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13 août 2025
« IL EST POSSIBLE QUE LES ÉTATS D’ICI ET D’AILLEURS FASSENT PREUVE D’ANTICIPATION SUR LES DÉFIS DE LA MIGRATION »
Dans le cadre de la tenue du Sommet UE-Afrique, nous nous sommes entretenus avec Aly Tandian, Professeur Titulaire en Sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en vue de recueillir sa réaction
Dans le cadre de la tenue du Sommet UE-Afrique, nous nous sommes entretenus avec Aly Tandian, Professeur Titulaire en Sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en vue de recueillir sa réaction. Il est le Directeur du Laboratoire d’études et de recherches sur le Genre, l’Environnement, la Religion et les Migrations par ailleurs Président de l’Observatoire Sénégalais des Migrations. Il a encadré des thèses de doctorat en Sociologie des migrations au Sénégal, en Espagne, en France, en Belgique et en Suisse.
Nous sommes au cœur du Sommet UE-Afrique, quelle est votre lecture ?
Dans sa grande majorité, l’Afrique progresse malgré les stéréotypes, les stigmates et les idées reçues. En fait, il y a une Afrique positive mais peu connue. On ne nous parle pas de sa jeunesse créative qui entreprend et qui réussit. Des millions d’hommes et femmes travaillent, investissent et créent de la richesse avec la magie des T.I.C. Ces succes stories, on ne nous les montre pas assez car on continue à présenter l’Afrique comme un continent blessé, avec des souffrances à volonté, etc. Le Sommet UE-Afrique doit prendre en compte ces énergies positives qui contribuent magistralement à la transformation structurelle et qui sont en cours de contribuer généreusement à l’émergence d’un nouveau type d’Africain avec une nouvelle forme de citoyenneté dans la gestion des quotidiennetés de nos populations africaines.
Sur le plan de la migration, ne pensez-vous pas qu’il y a urgence de mettre en place une nouvelle forme de gestion ?
Je ne pense pas que la gestion soit l’alternative juste. Je pense qu’il faut plutôt aller vers une gouvernance des migrations. La gestion renvoie à une politique sécuritaire avec l’établissement de murs et de frontières tandis que la gouvernance des migrations fait appel à une approche de la migration dans sa diversité, sa complexité et sa richesse avec surtout une attention aux causes profondes. Avec la gouvernance des migrations, il est bien possible, sans passion, que les États d’ici et d’ailleurs, fassent preuve d’anticipation sur les défis de la migration. Une gouvernance juste des migrations, c’est encourager la contribution des migrants dans les transferts immatériels, renforcer les capacités des services consulaires en matière des migrations, lutter contre l’incrimination des migrants et lutter contre les discours de la haine, de la xénophobie et du racisme, appuyer l’approche droits de l’homme, en garantissant les droits des migrants selon leur statut administratif, etc…
Donc, le discours entre l’UE et l’Afrique est à reformuler profondément en matière de migrations ?
Pas qu’entre l’UE et l’Afrique, je pense qu’au niveau de l’Afrique, des efforts sont à faire en insistant sur l’employabilité des jeunes, sur l’application des textes et leur vulgarisation auprès des citoyens. Il faut en conséquence noter que les causes profondes des migrations des populations africaines sont dynamiques et elles doivent être prises en compte dans le cadre de la recherche de solutions. A cet effet, il faut insister sur l’intégration des changements climatiques dans la question migratoire et déployer plus d’efforts pour comprendre les pratiques culturelles dans l’apologie de la migration ou des migrants.
Quelles suggestions faites-vous en se référant à vos travaux ?
Je pense qu’il faut encourager un partenariat qui tient compte des priorités et de nos réalités endogènes tout en nous mobilisant pour sortir de ce schéma attentiste. A mon avis, l’urgence est de promouvoir un esprit de coopération sincère entre les États dans une approche globale qui promeut la coordination entre différentes autorités et cadres juridiques de régulation migratoire afin d’apporter une réponse conjointe et coordonnée au fait migratoire et d’encourager la coopération internationale en la matière.
LE STADE DE DIAMNIADIO PORTERA LE NOM D'ABDOULAYE WADE
Le stade du Sénégal portera le nom de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade (2000-2012), a appris ce dimanche l’APS auprès du Parti démocratique sénégalais (PDS)
Dakar, 20 fév (APS) – Le stade du Sénégal portera le nom de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade (2000-2012), a appris ce dimanche l’APS auprès du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation qu’il a fondée en 1974.
