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5 août 2025
LES EAU LANCENT UN PROGRAMME D’ÉNERGIE RENOUVELABLE POUR L’AFRIQUE
Un programme de financement de projets d’énergies renouvelables en Afrique devant bénéficier à 100 millions de personnes "d’ici 2035", vient d’être lancé par les Emirats arabes unis (EAU).
Dakar, 24 jan (APS) - Un programme de financement de projets d’énergies renouvelables en Afrique devant bénéficier à 100 millions de personnes "d’ici 2035", vient d’être lancé par les Emirats arabes unis (EAU).
Dénommé "Initiative Etihad 7", ce programme a été lancé lors de LA Semaine de durabilité d’Abu Dhabi 2022, qui a démarré le 17 janvier dernier. Il est piloté par le ministère de la Coopération internationale des Emirats arabes unis et le Bureau de l’Envoyé spécial pour le changement climatique.
Il vise à fournir de l’électricité verte à 100 millions de personnes d’ici 2035, à partir de fonds collectés auprès des secteurs public et privé pour des investissements dans l’énergie propre, indique l’ambassade des Emirats arabes unis dans un communiqué.
Dans ce communiqué, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Sheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan, souligne que son pays et le continent africain "sont inextricablement unis par des liens économiques, culturels, politiques et interpersonnels, avec un énorme potentiel de coopération dans les années à venir".
Sheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan note que "l’électricité, en particulier l’énergie renouvelable, est l’une des clés pour libérer ce potentiel, dynamiser les économies africaines et permettre à des millions de personnes de contribuer à la construction d’un continent prospère’".
"L’Initiative Etihad 7 aidera principalement les nations africaines à répondre aux besoins énergétiques en croissance rapide sans augmenter les émissions de gaz à effet de serre", a-t-il insisté.
Elle "s’appuie sur les liens historiques et profonds des Émirats arabes unis avec l’Afrique et sera au cœur des efforts du pays pour contribuer aux objectifs de développement durable au cours de la prochaine décennie", a indiqué le ministre des Affaires étrangères émirati.
"Avec Etihad 7, les Émirats arabes unis consolident leurs efforts pour l’objectif 7 de développement durable des Nations unies pour l’Afrique sous une seule initiative. Conformément à la politique étrangère et aux objectifs de développement des Émirats arabes unis, le programme facilite le développement durable en relevant les principaux défis qui entravent l’énergie propre et d’un coût abordable sur les marchés émergents", a-t-il ajouté.
Sheikh Shakhboot Bin Nahyan Al Nahyan a promis que son pays mettra à profit ses relations avec l’Afrique subsaharienne, "y compris dans les domaines de la coopération diplomatique, humanitaire et de développement, pour partager l’expertise des EAU en matière d’énergies renouvelables en faveur du développement économique et humain".
Dans cette perspective, "Etihad 7" se veut "un programme véritablement collaboratif, qui reconnaît et s’adapte aux besoins et aux exigences de nos pays partenaires".
Aussi les Émirats arabes unis s’engagent-ils "à collaborer avec les pays d’Afrique subsaharienne pour parvenir à un développement durable et promouvoir le bien-être de la région au sens large en avançant ensemble dans le domaine des énergies renouvelables".
Des accords avaient été conclus "avec des partenaires d’Afrique subsaharienne dans le cadre d’Etihad 7 pour les accompagner dans la poursuite de leurs objectifs économiques et énergétiques", a signalé le ministre émirati des Affaires étrangères.
"Ils apprécient profondément les contributions de toutes les nations africaines dans ce parcours de développement partagé. Et nous, aux Émirats arabes unis, regardons avec enthousiasme et optimisme vers un avenir dans lequel nos pays approfondiront cette coopération pour créer de nouvelles voies permettant à nos peuples de prospérer", a-t-il conclu.
ABDOU LATIF COULIBALY, DE L'AUTRE CÔTÉ DU RING
L’ancien journaliste d’investigation a rejoint Macky Sall après la présidentielle de 2012. Il s’est mué en ardent défenseur du chef de l’État, à des années-lumière de ses enquêtes explosives sur les malversations du pouvoir. Sans regrets ?
Jeune Afrique |
Marième Soumaré |
Publication 24/01/2022
Dans la salle bondée de l’hôtel Radisson Blue, sur la corniche de Dakar, ce 25 mars 2012, journalistes et partisans se pressent pour entendre le premier discours du président tout juste élu. Après une campagne présidentielle agitée, Macky Sall, celui qui vient de faire tomber Abdoulaye Wade, salue la maturité de la démocratie sénégalaise et en célèbre les « martyrs ».
Abdou Latif Coulibaly, comme beaucoup d’autres, se rend à l’hôtel pour y saluer le chef de l’État. En lui serrant la main, Macky Sall le retient une seconde : « Grand, j’espère que tu n’as pas pas oublié ta promesse ? On se retrouvera bientôt. » Les deux hommes avaient déjà, quelques années plus tôt, évoqué la possibilité de travailler ensemble. C’était en 2010, à l’occasion d’une conférence sur les indépendances africaines en Suisse à laquelle ils avaient tous deux participé. « J’étais conscient que c’était quelqu’un sur qui on pouvait compter pour faire des choses pour le Sénégal », confie aujourd’hui le secrétaire général du gouvernement.
