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19 juin 2025
MACKY SALL AUX LIONS : « FAITES DE LA CAN 2021 LE TEMPS DE LA VICTOIRE POUR LE SÉNÉGAL »
Le chef de l’Etat remettait le drapeau national à l’équipe nationale de football, qui s’envole le même jour pour Bafoussam, ville de l’ouest du Cameroun où vont résider les Lions lors de la CAN.
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mardi aux Lions du football, en partance pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN), de faire de cette compétition prévue du 9 janvier au 6 février "le temps de la victoire pour le Sénégal".
Le chef de l’Etat remettait le drapeau national à l’équipe nationale de football, qui s’envole le même jour pour Bafoussam, ville de l’ouest du Cameroun où vont résider les Lions lors de la CAN.
"Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais, un moment crucial où celui-ci doit se donner une exigence de victoire et une perspective définitive de triomphe pour la nation qui attend, avec espoir, depuis tant d’années", a-t-il lancé à l’endroit des protégés du sélectionneur sénégalais Aliou Cissé.
"Alors, avec foi, détermination et courage, faites de « Cameroun 2021 », le temps de la victoire pour le Sénégal, c’est-à-dire la plus belle page de l’histoire de la participation de notre pays en Coupe d’Afrique des nations de football", a-t-il dit.
Il a rappelé les mots d’encouragements des ’’dizaines de milliers’’ de supporteurs sénégalais aux Lions de retour de la CAN 2010 dont ils venaient de perdre la finale.
Les fans sénégalais avaient alors accueilli leurs héros en chanson en leur demandant de ne pas se décourager ("Amoul décourager’’) dans leur quête d’un premier titre continental.
"Vous représentez le Sénégal, une nation remarquable, qui poursuit, de façon inlassable, son rayonnement international et sa marche résolue vers l’émergence. Vous symbolisez ainsi le Sénégal des victoires" a poursuivi Macky Sall.
Il a invité les joueurs sénégalais à "un sursaut exemplaire et solidaire", pour "enjamber les contingences et, surtout, « forcer ce destin gagnant » qui nous tend généreusement la main depuis quelques années".
Le Sénégal va entrer en lice le 10 janvier contre le Zimbabwe.
L’ARTP RAPPELLE LE PROCESSUS DE SANCTION DES OPERATEURS
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) veut éclairer la lanterne des consommateurs concernant les sanctions des opérateurs de communications électroniques pour manquements dans la qualité de service (QoS)
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) met à la disposition des consommateurs des données ‘’fiables et pertinentes’’ sur la couverture et la qualité des services Voix, SMS et Données des réseaux des opérateurs sur l’ensemble du territoire. L’objectif est, selon un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’, ‘’d’éclairer’’ leur choix sur les services offerts et inciter lesdits opérateurs à revoir leur stratégie en matière d’investissement, afin de respecter leurs engagements.
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) veut éclairer la lanterne des consommateurs concernant les sanctions des opérateurs de communications électroniques pour manquements dans la qualité de service (QoS) des réseaux mobiles. C’est pourquoi elle a décidé, dans un communiqué transmis, hier, à ‘’EnQuête’’, de mettre à la disposition de ces derniers, des données ‘’fiables et pertinentes’’ sur la couverture et la qualité des services Voix, SMS et Données des réseaux des opérateurs sur l’ensemble du territoire. Ceci, afin d’éclairer son choix sur les services offerts et inciter lesdits opérateurs à revoir leur stratégie en matière d’investissement pour qu’ils respectent leurs engagements.
‘’En tout état de cause, l’ARTP a toujours adopté une démarche inclusive basée sur la pédagogie et le dialogue avec les opérateurs dans le suivi des engagements de leurs cahiers des charges. Toutefois, en qualité de dépositaire d’une mission de service public, elle est dans l’obligation de faire appliquer la réglementation, face à cette situation qui est préjudiciable aux utilisateurs qui ne cessent de faire des remontées sur les défaillances répétitives des réseaux des opérateurs qui occasionnent une mauvaise qualité de service.
Ainsi, a-t-elle jugé nécessaire de passer à une autre étape afin d’amener les opérateurs à respecter leurs engagements d’offrir une bonne qualité de service au profit des consommateurs’’, explique l’Autorité de régulation.
En 2020, l’ARTP rappelle qu’elle avait mené une campagne de contrôle de la qualité de service dans la région de Dakar. Les résultats constatés, à cette occasion, par des agents assermentés de l’ARTP, avaient révélé des ‘’manquements’’ par rapport à la qualité de service des opérateurs de communications électroniques. A la suite de ce constat, elle avait servi des mises en demeure aux opérateurs concernés, conformément à l’article 177 de la loi n°2018-28 du 12 décembre 2018 portant Code des communications électroniques.
