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4 août 2025
Par Demba Moussa DEMBELE
LA CEDEAO CONTRE LE PEUPLE MALIEN !
La décision honteuse, illégale et inhumaine prise par le syndicat de « chefs » d’Etat de la CEDEAO contre le peuple malien a indigné l’écrasante majorité de l’opinion de la Communauté et au-delà.
La décision honteuse, illégale et inhumaine prise par le syndicat de « chefs » d’Etat de la CEDEAO contre le peuple malien a indigné l’écrasante majorité de l’opinion de la Communauté et au-delà. C’est une tache indélébile dont ces dirigeants ne pourront jamais se débarrasser. L’histoire retiendra que Macky Sall, Alassane Ouattara et leurs homologues d’Afrique de l’Ouest ont pris une décision scélérate et répugnante le 9 janvier 2022 contre le peuple d’un pays africain en guerre. Une décision dictée par des puissances extérieures.
UNE DÉCISION DICTÉE PAR LA FRANCE ET LES PAYS OCCIDENTAUX
Le plus honteux dans cette décision c’est que l’opinion africaine a le sentiment qu’elle a été dictée par la France et l’Union européenne. Quoique disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux qui cherchent coûte que coûte à liquider les militaires au pouvoir au Mali. D’autant plus que la CEDEAO évoque sans le citer nommément le groupe russe Wagner que les Occidentaux considèrent comme une menace à leurs intérêts. Même si l’arrivée de ce groupe au Mali correspondrait aux intérêts du peuple malien ! Ainsi, avec cette décision, les dirigeants de la CEDEAO ont montré qu’ils ne sont que des marionnettes au service de l’Occident. Elle montre également que Macky Sall va consacrer sa présidence en exercice de l’Union africaine au service de la défense des intérêts de la France et des pays occidentaux et non de ceux de l’Afrique.
RESTAURER LA DÉMOCRATIE AU MALI ?
C’est au nom du retour à « l’ordre constitutionnel » ou de restauration de la « démocratie » que le syndicat des chefs d’Etat de la CEDEAO a pris ces mesures draconiennes contre le Mali. Mais ils oublient que l’ordre constitutionnel et la démocratie ont besoin de sécurité, de paix pour prospérer. En outre, ils oublient que le peuple malien est le seul et vrai dépositaire de la démocratie et de la souveraineté de son pays. La vraie démocratie ne s’importe pas. Elle ne peut être qu’endogène. Les dirigeants de la CEDEAO et leurs maîtres occidentaux sont disqualifiés pour donner des leçons de « démocratie » au Mali ou à un autre pays. Les peuples de la CEEAO savent comment la plupart des dirigeants de la Communauté sont élus. Ils manipulent les Constitutions comme d’un chiffon de papier pour se faire réélire. Beaucoup d’entre eux sont de véritables autocrates, voire de fieffés dictateurs, déguisés en « démocrates ». Ils n’ont donc ni crédibilité ni la légitimité pour prétendre aider à restaurer la « démocratie » au Mali. Dans leur zèle à jouer aux perroquets de l’Occident et à servir ses intérêts, ils en sont arrivés à confondre élections et démocratie.
FAIRE LE JEU DES DJIHADISTES?
Sans doute, les Maliens et beaucoup d’autres Africains ne manqueront pas de penser que la décision des présidents de la CEDEAO, au-delà de son caractère illégal et inhumain, est de nature à faire le jeu des groupes terroristes qui sévissent au Mali. En effet, quand on cherche à isoler et étouffer un pays, on accroît forcément ses difficultés et on affaiblit ses capacités à y faire face. Surtout quand il s’agit d’un pays en guerre. Les sanctions économiques et financières draconiennes et la menace d’intervention militaire contre le Mali brandie par Macky Sall et ses pairs risquent fort de faire le jeu des djihadistes qui terrorisent plusieurs régions du Mali.
L’HONNEUR PERDU DES DIRIGEANTS DE LA CEDEAO
La décision de la CEDEAO contre le Mali montre qu’il y a un grand décalage entre et les dirigeants et les peuples. Cette Communauté avait pour objectif de rapprocher ces peuples et de promouvoir leur solidarité et leur développement économique et social. Malheureusement, les dirigeants successifs de cette Communauté ont travesti cet idéal et les aspirations démocratiques et d’intégration des peuples en formant un syndicat voué à la défense du pouvoir de ses membres. La décision sur le Mali vient de l’illustrer de manière encore plus éclatante. Ni le bienêtre du peuple malien ni l’intégrité ni la souveraineté de ce pays n’ont pesé dans la décision honteuse et scélérate du 9 janvier 2022 à Accra. Cela va renforcer le sentiment de défiance, pour ne pas dire de mépris, des citoyennes et citoyens de la CEDEAO à l’égard des dirigeants de la Communauté
CAN 2021, LE PRÉSIDENT DE LA FSF VEUT VOIR LES LIONS AU COMPLET
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Maître Augustin Senghor, espère que l’équipe du Sénégal sera au complet dans deux ou trois jours, à l’exception d’Ismaila Sarr.