Dès le mois d’avril 2012, il devient le conseiller du président sur les questions de gouvernance. Une fonction officialisée six mois plus tard, avec son entrée au gouvernement d’Abdoul Mbaye. Le poste est créé sur-mesure pour ce journaliste renommé qui a consacré une bonne partie de sa carrière à dénoncer et dévoiler malversations et scandales perpétrés par le pouvoir. Il est temps pour lui de ranger calepins et stylos, et d’endosser le boubou respectable de ministre de la Bonne gouvernance et porte-parole du nouveau gouvernement. À l’époque, les attentes sont aussi grandes que les promesses de Macky Sall de rompre avec les pratiques clientélistes et le népotisme de son prédécesseur et de moraliser la vie publique et politique.
Mais Abdou Latif Coulibaly fait toujours partie de l’équipe ministérielle. Après la Bonne gouvernance, il a occupé la fonction de ministre de la Culture, de 2017 à 2019, avant d’être nommé secrétaire général du gouvernement avec statut de ministre à la faveur du remaniement ministériel du 1er novembre 2020. Nommé porte-parole du gouvernement en 2012, puis de la présidence en juin 2019, l’ancien journaliste a eu à plusieurs reprises à défendre les actions de l’exécutif.
Après avoir terminé premier des phases de groupe H des qualifications de la Coupe du monde, le Sénégal affronte l’Egypte pour les barrages de cette compétition.
Mamadou ThIAM, El hadj Abdoulaye GAYE et vieux NDIAYE envoyés spéciaux au Cameroun |
Publication 24/01/2022
Le Sénégal retrouve l’Egypte au mois de mars prochain pour les barrages de la Coupe du monde. Un tirage abordable, selon Diomansy Kamara qui estime que les hommes du coach Aliou Cissé ont les arguments pour passer l’obstacle égyptien et valider le billet pour qatar 2022.
Après avoir terminé premier des phases de groupe H des qualifications de la Coupe du monde, le Sénégal affronte l’Egypte pour les barrages de cette compétition. Un match important pour les hommes du sélectionneur Aliou Cissé qui visent un deuxième ticket successif, après Russie 2018. «C’est un bon tirage dans l’ensemble. Les dix nations qui sont présentes sont des mastodontes du continent. On connaît les qualités de notre adversaire. Cela va être une très forte confrontation. Maintenant, c’est au Sénégal de faire le boulot», a déclaré Diomansy Kamara. Pour l’ancien international, ce match s’annonce déjà palpitant entre les deux joueurs de Liverpool. «Il y a encore cette revanche de 2006 où l’Egypte nous avait empêchés d’être champion d’Afrique. On a toujours cette défaite en travers de la gorge. Il y aura confrontation entre Mohamed Salah et Sadio Mané, deux Ballons d’Or du football », a-t-il ajouté.
Alors que le Sénégal est déjà déclaré favori, l’équipe d’Egypte aura elle aussi son mot à dire. «C’est un avantage de recevoir en dernier dans ces doubles confrontations. Il faut bien gérer en Egypte. Ce n'est plus l’équipe que nous avions dans le temps. Mais, il reste une équipe forte sur le continent qui a l’habitude de participer à ces genres de compétition. Je ne dirai pas que c’est un bon tirage pour le Sénégal. Cela aurait pu être pire», a fait savoir l’ancien international.
En cette période de compétition, Diomansy Kamara pense que l’heure n’est pas encore venue de mettre la pression aux joueurs. «Le Sénégal doit être concentré dans sa coupe d’Afrique et garder la sérénité. Après, penser à préparer le match contre l'Egypte. Je suis un supporter de l’équipe. On va l’accompagner comme on l’a toujours fait. On est sur une bonne dynamique. L'Égypte est un gros morceau. Ce sera difficile, mais on va y croire», a ajouté Diomansy Kamara.
Abordant ainsi les huitièmes de finale où l'équipe du Sénégal affronte demain le Cap-Vert, l’ancien attaquant estime que les hommes de Cissé vont retrouver la sérénité. «C’est une autre compétition qui commence. On avait beaucoup de cas Covid et des cadres de l’équipe n’ont pas pu prendre part à la première partie de la compétition. On sait que tout le monde nous attend. Nous sommes conscient de nos objectifs. Nous voulons aller le plus loin possible et ramener la Coupe. Il faudra retrouver la sérénité et cela passe par le jeu» dit-il.
Malgré le manque d’efficacité, Diomansy Kamara reste optimiste. «Le Sénégal a marqué un but sur pénalty, mais il n’a pas encaissé de but. Il faut qu’ils mettent le train en marche, parce que l’équipe du Cap-Vert a fait un bon parcours lors de ces phases de poule. Il faut avoir une grande équipe du Sénégal pour se qualifier en quart de finale», a-t-il conclu.
KABORÉ, UN PRÉSIDENT ARRÊTÉ POUR N'AVOIR PAS PU ENDIGUER LA VIOLENCE DJIHADISTE AU BURKINA
Il "est une sorte de roi fainéant qui multiplie les audiences et écoute dans son fauteuil sans prendre de décision", affirmait en 2020 une source diplomatique à Abidjan
Roch Marc Christian Kaboré, à la tête du Burkina Faso depuis 2015, a été arrêté lundi par des soldats mutins pour ne pas avoir pu empêcher la descente aux enfers de son pays miné par la violence jihadiste.
En 2015, un an après la chute de Blaise Compaoré, renversé par une insurrection populaire après 27 ans de pouvoir, l'élection de M. Kaboré avait suscité de grands espoirs de développement et de changement au "pays des hommes intègres".
Mais c'est précisément en 2015 que le Burkina Faso jusqu'alors épargné, commence à subir les assauts de groupes jihadistes armés qui n'ont fait que s'amplifier au fil des ans.
Lorsqu'il est réélu pour un second mandat en 2020, le pays s'est enfoncé dans le chaos, les attaques de groupes jihadistes sont devenues quasi quotidiennes et font des centaines de morts, des pans entiers du pays échappent à l'autorité de l'Etat et les forces de l'ordre semblent incapables d'enrayer la spirale de violences.
