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18 juin 2025
L'IVG EN DÉBAT
Tandis qu’une frange de la société milite pour des avancées en la matière, une autre s’arc-boute sur le statu quo, invoquant les traditions du pays et la religion. Pour JA, deux personnalités aux opinions divergentes, ont accepté d’en débattre
Dans un pays musulman à 90 % et religieux à 99,99 %, l’interruption volontaire de grossesse a-t-elle sa place ? Depuis plusieurs mois, la question de l’avortement thérapeutique fait débat. « Jeune Afrique » a réuni les représentants d’une association féministe et d’une association islamique pour confronter leurs points de vue.
République laïque d’après la Constitution, mais imprégnée de religion, société moderne où le conservatisme n’a toutefois pas dit son dernier mot, le Sénégal a vu ressurgir au cours des derniers mois le débat sur l’avortement. Et, comme tout sujet touchant aux mœurs, celui-ci a déchaîné les passions. Tandis qu’une frange de la société milite pour des avancées en la matière, une autre s’arc-boute sur le statu quo, invoquant les traditions du pays et la religion. Pour Jeune Afrique, deux personnalités mobilisées sur la question, aux opinions divergentes, ont accepté d’en débattre.
D’un côté, Aïssatou Ndiaye, présidente de Youth Women for Action-Sénégal, une association qu’elle a contribué à créer en 2013 et qui travaille sur les questions de violences fondées sur le genre et le droit à la santé sexuelle et reproductive. De l’autre, Mame Mactar Guèye, porte-parole de l’association islamique Jamra, qui surveille sans relâche les entorses présumées à l’ordre moral et religieux au Sénégal et multiplie les actions de plaidoyer sur la question.
Pour Jeune Afrique, tous deux ont confronté leurs points de vue sur ce sujet hautement sensible qu’est l’avortement.
Jeune Afrique : Une polémique a récemment émergé autour de l’avortement médicalisé. Comment est-elle apparue ?
Mame Mactar Guèye : Le débat a surgi à l’initiative d’associations soucieuses de préserver l’intérêt des femmes et de lutter contre les violences qui leur sont faites – démarche que nous avons toujours saluée. En mai 2019, la responsable d’une de ces associations, Amy Sakho, porte-parole du Comité de plaidoyer pour le droit à l’avortement médicalisé, en cas de viol ou d’inceste, m’avait contacté. Elle demandait à Jamra un soutien dans le cadre d’une campagne visant à ce que le viol soit criminalisé.
Nous avons donc accompagné nos sœurs des mouvements féministes dans ce combat, avec comme mot d’ordre l’accentuation des sanctions pénales contre ce fléau, afin d’en finir avec l’impunité – relative – des auteurs de viols. Quelques mois plus tard, le 10 janvier 2020, l’Assemblée nationale a voté la loi 2020-2005 portant criminalisation du viol.
Nous ne sommes pas dans une adversité tranchée : nous avons des points de convergence, même s’il est vrai que nous ne sommes pas d’accord sur tout. D’ailleurs, depuis lors, le viol est puni d’un minimum de dix ans de prison, pouvant aller jusqu’à la perpétuité s’il est assorti d’un meurtre.
Quand vous parlez de vos « sœurs », voulez-vous dire qu’il y a une collaboration entre Jamra et les mouvements féministes ?
Mame Mactar Guèye : Nous avons des relations régulières avec plusieurs mouvements. Outre celui d’Aïssatou Ndiaye, il y a aussi l’Association des juristes sénégalaises (AJS), d’Amy Sakho, et bien d’autres.
La situation était tendue samedi dans la capitale burkinabè où les forces de sécurité ont dispersé des centaines de manifestants réclamant le départ du président Marc Roch Christian Kaboré, accusé d'être, "incapable" d'enrayer la violence jihadiste
Les policiers anti-émeutes ont tiré du gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de se rassembler place de la Nation, dans le centre de la capitale burkinabè quadrillé par un important dispositif de sécurité et où tous les commerces étaient fermés, a constaté un journaliste de l'AFP.
"La marche est interdite, dispersez-vous, rentrez chez vous", a lancé un policier aux manifestants avant la dispersion.
Dans plusieurs quartiers de la capitale, des jeunes en colère ont érigé des barricades de fortune et incendié des pneus pour empêcher gendarmes et policiers de venir disperser d'autres rassemblements.
Ces rassemblements de manifestants qui souhaitent dénoncer "l'incapacité" du président Roch Marc Christian Kaboré à faire face à la violence jihadiste qui ravage le Burkina depuis 2015, avaient été interdits par la mairie de Ouagadougou.
"Je vous invite à prendre toutes les dispositions que vous jugerez utiles pour qu'aucune manifestation illégale ne puisse se dérouler sur le territoire communal" de Ouagadougou, a demandé le maire Armand Beouindé, dans une note adressée aux commandants de la gendarmerie, de la police nationale et municipale.
L'un des manifestants, Fabrice Sawadogo, un jeune de 28 ans, a affirmé qu'"après sept ans d'incapacité face aux attaques terroristes qui nous endeuillent chaque jour, il est temps de demander le départ du régime"."Nous n'avons pas à négocier avec un gouvernement incompétent qui doit admettre qu'il a échoué", a-t-il affirmé.