‘’Toutefois, comme la mise en demeure constitue un avertissement, l’ARTP a laissé l’occasion aux opérateurs de se réajuster pour améliorer la qualité de service… (…) La campagne nationale de 2021, réalisée dans tous les départements du pays sur une période de treize semaines et dont les résultats ont été partagés le 9 décembre 2021 avec les autorités étatiques, les associations des consommateurs ainsi que tous les opérateurs (Sonatel, Saga Africa Holdings Limited et Expresso Sénégal) n’a fait que réaffirmer ce que nos concitoyens vivent et ressentent en dehors de la capitale : le défaut de couverture et une insuffisance de qualité de service’’, renchérit-elle.
Dans ce processus, l’ARTP indique qu’elle a adopté une démarche ‘’inclusive’’ vis-à-vis des opérateurs, notamment par la présentation du plan d’action 2021 de la stratégie QoS/couverture de l’ARTP aux trois opérateurs avec la mention faite qu’un audit de la QoS et de la couverture sera réalisé en 2021 ; la validation de la méthodologie de l’audit (échantillonnage, services à tester, indicateurs, seuils, localités, etc.) avec les opérateurs. Mais aussi la mise à disposition des opérateurs (Sonatel, Saga Africa Holdings Limited et Expresso Sénégal) des logfiles, notamment les données brutes de mesure de la QoS et de la couverture de leurs réseaux ainsi que les rapports des résultats de la QoS et de la couverture en vue de respecter le principe du contradictoire consacré par les textes réglementaires en vigueur. Il a été aussi question de l’organisation de séance de présentation des résultats avec chaque opérateur et de la prise en compte des observations jugées pertinentes et la restitution publique des résultats de cette campagne aux consommateurs et devant la presse.
Lors des réunions de présentation des résultats, l’ARTP notifie qu’elle a passé en revue l’ensemble des non-conformités notées et le cabinet en charge de l’audit a apporté toutes les réponses nécessaires aux interrogations des opérateurs. ‘’Afin de garantir les droits de l’intéressé, l’ARTP a transmis les notifications des griefs, le 25 novembre 2021, à tous les opérateurs par rapport aux manquements constatés sur la qualité de service. En retour aux notifications de griefs, les opérateurs ont orienté leurs argumentaires sur notamment la mise en demeure de 2020 des éléments de méthodologie déjà validés d’un commun accord, la détermination des niveaux de couverture indoor, sans donner de justificatifs fondés par rapport aux non-conformités relatives à la qualité de service. En résumé, il convient de préciser que les sanctions des opérateurs pour non-respect de leurs obligations relatives à la qualité de service découlent d’un processus très long qui a démarré en 2020, à la suite de la campagne de contrôle de la qualité de service suivie des mises en demeure servies aux opérateurs concernés’’, lit-on dans le texte.
A QUAND LES SANCTIONS AU PLUS HAUT NIVEAU DE RESPONSABILITES ?
De révélation en révélation, les scandales financiers répertoriés au Sénégal ne choquent plus grand monde. Les détournements présumés de deniers publics deviennent de plus en plus un trait de caractère acceptable pour un fonctionnaire.
Pour un détournement estimé à 1,8 milliard de francs CFA, l’ancien maire de Dakar, opposant politique, a été jugé et condamné à 5 ans de prison. Pour plus de 12 milliards de détournements de deniers publics enregistrés dans différents organismes publics, aucun responsable de grand standing au sein du pouvoir n’a été sanctionné pour des malversations dont sa gestion pourrait être coupable.
De révélation en révélation, les scandales financiers répertoriés au Sénégal ne choquent plus grand monde. Les détournements présumés de deniers publics deviennent de plus en plus un trait de caractère acceptable pour un fonctionnaire. Peu importe les scandales et les bruits éphémères qu’ils génèrent, ce ne sont que les montants en cause qui semblent intriguer le débat public. Qui aura le plus d’audace pour détourner des milliards et passer quelque temps en prison, après avoir passé des moments de vie dorée ?
Car ces derniers temps, pratiquement toutes les grandes sociétés et institutions publiques sont mêlées à ces révélations sur des détournements présumés : la Sicap, La Poste, Postefinance, la Lonase, l’Ipres et même le Trésor public. A cela peuvent s’ajouter des trafics de passeports diplomatiques entre le palais de la République et le ministère des Affaires étrangères ; de même que des gestions hasardeuses et dangereuses à la Sar et à la Senelec.