Il fait donc la promesse pendant sa campagne électorale que la lutte contre les jihadistes sera la première de ses priorités.
Mais les attaques et les massacres dans le nord se poursuivent, comme ceux du village de Solhan en juin 2021 au cours duquel au moins 132 civils sont tués, ou d'Inata mi-novembre de la même année quand 57 personnes meurent, dont 53 gendarmes.
Dès lors, les manifestations de colère de populations excédées par cette violence se multiplient pour dénoncer "l'impuissance" du pouvoir, des manifestations le plus souvent réprimées par la police.
Roch Marc Christian Kaboré, de l'ethnie majoritaire mossi, ancien banquier et homme réputé consensuel, n'a pas réussi à honorer sa promesse en dépit de plusieurs changements à la tête de l'armée et du gouvernment.
- "Président diesel" -
Ses partisans ont fait valoir son bilan, citant les réalisations, infrastructures routières, santé, eau potable, qui semblent en décalage avec la réalité: 1,5 million de personnes ont dû fuir leurs foyers à cause des violences jihadistes, et des milliers d'écoles ont dû fermer.
Fils de ministre, homme aux idéaux de gauche revendiqués à ses débuts en politique après des études en France, il profite dans les années 1980 de l'accession au pouvoir de Thomas Sankara, le père de la révolution d'inspiration marxiste, pour devenir directeur de la Banque internationale du Burkina avant même son trentième anniversaire.
Après l'assassinat de Sankara en 1987, il s'engage auprès du nouvel homme fort du Burkina, Blaise Compaoré.L'ascension est fulgurante: plusieurs fois ministre, Premier ministre, président de l'Assemblée...Il est un des hommes clés du régime.
Considéré comme probable successeur de Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré tombe brutalement en disgrâce en 2012 pour des raisons obscures.Il claque la porte du parti au pouvoir en 2014 au crépuscule du régime - se faisant taxer d'opportunisme par ses détracteurs - et fonde son propre parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Un an plus tard, après une transition, il prend les rênes du Faso, agissant en prenant son temps, allant jusqu'à se faire surnommer le "président diesel".Puis son "indolence" face à la menace sécuritaire est devenue un autre problème, selon ses opposants.
Il "est une sorte de roi fainéant qui multiplie les audiences et écoute dans son fauteuil sans prendre de décision", affirmait en 2020 une source diplomatique à Abidjan.
UN VOTE À MILLE DÉFAILLANCES DANS LE DÉPARTEMENT DE KEUR MASSAR
Les élections territoriales ont été âprement disputées dans les différentes communes du département de Keur Massar.
Les votes dans les différentes communes du tout nouveau département de Keur Massar se sont déroulés de manière chaotique. Entre retard dans le démarrage dans certains bureaux de vote, l’absence de listes de certaines coalitions, des incidents et des tentatives de magouilles politiques, force est de constater plusieurs couacs dans le déroulement du scrutin hier.
Les élections territoriales ont été âprement disputées dans les différentes communes du département de Keur Massar. Et si la fin de la campagne électorale a été sifflée depuis le vendredi, les manœuvres politiciennes ont continué jusqu’au jour du scrutin dans certains centres. En effet, dans le centre de vote de la cité Aïnoumady, certains responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) étaient en train de distribuer des cartes d’électeurs à leurs militants dans un hôpital situé non loin de là. Ce qui a provoqué l’ire de certains responsables de l’opposition. En outre, dans ce même centre de vote, des retards ont été notés dans le démarrage dans de nombreux bureaux de vote. Certains ont démarré à 11h. Et pour cause, il y a eu des erreurs dans les bulletins de certaines coalitions comme celles de Guem Sa Bopp et de Bby. Les organisateurs ont confondu ces bulletins avec ceux de la commune de Keur Massar Nord. De ce fait, les représentants de ces listes ont fait arrêter les votes dans les bureaux 22, 14, 21 de ce centre de vote de Aïnoumady. Même situation au centre de Sotrac, toujours à Keur Massar Sud. Le vote a démarré avec du retard à cause de ces mêmes raisons. Il y a eu aussi des erreurs sur les bulletins dans le bureau 16. Un responsable de la coalition FM Keur Massar du nom de Coly a fustigé l’éruption de personnes inconnues avec des badges à l’effigie de l’Apr. saisie de cette situation, la gendarmerie a réglé le problème.
LA RESPONSABLE DE GUEUM SA BOPP ARRETEE PUIS RELACHEE PAR LA GENDARMERIE
Au centre de vote de Massar Dièye à Keur Massar Village, le vote s’est déroulé dans le calme. En effet, les candidats de Wàllu, Mounirou Kane, du mouvement Set Jef Youssou Diop et de la coaltion Yewwi Askan Wi Adama Sarr ont échangé des propos courtois. Toutefois, il faut dire que la responsable de Gueum Sa bopp, Dieynéba Ndiaye, a été cueillie par la gendarmerie juste après avoir voté avant d’être finalement relâchée. Elle a eu maille à partir avec la justice à cause de l’incendie de la maison d’une responsable de Bby dont elle serait la commanditaire. Et dans ce cadre, les leaders de l’opposition de cette localité comme le candidat de Yewwi Askan Wi et celui du mouvement Set Jëf Youssou Diop ont fustigé le deux poids deux mesures noté, selon eux, dans cette affaire. Pour eux, aucun responsable de la candidate Assome Diatta n’a été inquiété.
