 2022. Ce, à cause de deux responsables de la mouvance présidentielle qui ont mis en place des listes parallèles. Il s’agit de Ibra Guèye, adjoint au maire sortant, par ailleurs candidat à la Ville de Pikine sous la bannière de Defar sa Gokh. Comme lui, l’ancien maire de la localité Ibrahima Ndiaye, membre également de l’Alliance pour la République (APR), est investi candidat de la coalition Gueum Sa Bopp. Ibrahima Ndiaye, pour avoir toujours battu Abdoulaye Thimbo à l’école Ibrahima Ndao (Ex école 08) avant de rallier l’APR, risque donc de poser un sérieux problème à Issakha Diop et à son mentor Abdoulaye Thimbo de Benno Bokk Yaakaar (BBY). Il en est de même pour Ibra Guèye au niveau de l’école 03 où il risque de fatiguer également Thimbo. Comme pour dire que la bataille politique de Pikine-Est au niveau de l’APR aura bien lieu.
«POURQUOI NOUS ALLONS ENCORE BATTRE BENNO BOKK YAAKAR LE 23 JANVIER PROCHAIN…»
• Mahmout Saleh est au cœur du complot • Les vaines tentatives de blocage de nos projets • Nous avons résorbé les dettes contractées par les anciens maires de Mbour • Nous avons plus de 4 milliards disponibles pour nos chantiers
Entretien réalisé par Amadou Ly DIOME |
Publication 07/01/2022
Le Témoin - El Hadj Fallou Sylla, vous êtes l’un des rares maires de la mouvance présidentielle à ne pas diriger une liste de BBY pour les élections territoriales du 23 janvier prochain, c’est-à-dire dans deux semaines. Avez-vous compris le pourquoi d’une telle décision de vous mettre à l’écart et comment l’avez-vous vécue ?
El Hadj Fallou SYLLA - Je vous remercie de l’opportunité que vous nous donnez pour nous prononcer sur cette question. Nous avons été les premiers à être surpris par cette tournure. Depuis 2012, nous assurons la coordination communale de Benno Bokk Yakaar (BBY) à Mbour et nous avons remporté toutes les élections auxquelles nous avons participées. Donc, vous comprendrez ma surprise, à mon retour de La Mecque, de voir les responsables de la majorité présidentielle convoquer une réunion fondamentale en vue des élections locales sans pour autant m’aviser encore moins me convoquer. Mes partisans et alliés étaient dans tous leurs états devant ce coup d’État rampant orchestré par le ministre d’État Directeur de Cabinet du président de la République, Mahmout Saleh. À l’ordre du jour de cette rencontre tenue au Coco Beach hôtel, il était question de désigner les candidats sur les listes à présenter. C’est ainsi que notre camp s’est également concerté pour déterminer la conduite à suivre. Il faut dire qu’au sein de notre formation, le Parti socialiste, nous avons une discipline de parti. Feu Ousmane Tanor Dieng, à qui cette mairie de Mbour tenait à coeur, nous avait introduits dans la coalition Benno Bokk Yakaar. Donc, naturellement, nous avons porté l’affaire devant notre nouvelle Secrétaire générale, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, qui était aussi surprise que nous de cette démarche peu cavalière de nos alliés de la majorité. Elle nous a demandé notre avis sur la question et nous avons plaidé pour que le parti dépose une caution afin que nous allions sous notre propre bannière. Ce qui a été fait. Et tout le monde, même les gens qui ne militent pas au Parti socialiste, a adhéré à notre cause. C’était une déferlante le jour de nos investitures. Le Parti socialiste, plus que jamais, est debout dans la commune et va davantage consolider ses acquis.
Et quels sont vos alliés pour les élections locales aujourd’hui ?
Nos alliés sont toujours là. Ceux avec lesquels nous avons gagné en 2009 et en 2014 nous ont renouvelé leur confiance. Il s’agit des partis traditionnels comme la LD, le PIT entre autres. Ils sont en tout une vingtaine de partis et mouvements de la société civile. D’autres mouvements sont venus nous rejoindre. C’est d’ailleurs le lieu de rappeler qu’en 2009, nous n’étions pas dans la coalition Benno Bokk Yakaar aux élections. Nous les avons battus. En 2014 également, nous sommes partis sous notre propre bannière et les avons encore battus. Pour ces deux élections, nous étions partis, chacun de son côté aux élections communales et n’avons fait bloc qu’aux élections départementales. Mais l’histoire est une éternelle répétition. De la même manière que nous avions pris le meilleur sur eux en 2009 et en 2014, nous allons leurs infliger une troisième défaite. Il n’y a pas l’ombre d’un doute sur cela. Notre bilan positif nous donne des raisons d’espérer.
Vous êtes maire depuis le 06 mai 2009 et allez briguer sous les couleurs du Parti socialiste un troisième mandat. De quel bilan vous prévalez-vous pour réclamer encore la confiance de vos administrés ?
