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5 août 2025
LA CAN ENDEUILLÉE
Un mouvement de foule a eu lieu en marge du 8e de finale entre le Cameroun et les Comores, ce lundi à Yaoundé (2-1). La fédération camerounaise a confirmé cet incident survenu à l'extérieur du stade d’Olembe. Au moins huit personnes sont décédées
Une bousculade a fait huit morts et une cinquantaine de blessés lundi soir devant un stade de Yaoundé, avant un match de Coupe d'Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores, selon les autorités.
"Huit décès sont enregistrés", dont celui d'un enfant, a indiqué le ministère dans un rapport que s'est procuré l'AFP.Un premier bilan fourni plus tôt par la télévision publique camerounaise faisait état d'une "demi-douzaine de morts et des dizaines de blessés".
Selon le ministère de la Santé, la bousculade s'est produite à l'entrée sud du stade d'Olembé à Yaoundé.Les victimes ont été "immédiatement transportées" à bord d'ambulances mais "le trafic routier intense, a ralenti le transport", selon le rapport.
Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours à l'extérieur du stade, au moment du contrôle du pass sanitaire, selon le ministère de la Santé.
Le nourrisson, "immédiatement extirpé et conduit à l'hôpital général de Yaoundé" se trouve dans un état "médicalement stable", a précisé le ministère.
Selon les autorités sanitaires, une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux personnes polytraumatisées et deux autres souffrant de traumatismes crâniens.
La CAF, qui organise la compétition phare du continent, a dépêché son secrétaire général "au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé", selon un communiqué.
"La CAF enquête actuellement sur la situation afin d'obtenir plus de détails sur ces incidents", a poursuivi la Confédération.
Cette tragédie a eu lieu avant le match de huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, au cours duquel le Cameroun a battu les Comores 2-1.
Quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre, il n'y avait plus de trace de la bousculade aux abords du stade, a constaté un journaliste de l'AFP.
La confédération africaine de football (CAF) tiendra mardi matin à 09H30 (08H30 GMT) une "réunion de crise" avec le Comité d'organisation de la CAN, dédiée exclusivement aux questions de sécurité dans les stades, a déclaré à l'AFP une source proche de la CAF.
- Jauge de 80% -
Le stade d'Olembé, d'une capacité de 60.000 places, a été spécialement construit pour la CAN.Pour éviter la propagation du coronavirus, une jauge de remplissage des stades à 60% avait été instaurée, augmentée à 80% quand jouent les Lions indomptables, les joueurs de l'équipe nationale du Cameroun.
Avant cet accident, des tragédies similaires ont endeuillé le monde du football en Afrique ces dernières années.
Ainsi, le 15 juillet 2017, huit personnes avaient été tuées et des centaines blessées dans un mouvement de foule au stade Demba Diop de Dakar, après des échauffourées entre supporteurs lors de la finale de la Coupe de la Ligue.
Le 11 avril 2001, 43 personnes étaient mortes quand des milliers de supporteurs sans billet avaient forcé l'entrée du stade Ellis Park, déjà plein à craquer, à Johannesburg en Afrique du Sud.
La même année, le 10 mai 2001, 126 personnes avaient péri à Accra au Ghana pendant des affrontements entre supporteurs.La police avait tiré des gaz lacrymogènes et les spectateurs, voulant s'enfuir, avaient trouvé les portes du stade fermées.
Le bilan le plus dramatique pour ce type de tragédie dans le monde avait été enregistré au stade Nacional de Lima en mai 1964, lorsqu'un but refusé lors du match qualificatif pour les jeux Olympiques opposant le Pérou à l'Argentine, avait provoqué une bagarre générale et un mouvement de foule dans les tribunes, faisant 320 morts et un millier de blessés.
Il s'agit par ailleurs du deuxième accident grave au Cameroun en moins d'une semaine.Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie d'origine accidentelle provoqué par des feux d'artifice avait tué au moins 16 personnes dans une discothèque d'un quartier huppé de Yaoundé.
