KEEMTAAN GI - LES SHOWMEN
C’est décembre et il faut bien que l’on s’amuse en rêvant de somptueux présents. Le plus prestigieux de ces cadeaux, pour le moment, reste ce fameux Train Express Régional (TER). Tout ce que la scène politique compte de bonimenteurs est lâché. Ils nous promettent le paradis sur terre. A les regarder dérouler leur show, on est partagé entre l’envie de rigoler et la tentation de leur balancer des projectiles. Tellement ils nous paraissent ridicules, niais et pathétiques. Ils disent nous vendre leurs programmes avec aplomb et une belle insolence. La preuve qu’ils ont bien profité de leurs stations au cœur de l’Etat pour se refaire une belle santé financière. Tout est apparat autour d’eux, pendant que la plèbe cherche le diable pour lui tirer la queue. Dans une capitale que le Chef n’a pas réussi à rendre propre en dépit de ses tapages politiciens, voilà que surgissent des mages qui veulent y parvenir par un coup de baguette magique. Ils nous vendent des villes futuristes. Dans leur racolage impudique, ils font même mieux qu’une veille rombière dépouillée de charme mais sûre de ce qu’elle croit être de beaux restes. Celui qui veut nous transformer la capitale en une ville lumière peine pourtant à faire des quartiers qu’il administre des endroits où il fait bon vivre. Sa commune est d’ailleurs l’un des coins les plus malfamés et dépourvus d’infrastructures. La ville qu’il nous a dessinée le weekend avec une belle sincérité dans la voix et la démarche, il n’a pu la transposer dans sa petite commune. Et il voit plus grand que sa piaule. Dans ce frivole racolage, ceux qui sont au pouvoir semblent être les plus hardis. Ils font montre d’une audace impertinente. Ils promettent des emplois, nous parlent de leurs partenaires que personne ne connait, font preuve d’un étonnant aplomb pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Bien entendu, par leur position au sein de l’appareil d’Etat, ils corrompent et promettent la lune. Et il y aura toujours de pauvres nigauds à croire à leur show. On ne se refait pas ! KACCOOR BI
VIOLENCES DANS LES STADES LE COUP DE GUEULE DU PRÉSIDENT
Le président de la République Macky Sall a condamné les violences notées dans les stades ces derniers temps, sur sa page Facebook. Dimanche le combat Papa Sow/Siteu a été avorté à causes de violences dans l’arène. Le lundi, un match de navétanes a viré au drame à Rufisque. Un jeune de 20 ans a été tué lors d’un effondrement de mur provoqué par des échauffourées entre « supporters ». Il y a eu plusieurs blessés graves. « La spirale de violence dans nos stades doit immédiatement cesser. L’agression physique des personnes et la destruction de biens publics sont intolérables et inacceptables. J'en appelle à la responsabilité de tous ! L’Etat saura, avec fermeté, prendre les siennes », a-t-il écrit.
TRAFIC DE PASSEPORTS DIPLOMATIQUES NOS DEUX DÉPUTÉS CHERCHENT « DÉSESPÉRÉMENT » AVOCATS
Presque un mois après la levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, l’action publique tarde toujours à être déclenchée. Autrement dit, les deux présumés faussaires ne sont pas encore convoqués et entendus à la Police ou à la Gendarmerie pour que soit élucidée cette scandaleuse affaire. En tout cas, nombreux sont les observateurs qui se demandent pourquoi l’enquête n’a pas fait l’objet d’un traitement « fast-atrack » ? En poussant sa curiosité, « Le Témoin » quotidien a appris que les deux députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall cherchent « désespérément » des avocats de confiance. Ou alors, ils attendent que l’on leur trouve de bons avocats « étatiques » dès lors que l’affaire aurait pris une tournure d’Etat. Toujours est-il que Boubacar Biaye et Mamadou Sall n’ont plus donné signe de vie auprès de trois avocats qu’ils avaient déjà constitués dès le début de l’affaire. Cette non constitution d’avocats a-t-elle retardé la procédure policière ? Ou alors ce retard est-il dû à la précampagne en vue des élections locales du 23 janvier 2022 ? Une chose est sûre : qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il Corona ou qu’il Ebola, les deux parlementaires répondront à la justice dès que leur immunité aura été levée.