Nous avons un bilan des plus élogieux. Nous sommes installés aux commandes de cette commune depuis 2009 et bénéficions toujours de la confiance des populations, seules juges de l’action communale. Ceux qui habitent Mbour savent que la ville était dépourvue en matière d’infrastructures routières. Il n’y avait que la route nationale et celle qui passe derrière les cimetières. Nous avons ainsi mis l’accent sur les routes. Nous en avons aujourd’hui une bonne dizaine. Et des routes de dernière génération dans beaucoup de quartiers de la ville. Il y en à 11 novembre, à Santessou, à Thiocé, Gouye Mouride, Grand-Mbour Château-d’eau, Médine… Toutes les routes ont été construites sous notre magistère. Nous avons fait la même chose avec l’électrification de la ville avec des lampes un peu partout. Des projets réalisés souvent sur fonds propres. Nous sommes également appuyés par Pacasen que nous remercions vivement au passage. Pour les lampes, nous avions exprimé un besoin de 2000 lampadaires solaires mais n’en avons reçu de l’État que 1100. Cela nous a causé quelques difficultés mais nous exprimons encore notre gratitude aux autorités étatiques pour cette dotation essentielle. Sur le plan hydraulique, tous les quartiers de la ville sont régulièrement approvisionnés en eau. Des quartiers qui disposent également, tous, d’un dispensaire et d’une maternité. Dans le domaine de l’éducation, nous avions promis, dès notre installation, d’éliminer les abris provisoires. Nous avons ainsi construit beaucoup de salles de classe. Il n’y a plus d’abris provisoires. Et la liste de nos réalisations est loin d’être exhaustive. Nous pouvons en citer beaucoup d’autres mais cela nous prendrait toute la journée. C’est tout ce travail qui nous fait bénéficier de la confiance des populations. Les gens peuvent parler et afficher leurs ambitions légitimes mais les populations ne sont pas dupes. Qu’ont-ils fait pour la commune, ceux qui parlent, alors qu’ils occupent des positions stratégiques au niveau de l’Etat ? Rien du tout ! Aujourd’hui, les populations sont même dans une dynamique de 4e mandat avec notre équipe. C’est d’ailleurs le lieu de préciser que certaines réalisations n’avaient pas pu démarrer parce que nous avions trouvé à notre installation une dette assez importante de la commune. Cette dette contractée par tous mes prédécesseurs plombait nos actions. Mais Dieu a fait que nous avons pu résorber intégralement cette dette. Cela nous a valu les félicitations de la Cour des comptes. De toutes les mairies du pays, seule Mbour avait épongé toutes ses dettes. Nous remplissons également les autres indices de performances demandés par les contrôleurs. Au finish, nous étions classés au niveau national 2e sur 123 derrière Fatick. C’est ce qui a fait que la Cour des Comptes nous a introduits dans le Pacasen et nous avons bénéficié d’un financement de 4 milliards 70 millions de F CFA. L’argent est dans nos comptes au Trésor public et nous avons défini nos lignes prioritaires pour son utilisation. Aujourd’hui, tous les signaux sont verts dans la commune de Mbour.
Votre magistère a été également marqué par ce que d’aucuns appellent le scandale de l’attribution d’un pan des terres du stade Caroline Faye à Auchan et celui du Centre commercial du boulevard Houphouët Bobigny qui vous oppose à une partie de la jeunesse de la ville. Pouvez-vous revenir sur ces deux dossiers qui ont longtemps pollué l’atmosphère dans la capitale de la Petite côte ?
Vous posez là une question essentielle sur laquelle j’ai toujours voulu me prononcer. C’est une occasion pour moi d’édifier définitivement les populations sur les tenants et aboutissants de ces affaires. Pour ce qui est de l’affaire Auchan, disons le ici et maintenant, je n’y suis pour rien du tout. En vérité, c’est le Conseil départemental de Mbour (Ndlr : dirigé par Saliou Samb de l’Apr) qui est venu présenter un bail délivré par la Présidence de la République. Le bail octroyait 1 hectare à Auchan sur cette assiette foncière de 17 hectares. J’ai clairement affiché mon opposition à ce projet. Je ne pouvais pas concevoir, en tant que premier magistrat de la Commune, qu’un site aussi important soit ainsi amputé sans que nous soyons au courant ou ayons notre mot à dire. Nous avons refusé et aux mouvements qui s’érigeaient contre cette attribution, nous avons exhibé le bail et avons lutté ensemble. Mais le coup était parti et nous ne pouvions pas nous opposer éternellement contre les plus hautes sphères de l’État. Nous avons alors posé nos conditions qui étaient de recruter au moins 150 personnes de la commune, d’assister en lait, couches et autres nécessités la pouponnière Vivre Ensemble de Mbour, refaire l’éclairage du stade Caroline Faye et contribuer à l’aménagement du jardin municipal. Ils (Ndlr, les responsables d’Auchan) ont accepté nos conditions et contribué pour 30 millions de F CFA à l’aménagement du jardin. Ils ont remis le chèque devant moi à leur entrepreneur. Les travaux sont toujours en cours et nous déplorons d’ailleurs leur lenteur. Nous avons aussi demandé une contribution pour le projet du centre culturel qui est d’un coût global de plus de 700 millions de F CFA Auchan a contribué avec ses ingénieurs à hauteur de 100 millions de F CFA. Ils ont respecté en partie leurs engagements. C’est comme ça que les choses se sont véritablement passées. En ce qui contre l’affaire du centre commercial, elle est purement politique. Tout Mbour déplorait l’état du jardin public qui avait fini par subir la loi du marché central. Il y avait une réelle anarchie et des pratiques illicites qui désolaient tout le monde. Les agresseurs, les fumeurs de chanvre indien et trafiquants de drogue avaient aliéné les lieux. Alors quand ils ont poignardé sur les lieux un enfant qui était de la famille d’un conseiller municipal, nous avons convoqué une réunion pour étudier cette question du jardin public dans lequel Auchan avait mis 30 millions de F CFA. Le Conseil municipal, pour ne pas léser les commerçants qui s’étaient déjà installés, avait décidé de chercher un bon promoteur pour en faire un Centre commercial. De Thiès, l’ETS Ndaté est venu se proposer. Nous avons envoyé alors une mission à Thiès pour nous enquérir de ses activités. C’est par la suite que nous avons signé avec cette structure un partenariat à l’avantage de la mairie. Nous n’avons sorti aucun franc et allons avoir des retombées de 200 000 à 300 000 F CFA sur chaque cantine. En plus de cela, les terres ne sont pas aliénées. La mairie reste toujours légitime propriétaire. Les commerçants qui ont acheté auprès du promoteur connaissent les conditions qu’ils ont acceptées. Dans le centre, nous avons aménagé un lieu de prières, un parking et embelli les lieux à la grande satisfaction des populations. C’est par la suite que des politiciens ont monté des jeunes qui ont porté plainte contre la mairie sous le prétexte fallacieux qu’il n’y avait pas de délibération du Conseil municipal. Or, le 17 janvier 2015, le Conseil municipal s’est penché sur la question pour la première fois. Nous nous sommes encore réunis sur la même question en 2018. Nous avons bien délibéré sur cette affaire et il n’y avait qu’un seul conseiller qui a voté contre. Il est aujourd’hui à la présidence de la République et m’a même appelé quand il a eu vent de l’affaire pour me reprocher de ne l’avoir pas informé afin qu’il vienne témoigner de l’effectivité de la délibération. Le préfet en personne a approuvé la délibération. Donc cette affaire n’a aucune base solide mais comporte des relents politiques. Des jeunes ont été manipulés dans le seul but de nous rendre inéligible. Il n’y a ni faux, ni rien d’autre et cela fait mal au cœur de voir des gens vouloir ternir un bilan aussi reluisant.