BBY REVENDIQUE LA VICTOIRE AUX LOCALES
"En l’état actuel des grandes tendances, il ressort clairement et de façon irréfutable que la coalition gagne massivement ces élections. Sur 43 départements, nous en avons remporté 32’’, a déclaré le chargé de communication de Benno, El Hadji Hamidou Kass
La coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité) compte analyser ’’sans complaisance ses contreperformances" aux élections territoriales de dimanche pour "affiner sa stratégie de quête et/ou de reconquête", a annoncé, lundi, son chargé de communication, El Hadji Hamidou Kassé.
’’Toutes les collectivités territoriales étant d’égale dignité par excellence, nous analyserons sans complaisance nos contreperformances pour affiner notre stratégie de quête et/ou de reconquête’’, a-t-il dit lors d’un point de presse organisé au lendemain des élections territoriales marquées par une percée de l’opposition, d’après des tendances encore officieuses.
Kassé intervenait en présence des ministres Abdoulaye Diouf Sarr et de Zahra Iyane Thiam qui ont tous les deux perdu les élections respectivement à Dakar (Ville) et à la Sicap Liberté.
La coalition présidentielle promet de faire l’effort ’’de comprendre d’avantage le sens du vote de dimanche pour apporter des réponses appropriées en vue des prochaines échéances’’.
Pour Benno Bokk Yaakaar, "le scrutin de dimanche confirme éloquemment la vitalité de la démocratie sénégalaise et la fiabilité de notre système électoral".
’’En l’état actuel des grandes tendances des résultats du dimanche 23 janvier 2022, il ressort clairement et de façon irréfutable que la coalition BBY gagne massivement ces élections. Sur 43 départements, nous en avons remporté 32’’, a déclaré Kassé.
Selon lui, dix des quatorze régions ont été remportées par leur coalition, rappelant qu’elle en a perdu quatre que sont Dakar, Diourbel, Kaolack et Ziguinchor.
Pour les communes, il souligne que Benno gagne une très grande majorité des municipalités à travers le pays, soutenant qu’à la lumière de ses faits, ’’BBY conserve son hégémonie à l’échelle nationale’’.
La majorité a perdu plusieurs grandes communes dans la région de Dakar dont Guédiawaye, Keur Massar et Rufisque. Dans les régions également, elle a été battue par d’autres coalitions dont Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, comme à Ziguinchor et Diourbel.
BURKINA FASO, L’OCI EXHORTE LES MILITAIRES À PRIVILÉGIER L’ESPRIT DU DIALOGUE
Le Secrétariat général de l’Organisation de coopération islamique (OCI) appelle au calme au Burkina Faso où la situation reste toujours confuse et exhorte les militaires à ’’privilégier l’esprit du dialogue’’.
Dakar, 24 jan (APS) - Le Secrétariat général de l’Organisation de coopération islamique (OCI) appelle au calme au Burkina Faso où la situation reste toujours confuse et exhorte les militaires à ’’privilégier l’esprit du dialogue’’.
Dans son Bulletin d’information publié lundi et dont copie a été remise à l’APS, le Secrétariat général de l’OCI ’’appelle au calme et exhorte les militaires Burkinabé à privilégier l’esprit du dialogue et de responsabilité pour résoudre tout problème’’
L’Organisation de Coopération islamique dit soutenir le gouvernement et le peuple burkinabé dans leurs efforts visant la sécurité et la stabilité du Burkina Faso.
Des médias évoquent ‘’une situation confuse’’ au Burkina Faso au lendemain d’une série de mutineries dans plusieurs camps militaires du pays dans la nuit du samedi au dimanche.
Des sources annoncent que le président Roch Marc Christian Kaboré a été arrêté alors que d’autres parlent d’une tentative de coup d’Etat et que les président serait sous la protection de sa garde rapprochée.
La CEDEAO et l’Union africaine ont également condamné ‘’la tentative de coup d’Etat’’ au Burkina Faso.
Dans un communiqué, l’organisation sous-régionale dit suivre "avec une grande préoccupation" l’évolution de la situation "caractérisée par une tentative de coup d’Etat".
Elle "tient les militaires responsables de l’intégrité physique’’ du président burkinabé.
Dans un communiqué, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, ‘’condamne fermement la tentative de coup d’Etat contre un président élu démocratiquement’’.
Il appelle l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.
