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11 août 2025
HAOUA BOCAR LY TALL PRÉCONISE L’ÉDUCATION POUR CHANGER LES MENTALITÉS
Auteur de l’ouvrage : «La pratique des mutilations génitales féminines. Valeurs culturelles ou répression sexuelle ?» Haoua Bocar Ly Tall prône l’éducation des populations pour éradiquer la pratique des Mutilations génitales féminines (MGF)
Auteur de l’ouvrage : «La pratique des mutilations génitales féminines. Valeurs culturelles ou répression sexuelle ?» Haoua Bocar Ly Tall prône l’éducation des populations pour éradiquer la pratique des Mutilations génitales féminines (MGF) au Sénégal et dans les autres pays du monde.
«C’est vrai que la pratique des Mutilations génitales féminines (Mgf) a un peu reculé, mais elle est encore là », a reconnu, Dr Haoua Bocar Ly Tall, militante de la lutte contre les MGF dans le monde. Pour venir à bout de cette pratique, la sociologue préconise l’éducation. «Comme disait Mandela, l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer les mentalités», insiste Mme Tall qui estime que les acteurs, qui ont inscrit dans leurs plans d’action et autres programmes la lutte contre cette pratique ne sont pas dans une synergie d’actions afin de gagner le combat de l’éducation, de la sensibilisation et de la conscientisation des populations cibles. Et ce, même si cette pratique est interdite par la législation sénégalaise.
Instituée par l’Organisation des Nations Unies en 2003, la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des MGF est célébrée 6 février et vise à sensibiliser les États et la société civile sur les MGF, et encourager des mesures pour y mettre fin. Mais, la pratique reste encore répandue. D’ailleurs, la cartographie de la situation montre un tableau sombre.
D’après l’Unicef, une femme sur quatre âgée de 15 à 49 ans a subi une mutilation génitale féminine et/ou une excision (MGF/E) au Sénégal. Et la pratique est répandue dans le sud et le nord du pays, notamment dans les régions de Kédougou (91,0%), Sédhiou (75,6%), Matam (73,3%), Tambacounda (71,8%), Ziguinchor (68,2%) et Kolda (63,6%).
Malgré ces chiffres alarmants, Haoua Bocar Ly Tall reste confiante. «Au moins, le tabou est tombé parce qu’au moins on en parle. Lorsqu’on créait le comité interafricain sur les pratiques traditionnelles, on n’a même pas osé en parler ouvertement, à plus forte raison allé sur des plateaux de télévision en parler. Car, on nous accusait d’être des intellectuels acculturés», indique l’experte sur les questions de genre.
Et d’ajouter : «Certains disent que ce sont des valeurs culturelles et qu’on s’attaque à la culture. D’autres, notamment les féministes, affirment que c’est de la répression sexuelle, c’est pour contrôler le corps de la femme et diminuer sa sensibilité...
Alors, pour répondre à ces questions, j’ai fait des recherches pendant 9 ans à travers le monde et ce que j’ai découvert, c’est que ce n’est pas seulement une pratique africaine. Avant de quitter le Sénégal, je pensais que c’était une pratique des Peuls, mais ça se passe en Jordanie, chez les Turcs, en Russie, et cela s’est fait à une certaine époque en France. Et la pratique continue d’exister en Indonésie, au Pakistan…Donc c’est une pratique quasi mondiale».
LA RECOMPENSE AUX CHAMPIONS D'AFRIQUE MIT EN EXERGUE PAR LA REVUE DE PRESSE DE CE MERCREDI 9 FEVRIER SUR WALF FM
Les parutions lus par la radio Walf Fm ce mercredi 9 février 2022 évoquent la forte récompense aux lions après leur victoire à la coupe d'Afrique des nations
Les parutions lus par la radio Walf Fm ce mercredi 9 février 2022 évoquent la forte récompense aux lions après leur victoire à la coupe d'Afrique des nations. Ecoutez la revue de presse de Walf Fm.
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PRIME EXCEPTIONNEL AUX LIONS ET ELECTION A LA CHAMBRE DES METIERS DE THIES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE CE MERCREDI SUR ZIK FM
L'essentiel des parutions de ce mercredi 9 février 2022 évoquent la récompense des Lions après leur sacre en finale de la coupe d'Afrique des nations.
L'essentiel des parutions de ce mercredi 9 février 2022 évoquent la récompense des Lions après leur sacre en finale de la coupe d'Afrique des nations. Le président Macky Sall a gratifié chaque joueur d'une prime de 50 millions FCFA et de deux terrains sis dans la nouvelle ville Diamniadio. Ecoutez dans cet élément la revue de presse présenté par Fabrice Nguéma sur la Zik Fm.
La célébration de la victoire des «Lions» fait un mort à Mbacké
A l’instar des autres localités du pays, la victoire du Sénégal sur l’Égypte en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été célébrée dans une grande ferveur à Mbacké. Mais l’un des jeunes qui avaient quitté le village «Ndiliki » pour se rendre au centre-ville a eu la malchance d’être fauché par un véhicule dont le chauffeur roulait à vive allure pour célébrer le sacre des «Lions». Les faits se sont déroulés près du lycée de Mbacké, à l’entrée de la commune. Selon les dernières informations, le chauffeur à l’origine du drame n’est pas encore identifié.
La Sococim offre 30 tonnes de ciment à chaque «Lion»
Les «Lions» peuvent démarrer leurs chantiers à Diamniadio et Dakar sans souci. A peine le chef de l’Etat a-t-il annoncé l’octroi des deux parcelles aux «Lions » et à l’encadrement que le président Directeur général(Pdg) du groupe Sococim, Youga Sow, a offert aussi 30 tonnes de ciment à chaque «Lion» pour accompagner leur projet immobilier.
Travaux de la commission technique restreinte
La pression des syndicats d’enseignants en grève et des élèves commence à avoir des effets. Alors qu’ils se sont donné rendez-vous dans deux semaines lors de la dernière rencontre, le gouvernement a décidé d’anticiper. En fait, le ministre de la Fonction Publique et du Renouveau du service Public, Mariama Sarr, a demandé aux secrétaires généraux des syndicats de désigner deux représentants pour l’atelier de jeudi prochain. Dans la note, Mariama Sarr indique que les représentants des syndicats vont prendre part aux travaux de la commission restreinte jeudi 10 février à partir de 15h30. Ce, suite aux conclusions de l’atelier portant sur le système de rémunération spécifique aux enseignants et sur la demande de création du corps des administrateurs scolaires. A rappeler qu’outre le G7 leurs collègues du G20 et Sadef déroulent également leurs plans d’actions. Ce qui a entraîné la paralysie de l’école.