Monsieur le Maire, vous n’arrêtez pas de dire dans vos sorties que vos adversaires, principalement la tête de liste majoritaire de Benno Bokk Yakaar, ne travaillent pas pour le développement de la Commune. Qu’est-ce qui vous fonde véritablement à tenir de telles allégations ? Avez-vous des preuves ?
Partant du constat que la ville de Saly avait développé deux routes principales jusqu’à la limite des terres qui la séparent de Mbour, nous devions faire le prolongement de ces routes dans nos périmètres communaux. C’est dans ce sens que nous avons saisi l’Agence de développement municipal (ADM) dont nous entretenions une franche collaboration avec son ancien directeur. Mais, à notre grande surprise, l’actuel directeur qui est fils de Mbour et dont nous avons salué la nomination, a déclaré que la Mairie de Mbour devait à l’agence une dette de 400 millions de F CFA et ne pourrait bénéficier d’un autre financement qu’après le paiement de sa dette. Nous avons travaillé en intelligence avec le percepteur municipal pour lui faire un chèque de 400 millions de F CFA comme il l’avait demandé. Nous avons signé les accords approuvés par le préfet mis hélas, depuis lors, tout est bloqué. C’était en 2016. Nous sommes retournés le voir pour lui rappeler que nous avons accompli notre part du marché. Il a commencé par nous dire que ces programmes n’étaient plus d’actualité et que les financements avaient été utilisés dans d’autres programmes. Mais, en interne, il disait à qui voulait l’entendre qu’il était candidat à la mairie de Mbour et qu’il n’allait pas dérouler le tapis rouge pour des adversaires. Pendant ce temps, il multipliait les programmes à Saint-Louis et Guédiawaye. De guerre lasse, nous avons continué avec les moyens du bord. Un autre blocage ? L’hôpital de Gouye Mouride que nous avons initié avec des partenaires grâce à la coopération décentralisée sur un site initialement prévu à cet effet. Un site que nous avions généreusement prêté à des jeunes du quartier qui ont écrit et signé noir sur blanc qu’ils allaient nous le restituer sur la demande de la mairie en cas d’urgence. Ces jeunes ont été montés et font tout pour bloquer ce projet d’hôpital de dernière génération dont le financement est disponible depuis des années. Le leader de ces jeunes, qui est de l’Apr, est allé voir le ministre d’État, Directeur de Cabinet du président de la République, Mahmout Saleh, pour bloquer le projet pour troubles à l’ordre public. Selon ce même leader des jeunes, Mahmout Saleh a directement appelé le préfet pour lui demander de bloquer le projet. Nous sommes allés voir le préfet pour avoir connaissance de cette saisine et de ses motivations. Mais celui-ci nous a rétorqué que l’administration n’était pas qu’écrite. Voilà ce qui se passe dans notre localité. Je suis le 12e maire de Mbour, il y aura un 13e, un 14e et d’autres maires. Il ne sert à rien de mettre des bâtons dans les roues de Fallou Sylla qui travaille exclusivement pour l’intérêt de Mbour. Bloquer mes programmes, c’est retarder un peu Mbour. Heureusement que toutes leurs tentatives sont vaines. Nous avons suffisamment de ressources pour faire face. Les blocages n’ont aucun sens pour moi. Je suis là pour travailler et continuerai mon œuvre à la grande satisfaction des Mbouroises et Mbourois.
Quels seront vos grands chantiers si les populations de Mbour vous renouvellent leur confiance pour un troisième mandat ?
Je vous ai dit tantôt que nous avons initié de nombreux projets et disposons déjà de liquidités pour les mener à terme avec nos partenaires. Nous allons nous inscrire dans la continuité et allons davantage redoubler d’efforts et de réalisations. Nous allons changer le visage de Mbour. Les routes, les lampes, le sport, l’eau, la santé et l’éducation seront encore des axes prioritaires. Même des zones non encore habitées sont électrifiées pour répondre à l’intercommunalité avec les communes de Saly, Malicounda, Ngaparou… Nous avons également un projet de formation pour la jeunesse. Nous avons un grand projet en partenariat avec les Émirats arabes unis pour former les jeunes dans les métiers gaziers et pétroliers. D’autres formations en conformité avec les besoins de la zone sont disponibles dans ce centre de formation de référence. La culture ne sera pas en reste. Qui dit Mbour, parle de la ville la plus cosmopolite du pays. Mbour est un foyer culturel névralgique. Notre brassage est extraordinaire. Nous avons des quartiers spécifiques. C’est pourquoi nous avons mis l’accent sur ce grand centre culturel de dernière génération. Pour le sport, la subvention est à 75 millions et nous allons l’augmenter considérablement. Toutes les disciplines dont la lutte vont retenir notre attention. Nous avons de grands champions qu’il faut accompagner. Je ne saurais terminer sans remercier mon équipe et mes alliés. Je veux citer la LD, la LD/Debout, le Pit, Jëf jël, Alternative citoyenne, Ibadous Rahmaan, les transporteurs, les artisans… Mais mention spéciale à notre tête de liste proportionnelle, Babacar Ba, qui est un cadre émérite. Il pouvait postuler comme tout le monde et demander la mairie. Il a les capacités pour la diriger. Mais en bon citoyen de Mbour, il a vu le travail colossal que nous avons mené et a rejoint l’équipe. Non seulement, il a rejoint l’équipe, mais il a accepté d’aller sous notre bannière socialiste. À ce propos, faisons un petit rappel historique. Ces couleurs vertes floquées d’une étoile rouge avaient été soutenues sous le Président Senghor par Serigne Fallou Gallas et Serigne Babacar Sy. Nos listes aujourd’hui sont dirigées pour la majoritaire par Serigne Fallou et la proportionnelle par Serigne Babacar Ba. Le 23 janvier, pour la 3e fois encore, nous allons remporter une victoire éclatante.