‘’A la suite de la lettre adressée la semaine dernière par le président de la République, Macky Sall au président Abdoulaye Wade l’informant de sa décision de donner son nom au nouveau grand stade national construit à Diamniadio, ce dernier tient tout d’abord à féliciter le Président Macky Sall pour cette réalisation et à dire combien il
est honoré par ce geste et cette marque d’estime’’, rapporte un communiqué signé par le Secrétaire général adjoint du PDS, Mayoro Faye.
Interrogé par l’APS, M. Faye a confirmé l’authenticité du communiqué.
Le nouveau stade construit dans la nouvelle ville de Diamniadio sera inauguré ce mardi par le président Sall qui aura à ses plusieurs chefs d’Etat, des dirigeants sportifs et d’anciennes gloires du football africain.
Concernant les chefs d’Etat, il y aura le président de la République d’Allemagne Frank-Walter Steinmeier, de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, du Rwanda, Paul Kagamé, de la Gambie, Adama Barrow, de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló, et du Liberia Georges Weah.
Gianni Infantino, président de la FIFA, la Fédération internationale de football, est également attendu à cette cérémonie, de même que Patrice Moptsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF).
Et aussi une manifestation culturelle avec des vedettes de la chanson sénégalaise et un match de gala devant opposer d’anciennes gloires sénégalaises à d’ex-stars africaines du ballon rond, sont programmés à l’occasion de l’inauguration officielle du stade du Sénégal à Diamniadio, a-t-on appris samedi du ministre des Sports, Matar Bâ.
La pose de la première pierre de cette infrastructure sportive a eu lieu en février 2020 et elle compte une capacité de 50.000 places.
Après son inauguration, elle va abriter le 29 mars, le match Sénégal-Egypte comptant pour le barrage retour des qualifications à la Coupe du monde 2022. La manche aller de cette double confrontation aura lieu vendredi 25 mars au Caire (Egypte).
RASSEMBLEMENT CONTRE L’HOMOSEXUALITE A LA PLACE DE LA NATION
La Place de la Nation, ex-Obélisque, a refusé du monde hier, dimanche 20 février 2022. A l’appel du collectif And Samm Jikko Yi,
La Place de la Nation, ex-Obélisque, a été hier, dimanche 20 février 2022, le lieu de convergence de beaucoup de Sénégalais venus, un peu partout de l’intérieur du pays, répondre à l’appel du collectif And Samm Jikko Yi. Ce après le rejet de sa proposition de loi criminalisant l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale. Ainsi, cette association pour la préservation des valeurs a organisé une manifestation pour demander l’arrêt de l’agenda pro LGBT et la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal.
La Place de la Nation, ex-Obélisque, a refusé du monde hier, dimanche 20 février 2022. A l’appel du collectif And Samm Jikko Yi, ils ont été nombreux les Sénégalais, de toutes obédiences religieuses et venus de Dakar et des régions de l’intérieur du pays, à prendre part au grand rassemblement et soutenir le combat des organisateurs pour l’arrêt de l’agenda et la criminalisation de l’homosexualité. En effet, c’est après le rejet de sa proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale, que le collectif And Samm Jikko Yi a estimé poursuivre le combat pour mettre la pression sur le gouvernement et l’Assemblée nationale. L’association pour la préservation des valeurs a organisé ce «méga» rassemblement, hier dimanche à la Place de la Nation, en présence de nombre de personnalités religieuses et politiques pour demander l’arrêt de l’agenda pro LGBT et la criminalisation de l’homosexualité.
Venus d’un peu partout notamment de Dakar et sa Banlieue, Kaolack, Tambacounda, Bignona, Vélingara, Ndar, Touba, entre autres, les Sénégalais ont répondu massivement présent à l’appel de l’association pour la préservation des valeurs et pour exprimer leur indignation face à l’ampleur de ces actes contre nature. Sur leurs pancartes, on peut facilement lire leurs sentiments anti-LGBT, à travers des slogans notamment : «Non au projet du nouvel ordre mondial», «Le peuple exige l’arrêt de l’agenda LGBT et la criminalisation de l’homosexualité».
Ou encore en anglais : «We want the criminalisation of homosexuality in Sénégal», autrement dit «nous voulons la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal». Bref, au rythme de slogans-refrains galvaniseurs de la foule comme «Takbiir : Allahou Akbar !» (Dieu est Grand), «Lawoon wonni ni» («rien ne sera plus comme avant», en wolof), ils ont manifesté leur détermination, avec le peuple, à barrer la route à tout programme inavoué sur l’homosexualité au Sénégal.