LOCATION LA CAUTION DE GARANTIE NE PEUT DÉPASSER 2 MOIS SELON LE MINISTRE ASSOME DIATTA
Une caution de location ne doit pas dépasser deux mois de loyers. Ce rappel a été fait hier par le ministre du Commerce et des PME Aminata Assome Diatta. Dans un communiqué, elle fait état de nombreuses complaintes de locataires et associations de consommateurs qui renseignent que des bailleurs et courtiers exigent une caution et une avance de loyer supérieures à deux (2) voire quatre (4) mois. Ainsi, le ministre du commerce et des PME s’est appuyé sur le décret n*77-527 du 23/06/1977 relatif au montant du loyer à usage d’habitation qui stipule à son article 7, alinéa 3 que le montant du cautionnement et des loyers à verser d’avance à titre de garantie ne peut excéder une somme correspondant à deux (2) mois de loyer. À ce titre, le ministre rappelle que les bailleurs et commissionnaires de bailleurs sont tenus au respect strict des dispositions réglementaires susvisés sous peine de poursuites judiciaires devant le tribunal de grande instance. Selon Assome Aminata Diatta, les services compétents de l’État, chacun en ce qui le concerne, veilleront particulièrement à l’application de la réglementation sur le loyer. On attend de voir !
BUDGET DEFENSE ET SECURITE LE FORUM CIVIL VEUT PLUS DE TRANSPARENCE ET DE REDEVABILITÉ *
Face à la montée du péril terroriste, il faut plus de transparence et de Redevabilité sur les budgets de défense et de sécurité*. C’est la conviction de Birahim Seck. Le coordonnateur du Forum civil a interpelé le président de la République dans ce cadre. « Monsieur le président de la République, le plaidoyer pour l'Afrique, s'il n'est pas basé sur la transparence, risque de fragiliser votre mandat à l'Union Africaine. Les dépenses militaires des États doivent être encadrées par la transparence et la redevabilité. L'audit des marchés de la défense au Niger en est un parfait exemple. Il ne s'agit pas seulement d'un problème "de déficit autour de 3%" mais plutôt un problème de transparence et de redevabilité sur les montants injectés dans le secteur de la défense et de la sécurité » a souligné Birahim Seck. « Vous avez dit que "face à la monté du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale". Il faut aussi plus de transparence et une évaluation conséquente des dépenses injectées dans le secteur de la défense et de la sécurité. Le Mali aussi a souffert des affres de l'opacité et du détournement des deniers consacrés à la défense et à la sécurité. Monsieur le président de la République, nous attendons de votre mandat, l'audace dans les actions de l'Union africaine pour la Transparence et la Redevabilité dans les dépenses de défense et de sécurité pour faire face au péril terroriste. Ainsi, nous vous encourageons à mener une lutte contre la surfacturation, le clientélisme, la corruption et les détournements sur les budgets des armées africaines. Nous vous proposons aussi d'aider à vulgariser l'indice de gouvernance des dépenses de sécurité et de lutter contre l'opacité des contrats de défense. Nous vous proposons enfin de lutter contre l'opacité des Conventions de financement » conclut Birahim Seck.