19 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
La tendance baissière des nouvelles contaminations liées au coronavirus se poursuittoujours. Sur 1295 tests réalisés hier, 19 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 1,46%. Les nouveaux cas de covid-19 décelés ce mardi sont issus de la transmission communautaire. Le département de Dakar en compte 04 et celui de Pikine 02. Dans les autres régions du Sénégal, 06 contaminations communautaires ont été signalées à Mbour, Thiès (04), Kaolack (01), Fatick (01) et Kaffrine (01). Si 260 patients suivis sont déclarés guéris, 09 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. D’après les autorités sanitaires, aucun cas de décès n’a été enregistré lundi dernier (07 février 2022). A noter que 85.256 cas de covid-19 ont été répertoriés sur l’étendue du territoire national dont 82 463 guéris. Pour le ministère de la Santé, 1956 décès ont été enregistrés et 836 patients sont sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 259 personnes ont été vaccinées le lundi 07 février 2022, portant le nombre total à 1.401.754.
Demande de grâce présidentielle spéciale CAN pour 1000 détenus
A l’occasion de la fête du football, le président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred) sollicite auprès du chef de l’Etat une grâce spéciale (CAN) de 1000 détenus pour des raisons humanitaires. Selon Ibrahima Sall, les personnes privées de liberté ont célébré également la victoire historique du football sénégalais. A l’en croire, cette ferveur populaire a atteint les 37 établissements pénitentiaires du pays. D’ailleurs, il remercie l’administration pénitentiaire pour les mesures prises pour que les détenus puissent suivre les matchs en toute sécurité et tranquillité. Cependant, l’Asred a reçu le jour de la finale de la CAN plusieurs correspondances émanant des familles de détenus qui sollicitent auprès du chef de l’Etat une grâce, car c’est la première fois que l’équipe du Sénégal remporte une coupe d’Afrique. Ainsi, M. Sall demande solennellement au chef de l’Etat d’accorder sa clémence à 1000 détenus pour des raisons humanitaires. Par ailleurs, l’Asred sollicite auprès de la fédération sénégalaise de football d’associer les détenus à la tournée nationale avec la coupe, en choissssant au moins deux établissements pénitentiaires en étroite collaboration avec la Direction de l’Administration pénitentiaire, pour permettre aux détenus de voir la coupe. Cela ne fera que consolider la particularité du Sénégal comme étant un pays de paix et de cohésion sociale, plaide Ibrahima Sall.
La fausse note du sacre des «Lions»
Le sacre des «Lions» du football n’a pas fait que des heureux au Sénégal. Au moment où le peuple continue de célébrer la victoire des «Lions », d’autres familles sont en deuil. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, la cérémonie de décoration a été entamée hier avec une minute de silence dédiée aux personnes décédées pendant la célébration du sacre en coupe d’Afrique des nations. A Dakar, trois décès ont été enregistrés à l’hôpital Principal de Dakar et plusieurs blessés graves y sont pris en charge. A l’entame de son propos, le Président Macky Sall a prié pour le repos de l’âme des personnes décédées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Le message de Moustapha Niasse
La lecture du président de l’Assemblée nationale de cette liesse après le sacre du Sénégal est que les «Lions» ont davantage consolidé la cohésion nationale. Selon Moustapha Niasse, après leur somptueuse victoire lors de la 33e édition de la CAN, les «Lions» de la Teranga viennent d’ajouter une séquence historique mémorable à la longue geste du peuple sénégalais. Dans un remarquable élan patriotique, ajoute-t-il dans un communiqué, ils ont réactualisé notre tradition épique, en faisant montre de courage, d’abnégation, de talent, d’intelligence et de solidarité, pour répondre aux attentes de toute une Nation. A l’en croire, leur détermination et leur persévérance ont contribué à consolider la cohésion nationale, en cristallisant notre commun vouloir de vie commune et en offrant à notre jeunesse un modèle grandeur nature. D’après Moustapha Niasse, le lundi 7 février 2022, les murs de l’adversité et de l’incompréhension ont été franchis, avec une élégance républicaine exemplaire qu’il convient de saluer. La volonté politique et l’adhésion populaire se sont conjuguées pour accompagner les Lions dans leur épopée triomphale jusqu’au sommet de la pyramide, déclare M. Niasse. Ainsi au nom de l’Assemblée nationale, il adresse ses félicitations aux Lions de la Teranga, à leur encadrement et à la Fédération.
L’invite de la coalition YAW aux populations de Déaly
La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) de Déaly, une commune située dans la région de Louga, était en assemblée générale hier pour évaluer les élections territoriales du 23 janvier 2022. Sous la houlette du candidat malheureux Déthié Faye, cette coalition de l’opposition s’est félicitée de la détermination de la population à opérer le changement. D’après le communiqué de YAW reçu à «L’As», le dynamisme de l’équipe de campagne a permis de visiter toutes les localités de la commune et l’adhésion des populations aux propositions pertinentes contenues dans la profession de foi du candidat Déthié Faye. La mobilisation populaire avant et pendant la campagne électorale atteste que les véritables habitants de la commune ont opté majoritairement pour le changement, indique la même source. Ainsi, les responsables de YAW invitent les populations à maintenir la mobilisation pour les prochaines échéances et la vigilance en vue d’accompagner leurs conseillers pour une autre manière de gérer la commune. La coalition condamne, par ailleurs, le transfert d’électeurs (1119) qui a permis à «des mercenaires politiques de venir imposer un maire aux populations autochtones». Ils déplorent dans la même veine l’achat des consciences et la stigmatisation basée sur le sentiment ethnique, pour cacher un bilan largement négatif du maire sortant.
Conseil départemental de Kédougou
Mamadou Saliou Sow a été installé hier dans ses nouvelles fonctions par le Préfet de Kédougou. En plus du poste de Secrétaire d’Etat auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Promotion des Droits humains et de la Bonne gouvernance, M. Sow est désormais le président du Conseil départemental de Kédougou. Après son installation, il a été procédé à l’élection du bureau de l’institution départementale. Séga Keita est élu premier vice-président et Mme Kadidia Doucouré devient la 2e vice-présidente. Le poste de 1er secrétaire élu est occupé par Baka Diébakhaté et le deuxième par Mme Aïssatou Diallo.
Arrestation d’agresseurs sur la Vdn 03
Le duo qui écumait la Voie de Dégagement Nord (Vdn 03) à hauteur de Cambérène a été mis hors d’état de nuire par les limiers du Commissariat d’arrondissement des Parcelles Assainies sis à l’Unité 15. Les deux agresseurs, A. D. D. et A. S., à bord de motos, ont été alpagués par les hommes du Commissaire Khouma qui leur ont délivré un ticket gratuit pour la prison de Reubeuss. Tout est parti de l’agression d’une femme par la bande qui a emporté son sac à hauteur de Camberène. Elle a crié de toutes ses forces pour alerter les passants et demander secours. A cause des embouteillages, les agresseurs qui étaient sur une moto ont eu du mal à se frayer un chemin. Ce qui fait que le conducteur de la moto, A. D. D qui avait avec lui le sac volé, est vite maîtrisé par les passants. Tandis que son acolyte A. S. réussi à s’échapper. Il a été remis aux éléments de la brigade de recherches qui ont effectué le déplacement sur les lieux. A.D.D. va livrer son complice qui sera très vite arrêté à son domicile. Et au terme de leur garde à vue, les deux mis en cause sont déférés au parquet pour vol à l’arraché.