La Coalition du 27 novembre, regroupant trois organisations de la société civile, avait appelé "l’ensemble des Burkinabè à sortir massivement" samedi "dans une ambiance pacifique, pour dénoncer l’insécurité grandissante et exiger le départ du chef de l’Etat", Roch Marc Christian Kaboré.
Qualifiant de "très chaotique" la situation au Burkina Faso "marquée par une sécurité en lambeau", le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté, a annoncé qu'outre Ouagadougou, des manifestations étaient également prévues à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays, et dans d'autres grandes villes.
"Nous sommes dans un contexte d'insécurité que tout le monde dénonce.On ne devrait pas entreprendre des marches dont on ne voit véritablement pas la plateforme revendicative", avait rétorqué Benewende Sankara, ministre de l'Habitat, dénonçant au nom de la majorité présidentielle des "manifestations inopportunes".
- Internet mobile coupé -
D'autres mouvements de la société civile ont appelé à se démarquer de ces manifestations pour "ne pas être complices de ceux qui veulent jeter le chaos dans le pays".
Alors que la colère grandit au Burkina Faso, le gouvernement a "décidé de prolonger la suspension de l'internet mobile pour une durée de 96H à compter de mercredi", sur l'ensemble du territoire national, après une précédente interruption de quatre jours pour "raison de sécurité".
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique.
Les attaques qui visent civils et militaires sont de plus en plus fréquentes et en grande majorité concentrées dans le nord et l'est du pays.
L'attaque le 14 novembre d'un détachement de gendarmerie à Inata (nord) qui avait auparavant appelé à l'aide - l'une des plus meutrières contre les forces de sécurité en six ans - a profondément choqué les Burkinabè: au moins 57 personnes, dont 53 gendarmes, ont été tuées par des jihadistes armés.
"Nous devons mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral de nos troupes combattantes et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes armés terroristes", a déclaré jeudi soir le président Kaboré, des paroles souvent répétées qui ne convainquent plus dans le pays.
Parfois mêlées à des affrontements intercommunautaires, les violences jihadistes ont fait depuis six ans environ 2.000 morts et contraint 1,4 million de personnes à fuir leur foyer.
L'AFRIQUE DU SUD SE SENT PUNIE POUR AVOIR DÉTECTÉ OMICRON
L'Afrique du Sud a regretté samedi la fermeture de nombreuses frontières à ses concitoyens et voyageurs, arguant que la détection du nouveau variant, grâce à l'excellence des équipes scientifiques du pays, ne devrait pas se traduire par une telle punition
"Cette dernière série d'interdictions de voyager revient à punir l'Afrique du Sud pour son séquençage génomique avancé et sa capacité à détecter plus rapidement de nouveaux variants. L'excellence scientifique doit être applaudie et non punie", affirme le gouvernement dans un communiqué, deux jours après l'annonce de cette découverte.
"Nous notons également que de nouveaux variants ont été détectés dans d'autres pays.Chacun de ces cas n'a aucun lien récent avec l'Afrique australe.Il convient de noter que la réaction à l'égard de ces pays est radicalement différente de celle des cas en Afrique australe", regrette encore le ministère des Affaires étrangères dans ce texte.
Il souligne aussi que l'OMS a déconseillé pour l'instant ces mesures, afin de privilégier une "approche scientifique, fondée sur les risques" et que le gouvernement sud-africain "s'aligne" évidemment sur cette position.
Le ministre sud-africain de la Santé avait dénoncé dès vendredi soir la réaction immédiate de nombreux pays de fermer leurs frontières aux Sud-Africains avant même d'en savoir plus sur la dangerosité de ce nouveau variant baptisé Omicron par l'OMS.
"Certains dirigeants cherchent des boucs émissaires pour résoudre un problème qui est mondial", avait affirmé Joe Phaahla, évoquant une réaction de "panique".
LES CALCULS DU PRÉSIDENT
Après avoir fragilisé tous les présidentiables de son entourage, depuis la suppression du poste de Premier ministre, Macky Sall doit désormais refaire son équipe pour mieux faire face aux obstacles qui assaillent son régime. Décryptage
‘’C’est un véritable problème. Tout le monde constate que cette suppression crée plus de problèmes qu’elle n’en règle. Les gens le savent tellement bien que quand il y a problème aujourd’hui, on interpelle directement le président de la République. S’il y avait un tampon, il aurait pu prendre en charge certaines questions’’. Ainsi parlait le journaliste chroniqueur Abdoulaye Cissé, dans un entretien paru dans ‘’EnQuête’’, le 24 avril dernier, intitulé ‘’Macky Sall, un président seul !’’.
