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19 juin 2025
L'ARTISTE TITI SIGNE SON COME BACK SUR LA SCENE MUSICALE
En prélude de la sortie de son album prévu dans les prochains jours, « Titi », Ndèye Fatou Tine à l’état civil, donne un avant-goût à ses fans en mettant sur le marché un single intitulé « Dikkatina » (Ndrl : Je suis de retour).
En prélude de la sortie de son album prévu dans les prochains jours, « Titi », Ndèye Fatou Tine à l’état civil, donne un avant-goût à ses fans en mettant sur le marché un single intitulé « Dikkatina » (Ndrl : Je suis de retour). Ce tube, qui fait danser les mélomanes en ce nouvel an, est une ode d’amour aux allures d’un « Ego trip ». Cette chanson est accompagnée d’un clip. Avec sa pétillante voix, l’artiste chanteuse a mis les petits plats dans les grands pour marquer son retour sur la scène musicale après quelques mois d’absence. Etalant son élégance, elle met en valeur, dans le clip, l’image de la femme sénégalaise. La classe « Jongama » aller-retour, très raffinée dans ses tenues traditionnelles, elle déambule avec grâce, élégance et prestance sous le rythme des percussions.
Toujours dans la vidéo devenue virale depuis quelques jours, Titi montre aussi qu’elle est une femme moderne. Les tenues traditionnelles lui vont aussi bien que les tenues modernes. Ce tube, mis récemment sur le marché, figure parmi les premières tendances. Elle a atteint plus 179 601 vues sur YouTube en une journée. Après plus de 3 ans d’absence, Titi veut reconquérir le cœur de ses fans, mais également marquer sa présence sur la scène musicale sénégalaise prise d’assaut par la jeune génération, des artistes qui, il faut l’avouer, sont pétris de talent. Ce nouveau son fait certainement un boom dans le cœur de ses fans qui la réclamaient depuis.
LIMOGEAGE DU DG DU TRESOR ET DES DOUANES, LE DEMENTI DU MINISTRE DES FINANCES
À ce jour, aucun décret mettant fin aux fonctions de Cheikh Tidiane Diop et d’Abdourakhmane Dièye respectivement Directeurs généraux de la Comptabilité publique et du Trésor, et des Douanes, n’a été pris.
À ce jour, aucun décret mettant fin aux fonctions de Cheikh Tidiane Diop et d’Abdourakhmane Dièye respectivement Directeurs généraux de la Comptabilité publique et du Trésor, et des Douanes, n’a été pris.
En faisant cette précision, dans un communiqué rendu public, le ministère des Finances et du Budget, supérieur hiérarchique de ces directions, dément cette information reprise par plusieurs journaux. « Dans son édition de ce lundi 03 janvier 2022, le quotidien Walfadjri repris par des journaux en ligne, annonce que le Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, M. Cheikh Tidiane DIOP et celui des Douanes, M. Abdourahmane DIEYE ont été relevés de leurs postes », lit-on sur la note du ministère que dirige Abdoulaye Daouda Diallo.
Le communiqué de poursuivre : « A ce jour, aucun décret n’est pris pour mettre fin aux fonctions desdits Directeurs généraux. Le Ministère en charge des Finances vous remercie pour les dispositions que vous prendrez pour la publication de ce démenti en vue de la bonne information du public ».
TROIS MORTS DANS UNE SÉRIE D’ACCIDENTS A ZIGUINCHOR
Deux personnes qui se trouvaient à bord d’une moto ont trouvé la mort, lundi, entre les villages de Teubi et de Tobor à l’entrée de Ziguinchor, a appris l’APS de source sécuritaire.
Ziguinchor, 3 jan (APS) - Deux personnes qui se trouvaient à bord d’une moto ont trouvé la mort, lundi, entre les villages de Teubi et de Tobor à l’entrée de Ziguinchor, a appris l’APS de source sécuritaire.
La moto a heurté un véhicule en panne et tracté, faisant deux morts sur le coup et plusieurs blessés dont un dans un état grave.
Le choc a lieu vers 4h du matin entre les villages de Tobor et de Teubi à l’entrée de Ziguinchor.
’’Le véhicule était en panne. Il était en train d’être tracté par une autre voiture. Deux personnes étaient sur la motocyclette. Elles sont décédées sur le coup’’, a expliqué la source.
Les blessés dont un dans un état grave ont été évacués dans les structures de soins de la ville de Ziguinchor.
Dans la nuit de dimanche à lundi toujours, un conducteur de moto ’’Jakarta’’ a heurté un taxi sur la voie des ’’54 mètres’’ dans la commune de Ziguinchor.