DES BILLETS DE 2000 FCFA MIS DANS DES MASQUES POUR SOUDOYER LES VOTANTS
Toutefois, il faut dire que le vote s’est déroulé normalement au centre de vote de l’Unité 11 des Parcelles Assainies. Mais, il urge de signaler que des responsables de la liste de Cheikh Mbacké Ndiaye qui brigue le département ont essayé de soudoyer des votants en mettant des billets de 2000 Fcfa dans les masques avant de les distribuer aux populations qui sont venues pour accomplir leur devoir civique. Dans la commune de Yeumbeul Sud, les militants du candidat de Yaw, Bara Gaye et ceux du ministre Amadou Hott se disputé les premières places pour voter. Dans la commune de Malika, un vieux a succombé à un malaise, suite aux escarmouches entre les partisans du maire sortant Talla Gadiaga et ceux de l’opposition. Des votants ont été aussi éconduits de leur bureau de vote. Rappelons que pour le département de Keur Massar, il y a plus de 225.000 électeurs, 35 lieux de vote et 415 bureaux de vote.
AHMETH AIDARA EN POLE POSITION POUR LA VILLE, YAW SECOUE BBY DANS LES COMMUNES
Le département de Guédiawaye compte 196.032 électeurs répartis entre 39 lieux de vote et 355 bureaux. Le scrutin a été serré et complexe dans cette localité de la périphérie dakaroise.
Même si ce ne sont que des tendances, la coalition Yewwi AskanWi (Yaw) a vraiment secoué Benno Bokk Yaakaar (Bby) à Guédiawaye. Il y a ainsi une grande probabilité que cette ville favorable à la mouvance présidentielle lors des derniers scrutins bascule dans l’opposition. Pour les communes, l’opposition est également sur la bonne voie pour remporter la majeure partie des collectivités.
Le département de Guédiawaye compte 196.032 électeurs répartis entre 39 lieux de vote et 355 bureaux. Le scrutin a été serré et complexe dans cette localité de la périphérie dakaroise. Cependant, tout porte à croire que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) va remporter la zone. En effet, les premières tendances sont favorables à la coalition de l’opposition. La majeure partie des procès-verbaux consultés confortent cette hypothèse. Et l’une des preuves qui démontrent que cette montée en puissance de Yaw et sa domination sur la scène, c’est le lieu de vote de l’école 16 où la coalition de l’opposition a fait la razzia dans pratiquement tous les bureaux. Et l’exemple le plus patent, c’est celui du bureau 12 de l’école 16 sise à Sham notaire où pour la ville Yaw a obtenu 129 voix contre 69 pour Bby. Cette large avance notée dans ce bureau est perceptible dans la majorité des bureaux restants. Ce résultat ne surprend gère dans la mesure où Ahmeth Aidara vote dans ce centre qui se trouve dans son fief. Pendant ce temps, Aliou Sall a été malmené dans son lieu de vote au Cem Banque Islamique où sur huit procès-verbaux consultés, six ont été favorables à Yaw. Et jusque tard dans la nuit, c’est la même tendance qui s’est poursuivie dans une bonne partie des lieux de vote mettant ainsi Yaw et Ahmeth Aidara en tête pour la ville de Guédiawaye.
GOLF SUD : KHADIJA MAHECOR DIOUF SUR LA BONNE VOIE
Si Ahmeth Aidara est en avance, c’est parce qu’il a obtenu également de bons scores à Golf Sud. En effet, la commune de Golf Sud a été également au cœur de la compétition où une bonne partie des bureaux a été favorable au candidat de Yaw et membre de Pastef, Khadija Mahécor Diouf. Cette localité compte 14 lieux de vote, 98 bureaux et 51760 électeurs. Et les premiers résultats donnent la militante d’Ousmane Sonko investie par Yaw vainqueur devant le directeur général de la Lonase Lat Diop. La preuve, il en est ainsi du bureau 13 où Yaw a obtenu 92 voix contre 68 pour Bby. Toujours dans le bureau 7, on note 89 pour Bby et 123 pour Yaw. Les bureaux 6, 4 et 20 ont tous enregistré des résultats similaires. Lorsque nous quittions les lieux, seul le bureau 15 a été gagné par Bby avec 113 voix contre 101 pour Yaw. Même si cela peut basculer, les tendances sont fortement favorables à Khadija Mahécor Diouf de Pastef et candidate de Yaw et à la mairie de Golf sud. Si ces résultats se confirment, Lat Diop serait le grand perdant du scrutin. Et la même tendance a été notée dans certains bureaux du Cem Ndiarka Diagne notamment au bureau 13 où pour la commune, il a été noté sur 565 inscrits, 92 votants pour Yaw et 68 pour Bby. Et pour la ville, Yaw a obtenu 104 voix contre 71 pour Bby.
SHAM NOTAIRE : AMINATA KANTÉ REMPILE
Au niveau de Sham Notaire, le même élan a été noté avec Yaw largement en avance sur Bby. L’un des exemples les patents de cette tendance favorable, c’est le centre Fuenlabrada où Yaw a remporté tous les bureaux du centre de vote. Et c’est pratiquement le même constat dans tous les autres bureaux de vote. A noter que dans cette commune il y a 9 lieux de vote, 81 bureaux et 44 276 électeurs.