AIR SÉNÉGAL CRITIQUÉ
S’il y a quelqu’un qui est dépité par Air Sénégal, c’est la députée libérale Mame Diarra Fam. Hier lors du vote du budget du ministère des Transports aériens et du Tourisme, elle a exprimé son dégout contre la compagnie nationale. La députée, devant le ministre Alioune Sarr, a soutenu que prendre la compagnie Air Sénégal pour aller à Milan est une véritable galère. « Je ne suis pas fière d'Air Sénégal. La commodité et l'inconfort règnent dans les avions d'Air Sénégal via les vols qui vont à Milan. Les Modou-Modou souffrent. Voyager à bord d'Air Sénégal, c'est comme si nous sommes dans un wagon express. Pour les avions qui vont à Milan, comme quelqu'un qui va au marché Thiaroye, contrairement à ceux qui vont à Paris. Ceux qui voyagent en 1ère classe attendent trop de temps pour récupérer leurs bagages parce qu'ils sont paquetés à l'arrière de l'avion », a dénoncé la députée. Le Dg d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, appréciera…
HOPITAL FANN LA FONDATION SONATEL INAUGURE UNE MAISON DES ACCOMPAGNANTS
Le service de Neurologie de l’hôpital Fann dispose désormais d’une maison dite des Accompagnants. Ce fleuron inauguré hier a été financé, construit et équipé par la Fondation Sonatel. Il a été inauguré ce mardi 07 décembre 2021 par le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr, en présence du Directeur Général de la Sonatel, Monsieur Sékou Dramé. Le complexe d’accueil, pensé et conçu pour des conditions de séjour alliant confort et quiétude, est composé de 8 grandes chambres climatisées de 40 m² avec salle d’eau intégrée d’une capacité totale de de 32 lits. Il dispose également d’une cuisine équipée d’une buanderie, des lieux de culte (mosquée et chapelle), avec espace pour ablutions, d’un pôle administratif composé de 2 bureaux de 12 m², d’une salle de réunion de 40 m² et d’une grande cour centrale, lieu de détente et d’échanges avec les professionnels. Un gîte fonctionnel et accueillant qui permettra de rapprocher les populations de leurs parents hospitalisés dans un cadre serein et chaleureux. D’un coût de 200 millions, la construction et l’équipement de ce centre d’accueil ont été entièrement financés par la Fondation Sonatel. Ici au Sénégal, un patient est souvent accompagné par un ou des parents. Ils assistent leur malade hospitalisé jour et nuit pour tous les besoins du traitement. Le plus souvent, les accompagnants des patients hospitalisés n’ont pas de cadre d’accueil et d’hébergement dans les structures sanitaires de ce pays en cas de séjour prolongé.
UNIVERSITE DE BAMBEY DEUX POLICIERS SÉQUESTRÉS PAR LES ÉTUDIANTS
Deux policiers ont été séquestrés à l'université Alioune Diop de Bambey par les étudiants. En effet selon Seneweb, ces membres du détachement du Gmi n'étaient pas en service, au moment de leur capture. Au cours de leur mouvement d'humeur, les étudiants ont identifié les deux policiers en tenue civile qui vaquaient librement à leurs occupations. Les « bérets rouges » seront appréhendés sur la voie publique avant d’être conduits dans l'université Alioune Diop de Bambey. Dans le campus, les étudiants ont séquestré les deux "otages", d'après une source autorisée de Seneweb. Plus tard, l'affaire inédite s'est ébruitée, puis des pourparlers ont été entamés pour arrondir les angles. En effet, les étudiants avaient exigé que leurs camarades interpellés soient libérés avant qu'ils puissent livrer les deux policiers séquestrés. Une autorité officiant au niveau du Crous de l’université a participé à la médiation entre la police et les étudiants. Ainsi, les éléments du commissariat urbain de cette ville ont libéré les cinq étudiants interpellés, en contrepartie des deux policiers séquestrés.