Autant de raisons de croire que la bonne gouvernance a encore beaucoup de progrès à réaliser au Sénégal, de même que la répression de certains actes commis par des membres d’un certain bord politique.
Car beaucoup de citoyens se sont réjouis d’une information qui a fait, hier, le tour des médias et des réseaux sociaux. Celle annonçant le limogeage de Cheikh Tidiane Diop, Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, et d’Abdourahmane Dièye, Directeur général des Douanes, comme des sanctions contre une mauvaise gestion de ces entités publiques.
En effet, dans l’organisme de gestion de l’argent de l’Etat cité en premier, un juge d’instruction a placé sous mandat de dépôt, le 23 décembre dernier, Abdoul Aziz Diop (percepteur de Mbacké de 2015 à avril 2021) et Mouhamed Ndiaye (percepteur de Saint-Louis de 2020 à avril 2021). Les deux agents sont poursuivis pour ‘’détournement de deniers publics, faux, usage de faux et blanchiment de capitaux’’. Le premier nommé est cité dans le détournement d’une somme de 2,5 milliards de francs CFA, alors que le second est accusé d’en avoir ‘’pris’’ 2,25 milliards.
Le ministère des Finances dément un limogeage du DG du Trésor
Quelques heures après cette information, un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’ apprenait que le ministère des Finances et du Budget, qui assure l’autorité hiérarchique de ces régies financières (Trésor et Douanes), tenait à démentir ces informations inexactes. A ce jour, assure les services d’Abdoulaye Daouda Diallo, ‘’aucun décret n’est pris pour mettre fin aux fonctions desdits directeurs généraux.’’
Les DG ne sont apparemment pas encore tenus responsables de la gestion de leurs administrés. Ce qui n’est visiblement pas le cas, lorsque les responsables en chef sont des leaders de l’opposition politique.
Même si les cas sont loin d’être similaires, l’ancien maire de Dakar a été arrêté et condamné à une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende pénale de 5 millions de francs CFA en 2018, pour une accusation portant sur une somme de 1,8 milliard de francs CFA. Il en a été de même pour ses coaccusés : la secrétaire Fatou Traoré, condamnée à deux ans de prison, dont six mois ferme ; Yaya Bodian et Mbaye Touré, respectivement comptable à la mairie de Dakar et directeur administratif et financier de la municipalité, condamnés tous deux à 5 ans de prison ferme.
Ainsi, si pour 1,8 milliard de francs CFA, la machine juridique s’est emballée pour régler en un temps record le sort d’un opposant politique et ses administrés, que devrait-il en être lorsque plus de 12 milliards ont été soustraits des caisses de l’Etat à travers différents détournements présumés dans près d’une dizaine de structures publiques ? Entre la Sicap, La Poste, la Postefinance, la Lonase, le Trésor, etc., les détournements révélés dans la presse tablent sur une somme similaire. Et pourtant, aucun directeur ou ministre de tutelle de ces institutions publiques n’a été inquiété pour le moment.
Plus troublant encore, à la Sicap (Société immobilière du Cap-Vert), 4,2 milliards auraient été détournés. Bien que les auteurs soient connus, aucune arrestation n’a été notée. A l’Ipres (Institution de prévoyance retraite du Sénégal), le dossier des tickets restaurant est au point mort, après les libertés provisoires accordées à des personnes arrêtées. A la Postefinance, un directeur qui a alerté les autorités judiciaires sur des malversations financières, a été limogé par son directeur général. A la Sar (Société africaine de raffinage), un marché de gré à gré de 200 milliards accordé à l’insu du Conseil d’administration. Etc., etc.
Moubarack Lo, économiste : ‘’Il faut les sanctionner durement’’
Ceci donne une impression de déjà vu, à l’image des leaders politiques qui ont été cités parmi les cibles de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) en 2012 et qui n’ont pas été inquiétés, depuis qu’ils ont rejoint le camp présidentiel.
Mais, un spécialiste qui s’est dit choqué par les détournements au Sénégal est Moubarack Lo. Et la première solution à apporter à ce problème est la répression. Selon l’économiste, ‘’le Sénégal a une Administration qui a suffisamment d’expérience et d’expertise pour pouvoir connaître toute la source des scandales. Aujourd’hui, il faut absolument renforcer les garde-fous pour que les scandales ne puissent pas se produire facilement. Et quand ils se produisent, malgré tout, qu’on les déniche et qu’on les sanctionne durement, parce que c’est inacceptable qu’au moment où on se bat pour répondre à la demande sociale des populations rurales, semi-urbaines et urbaines, que certains se permettent de faire des détournements’’.