Il a succombé à ses blessures quelques heures après le choc, a signalé une source sécuritaire à l’APS.
Dans la matinée de lundi, une collision entre deux véhicules a eu lieu sur l’axe Ziguinchor-Bignona, faisant plusieurs blessés.
LIGUE 1, LE JARAAF BAT L’US GORÉE ET GLISSE EN TÊTE
Le Jaraaf a réussi une bonne opération, dimanche, pour le compte de la 7-ème journée en battant l’US Gorée 1-0, un succès qui lui permet de ravir la première place au Casa Sports tenu en échec par l’AS Pikine 1-1.
Dakar, 2 jan (APS) – Le Jaraaf a réussi une bonne opération, dimanche, pour le compte de la 7-ème journée en battant l’US Gorée 1-0, un succès qui lui permet de ravir la première place au Casa Sports tenu en échec par l’AS Pikine 1-1.
Avec ce succès, l’équipe de la Médina compte 13 points soit le même nombre que le Casa Sports qu’il dépasse au goal-average.
Dans l’autre match phare de cette 7-ème journée, Diambars a fait match nul 1-1 contre Génération Foot.
L’équipe de Guédiawaye FC est allée gagner (2-1) à Thiès contre le CNEPS Excellence, le Dakar SC confirme après le succès de la semaine dernière, son réveil en allant battre (1-0) Teungueth FC à Rufisque.
Les résultats suivants ont été enregistrés : AS Pikine-Casa Sports : 1-1, CNEPS Guediawaye FC : 1-2, AS Douanes-Linguère : 1-0, Teungueth F-Dakar SC : 0-1, US Gorée-Jaraaf : 0-1.
Le match Ndiambour-Mbour PC a été reprogrammé pour ce lundi à partir de 16h 30.
150 MILLIONS AUX ACTEURS DE LA CULTURE
Quatre-vingt-trois projets seront soutenus par la mairie de Dakar, pour une enveloppe de 150 millions de francs Cfa
Pour pallier le déficit de soutien institutionnel à la création, la production et la diffusion, la maire de la ville de Dakar décaisse une enveloppe de 150 millions de francs Cfa pour l’ensemble des expressions artistiques, afin de soutenir la création et l’innovation. Le jury du Fonds d’appui aux initiatives culturelles privées a annoncé publiquement jeudi dernier, à l’hôtel de ville de Dakar, les projets artistiques retenus pour la session 2021.
Quatre-vingt-trois projets seront soutenus par la mairie de Dakar, pour une enveloppe de 150 millions de francs Cfa. Le jury du Fonds d’appui aux initiatives culturelles privées a procédé publiquement jeudi dernier , à la proclamation des résultats de l’appel à projet de la ville de Dakar.
Le jury avait reçu au total 515 projets, et après triage, puisqu’il y a des critères à respecter après le principe de territorialité, il s’est retrouvé avec 307 dossiers et a sélectionné 83 projets sur l’ensemble des expressions artistiques concernées, dont : 12 projets audiovisuels ont été sélectionnés sur les 110 présentés, 23 projets en arts visuels ont été sélectionnés sur les 47 qui ont été soumis. En arts scéniques, 100 projets ont été présentés et 18 ont été sélectionnés, 20 projets ont été soumis dans la section mode et 15 ont été retenus et enfin, dans la section littérature sur les 22, 15 projets ont été sélectionnés. «L’acte que nous posons aujourd’hui n’est pas fortuit, car nous croyons que ces œuvres soutenues s’inscrivent dans l’histoire de la ville. Et c’est un soutien institutionnel non remboursable», a affirmé Mme Soham El Wardini.
A l’en croire, «l’objectif global du Fonds d’appui est de contribuer à un développement culturel global, autonome et durable». Et c’est pour cela, estime-t-elle, que leur devoir, c’est de faire prospérer ce fonds en cherchant dans l’avenir, à augmenter son enveloppe de soutien. «Mon ambition est de faire plus, car la culture, identité remarquable et reflet de l’âme du Peuple, n’a pas de prix», a mentionné Mme El Wardini, tout en rendant un hommage appuyé à tous les hommes et femmes de culture. «Chaque acteur culturel est en soi, un sculpteur d’émotions et de beauté, en ce sens que par ses œuvres, il exalte notre sentiment d’humanité et nous conduit à chanter les louanges des beautés silencieuses, car les beautés artistiques sont en effet silencieuses. Elles laissent le soin aux admirateurs, de faire leurs éloges», se réjouit-elle.