ZIGUINCHOR, FORCES ET FAIBLESSES DES CANDIDATS POUR LA MAIRIE
Incontestablement, la bataille pour la mairie de Ziguinchor sera une des plus grandes attractions de ces élections locales 2022. Au total, cinq coalitions vont s’affronter pour le fauteuil de maire de Ziguinchor
Jean Diatta Correspondant permanent à Ziguinchor |
Publication 07/01/2022
Incontestablement, la bataille pour la mairie de Ziguinchor sera une des plus grandes attractions de ces élections locales 2022. Au total, cinq coalitions vont s’affronter pour le fauteuil de maire de Ziguinchor. Il s’agit de l’Ucs-Mbollo du maire sortant, Abdoulaye Baldé, candidat à sa propre succession, de BBY, dirigée par Benoît Sambou, le président du CNDT (Commission nationale pour le dialogue des territoires), de Yewwi Askan Wi qui a investi Ousmane Sonko, le leader du Pastef, d’IPD du Docteur Idrissa Bodian qui en est le tête de liste, de Disoo ci Xarnbi, dirigée par Babacar Dial. Mais tous les observateurs s’accordent à dire qu’en réalité, le fauteuil se jouera entre Abdoulaye Baldé, Benoît Sambou et Ousmane Sonko.
Abdoulaye Baldé joue son fauteuil
Chacun de ces candidats dispose de forces lui permettant de rêver d’une victoire au soir du 23 janvier courant. Le candidat Abdoulaye Baldé, avec son statut de maire sortant, va sûrement exhiber et défendre son bilan de douze ans de règne pour convaincre les électeurs ziguinchorois à lui renouveler leur confiance. Et en plus de ce bilan, Baldé dispose d’une grande expérience en matière d’élections. Il est depuis une quinzaine d’années dans l’arène à Ziguinchor où il a conduit de nombreuses échéances électorales. Il faut aussi souligner que Baldé a toujours la sympathie de nombreux Ziguinchorois. Il pourra compter également sur l’apport non négligeable des alliés qui soutiennent sa candidature parmi lesquels le Dr Moussa Diédhiou ex-patron du RSD de Robert Sagna à Ziguinchor (il est la tête de liste de la coalition pour le département). Ce dernier, aujourd’hui à la tête d’un mouvement, a toujours nourri le rêve de diriger un jour la mairie de Ziguinchor. Il y travaille depuis des années pour réaliser ce rêve. Il est perçu par bon nombre de Ziguinchorois comme quelqu’un de très serviable à cause de ses nombreuses actions sociales à travers la ville. À côté de lui, il y a Amy Tamba (elle est la tête de liste proportionnelle pour la mairie), celle que l’on qualifie de « lionne de l’Apr » à Ziguinchor et qui a préféré soutenir la candidature de Baldé au détriment de son camarade de parti Benoît Sambou, arguant que ce dernier a été imposé contre la volonté des militants de l’Apr de Ziguinchor. Lesquels avaient majoritairement jeté leur dévolu sur Doudou Ka, le directeur général de l’AIBD. Avec son statut de chef de file de centaines de commerçantes de Ziguinchor, Amy Tamba draine du monde derrière elle. Il en est de même du ministre conseiller du président Macky Sall, Aminata Angélique Manga. Elle également s’est alliée au maire sortant parce que contestant le choix de Benoît Sambou. Avec son réseau ‘’Koussek’’, composé de plusieurs groupements de femmes, elle sera d’un apport non négligeable pour Baldé. Elle est la tête de liste proportionnelle pour le département. D’autres forces et non des moindres composent cette coalition et soutiennent la candidature du patron de l’Ucs. Il s’agit, entre autres, d’Alphonse Boyer, le patron régional de l’Afp de Moustapha Niasse à Ziguinchor, Cherif Boune Aïdara, le patron du mouvement ‘’Gagner pour Macky’’. La principale faiblesse de Baldé aujourd’hui, c’est que presque tous ses lieutenants d’hier, susceptibles de lui apporter une certaine plus-value, l’ont abandonné en cours de route. Aujourd’hui, il n’y a aucun leader charismatique autour de lui. Il devra également combattre sur deux fronts. Contre le candidat de la coalition BBY qu’il a quittée avec fracas au lendemain du choix de Macky Sall porté sur Benoît Sambou pour porter la candidature de la coalition à Ziguinchor. Et, d’autre part, contre Ousmane Sonko qui a remporté la dernière élection présidentielle à Ziguinchor.