«L’AGENDA DES NATIONS UNIES (ONU) EST VOUE A L’ECHEC, AU SENEGAL»
Saluant la présence de quelques honorables députés de l’opposition porteurs du projet de loi, en l’occurrence Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki, de Mamadou Diop Decroix de AJ/PADS et Cheikh Bamba Dieye du FSD/BJ, le collectif And Samm Jikko Yi n’a pas manqué de rappeler aux parlementaires pourfendeurs de la proposition de loi, ce qui a motivé leur présence à l’Assemblée nationale.
Ainsi, dans leur déclaration signé le coordinateur nationale, Ababacar Mboup, l’association pour la préservation des valeurs a tenu à leur rappeler que «ce ne sont ni les Etats-Unis (Amérique – USA) ni l’oligarchie mondialiste ni les loges maçonniques, qui vous ont placés là où vous êtes, mais plutôt le peuple sénégalais». Et d’avertir : «Je ne saurai terminer sans dire aux Nations Unies (ONU) que son agenda est voué à l’échec, au Sénégal. Et l’inclusion de l’agenda LGBT ne se fera dans notre cher pays de la ‘’Teranga’’». D’ailleurs, «en plus de l’exigence de l’arrêt de l’agenda pro LGBT, la criminalisation de l’homosexualité», avec le retrait de la loi portée par tous, la volonté populaire, le collectif milite pour «l’arrêt de la soumission du législatif à l’exécutif. Le retrait de notre patrimoine immatériel. Le retrait de la prise en compte de nos autorités religieuses», lit-on dans la déclaration.
Pour rappel, le collectif And Samm Jikko Yi avait initié, en 2020, un processus allant dans le sens d’informer les Sénégalais sur l’agenda pro LGBT des Nations Unies déroulé au Sénégal depuis 2016. Cette initiative qui a eu comme résultats la signature d’une pétition soutenue par plusieurs millions de Sénégalais, dont les autorités religieuses, coutumières, la société civile, les associations de jeunes, de femmes, a été couronnée par la fameuse journée de mobilisation organisée le dimanche 23 mai 2021. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées à cette occasion, à la même place à Dakar, pour réclamer la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal. Soit six (6) jours après la célébration de la journée mondiale contre l’homophobie. Déjà, les relations homosexuelles dans notre pays sont qualifiées d’actes contre nature et constituent un délit pénal. Mais, à travers la criminalisation, la volonté des manifestants est que les peines encourues passent de 5 à 10 ans de prison.
NEGOCIATIONS ETAT/ SYNDICATS D’ENSEIGNANTS, LE STATU QUO PERDURE
Contre toute attente, les longues heures de négociations samedi dernier, 19 février, entre les deux parties, n’ont pas suffi à trouver un accord pour l’apaisement de l’espace scolaire.
Le gouvernement n’a toujours pas conclu d’accord avec les syndicats d’enseignants du G7 sur leurs revendications notamment la correction du système de rémunération et la question des administrateurs scolaires, samedi dernier. Une nouvelle rencontre est prévue jeudi prochain. Pourtant, le Gouvernement a fait une nouvelle proposition passant de 69 à plus de 90 milliards de F Cfa. Ce, dans le cadre de l’amélioration du niveau de rémunération des enseignants.
Il va encore falloir attendre jeudi prochain pour espérer une issue heureuse entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants regroupés autour du G7. Contre toute attente, les longues heures de négociations samedi dernier, 19 février, entre les deux parties, n’ont pas suffi à trouver un accord pour l’apaisement de l’espace scolaire. Ce, en dépit de la proposition du gouvernement de passer de 69 à plus de 90 milliards de F Cfa dans le cadre de l’amélioration du niveau de rémunération des enseignants. «Il nous a été demandé de travailler de façon appréciable dans le cadre de l’augmentation de l’indemnité d’enseignement et donc nous avons proposé à faire des efforts à ce niveau. L’autre élément aussi qui est ressorti, c’est la question de l’indemnité de logement. En dehors de la défiscalisation, les syndicats nous ont proposé de travailler aussi dans le cadre de son augmentation. C’est une demande nouvelle. A ce niveau, j’ai rappelé notre disposition à examiner la question dans le futur», a déclaré le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. A l’en croire, il n’y a pas eu de «difficultés» sur les autres points à savoir la revalorisation de la prime scolaire, le relèvement de l’indemnité de contrôle et d’engagement, de l’indemnité de recherche documentaire, entre autres.