Un jury indépendant et autonome
Le directeur de la Culture et du tourisme de la ville de Dakar, Makhtar Diao, a pour sa part, invité les recalés dont certains dénonçaient un manque d’objectivité du jury, à faire preuve de patience, de sagesse, de fair-play, pour la simple et bonne raison que tout choix est difficile. «Le jury est indépendant et autonome. Je comprends le mécontentement ou le désarroi de certains, mais je les invite seulement à reprendre la prochaine fois», a-t-il promis.
D’après lui, quand on est porteur de projet, il ne faut pas mettre trop l’accent sur l’imagination, la création et le désir de vouloir faire, en donnant les meilleurs projets. «Aujourd’¬hui, ces projets sélectionnés pourront aller à Ouagadougou pour le Fespaco, au Festival de Cannes et partout dans le monde. Donc, si on fait du favoritisme ou du sentimentalisme, on risque de tomber dans les travers et ce n’est pas bon. Nous voulons que la ville de Dakar joue son rôle pour faire du secteur de la culture, un secteur extrêmement important, parce que c’est une mamelle du développement», a déclaré le directeur de la Culture et du tourisme de la ville de Dakar.
«Appuyer les acteurs culturels, c’est appuyer la stabilité des populations»
Alioune Badiane, président de l’Académie internationale des arts, qui a reçu un financement de 2 millions de f Cfa pour son projet intitulé : «Repère théorique et pratique à partir du Sénégal», a salué l’existence et le renforcement de ce fonds destiné aux acteurs culturels. «Les acteurs culturels ont besoin d’être appuyés, parce que les populations ont besoin des expressions culturelles. Donc appuyer les acteurs culturels, c’est appuyer aussi la stabilité des populations. Nous, au niveau de l’édition, nous envisageons de sortir un livre sur la culture», promet M. Badiane.
Et pour le journaliste Alassane Cissé, également bénéficiaire de ce fonds de financement, section audiovisuelle, pour son pro¬jet de Festival du film de famille, c’est «très important» parce qu’aujourd’hui, il estime qu’il y a des problèmes de communication au sein des fa¬milles, d’où maintenant les problèmes de transmission des valeurs aux enfants et ce film permettra de sensibiliser l’être humain sur l’importance et la sacralité de la famille.
D’après lui, c’est une excellente initiative que la ville de Dakar continue de prendre pour accompagner les acteurs culturels et les initiatives culturelles. «C’est un fonds d’encouragement, d’appui. Et puis dans la transparence, parce que ce sont les acteurs culturels qui sont les membres du jury et dans les commissions», a-t-il dit.
Très en colère, Mouha¬madou Abdoulaye Diakhaté, le Directeur général de Diakhaté Production, a déploré le fait qu’il n’y ait aucune série qui a été sélectionnée parmi les 83 projets retenus. «On a constaté que dans la délibération, il n’y a aucune série qui a été nominée. Et c’est anormal à l’endroit des artistes. Ils nous traitent comme des moins que rien. Il n’y a pas d’objectivité dans ce qu’ils ont fait», fustige M. Diakhaté. Il faut tout de même souligner qu’au moins un des projets soutenus, est bien une série.
LES PÉTARDS MOUILLÉS DE MACKY SALL
Il a affirmé dans son discours de fin d’année, que le port minéralier de Sendou était en voie d’achèvement. L’ouvrage est loin d’être sorti de terre, après près de 5 ans de travaux. Les riverains se demandent si le président savait de quoi il parlait
Il a affirmé dans son discours de fin d’année, que le port minéralier et vraquier de Sendou était en voie d’achèvement. L’ouvrage est encore loin d’être sorti de terre, après près de 5 ans de travaux. Au point que les riverains se demandent si le chef de l’Etat savait de quoi il parlait.
Ces ouvrages ne sont même pas exécutés à 10%
Ce ne sont pas seulement les populations du Blouf, qui se plaignent de l’absence de matérialité de certaines déclarations, lors du discours du chef de l’Etat. A Bargny et Sendou, les observateurs se sont demandé si le Président Macky Sall parlait bien du site qu’ils connaissent, en déclarant : «Dans le domaine portuaire et du transport maritime, notre pays change de niveau pour se hisser aux meilleurs standards internationaux, avec deux investissements majeurs : le port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou, dont le chantier sera bientôt achevé…»
Un parcours rapide permet de se rendre compte que le chantier du port de Bargny-Sendou est loin d’être achevé. A commencer par la route qui doit joindre cette infrastructure avec le port «en construction», qui se distingue plus par les nids de poule qui l’agrémentent que par sa praticabilité. Cette voie date, il faut le dire, du régime de Abdou Diouf, quand Sendou était une commune de Bargny. Elle en a été détachée par le pouvoir de Abdoulaye Wade, qui voulait ainsi «punir» l’ancien maire de Bargny, Mar Diouf, un opposant notoire à son régime, et par ailleurs beau-père de Ousmane Tanor Dieng.