Bafoussam (Cameroun),11 jan (APS) - Le président de la Fédération sénégalaise de football, Maître Augustin Senghor, espère que l’équipe du Sénégal sera au complet dans deux ou trois jours, à l’exception d’Ismaila Sarr.
’’Nous espérons que d’ici deux ou trois jours, nous aurons tout l’effectif au complet mis à part Ismaila Sarr’’, a-t-il dit à des journalistes après la séance d’entraînement des Lions.
Pape Matar Sarr, Saliou Ciss et Nampalys Mendy sont toujours à Dakar. Ils avaient été testés positifs à la Covid-19 la semaine dernière.
Édouard Mendy, Kalidou Koulibaly et Famara Diédhiou, qui se sont entraîné en solo, ont aussi été testés positifs.
’’Hier, nous avons accueilli Mame Baba Thiam. Famara Diédhiou est sorti aujourd’hui. Les autres joueurs sont censés faire leur test aujourd’hui. Ceux qui sont testés négatifs vont nous rejoindre mercredi dans la journée’’, a expliqué le président de la FSF.
Le Directeur technique national (DTN), Mayacine Mar, et le team manager des Lions, Lamine Diatta, sont aussi guéris de la Covid19
Mayacine Mar et Lamine Diatta qui étaient confinés à l’hôtel à Bafoussam ont assisté ce mardi à l’entraînement des joueurs.
SANCTIONS DE LA CEDEAO : LE SÉNÉGAL PERD, LES MALIENS TRINQUENT
Les autorités maliennes ont décidé, suite aux sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de fermer à leur tour toutes les frontières avec les pays limitrophes, y compris le Sénégal
Le récent développement de la situation au Mali qui, suite aux sanctions de la Cedeao, a décidé de fermer ses frontières avec ses voisins, aura de lourdes conséquences sur l’économie nationale ; le Mali étant le principal client du Sénégal dans la sous-région. A l’opposé, la population malienne, des hommes d’affaires et entreprises maliennes qui s’approvisionnent des produits sénégalais sur plusieurs aspects ou dont les commandes transitent par le port du Sénégal, en pâtiront, le Mali étant un pays continental.
Les autorités maliennes ont décidé, suite aux sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de fermer à leur tour toutes les frontières avec les pays limitrophes, y compris le Sénégal. A l’exception de la Guinée Conakry qui soutient la position de la junte qui dirige actuellement ce pays, aucun déplacement/échange n’est possible vers le Mali, à partir d’un pays de la Cedeao. S’agissant du Sénégal, la situation est lourde de conséquences financières.
En effet, la note d’analyse du Commerce extérieur du Sénégal en 2020 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) fait du Mali le principal client du Sénégal, avec un volume total des exportations estimé à 474,8 milliards de F CFA, très loin du suivant immédiat, la Côte d’Ivoire, avec qui les échanges commerciaux sont évalués à 110,3 milliards de F CFA. La République de Guinée pointe à la troisième position avec 85,4 milliards de F CFA, suivie de la Gambie (64,5 milliards de F CFA) et de la Guinée-Bissau (32,9 milliards de F CFA).
Au Mali aussi, cette mesure sera lourde de conséquence et surtout difficile à supporter pour le citoyen. Les autorités du transport du Sénégal évaluent le nombre de camions en rotation entre les deux pays à des milliers, avec des déplacements quotidiens. Quittant le Port autonome de Dakar (PAD) ou d’autres entreprises, les camions maliens sont très présents dans la circulation, du fait du volume très important de marchandises et autres produits qu’ils convient quotidiennement dans ce pays n’ayant pas accès à la mer/océan.
