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4 août 2025
QUATRE ANS DE PRISON POUR AUNG SAN SUU KYI EN BIRMANIE
L’opposante politique Aung San Suu Kyi a été condamnée à quatre ans de prison, ce lundi 10 janvier, pour importation illégale de talkies-walkies, dans un procès qualifié de « farce » par ses avocats et par la population.
L’opposante politique Aung San Suu Kyi a été condamnée à quatre ans de prison, ce lundi 10 janvier, pour importation illégale de talkies-walkies, dans un procès qualifié de « farce » par ses avocats et par la population. Ce n’est que la troisième charge sur les onze qui pèsent sur l’ex-dirigeante et symbole de la démocratie, emprisonnée depuis le coup d’État du 1er février 2021.
La nouvelle condamnation d’Aung San Suu Kyi n’est une surprise pour personne. Après une condamnation à quatre ans de détention, ramenée à deux ans, pour incitation à la violence et non-respect des règles contre le Covid-19 le mois dernier, l’ex-dirigeante cumule désormais six ans de prison, qu’elle fera certainement assignée à domicile. La lauréate du prix Nobel de la paix âgée de 76 ans purge sa première peine dans le lieu où elle est tenue au secret depuis son arrestation il y a près d'un an.
Le procès, qui se tient à huis clos devant un tribunal mis en place spécialement dans la capitale surarmée, à Naypyidaw, risque de durer encore des mois puisqu’il reste encore près d’une dizaine de charges à étudier. Sédition, corruption, incitation aux troubles publics, fraude électorale..: Aung San Suu Kyi a été inculpée à de multiples reprises ces derniers mois.
Une révolution qui dépasse l'influence de l'ex-présidente
L’organisation Human Rights Watch a noté, non sans ironie, que la junte aurait dû s’accuser elle-même d’avoir importé les talkies-walkies puisque les gardes du corps à qui ils appartenaient avaient été nommés par un ministère sous contrôle militaire à l’époque. Selon l'accusation, ce matériel de contrebande aurait été découvert au cours de la perquisition effectuée dans la résidence officielle d'Aung San Suu Kyi lors de son interpellation.
Heureusement, comme le répète l’organisation, la révolution populaire ne dépend pas d’une seule dirigeante ou d’un seul parti politique. L'influence politique d'Aung San Suu Kyi a beaucoup diminué depuis le putsch, avec une nouvelle génération qui a pris les armes contre la junte et a des vues plus progressistes. La population s’attend à ce qu’Aung San Suu Kyi passe le restant de ses jours en prison et la révolution s’est donc construite comme un mouvement de masse, uni derrière un seul objectif : renverser la junte.
COMPROMIS ENTRE DIRIGEANTS SOMALIENS POUR L'ORGANISATION DES PROCHAINES ELECTIONS
Les dirigeants somaliens se sont réunis et annoncé avoir trouvé un accord pour finaliser les élections parlementaires.
Les dirigeants somaliens se sont réunis et annoncé avoir trouvé un accord pour finaliser les élections parlementaires. Après plusieurs retards, des discussions organisées par le Premier ministre Mohamed Hussein Roble avec les chefs d'Etat fédérés ont permis de fixer un délai de 40 jours et de désamorcer une crise politique amère qui inquiète la communauté internationale.
"L'élection de l'Assemblée du peuple sera terminée entre le 15 janvier et le 25 février 2022", a déclaré Mohamed Ibrahim Moallimuu, le président du bureau du Premier ministre somalien.
La sécurité des sièges et bureaux gouvernementaux, situés au palais présidentiels a également été évoquée.
"L'AMISOM devrait renforcer et protéger la présidence somalienne. "
La conférence intervient au terme d'une crise politique, opposant le Premier ministre au président de la République de la Somalie.
LOCALES 2022, DEBUT DE CAMPAGNE SOUS FOND DE VIOLENCES
A la Médina, des heurts ont été notés ce week-end. Une bagarre entre militants de Gueum Sa Bop dont le candidat est Bamba Fall, maire sortant, et ceux de Cheikh Ba, candidat de Benno bokk yaakaar.