Même la guérite qui indique l’entrée du port sur cette route, commence à faire plus que son âge, alors qu’elle ne date que de deux ans. De loin, on aperçoit un silo à grains, l’un des rares ouvrages achevés, ainsi qu’une station de stockage des hydrocarbures, dont les citernes commencent à prendre de la rouille, faute d’entretien. Ces ouvrages ne datent pourtant pas de plus de 3 ans. Mais, ils donnent l’impression d’un abandon total.
Il est vrai que la noria des véhicules qui parcouraient le domaine accordé à Sénégal Minergy Port, le concessionnaire du port minéralier et vraquier de Sendou, semble s’être retirée depuis longtemps, replongeant l’endroit dans un silence total. Même la jetée, longue de plus d’un km, censée accueillir les bateaux de fort tirant d’eau, qui donnait aux populations riveraines de la ville éponyme de Sendou, l’impression d’une grosse activité, est devenue le lieu privilégié des pêcheurs à la ligne, qui viennent jeter leurs cannes tout en devisant autour d’un fourneau à thé. Depuis que les véhicules poids lourds et les engins de terrassement ont déserté les lieux, personne ne vient plus troubler la quiétude des lieux.
C’est dire que, à entendre le chef de l’Etat parlant d’un ouvrage en voie d’achèvement, beaucoup de ceux qui connaissent les lieux, se sont posé la question de savoir à quoi servait l’Administration territoriale. «Pourquoi est-ce que les préfets, sous-préfets, et même le Gouverneur, n’ont-ils pas mis le Président au courant de la situation réelle de ce projet ?», s’est interrogé un habitant de Sendou. Qui déplore plus pour sa part, l’opportunité perdue par la jeunesse de la localité, de trouver du travail sur le site, comme on le leur avait fait espérer. «Cela avait été la même chose avec la centrale à charbon, qui est elle aussi, totalement à l’arrêt, comme vous pouvez le constater. C’est à se demander si nos autorités ont vraiment à cœur de faire bénéficier le pays des avantages de notre cité, qu’ils ont dépecée et laissé mourir à petit feu».
Sendou a perdu 40% de sa surface foncière au profit de Sénégal minergy port, qui a même obtenu un titre foncier sur la concession portuaire qui lui a été accordée.
UNE UNIVERSITÉ DEVRAIT PORTER LE NOM DE SENGHOR
Raphaël Ndiaye : "Compte tenu de sa dimension intellectuelle, ce n’est pas un stade, un aéroport ou une avenue qui font ressortir cette dimension"
Le Président-poète, Léopold Sédar Senghor (1906-2001) mérite de donner son nom à une université compte tenu de sa dimension intellectuelle, a déclaré mardi Raphaël Ndia¬ye, Directeur général de la Fondation Léopold Sénégal Senghor. «Compte tenu de sa dimension intellectuelle, ce n’est pas un stade, un aéroport ou une avenue qui font ressortir cette dimension, mais c’est vraiment une université», a-t-il dit lors d’un entretien accordé à l’Aps.
Baptisé du nom de Léopold Sédar Senghor en 2001, le stade du même nom construit en 1985, est dans un état de délabrement depuis quelques années. Quant à l’aéroport Lépold Sédar Senghor, il a été affecté à l’Armée.
Raphaël Ndiaye déplore qu’aucune des six universités du Sénégal ne porte le nom de Senghor. «Or s’il y avait une université qui porte son nom, cela rendrait Senghor beaucoup plus présent», a-t-il précisé. Aujourd’¬hui, estime-t-il, «seule l’université Senghor d’Alexandrie en Egypte, porte le nom de Léopold Sédar Senghor, sinon il n’y a pas une autre université qui porte son nom dans le monde et cela je le déplore».
Raphaël Ndiaye, dont le travail à la fondation est de rendre plus présent Léopold Sédar Senghor, soutient que la pensée de ce dernier est aujourd’hui beaucoup plus qu’actuelle. «Le principe du dialogue des cultures suppose la reconnaissance de l’imminente dignité de toutes les cultures sur tous les cieux.
Franchement, quand on regarde comment fonctionne le monde aujourd’hui, on n’est pas prêt de réaliser cette exigence», constate-t-il. Il soutient qu’il y a des éléments contextualisés parmi lesquels la Négritude reformulée différemment aujourd’hui, avec l’exigence d’une identité culturelle et de la reconnaissance de cette identité.
