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13 août 2025
INAUGURATION DU STADE SENEGAL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
Les quotidiens de ce mardi 22 février 2022 sont largement revenus sur l'inauguration du nouveau stade du Sénégal et de son baptême au nom du troisième président de la république du Sénégal Me Abdoulaye Wade.
Les quotidiens de ce mardi 22 février 2022 sont largement revenus sur l'inauguration du nouveau stade du Sénégal et de son baptême au nom du troisième président de la république du Sénégal Me Abdoulaye Wade. Dans cet élément, écoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur Zik fm.
Par Pape NDIAYE
LA DÉRIVE MAFIEUSE D’UN MOUVEMENT INDÉPENDANTISTE NOMMÉ MFDC
Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a perdu son âme et ses idéaux originels
En pleine forêt d’un village frontalier situé entre la Gambie et le Sénégal, sept militaires sénégalais du contingent de la Cedeao avaient été capturés le mois dernier avant d’être libérés. Sains et saufs ! Ici, il nous plait de magnifier les fruits des négociations diplomatiques ayant abouti à la libération de nos braves « diambaars ».
Des tractations secrètes dont le seul objectif, dans le cas d’espèce, était le sauvetage de vies humaines. Pour ce genre d’opérations, en effet, la diplomatie « parallèle » reste le meilleur moyen d’aboutir à des résultats concrets. C’est-à-dire à une issue heureuse. Et apparemment, Dakar s’était mis à l’écart des négociations ayant débouché sur la libération de nos soldats. La raison en est sans doute que le président de la République est dépité et dégoûté par les agissements audacieux et criminels du Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de Casamance). A preuve par le communiqué de l’Armée nationale prenant acte de la libération de ses soldats. Un communiqué dans lequel l’Etat-major a pris soin de préciser que l’attaque de son contingent s’était bien déroulée en territoire gambien, contrairement aux allégations propagandistes du Mfdc relayées par des médias numériques. « Aussi, les armées restent plus que jamais déterminées à préserver l’intégrité du sanctuaire national, à poursuivre la lutte contre les trafics illicites et à participer aux initiatives régionales de maintien de la paix » lit-on dans le communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa).
Mais encore une fois réjouissons-nous du fait que cette fameuse diplomatie parallèle a pu sauver des vies. Car si les forces de la Cedeao avaient tenté de mener une opération commando visant à libérer les otages, il aurait pu y avoir un carnage. Les experts militaires vous le diront, les opérations de libération d’otages sont parmi les plus complexes et les plus périlleuses à réaliser. Ce bien que, en ce qui le concerne, le Sénégal soit doté d’une unité d’élite nommée Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (Gign) dont les « superhommes » sont équipés et entrainés pour des missions concernant les prises d’otages et les enlèvements. Mais nous n’en étions pas là ! Tout est bien qui finit bien. Mais pour combien de temps ? Car au vu de la sérénité, de l’audace et la détermination avec lesquelles le chef rebelle Salif Sadio avait kidnappé des soldats sénégalais pendant trois longues semaines jusqu’à pousser la Cedeao à négocier, tout indique qu’il pourrait recommencer à tout moment. Sauf si l’armée sénégalaise ou l’armée gambienne décrète les villages squattés et conquis par le Mfdc comme étant une « zone rouge » dans laquelle il ne faut plus s’aventurer ou patrouiller.
De l’indépendantisme au banditisme…
« Indépendantisme » et « séparatisme » : si ces mots ne font plus partie du vocabulaire des acteurs et auteurs de la crise casamançaise, c’est parce que, tout simplement, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a perdu son âme et ses idéaux originels. Car l’indépendantisme comme le séparatisme, c’est une aspiration minoritaire à l’indépendance ou à la souveraineté. C’est pour cela que ces mots sont souvent utilisés dans un cadre politico-diplomatique pour revendiquer ou négocier un territoire tout en manifestant une désobéissance collective à l’autorité d’un Etat.
Le Mdfc, comme la plupart des mouvements indépendantistes connus dans le monde, a pour origine des revendications territoriales, ethniques et historiques. Et chaque mouvement de ce genre a sa manière d’exprimer celles-ci par diverses formes de lutte : terrorisme, guerre, dialogue, campagne médiatique, prise d’otages, attentats etc. Malheureusement pour les populations casamançaises, dès le départ en décembre 1982, le Mdfc de feu abbé Diamacoune Senghor, pour ce qui le concerne, avait opté pour un conflit armé.
Lançant par là un défi gravissime à l’autorité de l’Etat sénégalais. D’où l’attaque contre la gouvernance de Ziguinchor et la mise à feu du drapeau national remplacé sur le mât de la gouvernance par « celui » de la Casamance. Ces rebelles pionniers des années 80 étaient convaincus qu’ils allaient obtenir l’indépendance. Au moins, ils croyaient à un idéal. D’où le début d’un très long conflit armé causant des centaines de morts et des centaines de milliards de francs de dégâts.
Après presque 40 ans de lutte armée ayant dérivé ces dernières décennies vers le banditisme, de nombreux membres fondateurs vivants ou décédés avaient très tôt pris conscience du fait qu’ils n’obtiendraient jamais l’indépendance de cette région naturelle du Sénégal. Cette désillusion des pionniers a favorisé la dérive mafieuse du mouvement sur le terreau duquel ont essaimé des gangs qui coupent des routes, braquent des véhicules avant de dépouiller les passagers avant de leurs biens, cambriolent des commerces etc.