Emédia |
Ndeye Anna Ndiaye |
Publication 10/01/2022
A la Médina, des heurts ont été notés ce week-end. Une bagarre entre militants de Gueum Sa Bop dont le candidat est Bamba Fall, maire sortant, et ceux de Cheikh Ba, candidat de Benno bokk yaakaar. En effet, c’est à coup de jets de pierres que les militants de ces différentes coalitions se sont affrontés. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les foules.
Des affrontements ont eu lieu également à Guédiawaye, entre les partisans du maire sortant Aliou Sall et ceux du candidat de Yewwi askan wi, Ahmed Aïdara. Une bataille rangée à l’issue de laquelle des hommes armés de machettes, de gourdins et de pierres, mobilisés devant chez Aliou Sall, ont empêché le cortège du candidat Ahmed Aidara de passer devant le domicile du candidat de Benno bokk yaakaar, Aliou Sall. Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, on voit des hommes avec des armes blanches pourchasser Ahmed Aidara qui, selon les commentaires, fait dans la « provocation ».
Pourtant, pas plus tard que vendredi, la Commission électorale nationale autonome (Cena) avait, dans un communiqué, condamné fermement les violences électorales et invité les acteurs au calme.
LE ONZE PROBABLE DES LIONS FACE AU ZIMBABWE
Le sélectionneur des Lions Aliou Cissé va aligner lundi contre le Zimbabwe à partir de 13 heures une équipe remaniée, avec une cascade de forfaits dus à des cas de Covid-19 détectés dans le camp sénégalais.
Bafoussam (Cameroun), 10 jan (APS) - Le sélectionneur des Lions Aliou Cissé va aligner lundi contre le Zimbabwe à partir de 13 heures une équipe remaniée, avec une cascade de forfaits dus à des cas de Covid-19 détectés dans le camp sénégalais.
Pour sa première sortie comptant pour la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui a démarré dimanche au Cameroun, le Sénégal va devoir faire sans plusieurs joueurs testés positifs au COVID-19, pendant que d’autres viennent juste d’êtres guéris.
Aliou Cissé est appelé à s’adapter à cette donne en alignant un nouvel onze de départ.
Le troisième gardien des Lions, Seny Dieng, devrait être titularisé en l’absence des deux titulaires du poste, Édouard Mendy et Alfred Gomis.
En défense, le sélectionneur des Lions devrait faire confiance à la paire Pape Abdou Cissé-Abdou Diallo, Ibrahima Mbaye et Fodé Ballo Touré devant être titularisés sur les côtés.**
Deux des joueurs expérimentés du Sénégal, à savoir Idrissa Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté, sont appelés à animer l’entrejeu, en soutien de Sadio Mané, Boulaye Dia, Bouna Sarr et Diao Baldé Keita.
LOCALES 2022, LE CORED APPELLE LES MEDIAS A UN TRAITEMENT EQUITABLE DES CANDIDATS
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologique (CORED) invite les médias à veiller à l’équilibre entre les différents candidats en lice dans le cadre de la couverture de la campagne pour les élections locales du 23 janvier prochain
Dakar, 10 jan (APS) - Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologique (CORED) invite les médias à veiller à l’équilibre entre les différents candidats en lice dans le cadre de la couverture de la campagne pour les élections locales du 23 janvier prochain.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le CORED dit avoir constaté avec "étonnement" que le samedi 8 janvier, premier jour de la campagne électorale, cinq quotidiens (L’As, Vox Populi, Lii Quotidien, Source A et Kritik’) "ont consacré leurs principales Unes à Monsieur Abdoulaye Diouf SARR, candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à la mairie de Dakar".
"Tout en respectant les choix éditoriaux des uns et des autres", l’organe d’autorégulation "se demande comment cinq quotidiens peuvent se retrouver à consacrer, le même jour, leur Une à une seule et même personnalité à la fois sans qu’aucun évènement particulier ne l’explique".
Le CORED rappelle qu’une campagne électorale est "un moment où les appareils politiques font des offres de programmes aux citoyens".
Il invite donc les médias à "veiller à l’équilibre entre les différents candidats en lice afin que soit respectée la règle du pluralisme, un des fondements majeurs de la démocratie".
Aussi appelle-t-il les médias à "s’inscrire dans cette dynamique en ayant à l’esprit" l’article 19 du Code de la presse qui stipule que "le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion".
De même, relève le CORED, l’article 1 de la Charte des journalistes du Sénégal dispose : "Considérer que le droit du public à une information juste et équilibrée prime sur toute autre considération".