Faki encourage le gouvernement et tous les acteurs civils et militaires à privilégier le dialogue politique comme voix de solution des problèmes du Burkina Faso.
par l'éditorialiste de seneplus, demba ndiaye
LES CAUCHEMARS DU PALAIS
EXCLUSIF SENEPLUS - L’extinction du soleil des combines a périclité celui qui rêvait d’éblouir nos jours tristes dans la plus grande coalition de l’histoire du Sénégal. La station primatoriale pourrait bien être orpheline de plusieurs prétendants
La sérénité affichée par Sa Majesté après son vote à Fatick, sa ville, et le discours aérien sur notre démocratie, sa maturité, ne présageaient absolument pas la déroute cauchemardesque issue du scrutin. Il rêvait de mettre fin à l’exaspérante rébellion de la capitale, qui refuse obstinément de rentrer dans le giron présidentiel. Dakar la rebelle, persiste et signe : elle reste ancrée dans l’opposition...
Dakar administre à tous les ethnicistes, qu’elle se fout royalement, des théories fumeuses du « premier habitant-occupant », mais aussi, elle dit aux apprentis « génocidaires » qui trouvaient que « liquider la centaine de Dias d’un Sénégal, serait comme un détail, une petite gêne sur pour le « grand rassemblement » que constitue les « autochtones » de la ville île-pays. Quand des analphabètes, promoteurs des chocs des muscles le dimanche, s’introduisent en intrus dans le jeu policé de la cité, il y a danger. Dakar la cosmopolite a préféré célébrer ses couleurs kaléidoscopiques plutôt que d’écouter les sirènes hégémoniques.
Il y a une ressemblance entre les malheurs et les cauchemars : ils ne viennent jamais seuls, mais par grappes. Comme des avalanches. Ainsi, la défaite du petit frère à Guédiawaye, réveille les peurs des premières années du règne de Sa Majesté : le bourbier pétrolier dans lequel l’intrus de Guédiawaye a failli noyer les premières années de la gouvernance du grand frère. Et maintenant ? Et si la perte de l’écharpe du maire annonçait le retour des sales (Sall) affaires ? Il y a toutes les chances que son tombeur, journaliste comme lui, ne reprenne au pied de nova lettre la célèbre formule de Jake London, (un des précurseurs du journalisme) : mettre sans cesse le couteau dans la plaie. Cautérisation impossible des plaies des soupçons de corruption...
Les grands tailleurs, qui se glorifiaient d’être des « tailleurs de haute couture » se sont noyés dans les eaux de Rufisque, la bien nommée « Tingueth (?) (avec leurs machines à tricoter des saloperies de textes juridiques sur mesure. IMF, pour les intimes et les étudiants, doit sans doute se dire qu’il n’aurait jamais dû quitter la lucrative occupation de « ciseleur » de textes juridiques...
Mai le méga cauchemar, c’est sans doute la putréfaction du couscous au lait avant même que la vendeuse de couscous et du lait ait fini de mijoter ce qui devait être la recette majeure du reste du règne, et peut être même, qui en annonçait une plus succulente : le troisième mandat. L’extinction du soleil des combines a périclité celui qui rêvait d’éblouir nos jours tristes, dans la « plus grande coalition de l’histoire du Sénégal ». Comme ils se baptisaient mégalomaniaquement (d’accord le mot n’existe’, mais on se comprend). À force de vouloir grimper très haut dans les cimes du pouvoir pour mieux chier sur nos têtes, on casse les fragiles branches des rêves d’éternité (régner pendant 50 ans) et on tombe sur le c... du bûcher des vanités...
Et maintenant ?
L’ouragan politique du 23 janvier va mettre fin à plusieurs rêves. Les résultats de ces élections vont mettre fin à des ambitions caressées : la station primatoriale pourrait bien être orpheline de plusieurs prétendants.
D’abord Amadou Ba, le coordonnateur de la « grande coalition » qui rêvait d’un retour en fanfare dans la galaxie Mackyste. Il a coordonné la déroute des armées de Sa Majesté. La place d’un chef de guerre battu est dans le meilleur des cas, une retraite anticipée, dans le pire des cas, dans les cachots de la grande muette.