Dans ce domaine, dit-il, «nous ne sommes pas au bout de notre peine, avec par exemple le racisme constaté dans le monde et l’affaire de violence policière américaine, au cours de laquelle l’Afro-Américain Georges Floyd meurt à la suite d’une interpellation par plusieurs policiers».
Selon Raphaël Ndiaye, le théoricien de la «Négritude» a développé sa vision du monde, notamment sur l’humanisme.
La Fondation Léopold Sédar Senghor compte faire connaître les écrits de son parrain à travers ses nombreux ouvrages, parmi lesquels la série «Liberté 1 publiée en 1964 jusqu’à Liberté 5, sortie en 1993», contenant en tout 2660 pages.
L’ancien chef d’Etat est décédé le 20 décembre 2001 à Verson, une commune de la France, où il vivait depuis son départ volontaire du pouvoir, le 31 décembre 1980. Il fut le premier noir à obtenir l’agrégation de grammaire et à siéger à l’Académie française.
LA BOUCLE DU BLOUF LOIN DE LA FIN
Parmi les engagements de l’Etat du Sénégal vis-à- vis du département de Médina Yoro Foulah, il y a la réalisation de la boucle du Fouladou
Parmi les engagements de l’Etat du Sénégal vis-à- vis du département de Médina Yoro Foulah, il y a la réalisation de la boucle du Fouladou. Un tronçon routier de plus de cent kilomètres, mais dont les travaux avancent à pas de caméléon.
Les populations se sont indignées du fait que Macky Sall, dans son discours de fin d’année, a prétendu que : «D’autres projets, également importants dans l’amélioration de la circulation des personnes et des biens, ont été finalisés ; notamment la Boucle du Blouf, entre Tendième, Thionck Essyl, Balinghor et Koutenghor.»
L’un de ces Koldois, Modou Kabirou Kane, président du Conseil départemental des jeunes de Médina Yoro Foulah, a estimé que : «Le chef de l’Etat devait rassurer la population, qui s’impatiente de voir le goudron dans ce nouveau département de la région de Kolda.» Surtout, il s’indigne du grand retard dans ces travaux lancés il y a plus de deux ans, sans aucun progrès notable à ce jour. «Même si les travaux de terrassement sont avancés, la mise en place des couches nécessaires avant le goudron, se fait au compte-goutte», a constaté Kabirou Kane. Ajou¬tant que seul l’axe Dabo-Fafacourou-Médina Yoro Fou¬lah est en exécution, il espère le démarrage proche du dernier axe, Médina Yoro Foulah-Pata-kolda, qui dit-il, n’a pas encore démarré faute de financement.
Ce qui fait dire à Tidiane Baldé que la fin du calvaire des populations de ce département, n’est pas pour demain.
300 ENFANTS HANDICAPÉS RETROUVENT LE SOURIRE À THIÈS
«Les Noël du social sont créés pour passer la fête avec ces enfants en situation difficile. Et depuis 8 ans, Ammd perpétue cette initiative avec le soutien de ses partenaires»
Plus de 300 enfants autistes, orphelins, sourds-muets, handicapés moteurs et visuels, mais aussi d’enfants issus de certains daaras et de familles démunies, ont retrouvé hier le sourire, dans le cadre de la 8e édition des Noël du social. Ils ont en effet, bénéficié des cadeaux de Noël de l’association Aide aux malades mentaux démunis (Ammd), dirigée par Mme Binta Fatime Dieng. Laquelle a mis en place depuis 2016, la première pouponnière du département de Thiès «Sourire bébé», pour une meilleure prise en charge des enfants issus de cette couche sociale. Une façon pour Mme Dieng et son association, de faire vivre les fêtes de Noël à ces enfants handicapés. «Les Noël du social sont créés pour passer la fête avec ces enfants en situation difficile. Et depuis 8 ans, Ammd perpétue cette initiative avec le soutien de ses partenaires», dit-elle.
A l’en croire, «la situation de ces enfants est critique et en les voyant, j’ai la chair de poule. Mais quand je vois l’engagement, le courage et la satisfaction de leurs mamans, je me dis que nous sommes sur la bonne voie», a dit la directrice du Centre d’action d’intégration des déficients intellectuels (Caidi) de Thiès, qui confie : «J’ai une maman handicapée, c’est quelque chose que j’ai vécu et je sais que ces enfants sont normaux.»