Pour le CORED, "toutes les listes sont équitables et la presse, dans sa diversité, doit éviter que les moyens financiers dictent la façon de couvrir les activités liées à la campagne électorale".
L’organe d’autorégulation, engagé dans un travail de monitoring, assure que "les médias coupables de manquements, seront attraits, au besoin" devant son tribunal des pairs.
par Babacar Justin Ndiaye
LES MOUTONS DE PANURGE ET DE PARIS
Le Sommet de la CEDEAO a camouflé un conclave sur le déploiement inquiétant des mercenaires russes à proximité des berges du fleuve Djoliba. La décision prise par l'organe communautaire est au carrefour du dramatique et du drôle
Dans un élan communautaire – sans faiblesse ni fissure – la CEDEAO a frappé fort le Mali. Des sanctions aussi démesurées que le chronogramme provocateur du Colonel Assimi Goïta. Mais, il reste à savoir si la thérapie anti-putsch des « Docteurs » d’Accra engloutira à court terme la Junte de Bamako ou pulvérisera à moyen terme le Mali lui-même ? Autrement dit, la dose de la punition administrée par la CEDEAO n’est-elle pas plus chargée de chaos accéléré que les coups d’État à répétition des officiers de Kati ? Le futur proche y répondra.
Dans l’immédiat, passons au crible deux décisions dans la gamme de sanctions prises dans capitale du Ghana ! Les sanctions les plus en relief étant le gel des avoirs du Mali, la fermeture des frontières terrestres et aériennes, le retrait des ambassadeurs et l’activation de la Force (militaire) en attente de la CEDEAO, avec la possibilité éventuelle de pénétrer en territoire malien sur une distance de 50 kilomètres etc. Un vrai remède de cheval contre le mulet malien !
La fermeture des frontières est une mesure aux effets lents, aléatoires et variables. Le Mali est bordé ou borné par sept pays. Des frontières d’importance économiquement inégale. Avec le Niger, la frontière malienne est longue et vide sur de grandes distances. Elle n’a pas la valeur d’un vaisseau sanguin pour l’économie malienne. En outre, elle est fermée de facto par les terroristes qui y grouillent et grenouillent de façon infernale. Même chose voire pire dans la fameuse « zone des trois frontières » (Mali, Niger et Burkina) évacuée par les populations ; où la seule activité rime avec les opérations militaires.
Quant à l’Algérie, une fidèle et historique alliée du Mali, elle ne se sent point concernée par une décision de la CEDEAO. Mieux, l’Algérie grand pays pétrolier et gazier, brisera allègrement l’embargo en fournissant du carburant à l’armée malienne. Comme elle le fit pour les opérations ServalL et Barkhane. En effet, pour l’opérationnalité correcte de ses bases de Tessalit et de Kidal (situées à plus de 1000 kilomètres de Bamako), la France de François Hollande avait cajolé et caressé le président Abdelaziz Bouteflika, pour obtenir le ravitaillement de ses blindés et de ses avions voraces en carburant et en kérosène.
Idem pour la Mauritanie, ex-membre de la CEDEAO, qui ne fermera pas sa frontière avec le Mali. Pour la petite histoire, le président Ghazouani et son ministre de la Défense, le Général Hanana Ould Sidi, sont originaires de Kiffa et de Bassiknou, deux villes des confins de l’Est mauritanien très collées au Mali.
Restent alors le Sénégal et la Côte d’Ivoire pour esquinter le Mali et/ou hâter l’affaissement de la Junte. Singulièrement le Sénégal qui a un corridor équivalent à une aorte thoracique pour l’économie malienne. Un corridor qui approvisionne le Mali et, en retour, met beaucoup d’argent dans les caisses de certaines régies financières au Sénégal. Sans oublier les camionneurs des deux pays qui vivent de ce trajet fluide et transnational. Donc des effets durs pour Bamako mais aussi des retours de flammes, des contrecoups pour Dakar. Il s’y ajoute que le gel de ses avoirs empêchera le Mali d’acheter les denrées alimentaires non frappées d’embargo et introuvables sur le marché malien. Par conséquent, la fermeture non hermétique des frontières pour certains produits, sera de facto hermétique.