UNIVERSITE DE BAMBEY L’ÉTUDIANT IBRAHIMA NDIAYE EST DÉCÉDÉ D’UNE MALADIE HÉPATIQUE
Restons à l’université de Bambey pour dire que l’étudiant Ibrahima Ndiaye, décédé le mardi 30 novembre dernier, est mort d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. Ce sont les conclusions de l’autopsie rendue disponible hier. Ce décès avait soulevé une vive tension dans ce campus situé dans la région de Diourbel. Il était survenu au moment venait d’être révélée une intoxication alimentaire qui avait touché plusieurs dizaines d’étudiants. Les camarades de Ibrahima Ndiaye exigeaient une autopsie de son corps pour savoir si son rappel à Dieu n’était pas dû à ce fameux repas incriminé et servi au restaurant Europe. Le certificat de genre de mort a été délivré par le Dr Ahmadou Bamba Guèye de l’hôpital Le Dantec. Il parle d’une maladie hépatique avec défaillance multicérébrale. L’étudiant kaolackois avait été pourtant reçu par le service médical du CROUS le 18 novembre dernier. Cependant, il avait préféré rentrer chez lui alors qu’il était attendu pour des soins supplémentaires dans les 48 heures qui suivaient...
VIOLENCE A ARENA, LE CNG SAISIT LA COMMISSION DE DISCIPLINE
Au lendemain des scènes de violence qui ont émaillé le combat Siteu-Papa Sow, qui n’a pas eu lieu à cause d’une blessure de ce dernier à la tête, le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise informe avoir saisi la Commission règlement
Au lendemain des scènes de violence qui ont émaillé le combat Siteu-Papa Sow, qui n’a pas eu lieu à cause d’une blessure de ce dernier à la tête, le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise informe avoir saisi la Commission règlement et discipline pour faire la lumière sur ces événements malheureux.
Le Comité national de gestion (CNG) de la lutte sénégalaise compte faire la lumière sur les malheureux événements survenus ce dimanche à l’Arène nationale. Dans un communiqué, l’instance dirigeante de la lutte ‘’déplore ces graves incidents contraires aux valeurs du sport et condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence et de vandalisme’’. Le CNG informe avoir déjà pris un certain nombre de mesures, dont la saisie de la Commission règlement et discipline chargée ‘’d’instruire les faits et de prononcer les sanctions adéquates à la mesure de la gravité des actes à l’encontre des auteurs’’.
C’est à cet effet que ‘’toutes les parties prenantes ont été convoquées’’ par ladite commission pour ‘’mettre la lumière sur les incidents’’. Le CNG, qui rappelle son ‘’attachement à la préservation de l’Arène nationale, à la non-violence et au fair-play’’, indique aussi qu’il ‘’n’exclut pas de saisir la justice pour poursuivre les acteurs d’actes de vandalisme et les dégradations perpétrées sur l'infrastructure sportive’’.
Papa Sow : ‘’Je vais porter plainte’’
Blessé à la tête par un des batteurs de son adversaire avec son tambour, Papa Sow n’a pas pu affronter Siteu par décision arbitrale, sur recommandation du médecin. Le chef de file de l’écurie Jambar Wrestling Academy ne compte pas laisser ces actes d’agression impunis. Pour cela, l’ancien pensionnaire de l’écurie Fass va porter l’affaire devant la justice. ‘’Lancer un ‘sabar’ sur la tête d’une personne, c’est grave et criminel. Je vais porter une plainte chez le procureur. Parce que nous ne sommes pas des animaux. Il faut que nous soyons corrects’’, a-t-il confié sur la 2STV. Le lutteur soutient souffrir ‘’d’une blessure de 5 cm et 6 points de suture’’.
‘’Je reviens de l’hôpital Principal et j’y retourne demain (lundi) pour récupérer mon certificat médical. Puis, je vais porter plainte, parce qu’il faut que les gens soient corrects dans l’arène’’.
Papa Sow regrette la tournure prise par cette affiche et indique avoir ‘’préparé ce combat pendant deux ans et trois mois’’. ‘’Donc, je n’ai jamais souhaité cette fin. Je devais passer par ce couloir auquel j’ai accès et je les ai laissés s’installer là. Je voulais simplement passer et donner l’aumône. Ils m’ont empêché et la bagarre a éclaté. J’aurais pu mourir sur ce coup’’, raconte-t-il.