Benoit Sambou en embuscade
Quant à Benoît Sambou, l’une de ses forces, c’est d’abord le fait que c’est lui qui a implanté l’Apr à Ziguinchor. De ce fait, il pourra compter sur l’électorat traditionnel du parti présidentiel. Il se trouve aussi que Benoît est une véritable bête politique. Il est le plus fin politicien parmi les trois favoris. Par conséquent, il pourra toujours sortir des formules magiques pour dérouter ses adversaires. Et en plus de ces atouts, il peut compter sur l’apport de Seydou Sané, le président du Casa-Sport, qui est le tête de liste pour le département. Il pourrait également bénéficier de moyens assez conséquents du parti pour laver l’affront après la débâcle de la présidentielle de 2019 face à Ousmane Sonko et ainsi reprendre Ziguinchor des mains du leader du Pastef. Sa principale faiblesse est constituée incontestablement par les rivalités qui minent son parti à Ziguinchor. L’Apr est plus que divisée à Ziguinchor. En atteste le fait que certains responsables locaux comme Aminata Angélique Manga ou Amy Tamba soutiennent la candidature du maire Abdoulaye Baldé pour faire échec au président du CNDT. Il est également établi que la position d’autres responsables de l’Apr reste jusque-là ambiguë. D’ailleurs, M. Sambou a fait récemment une sortie pour dénoncer l’attitude de certains camarades de parti qui distribueraient de l’argent dans les quartiers de Ziguinchor pour le faire perdre. Il ne pourra pas, non plus, compter sur Irama Djiba, le président du mouvement ‘’Jogg Takhaw’,’ qui avait été d’un grand apport pour la victoire de la coalition BBY aux législatives de 2017. Ce dernier a gelé ses activités dans la coalition présidentielle depuis longtemps. Ce, au motif qu’aucune des promesses qu’on lui avait faites n’a été tenue.
Sonko dans les cœurs
Pour ce qui est de Yewwi Askan Wi, sa force c’est avant tout son candidat Ousmane Sonko. Lequel, aux yeux de beaucoup d’observateurs, est le premier favori de ces locales à Ziguinchor en ce sens qu’il avait réussi à y battre, à lui seul, la coalition BBY à la dernière présidentielle. Et depuis lors, il ne cesse de monter en puissance. Pour ces observateurs, la popularité grandissante du leader du Pastef pourrait être un facteur déterminant pour son éventuelle victoire. « Beaucoup de Ziguinchorois voteront en sa faveur pour prendre sa défense face aux attaques qu’il ne cesse de subir injustement de la part de ses adversaires du pouvoir depuis qu’il s’est engagé en politique », pensent-ils. Son programme pour Ziguinchor, qu’il a présenté il y a dix jours, suscite beaucoup d’espoirs chez les Ziguinchorois et particulièrement les jeunes. Toutefois, il traîne des faiblesses. D’abord, certes sa coalition est composée de plusieurs entités politiques mais toutes sont insignifiantes à Ziguinchor, exceptée sa formation le Pastef. Et même le Pastef a du mal à trouver des leaders forts à Ziguinchor. Les responsables locaux ont du mal à rendre le parti attrayant dans le département depuis sa création. Plus grave, ils ont été gagnés par les démons de la division à l’occasion de la mise en place de la coordination communale. Sonko a été obligé de faire appel au vieux briscard et ancien député Abdou Sané (il est le grand frère de Seydou Sané le président du Casa-Sport) pour diriger provisoirement cette section communale. Il faut signaler que ce dernier, un disciple de Me. Abdoulaye Wade, est une véritable tête pensante en politique. Très discret par nature, il se révèle très redoutable quand il s’agit d’élaborer des formules pour déjouer les stratégies des adversaires et faire triompher son camp. Il a toujours réussi à gagner dans le centre de vote de Amath Barry qui est l’un des centres témoins à Ziguinchor. La coalition Wallu, composée essentiellement du Pds et du Ps, ne se présentera que dans le département et c’est le député Toussaint Manga qui sera son candidat.
Par Mamadou Oumar NDIAYE
QUAND ADAMA FAYE SQUATTE IMPUNÉMENT LE BIEN D’AUTRUI
À analyser les actes qu’il pose, en effet, on constate qu’on a plutôt affaire à quelqu’un qui profite à fond de sa consanguinité avec l’épouse du président de la République pour faire des choses qui relèvent de l’abus de force
Lorsqu’on suit les interventions d’Adama Faye, frère de la Première dame, dans les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux, on a envie d’applaudir. On se dit en tout cas que voilà quelqu’un que l’accession au pouvoir de son beau-frère n’a pas grisé, n’a pas rendu fou ou arrogant. Quelqu’un qui a gardé les pieds sur terre et qui est conscient de l’inanité et l’évanescence de tout pouvoir. Surtout qu’il tient un discours sévère, justicier et rédempteur sur la gouvernance de son beau-frère, le président de la République Macky Sall. N’a-t-il pas poussé la témérité jusqu’à constituer ses propres listes pour les élections locales du 23 de ce mois ? Des listes qui dérangent à ce point le pouvoir qu’il a instruit ses préfets et ses sous-préfets pour qu’ils les invalident.
Bref, Adama Faye serait un homme de vérité, une sorte de chevalier Bayard sans peur et sans reproche. Du moins en théorie et dans les déclarations ! Car, dans les faits, hélas, on est loin de cette image de justicier…
A analyser les actes qu’il pose, en effet, on constate qu’on a plutôt affaire à quelqu’un qui profite à fond de sa consanguinité avec l’épouse du président de la République pour faire des choses qui relèvent de l’abus de force. Pour dire le moins. Comment qualifier en effet le fait que notre brave justicier Adama Faye occupe depuis plusieurs années le terrain d’autrui et refuse d’en dégager malgré les sommations par voie d’huissier qui lui ont été faites et malgré même une condamnation judiciaire ?
La justice, il n’en a que faire puisque, on l’a vu, sa sœur c’est l’épouse du président de la République ! Et cela, ça donne tous les droits. Le terrain en question, d’une superficie de 4667 mètres carrés, situé au Sud-Est du terme Nord, fait partie du Titre Foncier 13.328/GRD (ex-6.274) reporté au livre foncier de Ngor-Almadies sous le N° 261/NGA. Pris dans son intégralité, ce TF N° 261/NGA a plusieurs propriétaires dont, principalement, M. Yvan François Goffart et Mme Michèle Marguerite Charlotte Jourdan. La partie que Adama Faye occupe est immatriculée au nom de la Société civile immobilière (SCI) IRDS. Elle se trouve hors du mur de l’Aéroport de Dakar tandis que tout le reste du terrain est à l’intérieur de celui-ci.