S’agissant des détournements au niveau du Trésor, par exemple, ils ont été révélés par un rapport de l’inspection générale d’Etat (IGE), avant que l’agent judiciaire de l’Etat ne dépose une plainte contre les mis en cause. Preuve que l’Administration compte des agents capables de retracer les mouvements des fonds décaissés au nom de l’Etat.
Si des questions se posent, elles concernent la réelle volonté des autorités publiques d’apporter les sanctions appropriées à ceux qui impliqués au plus haut niveau de responsabilités.
KEEMTAAN GI- ESPÉRANCE
A quelques jours exactement ce dimanche 08 janvier, jour du Seigneur, la messe du foot va entamer son chemin… des terrains du Cameroun. Toute l’Afrique, voire le monde aura les yeux rivés sur le pays de l’inamovible Paul Biya au pouvoir depuis le 06 novembre … 1982. Au fait beaucoup de jeunes sénégalais qui sont nés à cette date ont aujourd’hui 40 ans. Si c’était des joueurs de foot, ils ont raccroché les godasses pour suivre les matchs de la génération Sadio Mané sur le petit écran. C’est seulement en Afrique qu’il est encore possible de voir de telles monstruosités qui sont savamment habillées de la toge du manteau de démocratie. Quelle hérésie. Les constitutions ne sont que du paravent cosmétique dont le maquillage dépend uniquement des maquilleurs pour ne pas dire des tailleurs qui ont le don de transformer tout ce qui n’est pas possible en possible. Comme disait un célèbre homme politique du pays : la seule chose que la politique ne peut pas faire, c’est de transformer un homme en femme. Encore que récemment dans certains pays européens, on peut librement maintenant choisir de passer homme à femme. Asbounalah. Oh mon Dieu. Au secours. Cette longue parenthèse nous fait dévier de notre trajectoire initiale qui était de parler de la CAN au Cameroun. Le premier des Sénégalais , il lui arrive d’avoir les mots justes pour les maux des Sénégalais. Dire aux Lions qu’atteindre la finale pour la perdre, ce n’est pas de ça que les Sénégalais veulent, mais la Coupe. Rien que la Coupe. Waw. Un message clair et précis que la bande à Sadio Mané et Kalidou Koulibaly qui a la possibilité de faire vibrer le monde du foot peut bien faire. Seulement les Sénégalais ne veulent pas tomber dans une sorte d’espérance qui ne débouche le plus souvent que sur du rien, vraiment du rien. Comme disait le chanteur, Xalam démona bay nekh… Toujours, le refrain de l’espérance coupé à la dernière marche du podium. Il y a toujours ce petit truc de la dernière minute qui cloche. A la limite, le Sénégalais paie sa tragédie légendaire de penser qu’en Afrique, nous sommes les meilleurs, les plus intelligents, les plus espiègles et que les autres sont surtout des NIAK. Tant qu’il n’est pas conjuré cette tragédie de la supériorité gratuite et inexplicable sur les autres races, nous serions toujours là à contempler nos reliques de faits d’histoire de la génération d’Asmara 68. Alors interdisons nous toute espérance, en prenant match par match jusqu’à la fin pour voir si la malédiction qui chasse le trophée continental du Sénégal sera cette fois-ci démolie. KACCOOR BI
SCANDALE FONCIER «TOUBA ALMADIES» UNE CITÉ… TROIS LOUCHES PROPRIÉTAIRES
S’il y a trois facteurs qui risquent d’embraser un jour le Sénégal, c’est bel et bien la bombe foncière, la bombe sociale et la bombe politique. Et surtout la bombe foncière que le président de la République Macky Sall doit vite désamorcer ! Et de mettre hors état de nuire certains hommes d’affaires et opérateurs véreux qui s’enrichissent illicitement à coups de milliards sur le dos de pauvres « gorgurlous ». La preuve par la cité « Touba Almadies » située aux Mamelles à Dakar et construite par l’homme d’affaire Cheikh Amar. Une cité fermée regroupant deux blocs d’immeubles, 49 résidences de grand standing et 273 villas. Presque 15 ans après la construction et la vente des villas et immeubles, trois curieux et louches opérateurs s’autoproclament propriétaires légitimes de la cité et se jouent des résidents-acquéreurs. Il s’agit de Cheikh Amar, Tahirou Sarr et Mohamed Ben Salmane (prince saoudien). Preuve par le cas de Mme Sow née Mariéme Diagne qui, à l’époque, a fait un achat de bonne foi auprès de l’homme d’affaires Cheikh Amar. Ce, comme l’atteste l’acte de vente d’une villa signé et délivré par ce même Cheikh Amar. A sa grande surprise renseigne « Le Témoin » quotidien, Mme Sow s’est levée un beau jour avec une plaque posée sur la porte de sa villa. Ainsi libellée « Propriété : Mohamed Ben Salmane Groupe ». Puis un autre jour du mois de novembre 2021 où un gendarme se disant mandaté par le commandant de la Brigade de Ouakam a frappé à sa porte pour la sommer verbalement de quitter les lieux « Parce que Cheikh Amar a vendu toutes les villas à Tahirou Sarr » aurait fait savoir l’homme qui se disait gendarme (Ndrl : Souhaitons que le haut commandement va ouvrir une enquête pour identifier cet homme).