Aujourd’hui, le journaliste semble y voir beaucoup plus clair. En fait, fait-il remarquer d’emblée, ce sont les Sénégalais qui pensent que la suppression n’a pas servi à quelque chose. Elle a bien permis au président Sall de réussir son objectif. Lequel, selon lui, a consisté à faire le vide autour de son pouvoir, en cassant notamment tous les ténors de son régime qui, légitimement, pouvaient aspirer à lui succéder à la tête du Sénégal. Parmi ceux-là : Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Aminata Touré, Oumar Youm… Le chroniqueur constate pour s’en désoler : ‘’On est tenté de dire : deux ans pour ça finalement ; pour rien en fait. Mais pour Macky Sall, ce n’est pas deux ans pour rien. La seule raison du retour est qu'il a accompli la mission qu’il visait avec la suppression du poste, c'est-à-dire faire le vide autour de lui, brimer les appétits autour de sa succession.’’ Mieux, souligne-t-il, le président n’a pas fait que brimer les ambitions au sommet du pouvoir. Il est descendu jusqu’à l’échelle du plus petit territoire, pour ‘’brimer’’ les ambitions de certains de ses soutiens.
Mais à quelles fins ? Au bénéfice de qui ? Bien heureux celui qui a la réponse à ces interrogations. Pour le journaliste, un scénario à la Poutine n’est pas à exclure. Il déclare : ‘’On n’est vraiment pas à l’abri d’un tel scénario. C'est-à-dire, le président pourrait avoir son Medvedev à positionner pour 2024 et lui confier le pouvoir par procuration et à revenir plus tard. En fait, il faut savoir que la politique n'est pas que ruse, elle n'est pas que jeu de dupes, ce n'est pas qu’un jeu de chausse-trappe et d'attrape-nigaud. C'est à croire que le président Macky Sall est convaincu que s'il ne ruse pas, il n'avancera pas. Et c’est regrettable qu’il en soit ainsi’’.
Sur le plateau de la RTS, le jour même où la suppression a été annoncée en Conseil des ministres, le ‘’Monsieur Constitution du régime’’, Ismaila Madior Fall, rappelant que Macky Sall n’est pas le premier président à avoir supprimé ledit poste, donnait quelques raisons qui peuvent être les véritables justificatifs de la suppression du poste. Il dit : ‘’Tout dépend de la conception de l’exercice du pouvoir par le président. Lorsque le président veut exécuter le pouvoir exécutif directement, tenir en main directement les affaires gouvernementales, généralement, il n’y a pas de Premier ministre. C’était le cas en 1963 ; jusqu’en 1970, il n’y avait pas de PM. A partir de 1970, le président Senghor a créé le poste et a nommé Abdou Diouf. Lorsque le président Abdou Diouf est arrivé au pouvoir, en 1983, il a supprimé le poste, parce qu’il venait d’arriver et il (Abdou Diouf) voulait assurer une prise en main des affaires gouvernementales. Et le poste ne sera réhabilité qu’en 1991…’’
On le voit, dans les deux cas, l’éminent constitutionnaliste invoque le souci d’avoir les pleins pouvoirs pour expliquer les décisions de suppression du poste. Ce qui pouvait se comprendre, parce que, dans les deux cas, le contexte de crise politique interne au régime était réel. C’était le cas sous Senghor, qui sortait juste de la guerre épique avec Mamadou Dia, ancien Président du Conseil (équivalent du PM). C’était aussi le cas avec Diouf dont le choix par Senghor était rudement remis en cause.
Mais quand il s’agit de la suppression sous Macky Sall, le ministre d’Etat préfère mettre l’accent sur le désir d’aller plus vite. ‘’Quand le président Macky Sall a été réélu en 2019, il est venu avec sa doctrine du ‘Fast-track’. Il avait estimé que les choses devaient aller plus vite. L’Etat doit faire montre de plus de célérité dans l’exercice des politiques publiques. Il faut donc supprimer le poste et permettre au président d’être directement en contact avec la mise en œuvre des politiques publiques’’.
Avec le changement de contexte, justifie l’ancien ministre de la Justice, le président a jugé bon de faire revenir le poste. Interpellé sur l’importance du poste, il rétorque : ‘’C’est vrai que cela peut montrer que le poste a sa place dans le dispositif constitutionnel. Ensuite, la majorité des Sénégalais considèrent que le poste est pertinent dans notre système. Ils estiment que le président doit être secondé par un Premier ministre ; qu’il ne doit pas aller au front, supporter directement tous les problèmes. Tout ne doit pas tomber sur le président. Il doit y avoir une sorte de paravent, de fusible’’.
Quoi qu’il en soit, les constats des observateurs sont presque unanimes. Au lieu de permettre une accélération de la mise en œuvre des politiques publiques, la suppression du poste de Premier ministre a été une cause de décélération des actions du gouvernement. De plus, on avait l’impression d’être dans une vaste jungle où, en l’absence du seul maitre à bord, chacun pouvait tout se permettre. Chacun ne pensant qu’à soi. Personne pour penser au président de la République. Ce dernier, comme on l’a vu au mois de mars, était souvent contraint de monter au front tout seul, se défendre tout seul, face à une opposition requinquée par les évènements d’alors et un gouvernement aux abonnés absents. Aujourd’hui encore, alors que le champ politique est en ébullition, le chef de l’Etat est fortement malmené dans le débat public.