Un faux policier sur la Vdn3
Restons sur l’agression de cette dame pour dire qu’en venant cueillir l’un des membres de la bande, les éléments de la brigade de recherches de la police de l’Unité 15 ont interpellé S. N. S. qui s’est présenté sur les lieux avec une carte professionnelle de la police qu’il a volée. Il prétendait être un limier, dans le but de soutirer de l’argent à l’agresseur. Pressé de questions par les policiers, le quidam s’est perdu dans ses explications en déclarant vouloir aider la police. Pire, il a été retrouvé par devers lui une paire de menottes, un brassard et une décharge électrique. Il est placé en garde à vue en attendant d’être présenté au parquet pour usurpation de fonction.
Arrestation d’agresseurs par la police de Grand Yoff
M. Boiro, tôlier de profession et âgé de 20 ans, le charretier A. Ba âgé de 18 ans et l’artisan S. Sow âgé de 33 ans croupissent en prison pour vol en réunion avec violence, commis la nuit. La bande a été alpaguée par les hommes du commissaire Abdou Sarr de Grand-Yoff qui étaient en patrouille à la suite de dénonciations de leurs victimes dépossédées de leur argent et de leurs téléphones portables. Les faits se sont produits au Rond Point Jvc de Liberté 06 où les quidams, armés de coupe-coupe, ont surpris leurs victimes. Mais, ils ont été pourchassés jusqu’à leurs derniers retranchements au niveau du quartier Dolé. Informés, les limiers y ont effectué une descente pour les cueillir. Boiro et ses complices ont tenté de nier les faits, ils ont été trahis par leurs habits reconnus par leurs victimes, avant d’être conduits à la Police de Grand Yoff puis déférés au parquet.
Oumar Sarr installé dans ses nouvelles fonctions de maire
Oumar Sarr a été officiellement installé hier dans ses nouvelles fonctions de maire de Dagana. Il a promis de respecter ses engagements pendant la campagne électorale, à savoir terminer les projets à l’arrêt et bâtir un programme municipal autour de 19 axes pour l’émergence de Dagana. Il s’agit entre autres de l’extension du périmètre communal par de nouveaux lotissements, de l’aménagement des espaces et réserves urbaines, de la réalisation de projets pour une commune verte, propre et agréable à vivre, de la construction progressive d’un hôpital moderne à Dagana et du relèvement immédiat du plateau technique. A cela, s’ajoutent l’extension de l’espace agricole de la Commune, la construction d’un Espace Numérique Ouvert (Eno) et l’édification d’un institut universitaire.
AFFAIRE DE LA MORT DE RAMATA CAMARA
C’est encore le mystère total sur les circonstances de la mort de la jeune commerçante Ramata Camara dont le corps a été retrouvé mardi dernier dans la forêt de Nguérigne Bambara, un village de la commune de Sindia.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 09/02/2022
C’est encore le mystère total sur les circonstances de la mort de la jeune commerçante Ramata Camara dont le corps a été retrouvé mardi dernier dans la forêt de Nguérigne Bambara, un village de la commune de Sindia.
Dès les premières heures qui ont suivi la découverte macabre, trois personnes, toutes liées à la victime, ont été arrêtées et gardées à vue pour nécessité d’enquête. Depuis jeudi, l’enquête connaît une nouvelle tournure. Les deux amants « rivaux » de la défunte ont été relaxés. Tandis que le marabout, chez qui la victime s’était rendue pour les besoins d’un bain mystique, est maintenu dans les liens de la détention. Une décision qui, il faut le dire, signifie un resserrement de l’étau autour du principal suspect.
La nymphe Ramata Camara, commerçante de son état, 26 ans, ne savait certainement pas qu’elle avait rendez-vous avec la mort samedi 30 janvier dernier. En effet, comme d’habitude, après une journée passée dans son magasin établi dans une pièce de la maison familiale, la jeune commerçante avait baissé rideaux et rejoint les siens à l’intérieur. C’était la dernière fois que ces derniers la voyaient vivante. Qu’est ce qui a bien pu se passer entre ce moment-là et la découverte de son corps ? C’est ce que la Police est en train de chercher depuis mardi dernier. Pour ce faire elle a, dès les premiers heures après les constats d’usage, arrêté trois suspects qui ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Ces suspects sont des personnes « proches » de la victime au vu du contexte de la mort de la jeune commerçante. Ramata Camara s’était en effet rendue le samedi, comme il était de coutume, chez un marabout établi à Saly pour les besoins d’un bain mystique qu’elle y prenait. La jeune dame, selon les dires de son entourage, était possédée par des esprits maléfiques et sa mère avait été orientée vers ce praticien mystique pour que sa fille puisse enfin être délivrée de cet envoûtement.
Les deux amis « rivaux « de la victime libérés, le marabout maintenu en détention
Dès les premières heures qui ont suivi la découverte du corps de la commerçante, trois suspects ont été convoqués par les éléments du commissariat urbain de Saly. Il s’agit du marabout, un nommé Amadou, qui pourrait être la dernière personne connue à avoir vu la défunte vivante. Car, c’est ce monsieur en personne qui, après le bain, aurait accompagné la victime jusqu’au seuil de sa maison avant que cette dernière ne s’engouffre dans un véhicule. Un voyage qui lui serait fatal. Les deux autres « suspects » dans cette affaire ont quelque chose de commun, le fait d’avoir partagé la vie de la jeune Ramata. Il s’agit de S. Massaly, son « copain » jusqu’à sa mort, et B. Ndao, le précédent, lâché par la commerçante, et qui, selon toutes les versions, n’aurait pas digéré cette rupture. Toutefois, dès jeudi dernier, le faisceau de suspicion s’est rétréci. Aucun élément à charge n’a pu être retenu contre l’un quelconque de ces deux « rivaux ». C’est pourquoi ils ont été relaxés après avoir été entendus sur procès-verbal. Toutefois, ils resteront à la disposition de la Justice en cas de besoin. Pour l’instant, l’étau semble se resserrer autour du marabout, le nommé Amadou. Il est établi que c’est le téléphone de ce dernier qui aurait servi à la victime pour appeler le chauffeur de taxi qui est venu chercher la jeune dame devant le domicile du marabout.
Selon des sources proches du dossier, ce dernier aurait allégué ne pas connaître le chauffeur de taxi en question. Or, dans ce cas de figure, il devient le suspect par défaut, dès l’instant que le suspect principal reste introuvable. Quel sera donc le sort du marabout suspecté ?
Les prochains jours, voire les prochaines heures, devraient permettre d’édifier beaucoup de monde à propos de ce crime qui défraie la chronique dans la capitale de la Petite côte.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour)
LES RÉCOMPENSES DES LIONS À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERDREDI 9 FEVRIER
Macky Sall gâte les Lions’’, titrent à l’unisson L’info, Sud Quotidien, L’As, Le Soleil, Les Echos et Le Témoin Quotidien à la suite des récompenses promises par le chef de l’Etat à l’équipe nationale senior vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations
Dakar, 9 fév (APS) – ‘’Macky Sall gâte les Lions’’, titrent à l’unisson L’info, Sud Quotidien, L’As, Le Soleil, Les Echos et Le Témoin Quotidien à la suite des récompenses promises par le chef de l’Etat à l’équipe nationale senior vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.