SCANDALE FONCIER «TOUBA ALMADIES» UNE CITÉ… TROIS LOUCHES PROPRIÉTAIRES (BIS)
Ensuite un autre jour, un clerc s’est présenté chez certains résidents-propriétaires pour les inviter à régulariser leur achat auprès de la direction du « Groupe Mohamed Ben Salmane » s’autoproclamant nouvel acquéreur de la cité. En poussant ses investigations, « Le Témoin » a appris que derrière le « Groupe Mohamed Ben Salmane » se cachent de nombreuses hautes autorités de l’Etat s’activant dans des placements immobiliers et montages fonciers. Toujours est-il que cette cité « Touba Almadies» risque de bruler Dakar, la capitale. Car des dignitaires de la collectivité Lebou appuyés par des avocats comptent sonner la mobilisation pour défendre les résidents et sécuriser les villas que Cheikh Amar les a vendues.
ARMEES LE COLONEL MACTAR DIOP DEVIENT GÉNÉRAL DE BRIGADE
Un nouveau étoilé au sein des Armées sénégalaises. Le colonel Mactar Diop jusqu’ici patron de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) va étrenner les étoiles à partir de 15 Janvier 2022 selon DakarActu qui donne l’information. Il va quitter ainsi la DIRPA pour diton un poste de commandement dans la sous-région.
DIRECTION DIRPA DES ARMÉES LE COLONEL ALEXIS GRÉGOIRE VASSE NOUVEAU PATRON
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) change de patron. C’est désormais le colonel Alexis Grégoire Vasse qui dirige cette entité de nos forces armées. Il remplace à ce poste, le colonel Mactar Diop, appelé à d’autres fonctions. Précédemment Inspecteur technique à l’état-major de l’Armée de Terre (EMAT), le nouveau patron de la DIRPA est officier supérieur de l’armée blindée cavalerie (ABC). Il est entré en service le 1er août 1992. Diplômé d’état-major du Collège de commandement de l’Armée de Terre de Nanjing de la République populaire de Chine, le colonel Alexis Grégoire Vasse est aussi titulaire du Diplôme d’Études Universitaires Générales (DEUG) en sciences juridiques et économiques de l’Université Mohamed V de Rabat, au Royaume du Maroc. Il a servi en unité de combat et d’instruction, en écoles de formation, en états-majors et dans les opérations de paix sous l’égide des Nations-unies notamment en prenant le commandement du 24e bataillon de Reconnaissance et d’Appui à Tambacounda et d’une compagnie du 8e contingent sénégalais de la mission des Nations unies en Côte-d’Ivoire en 2015. Le colonel Alexis Grégoire Vasse a également occupé les fonctions d’Officier adjoint au commandement du 1er Détachement sénégalais de la Force de Réaction rapide de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) en 2013 et Chef de la cellule des Officiers de liaison à la mission de l’ONU au Sud Soudan (MINUSS). La désignation du colonel Alexis Grégoire Vasse prend effet à compter de ce 1er janvier 2022.
PORT DE NDAYANE LES IMPENSES PAYÉES AVANT FIN FÉVRIER
Revenons sur la pose de la première pierre du port de Ndayane ce lundi par le président de la République. En effet au cours de son allocution, Macky Sall a annoncé avoir instruit le ministère des Finances pour que les populations impactées par le port de Ndayane soient payées avant la fin du mois de février. «J’ai déjà instruit le ministre des Finances et du Budget ainsi que le gouverneur de la région de Thiès pour qu’après les élections locales, au plus tard avant la fin du mois de février, tous les impactés soient payés», a-t-il dit, lundi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre du Port de Ndayane. Macky Sall a aussi demandé au ministère des Pêches et de l’Economie maritime, en rapport avec le Directeur général du PAD de prendre toutes les dispositions nécessaires liées à cet effet et d’assurer une veille permanente sur ce dossier. De quoi apaiser définitivement les populations impactées qui attendent toujours leurs dédommagements.