Un règne sans partage
Revenant sur la suppression du poste, le journaliste Abdoulaye Cissé estime qu’il serait naïf de croire à l’argumentaire basé sur le ‘Fast-track’ pour justifier la suppression. Tout comme il serait naïf de croire que le retour est justifié par un agenda chargé avec la présidence de l’Union africaine qui lui sera dévolue et les sommets à venir. Et d’ajouter : ‘’Autant personne, à part lui-même, ne sait pourquoi il avait supprimé le poste, autant il est aussi le seul à savoir pourquoi il fait revenir le poste.’’ Déjà, le journaliste plaint ceux-là qui ont l’ingrate tâche de devoir aller au front pour défendre un tel projet, même s’il faut au demeurant se réjouir du retour pour avoir considéré la suppression comme une très mauvaise idée.
‘’Je plains surtout, dit-il, les affidés qui sont obligés de défendre, dans le débat public, le retour du poste de PM, sans même pouvoir y mettre le contenu. Le président Macky Sall, patron de l’APR et de la coalition présidentielle, n'a que faire des avis de son camp. Il ne les consulte même pas pour des décisions importantes dans la vie d'une nation’’.
De l’avis du journaliste chroniqueur, il est à regretter que la vie des institutions dépende des humeurs d'un seul homme, fût-il président de la République. Un homme qui décide tout seul, ‘’sans concertation, sans avis, ni consultations d'aucune sorte, même pas de ses alliés...’’.
Aujourd’hui, la question qui taraude bien des Sénégalais, c’est qui pour occuper le prestigieux poste, sans retourner à la situation ante, avec des loups aux dents longues tout autour de la proie ? Dans la mesure où, le moment est venu de préparer un éventuel successeur, si le Chef de l’Etat n’a pas, comme il l’a déjà dit, l’ambition de briguer un troisième mandat.
Jusqu’à son limogeage surprenant, Boun Abdallah Dionne avait été considéré par nombre de Sénégalais comme un ‘’parfait exécutant’’. Lui-même ne se définissait-il pas comme un simple bouton que le chef de l’Etat pouvait manipuler à sa guise ! La vérité est que ceci n’a pas empêché sa défenestration. En plus de Boun Dionne, beaucoup d’observateurs citent Amadou Ba comme possible futur PM. Ce dernier est un technocrate qui a réussi son trou dans le landerneau politique. Il a le bagout et connait assez les rouages de l’Etat pour être une alternative crédible. Tous les autres présidentiables ayant été défenestrés aussi présentent un profil intéressant. Le président Macky Sall pourrait avoir l’embarras du choix.
Mais avec lui, on ne sait jamais à quoi s’attendre. S’il clignote à gauche, c’est souvent pour tourner à droite. Un excellent dribbleur politique.
QATAR 2022, PAS DE TIRAGE DES BARRAGES AVANT LA CAN
La Caf a décidé de reporter le tirage au sort du tour barrages de la Coupe du Monde 2022. Il ne devrait donc pas se tenir au mois de décembre au Qatar, mais vers fin janvier. L’instance africaine a aussi confirmé la formule aller-retour.
La Caf a décidé de reporter le tirage au sort du tour barrages de la Coupe du Monde 2022. Il ne devrait donc pas se tenir au mois de décembre au Qatar, mais vers fin janvier. L’instance africaine a aussi confirmé la formule aller-retour.
La Confédération africaine de football (Caf) a décidé de reporter le tirage au sort du tour barrages de la Coupe du Monde 2022. Il a été annoncé, lors de l’Assemblée générale extraordinaire de l’instance, qu’il devrait se tenir au mois de janvier (entre le 22 et le 26) au Cameroun et non en décembre au Qatar. La question demeure donc : sur quel classement Fifa, l’instance compte-t-elle se baser pour établir les pensionnaires des deux chapeaux ?
Par ailleurs, la Caf préfère jouer les rencontres sous un format aller-retour et non en match unique sur terrain neutre, comme le proposait la Fédération égyptienne.
Le Sénégal, qui s’est qualifié en finissant leader de son groupe, est assuré, avec son statut de première équipe africaine, de se déplacer à l’aller et de recevoir au retour. Les potentiels adversaires des hommes de Aliou Cissé sont l’Egypte, le Ghana, le Cameroun, le Mali ou la Rd Congo.
Mondial tous les 2 ans : l’Afrique soutient le projet
C’est à l’unanimité que les associations membres de la Caf ont approuvé la tenue de la Coupe du Monde, tous les deux ans, ce vendredi, à l’occasion de l’Ag extraordinaire (Age) de l’instance, en présence du président de la Fifa.
Arsène Wenger, responsable du développement du football mondial à la Fifa et tête pensante de cette réforme majeure, était d’ailleurs présent pour expliquer le projet.
D’ailleurs, ce projet n’est pas incompatible avec la compétition majeure du continent africain: la Caf, qui se tient aussi à ce rythme. C’est ce qu’assure Steven Martens, directeur technique de la Fifa.