L’ANSD, toujours dans sa note d’analyse des exportations sénégalaises en 2020, souligne que les exportations de produits pétroliers ont connu une tendance haussière, passant de 161,3 milliards de F CFA en 2016 à 477,7 milliards de F CFA en 2019 ; soit un taux d’accroissement annuel moyen de 43,6%. Cette évolution a résulté de la «En prenant de telles sanctions, nous re- marquons plus une optique d’asphyxier et d’étouffer la population malienne, déjà éprouvée par la crise sécuritaire et sanitaire, que de sanctionner les leaders de la transition. Nous alertons dès lors d’une incohérence par rapport à l’article 3 du Traité révisé de la CEDEAO qui consiste à élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroître la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain. Ce qui pourrait induire un risque de soulèvement populaire consécutif à cette asphyxie, et par ricochet contribuer davantage à la fragilisation du Mali et de la zone Sahel. L’on ne résout pas un coup d’Etat par une insurrection. Nous en appelons à l’humanisme des dirigeants de la CEDEAO envers leurs peuples et leur rappelons l’esprit de cette organisation communautaire dans sa volonté de communion, de coopération et d’intégration des peuples (…).
Nous demandons solennellement au Président Macky Sall de ne pas embarquer le Sénégal dans cette démarche d’étouffement d’un peuple frère et de faire montre d’empathie envers le peuple malien. Nous renouvelons et manifestons tout notre soutien à nos frères et sœurs maliens, et militons pour une transition pacifique, concertée et inclusive du pouvoir militaire aux civils et un retour à l’ordre constitutionnel.» diminution de l’expédition de ces produits vers les pays de la région, notamment le Mali (-26,6%), la Mauritanie (- 37,5%), la République de Guinée (-46,2%), le Togo (-62,7%) et les provisions de bord liées à l’avitaillement des navires et aéronefs (-22,2%).
Le Mali étant le principal partenaire du Sénégal, avec 64,7% des parts de marché de ce produit. Par ailleurs, l’ANSD fait noter que le Sénégal est principal pays fournisseur de ciment dans la sous-région. Le Mali reste le principal client du Sénégal (87,1%), devançant de loin la Gambie (11,3%), la Guinée-Bissau (0,8%) et la Mauritanie (0,7%). Le Mali dépend également du Sénégal sur les produits de préparations pour soupes, potages et bouillons.
Pour des exportations estimées à 76,2 milliards de F CFA en 2020 contre 62,7 milliards de F CFA en 2016, soit un accroissement annuel moyen de 21,7%, il est le principal client du Sénégal avec 30,2% du volume. Il est suivi de la République de Guinée (14,7%), du Burkina Faso (8,3%), du Niger (8,3%) et de la Gambie (7,6%).
Par Abdoulaye THIAM
LE SÉNÉGAL AVERTI, L’ALGÉRIE TRÉBUCHE, L’EGYPTE CHUTE
Le Sénégal a eu sa victoire poussive, l’Egypte a chuté, l’Algérie a trébuché. Tout le monde est ainsi averti. Ce 33ème trophée ne sera facile à toucher. Il faut plus de cran, d’abnégation, d’efficacité, et beaucoup d’humilité
Si le Sénégal n’a pu remporter sa victoire (1-0) devant une modeste sélection zimbabwéenne qu’à la faveur d’un penalty transformé par Sadio Mané dans l’ultime minute des arrêts de jeu, l’Algérie tenante du titre avec sa kyrielle des stars n’a pas pu venir à bout d’une équipe sierra-léonaise pendant plus de 90 minutes.
Les hommes de Djamel Belmadi ont été contraints au partage des points. Une contreperformance inattendue des Fennecs qui s’affichent comme un épouvantail en Afrique, balayant tout sur leur passage. Surtout suite à leur sacre lors de la coupe du monde arabe au Qatar. Ni Baghdad Bounedjah, ni Belaïli encore moins Riyad Mahrez n’ont pu inquiéter l’homme du match qui n’est autre que la gardien de but Sierra Léonais, Mohamed N Kamara, auteur d’une performance XXL.
Réussir à tenir en échec les champions d’Afrique en titre, détenteurs de record d’invincibilité avec 35 matches sans défaite est plus qu’un exploit pour le petit poucet qu’est le Sierra Leone, qui retourne à la fête du football africain après un quart de siècle d’absence. On se souvient encore les conditions dans les lesquelles cette sélection a pu composter le dernier ticket pour la Can camerounaise face au Bénin.