Enfin, le cas le plus particulier est réellement celui de la Guinée-Conakry. Le Mali et la Guinée-Conakry n’étant pas seulement frontaliers mais physiquement imbriqués sur l’axe Bamako-Kankan. Du reste, la décision prise par la CEDEAO est au carrefour du dramatique et du drôle. N’est-ce pas illogique et comique d’épargner le putschiste Doumbouya, tout en lui assignant implicitement la mission de punir un autre putschiste de même acabit ?
Au chapitre militaire, figure l’activation de Force en attente de la CEDEAO. Une mise en état d’alerte qui ne dit pas son nom. Un casus belli aux yeux de la Junte et d’une grande partie du peuple malien qui comprennent mal une décision si mal inspirée. Pourquoi cette Force, en attente et en bordure du Mali, n’avait pas endigué, en 2013, le déferlement des djihadistes avant le débarquement des soldats français de SERVAL venus d’outre-Méditerranée ? Pourquoi la MICEMA (force ouest-africained’alors) s’est effacée devant la Minusma qui compte des soldats venus des lointaines Îles Fidji ? Les quinze États de la CEDEAO ne pouvaient-ils pas réussir au Mali, ce que le Rwanda a accompli au Mozambique ? On serait, aujourd’hui, sans un Colonel Goïta à Koulouba et sans des mercenaires de Wagner à Tombouctou.
En mettant en avant la possible éventualité de pénétrer en territoire malien sur une cinquante de kilomètres, les chefs d’Etat de la CEDEAO envisagent un saut dans l’inconnu. Attention : on commence une guerre quand on veut, mais on la termine comme on peut…Et rarement au meilleur de sa forme. Même chez le vainqueur !
Au demeurant, quelles sont les armées programmées ou programmables pour le franchissement de la frontière malienne ? Le Niger et le Burkina sont sporadiquement envahis par les terroristes qu’ils ont du mal à contenir. La Guinée-Conakry n’est pas éligible à l’intervention militaire, car ce serait tout à fait malsain et totalement grotesque d’envoyer une armée de Transition (sans calendrier clair) combattre une autre armée de Transition dotée d’un chronogramme… rejeté.
Du coup, les regards se tournent vers l’armée sénégalaise qui peut avoir pour objectif sous-jacent et mission légitime, la sécurisation du Barrage de l’OMVS construit sur le site névralgique de Manantali. Un patrimoine hydro-énergétique commun aux États membres. Et une infrastructure située à plus de 50 kilomètres de la Falémé. C’est-à-dire au-delà du périmètre établi par les planificateurs militaires de la CEDEAO
Pour moult observateurs, c’est l’équation géopolitique et sécuritaire que constitue la présence des mercenaires russes de Wagner au Mali qui fonde la punition économique, la frénésie diplomatique et le branle bas militaire de la CEDEAO. Au péché originel du coup d’Etat du Colonel Assimi Goïta s’ajoute maintenant l’alliance avec l’armée de l’ombre du Kremlin : Wagner.
Horripilée par le braconnage audacieux de Poutine au Sahel, désarçonnée par l’exil ou l’emprisonnement de ses amis (Boubèye Maïga, Boubou Cissé et autre Tiéman Hubert Coulibaly), ébranlée par le sentiment anti-français et in fine coincée par une sensible période électorale dans l’Hexagone, la France de Macron (discrète et active à Accra) a mobilisé ses mousquetaires qui, dans ce dossier, font figure de moutons de Panurge et…de Paris.
Comme un train sur un passage à niveau peut cacher un ou deux autres, le Sommet de la CEDEAO a ainsi camouflé un conclave sur le déploiement inquiétant des mercenaires russes à proximité des berges du Fleuve Djoliba. Il a également pris en charge quelques enjeux politiques…maliens.
Ce sont près de 80 journalistes sénégalais qui ont fait le déplacement au Cameroun pour la couverture de la 33e édition de la Can qui a débuté hier. En rang dispersé pour rejoindre Bafoussam, le fief des Lions, la forte délégation sénégalaise est la plus représentative parmi les confrères qui ont effectué le déplacement au Cameroun. Et ce sont quasiment toutes les rédactions qui sont représentées pour offrir aux Sénégalais une bonne couverture de la Can. Et cela, malgré les contraintes de la pandémie du Covid-19.