Pour simplement dire que son objectif, c’est d’insérer ces enfants dans le tissu social, pour qu’ils y aient des conditions de vie favo¬rable. Ceci, enchaîne Binta Fatime Dieng, pour participer au développement de notre pays en tant que citoyenne. Elle a, en outre, salué le discours de Mgr Benjamin Ndiaye qui a invité, dans son message de Noël, à protéger les enfants porteurs de handicap. «C’est ce genre de discours que nous voulons, c’est-à-dire insister pour que la société porte plus d’attention à ces enfants. Parce que le regard de la société est très important pour ces enfants. Donc nous, en tant que société, on doit les accompagner, leur montrer notre affection et notre accompagnement. Cela va aussi encourager davantage les parents», a fait remarquer Mme Dieng.
A sa suite, Doudou Gnagna Diop, représentant du parrain, le maire de Yène, a largement salué l’initiative de Mme Dieng. Il dit : «Si Thiès avait une autre femme comme vous, il n’y aurait plus de cas sociaux.» Ainsi, il a demandé aux autorités gouvernementales et locales, d’accompagner davantage cette initiative pour une bonne prise en charge des pensionnaires de la pouponnière, en mettant la main à la pâte pour aider la structure, qui est au chevet des enfants démunis depuis plus de 5 ans. Surtout, qu’estime-t-il, «c’est la seule pouponnière dans le département de Thiès».
Aussi, insiste-t-il, «les autorités devraient être les premières à se soucier des conditions de vie de ces enfants vulnérables. C’est le rôle de l’Etat de dégager des budgets pour venir en aide et éduquer tous ces enfants qui sont normaux, mais qui ont seulement quelques handicapes qui les empêchent d’être comme tout le monde».
Par Madiambal DIAGNE
ABBE DIAMACOUNE N’A JAMAIS PARLÉ COMME OUSMANE SONKO L’A OSÉ
Le leader de Pastef choisit toujours d’être à Ziguinchor, pour tenir des propos qui éloignent la Casamance du reste du Sénégal. C’est à croire qu’il ne recule devant aucun esclandre
Que Dieu fasse que l’année 2022 ne ressemble pas à l’année 2021, pour ce qui est de la paix civile, notre volonté commune de vivre ensemble ! Le 4 janvier 2021, nous commencions la nouvelle année par une alerte quant aux risques que représente Ousmane Sonko pour le respect de la loi républicaine, de la paix civile, du respect des institutions et des règles d’une compétition politique, conformément aux principes démocratiques. Mais surtout, nous avions peur pour la protection de la forme unitaire de l’Etat du Sénégal ou de l’unité nationale ! Relisez notre chronique intitulée «Antoine Diome rappelle Sonko à la loi». L’objet était de nous insurger contre des déclarations du leader de Pastef, qui disait n’avoir cure des lois républicaines régissant la vie et le fonctionnement des partis politiques. Et, réagissant à une mise en garde didactique du ministre de l’Intérieur, suite à un appel public d’un mode de financement illégal des activités de son parti, Ousmane Sonko avait versé dans sa tendance habituelle de menacer l’Etat et les institutions publiques. On a bien vu ce qu’il était advenu des bravades de Ousmane Sonko contre l’Etat durant toute cette fâcheuse année 2021, notamment quand il a voulu se soustraire à l’action de la Justice dans l’affaire de viol dont l’accuse la dame Adji Sarr ! 14 jeunes Sénégalais en ont payé le prix de leur vie. C’est à croire qu’il ne recule devant aucun esclandre !
Ce 3 janvier 2022, il est à relever qu’en prélude à cette nouvelle année 2022, Ousmane Sonko devient encore plus dangereux et rejoue son disque de division des Sénégalais, en rajoutant une épaisse couche avec un projet de partition du pays.
Ousmane Sonko pose le jalon de l’indépendantisme
C’est comme si le Sénégal est reparti pour une rebelote de l’année qui vient de s’écouler. Ousmane Sonko poursuit dans la surenchère. En dépit des nombreuses alertes, certains refusaient de voir les penchants irrédentistes de Ousmane Sonko, sa défiance vis-à-vis de la République du Sénégal et surtout son projet de faire de la Casamance son «territoire». Diantre, on nous rendrait quelque part justice en daignant nous relire de temps en temps ! Comme notre chronique du 22 mars 2021, avec le titre : «Le prix de l’honneur d’un fils de Casamance», ou celle du 18 octobre 2021 : «Les masques tombent en Casamance». En outre, combien de fois avons-nous eu à attirer l’attention sur «les insuffisances et les suffisances» de Ousmane Sonko et son discours violent et dangereux, demandant à chaque fois à ses partisans de «donner leur vie» pour sa personne ?