WAKHINANE NIMZATT, LE SCRUTIN EST SERRÉ
Par ailleurs, à Médina Gounass et Ndiarème Limamou Laye, les premières tendances étaient favorables à Bby suivies de YAW. Par contre, au niveau de Wakhinane Nimzatt, le scrutin est très serré. Au niveau du centre Khali Madiakhaté Kalla, par exemple, il y a eu une différence de 152 points pour Bby. Mais une avance que Yaw réduisait au fur et à mesure que les résultats tombaient dans les autres centres de vote. Jusque tard dans la soirée, il était difficile de déterminer les vainqueurs dans toutes les communes précitées. Guédiawaye, la violence s’invite dans certains centres de vote Les élections locales n’ont pas été sans incidents dans le département de Guédiawaye et particulièrement dans les centres de vote de Fuenlabrada à Sham Notaire et au CEM Ndiarka Diagne à Golf Sud. Des échauffourées ont été suivies à chaque passage du candidat de la ville de Yewwi Askan Wi (Yaw) en l’occurrence Ahmeth Aidara. Entouré par une grande équipe de gros bras, celui-ci a drainé la foule en faisant le tour des lieux de vote de la ville. Et cette tournée s’est soldée par des incidents d’abord au centre de vote Fuenlabrada où ses gardes du corps se sont affrontés aux militants des autres coalitions.
Fustigeant le fait qu’Ahmeth Aidara et ses gardes corps veuillent assiéger de force le centre de vote, leurs adversaires s’y sont opposé et des échauffourées se sont déclenchées débouchant sur des affrontements. La police était finalement obligée d’appeler les renforts pour séparer les différents protagonistes. La même scène a été quasiment constatée au niveau de Ndiarka Diagne où des affrontements ont été constatés dans le centre de vote. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrait également des affrontements devant la maison d’Ahmeth Aidara. Et selon nos informations, ce sont des nervis qui sont venus s’attaquer au leader de Yaw. A noter que de nombreux badauds ont assiégé les lieux de vote pour influencer les citoyens.
LE PLÉNIPOTENTIAIRE DE LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS AGRESSÉ
Au niveau du centre de vote Adolphe Diagne de Golf Sud, la violence s’est également invitée. Le plénipotentiaire de la République des Valeurs a été tabassé par les gardes du corps de Néné Fatoumata Tall. Madou Ba a subi la furie des gros bras du ministre de la Jeunesse pour avoir dit publiquement que ces derniers n’ont pas le droit d’entrer dans le lieu de vote. Sa protestation n’étant pas vue du bon œil par la sécurité du ministre, il a été malmené par ces derniers.
JOUR DE SCRUTIN: ALIOU SALL CONFIANT, AHMETH AIDARA AVARE EN PAROLES
Auparavant, dans la matinée d’hier, après avoir sacrifié à son devoir citoyen, le maire sortant Aliou Sall s’est montré confiant de l’issue du scrutin. Il est également revenu sur la campagne en indiquant que les membres de la coalition Bby ont fait beaucoup d’efforts en ne répondant pas aux provocations qui ont été multiples. «Nous avons pu garder la sérénité et le calme durant toute la campagne. Nous avons pu éviter le pire à Guédiawaye», se réjouit-il en donnant rendez-vous en début de soirée pour la célébration de la victoire. Si Aliou Sall a été vraiment loquace, cela n’a pas été le cas d’Ahmeth Aidara à la sortie de son bureau de vote de l’école 16. Tout de blanc vêtu, une écharpe de la même couleur autour du cou, Ahmeth Aidara est venu accompagné d’une forte délégation. Après avoir accompli son devoir de citoyen, il s’est montré très avare en paroles en indiquanttout simplement: «On est venu accomplir notre devoir citoyen.Allah le tout puissant a déjà désigné le vainqueur».
MONTRER QU’ON EST À NOTRE PLACE
De Nos Envoyés spéciaux Abdoulaye THIAM & OMAR DIAW |
Publication 24/01/2022
«Je pense qu’il n’a pas de surprise parce qu’il n’y a pas de petites nations dans cette Coupe d’Afrique. On l’a vu tout au long des matchs de poules. Non, nous restons très motivés. On sait qu’on a à cœur de passer ce premier tour ; notre objectif on l’a fait malgré ce qu’on peut dire sur notre jeu ; le plus important, c’est qu’aujourd’hui, qu’on soit ici en train de parler de ce huitième de finale ; on sait que c’est un derby et le derby n’est jamais facile à jouer mais je pense que le Sénégal sera motivé pour passer ce tour. On a à cœur de montrer à tout le monde qu’on a notre place ici et on veut aller très loin dans cette compétition».
COURT PHYSIQUEMENT
«Il ne faut pas parler des individualités mais plutôt du collectif. C’est vrai qu’au premier match que j’ai joué, les gens attendaient plus de moi ; mais, personnellement, je ne suis pas inquiet par rapport à ça. Le Sénégal sera prêt contre le Cap-Vert. Ces deux derniers jours, nous avons travaillé très fort. On a encore deux jours pour préparer ce match du Cap-Vert qui sera très difficile. Je pense qu’il ne faut pas s’alarmer sur des choses qui n’ont pas lieu d’être. Il faut se concentrer sur le Cap Vert, gagner ce match ne pas penser aux individus mais plutôt au collectif parce qu’on joue pour le peuple sénégalais. Les états d’âmes, les méformes ou encore les excuses que tout le monde cherche pour expliquer les contreperformances doivent être mis aux côtés comme nous le faisons. On ne pense qu’à la victoire contre le Cap Vert ; c’est comme ça qu’on pourra aller très loin dans la compétition. On est tous concentrés sur le match là et l’équipe est très concentrée pour y arriver et aller de l’avant ».