Le président de la République a décidé d’offrir une prime spéciale de 50 millions de francs CFA et deux terrains à chacun des joueurs de la sélection sénégalaise qui a remporté la CAN, dimanche dernier.
Les membres de la délégation officielle du Sénégal à la compétition africaine vont bénéficier également de ces récompenses, soit 52 personnes au total.
Il les a distingués dans les ordres nationaux, l’Ordre national du lion pour la plupart d’entre eux, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée mardi au palais de la République.
‘’L’immense joie qui s’est emparée du pays est tout simplement admirable. Joie de voie cette coupe tant désirée arriver enfin au pays (…) Plus de cinquante ans qu’on la convoitait, lui faisait les yeux doux…’’ écrit Le Témoin Quotidien.
‘’Le hic, c’est qu’au moment où les Lions millionnaires reçoivent chacun près de 150 millions en numéraires et en propriétés, l’Etat peine à [respecter] les accords qu’il a signés avec les enseignants et bloque tout notre système éducatif’’, fait remarquer Le Quotidien.
Vox Populi estime que ‘’le président de la République a honoré les champions d’Afrique à la hauteur de leurs performances’’.
Une ‘’pluie de cadeaux’’ est tombée sur la tête des Lions, note Bés Bi Le Jour, ajoutant que les joueurs de l’équipe nationale sont ‘’heureux comme Aïcha’’, dont la photo ‘’a fait le tour du monde’’.
‘’La petite Aïcha Fadé, âgée de cinq ans, a frappé les esprits (…) depuis les Etats-Unis où elle vit avec ses parents. Elle est réclamée par la Fédération sénégalaise de football pour [avoir été] un supporter sans égal’’, lit-on dans le même journal.
‘’Macky Sall s’est montré très généreux envers les Lions, les membres du staff technique et de la délégation officielle qui étaient partis au Cameroun pour la conquête’’ de la CAN’’, commente Source A.
Une ‘’pluie de récompenses pour les héros’’, écrit Le Soleil. ‘’Des récompenses à la dimension de leurs grosses performances’’, souligne-t-il.
‘’C’est l’apothéose !’’
Tribune déduit de l’unité nationale scellée autour des Lions que ‘’le Sénégal peut réussir’’ si ses citoyens font preuve de solidarité les uns envers les autres. ‘’Que faisons-nous dans nos actes de tous les jours pour (…) remporter la bataille du développement ?’’ se demande le même journal.
‘’C’est l’apothéose !’’ s’exclame Libération, ajoutant que ‘’les Lions ont été fêtés hier par la nation (…) entière’’. ‘’Les poulains d’Aliou Cissé, auréolés de la médaille d’or continentale de football au Cameroun, ont eu droit à tous les honneurs’’, poursuit le même journal.
Pour la joie que procure le trophée de la CAN, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus demande au chef de l’Etat d’accorder ‘’une grâce présidentielle spéciale’’ à 1.000 personnes vivant dans les 37 prisons du pays, selon EnQuête et Tribune.
WalfQuotidien affirme que ‘’l’image d’un Macky Sall entouré de ses plus féroces opposants a fait le tour du monde et de la toile (Internet)’’. ‘’Elle est belle et contraste avec ce qui se passe dans une sous-région où les coups d’Etat sont devenus comme monnaie courante’’, ajoute-t-il.
La CAN remportée, Macky Sall rêve maintenant d’une demi-finale des Lions à la Coupe du monde de cette année, selon L’Observateur. C’est l’objectif qu’il demande à l’équipe nationale senior de football de poursuivre, ‘’l’appétit [venant] en mangeant’’, écrit le journal.
‘’La joie et la décompression se lisaient sur le visage du chef de l’Etat, qui a pleinement savouré le sacre’’, commente L’As.
Par Ousmane François Goudia Gueye
MACKY SALL, SEUL ARTISAN DE LA DEFAITE DE BBY À RUFIQUE ET BARGNY
L’audit du foncier de Rufisque est incontournable
Ousmane François Goudia Gueye |
Publication 09/02/2022
Nous sommes d’avis que la défaite de BBY dans la majeure partie des collectivités locales du département de Rufisque, relève uniquement de sa responsabilité du Président Macky Sall. En effet, Rufisque et Bargny attendaient beaucoup de lui, après l’avoir plébiscité avec un taux de 54% des suffrages exprimés dans le département de Rufisque lors des dernières élections présidentielles. Ce score a largement contribué, à la victoire de la coalition présidentielle, dans la région de Dakar. Pourtant malgré tout leur engagement aux côtés de l’actuel Président de la république, durant ces élections, s’en est suivie une grande déception. Car rien dans leur vécu n’a changé d’un seul iota. C’est comme qui dirait, que les populations du département de Rufisque pendant ces élections locales, ont tenu à apporter une réponse éloquente par la voie des urnes à l’indifférence de Macky Sall à leurs préoccupations. On se rappelle qu’à l’époque du magistère du Président Abdou Diouf, la ville de Rufisque comptait un certain nombre de ministres dans le gouvernement tels que les Ibrahima Sall, Ndioro Ndiaye….
Il en est de même de rufisquois nommés aux fonctions de directeur généraux de sociétés nationales, comme Pathé Ndiaye au port autonome de Dakar, Docteur Abdou Rahmane Diouf ancien directeur de SONES, Abdou Rahmane Ndir à la Senelec et Feu Ibrahima Sarr à la Poste.
Également pendant une période de l’histoire ou maitre Abdoulaye Wade était président de la république, on se souvient que maitre Mbaye Jacques Diop avait été nommé président du CRAES et devenait de facto, comme 3ème personnalité de l’Etat. Feue Awa Diop avait été nommée ministre de même que Ngoné Ndoye qui fut la dernière ministre des sénégalais de l’extérieur du gouvernement du Président Abdoulaye Wade.
C’est également pendant cette période de l’histoire du régime de Maitre Wade, que Delco Samb, occupait les fonctions de directeur général de la SONES. Je me souviens que lors d’une audience avec Macky Sall Président de la République, il nous avait recommandés à Abdoulaye Daouda Diallo à l’époque ministre du Budget.
Ce dernier lors de notre rencontre nous avait fait la révélation que c’était sur recommandation du Président Macky Sall à l’époque Président de l’Assemblée nationale que maitre Mbaye Jacques Diop Président du CRAES, l’avait coopté dans son cabinet, comme conseiller technique.