«Du point de vue du football, il y a beaucoup d’avantages à cela. Parce que cela rend les éliminatoires plus intéressantes. Vous pouvez conserver la Can tous les deux ans. La Coupe du monde aura lieu tous les deux ans. Et il y aura ainsi une grande compétition chaque année pour les équipes nationales», a assuré le Belge.
La Caf est ainsi la première confédération à approuver officiellement et publiquement le projet de la Fifa, sur le même rythme que sa Coupe d’Afrique des nations.
Motsepe sur la Can : «Le Cameroun est prêt à 99%»
Le président de la Caf, Patrice Motsepe, dans la même foulée, a mis un terme aux rumeurs de report ou délocalisation de la Can 2021. Il est convaincu de sa tenue en janvier prochain, au Cameroun.
«Le Cameroun est prêt à 99%. La passion que j’ai vue au Cameroun autour de la Can, je ne l’ai jamais vue auparavant. Je suis convaincu que nous allons avoir une magnifique Can au Cameroun, en janvier», a déclaré le patron du football africain.
Coup de tonnerre : Le Portugal ou l’Italie n’ira pas au Mondial
Lors du tirage effectué vendredi à Zurich, le pire scénario s’est dessiné pour la «Nazionale» et la «Seleçao», qui défieront respectivement la Macédoine du Nord et la Turquie, en demi-finales des barrages du Mondial, avant une possible confrontation de haut vol, entre les deux mastodontes européens, lors d’une alléchante finale.
Têtes de série lors de ce tirage, Italiens et Portugais avaient la garantie de recevoir, lors des demi-finales de ces barrages. Mais, ils espéraient éviter d’avoir à se croiser. Au moins, un champion
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, L'AFRIQUE DU SUD CINQ FOIS PLUS FEMINICIDES
La campagne mondiale des 16 jours d’action contre les violences basées sur le genre débute ce jeudi, Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes.
La campagne mondiale des 16 jours d’action contre les violences basées sur le genre débute ce jeudi, Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes. En Afrique du Sud, où le niveau de violence est de manière générale très fort, le taux de féminicides est près de cinq fois plus élevé que dans le reste du monde, selon les chiffres les plus récents de l’ONU, le pays se classant en haut de l’échelle mondiale en termes de violences faites aux femmes. Un phénomène que le gouvernement ne parvient pas à enrayer.
Il s’agit pourtant d’une des promesses répétées du président Cyril Ramaphosa, pour qui les violences faites aux femmes sont la « deuxième pandémie du pays ». Un grand plan national a d’ailleurs été lancé depuis 2018, financé à hauteur d’un milliard d’euros pour les trois prochaines années, avec l’accent mis notamment sur le renforcement des moyens judiciaires.
Il est difficile de mesurer exactement l’évolution de la situation, puisque les différents confinements ont faussé les chiffres officiels. Mais elle reste « très préoccupante » selon le ministre de la Police, alors que par exemple près de 10 000 viols ont été enregistrés sur les trois derniers mois.
Et selon la société civile et les experts de l’ONU, les politiques du gouvernement sont bien trop lentes pour répondre à l’urgence de la crise : les affaires judiciaires prennent encore trop de temps avant d’être traitées, et les victimes peinent à obtenir une protection. Sans compter que les refuges qui pourraient temporairement les héberger manquent cruellement de financements.
Certaines organisations appellent par ailleurs à enclencher le dialogue avec les hommes du pays, pour pouvoir un jour observer un changement de comportements et de mentalités.
COVID-19, AFRIQUE-DU SUD SOUS PANIQUE
L’inquiétude grandit après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du coronavirus au « potentiel de propagation très rapide ».
L’inquiétude grandit après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du coronavirus au « potentiel de propagation très rapide ». Le Royaume-Uni a ainsi annoncé jeudi 25 novembre dans la soirée qu’il allait interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique : les vols venant d’Afrique du Sud, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Zimbabwe et du Botswana seront suspendus à compter de ce vendredi, à 12 heures GMT.
La Commission européenne, par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, a également proposé de suspendre les vols depuis l’Afrique australe. L’Allemagne et l’Italie ont également annoncé ce vendredi matin refuser à court terme les voyageurs étrangers en provenance d’Afrique du Sud.
Ce variant B.1.1.529 présente un nombre « extrêmement élevé » de mutations et « nous pouvons voir qu’il a un potentiel de propagation très rapide », a déclaré le virologue Tulio de Oliveira, du Centre sud-africain pour la Réponse épidémique et l’Innovation, lors d’une conférence de presse en ligne chapeautée par le ministère sud-africain de la Santé le 25 novembre.
A ce jour, 22 cas ont été signalés, touchant principalement des jeunes, selon l’Institut national des Maladies transmissibles (NICD), institut de santé publique sud-africain. Des cas ont également été signalés au Botswana voisin et à Hong Kong, sur une personne de retour d’un voyage en Afrique du Sud. Le ministère de la Santé israélien a aussi annoncé vendredi avoir détecté un cas du nouveau variant. « Le variant découvert dans des Etats du sud de l’Afrique a été identifié en Israël. Il s’agit d’une personne revenue du Malawi », a indiqué le ministère ce vendredi, disant craindre « deux cas supplémentaires de personnes revenues de l’étranger » et placées en confinement.