Hélas, pour le malheur de la SCI IRDS, son terrain jouxte un autre d’une superficie de 4833 mètres carrés inscrit au livre foncier de Ngor Almadies sous le N° 5334/NGA et qui appartient à…la Compagnie des Infrastructures Africaines (CIA mais pas la police fédérale américaine !) SA dont le siège social est à la Cité Marine 2 à Khar Yallah. Un terrain cédé par voie de bail à Adama Faye qui l’a transformé en titre foncier en mode fast-track au nom de la société CIA qui lui appartient. Eh bien, pour garer ses camions gros-porteurs, ce dernier n’est pas allé loin. Il les a tout simplement parqués sur le terrain voisin appartenant à, on vous l’a dit, la SCI IRDS.
Laquelle peine, depuis bientôt quatre ans, à entrer en possession de son bien. Il faut dire que, dans la foulée d’Adama Faye, d’autres occupants sans droit ni titre sont venus s’y installer qui bénéficient en quelque sorte de sa caution. Si les propriétaires les somment de déguerpir, ils disent que c’est le « beauf » du Président qui les a autorisés à rester là. Au fil du temps, donc, une véritable cour des miracles s’est établie sur le terrain de la SCI IRDS comprenant des charretiers, des vendeurs de moutons, une gargotière, des vendeurs de ciment, de briques et de fer.
Extraordinaire Sénégal où l’on peut bénéficier d’un droit de propriété inattaquable et réel sur un bien immobilier et être empêché d’en jouir au nom de la raison du plus fort ! Laquelle, semble-t-il, serait toujours la meilleur.
Bras d’honneur à la justice !
Mais puisque ce Sénégal des paradoxes se dit quand même pays de droit, les propriétaires victimes de l’occupation sans droit ni titre de leur terrain ont saisi le tribunal des référés. Et le 12 février 2018, Mme Aïtou Guèye, juge au siège du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, a rendu l’ordonnance suivante : « Déclarons Adama Faye, Mbaye Diagne, Cire Sene, Aly Mané, Assane Sène, Khady Sène et Binta Beye, occupants sans droit ni titre de l’immeuble objet du titre foncier N° 13.328/GD ex-6.274/DG sis à Dakar, à 600 m au sud-est du terme Nord, reporté au livre foncier de Ngor Almadies sous le N° 261/NGA ; Ordonnons leur expulsion desdits lieux tant de leurs personnes, de leurs biens que de tout occupant de leur chef… »
Bien évidemment, Adama Faye n’avait pas cru devoir se présenter à l’audience pas plus qu’il ne s’est fait représenter par un avocat. Quant aux autres squatteurs, n’en parlons pas. Depuis l’obtention de ce jugement, c’est la croix et la bannière pour le faire exécuter. Sollicités, les gendarmes de la Dscos, après avoir lambiné, répondent avec beaucoup de gêne qu’il leur est difficile d’expulser le frère de l’épouse du président de la République !
D’un terrain qui ne lui appartient pas, précisons-le. Quant aux huissiers, en l’absence d’une assistance de la force publique, ils ne vont pas se suicider à tenter de faire partir par la force toute cette faune. On en est donc là, les propriétaires assistent impuissants à l’occupation de leur bien qu’ils ne peuvent pas mettre en valeur tandis qu’Adama Faye poursuit tranquillement ses activités politiques tout en continuant à mener ses affaires. Leur malheur c’est, comme disaient les peuples d’Amérique du Sud à propos des USA, d’être si loin de Dieu et si près géographiquement d’Adama Faye ! Joyeuse campagne électorale quand même à ce dernier dont on espère que ses listes feront un triomphe le 23 janvier prochain…
Par Moussa KAMARA
COMBATS
Avec ce spectacle d’une vilénie exécrable que tous les Sénégalais et autres ont vu dans le TER, il faut que le malfrat fautif soit sévèrement condamné.
Avec ce spectacle d’une vilénie exécrable que tous les Sénégalais et autres ont vu dans le TER, il faut que le malfrat fautif soit sévèrement condamné. Ce beau TER dont personne ne s’accorde sur son prix, raison pour laquelle il nous faut bien le sauvegarder, a été donc ignoblement agressé. Par qui et pourquoi ?
L’enquête nous le dira certainement. Toujours est-il que cet acte ne sera certainement pas le dernier tant les contempteurs du Président existent et comptent. Du riz dans un pot en plastique déversé sur le plancher du TER, avec tout ce que représente le riz dans le pays, c’est plutôt destiné aux porcs que le TER ne transporte pas.
Cette agression du TER dont les usagers ne passent pas encore à la caisse est une défiance aux services de sécurité. Avec la promptitude et la réactivité de ces services, sûr que ces preux délinquants, mal pensants, malfrats et lascars auront du répondant. A vouloir dégrader l’image de notre TER si cher, ils s’attaquent à un bijou chouchouté non seulement par le Président mais aussi par tous les Sénégalais qui ne veulent que le meilleur pour le pays. Et dans ce combat contre les délinquants du TER, les services de sécurité compteront sur le maximum de Sénégalais qui ne rêvent que de bien-être.
Tous ceux qui entrent en politique n’ignorent point qu’ils se feront des ennemis. Du virtuel, ils essaient de migrer vers le réel ces pauvres bougres. Sur le Net où ils sévissaient sans anicroche, ils tentent maintenant de s’attaquer au réel. Les plus virulents se trouvant à l’extérieur et leurs pendants locaux ne sont pas en reste.