FAUX BILLETS, LES 4 INDIVIDUS MIS EN CAUSE INTERCEPTES A DIOUBEL DEFERES AU PARQUET
Les 4 individus, arrêtés par le Commissariat urbain de Diourbel et sur qui ont été trouvés plus de 2 milliards de francs Cfa en faux billets, devront s’expliquer devant le juge. Ils ont été déférés au Parquet près le Tribunal de Grande instance
Les 4 individus, arrêtés par le Commissariat urbain de Diourbel et sur qui ont été trouvés plus de 2 milliards de francs Cfa en faux billets, devront s’expliquer devant le juge. Ils ont été déférés au Parquet près le Tribunal de Grande instance de Diourbel.
Les éléments du Commissariat urbain de Diourbel ont mis la main sur quatre personnes qui auraient pu s’adonner au trafic de faux billets de banque. Le premier interpellé avait avec lui dans son véhicule, la somme de 2,5 millions de francs Cfa. Ainsi, le commissaire Mor Ngom a tenté de revenir sur ce dossier à travers des explications. «Dans la nuit du vendredi au samedi dernier, on a été informés qu’un individu qui détenait des billets noirs aurait prévu d’aller à Touba pour laver cet argent impropre auprès d’un de ses complices qui y réside et détenteur d’une dibiterie. C’est ainsi que nous avons mis un chekpoint au niveau de la mairie de la commune de Diourbel. Vers 3 heures du matin, d’après les indicateurs du véhicule, une perquisition nous a permis de trouver la somme de 2 millions 500 mille de francs Cfa et après avoir cuisiné un peu le détenteur des billets, il nous a dit qu’il aurait reçu l’argent de quelqu’un qui se trouvait à Dakar, plus précisément à Sicap Mbao.»
Des déclarations, selon le commissaire Ngom, avec la complicité de l’inculpé, ils ont demandé une rallonge de 2 millions de dollars moyennant la somme de 10 millions de francs Cfa. Et, M. Ngom de poursuivre : «Après avoir conclu le marché, nous nous sommes déplacés vers Dakar et le gars était présent au lieu du rendez-vous avec les faux billets de banque. Suite à son interpellation, il nous a dit que c’est un certain Niang qui est le propriétaire de cet argent et lui qu’il n’était qu’un maillon de la chaîne. Il a ainsi appelé devant nous le nommé Niang qui nous a donné rendez-vous vers Keur Massar. A son arrivée, il a été interpellé.» Interrogé sur la provenance de l’argent, ce dernier a déclaré que c’est un Ivoirien qui lui aurait remis cette somme d’argent. «Ils sont au nombre de quatre dont un étudiant en commerce, un ancien militaire, un charlatan et un gérant de dibiterie. Ils ont été présentés au procureur ce lundi (hier)», a-t-il ajouté.
PLUS DE 22 MILLIARDS DÉBLOQUÉS POUR L'ORGANISATION DES LOCALES, LEGISLATIVES ET HCCT
Pour l’exercice de l’année 2022, les crédits alloués à la gouvernance électorale sont estimés à 22. 841.581.000 de F CFA. Ce montant est contenu dans le budget global du ministère de l’Interieur pour l’année 2022. Il est estimé à 149. 500.996.472 de F CFA
Pour l’exercice de l’année 2022, les crédits alloués à la gouvernance électorale sont estimés à 22. 841.581.000 de F CFA. Ce montant est contenu dans le budget global du ministère de l’Interieur pour l’année 2022. Il est estimé à 149. 500.996.472 de F CFA.
Le ministre Antoine Abdoulaye Félix Diome, qui défendait ce projet de budget devant les députés, ce mardi 7 décembre, 2021, a rassuré d’une bonne organisation des trois élections prévues l’année prochaine. Il s’agit des élections locales, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et les Législatives. ‘’ Quant au programme Gouvernance électorale, mon département compte organiser, en janvier 2022, les élections territoriales dans les 601 collectivités territoriales dont 553 communes, 5 villes et 43 départements. Il devra s’en suivre, les élections du Haut Conseil des Collectivités territoriales et les élections législatives dès le deuxième semestre de l’an 2022. Concernant ces dernières élections, il sera procédé à une révision exceptionnelle des listes électorales, conformément aux dispositions de l’article L37 du Code électoral’’ , a-t-il dit aux élus.