Combien de fois n’avons-nous pas alerté sur les imbrications de Ousmane Sonko avec la rébellion armée, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) ? Qui dans ce pays peut se mettre devant ses concitoyens, pour leur dire n’avoir pas entendu plus d’une fois, Ousmane Sonko tenir et répéter des propos à forte connotation régionaliste ? Qui ose dire n’avoir pas entendu le leader indépendantiste César Atoute Badiate, dire que «Ousmane Sonko est un don du ciel pour le Sénégal et la Casamance en particulier, (…) il est le leader qui était attendu depuis 1972». Jamais personne n’a entendu Ousmane Sonko se démarquer du Mfdc et de ses idéaux indépendantistes. Bien au contraire ! Il a fait des appels publics à ses «frères du Mfdc, à être à (ses) côtés et (le) protéger» lui, un fils de la Casamance. En mars 2021, après avoir été libéré par la Justice, il a eu un mot particulier à l’endroit des rebelles du Mfdc, à qui il a demandé publiquement de «déposer immédiatement les armes». Ces mots ont sonné comme un ordre de repli.
Comme si tout cela ne suffisait pas, Ousmane Sonko vient de faire, sur le registre de l’indépendantisme, plus fort que tout le monde. Le mercredi 29 décembre 2021, Il a indiqué, qu’une fois élu maire de Ziguinchor, il battrait monnaie. Ousmane Sonko voudrait une monnaie locale, précise-t-il, «en Casamance» (comme si étant élu maire de Ziguinchor, il aurait la «souveraineté» sur toute la région naturelle de la Casamance). Il explique lui-même que «cette monnaie locale va permettre à l’échelle de la Casamance, d’avoir des moyens d’échange. Ainsi, la monnaie conventionnelle qui est le Cfa, sera retirée et l’épargne va servir à réinvestir dans des créneaux beaucoup plus rentables et cela va sécuriser en même temps l’argent des déposants». Narcissique comme il est, on le voit déjà demander à imprimer sa propre effigie sur les billets de banque !
Selon le leader de Pastef, cette monnaie locale «peut rapporter énormément en termes de gain et de capacité d’investissement».
L’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, leader historique du Mfdc, qui a préconisé la lutte armée contre l’Etat du Sénégal en vue de l’Indépendance de la Casamance, n’avait pas eu à théoriser la création d’une monnaie pour son «futur territoire». C’est dire que la sortie, faite lors de la présentation de son programme de gouvernance locale baptisé «Burok» (travail en langue Joola), a provoqué un tollé et mis on ne peut plus mal à l’aise, tous ceux qui refusaient de voir les turpitudes du leader de Pastef. Ainsi, essayera-t-il de rattraper le coup en publiant un tweet le 30 décembre 2021 à 00h 39, dans lequel il ne nie pas le propos, mais cherche plutôt à l’édulcorer, en indiquant : «La mise en place d’une monnaie complémentaire sous forme de bons réservés exclusivement aux échanges intra-communautaires et échangeables en francs Cfa.» En effet, il a pu mesurer sa bourde, quand il a déclaré préalablement «le retrait du franc Cfa». Les enregistrements vidéos sont là pour le confondre. La déclaration est mal à propos, d’autant que la question de la gestion monétaire, l’un des principaux attributs de souveraineté, est si complexe et exigeante que le Sénégal, en synergie avec sept autres Etats, l’ont transférée à une institution communautaire, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Ousmane Sonko, lui, entend battre monnaie à l’échelle de la Casamance. Des militants de Pastef auront cherché à voler maladroitement au secours de leur leader, pour essayer d’expliquer sa grossière hérésie. Ainsi, invoquent-ils l’existence de monnaies locales en France comme «l’Eusko», la «Ginette» ou la «Luciole». On découvre curieusement qu’il peut arriver en effet aux militants de Pastef, de chercher à trouver des références de modèles en cours en France, un pays qu’ils honnissent ! Mais, ils oublient de dire que ces monnaies locales constituent de simples bons à échanger entre des acteurs locaux, en quelque sorte une sorte de troc, encore qu’il n’y a jamais été question d’un retrait de l’Euro dans les zones où de telles formes de transactions ont cours. Le modèle préconisé par Ousmane Sonko part du postulat du «retrait du franc Cfa» et d’un système de bancarisation. On voit bien la différence.
Encore une fois, les enregistrements des propos de Ousmane Sonko sont bien éloquents et montrent comment, à l’occasion, il a eu également à délimiter les frontières de son «territoire».