Pour toutes ces raisons, Abdoulaye Daouda Diallo nous avait dit qu’il doit beaucoup à la ville de Rufisque à travers la confiance que Maitre Mbaye Jacques avait eue à son endroit en le nommant aux fonctions de conseiller technique au sein de l’institution qu’il dirigeait à l’époque. Plus tard Abdoulaye Daouda Diallo avait donné instruction aux directeurs des Domaines, du Cadastre et de l’Urbanisme de nous recevoir pour débattre de nos préoccupations au cours d’une séance de travail.
Cette réunion avait été présidée par Monsieur Yatma Gueye conseiller technique du ministre chargé du Budget représentant le ministre. Egalement étaient présents à cette réunion, le directeur des Domaines de l’époque représentant Amadou Ba directeur général des Domaines, Mamadou Mamour Diallo pendant cette période receveur des domaines de Rufisque et Madame Dieng actuelle directrice du Cadastre, à cette époque cheffe du bureau du cadastre de Rufisque.
Et toutes les décisions issues de cette rencontre, n’ont jusqu’à présent été matérialisées et cela, au grand dam de la communauté léboue. Et la situation foncière actuelle qui prévaut au niveau du département de Rufisque, est plus catastrophique qu’auparavant.
Il nous faut aussi souligner, que malgré les immenses services rendus par Feux Alioune Badara Mbengue ministre d’Etat et maitre Mbaye Jacques Diop à leur ville et au Sénégal, aucune infrastructure étatique digne de ce nom, ne leur a été dédiée.
Entre autres éléments qui ont contribué à la défaite de la coalition présidentielle à Rufisque et Bargny, l’inertie des autorités par rapport à l’avancée quotidienne de la mer, qui ne cesse de menacer les populations du littoral de ces deux villes. La RSE des sociétés implantées à Rufisque et Bargny doit être aussi tenu en compte, concernant le mécontentement des populations à l’endroit du président de la république. Car une entreprise comme SOCOCIM INDUSTRIES à qui on a attribué les ¾ des terres de Rufisque et de Bargny, n’a pour autant construit ne serait qu’une case dans ces deux villes. S’agissant d’un certain nombre de fonctionnaires en charge de l’administration foncière, ils continuent de plus bel à spolier nos terres sans pour autant être inquiétés une seule fois malgré le cri de cœur de nos populations depuis plusieurs années.
Pour ce qui relève de nos lieux de culte comme la grande mosquée de Keury Souf qui date de 1840 qui est également la 2ème grande mosquée du Sénégal après celle de pire. Elle est aussi la 3ème grande mosquée la plus ancienne en Afrique noire. Cette grande mosquée, est en passe de s’effondrer sans pour autant que l’Etat n’intervienne pour préserver ce lieu de culte qui est classée patrimoine historique, par l’UNESCO.
Pourtant le président Macky Sall en personne nous avait promis de la restaurer et cela depuis plus de 3 ans et jusqu’à aujourd’hui, rien n’a été fait. Cependant, il y’a de cela quelques semaines, le chef de l’Etat vient de procéder à l’inauguration de la grande mosquée de Fatick. Nous saluons à juste titre cette réalisation de même que celles réalisées au niveau d’un certain nombre de foyers religieux aux Sénégal.
Rufisque continue de pleurer Mamadou Cora Fall
Quant au sport rufisquois, on continue de pleurer le rappel à Dieu du Président Mamadou Cora FALL. Et nous sommes d’avis, que si on n’y prend garde, l’ASC le SALTIGUE risque de mourir de sa belle mort.
Les différentes communes de Rufisque ne donnent pas de subventions au saltigué, s’y ajoute que Rufisque ne dispose ni de terrain de Basketball de hand Ball ni de celui de volley Ball. Après le rappel à Dieu du maire Ndiawar Touré qui a marqué de son empreinte son passage à la tête de la municipalité de Rufisque, par son soutien constant aux sportifs de la vielle ville. Ndiawar mettait à contribution 300 millions réservés au chapitre budgétaire destiné aux sports. Pour ce faire, il convoquait tout ce que Rufisque compte comme entités sportives, pour procéder au partage de cette manne financière entre les différents clubs de la ville. Les rencontres annuelles que feu Ndiawar Touré avaient avec les clubs de la ville pour leur remettre leurs subventions, se faisaient toujours en présence du doyen Ousmane Séne Blay, qui est un modèle et une référence, au niveau du sport rufisquois. Et la part du lion revenait toujours à l’ASC le Saltigué qui compte le plus grand nombre de disciplines mais qui est aussi le club fanion de ville. Et tout ce qui reste comme espaces que l’APIX n’a pas pris en compte dans la mise en œuvre du TER, sont entrain d’être morcelés et vendus à des tiers au grand dam des sportifs.
Pourtant ils existent des sites dans la Série G ainsi que d’autres sites du même genre, à proximité de la SEN EAU. Mais aussi d’autres titres fonciers d’Etat, que nous avons identifiés et qui pourraient accueillir un complexe sportif pour Teugeuth FC. Teugeuth FC, ce club dont la date de création remonte tout juste à quelques années, joue déjà un rôle de premier plan, dans le championnat professionnel et demeure une fierté bien Rufisquoise. Egalement au niveau du cap des biches on a eu à dénombrer des TF d’Etat qui avaient été transférés à Pikine, mais entretemps ramenés à Rufisque dans l’objectif de procéder de manière illégale à son partage par un certain nombre d’élus locaux et de fonctionnaires. Pour ce qui concerne nos cimetières, actuellement ils accusent le trop plein et nous ne disposons même pas d’espaces, pouvant nous permettre d’enterrer nos morts.
Et les 210 hectares laissés par Feu Ndiawar Touré Ancien maire de Rufisque pour régler ce problème, ont été morcelés et attribués à SOCOCIM Industries. Et les auteurs de ces transactions foncières ne sont autres, qu’un certain nombre, d’élus locaux et de fonctionnaires aux antipodes des missions qui leurs sont assignées. Et nous avons pour conviction, que les dirigeants de la SOCOCIM n’ont pas effectué le déplacement, pour se faire attribuer ce site qui était destiné à accueillir un nouveau cimetière. Nous avions même saisi l’OFNAC problème, d’autant pour dénoncer ce que ces 210 hectares pouvaient servir à aménager d’autres cimetières à même d’être utilisés par tout le département de Rufisque.
L’audit du foncier de Rufisque est incontournable
Il nous faut aussi souligner, que les Imams de Rufisque dirigés par le docteur Bamar Ndiaye Imam de la Grande Mosquée de Rufisque, souhaiteraient être reçus par le président de la république pour débattre de vive voix d’un certain nombre de problèmes. Nous demandons aussi au président Macky Sall de bien vouloir dépêcher une inspection d’Etat au niveau du département de Rufisque, pour procéder à un audit approfondi du foncier depuis la période ou Mamadou Mamour Diallo était le receveur des domaines de Rufisque, jusqu’à nos jours. Pour ce qui relève de la santé et qui constitue une préoccupation majeure pour les populations du département de Rufisque, c’est l’hôpital Youssou Mbargane Diop qui ne dispose même pas de scanner et même la morgue de cet établissement de santé, est dans un piteux état et peut s’écrouler à tout moment. Cette situation est à l’origine de notre implication pour parer aux problèmes les plus urgents, que vit cette structure sanitaire. Notre engagement a permis à l’hôpital de disposer de 60 ventilateurs et de banquettes pour les malades et leurs accompagnants. C’est avec l’appui d’un certain nombre de chefs de services de la ville de Rufisque, que nous avons réussi de régler ces problèmes.