CBAO LES TRAVAILLEURS DE LA CBAO EN BRASSARDS ROUGES
Le climat est devenu très délètere au niveau de la CBAO. Les travailleurs ont fini d’être excédés par les mauvaises conditions notamment les bas salaires, les accords non respectés. Ils dénoncent surtout un manque de considération énorme de la direction marocaine qui humilie à longueurs de journées les travailleurs, toutes catégories confondues. Dans leurs griefs, ils ont aussi mentionné une surexploitation subie dans le cadre du travail. Alors, ils ont décidé de sonner une grande mobilisation pour tirer la sonnette d’alarme lors d’une réunion tenue hier pour dénoncer le comportement de leur direction générale. Une grande mobilisation qui a permis aux travailleurs de démontrer que leur objectif est d’accompagner la population et non de les prendre en otage. Dans la même foulée, les syndicalistes ont défini un plan d’action : port du brassard rouge et rassemblement le Samedi 15 janvier 2022 à la place de l’Obélisque.
ASSISTANTS DE SÉCURITÉ DE PROXIMITÉ
Les Assistants de la sécurité de proximité (ASP) sont invités à répondre massivement par abstinence aux 72h sans ASP sur l’étendue du territoire national. Ces journées prévues les 5, 6 et 7 janvier 2022 seront également marquées par des rassemblements devant toutes les Unités départementales (UD. L’Union des assistants de sécurité (UAS) qui sonne ainsi la mobilisation réitère ses encouragements à ses membres et appelle au respect strict du mot d’ordre.
EMIGRATION VERS L’ESPAGNE 4400 MIGRANTS MORTS EN 2021
Durant l’année 2021, 4 404 personnes, dont 628 femmes et 205 enfants, sont mortes ou portées disparues sur la route maritime vers l’Espagne. Selon un rapport annuel de l’association espagnole Caminando Fronteras, le nombre des disparus est terrible par rapport aux années précédentes. Pire, la route des Canaries demeure la plus dangereuse. L’association Caminando Fronteras parle de plus de 90 % de migrants qui ont péri dans 124 naufrages survenus lors de traversées vers les îles Canaries, selon un décompte arrêté au 20 décembre. Chaque année, cette ONG dresse le bilan des victimes de drames migratoires grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d’urgences. En 2021, 4404 personnes ont disparu sur les routes migratoires vers l’Espagne, soit en moyenne douze personnes par jour. C’est deux fois plus qu’en 2020. À cette époque déjà, 2 170 personnes étaient mortes ou disparues en tentant de rejoindre l’Europe via l’Espagne. Des nombres tragiques qui font de 2021 l’année la plus meurtrière depuis 2015 et le début des rapports de l’ONG Caminando Fronteras.
MAROC UNE SÉNÉGALAISE, ASPHYXIÉE PAR SON ENCENSOIR, PERD LA VIE
La communauté sénégalaise du Maroc est endeuillée par la mort tragique d’une des leurs. Selon PressAfrik, Ndèye Rokhaya Guèye, arrivée au pays il n’y a pas longtemps pour assister sa fille, a perdu la vie. Elle serait morte après avoir inhalé du gaz carbonique provenant de l’encensoir qui contenait du charbon. Le jour du drame, elle et sa fille ont préparé leur encensoir pour se protéger du froid de canard qui sévit depuis quelques jours au Maroc. Après avoir mis l’encens, elles ont fermé la porte de la chambre. Malheureusement, le gaz qui se dégageait a fini par les asphyxier. Ce sont les cris de Ndèye Ami Guèye qui était avec elle qui ont fini par alerter son fils. Ce dernier qui était dans l’autre pièce, s’est précipité pour voir ce qui se passait. Il trouve sa tante et sa sœur évanouies. Il appelle les secours. Elles ont été vite évacuées à l’hôpital pour une prise en charge. Après quelques heures dans la structure sanitaire, elles regagnent la maison. Mais malheureusement, la mère finit par rendre l’âme. « C’est le charbon marocain qui en est la cause. Il est différent de celui qu’on trouve au Sénégal. Il y a beaucoup de gaz carbonique. Et nombreuses sont les femmes sénégalaises qui ne le savent pas », soutient Mouhamed Soumaré, Sénégalais vivant à Casablanca.
"Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais, un moment crucial où celui-ci doit se donner une exigence de victoire pour la nation qui attend, avec espoir, depuis tant d’années", a lancé le président aux protégés de Cissé mardi
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mardi aux Lions du football, en partance pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN), de faire de cette compétition prévue du 9 janvier au 6 février "le temps de la victoire pour le Sénégal".
Le chef de l’Etat remettait le drapeau national à l’équipe nationale de football, qui s’envole le même jour pour Bafoussam, ville de l’ouest du Cameroun où vont résider les Lions lors de la CAN.
"Cette CAN reste un moment de vérité pour le football sénégalais, un moment crucial où celui-ci doit se donner une exigence de victoire et une perspective définitive de triomphe pour la nation qui attend, avec espoir, depuis tant d’années", a-t-il lancé à l’endroit des protégés du sélectionneur sénégalais Aliou Cissé.
"Alors, avec foi, détermination et courage, faites de « Cameroun 2021 », le temps de la victoire pour le Sénégal, c’est-à-dire la plus belle page de l’histoire de la participation de notre pays en Coupe d’Afrique des nations de football", a-t-il dit.
Il a rappelé les mots d’encouragements des ’’dizaines de milliers’’ de supporteurs sénégalais aux Lions de retour de la CAN 2010 dont ils venaient de perdre la finale.
Les fans sénégalais avaient alors accueilli leurs héros en chanson en leur demandant de ne pas se décourager ("Amoul décourager’’) dans leur quête d’un premier titre continental.
"Vous représentez le Sénégal, une nation remarquable, qui poursuit, de façon inlassable, son rayonnement international et sa marche résolue vers l’émergence. Vous symbolisez ainsi le Sénégal des victoires" a poursuivi Macky Sall.
Il a invité les joueurs sénégalais à "un sursaut exemplaire et solidaire", pour "enjamber les contingences et, surtout, « forcer ce destin gagnant » qui nous tend généreusement la main depuis quelques années".
Le Sénégal va entrer en lice le 10 janvier contre le Zimbabwe.
PAR Karfa Diallo
TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS, QU'ILS SOIENT DÉCLARÉS MORTS POUR LA FRANCE
Ingrate, la France a oublié les passagers de l’Afrique, et le sacrifice imposé à ses soldats « indigènes » en particulier. Documentée, cette histoire est pourtant gommée de la mémoire d’un pays qui aime se raconter
Jeune Afrique |
Karfa Diallo |
Publication 04/01/2022
Lettre ouverte au chef de l’État français et aux candidats à l’élection présidentielle de 2022.
Il y a tout juste cent deux ans, le paquebot Afrique coulait au large de Bordeaux. Parmi les quelque 600 passagers, 192 tirailleurs sénégalais, qui rentraient chez eux après avoir servi la France durant le premier conflit mondial. Une tragédie dont les tirailleurs naufragés ont été oubliés, parmi les oubliés.
Il faut se souvenir du 12 janvier 1920. Il faut, cent ans plus tard, honorer la mémoire de ces 192 tirailleurs sénégalais qui espéraient rentrer chez eux après avoir mené une guerre qui n’était pas la leur. Il faut les déclarer « morts pour la France ». Documentée, cette histoire est pourtant gommée de la mémoire d’un pays qui aime se raconter.
Front de Salonique
C’est de Bordeaux, le 9 janvier 1920, sur le quai des Chartrons, que partit l‘Afrique, de la Compagnie des Chargeurs réunis. À son bord, 602 passagers (dont 132 membres d’équipage), sans compter les compagnies de tirailleurs entassées sur l’entrepont, des fonctionnaires de l’administration coloniale, des hommes d’affaires, des commerçants, leurs femmes et enfants.
Ces 192 tirailleurs africains, qui n’étaient Sénégalais que de nom (en réalité, seuls trente-quatre d’entre eux avaient pour destination Dakar), devaient débarquer à Conakry ou au warf de Grand-Bassam, devant Abidjan. Combattants sur le front de Salonique et à Gallipoli, ces soldats, redoutables nettoyeurs de tranchées et rescapés des tueries d’Argonne, d’Artois, de Verdun ou des Flandres, avaient été démobilisés plus tardivement que leurs camarades ayant combattu sur le sol français.
Quand le bateau sombra, au large de la Nouvelle-Aquitaine, trois jours après son départ de Bordeaux, seuls trente-quatre rescapés furent retrouvés, dont Mamadou Ndiaye, l’un des treize tirailleurs secourus, qui décéda d’ailleurs peu après.