Lors des attaques, les victimes qui tentent de résister sont froidement abattues à la Kalachnikov. Mais, aussi graves fussent-elles, ces attaques étaient jusque-là circonscrites sur le territoire national. Mais voilà que le « combattants » du Mfdc, faisant preuve d’une cupidité et d’une audace jusque-là inconnues, vont jusqu’à attaquer des patrouilles de la Cedeao. Et sur un territoire étranger ! Non contents d’avoir tué quatre soldats sénégalais en mission communautaire, ils en ont capturé sept ! Ignorant que, certes, les soldats ainsi attaqués sont de nationalité sénégalaise mais qu’ils agissaient sous la bannière de la Cedeao ! S’en prendre à eux était donc aussi grave qu’attaquer des soldats de l’ONU. Mais cela, Salif Sadio, un homme peu cultivé, l’ignorait. Sans oublier, par le passé, le nombre croissant d’assassinats politiques ou de règlements de comptes. Des assassinats dont ont été victimes, entre autres, des responsables politiques régionaux ou des faiseurs de paix comme Chérif Néma Aidara et l’ex-président du Conseil régional de Ziguinchor, Oumar Lamine Badji, froidement tués chez eux.
Avec ces exactions barbares, aucun observateur sérieux ne pouvait plus considérer le Mdfc comme étant un mouvement indépendantiste. A partir de ce moment, l’armée sénégalaise devait traiter ses émanations comme des gangs et autres associations de malfaiteurs. Ce qui est regrettable, c’est que la passivité et l’impuissance de l’Etat du Sénégal s’ajoutant à la complicité de la Gambie ont fini d’installer une impunité totale en Casamance devenue une région de non-droit. On se demande en effet comment la Gambie, lovée à l’intérieur même du Sénégal, peut-elle laisser des éléments du Mfdc occuper des villages entiers sur son territoire ? Pourquoi ce pays dirigé par l’allié du Sénégal qu’est Adama Barrow peut-il permettre à des bandes criminelles d’utiliser son territoire comme base arrière pour attaquer nos soldats ? Des sanctuaires terroristes qui pendant des années ont prospéré sous l’œil tolérant et conciliant de l’armée gambienne ! Ou de ce qui en tient lieu…
Gambie, un pays receleur de malfaiteurs !
Bref, la Gambie n’est rien d’autre qu’un receleur d’Etat de malfaiteurs. D’ailleurs, la Dirpa dit cela en termes diplomatiques dans son communiqué en soulignant que l’attaque rebelle contre le contingent de l’armée s’est bien déroulée en territoire gambien. A bien des égards, la tolérance, la passivité et le laxisme de l’Etat du Sénégal contre ces bandes armées font apparaitre des discriminations territoriales.
Au constat, on se demande même si la Casamance est-elle réellement une région naturelle du Sénégal comme Saint Louis, Thiès, Fatick, Dakar, Kaolack ou Tambacounda ? Autrement dit, une région ordinaire où doivent s’appliquer rigoureusement les lois de la République.
En effet, le Sud du pays bien qu’étant la zone la plus militarisée est devenue le centre de gravité de la criminalité transfrontalière où des preneurs d’otages se replient dans des villages sans être traqués ou délogés par la Gign ou la Bip (Brigade d’intervention polyvalente, l’équivalent policier du Gign). Car si la prise en otages de nos militaires s’était déroulée à Keur Massar, Guédiawaye, Mbour, Gokhou-Mbathie (Saint-Louis) ou Mboro, le chef suprême des Armées ou le procureur de la République allait sans tarder actionner les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) ou de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) pour donner l’assaut et les libérer.
L’exemple par la bande à Alioune Abatalib Samb alias Ino et Alassane Sy dit Alex qui avait été démantelée par le GIGN. Et pourtant, les crimes qu’avaient commis ces malfaiteurs étaient beaucoup moins graves que ceux qui sont à l’actif de Salif Sadio et de ses gangs. Une chose est sûre et regrettable, la Casamance ainsi que les villages gambiens situés à la frontière avec cette région sont la seule zone de non-droit au Sénégal. Une zone dans laquelle des malfaiteurs, se prévalant de la « qualité » de membres du Mfdc, règnent sans partage et tuent, kidnappent, volent ou braquent en toute impunité des civils n’hésitant pas aussi à s’en prendre à des soldats de la Cedeao….
Il est vrai qu’au début de l’année 2021, l’Armée avait mené de grandes opérations militaires pour déloger les combattants du chef rebelle César Atoute Badiate et reprendre les sanctuaires et villages qu’ils occupaient près de la frontière avec la Guinée Bissau. Mais qu’en était-il avec les bases arrière se trouvant en Gambie et utilisées par l’autre chef rebelle du nom de Salif Sadio et ses ravisseurs ?
La réponse se trouve peut-être dans cet entretien que le président Macky Sall avait accordé à une radio allemande et diffusé il y a quelques jours. Après s’est félicité du dénouement heureux de l’affaire des soldats sénégalais capturés, le chef de l’Etat a remercié au passage « toutes les personnes qui ont rendu cela possible » ce happy end avant de manifester sa détermination à lutter contre le trafic de bois, notamment en Casamance. « Quel que soit le prix à payer, le Sénégal va préserver ses forêts », avait-il martelé. A la suite de cette déclaration guerrière, souhaitons que la mort des soldats sénégalais de la Cedeao ne soit pas passée par pertes et profits au nom d’une soi-disant paix en Casamance.
INAUGURATION DU STADE DU SENEGAL, LES TÉLÉVISIONS PRIVÉES IMPLIQUEES DANS LA RETRANSMISSION EN DIRECT
La Rts va donner son signal pour la couverture de l’inauguration du Stade du Sénégal, qui portera le nom de Abdoulaye Wade. Une décision qui intervient 24 heures seulement après les menaces de boycott par 6 chaînes de télévision privées.