Quid du dauphin putatif qu’on préparait, en le lançant dan la fosse aux lions de la capitale avec une mission quasi impossible : conquérir Dakar la belle rebelle et s’ouvrir ainsi tous les horizons, y compris celui fou, du candidat à la magistrature suprême, dans le cas où Sa Majesté se réveillerait de son rêve fou de nous imposer un autre bail que la majorité des Sénégalais ne veut absolument pas signer. Diouf Sarr, en faisant du rêve (conquérir Dakar) de Sa Majesté un cauchemar, en perdant même la seule mairie (la sienne) qui avait échappé à la razzia de l’opposition en 2014, Diouf Sarr donc, administre une double dose à son patron, qui pourrait même, réclamer une 3e, voire une 4e dose pour échapper aux vagues mortelles d’un virus qui se plaît à muter plus vite qu’un lézard en ses branches.
Oui, les cauchemars viennent par grappes successives : qu’en sera-t-il des législatives dans cinq mois ? Car, tout porte à croire que le tonnerre du 23 janvier annonce un autre cauchemar pour le locataire du Palais : deux ans de cohabitation, avec comme chef de l’opposition parlementaire, mais aussi chef d’un gouvernement de cohabitation jamais expérimenté (walla ?) en Afrique. Mais, on est connu pour ça non ? On ne fait rien comme les autres, et, on adore notre rôle de laboratoire politique. En bien comme en mal ! En effet, peut-on imaginer la « plus grande coalition de l’histoire du pays » se refaire une virginité, regagner la confiance (quasi) perdue des citoyens ? En six mois ! Bah, il n’est pas interdit de croire aux miracles. Surtout quand la peur vous gagne, que vos mensonges vous rattrapent ...
Barth (qui échappe aux projets de génocide) va installer ses bureaux à quelques encablures de ses ennemis jurés les plus intimes : Macky en son Palais, le gouverneur et le préfet de Dakar qui vont souffrir de devoir prendre le café avec un Barth jovial. Et par la force des choses, le commissariat central à côté, va peut être apprendre enfin, à faire ses missions de service public (protéger et servir) au lieu de consacrer les moyens mis à leurs dispositions à embastiller chaque mois Guy Marius Sagna, un pote commun à Barth le maire de la capitale et le nouveau maître de ziguinchor « la rebelle » : Sonko.
Les accès à la mer bloqués (les blocus, le président connaît ça, lui qui est au premier rang des affameurs des Maliens) ; donc la façade sud de la mer, gardée par Sonko, à la pointe extrême du pays et du continent, par un flibustier nommé Barth ; les rails pour sortir de la presqu’île de Dakar occupés par les troupes du jeune philosophe Babacar Diop, c’est carrément mission suicide pour atteindre les terres (encore) hospitalières du Fouta. On me dira qu’il reste encore une façade maritime sous la garde du « beauf ». Mais celui-ci est mis en résidence surveillée par un jeunot de YaW, qui aura sans doute le soutien d’un célèbre mathématicien qui ne demande qu’à mettre ses formules mathématiques au service de tous ceux qui ne veulent pas que du bien à celui qui l’a éjecté (contre toute attente) de l’enseignement supérieur.
Non décidément, personne n’a envie de partager les cauchemars du locataire (pour combien de temps) du Palais et de sa Cour qui devrait commencer à dérailler.
Un groupe d’officiers se réclamant d’un Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigé par le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba a annoncé lundi avoir renversé le président burkinabe Roch-Marc Christian Kaboré
Un groupe d’officiers se réclamant d’un Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigé par le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba a annoncé lundi avoir renversé le président burkinabe Roch-Marc Christian Kaboré et pris le pouvoir.
’’Face à la dégradation continue de la situation sécuritaire qui menace même les fondements de notre Nation, l’incapacité manifeste du pouvoir de Roch-Marc Christian Kaboré à unir les Burkinabe pour faire face efficacement à la situation et suite à l’exaspération des différentes couches sociales, le MPSR a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’histoire, la communauté nationale et internationale’’, a déclaré le Capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo.
Dans un message lu à la télévision nationale, il a annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée, la fermeture des frontières jusqu’à nouvel ordre et l’instauration d’un couvre-feu.