TRAFIC RESEAU DE PROXENETISME, LES ENFANTS DANS LES FILETS DES CRIMINELS
Agées entre 15 et 16 ans, flouées par un faux mécène, quatre filles, originaires de la Sierra Léone, ont été contraintes à la prostitution à Ziguinchor, par un couple nigérian
Agées entre 15 et 16 ans, flouées par un faux mécène, quatre filles, originaires de la Sierra Léone, ont été contraintes à la prostitution à Ziguinchor, par un couple nigérian. Cette situation se banalise, avec le développement des réseaux de trafic d’enfants, et inquiète les défenseurs des droits de l’enfant. Ils invitent les autorités à mettre en place un cadre législatif conforme aux standards internationaux, pour réprimer les trafiquants et proxénètes.
C’est une histoire qui fait froid dans le dos : quatre fillettes, originaires de la Sierra Léone, ont fait l’objet d’une exploitation sexuelle à Ziguinchor, pendant plusieurs mois. Elle est contée par l’une des victimes et certifiée par la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Desps). Selon J. Kamara, elles ont été recrutées en Sierra Léone par une fille nommée Moussou, qui leur a proposé de venir au Sénégal pour faire un travail de ménage, moyennant un salaire de 1 million 700 mille francs. Sceptique, elle s’en est ouverte à sa mère. Cette dernière a demandé les détails de ce voyage, car sa fille n’a pas de passeport. «Elle nous a rassurées que cela ne poserait aucun problème. Nous étions quatre filles. Elle nous a envoyé de l’argent pour préparer le voyage. Chacune a reçu la somme de 700 mille francs. Au cours du voyage, nous avons payé des taxes à chaque check-point. Après quelques jours, nous sommes arrivées à Ziguinchor. Nous étions dans une maison où vit un couple nigérian», raconte-t-elle.
A Ziguinchor, le calvaire supplante les rêves. «Ils nous ont demandé si nous savions le genre de travail que nous allions faire. J’ai dit oui : «Nous allons travailler comme femme de ménage.» La dame nous a fait savoir que le travail que Moussou nous a dit, n’est pas celui que nous allons faire. Alors je lui ai demandé, quel travail allons-nous faire ? Elle m’a dit que nous allions travailler comme prostituées. Je lui ai dit que je ne vais pas faire ce travail et que si je le savais, je n’allais pas quitter la Sierra Léone. Elle m’a demandé mon âge. Je lui ai dit que j’avais 16 ans. Elle m’a dit que si la police me demandait mon âge, je dirais que j’ai 23 ans. Je voulais déposer une plainte, mais elle ne voulait pas que je sorte», raconte J. Kamara.
Et les conséquences ont été désastreuses. «L’une d’entre nous est tombée enceinte. Ils ont décidé de la faire avorter, afin de continuer le travail de prostitution. Ils nous ont fait savoir que si nous ne prostituons pas, nous ne rentrerons pas en Sierra Léone. Ils nous ont menacées de mort. Et si on essayait de nous enfuir, ils nous enverraient des bandits, qui vont nous tuer en cours de route, en Guinée», poursuit, désabusée, la Sierra-léonaise. Malgré la peur, elle a franchi le pas. «J’ai fui et la dame, Olga, m’a poursuivie. Je me suis agrippée à un homme, à qui j’ai raconté toute cette histoire. Quand j’ai appelé ma sœur, elle m’a suggéré d’aller à la police. Je suis allée à la police, où j’ai tout raconté, avant de conduire les policiers sur les lieux. La police nous a demandé si nous avons déjà fait ce travail de prostitution, j’ai dit non, mais la fille, qu’on a trouvée dans la maison, a dit qu’elle s’est prostituée pendant 4 mois. Moussou nous avait promis 21 millions de francs sierraléonais, qu’on devait diviser par quatre. La seule chose que nous voulons, c’est rentrer chez nos parents», poursuit J. Kamara.
Du rêve au cauchemar
Ce triste récit, d’une enfant victime de réseau de trafiquants de migrants, a glacé le sang des défenseurs des droits de l’Homme et de l’enfant. Ils ont saisi la saisi le prétexte du 32e anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant, organisée sous le thème «Protection transfrontalière des droits des enfants victimes de trafics, à des fins d’exploitation économique et sociale», pour trouver les moyens de mieux protéger ces êtres vulnérables. «Ces filles ont été recrutées par de mauvaises personnes en Sierra Léone. Elles ont travaillé au Sénégal et se sont fait des richesses. Elles leur ont envoyé de l’argent et ces filles, dans leur naïveté, les ont suivies. C’est une fois à Ziguinchor, qu’elles se sont rendu compte qu’il y a un couple proxénète qui pousse les filles à se prostituer. C’est quand elles ont réussi à s’échapper, que nous les avons prises en charge», raconte Mme Abibatou Youm Siby, patronne de la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Desps). Et la prise en charge de ces filles a montré que ces filles ne sont pas sorties indemnes de ce trafic. «Nous leur avons fait passer des tests.