Tout est bien qui finit bien ! La Rts va donner son signal pour la couverture de l’inauguration du Stade du Sénégal, qui portera le nom de Abdoulaye Wade. Une décision qui intervient 24 heures seulement après les menaces de boycott par 6 chaînes de télévision privées. « Dans le but de faciliter une large couverture médiatique de la cérémonie d’inauguration du Stade du Sénégal prévue le 22 février 2022, la Rts éditeur public national met à la disposition des chaînes de télévisions nationales et étrangères, un signal clean disponible à travers les canaux suivants : sur site (stade du Sénégal) avec récupération du signal directement à partir du car de production OB VAN de la Rts », a informé un communiqué du ministère de la culture et de la communication. Mais aussi un autre du directeur technique de la télévision nationale. Pour les télévisions qui n’ont pas de moyens techniques sur place, « il existe tout autant la possibilité d’avoir le signal à travers les différents canaux de diffusion de la Rts », indique-t-on.
Les chaînes privées s’étaient insurgées contre « la logique d’accaparement illimitée » par la Rts. La note informe, justement, d’une rencontre regroupant le ministère de la Culture et de la communication, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), l’opérateur de diffusion Tds-Sa, l’éditeur public national (Rts) et les éditeurs Tv privés de la Tnt, « dans le but d’arrêter une solution viable aux problèmes liés à la diffusion des événements à caractère national ».
LA POLITIQUE S’INVITE À L’INAUGURATION DU STADE ABDOULAYE-WADE, ANNONCE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI PRESSE
Les relations du président de la République avec les Wade imprègnent la cérémonie d’inauguration du stade olympique de Diamniadio (ouest) prévue ce mardi, affirment les quotidiens.
Dakar, 22 fév (APS) – Les relations du président de la République avec les Wade imprègnent la cérémonie d’inauguration du stade olympique de Diamniadio (ouest) prévue ce mardi, affirment les quotidiens.
Le PDS, le parti politique d’Abdoulaye Wade, a déclaré dans un communiqué que Macky Sall a décidé de donner le nom de son prédécesseur au stade de 50.000 places.
L’emprisonnement en 2013 de Karim Wade, fils de l’ex-chef d’Etat, a jeté le froid entre les Wade et Macky Sall.
Les poursuites judiciaires menées après l’accession au pouvoir de ce dernier ont valu au fils du leader du PDS plusieurs années de prison et, depuis 2016, un exil forcé au Qatar.
‘’En honorant aujourd’hui Wade à Diamniadio, Macky Sall est en passe de confirmer une info qui était dans les tuyaux depuis quelque temps. A savoir son éventuelle rencontre avec Karim Wade’’, commente Le Vrai Journal.
‘’Macky Sall, un bon jongleur’’, écrit L’info. L’inauguration du stade olympique est ‘’un beau prétexte pour remettre le dossier Karim Wade au goût du jour et procurer à Wade [père] le bonheur suprême de voir son fils (…) enfin réhabilité’’, lit-on dans le même journal.
Baptiser le plus grand stade du pays au nom de l’ex-président de la République ‘’montre que les incompréhensions entre les deux hommes sont (…) derrière eux. Ce qui (…) ne nous dit pas toujours ce que Karim Wade fait au Qatar’’, écrit Rewmi Quotidien.
Un analyste politique interrogé par Kritik’ est d’avis que la décision de Macky Sall ‘’peut être une main tendue au président Wade, pour prendre le dossier (l’exil de Karim Wade) en main et continuer les négociations en vue d’un rapprochement (…) entre les deux hommes’’.
‘’Le dialogue national de 2016 et les retrouvailles à Massalikoul Jinane (une mosquée des mourides, à Dakar) en 2019 : deux événements qui justifient les déclarations de Mahmoud Saleh (le directeur de cabinet de Macky Sall) selon lesquelles Macky Sall et Abdoulaye Wade se parlent’’, rappelle Le Quotidien.
‘’La saison 3 de ‘Macky et Gorgui’ est le parrainage du stade de Diamniadio au nom de l’ancien président. Une décision qui n’est pas dépourvue d’enjeux politiques’’, ajoute-t-il.
Le journal Source A affirme que ‘’les bleus (les Wade et leurs militants) sont aujourd’hui plus que jamais près de retrouver leurs frères ennemis marron beige (Macky Sall et ses militants)’’.
Les retrouvailles entre Abdoulaye Wade et son ancien Premier ministre et successeur à la présidence de la République vont ouvrir la voie à ‘’l’isolement de Yewwi’’, la coalition de l’opposition qui contrôle d’importantes villes du pays depuis les élections municipales du 23 janvier, prophétise WalfQuotidien.
‘’Karim Wade va, à coup sûr, être amnistié et revenir de plain-pied dans le jeu politique’’, ajoute-t-il, jurant que ‘’le stade Abdoulaye-Wade va nous réserver une surprise’’.
Selon plusieurs journaux, ni Abdoulaye Wade, ni son fils vivant au Qatar, ne prendront part à la cérémonie d’inauguration.
Le Soleil s’en tient à la présentation du stade, considéré par Macky Sall comme ‘’le plus beau du continent’’.
L’infrastructure construite en dix-sept mois a coûté 155 milliards de francs CFA, selon le même journal, qui le présente comme ‘’une œuvre d’art de dernière génération’’.
Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, celui du Rwanda, Paul Kagame, et leurs homologues de la Gambie et de la Guinée-Bissau, Adama Barrow et Umaro Sissoco Embaló, ainsi que le président de la FIFA, Gianni Infantino, prendront part à l’inauguration du stade Abdoulaye-Wade, annonce Le Soleil.