LOCALES 2022, DIETHIE FALL CRACHE SES VERITES A ANTOINE DIOUME
Au total, ce sont dix (10) pourvois en cassation que l’administration territoriale, par la voie de l’Agent judiciaire de l’Etat, a intenté dans la plus haute juridiction du pays. Ce qui a sorti le coordonnateur de Yewwi Askan Wi ( YAW), de ses gonds
Au total, ce sont dix (10) pourvois en cassation que l’administration territoriale, par la voie de l’Agent judiciaire de l’Etat, a intenté dans la plus haute juridiction du pays. Ce qui a sorti le coordonnateur de Yewwi Askan Wi ( YAW), principale coalition de l’opposition, Déthie Fall, DE ses gonds. Le député n’a pas été tendre avec le ministre de l’Intérieur.
Devant ses collègues, et sur un ton courroucé, Déthie Fall n’a pas mâché ses mots. : « Vous êtes le ministre de l’Intérieur le plus incompétent que ce département ait jamais connu. Vous êtes supposés être neutre. Mais vous êtes loin de l’être ». M. Fall de poursuivre son réquisitoire : « votre incompétence et votre manque de maturité politique maintiennent ce pays sous tension. Vous serez responsable de tout ce qui arrivera lors des élections et dans les prochains jours. Vous êtes en train de tout faire pour éliminer des listes de l’opposition. Nous avons établi des listes en bonne et due forme. Vous donnez des instructions aux préfets et sous-préfets pour qu’ils annulent ces listes de l’opposition. Nous avons été au niveau des Cours d’appels et nous avons récupéré 70% de nos listes. Et vous les demandez à nouveau de tout faire pour casser ces listes au niveau de la Cour suprême. Vous êtes supposés être un ministre neutre, mais vous êtes incapable de l’être. Et vous voulez que dans ces conditions que l’on aille à des élections en toute transparence et dans la paix ».
En conclusion de sa diatribe, il a mis en garde le ministre : « Prenez vos dispositions. Dans toutes les circonscriptions territoriales où les listes de la coalition YAW ne seront pas présentes, il n’y aura pas d’élection. Et nous vous tiendrons responsable de toutes les conséquences qui en découleront ».
La réplique d’Antoine Diome
Prenant la parole, Antoine Diome, revêtu de sa ‘’robe’’ de parquetier, a rappelé à l’ordre le Coordonnateur de YAW. Dans une allocution, aux allures de cours magistral, le ministre de l’Intérieur a invité Déthié Fall à revisiter le Code électoral qui donne plein pouvoir aux Préfets et sous-préfet de saisir la justice en l’espèce. « La loi électorale donne compétence aux différentes autorités administratives concernées que sont les préfets et sous-préfets, à la tête des commissions de recevoir des déclarations de candidatures. Une fois que ces déclarations sont enregistrées, il y a un délai pour déclarer leur régularité sous la forme de recevabilité », a-t-il rappelé.
Invoquant toujours le Code électoral, qui a été récemment voté par les députés, l’ancien Agent judiciaire de l’Etat a rappelé que l’administration territoriale tout comme les partis est libre de déposer des recours dans les juridictions de cassation. Ce que les préfets ont fait après les décisions rendues par les Cours d’appel. « Quand une déclaration de candidature est enregistrée, le Préfet ou le sous-préfet ne peut pas, parce que simplement, ça dépend de la coloration politique, la rejeter ou la déclarer irrecevable. Si également vous faites un recours, les Cours d’appels, dans leur formation d’Assemblée générale, peuvent statuer en toute indépendance. De la même manière également, que c’est prévu, aussi par le décret de 2015, portant organisation et composition des Cours d’appel, le code électoral, lui-même, et la loi organique portant sur la Cour suprême qu’il est parfaitement possible d’introduire des pourvois en Cassation. L’autorité administrative, qui reçoit les candidatures, a la possibilité de prendre une décision. Mais lorsque sa décision est annulée, l’administration a la possibilité d’introduire un pourvoi en cassation », a indiqué le ministre.