LE RÉVEIL DES LIONS
«L’étiquette de favoris, c’est vous la presse qui la donner et les gens de l’extérieur. Nous, on s’est jamais dit qu’on était favoris à cette CAN là. On a de l’ambition et des rêves et nous voulons vraiment les atteindre. Mais, on n’a jamais crié haut et fort que nous sommes les favoris de la compétition et gagner tous les matchs par 3-0. On sait que la Coupe d’Afrique est une Coupe très difficile. J’ai la chance d’en discuter trois et j’ai vu le niveau. Je sais que c’est une compétition difficile. Beaucoup de joueurs la sous-estiment et peuvent sous estimer d’autres nations. Moi, je suis le premier à ne sous estimer personne et aucune équipe. Notre objectif est de passer le premier tour et nous méritons d’être là aujourd’hui. Que les gens pensent que nous ne sommes pas à notre place, que les gens disent que nous ne sommes pas favoris, moi ça m’arrange pace que, nous n’avons jamais dit qu’on était les favoris de la compétition. On a des rêves et tous les jours, on travaille pour les atteindre et, Inchalah, Dieu nous les donnera. Les commentaires nous permettent de travailler bien mais les commentaires négatifs, personnellement, je ne m’y focalise pas énormément. Parce que je sais que le Sénégal est une grande équipe et on doit le démontrer sur le terrain. On sait qu’on est capable de mieux faire mais de là à dire que nous ne sommes pas à notre place et que nous ne sommes pas la nation dont tout le monde fait allusion ça, c’est votre avis. On doit continuer à travailler. La plupart des gens pensent que nous avons une grande équipe et la plupart du peuple sénégalais savent que nous ferons tout pour passer au tour suivant. Cela nous va droit au cœur et nous donne envie de nous transcender davantage. Et c’est le plus important pour moi».
AGACÉ PAR L’INEFFICACITÉ OFFENSIVE ?
Non, du tout. Je sais que le moment est un peu difficile par rapport aux buts que nous n’avons pas marqués. Mais quand on ne gagne pas les matchs, il faut savoir ne pas les perdre. C’est vrai que vers la fin du match contre le Malawi, j’étais monté mais j’ai reconnu que c’était une erreur de ma part. sachant que devant, nous avons des magiciens qui sont capables de marquer à tout moment, je dois leur ramener la sécurité dont ils ont besoin. Mon travail, c’est de rester derrière et de les sécuriser. Si je peux les aider, je leur aiderais volontiers mais j’ai totalement confiance à eux parce que je sais que quand, ça va se déclencher, il y aura beaucoup de buts pour le Sénégal et on en reparlera ici. Vous verrez que vous serez très contents de nos attaquants. Moi, je sais qu’avec les magiciens et les grandes tailles que nous avons, ça devient une affaire de tout le monde. Malgré que, nous ne marquions pas, je vois que, défensivement, nous restons solides ; on arrive à gérer tout cela et personnellement ça m’encourage. Il ne faut pas oublier ça. On est la meilleure défense de cette CAN et ça c’est quelque chose de grand. Il faut continuer sur cette lancée. Et continuer à aller de l’avant puisque, nos joueurs de devant arriveront à marquer le plus de buts pour rendre tout le monde heureux».
LE DISCOURS DU CAPITAINE
«Le discours, ce sera le même que les autres pour les matches passés. C’est qu’on peut tout nous reprocher, mais au niveau de l’état d’esprit, de la combativité et du don de soi, on ne devrait rien nous reprocher. C’est à dire qu’on donnera tout sur le terrain. On quittera la pelouse en ayant donné 100% de nous-mêmes et la qualité suivra. C’est ça le plus important. On sait qu’à notre niveau, si on joue avec l’état d’esprit juste, je pense qu’on sortira vainqueur de ce match. Après, le foot ce n’est pas une science exacte, mais je pense que si on met cet ingrédient là on arrivera à faire de grandes choses. Il va falloir continuer comme ça. Et le plus important c’est qu’on rende fier le peuple parce qu’on joue pour eux, pour les 16 millions de Sénégalais dans le monde. On va essayer de leur rendre la joie qu’ils méritent »
«NOUS SOMMES SOUS PERFUSION»
Aliou Cissé, sélectionneur des lions, n’entend céder la moindre parcelle à son adversaire. C’est gagner ou rentrer à la maison
L’autre derby sous-régional devant opposer le Sénégal au Cap-Vert est prévu demain mardi 25 janvier à partir de 16 heures GMT, au stade Kouekong de Bafoussam. Un match couperet que le sélectionneur national Aliou Cissé dit aborder en étant «sous perfusion». Toutefois, il n’entend céder la moindre parcelle à son adversaire. C’est gagner ou rentrer à la maison, a-t-il déjà déclaré face à la presse.
Coach, vous allez disputer votre deuxième derby dans ce tournoi, le Sénégal est-il prêt face au Cap-Vert ?
Oui, nous sommes prêts. Nous avons bien travaillé vendredi ; ça été la séance la plus difficile de la semaine. On a travail en puissance. Hier (samedi) aussi on a bien travaillé. On a pu profiter de l’ensemble de notre effectif pour faire deux séances très intéressantes. On connaît bien le Cap-Vert et on a dû les jouer quatre voire cinq fois. La dernière fois, c’était au mois de juin dernier. Certes, c’était un match amical ; mais ce fut un match assez âpre. On sait que c’est un derby ; une très belle équipe qui n’est pas là par hasard. Et, comme vous le dites, la cohabitation qu’il y a entre le Cap Vert et le Sénégal donne plus de saveur à ce derby-là.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour retrouver la confiance ?