Un Bissau-guinéen s’évade de la Mac de Ziguinchor
Un cas d’évasion s’est encore produit hier à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor. Il s’agit d’un ressortissant bissau-guinéen qui était dans les liens de la détention. Selon une source bien au fait de cette affaire, le détenu a trompé la vigilance des gardes pénitentiaires pour escalader le mur de la Mac avant de se fondre dans la nature. L’administration pénitentiaire n’a pas souhaité s’exprimer sur cette évasion. Mais notre source indique qu’une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités. Des cas d’évasion sont souvent notés à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. En 2015, le chef rebelle Ibrahima Sané, plus connu sous le sobriquet de commandant Sané, s’était évadé de la prison en compagnie de quelques détenus. Il y a 2 ans, des prisonniers originaires de la Guinée Bissau avaient réussi à s’extirper de la prison de Ziguinchor pour se fondre dans la nature.
Chavirement d’une pirogue à Cayar
Au quai de pêche de Cayar hier, c’était la grande tristesse et l’étonnement. Et pour cause, une pirogue revenue de la pêche et qui devait accoster au quai de pêche a chaviré aux larges de Cayar. Il y a eu des rescapés, mais 08 membres de l’équipage sont portés disparus. Il s’agit de Bathie Guèye, El Hadji Fall, Ibra Ndiaye, Pape, Ibra, Adams Ndiaye, Abdou Diaw, Ibrahima Diallo. D’intenses recherches ont été organisées pour les retrouver, mais en vain. Selon nos sources, il s’agissait de saisonniers venus à Cayar dans le cadre de la campagne de pêche et le capitaine était originaire de Louga. Les mêmes sources révèlent que la mer est actuellement très agitée à cause de la houle. Pourtant, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) avait même prévenu du danger qui guette ceux qui s’aventureraient en mer.
Alé Lô débouté à Taïba Ndiaye
Le recours déposé par Alé Lô, maire sortant de la commune de Taïba Ndiaye, pour contester la victoire de son tombeur (Assane Ndiaye) lors des élections locales du 23 janvier dernier, a été appelé hier à la barre de la Cour d’Appel de Thiès. Et au finish, renseignent nos sources, Alé Lô (candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar) a été débouté. Ainsi, la Cour d’appel a confirmé la victoire du candidat Assane Ndiaye, qui était le premier adjoint du maire Alé Lô et candidat de la coalition Union Citoyenne Bunt Bi. La Cour d’Appel de Thiès a ainsi commencé à vider les recours. Après Taïba Ndiaye, ce sera au tour de la commune de ThièsEst où la coalition citoyenne «And Siggil Thiès» a déposé un recours pour contester la victoire de la coalition Yewwi Askan wi. L’audience est prévue le mercredi 23 février.
Ziguinchor : 5 Asp radiés après la manif non autorisée
Cinq agents de la sécurité de proximité (ASP) de Ziguinchor ont été lourdement sanctionnés. Ils ont été radiés par la direction générale de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité. Il s’agit d’Antoine Edouard Preira (président de l’amicale des ASP de Ziguinchor), Amady Sambou (secrétaire général de l’amicale), Mohamed Bangoura (président de la commission sociale), Boubacar Diatta et Famara Coly. Les deux derniers cités, qui sont des membres simples, ont reçu leur notification hier, alors que les trois membres du bureau de l’amicale des agents de sécurité de proximité ont reçu notification de la décision, vendredi dernier. Cette décision fait suite à la manifestation non autorisée organisée, le mardi 15 février, par l’amicale des ASP de Ziguinchor. En effet, l’amicale avait bravé l’arrêté préfectoral interdisant leur marche dans les rues de Ziguinchor pour exiger la revalorisation de leur statut et l’amélioration de leurs conditions. Ce forcing avait engendré des affrontements pendant deux tours d’horloge entre Asp et forces de police.
Abus de confiance
M. Diagne, chauffeur de profession, croupit en prison pour abus de confiance au préjudice de P. M. Ndour. Ce dernier avait prêté son véhicule à son collègue chauffeur de taxi moyennant un versement de 10.000 Fcfa par jour. Mais, dès qu’il a pris le taxi, M. Diagne a disparu dans la nature. Comme il n’y a que les montagnes pour ne jamais se rencontrer, M. Diagne a eu la malchance de dépasser P. M. Ndour dans la circulation. Ce dernier qui a reconnu son taxi a pris une moto pour poursuivre son voleur qui a alors tenté de fuir. Interpellé par son collègue, M. Diagne a servi des explications alambiquées pour sauver sa peau. Suffisant pour que P. M. Ndour le conduise à la police de Grand-Yoff. Et face aux policiers, M. Diagne a eu du mal à justifier son acte avant de demander clémence. Il est placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour abus de confiance.
Réseau de trafic de migrants
On en sait un peu plus sur le réseau international de trafic de migrants, évoqué dans notre dernière édition. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’arrestation du passeur Soulèye Sine au village de Sédo Sébé, situé dans la commune de Nabadji Civol, dans le département de Matam, a permis de savoir que le cerveau du groupe des trafiquants dans la localité s’appelle Samba Ndao, plus connu sous le nom de Samba Gniby. D’autres personnes ont été également citées comme faisant partie du réseau. Il s’agit de Mamadou Sognane dit Mama Diama, Madado Diattara, Demba Lèye, Djiby Guèye, Mamadou Djiby Guèye, Amadou Thiongane dit Baboye. De fin 2021 à début 2022, ce groupe, à raison de 3,5 millions Fcfa par personne, a convoyé plus de 100 jeunes de Sédo Sébé et des villages environnants. Depuis plus de 5 ans, ce groupe agit ainsi. Et actuellement, le décompte fait plus de 600 personnes. Maintenant, ils ont tous investi dans l’immobilier à Dakar par exemple, aux Parcelles Assainies, Mbour, Saly, Diamniadio, Keur Massar, entre autres. Certains parmi eux se rendent de temps en temps en France pour amener des conteneurs, une manière de mieux camoufler leurs activités et blanchir en partie leurs revenus issus des trafics.