Par Abdoulaye Penda Ndiaye
UNE ÉTOILE POUR L'HISTOIRE OU UNE ÉTOILE POUR METTRE FIN AU SEVRAGE
L’appétit vient en mangeant. Et, on conviendra qu’un appétit de lion n’a rien à voir avec celui d’un moineau. Les Lions ont quitté la véranda, ils sont passés au balcon et se sont installés sur le toit. Sur le toit de l’Afrique
Cette communion, cette hystérie collective et cette euphorie contagieuse qui règnent dans tout le Sénégal depuis le tir au but victorieux de Sadio Mané, en cet inoubliable dimanche 6 février au stade d’Olembe de Yaoundé, traduisent les joies d’une délivrance survenue après une très longue attente.
Une trop longue attente marquée par un cycle de désillusions dans une vallée de larmes où s’évaporent d’énormes et éphémères espoirs de succès. Belle fin de parenthèse et départ d’un nouveau cycle ! En remportant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et leur tout premier galon dans la liste des pays africains qui comptent en matière de foot, les Lions du Sénégal ont tout simplement mis fin à une anomalie. Difficile de ne pas faire le parallèle avec l’Espagne, dont la sélection n’avait encore rien gagné jusqu’au Mondial 2010 avant de s’imposer depuis lors comme un cador du foot européen et mondial.
L’appétit vient en mangeant. Et, on conviendra qu’un appétit de lion n’a rien à voir avec celui d’un moineau.
Après avoir goûté à l’ivresse du sacre continental, réconcilié un peuple avec lui-même, la classe politique avec elle-même et dessiné un bonheur tricolore auréolé d’une étoile pour l’offrir à 17 millions de Sénégalais, cette équipe doit avoir à l’esprit qu’elle a le devoir de ne pas nous faire déchanter. Ces joueurs au mental d’acier, à l’image de leur entraîneur Aliou Cissé, décrié, critiqué et insulté avant de se voir sanctifié, doivent avoir à l’esprit qu’ils ont bel et bien lancé un nouveau cycle avec ce sacre continental au pays des Lions indomptables. Exit les revers qui donnaient à ces lions des airs de chatons apeurés. Exit les railleries des fans d’autres pays qui les avaient affublés du surnom peu glorieux de «Lions de la véranda».
Ils ont quitté la véranda, ils sont passés au balcon et se sont installés sur le toit. Sur le toit de l’Afrique. Comme à chaque jour suffit sa peine, il faut assurément prendre le temps de savourer comme il se doit ce trophée continental. Sans trop tarder à se remettre au travail. Car il faut se préparer aux retrouvailles avec cette équipe égyptienne dont Mohamed Salah demeure l’arbre qui cache la forêt. Incontestablement, les pharaons sont moins talentueux que les Lions, intrinsèquement ils sont moins bons que nos joueurs. Mais, revanchards et roublards, ils vont tout faire pour barrer la route du Qatar aux Lions du Sénégal.
Désormais, après ce sacre continental, le minimum d’ambition qu’on pourrait attendre de cette équipe est qu’elle se fraye le chemin qui mène à la Coupe du Monde. Et pourquoi pas franchir un autre palier dans ce grand rendez-vous mondial : demi-finale ? Voir en 2022 des joueurs du Sénégal qui ressuscitent, tout en chorégraphie, le « dialgati » des beaux jours d’un Sénégal conquérant avec un El Hadj Ousseynou Diouf, Fadiga, Henry Camara ou encore les regrettés Pape Bouba Diop ou Bruno Metsu est le meilleur moyen de faire rêver de nouveau ce peuple heureux d’assister à la fin de son sevrage de trophée. Dans ce pays où l’apparition de la lune a toujours été un facteur de division religieuse, il a fallu une étoile, une seule étoile, pour fédérer et unir les cœurs. Et c’est si beau 17 millions de Sénégalais qui chantent, dansent et sourient.
Abdoulaye Penda Ndiaye
Correspondant en Suisse
LES ENSEIGNANTS APPROUVENT LE GESTE PRÉSIDENTIEL EN FAVEUR DES LIONS MAIS REFUSENT L'INIQUITÉ DANS LA FONCTION PUBLIQUE !
Macky Sall offre 50 millions de francs CFA et deux terrains à chaque Lion - Les syndicalistes enseignants sont clairs dans leur position
Pour les récompenser de leur sacre continental, le chef de l’Etat offre à chaque Lion une prime spéciale de 50 millions de francs, un terrain de 200 mètres carrés à Dakar et un autre de 500 mètres carrés à Diamniadio. Tout en appréciant le geste du président à l’endroit de Kalidou Coulibaly et de ses coéquipiers, les syndicalistes de l’enseignement exigent l’équité dans la Fonction publique. Ils rappellent surtout au président Sall qu’après «le jeu», il y a les «enjeux» liés à l’éducation et à la santé, entre autres.
Les syndicalistes enseignants sont clairs dans leur position. Ils ne veulent aucunement que leurs revendications soient inscrites dans une logique de comparaison ou de rivalité avec les largesses du chef de l’Etat qui a octroyé une prime spéciale de 50 millions et deux terrains à Dakar et à Diamniadio à chaque « Lion ». Ce suite au sacre de l’équipe nationale de football à la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 organisée au Cameroun.
Au contraire, ils disent même exprimer leur gratitude à l’endroit des Lions pour cet exploit ainsi que pour la fierté et la dignité procurées à notre pays. « Ce geste du président Sall, on peut l’apprécier positivement vu que les « Lions » ont frappé fort pour avoir réussi à réunir toutes les couches de la société. On le salue et le magnifie. Ils le méritent amplement et même plus. Mais nous ne nous inscrivons pas dans une logique de comparaison ou de rivalité. Nous réclamons juste une reconnaissance et une revalorisation de la fonction enseignante. Cette injustice doit être rectifiée pour une équité. C’est le but de la lutte que nous avons engagée depuis quelques mois. Parce que tout travailleur mérite un traitement digne de sa situation professionnelle. Nous luttons pour une équité. Si les magistrats, les médecins... ont lutté jusqu’à obtenir une satisfaction, c’est mérité ». C’est le point de vue du coordonnateur de l’unité syndicale d’établissement (Use) du lycée Brave Hyppolite de Mont Rolland, Saliou Mbaye. Il considère que les enseignants luttent pour obtenir «ce qu’ils méritent».