On doit continuer le travail parce que pour retrouver de la confiance, il faut travailler. On n’a eu la possibilité de pouvoir le faire avec l’ensemble de notre effectif. Mais, depuis quelques jours, tout le monde est là présent mais comme je vous le disais, quand vous êtes absents des terrain en tant que footballeur professionnel de haut niveau, il y a un étape à passer pour, en un moment donner retrouver sa forme d’antan. Cette confiance-là, nous l’avons parce qu’il y a une forte solidarité. Depuis 6 ans nous cheminons ensemble. C’est vrai qu’aujourd’hui, nous faisons un début de compétition assez difficile mais je crois qu’on a déjà montré dans le passé qu’on était capable de jouer à un niveau assez intéressant. Nous l’espérons. Nous avons pu travailler. Nous allons nous réfugier derrière le travail là et aussi derrière l’expérience que nous avons sur le continent africain pour pouvoir bien aborder ce match contre le Cap-vert. On ne doit pas faire n’importe quoi non plus ; on ne doit pas confondre vitesse et précipitation. C’est un match qui va durer et plus ça dure pour nous, mieux c’est.
Quel regard avez-vous du Cap-Vert ?
Le Cap-Vert est une équipe intéressante et il l’a montré face au Cameroun. C’est une équipe qui maitrise parfaitement sa défense à cinq et c’est aussi une équipe qui est capable de contre attaquer et d’être très forte dans les transitions. Maintenant, comme je l’ai dit, à nous de hisser notre niveau de jeu et de montrer qu’on est capable de pratiquer un football qui peut déstabiliser cette équipe capverdienne ; ça ne sera pas un match facile on le sait parce qu’en face, on aura une équipe hyper motivée qui n’est pas là par hasard. A nous d’aller jusqu’au bout de cette rencontre là pour la gagner.
La Guinée vous a posé des problèmes, ne craignez-vous pas le même scenario face au Cap Vert qui évolue en 5-3-2 ?
C’est vrai que la Guinée nous a créé des difficultés par moment avec leurs pistons notamment sur notre côté droit avec Sylla. Mais comme je le disais c’est plus une question de communication entre notre latéral et notre excentré droit, Ibrahima Mbaye et Bouna Sarr. Mais en deuxième période, on a pu rectifier tout ça et on a fait une assez bonne mi-temps sur ce match-là. Donc, pour moi c’est surtout cette animation défensive là qu’il faudra régler avec de la communication derrière, qu’on arrive à coulisser fortement sur le côté pour pouvoir justement gérer ces pistons-là. On a bien travaillé là-dessus, j’ai foi en tout cas que tout se passera bien demain.
Pouvons-nous avoir votre avis sur la double confrontation Egypte-Sénégal pour les barrages de la Coupe du Monde 2022 ?
C’est deux grandes nations de football. Le Sénégal et l’Egypte ne sont plus des équipes à présenter. On retrouve aussi de grands joueurs de classe mondiale dans leurs effectifs. Je veux parler de Mané, de Salah. Mais pour l’instant, nous sommes concentrés sur cette Can-là. Les éliminatoires de la Coupe du monde, le Sénégal a largement le temps d’y revenir. Pour l’instant le match le plus important pour nous c’est le match face au CapVert. Nos esprits, notre force et notre énergie, on veut vraiment le canaliser et penser à ce match-là. Après la Can, on pourra penser à la Coupe du monde. Tout ce que je peux dire, c’est que c’est une belle affiche.
Pouvons-nous s’attendre à voir Pape Matar Sarr démarrer la rencontre ?
Ce débat n’a pas lieu d’être. On a choisi 28 joueurs, vous pouvez penser qu’un Pape Matar Sarr ou un Pape Gueye ou un Bamba Dieng doit démarrer un match. Je vous l’accorde parce que ce sont des garçons pétris de talent. Mais, j’ai 28 joueurs. On est en train de tourner avec tout ce qui nous est arrivé. N’oublions pas que Bamba (Dieng) est arrivé en retard, il était malade. Pape Matar Sarr également était malade. Donc, j’ai fait un choix sur les 3 matches. C’était Cheikhou Kouyaté, Nampalys Mendy et Idrissa Gana Gueye. Mais, si on fait venir aujourd’hui Pape Gueye c’est parce qu’on est conscients de ses qualités. C’est un garçon qui est prêt aujourd’hui à jouer. Je pense que dans l’état d’esprit des garçons on sait tous ce qui est important. Quelle que soit l’équipe que je mets, ils sont tous focus, concentrés. J’en profite justement pour louer l’état d’esprit de ce groupe là parce que si nous sommes là aujourd’hui c’est grâce à leur ambition qui fait que malgré les difficultés que nous rencontrons nous sommes encore en vie. Il ne faut donc pas nous enterrer trop tôt. Même si on est sous perfusion.
Justement, qu’en est-il du cas des joueurs comme Matar Sarr, Cheikhou Kouyaté et Abdoulaye Seck ?
Pape Matar a eu un problème au niveau de son pied. Depuis deux jours on a préféré le mettre au repos et j’ai espoir que normalement il devrait reprendre les entraînements. Cheikhou, c’est pareil on l’a laissé se reposer parce qu’il ressentait quelques douleurs. Donc, on a préféré le mettre au repos. Abdoulaye Seck, il avait un problème au niveau des adducteurs depuis deux semaines. Il devrait être apte très bientôt. Donc, je pense que cet après-midi (hier, NDLR) on pourra récupérer ces trois joueurs là parce qu’il y a rien de grave en réalité.
Etes-vous sous pression suite aux critiques que vous essuyez tout le temps ?