Vol à l’arraché
Bassirou D. qui s’essaie au vol à l’arraché avec sa bande séjourne à la citadelle du silence. Il a été alpagué aux environs du rond-point de Liberté 6. Selon nos sources, la dame A. Sagna qui marchait tranquillement dans la rue s’est vue arracher de force son sac à main par Bassirou et sa bande qui ont tenté de prendre la fuite. Mais c’était sans compter avec la détermination de la victime. Cette dernière crie de toutes ses forces pour alerter les passants. Ces derniers engagent une course poursuite contre la bande. Moins chanceux que ses acolytes, Bassirou D. est alors rattrapé après une courte poursuite dans une maison en construction. Livré aux policiers en patrouille, il a tenté de nier les faits, mais il a été enfoncé par les témoignages accablants de A. Sagna mais aussi d’une autre victime, Guedj Sène. Ce qui va motiver sa garde à vue avant son défèrement au parquet pour vol en réunion.
Catastrophe écologique au Technopôle
Une véritable catastrophe écologique se déroule au Technopole. Mais c’est comme si cette situation n’intéressait pas le service des Eaux et Forêts et des Parcs nationaux. Bien que déclarée zone humide, donc non édificandie, le Technopole est en train d’être remblayé par des individus. Il s’agit de la zone située juste derrière l’arène nationale de Pikine. Pire, d’aucuns ont même eu le toupet d’y construire des habitations sans que les autorités en charge de l’environnement réagissent. Une catastrophe aux yeux de l’organisation «Action citoyenne» qui interpelle les autorités étatiques.
Mairie de Yeumbeul-Nord
S’il y a une collectivité territoriale où les agents municipaux n’ont pas la culture de la ponctualité et de l’assiduité, c’est bien celle de Yeumbeul-Nord. Cette collectivité territoriale a été gagnée par la coalition Yewwi askan wi sous la conduite de Babacar Ndao. Le nouveau maire a eu hier la surprise de sa vie en arrivant à la mairie vers 07 heures 30 comme le recommande l’administration sénégalaise. Il n’a trouvé aucun agent sur place. C’est dire qu’il y a un besoin de changement de comportements des agents des collectivités territoriales. Pourtant, les syndicats des travailleurs municipaux réclament toujours de meilleures conditions de travail, oubliant que droits riment avec devoirs et obligations.
Incendie à Wakhinane-Nimzaat
Un violent incendie a ravagé avant-hier un magasin au quartier Wakhinane de la commune de Wakhinane-Nimzaat. Des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Le sinistre s’est produit vers 18 heures. Des matelas, des chaises et des radios ont été consumés. Alertés, les sapeurs-pompiers sont descendus sur les lieux pour circonscrire le feu. Le magasin appartient au commerçant Ibrahima Diallo. L’origine de l’incendie reste pour le moment inconnue, mais la Police a ouvert une enquête.
L’hôpital départemental de Mbour paralysé
La grève de l’intersyndicale des travailleurs de la Santé de l’hôpital départemental de Mbour Thierno Mansour Barro a été bien suivie hier. Les blouses blanches qui réclament la révision du contrat avec le centre de l‘imagerie POLIMED ont décidé de croiser les bras pendant deux jours. Les travailleurs dénoncent depuis des mois le contrat qui lie l’hôpital à ce centre dont le service fait défaut à l’hôpital. Avant les élections territoriales, le ministère de la Santé était entré en contact avec les syndicats afin de trouver une solution. Mais jusque-là, les revendications n’ont pas été satisfaites. Pour pallier la paralysie de l’hôpital, la direction a annulé les rendez-vous des malades afin qu’ils ne se déplacent pas en vain. Cependant, les urgences ont été prises en charge. Les grévistes veulent amener les autorités sanitaires à finaliser le dossier Polimed. Ce mouvement d’humeur de 48h initié par le Sames, le Sutsas et le Syntras est un avertissement aux autorités. Mais la direction de l’hôpital annonce une rencontre avec les syndicalistes et les responsables du Polimed dans la semaine.
75e AG du comité des transports intérieurs des Nations unies
Le Directeur de cabinet du ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Thierno Demba Sow et le Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER), Cheikhou Oumar Gaye, ont conduit la délégation sénégalaise à la 75e assemblée générale du comité des transports intérieurs des Nations unies (ITC) et au festival international de film sur la sécurité routière au Palais des Nations unies à Genève. Homme du sérail, Cheikhou Oumar Gaye est connu pour son engagement pour la promotion de la sécurité routière au Sénégal depuis plusieurs années. Selon une note parvenue à «L’As», la création de l’ANASER confirme la volonté du Sénégal de poursuivre les actions visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies relatifs à la sécurité routière et celle de se conformer aux directives et recommandations communautaires pour la promotion de la sécurité routière. La délégation sénégalaise a eu une séance de travail avec le chargé des questions de sécurité routière des Nations unies, Jean Todd.