ENCORE DEUX POINTS D’ACHOPPEMENT
Prenant la parole, le secrétaire général du Cusems a tenu à apporter des précisions. «Le gouvernement a fait des propositions. La première proposition, c’est par rapport à la défiscalisation de l’indemnité de logement. Nous, nous n’avons jamais demandé la défiscalisation. Conformément aux résultats de l’étude sur le système de rémunération des agents de l’Etat réalisée par le cabinet MGP Afrique qui a révélé des iniquités et des injustices, nous avons demandé la modulation de l’indemnité de logement et le paiement de cette indemnité en tenant compte des hiérarchies», a fait savoir Abdoulaye Ndoye. Et d’ajouter, «le deuxième point d’achoppement, c’est l’ICR. On l’avait porté à 10% lors de la réunion restreinte entre la Direction de la Solde et les organisations syndicales les plus représentatives mais aujourd’hui, ils l’ont ramené à 5%».
Le syndicaliste a aussi relevé des incohérences concernant l’indemnité d’enseignement. «Il y a également l’indemnité d’enseignement qui, lors de la commission, a été portée à 70% d’augmentation. Aujourd’hui, on nous parle de 60%. C’est pourquoi, nous avons dit : «il y a des problèmes au niveau des chiffres», a indiqué Abdoulaye Ndoye. Selon lui, «les propositions vont être portées à leur base avant de retrouver le gouvernement jeudi prochain». En attendant, l’inquiétude demeure chez les élèves et parents d’élèves qui craignent toujours pour leur année scolaire en raison des grèves en série des syndicats d’enseignants depuis des semaines pour le respect du protocole d’accord de 2018.
Pour rappel, le samedi 12 février, le gouvernement avait fait huit propositions destinées à apaiser les syndicats pour un impact budgétaire de 69 milliards de F CFA mais les enseignants avaient campé sur leur position. Reste à savoir si la nouvelle proposition va porter ses fruits.
TOUBA SECK ÉTALE LES GOULOTS QUI ÉTRANGLENT LA FILIÈRE ARACHIDIÈRE
«Filière arachide au Sénégal : les défis de sa revitalisation, la vision d’un homme de terrain». C’est le titre du livre de Touba Seck qui a été présenté au public avant-hier, samedi 19 février à l’Isra.
L’agronome à la retraite Touba Seck a procédé avant-hier, samedi 19 février à l’Isra à la présentation de son livre intitulé : «Filière arachide au Sénégal : les défis de sa revitalisation, la vision d’un homme de terrain». Dans cet ouvrage de 200 page, l’auteur fait un diagnostic approfondi des contraintes qui présent sur la filière arachidière avant de proposer des solutions.
«Filière arachide au Sénégal : les défis de sa revitalisation, la vision d’un homme de terrain». C’est le titre du livre de Touba Seck qui a été présenté au public avant-hier, samedi 19 février à l’Isra. Dans cet ouvrage, l’auteur, l’agronome à la retraite retrace sa longue expérience et son professionnalisme dans la pratique de la culture arachidière.
Cet ouvrage de 200 pages, compte 6 axes. Les deux premiers axes parlent d’état des lieux et d’enjeux de la filière. Les deux axes intermédiaires évoquent la commercialisation et l’appui aux producteurs. Et les deux deniers axes traitent la question des semences et de transformation. Il fait une analyse de la filière en évoquant les forces et les faibles. «J’ai constaté que de lourdes contraintes pèsent aujourd’hui sur la filière arachidière au Sénégal. Dans cet ouvrage, j’ai essayé de les analyser en évoquant les causes de ces contraintes, les conséquences qu’elles peuvent engendrer et formuler des propositions de solutions. Compte tenu de ma grande expérience acquise à l’Oncad, à l’Ocea, à la Sonar, à la Sonagraine et à la Sonalos ainsi que mon savoir-faire, j’ai eu à écrire ce livre, destiné à tous les acteurs, les décideurs, les structures publiques et privées et à la postérité pour les conscientiser sur les multiples contraintes de la filière», explique M. Seck.
Selon lui, ces contraintes portent sur tous les segments de la filière notamment la commercialisation, l’appui aux producteurs, la gestion des semences, la transformation et même l’organisation interprofessionnelle. Entre autres solutions, Touba Seck préconise dans son livre, l’organisation des assises de la filière arachidière qui réuniront tous les acteurs impliqués dans la gestion de l’arachide afin de pouvoir rebâtir une filière plus performante.