VIH/SIDA, UN SEUL APPAREIL POUR MESURER LA CHARGE VIRALE A KAFFRINE
La région de Kaffrine (centre) ne dispose que d’un seul appareil permettant de mesurer la charge virale chez les personnes vivant avec le SIDA, a révélé mardi, le point focal VIH de sa région médicale, Amadou Sougou.
Kaffrine, 7 déc (APS) - La région de Kaffrine (centre) ne dispose que d’un seul appareil permettant de mesurer la charge virale chez les personnes vivant avec le SIDA, a révélé mardi, le point focal VIH de sa région médicale, Amadou Sougou.
‘’Cet appareil logé au centre de santé de Kaffrine est le seul qui fait la manipulation de tous les échantillons de sang prélevés dans toutes les structures de la région’’, a-t-il expliqué.
Amadou Sougou s’exprimait lors de la célébration de la journée mondiale du SIDA, organisée à Kaffrine sept jours après la date officielle du 1er décembre.
C’est ‘’ très insuffisant‘’, a-t-il jugé au regard des besoins de la région, mais également de l’éloignement de certaines zones, comme Malem Hodar ou Koungheul, qui se trouvent à plus d’une centaine de kilomètres de la capitale régionale.
‘’A chaque fois qu’un patient se présente, le prélèvement se fait et doit être acheminé le plus tôt possible, sinon il est détérioré’’, a-t-il expliqué, en présence du gouverneur de la région, William Manel.
M. Sougou a également déploré les nombreuses pannes de l’appareil qui entrainent un ralentissement du rythme de travail.
‘’Sur les quatre modules, il n’y a que deux qui fonctionnent, ce qui ralentit le rythme le travail, et le rendu du résultat est retardé. Concernant les enfants, pour savoir la conduite à tenir, il faut impérativement connaître les résultats de ces prélèvements’’, a relevé le point focal.
Le taux de prévalence du SIDA au sein de la population de la région de Kaffrine est de 0,9%, précise Amadou Sougou, qui révèle que 1.120 personnes séropostives sont actuellement suivies dont 45 enfants.
Le point focal espère toutefois que les promesses des autorités sanitaires de doter le district de Koungheul d’un appareil vont se concrétiser dans les prochains jours.
La mesure de la charge virale dans le sang permet de vérifier l’efficacité des traitements antirétroviraux chez les personnes séropositives.
LE CICR VA POURSUIVRE SON ACTION HUMANITAIRE EN CASAMANCE
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va poursuivre son ‘’travail humanitaire’’ en Casamance, dans le sud du Sénégal, en venant en aide aux populations et en les sensibilisant à la question des mines antipersonnel
Dakar, 7 déc (APS) - Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va poursuivre son ‘’travail humanitaire’’ en Casamance, dans le sud du Sénégal, en venant en aide aux populations et en les sensibilisant à la question des mines antipersonnel, a assuré la cheffe de sa délégation régionale à Dakar, Valentina Bernasconi.
Outre les mines, le CICR entend ‘’assister les communautés’’ dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, dans les projets à caractère économique et social aussi, selon Mme Bernasconi.
L’organisation humanitaire va également fournir de l’aide aux ‘’familles des migrants portés disparus’’, a-t-elle promis en s’entretenant avec des journalistes en marge d’une visite à Dakar de Peter Maurer, le président du CICR.
Maurer a pris part à la 7e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité (6-7 décembre).