Pas de masque, malgré le Covid-19
Au Cameroun, lorsqu’on voit une personne porter un masque, on devine automatiquement que c’est un étranger. Du moins, c’est le constat fait par bon nombre de visiteurs. Il est difficile de croiser un résident avec un masque. Malgré la pandémie et l’arrivée des étrangers pour la Can, les habitudes n’ont nullement changé. En fait, le Covid-19, si certains n’y croient pas trop, d’autres font confiance aux médicaments traditionnels pour se retaper une meilleure santé.
Maroc : Trois cas positifs au Covid-19
A la veille du match contre le Ghana, pour le compte de la 1ère journée de la Can 2021, les attaquants Ayoub El Kaabi, Ryan Mmaee et Munir El Haddadi, tous absents de la dernière séance d’entraînement des Lions de l’Atlas, seraient positifs au coronavirus.
En conférence de presse, ce dimanche 9 janvier, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a confirmé que la Tanière rencontre des «problèmes sanitaires», sans pour autant mentionner les noms des joueurs testés positifs.
Les Lions de l’Atlas doivent entrer en scène, ce lundi 10 janvier, face au Ghana, pour le compte de la 1ère journée du groupe C.
10 cas de Covid-19 dans la délégation de Guinée-Bissau
Dix cas d’infection au Covid-19 ont été signalés dans la délégation bissau-guinéenne qui participe à la Can, a indiqué samedi la Fédération bissau-guinéenne de football sur sa page Facebook. Il s’agit de 3 joueurs et 7 dirigeants. Les noms des personnes concernées n’ont pas été divulgués par la Fédération. Les joueurs infectés sont placés en isolement. La Guinée-Bissau, qui est logée dans le groupe D en compagnie du Soudan, de l’Egypte et du Nigeria, joue son premier match contre les Soudanais le mardi 11 janvier.
Finalement 5 changements autorisés par la Caf
Pour la Can 2022, la Confédération africaine de football avait fait un premier geste en permettant aux sélectionneurs de retenir 28 joueurs contre 23 à l’accoutumée. Elle en fait donc un second en autorisant finalement cinq remplacements pour les entraîneurs des nations africaines. Une manière de donner une marge de manœuvre aux coaches très affectés par les cas de Covid en ce début de Can.
La Can 2021 diffusée dans plus de 150 pays
Les grandes chaînes de diffusion à travers le monde s’apprêtent à diffuser la Coupe d’Afrique des nations (Can-2021), qui démarre dimanche à Yaoundé, où le tournoi sera retransmis dans plus de 150 pays du monde. «Le décor est planté pour la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies Cameroun 2021. Le monde entier se prépare à vivre l’un des évènements les plus prestigieux au monde et les diffuseurs du monde entier se sont engagés à retransmettre les images du tournoi à des millions de fans dans 157 pays», précise un communiqué de la Caf.
ATTAQUES CONTRE LE MAROC ET L’EGYPTE : APRES SES PROPOS POLEMIQUES, ROGER MILLA S’EXCUSE…
Roger Milla, ancienne légende du football camerounais, s’est excusé, ce dimanche 9 janvier, après ses propos polémiques concernant les pays d’Afrique du Nord, dont notamment le Maroc et l’Egypte.
Roger Milla, ancienne légende du football camerounais, s’est excusé, ce dimanche 9 janvier, après ses propos polémiques concernant les pays d’Afrique du Nord, dont notamment le Maroc et l’Egypte.
Après avoir provoqué un tollé à cause de propos polémiques visant le Maroc, l’Egypte et les pays d’Afrique du Nord, Roger Milla s’est excusé sur les ondes de Radio Mars. Ses paroles «n’étaient ni contre le Maroc ni con¬tre la Fédération royale ma¬ro¬caine de football», a-t-il précisé.
«Les Marocaines et les Marocains sont mes sœurs et frères. Il ne faut pas oublier que je suis toujours au Maroc. Je ne pensais pas qu’il y allait avoir une polémique et je ne voulais pas qu’il y en est une. J’ai tout simplement dit que nous sommes tous des pays d’Afrique et si un pays organise une Can, le Maroc devait le soutenir. C’est tout. Je tiens à m’excuser si les gens ont mal compris, mais en aucun cas je ne peux critiquer un pays d’Afrique», poursuit la légende des Lions Indomptables.