Selon l’officier, le Mouvement qui regroupe toutes les composantes des FDS a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de Roch-Marc Christian Kaboré ce lundi 24 janvier.
’’Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement et sa souveraineté’’, a-t-il souligné.
Le MPS, a-t-il dit, ’’tient à souligner que les opérations se sont déroulées sans effusion de sang et sans aucune violence physique sur les personnes arrêtées détenues dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité’’.
Selon lui, le Mouvement s’est engagé à proposer dans un ’’délai raisonnable, après consultation des forces vives de la Nation’’, un calendrier pour un retour à un ordre constitutionnel ’’accepté de tous’’.
La situation était confuse depuis dimanche à Ouagadougou où une mutinerie a éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans des camps militaires. Les mutins réclamaient ’’des moyens adaptés à la lutte et des effectifs (importants)’’, une ’’revalorisation’’ des forces et ’’des unités constituées permanentes’’ sur le terrain.
Dimanche au matin, les autorités avaient démenti l’arrestation du président Kaboré.
Le président Roch-Marc Christian Kaboré a été arrêté ce lundi par les militaires après une nuit marquée par des coups de feu non loin de sa résidence.
La CEDEAO et l’Union africaine ont condamné ‘’la tentative de coup d’Etat’’ au Burkina Faso.
Dans un communiqué, l’organisation sous-régionale dit suivre "avec une grande préoccupation" l’évolution de la situation "caractérisée par une tentative de coup d’Etat".
Elle "tient les militaires responsables de l’intégrité physique’’ du président burkinabé.
Dans un communiqué, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, ‘’condamne fermement la tentative de coup d’Etat contre un président élu démocratiquement’’.
Il appelle l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.
Faki encourage le gouvernement et tous les acteurs civils et militaires à privilégier le dialogue politique comme voix de solution des problèmes du Burkina Faso.
Le président Roch Marc Christian Kaboré a été élu en décembre 2015, puis réélu en novembre 2020.
Le Burkina Faso est confronté ces dernières années à de multiples attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes et provoqué plus de 1,5 millions de déplacés.
CINGLANT REVERS ÉLECTORAL POUR BBY
La coalition au pouvoir au Sénégal a essuyé une cuisante défaite à Dakar et dans d'autres grandes villes lors des élections locales de dimanche ayant valeur de test avant les échéances nationales à venir
La coalition au pouvoir au Sénégal a essuyé une cuisante défaite à Dakar et dans d'autres grandes villes lors des élections locales de dimanche ayant valeur de test avant les échéances nationales à venir, selon les résultats provisoires rapportés lundi par les médias.
La coalition d'opposition Yewwi Askan Wi ("Libérons le peuple" en wolof) a revendiqué la victoire dans la capitale et dans les grandes villes de Thiès (ouest) ou Ziguinchor (sud).
A Dakar et Ziguinchor, ce sont deux farouches adversaires du pouvoir, Barthélémy Dias et Ousmane Sonko - candidat déclaré à la présidentielle de 2024 - qui sont annoncés vainqueurs. Nombre de ministres du président Macky Sall ont été battus, à commencer par celui de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr dans la capitale.
Alioune Tine, directeur du laboratoire d'idées Afrikajom Center, parle à l'AFP de "débâcle (...) brutale mais prévisible" pour le pouvoir, au cours de ce scrutin combinant élection des maires et des présidents de conseil départemental. Il y a vu la prolongement de l'onde de choc des émeutes qui ont ébranlé le pouvoir en mars 2021 et revigoré l'opposition.
C'était la première fois que les Sénégalais étaient appelés aux urnes depuis ces évènements et depuis la présidentielle de 2019 qui a reconduit Macky Sall à la tête de ce pays considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest et traité à ce titre avec égard par ses partenaires étrangers.
"Au moment où je vous parle, nous avons gagné les villes de Dakar, Ziguinchor, Thiès et Guédiawaye", a dit à l'AFP Déthié Fall, le mandataire national de la coalition d'opposition Yewwi Askan Wi.
La majorité présidentielle a aussi mordu la poussière à Kaolack, plus grande ville du centre, selon les résultats provisoires.