Valentina Bernasconi assure que l’organisation humanitaire internationale va poursuivre son partenariat avec la Croix-Rouge sénégalaise.
Le CICR va s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique, qui exige ‘’une décision politique forte’’ des Etats et de leurs dirigeants, selon Bernasconi.
‘’On va devoir avoir un engagement plus conséquent de ce qu’on a eu jusqu’à présent parce que, malheureusement, s’il n’y a pas une décision politique forte des pays, on n’arrivera pas à les contenir’’, a-t-elle prévenu.
Selon un document de presse du CICR, l’organisation humanitaire est présente au Sénégal depuis 1991, à travers une délégation régionale qui couvre aussi le Cap-Vert, la Gambie et la Guinée-Bissau.
‘’Outre la diplomatie humanitaire, qui est une composante essentielle de son identité, la délégation régionale du CICR déroule un certain nombre d’activités et de programmes pour répondre aux défis humanitaires de la région en s’appuyant sur un [groupe] d’experts engagés dans des thématiques identifiées comme étant d’intérêt pour les opérations de l’institution’’, ajoute la même source.
5 ANS DE RÉCLUSION CRIMINELLE POUR UN GUÉRISSEUR ACCUSÉ DE VIOL A DIOURBEL
La chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné mardi le guérisseur Ousmane Sarr à cinq ans de réclusion criminelle pour le viol d’une femme mariée
Diourbel, 7 déc (APS) - La chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a condamné mardi le guérisseur Ousmane Sarr à cinq ans de réclusion criminelle pour le viol d’une femme mariée, a constaté l’APS.
L’accusé devra en outre payer la somme de deux millions de francs CFA à la victime à titre de dommages et intérêts. En revanche, le président de la chambre, Pathé Diéna, a prononcé son acquittement pour le chef de charlatanisme.
Dans son réquisitoire, le substitut du procureur, Farba Ngom, avait requis une ‘’réclusion criminelle de 10 ans’’. Il a rappelé que, par le passé, Ousmane Sarr avait eu à s’adonner à ces pratiques’’. Il a expliqué que c’est ‘’l’enquête environnementale’’ qui a permis d’avoir toutes ces informations’’ sur l’accusé.
L’affaire commence le 12 février 2020, quand la victime saisit la brigade de gendarmerie de Bambey, d’une plainte dirigée contre Ousmane Sarr pour des faits de viol.
Entendue par les enquêteurs, elle a expliqué que souffrant de maux de ventre depuis son mariage, elle s’en était ouverte à sa grand-mère. Celle-ci avait proposé de la conduire auprès d’un guérisseur nommé Ousmane Sarr et habitant à Dangalma. Selon sa grand-mère, celui-ci traitait ce genre de maladie.
C’est ainsi qu’elles se sont rendues chez le guérisseur. A leur arrivée, Sarr aurait demandé à la grand-mère de le laisser seul avec sa petite-fille.
Il aurait révélé à cette dernière qu’on lui avait jeté un sort, puis aurait récité quelques incantations, après lui avoir demandé de tendre la paume de ses mains.
Après cela, il l’aurait, déclare la victime, conduite dans les toilettes se trouvant derrière la salle de consultation. Une fois sur place, elle lui aurait, dit-elle, demandé de se déshabiller complètement.
La victime indique qu’elle obéissait à tous ses ordres. Il lui aurait, ajoute-t-elle, demandé de se coucher par terre avant de la forcer à entretenir un rapport sexuel avec lui.
A la barre, Ousmane Sarr a nié avoir entretenu un rapport sexuel avec la victime. Il soutient que lors de la consultation, avoir relevé que la patiente avait des amants, à cause de l’éloignement de son mari.
Il a aussi démenti avoir accompagné la dame dans les toilettes pour son bain mystique.
Ces dénégations n’ont, visiblement, pas convaincu que la chambre criminelle, qui l’a condamné à cinq ans de réclusion criminelle et à payer deux millions de francs CFA à la victime à titre de dommages et intérêts.