A la suite des analyses, on s’est rendu compte que la plus jeune, âgée de 15 ans, est tombée enceinte et est aussi positive au Vih. C’est une chose très douloureuse. C’est pourquoi nous avons décidé de réunir les autorités, comme les ambassadeurs de la Gambie, la Guinée, le représentant de l’ambassadeur de la Sierra Léone, le représentant du Haut-commissariat des Nations unies, l’Unicef, la Gendarmerie, la police et la presse, pour lutter contre l’exploitation sexuelle à des fins économiques et sociales», note Mme Siby. Aujourd’hui, elle est préoccupée par la situation de cette fille, qui vit désormais avec le Vih. «Sa situation est plus qu’inquiétante, parce que c’est un bébé. 15 ans, elle vient à peine de sortir du berceau. Elle ne comprend même pas ce qui lui arrive. C’est une fille qui a besoin davantage d’amour, d’affection, de délicatesse, parce qu’elle ne comprend pas ce qui lui arrive. La situation est pénible pour nous parce qu’au niveau du centre où elle est accueillie, nous n’avons pas les possibilités de lui procurer tout ce dont elle a besoin. Elle a besoin d’un suivi spécial par rapport à elle-même, et par rapport au bébé qu’elle porte», rappelle-t-elle.
Renforcement de la législation
L’exemple de cette fillette devrait suffire pour alerter l’opinion internationale, les autorités des pays de la sous-région de l’urgence de l’heure. Les réseaux de trafic fleurissent partout. A cause de la crise économique, les victimes sont facilement attirées par les offres alléchantes, mais mensongères, de ces criminels. «Car, ces enfants ont droit à la protection, comme les enfants sénégalais. Mais, notre pays présente aussi des cas de cette nature.
En la matière, avec autant de violence, c’est la première fois. Mais, nous avons vu des enfants qui ont été victimes d’un trafic à des fins d’exploitation économique, dans nos zones frontalières. Même au niveau de la région de Kédougou, dans les exploitations minières, ce qui s’y passe est un drame. Et là malheureusement, ce sont des filles originaires du Ghana, du Nigéria, de la Sierra Léone, du Libéria, qui font l’objet de cette exploitation honteuse, indigne de l’être humain», condamne Mme Siby. Cette situation enrage Mamadou Saliou Sow, secrétaire d’Etat chargé des droits humains au ministère de la Justice. «Il ne se passe pas un jour, sans que nous ne soyons en face de tels préjudices, parfois aux conséquences irréversibles, causés aux enfants, partout dans le monde. La liste des interrogations est loin d’être exhaustive», assure-t-il. Il pense que cette journée «constitue une opportunité, pour dresser le bilan de sa mise en œuvre et échanger sur les voies et moyens de venir à bout des nombreux défis qui subsistent dans ce domaine».
En écho, Laetitia Bazzi, chef de section à la Protection de l’enfant au niveau de l’Unicef, suggère que la question de la traite des enfants est une priorité. «15%, soit plus de 1 million 500, des enfants au Sénégal ne vivent ni avec leur père, ni avec leur mère. Mais, cela ne veut pas dire qu’ils sont victimes des trafics à des fins d’exploitation économique et sociale», précise-t-elle. Pour elle, «il faut prévenir la maltraitance et sanctionner les acteurs» de ce trafic.
Mme Siby demande une protection renforcée des enfants, qui doivent bénéficier d’un accompagnement judiciaire, en condamnant les auteurs de «ces actes abjectes, inhumains, dégradants et intolérables». Dans ce combat, les Forces de défense et de sécurité, en poste au niveau des frontières, ont renforcé les dispositifs de contrôle. «Il est anormal de voir un groupe d’enfants en déplacement avec un seul adulte. Cela veut dire que ces enfants vont vers un enfer», ajoute-t-elle, en suggérant l’institution d’un observatoire sousrégional pour la protection des enfants. Abondant dans le même sens, Andréa Ori, représentant régional du Haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’Homme, incite le gouvernement du Sénégal à suivre les exemples de certains Etats de l’Afrique de l’Ouest «pour avoir un cadre législatif conforme aux différents standards internationaux sur les droits de l’Homme et de l’enfant». En attendant, Mamadou Saliou Sow promet de s’impliquer dans ce combat, pour inverser la tendance.
PAS DE TIRAGE DES BARRAGES AVANT LA CAN, LA FORMULE ALLER-RETOUR MAINTENUE
La Caf a décidé de reporter le tirage au sort du tour barrages de la Coupe du Monde 2022
La Caf a décidé de reporter le tirage au sort du tour barrages de la Coupe du Monde 2022. Il ne devrait donc pas se tenir au mois de décembre au Qatar, mais vers fin janvier. L’instance africaine a aussi confirmé la formule aller-retour.