Roger Milla avait taclé les pays du Maghreb dans une interview accordée à TV5 Mon¬de, les accusant de «toujours mettre le bordel». «S’ils ne sont pas Africains, qu’ils aillent jouer pour l’Europe, pour l’Asie ou bien pour d’autres, mais qu’ils ne viennent pas mettre le bordel dans le continent africain», avait déclaré Milla.
Selon la presse marocaine, la Fédération royale marocaine de football (Frmf) a toujours soutenu la Fécafoot pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations. Même quand il était question d’une délocalisation en raison des retards dans les chantiers, «la Fédération a clairement défendu le Came¬roun et a même proposé son aide».
LE PRESIDENT DE LA FEDE MAROCAINE ROMPT LE SILENCE
Il est au Cameroun depuis quelques jours et souhaite passer le plus inaperçu. Fouzi Lekjaa, qui s’est battu de tout son être pour que cette Can 2021 ne se tienne pas au Cameroun, rompt le silence, au micro de Radio France Internationale
Woury DIALLO (Envoyé spécial au Cameroun) |
Publication 10/01/2022
Il est au Cameroun depuis quelques jours et souhaite passer le plus inaperçu. Fouzi Lekjaa, qui s’est battu de tout son être pour que cette Can 2021 ne se tienne pas au Cameroun, rompt le silence, au micro de Radio France Internationale (Rfi). Morceaux choisis.
Le mois dernier, est-ce que vous n’avez pas soutenu l’idée de reporter la Can de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois ?
Au mois de novembre, on était en Egypte pour l’Assem¬blée générale de la Caf et tout le monde était unanime pour commencer la Can le 9 janvier, comme prévu. Après, à la suite de l’évolution du Covid-19 et de l’apparition du nouveau variant Omicron, bien sûr, on a discuté. Personne, je dis personne, n’a parlé de report. C’était l’inverse. Moi-même, j’ai vu les évolutions des infrastructures, des stades, c’est quelque chose d’extraordinaire. Et d’ailleurs, l’Equipe marocaine était l’une des premières équipes à être là-bas. On est au Cameroun depuis le 2 janvier et tout se passe dans les meilleures conditions aujourd’hui, à l’heure où je vous parle.
On dit même que votre équipe est arrivée au Ca¬me¬roun avec une grande quantité de matériels, de nourriture, d’eau, etc.
Chaque Nation a ses habitudes gastronomiques. Donc, il y a toujours deux ou trois cuisiniers qui accompagnent l’Equi¬pe nationale. Et il y a évidemment le matériel médical, puis¬que notre staff est obligé de fai¬re des tests au quotidien, de tes¬ter tout le monde et de gérer la situation.
On avance aussi que, même dans l’hôtel où vous êtes, ce sont des employés marocains qui ont pris la place des employés camerounais…
Je vais vous dire une chose. Si aujourd’hui, vous voulez respecter les dispositifs sanitaires, il faut mettre les gens dans une bulle «négative», parce qu’aujourd’hui, dès qu’il y a un mouvement de sorties et d’entrées, etc., le risque devient élevé. On est dans une bulle, c’est tout simple. Et je pense que toutes les équipes feront la même chose.
La Coupe du monde, c’est tous les quatre ans. Est-ce qu’il faut désormais que ce soit tous les deux ans ?
Je suis entièrement convaincu. Cela donnera la possibilité de mondialiser le football, de permettre à plus de pays, de nations, de participer à cette Coupe du monde.
Mais du coup, est-ce qu’il ne faudra pas renoncer à une Coupe d’Afrique des nations tous les deux ans ?
La Coupe du monde tous les deux ans, ça n’a pas de lien avec l’organisation de la Coupe d’Afri¬que tous les deux ans, puisqu’en tout état de cause, la Coupe du monde tous les deux ans, ce sont les compétitions continentales, la Coupe d’Afri¬que notamment, qui permettront, qui seront la porte des qualifications pour la Coupe du monde.
Ah, d’accord. Il n’y aurait plus d’un côté la Can et de l’autre les éliminatoires pour la Coupe du monde …
Non, non.
Des deux compétitions actuelles, on n’en ferait plus qu’une seule ?
C’est-à-dire que les éliminatoires seront aménagées pour les équipes qui joueront la Coupe d’Afrique. Et supposons que l’Afrique ait 10 places, ce seront les 10 premiers de la Coupe d’Afrique qui iront à la Coupe du monde.