Et ce qu’ils méritent, ‘’c’est l’équité», dixit son camarade syndicaliste Ndongo Sarr du Cusems. «Nous exigeons l’équité. On ne demande aucune faveur. Bien avant ce geste envers les « Lions », vous avez tous vu les arrêtés signés par le chef de l’Etat et qui revalorisent le statut de certains agents de l’administration. C’est d’ailleurs à saluer. Mais on refuse le deux-poids, deux mesures. Or, c’est ce deux poids deux mesures qui est à l’origine de notre colère » explique Ndongo Sarr. Lui aussi estime que le pays tout entier est en train de célébrer une victoire méritée. Cela dit, il indique qu’on est juste dans une «bulle» et que, d’ici deux à trois jours, tout le monde se réveillera pour se rendre compte de la réalité liée au coût de la vie, à la situation de l’Ecole et celle qui prévaut dans les hôpitaux... Car, estime M. Sarr, ce n’est pas cette victoire des « Lions » qui va régler les problèmes économiques, sanitaires et sociaux des sénégalais. Il précise n’avoir aucun… relativement au geste de Macky parce que, dit-il, ce sont des Sénégalais. Ce que le syndicaliste qu’il est exige au nom de ses collègues, c’est tout simplement que l’Etat traite avec équité tous les travailleurs de la Fonction publique. «Ce qu’on fait pour certains Sénégalais, qu’on le fasse pour tout le monde. Ces « Lions » sont-ils plus méritants que les enseignants?
Certes, nous en convenons, le sport est très important du fait de son pouvoir fédérateur. Mais il y a des secteurs qui sont autant sinon plus importants. Les joueurs le comprennent si bien que certains d’entre eux comme Sadio Mané ont construit des écoles et des hôpitaux dans leurs villages. Donc, sous ce rapport, on n’a pas de problème à ce qu’ils soient primés. Qu’on le fasse d’ailleurs pour tous les gens méritants», estime Ndongo Sarr du Cusems tout en soulignant que les urgences sont toujours là. «Car après le jeu, nous devons faire face aux enjeux de l’Education, de la Santé, des Forces armées, des secteurs formel et informel», renchérit Saourou Sène, secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss). Selon lui, le malaise enseignant est une réalité. Des enseignants qui, selon le patron du Saemss, ne demandent pas des augmentations de salaires, mais des corrections à apporter sur le système de rémunération des agents de l’Etat.
A cet effet, le chef de l’Etat est donc fortement attendu par les enseignants qui considèrent qu’il va falloir trouver des solutions à l’actuelle crise scolaire pour qu’il puisse y avoir «une stabilité pour quelques années». « C’est pourquoi, même si nous félicitons les « Lions », nous rappelons aussi nos exigences fondamentales. A savoir qu’il faut apporter des correctifs au système de rémunération de la Fonction publique. On ne peut plus accepter de demeurer les parents pauvres des agents de l’Etat. Personne ne peut dire non aux « Lions ». Mais un lion du football, c’est un jeu. A côté, il y a des enjeux. Le football est une industrie touristique, nous le reconnaissons, mais n’oublions pas qu’il y a des secteurs comme l’Education qui souffrent. Maintenant, comme le Sénégal est suffisamment riche pour donner 50 millions et des terrains, nous ne demandons que justice par rapport à notre situation salariale », a martelé Saourou Sène.
Les salaires des enseignants, des bourses améliorées
C’est aussi le point de vue de Dame Mbodj du Cusems (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen) Authentique qui, se prononçant sur les salaires des enseignants, affirme que «ce ne sont que des bourses améliorées». «L’Etat doit payer l’argent des enseignants. Nous réclamons une augmentation des salaires qui ne sont que des bourses améliorées. Aujourd’hui, les enseignants ne peuvent pas s’acquitter normalement de leurs dépenses quotidiennes, de leurs loyers ou encore de leurs factures d’eau et d’électricité. Il faut que leurs salaires soient augmentés conformément à ce qui a été fait au niveau des autres secteurs de la Fonction publique aux ministères du Travail, de l’Agriculture, de la Justice et du Commerce avec des arrêtés qui leur ont permis de bénéficier d’une augmentation de salaire pour leurs agents. Maintenant, pourquoi Mamadou Talla (Ndlr, le ministre de l’Education nationale) ne peut-il pas faire de même pour nous ? Nous demandons l’équité. Que la même chose puisse être faite au niveau de l’Education. Que les dernières indemnités octroyées par l’Etat soient élargies aux autres», a plaidé Dame Mbodj tout en précisant n’avoir aucun problème à propos des largesses de Macky Sall. «J’apprécie positivement tout cadeau fait à nos « Lions ». C’est mérité d’autant que l’argent appartient à tous les Sénégalais. C’est moins de 2 milliards.
Macky Sall a fait moins que Diouf et Me Wade
C’est normal. Les terrains aussi, pour Dakar et Diamniadio, cela va nous permettre d’arrêter cette boulimie foncière», a dit M. Mbodj qui trouve «insignifiant même» le geste du chef de l’Etat comparé à ce que faisaient ses prédécesseurs. «Il a fait moins que Abdou Diouf qui avait octroyé des maisons, de même que Wade. Pour les « Lions », je m’attendais à ce que le chef de l’Etat, de façon symbolique, donne une cité déjà construite, une cité symbolique des « Lions » à contracter avec des promoteurs immobiliers pour qu’ils la construisent sur une durée de 4 mois. Les Lions ne vont pas construire dans la banlieue à Diamniadio. Ils ne vont pas s’organiser pour construire. Je conseille au président d’améliorer son offre, son cadeau, en donnant les terrains à Dakar. Mais pour Diamniadio, il faut qu’il améliore et construise des maisons pour chaque membre de l’encadrement technique et pour chaque « Lion ». Dans la symbolique, c’est important». Ce qui, selon Dame Mbodj, sera une source de motivation pour les autres Sénégalais». Revenant sur la situation de l’école, le patron du Cusems Authentique rappelle que leurs revendications n’ont aucun rapport avec l’argent donné aux Lions. «Le Président nous doit plus de 100 milliards, si on fait le calcul global. Ce qu’il a donné ne fait pas 10 milliards. Il n’y a aucun link, aucun rapport par rapport à ce qui nous est dû. Il n’a qu’à payer l’argent des enseignants !»La sortie de la bulle euphorique provoquée par la victoire des « Lions » risque d’être mouvementée !
LA MALÉDICTION VAINCUE
Ils avaient faim. Faim de gloire. Faim de convaincre après deux finales perdues à Bamako en 2002 et au Caire en 2019...
Ils avaient faim. Faim de gloire. Faim de convaincre après deux finales perdues à Bamako en 2002 et au Caire en 2019. Ils avaient faim de venger plusieurs générations de footballeurs aussi talentueux les unes que les autres mais au palmarès continental encore vierge. Ils avaient surtout faim de trophée. Les «Lions» du Sénégal, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ont donc rugi, ce dimanche 06 février 2022, dans un magnifique stade d’Olembé, avant de monter sur la plus haute marche du podium devant les mythiques «Pharaons» d’Égypte, septuples vainqueurs de la joute la plus prestigieuse du continent (1957, 1959, 1986, 1988, 2006, 2008 et 2010) qui plus est, au pays des «Lions indomptables». Tout un symbole pour les intrépides Rois-lions.