C’est «incroyable, ce qu’on a fait (…)», s’est d’ailleurs extasié l’attaquant Mustapha Bundu, devant des Algériens médusés, après cet énorme coup de massue. Cette contreperformance renvoie d’ailleurs à la coupe du monde 1982, quand l’Algérie avait humilié la Nationalmannschaft allemande (2-1), trop sûre d’elle et de ses forces. 39 ans après l’histoire bégaie à nouveau dans ce combat entre David et Goliath. Ou presque ! L’Algérie est désormais condamnée à l’exploit alors que la Sierra Leone est déjà dans l’histoire. C’est dire que cette coupe d’Afrique des nations (CAN) n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
L’Egypte de Mohamed Salah ne nous démentira pas. Les Pharaons qui détiennent le record de victoires avec 7 trophées ont reçu un venin mortel des Super Eagles du Nigeria pourtant confrontés à une hécatombe en attaque, avec les absences d’Osimhen, Ighalo, ou Onuachu. Ce début difficile des ténors annonce déjà la couleur.
Le Sénégal a eu sa victoire poussive, l’Egypte a chuté, l’Algérie a trébuché. Tout le monde est ainsi averti. Ce 33ème trophée ne sera facile à toucher. Il faut plus de cran, d’abnégation, d’efficacité, et beaucoup d’humilité.
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REVUE DE PRESSE
Revue de presse Wolof de ce mercredi12 janvier 2022
La croissance en Afrique subsaharienne devrait reprendre légèrement pendant la période de prévision, pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023. C’est ce qui ressort du rapport sur les perspectives économiques mondiales de la Banque Mondiale.
Selon l’étude, ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000- 19, conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide, à quoi s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.
Le document souligne que le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région, le Nigéria et l’Angola profitant de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’OPEP. « La croissance devrait atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance devrait retomber aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays », lit-on dans le rapport.
La pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays. Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans. Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse.
Le rapport indique que la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance. Un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux. Les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal ».
Selon la Banque Mondiale, les faibles taux de vaccination contre la COVID-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques, ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. « La prolongation de la pandémie risque d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables », rapporte la source.
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Revue de Presse (Wolof) Rfm du Mercredi 12 Janvier 2022
Revue de Presse (Wolof) Rfm du Mercredi 12 Janvier 2022 Par Mamadou Mouhamed Ndiaye
LA FNOSP/T INTERPELLE L’ETAT
La Fédération nationale des opérateurs stockers privés et transporteurs (Fnosp/T) qui s’adressait hier, mardi 11 Janvier, à la presse demande à la Sonacos de poursuivre ses opérations de règlement de la dette due aux opérateurs.
La Fédération nationale des opérateurs stockers privés et transporteurs (Fnosp/T) qui s’adressait hier, mardi 11 Janvier, à la presse demande à la Sonacos de poursuivre ses opérations de règlement de la dette due aux opérateurs.
Suspendues depuis quelques jours pour des raisons non encore élucidées, ces opérations de paiement salon les bénéficiaires doivent se poursuivre sans arrêt car leur permettant de décrocher une nouvelle ligne de crédit bancaire. Ces opérateurs annoncent en effet que, depuis le début de la campagne, un poids de 91.111, 368 tonnes a déjà été acheminé vers les entreprises huilières contrairement à la précédente saison où seulement 29.205, 918 tonnes ont pu être commercialisées. Un record pour la Sonacos qui lui a d’ailleurs donné le réflexe de diminuer le prix de l’arachide de 296, 5 frs à 276, 5 frs soit une baisse de 20 frs. Ce que les opérateurs dénoncent avec énergie et qualifient comme une trahison aux principes de commercialisation en vigueur. Une situation ou des faits qui ont débuté bien avant l’ouverture de la campagne de commercialisation où la Sonacos commençait à acheter frauduleusement et remplir ses points de collecte. Mais ce qui fait le plus de mal chez les opérateurs est que, depuis le 28 Décembre dernier, l’usine a arrêté de payer et beaucoup d’opérateurs continuent encore de traîner avec des bons verts.
S’agissant de la récurrente question de l’abattement, ces opérateurs se disent inquiets du comportement du directeur général Modou Diagne Fada à qui il est reproché de n’avoir pas tenu promesse. Car il avait promis aux opérateurs de nouveaux allègements pour enlever cette épine de leurs pieds.
Ainsi, très remontés contre la Sonacos, les membres de la Fnosp/T réclament l’arbitrage de l’Etat pour contraindre cette usine à payer le reliquat de la facture sur les semences et invitent le Ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maer) à veiller sur la question de l’abattement dont la persistance pourrait dangereusement peser sur la présente campagne.
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REVUE DE PRESSE
Revue de Presse (Français) de Zik Fm du Mercredi 12 Janvier 2022