Le combat contre le TER est réellement inutile. C’est un outil moderne de transport public. Vouloir le saccager tout comme vouloir brûler des bus 3D ne peut que retarder le développement. Nous devons nous départir de ces combats d’arrière-garde et nous attaquer prioritairement à ceux qui veulent réconforter et chouchouter nos déviants homosexuels. L’on sait tous que qui peut le plus peut le moins. La majorité des Sénégalais a voulu renforcer la loi sur les actes contre nature et d’autres Sénégalais s’y opposent avec des arguties plutôt loufoques. Ils se disent représentants du peuple alors qu’ils déclarent tous avoir été validés par le Président.
Alors le combat de continuer de plus belle contre des adversaires de tout acabit et oh téméraires !!!
ALIOU CISSÉ AFFICHE SES AMBITIONS POUR LA CAN
Arrivés mercredi à Bafoussam avec un groupe incomplet, les Lions se sont retranchés à Bangou à une soixantaine de kilomètres de Bafoussam-Centre
IGNACE NDEYE, (Envoyé Spécial SUD FM) |
Publication 07/01/2022
Arrivés mercredi à Bafoussam avec un groupe incomplet, les Lions se sont retranchés à Bangou à une soixantaine de kilomètres de Bafoussam-Centre. Apr!ès le premier galop d’entrainement effectué à quelques mètres de leur tanière, Aliou Cissé le sélectionneur a tenu à faire le point de la préparation des Lions.
«Ce que nous déplorons aujourd’hui, c’est le fait qu’on ne soit pas au complet. Un groupe est resté à Dakar à cause de cette situation du Covid…», a déclaré Aliou Cissé qui estime que la préparation à Dakar s’est très bien déroulée. «Le moral est au beau fixe et nous espérons récupérer le reste du groupe d’ici la fin de la semaine … », rassure le sélectionneur national qui dégage ses ambitions pour cette CAN : «C’est l’ambition de toutes les grandes équipes. Aujourd’hui, c’est jouer pour gagner, nous avons envie de gagner. Ça fait maintenant deux ou trois ans que nous travaillons pour ça. Aujourd’hui, on est prêts. De la même façon que les grosses écuries ont de l’ambition, nous faisons partie de ces écuries, pas théoriquement, mais par rapport à ce que nous avons accompli depuis un certain temps avec cette équipe. Que ce soit à la coupe du Monde, à la Coupe d’Afrique… Nous sommes ambitieux, et ces ambitions nous devons les montrer sur le terrain parce que c’est facile d’être ambitieux sur le papier (…)», a laissé entendre Aliou Cissé. Sur le groupe disparate avec des cas de covid et des joueurs restés à Dakar, Cissé se veut rassurant. «Nous avons constitué une équipe depuis deux ans pour pallier aux absences. Je crois qu’aujourd’hui l’équipe du Sénégal en terme de qualité, nous avons quand même de très bons joueurs. Les absences de Krepin (Diatta), d’Ismaila Sarr qui vient de nous rejoindre, restent des pertes très conséquentes mais j’ai envie de dire que la première semaine nous avons bien travaillé. Cela ne nous a pas empêché de bien peaufiner la préparation sur notre schéma de jeu. Ils n’étaient pas là mais la plupart d’entre eux connaissent notre méthode de travail notre philosophie de jeu», a-t-il indiqué.
«ISMAÏLA SARR EST ENTRE DE BONNES MAINS»
Sur le cas de la blessure d’Ismaila Sarr qui a suscité beaucoup de commentaires, le sélectionneur des Lions se veut clair : « je n’ai jamais douté que si Ismaila est à 100% Watford ne peut pas le retenir. J’ai envie de dire que le joueur s’appartient à lui-même. Aujourd’hui, la décision d’Ismaïla, je la savais. Je sais que c’est un garçon honnête. Il est là nous sommes très heureux de le recevoir. Que Watford se rassure, qu’il comprenne qu’il est dans de très bonnes mains (…)», conclut Aliou Cissé très détendu à l’image de son groupe qui a effectué dans une ambiance bon enfant le premier galop d’entrainement dans ce très isolé lieu de séjour des Lions du Sénégal. A signaler que ce sont vingt joueurs qui ont participé hier au premier galop des Lions. et pour cause, Moustapha Nam et Boulaye Dia ont finalement rejoint le groupe.
CAN 2021, 20 «LIONS» AU PREMIER GALOP D’ENTRAINEMENT À BASSOUFAM
A 4 jours de son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations, l’Equipe nationale du Sénégal a démarré la seconde phase de sa préparation dans son camp de bases de Bassoufam.
Arrivée ce mercredi au Cameroun et secouée comme nombre d’équipes présentes à la CAN, l’équipe du Sénégal est entrée de plain-pied dans sa préparation avec le premier galop d’entrainement effectué hier, jeudi 6 janvier au Tagidor Garden Hôtel de Bangou. Le sélectionneur Aliou Cissé a pu démarrer avec vingt joueurs en dehors de ceux qui ont été déclarés positifs à la covid-19.
A 4 jours de son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations, l’Equipe nationale du Sénégal a démarré la seconde phase de sa préparation dans son camp de bases de Bassoufam. Secouée comme nombre d’équipes présente à la CAN par les cas de covid 19 qui se sont déclarés à la veille de leur départ au Cameroun, la séléction sénégalaise a dû effectuer son premier galop avec un groupe réduit.
Exceptés Moustapha Name, Lamine Diatta et Tony Sylva, membres du staff technique qui ont rejoint, le reste de la délégation après la négativité de leur test. Tout comme Boulaye Dia retenu par une intoxication alimentaire et qui a finalement regagner le reste du groupe.