Le Président Adama Barrow au Sénégal
Le Président gambien Adama Barrow est attendu à Dakar aujourd’hui en début d’après-midi. La présidence de la République de Gambie annonce dans un communiqué que le Président Adama Barrow va quitter Banjul à 11h30 pour se rendra au Sénégal pour une visite officielle d’une journée. Le chef de l’Etat gambien et sa délégation vont prendre part à la cérémonie d’inauguration du stade de Diamniadio.
INAUGURATION DU STADE DU SENEGAL, LE TER EXCEPTIONNELLEMENT GRATUIT CE MARDI
Sur instruction du Chef de l'Etat, le TER sera gratuit ce mardi à l'occasion de l'inauguration du Stade du Sénégal à Diamniadio.
Sur instruction du Chef de l'Etat, le TER sera gratuit ce mardi à l'occasion de l'inauguration du Stade du Sénégal à Diamniadio. Plus célébrités mondiales sont attendues à cet événement qui verra le Stade porter le nom de l'ancien Chef d'Etat, Me Abdoulaye Wade.
Le TER est gratuit pour se rendre à Diamniadio ce mardi. Une fois à l’arrêt, il y aura des bus Dakar Dem Dik qui vont acheminer le public jusqu’au stade. A l’aller comme au retour.
Le Président Macky Sall a mis les petits plats dans les grands pour satisfaire encire une fois les populations qui se rendront aujourd'hui à Diamniadio pour l'inauguration du Stade du Sénégal.
Pour rappel, le Stade portera le nom de son père et mentor, Me Abdouaye Wade qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012.
LE CHOIX PORTÉ PAR MACKY SALL SUR ABDOULAYE WADE DIVISE LE PDS
La décision du président de la République de donner le nom du nouveau stade de Diamniadio à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, divise les poulains du leader du Parti démocratique sénégalais (Pds)…
La décision du président de la République de donner le nom du nouveau stade de Diamniadio à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, divise les poulains du leader du Parti démocratique sénégalais (Pds)…
Dimanche dernier, tard dans la soirée, quand le Parti démocratique sénégalais a annoncé officiellement la décision du président Macky Sall de donner le nom du nouveau stade de Diamniadio à leur leader Me Abdoulaye Wade, les réactions ont fusé de partout.
Beaucoup de Sénégalais ont positivement apprécié cette décision. C’est le cas de l’ancienne présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental, Mme Aminata Touré. « Le stade de dernière génération de Diamniadio portera le nom de l’ancien Président Abdoulaye Wade. C’est un beau geste républicain après le Centre International de Conférence Abdou Diouf, le Building administratif Mamadou Dia et avant l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Il est important que nos compatriotes qui ont servi la Nation au plus haut niveau, soient honorés et ainsi immortalisés », a magnifié l’ancien Premier ministre sur sa page Facebook.
Du côté du Parti démocratique sénégalais, cette décision semble diviser les militants. Responsable de la communication digitale de cette formation, Nafi Diallo ne cache pas sa joie. Et elle le manifeste à travers sa page Facebook avec des publications sur ce choix porté sur son mentor Me Abdoulaye Wade. « Le vœu de beaucoup de Sénégalais exaucé... C’est le nom qui revenait souvent après la victoire des Lions... », souligne Nafi Diallo qui n’a pas manqué de lancer des piques à ceux qu’elle considère comme des aigris.
Dans une autre publication, elle chante les louanges de Me Abdoulaye Wade avant d’affirmer qu’elle n’hésite pas à suivre aveuglément le pape du Sopi sur toute décision qu’il prend. Elle en profite pour tirer sur ceux qu’elle considère comme des intellectuels à deux balles. « J’aime tout ce que ce que vous (Me Abdoulaye Wade, Ndlr) aimez... », réaffirme-t-elle.
Le président de la Fédération des cadres libéraux, Lamine Ba, note que l’acte peut être perçu comme une volonté de son successeur et ancien Premier ministre de célébrer ‘’le panafricaniste’’ qu’est l’ancien chef d’Etat, après la victoire des Lions à la dernière CAN (9 janvier-6 février 2022), analyse le président de la Fédération des cadres libéraux, Lamine Bâ. ‘’Oui, ça peut-être une perception au lendemain de cette compétition continentale où le Sénégal a particulièrement brillé. Et tout le monde connaît (…) son (Ndlr, Abdoulaye Wade) panafricanisme, sa volonté de toujours mettre en avant le continent dans tous les actes qu’il pose’’, a expliqué M. Bâ dans un entretien avec l’APS. Le président des cadres libéraux salue cette décision qui relève, à son avis, ‘’de l’ordre normal après ce que Me Wade a fait dans ce pays’’. ‘’Le président Wade mérite tous les honneurs dans notre pays, et je me réjouis de cette décision du président Macky Sall’’, a ajouté Lamine Bâ.
En prenant cette décision, souligne-t-il, le chef de l’Etat met fin à une certaine anomalie dans un pays démocratique comme le Sénégal. ‘’Notre pays est une vitrine démocratique, que nos deux présidents (Ndlr, l’actuel, Macky Sall, et l’ancien, Abdoulaye Wade) ne puissent pas se parler, évoquer le devenir de notre pays ensemble, me semble être une anomalie’’, a-t-il commenté, soulignant que ce geste va permettre de remettre les choses à l’endroit.
La sincérité de Macky remise en question...