La coalition au pouvoir, Bennoo Bokk Yaakaar, a reconnu ne pas avoir réussi à s'emparer du trophée qu'aurait constitué Dakar. Soham El Wardini, première mairesse de la capitale, dans l'opposition au président, a également perdu face à Barthélémy Dias, jusqu'alors maire de Mermoz-Sacré-Coeur, une commune de la capitale.
"Dans l’ensemble, les tendances nationales donnent notre coalition largement gagnante dans plusieurs capitales régionales et départementales (...). Toutefois notre volonté de conquérir Dakar et Ziguinchor, en particulier, n'a pas été concluante", a dit Bennoo Bokk Yaakaar dans un communiqué.
Un Premier ministre attendu
"C'était prévisible après les contestations de mars (2021) qui constituent une vague de fond qui a déferlé dans les urnes. Les jeunes qui ont contesté (en 2021) ont pris les urnes", a analysé M. Tine, dans un pays dont plus de la moitié de la population a moins de 20 ans.
Le vote a été présenté comme un baromètre cinq mois avant les législatives et deux ans avant la fin du second mandat de M. Sall. Des propos attribués au directeur de cabinet politique de M. Sall en octobre avaient conforté cette opinion.
Les résultats seraient "déterminants" et trancheraient le débat sur la candidature de M. Sall à la présidentielle de 2024, avait dit Mahmoud Saleh selon la presse.
M. Sall a contesté cette vision. "Comment voulez-vous, dans une démocratie, qu’un président de la République, élu au suffrage universel, puisse dépendre des résultats des collectivités, des municipalités", a-t-il demandé en décembre sur RFI.
M. Sall, élu en 2012, réélu en 2019, dirigeant écouté par la communauté internationale sur la crise au Sahel ou la dette, maintient le flou sur ses intentions en 2024.
Le refus d'un troisième mandat a été l'un des slogans de la contestation de 2021.
M. Sall a été élu sur la promesse de mettre son pays, pauvre, sur la voie de l'émergence. Ses détracteurs l'accusent de servir les riches et l'étranger, dont le partenaire français, de pratiquer un exercice solitaire et autoritaire du pouvoir et de manipuler la justice.
Il est à présent appelé à nommer un Premier ministre, poste qu'il avait fait supprimer à la surprise générale après sa réélection en 2019 et dont il vient d'annoncer le rétablissement. Il fait face à une opposition vivifiée dont deux des figures, les nouveaux maires annoncés de Dakar et Ziguinchor, ont maille à partir avec la justice.
CAN2022, LA GAMBIE EN QUARTS DE FINALE
La Gambie s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations "Cameroun 2021".
iGFM (Cameroun) La Gambie s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations "Cameroun 2021".
Les Gambiens ont battu la Guinée, en huitièmes de finale, ce lundi, à Bafoussam, par un but à zéro. C'est une qualification historique pour la Gambie qui participe à sa première Coupe d'Afrique des Nations.
OUSMANE SONKO DOMINE LES DÉCOMPTES À ZIGUINCHOR
Le député Ousmane Sonko, leader de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), est arrivé largement en tête dans plusieurs centres de vote de la commune de Ziguinchor (sud) dont les résultats sont disponibles, a constaté l’APS
Ziguinchor, 23 jan (APS) - Le député Ousmane Sonko, leader de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), est arrivé largement en tête dans plusieurs centres de vote de la commune de Ziguinchor (sud) dont les résultats sont disponibles, a constaté l’APS.
A l’école Malick-Fall par exemple, l’un des centres de vote témoins de la commune, l’opposant devance de loin ses adversaires dans deux des trois bureaux de vote.
Au bureau numéro 3, le candidat de YAW arrive en tête avec 103 voix, contre 57 pour la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dirigée par Benoît Sambou, le président de la Commission nationale du dialogue des territoires.
L’UCS Mbollo du maire sortant de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, a obtenu 59 voix.
Au bureau de vote numéro 1 de l’école Jacques-Diouky, la coalition YAW devance ses adversaires, avec 145 voix, contre 86 pour l’UCS Mbollo et 64 pour BBY.