La Confédération africaine de football (Caf) a décidé de reporter le tirage au sort du tour barrages de la Coupe du Monde 2022. Il a été annoncé, lors de l’Assemblée générale extraordinaire de l’instance, qu’il devrait se tenir au mois de janvier (entre le 22 et le 26) au Cameroun et non en décembre au Qatar. La question demeure donc : sur quel classement Fifa, l’instance compte-t-elle se baser pour établir les pensionnaires des deux chapeaux ? Par ailleurs, la Caf préfère jouer les rencontres sous un format aller-retour et non en match unique sur terrain neutre, comme le proposait la Fédération égyptienne. Le Sénégal, qui s’est qualifié en finissant leader de son groupe, est assuré, avec son statut de première équipe africaine, de se déplacer à l’aller et de recevoir au retour. Les potentiels adversaires des hommes de Aliou Cissé sont l’Egypte, le Ghana, le Cameroun, le Mali ou la Rd Congo.
Mondial tous les 2 ans : l’Afrique soutient le projet
C’est à l’unanimité que les associations membres de la Caf ont approuvé la tenue de la Coupe du Monde, tous les deux ans, ce vendredi, à l’occasion de l’Ag extraordinaire (Age) de l’instance, en présence du président de la Fifa. Arsène Wenger, responsable du développement du football mondial à la Fifa et tête pensante de cette réforme majeure, était d’ailleurs présent pour expliquer le projet. D’ailleurs, ce projet n’est pas incompatible avec la compétition majeure du continent africain: la Caf, qui se tient aussi à ce rythme. C’est ce qu’assure Steven Martens, directeur technique de la Fifa. «Du point de vue du football, il y a beaucoup d’avantages à cela. Parce que cela rend les éliminatoires plus intéressantes. Vous pouvez conserver la Can tous les deux ans. La Coupe du monde aura lieu tous les deux ans. Et il y aura ainsi une grande compétition chaque année pour les équipes nationales», a assuré le Belge. La Caf est ainsi la première confédération à approuver officiellement et publiquement le projet de la Fifa, sur le même rythme que sa Coupe d’Afrique des nations.
Motsepe sur la Can : «Le Cameroun est prêt à 99%»
Le président de la Caf, Patrice Motsepe, dans la même foulée, a mis un terme aux rumeurs de report ou délocalisation de la Can 2021. Il est convaincu de sa tenue en janvier prochain, au Cameroun. «Le Cameroun est prêt à 99%. La passion que j’ai vue au Cameroun autour de la Can, je ne l’ai jamais vue auparavant. Je suis convaincu que nous allons avoir une magnifique Can au Cameroun, en janvier», a déclaré le patron du football africain.
Après Krépin Diatta (forfait pour la Can) et Ismaïla Sarr touché au genou, c’est au tour de Bouna Sarr de rejoindre l’infirmerie, suite à une alerte aux adducteurs. A un mois de la Can, il y a de quoi trembler du côté du staff technique des Lions.
Le chat noir n’a pas encore fini de roder autour de la Tanière des Lions, avec une liste de blessés qui s’allonge chaque jour. Une menace d’autant plus inquiétante, qu’elle intervient à moins de deux mois de la Can au Cameroun. Aujourd’hui, c’est au tour de Bouna Sarr. L’international sénégalais, en effet, ne sera pas disponible ce samedi 27 Novembre, lors du match Bayer Munich-Arminia Bielefield, informe Galsenfoot.
Bouna Sarr out 3 semaines
«Bouna Sarr souffre d’une blessure musculaire au niveau des adducteurs et sera absent du match.» L’entraîneur des Bavarois, Julian Nagelsmann, l’a annoncé ce vendredi, lors de la conférence de presse d’avant-match. Le technicien allemand n’a pas précisé sa durée d’indisponibilité, mais selon le quotidien Bild, l’arrière droit sénégalais sera absent trois semaines. Avant Bouna Sarr, Krépin Diatta a déclaré forfait pour la Can, suite à une grave blessure au genou gauche.
Ismaïla Sarr forfait contre Leicester
Idem pour Ismaïla Sarr, qui est annoncé forfait pour le déplacement de Watford sur la pelouse de Leicester City, ce dimanche. «Le duo de Watford, Ismaïla Sarr et Nicolas Nkoulou, ratera le déplacement de dimanche à Leicester City, en raison de blessures subies lors de la victoire 4-1 contre Manchester United. L’étendue des blessures de Sarr (genou) et Nkoulou (ischio-jambiers) est toujours en cours d’évaluation, mais aucun des deux ne sera présent au stade King Power, ce dimanche», a informé le site officiel du club. Ismaïla Sarr était sorti sur blessure le week-end passé, lors de la large victoire de Watford face à Manchester United (4-1). Il avait marqué le deuxième but de cette rencontre. Son club, qui prépare la 13e journée de la Premier League, a donc fait le point de l’infirmerie, ce vendredi.
Interpellé sur la blessure de l’attaquant sénégalais après avoir infligé, à Vicarage Road, une correction à Manchester United de Ole Gunnar Solskjær (finalement limogé), le coach des Hornets, Claudio Ranieri, avait nourri l’espoir de récupérer son attaquant-buteur. Mais il faudra attendre, car apparemment l’ancien Rennais ne s’est toujours pas encore bien remis. Ce sera, en tout cas, la première fois cette saison que «Iso» ne débutera pas pour Watford, en Premier League. Ce qui va provoquer un vrai casse-tête pour Ranieri.