Je ne sais pas si je suis sous pression, mais en tout cas je suis concentré et motivé pour mener à bien la mission que le peuple sénégalais m’a assignée. Aujourd’hui, c’est ça qui est important. Dans le haut niveau nous vivons toujours sous pression parce qu’on a envie de gagner, de faire de très bons résultats. Donc, dès lors que vous rentrez sur le terrain, dès lors que vous préparez vos joueurs. Maintenant, c’est le poste de sélectionneur qui est difficile. Que soit au Cameroun ou en France ou ailleurs. L’équipe nationale appartient au peuple. Les journalistes aussi représentent le peuple. Ils ont le droit de donner leur avis, de dire ce qui ne leur plait pas. J’ai envie de dire que les critiques si on ne les veut pas, mieux vaut changer de métier et faire autre chose. Mais quand vous faites ce métier là, il faut s’attendre à ce que les gens soient critiques et parfois très dures même. Mais il faut se concentrer sur l’essentiel. Et aujourd’hui l’essentiel c’est comment faire en sorte que mon équipe retrouve son meilleur niveau. Vu qu’on a fait un début assez compliqué. Mais malgré ces débuts-là, le Sénégal est encore là. Et je suis confiant qu’au fil des matches, on retrouvera notre niveau.
Alain Giresse a récemment évoqué les doutes et les incertitudes que vous êtes en train de vivre dans votre équipe…
Je n’ai pas de doute. Alain, je l’ai eu au téléphone il y a deux jours. J’ai de très bons rapports avec lui, c’est quelqu’un qui connait très bien le football, qui connait la difficulté du métier. Il a goûté à ça. Donc, bien sûr qu’aujourd’hui avec les performances qu’on a faites lors de nos trois premiers matches, le Sénégal soit critiqué. C’est normal que les gens doutent de nous. Mais nous croyons en nous. Parfois il y a des aléas dans la préparation qui font que par moment vous ne débutez pas bien
L’EGYPTE SUR LE CHEMIN DES «LIONS»
Le Sénégal affrontera l’Égypte pour le troisième et dernier tour des Éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Le tirage au sort effectué ce samedi, à Douala au Cameroun, scelle les retrouvailles entre les deux pays
Le Sénégal affrontera l’Égypte pour le troisième et dernier tour des Éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Le tirage au sort effectué ce samedi, à Douala au Cameroun, scelle les retrouvailles entre les deux pays. Pharaons et Lions s’étaient retrouvés dans une même poule lors des éliminatoires du Mondial 2002. Les barrages se joueront sous la forme d’une double confrontation aller-retour en mars prochain. Un match aller au Caire et le retour à Dakar. Normalement, ce sera dans l’irréel stade du Sénégal de Diamniadio.
(BAFOUSSAM, Cameroun) - Le Sénégal connaît son dernier adversaire sur le chemin de la qualification de la Coupe du monde. Comme on pouvait s’y attendre, le tirage au sort des barrages pour la qualification à la Coupe du Monde 2022 dans la Zone Afrique effectué ce samedi 22 janvier, à Douala, lui ouvre une dernière confrontation au mois de mars prochain avec l’Égypte, un autre poids lourd dans le gotha du football africain. Fort déjà de ses sept trophées continentaux, les Pharaons vont aller chercher une quatrième qualification après avoir participé aux Mondiaux de 1934, 1990 et 2018
Toujours en quête d’un premier sacre en Coupe d’ Afrique, les Lions du Sénégal auront l’objectif tourné à une deuxième participation consécutive à une phase finale de Coupe du Monde pour porter le nombre à trois. Pharaons et Lions se retrouveront pour la deuxième fois dans ce stade de la compétition. Sur le chemin de la qualification Corée Japon 2002 Afrique, les deux pays s’étaient retrouvés dans le groupe C avec l’Algérie, le Maroc et la Namibie, la bande à El hadji Diouf, Ferdinand Coly et Salif Diao avait été accrochée d’entrée à domicile (0-0). Les Pharaons s’étaient également imposés face au Sénégal au Caire sur le score de 1 à 0. Le Sénégal allait cependant coiffer ses adversaires de poule sans grande difficultés en atomisant la Namibie à Windhoek sur le score de 5 à 0.
DUEL SADIO MANÉ -MOHAMED SALAH
Le Sénégal termine premier du groupe C et se qualifie pour la phase finale du Mondial. En attendant les barrages et le duel entre Sadio Mané et Mohamed Salah, les deux équipes vont se concentrer sur la 33e édition de la CAN. En huitièmes de finale, la bande à Sadio Mané va affronter les Requins du Cap-Vert demain mardi à Bafoussam. L’Égypte tentera de valider mercredi 26 janvier à Douala face aux Éléphants de la Cote d’Ivoire. Outre ce choc entre Pharaons et Lions, d’autres duels seront à l’affiche des barrages. Après son élimination précoce et dès le premier tour, l’Algérie va en découdre avec le Cameroun. Les autres affiches proposent un duel ouest africain qui opposerait le Nigeria au Ghana. Eliminés dès le premier tour, le Black Star ghanéen fera face à des Supers Eagles que tout semble réussir depuis le début de la phase de poule (3 matches 3 victoires).
Après sa non-qualification pour la CAN, les Léopards du Rd Congo vont de leur côté chercher le ticket pour une deuxième Coupe du monde après l’édition 1974. Ce sera face au Maroc qui a déjà participé à trois reprises à une Coupe du monde (1970, 1986 et 2018). Le dernier duel opposera le Mali à la Tunisie. Une double confrontation qui aura des allures de revanches. Les deux sélections se sont en effet retrouvées en phase de groupe de cette présente CAN 2021 et se sont quittées sur une courte victoire des Maliens (1-0)
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REVUE DE PRESSE DE CE LUNDI 24 JANVIER SUR ZIK FM
Revue de presse en Wolof de ce lundi 24 janvier 2022 présentée par Ahmed Aïdara