Mais son frère de parti, Toussaint Manga, n’est pas du même avis que Lamine Ba et Nafi Diallo. Pour l’ancien responsable de l’Ujtl (Union des jeunesses travaillistes et libérales), la sincérité de Macky Sall doit être remise en question sur ce choix. « Je suis très content que le nouveau stade du Sénégal porte le nom du Président Abdoulaye Wade, il le mérite et mérite plus. Mais honnêtement, après tant d’années d’humiliations de toutes sortes, je me garde de croire à la sincérité de l’acte. Je constate une tentative de rattrapage après avoir compris que le peuple sénégalais aspire au changement. Allons à l’essentiel au lieu de tourner autour du pot. Le Président Macky Sall sait parfaitement ce que nous voulons. On ne nous endormira point car on n’a pas la mémoire courte. Le combat continue !!!! Dignité-Justice-Fraternité», a posté Toussaint Manga sur Facebook. Il n’est pas le seul à avoir une telle position. Ousmane Diouf partage également sa position. Pour ce responsable du Parti démocratique sénégalais, cette décision de donner le nom du stade de Diamniadio à Me Abdoulaye Wade, c’est bien. Mais, selon lui, « cela n’efface en rien un mal de 10 longues années. » Bref, depuis dimanche soir, on note une grande division entre frères libéraux suite à l’annonce de la décision du président de la République Macky Sall de donner le nom du stade à son prédécesseur Me Abdoulaye Wade et par ailleurs secrétaire général du Parti démocratique sénégalais. Bref, en cette matière comme en d’autres, les Sénégalais ne sont jamais d’accord sur rien, hélas ! Car, pour une fois qu’une excellente décision pouvait faire l’unanimité…
MAHMOUT SALEH ET MOR NGOM ARTISANS DE LA DÉFAITE, MARIÈME FAYE SALL SAUVEUR DE MANSOUR FAYE
Le chef de l’État serait également très remonté contre son ministre d’État directeur de cabinet, Mahmout Saleh, et aussi Mor Ngom qui seraient, à ses yeux, les principaux artisans de la débâcle de la majorité présidentielle dans ces élections locales.
Si le premier sacre des « Lions » du football à la compétition sportive la plus prestigieuse du continent africain, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, a chamboulé l’agenda du chef de l’État qui entendait mettre un place un nouveau gouvernement avec en prime le retour d’un Premier ministre, il n’en demeure pas moins qu’au sein de la mouvance présidentielle on continue d’analyser et de ruminer sur les raisons qui ont conduit à la perte des principales villes du pays.
Une désillusion d’autant plus amère que les leaders des principaux partis alliés, bombardés à la tête des principales institutions du pays, ont été lamentablement défaits chez eux. En effet, aussi bien Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, Idrissa Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) que Aminata Mbengue Ndiaye, patronne du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), ont bu le calice jusqu’à la lie respectivement à Keur Madiabel, Thiès et Louga. Outre ces trois alliés pour le moins encombrants, le chef de l’État serait également très remonté contre son ministre d’État directeur de cabinet, Mahmout Saleh, et aussi Mor Ngom qui seraient, à ses yeux, les principaux artisans de la débâcle de la majorité présidentielle dans ces élections locales.
À son homme à tout faire, Mahmout Saleh, le président de la République reprocherait la confection controversée des listes électorales dans certaines villes, l’agitation du spectre du 3ème mandat et, last not but least, le financement parallèle des listes dissidentes des coalitions Euleuk Sénégal dont il a payé lui-même la caution. Pour la petite histoire, ce groupuscule dénommé Euleuk Sénégal appartient à Pape Amady Ndao, directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA) qui se trouve être le principal lieutenant de... Mahmout Saleh. Pour cette édition, intéressons-nous donc au cas de Saint-Louis.
La partition décisive de la Première dame
Dans l’analyse de la situation de la ville tricentenaire de Saint-Louis où le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, également beau-frère du chef de l’État, était en très mauvaise posture, il a été surtout question de l’apport inestimable de la Première dame, Marième Faye Sall qui, en deux jours seulement sur le terrain, a complètement retourné la donne en faveur de son frangin. En effet, les trois zones notamment de Ndiolofene, Darou et Eaux claires, qui pouvaient faire basculer le vote en faveur de la coalition Yewwi Askan wi dirigée par le khalifiste Abba Mbaye, ont été investies par la Première dame, Marième Faye Sall, qui y a débarqué avec un conteneur de... cheveux naturels, des liasses de billets flambant neufs et des promesses de financements pour des GIE nouvellement constitués sur sa demande.
Résultats des courses : dans ces trois zones, Yewwi Askan wi a été battue d’au moins 1000 voix dans chacune d’elles. Au décompte final, Yewwi, qui a devancé l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Pr Mary Teuw Niane, présenté jusqu’à quelques mois du scrutin comme le principal rival du maire sortant, Mansour Faye, de 11 000 voix, Yewwi, donc, a été aussi largué de plus de 3000 voix par Mansour Faye qui doit alors, vraiment, une fière chandelle à sa chère sœur et égérie du maître du jeu. Mais le plus cocasse dans la ville de Mame Coumba Bang, c’est que, le soir du scrutin où les camps de Mansour Faye et Abba Mbaye se faisaient face et commençaient chacun à jubiler pour revendiquer une probable victoire, notre vaillante police nationale est intervenue pour tirer deux grenades de lacrymogènes sur les impertinents militants de Yewwi Askan wi avant de les bloquer à l’intérieur de leur siège. On n’indispose pas impunément, en effet, le beau-frère adoré du chef suprême de nos forces de sécurité et de défense. Défense de ricaner ! Cette partition de Marième Faye Sall a été donc décisive surtout que, dans la ville tricentenaire, bruissaient déjà les effluves d’un scandale sur le découpage et les attributions sélectives des terrains de l’aéroport de Bango et de Sanaar par l’ancien gouverneur Aïdara Niang. Des pontes du régime comme Mansour Faye, Abdou Karim Fofana, Mamadou Gueye, mari de la députée Aida Mbodj et lieutenant de Mansour Faye, entre autres, seraient au cœur du scandale. Mais ne gâchons pas la fête de ce dernier !