Pour sa part, Mamadou Diallo, conseiller technique au ministère de l’agriculture et de l’équipement rural pense que cet ouvrage contribuera à trouver des solutions pour certaines des nombreuses questions très complexes que les acteurs de la filière arachide rencontrent d’ailleurs tous les jours. «Cet ouvrage mérite d’être lu. En dépit des nombreuses contraintes auxquelles le secteur est confronté, si nous mettons en synergie nos intelligences et nos moyens, l’émergence de notre pays passera inéluctablement par le développement du secteur agricole», soutient-il.
INAUGURATION DU STADE DU SENEGAL, LA FORTE DELEGATION DE LA JEUNESSE ANNONCEE
Des jeunes membres du mouvement "Jeunesse de Yoni Thiam", du nom d’une responsable politique de Rufisque-nord, promettent "une forte mobilisation" à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Stade du Sénégal à Diamniadio, mardi.
Rufisque, 20 fév (APS) - Des jeunes membres du mouvement "Jeunesse de Yoni Thiam", du nom d’une responsable politique de Rufisque-nord, promettent "une forte mobilisation" à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Stade du Sénégal à Diamniadio, mardi.
Ils prévoient "une grande mobilisation à l’entrée de Diamniadio, avec en tête" leur leader Yoni Thiam, pour manifester aux pouvoirs publics leur satisfaction relativement aux investissements réalisés à Rufisque.
"Par nos propres moyens, nous allons convoyer plusieurs cars pour que les jeunes de Rufisque puissent rallier le stade et assister à ce moment historique qui coïncide avec le sacre de nos Lions comme champions d’Afrique", a indiqué Papa Aimérou Ndiaye, un membre du mouvement, dimanche, au cours d’une conférence de presse.
Ce sera l’occasion de "montrer à coté de notre leader, seule femme candidate à la mairie de la ville lors des élections de janvier, notre engagement à prendre activement part au développement de notre département qui abrite ce bijou et à la politique de gouvernance locale par les moyens dont nous disposons", a dit Aimérou Ndiaye.
Il lisait une déclaration, au nom du mouvement "Jeunesse de Yoni Thiam", du nom de Yoni Thiam, membre de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et actuellement directrice des services techniques de la ville de Rufisque.
Selon le porte-parole du jour du mouvement "Jeunesse de Yoni Thiam", si leur leader n’est pas sorti victorieuse des joutes locales, elle demeure "engagée pour assurer la relève".
Les membres de ce mouvement ont profité de cette rencontre avec les journalistes pour rappeler les actions initiées par leur structure en termes d’appuis aux écoles, aux mosquées, de financement de groupements féminins, d’appui à la formation sur la transformation de produits locaux et de déchets solides en charbon.
Le mouvement "Jeunesse pour Yoni Thiam" prévoit par ailleurs d’enrôler gratuitement 1000 personnes en situation de vulnérabilité dans des mutuelles de santé, dans le cadre du programme de la Couverture maladie universelle (CMU).
CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, LES SENEGALAIS DANS LA RUE
Plusieurs personnes ont répondu présent ce dimanche à l'appel du collectif And Sam Jikko Yi. Les membres de cette organisation, même si l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi qu’ils avaient initié, sont déterminés à faire presse sur l’Etat
Plusieurs personnes ont répondu présent ce dimanche à l'appel du collectif And Sam Jikko Yi. Les membres de cette organisation, même si l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi qu’ils avaient initié, sont déterminés à faire presse sur l’Etat pour la criminalisation de l’homosexualité.
Après le rejet de la proposition de loi déposée à l’Assemblée par certains députés acquis à leur cause, les membres du collectif And Sam Jikko Yi ont organisé un rassemblement, autorisé par le préfet de Dakar, pour faire pression sur l’Etat du Sénégal. Ils veulent coûte que coûte obtenir la criminalisation de l’homosexualité.
L'Imam Alioune Badara Ndao, lors de sa prise de parole, s’est tout simplement adressé au Président de la République qui devrait montrer de bonnes dispositions pour faire voter cette loi qui, selon lui, est une demande sociale.
«Je demande à Macky Sall de respecter la demande de la population. Les homosexuels ne doivent pas être dans la société. Alhamdoulilah, aujourd'hui nous avons une jeunesse qui sait distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Respectons-les !», dit-il.