Ceux qui dirigent feignent de le comprendre, mais le Sénégal ne se porte pas bien. Nous devons retrouver la moralité dans l’action publique. C’est ainsi que nous apporterons des réponses politiques à nos inquiétudes collectives
Nous voilà déjà en 2022. Une année qui sera cruciale pour l'avenir de notre pays.
Sur le plan politique, les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain permettront de changer la gouvernance dans nos collectivités locales. Rien ne peut se faire, si à la base, les représentants manquent de compétences et de sens des responsabilités. C’est pourquoi la République des Valeurs/Réewum Ngor s’est lancée dans la bataille pour la conquête des localités, partout au Sénégal. Je suis moi-même candidat à Thiès. Les élections législatives sont aussi prévues cette année. Nous serons de la course, et porterons fièrement les principes et valeurs auxquels nous croyons. Nous le devons au Sénégal, pour plusieurs raisons.
Notre pays reste menacé par des difficultés multiformes. La première est la pauvreté. Près de 38 % de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté, selon l'Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM 2018/2019) de l’ANSD. La principale préoccupation de notre pays doit demeurer dans l’élimination de la précarité où sont installés nos nombreux concitoyens, car la première dignité de l'Homme est de pouvoir subvenir à ses besoins primaires.
L’autre fléau qui accable notre société est l’absence de perspectives de sa jeunesse. Cette situation peut conduire à la catastrophe. Le climat social est tendu et sans une prise en charge des jeunes, des déflagrations incontrôlables et brutales peuvent survenir. De nombreux jeunes que nous rencontrons dans les rues de nos villes et de nos villages nous racontent leur désenchantement. Ils ont perdu tout espoir de vivre dans une nation qui les protège. Tous, ou presque, nous disent leur désaffection de la politique. Ils ne croient plus aux paroles et aux promesses des autorités, maintes fois abjurées. Ce signal-là, le régime en place le perçoit mais semble faire fi de ses répercussions.
La santé est aussi une préoccupation sérieuse des Sénégalais. Je pense à ces femmes du Kabada qui, le coeur plein d’amertume, m’ont rappelé les situations moyenâgeuses dans lesquelles elles vivent. Elles ne peuvent pas se soigner. Elles ne peuvent pas accoucher dans des conditions décentes. Elles sont des sacrifiées de la République. Elles font partie des nombreuses victimes des inégalités sanitaires au Sénégal. Je pense aussi à ces nombreux malades qui peinent à bénéficier de soins dans nos hôpitaux qui manquent cruellement de tout.
Par ailleurs, le Sénégal ne s’arrête pas à Dakar et à Diamniadio. Je l’ai dit plusieurs fois, et je le répète une fois de plus : pourquoi construire un TER pour plus d'un millier de milliards de F CFA, alors que les besoins les plus urgents ne sont pas satisfaits. Le Sénégal pour sa prospérité a besoin d’infrastructures stratégiques et efficientes. Investir, aujourd’hui, dans des éléphants blancs, c’est contraindre les générations futures à payer le prix fort de l’incurie et de la gabegie. Si nous n’avons pas le courage et la lucidité de dénoncer cela, je ne vois pas le sens de notre engagement politique.
La sécurité des Sénégalais est un autre défi à relever. Les atteintes aux biens et aux personnes sont alarmantes. S’il faut renforcer les moyens des forces de l’ordre et défense, c’est dans la réparation du système éducatif en faillite, et du chômage endémique qu’il faut le plus agir. La bataille de l’éducation ne peut plus attendre. Nous voyons bien que plusieurs piliers de l'ordre moral ont cédé.
Notre société s'affaiblit de plus en plus. Il faut bien en déterminer les causes. Non seulement l’éducation nationale peine à enrôler tous les enfants de la République, mais le niveau scolaire s’est affaissé. Tout cela n’est pas sans conséquences sur le débat public et médiatique. Il faudra certainement reconstruire une école performante et républicaine, qui n’oublie personne ; qui a des formateurs dévoués, respectés et qui sont au niveau des grands enjeux de la planète. Dans un monde qui change, un monde de connaissance et de réalité augmentée, il n’y a qu’un seul moyen pour être compétitif : accorder plus d’importance au savoir et à la recherche.
Chers compatriotes, ceux qui dirigent feignent de le comprendre, mais le Sénégal ne se porte pas bien. Nous devons retrouver la moralité dans l’action publique. C’est ainsi que nous apporterons des réponses politiques à nos inquiétudes collectives.