UN JOYAU SPORTIF ÉTRENNÉ EN GRANDE POMPE À DIAMNIADIO
La volonté du président Macky Sall de faire su Sénégal un hub sport est en train de se concrétiser avec l'inauguration ce mardi 22 février du stade du Sénégal.
Le Sénégal ouvre une nouvelle ère avec l'inauguration ce mardi 22 février du Stade du Sénégal qui porte désormais le nom de l'ancien président Abdoulaye Wade. Ce joyau architectural d'une capacité d’accueil de 50.000 places, bâti sur une superficie estimée à 88 milles m2, changera totalement la carte infrastructurelle et va donner au Sénégal les caractéristiques d'un hub dans le domaine sportif après l'érection de l'arène nationale ou encore du Palais omnisports de Dakar Arena. Cette cérémonie se fera en présence d'un parterre de chefs d'Etats et de nombreuses de personnalités du football mondial.
La volonté du président Macky Sall de faire su Sénégal un hub sport est en train de se concrétiser avec l'inauguration ce mardi 22 février du stade du Sénégal. Après l'arène nationale et le palais du sport de Dakar Arena, le stade olympique de Diamniadio vient pour changer considérablement la carte des infrastructures sportives du pays.
Comme pour le centre international des conférences Abdou Diouf (CICAD), le chef de l'Etat a décidé d'immortaliser un de ses prédécesseurs en choisissant le président Abdoulaye Wade comme le parrain. La cérémonie se déroulera en présence du président de la République d’Allemagne Frank-Walter Steinmeier, de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, du Rwanda, Paul Kagamé, de la Gambie, Adama Barrow, de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló, et du Liberia Georges Weah. Mais aussi des dirigeants sportifs dont Gianni Infantino, président de la FIFA et Patrice Motsepe, président de la CAF. Tout comme d’anciennes gloires du football africains qui vont, le temps d'une soirée, chausser. Les crampons pour un match qui opposera les légendes du football africain à quelques anciennes gloires du Sénégal. Le tout agrémenté par la prestation artistique des grandes célébrités de la culture et de la musique sénégalaise.
LE FOOT SENEGALAIS DANS SES PLUS BEAUX ATOURS
Il est loin le temps où le Sénégal était affiché sur la liste des "cancres" ou des " Sans domicile fixe (Sdf), en raison de la suspension qu'avait connu il y a plus de 8 ans du stade Léopold Sedar Senghor de Dakar suite aux incidents qui avaient émaillé le match Sénégal-Cote d'Ivoire d'une triste mémoire. Des événements qui avaient fini de porter un coup à l'image du Sénégal. Une situation à laquelle il faut ajouter l’indisponibilité prolongée qui avait pu contraindre le football sénégalais à élire domicile depuis deux ans, au stade Lat Dior de Thiès. Comme cela ne suffisait pas, ce même stade thiessois a été réhabilité de justesse par la FSF pour accueillir les matchs internationaux et particulièrement le deuxième tour des éliminatoires du Mondial au Qatar. Les autorités du football sénégalais avaient toutefois parvenu à convaincre la CAF suite à des changements en remettant à neuf aussi la pelouse, les projecteurs et effectuant de petits réaménagements. Ce qui relève présentement de vieux souvenirs.
En attendant la rénovation du stade Léopold Senghor, le Sénégal amorce un nouveau virage et étrenne son nouveau joyau architectural construit à l'image du stade allemand Allianz Arena du Bayern de Munich ou celui du club russe Spartak de Moscou qui avait accueilli certains matchs de la coupe du monde 2018.
L'architecture moderne de ce stade russe a d'ailleurs inspiré le Président Macky Sall. Séduit, le chef de l'Etat sénégalais a voulu en effet reproduire le même modèle au Sénégal. Celui-ci deviendra une réalité et va nécessiter un coût de 155 milliards de F Cfa. Djibril Diop, chef de service des travaux de la société Sogip rassure sur Rsi que le stade, qui répond aujourd'hui aux normes modernes est prêt à 98%. Bâti sur une assiette foncière de 13,5 hectares, il aura une capacité d’accueil de 50 milles places. Il est annexé de deux terrains répondant aux normes de l’IAAF. Il sera aussi doté de toutes les commodités.
D'une capacité de 50 milles, places, le stade aura 2000 places VIP, un VIP Launch de 1813 mètres carrés aménagés en restaurant, un salon et une terrasse extérieure. Sans compter les 40 loges dont la capacité d'accueil est de 720 VIP. Le stade du Sénégal comporte également 800 places réservées à la presse ainsi que d'autres aménagements dédiés notamment la salle de conférence de 244 places, des ascenseurs. Sur un autre volet, il présente la particularité d’être écologique. Car, indique a-t-on, il sera alimenté en énergie solaire qui le dote d’une autonomie en eau et en électricité. C’est également un stade ultra connecté.
LE CHEMIN DES JOJ ET DE LA CAN EN BALISE
De quoi baliser le terrain le terrain pour une deuxième organisation de la Coupe d'Afrique après l'édition de 1992 organisée au stade Léopold Senghor et Aline Sitoë Diatta. Finaliste en 2019 et vainqueur de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun et par ailleurs première nation africaine au classement FIFA, les autorités n'écartent d'ailleurs pas d'organiser seul ou même de coorganiser la CAN 2025 avec la Guinée. Pour l'heure, le Sénégal peut valablement supporter les rendez-vous majeurs du sport. Lui qui est d’ores et déjà dans les starting block pour accueillir les prochains jeux olympiques de la jeunesse de 2026.