Au centre de vote de l’école Bassembo-Diandy, le leader de la liste de YAW arrive premier avec 107 voix. Il est suivi de l’UCS Mbollo et de BBY qui ont récolté respectivement 47 et 37 voix.
Quelque 6.613.962 Sénégalais votaient ce dimanche pour élire les conseillers de 552 communes, de cinq villes et de 43 conseils départementaux, selon la direction générale des élections (DGE)
La DGE indique que 166 listes sont entrées en compétition pour les conseils départementaux, 44 listes pour les villes et 2.939 listes pour les communes. Les électeurs ont voté dans 15.066 bureaux de vote répartis entre 6.639 centres de vote.
Les élections départementales et municipales, initialement prévues en 2019, ont été reportées plusieurs fois. BBY, la coalition de la majorité présidentielle, détenait le plus grand nombre de sièges dans ces conseils élus en 2014 pour un mandat de cinq ans.
LOCALES 2022, BENNO BOKK YAAKAAR EN TETE DANS LES RESULTATS A LOUGA
Les premiers résultats enregistrés dans les principaux centres témoins et plusieurs autres de la commune de Louga sont favorables à la tête de liste de la Coalition Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Diop, a constaté l’APS.
Louga, 23jan (APS) - Les premiers résultats enregistrés dans les principaux centres témoins et plusieurs autres de la commune de Louga sont favorables à la tête de liste de la Coalition Benno Bokk Yaakaar, Moustapha Diop, a constaté l’APS.
Dans le principal centre de la commune, l’école Ndiang Santhiaba Nord, M. Diop de la coalition BBY a remporté largement tous les 12 bureaux de vote et obtient 1050 voix. Il est suivi de Yewwi Askan Wi avec 700 voix. La liste Jammi Sénégal est troisième avec 583 voix.
Dans le bureau numéro 8, le maire sortant, a même obtenu 100 voix contre 51 pour la coalition Yewwi Askan Wi et 45 voix pour Jammi Sénégal de Mamadou Mamour Diallo.
Cependant, pour ces premières tendances les listes YAW et Jammi Sénégal sont coude à coude au niveau de la commune.
Aux Centres de l’école khakham, école Keur Serigne Louga BBY arrive en tête. Au centre de l’école Santhiaba, BBY a obtenu au bureau 4, 127 voix contre 58 pour Jammi Sénégal et 24 voix pour Yewwi Askan Wi.
Au centre de vote de l’école Manar Al Oudah, le deuxième lieux de vote le plus important de la commune, BBY est sorti en tête dans tous les 9 bureaux. Au bureau 8, BBY a obtenu 176 voix contre 41 pour Yewwi Askan Wi et 40 pour Jammi Sénégal.
Dans plusieurs quartiers de la commune, les partisans de la coalition BBY sont sortis célébrer la victoire de leur leader.
NOUS JOUERONS LA HUITIEME COMME UNE FINALE, DIXIT PEDRO LEITAO BRITO
Le Cap-Vert va jouer "comme une finale" le match devant l’opposer au Sénégal, mardi, pour le compte des huitièmes de finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a assuré son sélectionneur, Pedro Leitão Brito.
Bafoussam (Cameroun), 24 jan (APS) - Le Cap-Vert va jouer "comme une finale" le match devant l’opposer au Sénégal, mardi, pour le compte des huitièmes de finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), a assuré son sélectionneur, Pedro Leitão Brito.
"Nous jouerons la huitième de finale comme une finale. Toute défaite serait synonyme de retour à la maison. Nous allons faire tout pour passer cette étape", a-t-il déclaré en conférence de presse d’avant match, dimanche.
Les Lions rencontrent les Requins bleus en huitième de finale de la CAN 2021, mardi, à 16 heures, au stade Kouékong de Bafoussam.
Pour Pedro Leitão Brito, les Requins bleus ont la capacité de battre le Sénégal. Il a rappelé qu’il avait fait partie de l’équipe du Cap-Vert qui s’est imposée face au Sénégal, dans les années 2000, sans donner plus de détail sur ce match.
"Nous sommes des frères, avec des liens étroits. Nous respectons le Sénégal, mais nous allons tout donner pour passer à la prochaine étape", a ajouté Pedro Leitão Brito.