En somme, vingt joueurs ont foulé la pelouse de Tagidor Garden Hôtel de Bassoufam où se joueront le Sénégal dans le groupe B. A signaler qu’en plus de Ismaïla Sarr, un autre joueur à rejoindre l’infirmerie au cours de cette première séance. Il s’agit du défenseur Abdoulaye Seck qui a été touché au pied. Il faut ajouter que la Fédération sénégalaise de football a officialisé hier, matin les numéros de maillot que porteront les Lions à cette 33e Coupe d’Afrique des nations.
L’ÉTAT ET LES TENDANCES ÉVOLUTIVES DES ÉCOSYSTÈMES NATURELS ET DU BIEN-ÊTRE HUMAIN MIS À NU
Document réalisé tous les 5 ans par le Centre de suivi écologique (CSE), le Rapport sur l’Etat de l’Environnement du Sénégal (REE) est l’un des piliers essentiels de la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Environnement et du Développement
Et de quatre ! L’Etat va édifier les populations sur l’état de leur environnement. Le quatrième Rapport sur l’Etat de l’Environnement du Sénégal (REE) va être présenté ce vendredi matin par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.
Document réalisé tous les 5 ans par le Centre de suivi écologique (CSE), le Rapport sur l’Etat de l’Environnement du Sénégal (REE) est l’un des piliers essentiels de la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Environnement et du Développement Durable (LPD/ SEDD). Document de référence, il permet d’une part, d’informer sur l’état et les tendances évolutives des écosystèmes naturels et du bien-être humain au Sénégal et, d’autre part, d’apprécier les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la politique environnementale nationale.
Dans le texte portant élaboration du REE, posté sur le site du CSE, il est écrit que la réalisation d’un Rapport sur l’Etat de l’Environnement (REE) est une demande des autorités nationales en vue d’éclairer la prise de décision sur les problèmes affectant les écosystèmes et d’asseoir une politique durable de développement économique et social. Cette préoccupation des autorités nationales est en phase avec celle du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) dont le mandat fondamental est de «maintenir l’environnement mondial à l’étude».
Le REE au Sénégal est élaboré en vue d’apporter des informations et indicateurs précis sur l’évolution des écosystèmes du pays face à la dynamique des systèmes sociaux et économiques. Il constitue ainsi un document prospectif et stratégique pour la planification de l’utilisation des ressources naturelles du pays. Le Centre de Suivi Écologique assure ainsi la coordination de l’élaboration du REE au Sénégal avec l’appui d’un comité de pilotage, d’un comité de rédaction interinstitutionnel et d’un comité scientifique de haut niveau. Et dans cette quatrième édition, «un accent particulier sera mis sur la gouvernance climatique, notamment en ce qui concerne les modalités de la contribution du PSE dans son amélioration, ainsi que la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et de l’agenda 2030 des Nations Unies avec les Objectifs du Développement Durable (ODD)».
PREVUE EN JUIN 2020, LA COVID-19 REPORTE LA PUBLICATION DU REE ?
La publication du document était prévue en juin 2020, par le ministère de l’Environnement, avec comme thème principal : «Améliorer la conscience environnementale pour une gestion durable des ressources naturelles au Sénégal». Mais la pandémie de Covid-19 est passée par là, entre temps. «Le rapport censé contenir des informations fiables, pertinentes et actuelles, devrait être un instrument utile pour une connaissance approfondie de nos écosystèmes», lit-on dans le document. Et souligner, dans cadre conceptuel, que pour réaliser le REE, «trois questions clés ont guidé la réflexion : Qu’arrive-t-il à notre environnement et pourquoi ? Que faisons-nous actuellement pour faire face à la situation environ nementale ? Que pouvons-nous faire à l’avenir ?» La première édition du REE (2005) était le fruit du travail d’un groupe d’experts interinstitutionnels et d’une validation par des structures et des institutions techniques de l’État, des organismes de recherche, des universitaires et des ONG. La seconde édition (2010) a, comme la précédente, suivi une démarche participative et itérative. Plusieurs acteurs étatiques et non étatiques y avaient pris part. Dans la troisième édition (2015), il a été tenu compte du contexte d’alors fortement marqué par les discussions sur les changements climatiques.
CONCLUSIONS DU 3EME RAPPORT SUR L’ETAT DE L’ENVIRONNEMENT
Déjà, le 3ème REE, qui comprend dix (10) chapitres, avec des cartes, tableaux, graphiques et analyses descriptives, couvre diverses thématiques telles que les Ressources en eau, l’Environnement marin et côtier, les Terres et la gouvernance foncière, la Biodiversité et les services écosystémiques, les Mines et l’énergie, les Etablissements humains et le cadre de vie.
Dans sa conclusion générale, il est que l’environnement fournit l’essentiel des ressources naturelles vitales de chacun (eau, air, sol, aliments, fibres, médicaments, etc.) et de l’économie. «Presque la moitié des emplois mondiaux dépendent de la pêche, des forêts, ou de l’agriculture. L’utilisation non-durable des ressources naturelles, englobant les terres, les eaux, les forêts et la pêche, peut menacer les moyens d’existence individuels ainsi que les économies locales, nationales et internationales. L’environnement peut grandement contribuer au développement et au bien-être humain, mais peut tout aussi bien accroître la vulnérabilité de l’- homme, en engendrant de l’insécurité et des migrations humaines lors de tempêtes, de sécheresses, ou d’une gestion écologique déficiente. Les contraintes écologiques encouragent la coopération, mais elles contribuent aussi à la création de tensions ou de conflits».
Le rapport, a fourni des analyses poussées sur les questions préoccupantes de prévenir que, dans un contexte de croissance économique et d’intensification des activités humaines, la perte de la biodiversité, la raréfaction et la contamination des ressources en eau, l’érosion côtière, la pollution de l’air, la dégradation des sols, la gestion des déchets, les impacts de l’exploitation minière, les inondations urbaines, etc., sont autant de défis environnementaux que les chapitres ont soulevés dont des solutions appropriées doivent être mises en œuvre pour asseoir un développement durable et intégré.