La petite histoire de la monnaie de Casamance version Mfdc
On ne fera pas l’injure à Ousmane Sonko pour l’excuser, en considérant qu’il ne saurait pas ce qu’il fait. On a beau être borné, stupide et débile, on devrait savoir pour autant qu’on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu ! Justement, Ousmane Sonko choisit toujours d’être à Ziguinchor, pour tenir des propos qui éloignent la Casamance du reste du Sénégal. C’est dire que sa démarche est délibérée et vicieuse, cherchant manifestement à fouetter des ressentiments irrédentistes dans une partie du pays où cette question de sécession, pour laquelle le Mfdc a pris les armes pendant plus de 40 ans, a généré toutes sortes de tensions et éprouvé toutes les familles sénégalaises, en faisant des milliers de victimes civiles et militaires.
Jean-Marie François Biagui, ancien Secrétaire général du Mfdc, donne le fin mot de cette histoire de monnaie de la Casamance. C’était justement un projet d’une aile du Mfdc qui «consistait en effet dans la création, en Suisse, d’une monnaie de singe, consubstantielle à l’érection, en Suisse donc, d’une banque spécieuse : “la banque centrale de Casamance”, avec comme ambition spécieuse de singer les banques centrales conventionnelles. En fait, il s’agissait d’un formidable leurre, qui exaltait l’indépendantisme de prétendus irréductibles indépendantistes casamançais, face au fédéralisme ou à l’autonomisme réaliste d’un certain Jean-Marie François Biagui. Et Ousmane Tamba, depuis la Suisse, créa donc “la banque centrale de Casamance” avec un “franc casamançais” adossé au franc suisse, histoire de rompre définitivement avec le franc colonial, d’abord français, puis sénégalais».
Cette révélation renforce la dangerosité du projet de Ousmane Sonko. Pour notre part, nous nous dresserons contre et sans ambages, comme nous avions d’ailleurs eu à le faire en avril 2016, avec le projet de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, qui songeait à installer une Principauté sur l’île de Karabane. (Voir notre chronique «Pierre 1er, Prince de Karabane», en date du 11 avril 2016). Ce projet semble être abandonné depuis. En effet, il ne saurait être accepté un moindre compromis sur l’unité nationale du Sénégal. D’ailleurs, les accointances entre Ousmane Sonko et Pierre Goudiaby Atépa, qui avait soutenu sa candidature à la Présidentielle de 2019, apparaissaient si sulfureuses que Ousmane Sonko s’était senti obligé de préciser, le 31 janvier 2019, que son compagnonnage avec l’architecte «n’est pas mû par des raisons régionalistes».
L’ignorance ne saurait être une circonstance atténuante pour Ousmane Sonko
Elu à la tête de la mairie de Ziguinchor, Ousmane Sonko se verra le souverain ou «suzerain» de toute la Casamance et d’autorité, s’octroiera des pouvoirs exorbitants. Qu’est-ce qui lui ferait croire que les autres édiles des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, s’associeront à son projet ? En outre, interpellé sur la disponibilité foncière à Ziguinchor pour réaliser ses projets mirobolants, Ousmane Sonko ne trouve que la solution d’étendre les limites de la ville de Ziguinchor à 9 kilomètres à la ronde pour, précise-t-il, prendre les terres de la commune voisine de Niaguiss. Ainsi, Ousmane Sonko s’autorisera de réaliser des découpages territoriaux à sa guise, une compétence qui, serait-il besoin de le rappeler, reste un domaine de souveraineté de l’Etat du Sénégal. Ne serait-il pas permis de croire que le leader de Pastef considérerait ses concitoyens de Ziguinchor plus dignes d’avoir des terres et des projets que les populations de Niaguiss ?
Abdoulaye Baldé, maire sortant de Ziguinchor, a fustigé avec véhémence, le projet de gestion communale de son principal challenger pour les élections du 23 janvier 2022. Il considère qu’il constitue une menace grave à l’unité nationale. Mais, c’est sans doute beaucoup trop demander à l’autre candidat à la mairie de Ziguinchor, Benoît Sambou, de se prononcer contre des propos de Ousmane Sonko. Pour des raisons qu’il devrait être le seul à connaître, Benoît Sambou semble s’interdire de se prononcer contre le responsable de Pastef, préférant diriger ses attaques contre son propre camp, celui de Benno bokk yaakaar. S’il épargne Ousmane Sonko, Benoît Sambou ne pardonne rien à Doudou Kâ, Aminata Angélique Manga ou Sylvain Alphonse Boyer, entre autres. Relisez notre chronique, «Les masques tombent en Casamance» !