Note d’histoire
Dans les années 1960, les compétitions phares en Afrique étaient les «Jeux du Commonwealth» côté britannique et les «Jeux de la Communauté», chez les francophones. La première édition des Jeux de la communauté à Tananarive, Madagascar, mobilise 19 pays dont 02 territoires d’outre-mer (Côte française des Somalis et Nouvelle Calédonie) et 04 départements d’outre-mer (Réunion, Guyane, Martinique et Guadeloupe).Y ont pris part 800 athlètes dans huit (08) disciplines (athlétisme, boxe, cyclisme, haltérophilie, basket-ball, hand-ball, volley-ball et football).
Toutes les finales collectives avaient été alors remportées par la France qui, au football, domine le Cameroun invité des joutes sur le score de 3 buts à 1. Les Jeux de la communauté deviennent l’année suivante «Les Jeux de l’Amitié» et mobilisent 1070 athlètes de 20 pays dont deux anglophones (Liberia et Nigeria) dans 11 disciplines. Le cyclisme, la natation et le judo étoffant la liste déjà existante. Encore une fois, la France remporte tous les titres collectifs et bat en finale du football, la Côte d’Ivoire, sur la marque de 3 buts à 2.
En 1963, les Jeux de l’Amitié sont alors ouverts à des pays arabes (Algérie, Tunisie et République Arabe Unie). Par contre, lors de cette édition-là, qui devait être la dernière en fait, les territoires et départements d’outre-mer ne sont plus représentés et concourent sous les couleurs françaises. 2500 athlètes de 25 pays dont 16 nations de football regroupées en 04 poules se sont affrontés dans neuf disciplines. Le Sénégal de Raoul Diagne sort la France en demi-finales sur le score de 2 buts à 0 et s’impose en finale devant la Tunisie. C’est le premier succès «continental» des «Lions». Un succès d’autant plus retentissant que la Coupe d’Afrique des Nations d’alors, dans ses deux premières éditions de 1957 et 1959 remportées justement par les «Pharaons» d’Égypte, ne regroupait guère plus de six nations. La première édition s’étant jouée à 3 et les deux suivantes à 6. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts pour le football sénégalais qui a connu une longue traversée du désert. Des générations talentueuses se sont succédé mais n’ont jamais pu inscrire leurs noms dans le panthéon du football continental.
De la génération des Abdoulaye Diallo et Ousmane Camara à celle du regretté Jules François Bocandé, du maestro Oumar Gueye Sène, en passant par celle des El Hadj Ousseynou Diouf, Amdy Moustapha Faye, Henry Camara, Khalilou Fadiga et Pape Bouba Diop qui ont fait rêver tout un peuple, le Sénégal, malgré l’immense talent de ses joueurs, a rarement franchi le dernier carré lors de cette joute la plus prestigieuse du continent africain. Il a échoué deux fois en finale à Bamako, en 2002, devant les «Lions indomptables» du Cameroun et au Caire, en 2019, face aux Fennecs d’Algérie. Comme si la scoumoune nous poursuivait. Les poulains d’Aliou Cissé, à l’instar des générations précédentes, étaient toujours frappés par cette terrible malédiction. Et c’est au pays des «Lions indomptables» du Cameroun, lors de cette 33ème édition de la CAN, que les «Lions» du Sénégal, toutes griffes dehors, ont enfin remporté le trophée africain en venant à bout de l’ogre égyptien. Une sélection qui, sur 12 confrontations contre nos «Lions», avait pris le dessus sur eux au moins 6 fois, concédé le nul à 2 reprises et dont la dernière défaite aux tirs au but remonte à...1984.
Des Lions héroïques
Au sortir de ces joutes africaines qui consacrent le Sénégal, Sadio Mané et Édouard Mendy remportent respectivement les trophées de meilleur joueur et meilleur gardien de la compétition. Pour avoir remporté le titre continental, notre pays voit tomber dans son escarcelle la faramineuse somme de 2 857 578 000 F CFA réservée au vainqueur contre 1 571 667 900 F CFA pour l’autre finaliste malheureux.
En plus de cette manne financière générée par leur victoire finale, les «Lions» ont fait vibrer les cœurs à l’unisson. Le président Macky Sall, qui a saisi la balle au rebond, a convié l’opposition à l’accueil des héros. Une belle image pour notre pays qui reste encore une vitrine de la démocratie en Afrique subsaharienne. Surtout que le sacre de la bande à Sadio Mané a coïncidé avec l’installation de Macky Sall comme nouveau président de l’Union africaine jusqu’en 2023. D’ailleurs, dans cette optique et profitant de ce premier trophée africain remporté par le Sénégal et salué un peu partout dans le monde, il importe aussi que la main tendue du président de la République se prolonge jusqu’en Casamance où certains de nos braves soldats sont retenus en otages par le chef rebelle Aboudia. Lequel, dans l’optique d’une attaque imminente de nos soldats sur ses bases, a confié les prisonniers à son mentor Salif Sadio afin d’organiser la riposte.
De la même manière que pouvoir et opposition se sont donné la main, nos braves soldats et les rebelles qui sévissent au sud du pays doivent fumer le calumet de la paix et privilégier des négociations pour une solution définitive à cette crise dont notre pays et l’Afrique se passeraient volontiers. Ceux qui avaient véritablement négocié, en toute discrétion, la libération des soldats détenus par le Mfdc sous le régime du président Wade — et sans tambour ni trompettes s’il vous plait —, peuvent encore rééditer cette prouesse, sans effusion de sang et loin des manœuvres souterraines de délinquants à col blanc, champions de la récupération et qui ont fait de cette crise un fonds de commerce sur le sang de pauvres innocents.
Pour en revenir à nos héroïques «Lions», décorés de l’Ordre national du Lion, ils méritent tous les honneurs de la nation et l’accueil qui leurs a été réservé est tout simplement à la dimension de leur exploit. Félicitations donc au coach Aliou Cissé qui, malgré les critiques de tous bords, a offert au Sénégal son premier sacre continental. Félicitations au capitaine Kalidou Koulibaly et à ses coéquipiers qui ont vaincu la malédiction et offert sa première étoile au Sénégal. Félicitations au chef de l’État et à son gouvernement pour avoir tout mis en œuvre afin de mettre les «Lions» dans les meilleures conditions.
Félicitations aux fédéraux et à tout le staff de Aliou Cissé pour le travail abattu. Congratulations au peuple sénégalais qui, comme un seul homme, a parlé le même langage dans l’union des cœurs pour pousser les «Lions» à la victoire finale.
Enfin, félicitations à Krépin Diatta et tous les «Lions» qui ont débuté l’aventure avec Aliou Cissé et qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas été présents au Cameroun. Ce Sénégal peut continuer à rêver grand et n’a plus qu’à pérenniser ses efforts. Cette génération peut nous valoir toutes les satisfactions. Même celle d’un sacre mondial. Elle n’a plus qu’à durer. C’est notre intime conviction !