On peut imaginer par exemple que les 10 premiers de la Can de cette année au Cameroun aillent au Qatar à la fin de cette année…
C’est un exemple, si on est dans la logique de la Coupe du monde tous les deux ans.
Par Madiambal DIAGNE
ON LAISSE OMICRON FAIRE, DIEU SAUVERA LE SÉNÉGAL
Qui, dans cette campagne électorale qui s’est ouverte le week-end dernier pour les élections locales du 23 janvier 2022, se soucie tant soit peu de la montée des statistiques de contamination au Covid-19 ?
Le Sénégal a jeté à la poubelle plus de 400 mille doses de vaccins contre le Covid-19. Faute d’utilisation, ces doses sont devenues périmées ; les populations ayant rechigné à aller se faire vacciner. On peut être en colère devant une telle situation, mais on préfèrerait rester quelque peu circonspect.
En effet, la vaccination n’étant pas obligatoire, les autorités de l’Etat ne pouvaient que constater la situation, en dépit de campagnes assidues d’incitation des populations à se faire vacciner pour endiguer la pandémie. Chacun est libre de se faire vacciner ou pas. Mais, la vaccination à grande échelle était apparue comme la panacée pour venir à bout de ce mal, qui pollue l’atmosphère de la vie du monde depuis la fin de l’année 2019.
Ainsi, au Sénégal, la demande avait été forte d’exiger du gouvernement, de tout mettre en œuvre pour trouver des vaccins pour sa population. Le casse-tête avait été d’arriver à dégotter de rares doses de vaccins pour les populations, des doses chèrement vendues par les laboratoires qui étaient assaillis par des demandes pressantes. C’est ainsi que le gouvernement du Sénégal a pris l’initiative de passer commande de lots de vaccins en quantité importante et à un coût qui a pu mettre à mal le budget de l’Etat, déjà assez éprouvé par les contrecoups de la pandémie, avec leur lot de baisses des recettes fiscales et de dépenses exceptionnelles pour la prise en charge des malades et surtout, les actions en vue de la préservation du tissu économique. La solidarité mondiale a été invoquée pour aider les pays pauvres à pouvoir trouver des vaccins dans une période de course avec des pays plus nantis, qui ont semblé avoir fait mainmise sur les grosses quantités de vaccins.
Ainsi, n’a-t-on pas accusé les pays riches d’un certain égoïsme et l’opinion publique a préconisé une certaine équité ou justice sanitaire. Des doses de vaccins ont été offertes, çà et là, à des pays pauvres, dans le cadre d’une coopération bilatérale ou sur un modèle multilatéral avec l’initiative Covax, de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), coordonnée par l’Alliance pour le vaccin (Gavi). Le Sénégal a bénéficié de dons de la part de la France, de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni, de l’Inde, du Portugal, de l’Oms et de l’Union africaine. Des ressources budgétaires ont été réaffectées en urgence pour acheter des vaccins. Le Sénégal, dont la gestion de la pandémie par les autorités publiques a été citée en exemple à travers le monde, a bénéficié d’une certaine «prime» dans la distribution des dons de vaccins. Malgré tout cela, le scepticisme des populations a été grand devant la perspective de se faire inoculer des doses de vaccins.
Des théoriciens du complot ont alimenté la rumeur d’une dangerosité des vaccins fournis aux pays africains. Des considérations religieuses ont été invitées dans le débat, jusqu’à ce que la suspicion eût fini de gagner la majorité de la population. Le scepticisme a d’autant été renforcé au Sénégal que des leaders politiques et non des moindres, avec une posture de se mettre en situation d’opposition systématique à toute politique gouvernementale, ont fait douter de la pertinence de la vaccination ou de la bonne qualité des produits distribués au Sénégal. L’opposition sénégalaise doutait dans un premier temps de la capacité du gouvernement à pouvoir fournir les vaccins demandés.
Le Président Sall, sans doute excédé par de tels propos et procédés, a eu à montrer son exaspération par une déclaration qui aura créé un vacarme quand il disait, au moment du lancement de la campagne de vaccination en février 2021, que «si les Sénégalais ne voulaient pas des vaccins», il allait «les donner à d’autres pays qui en auraient le plus besoin».
Aujourd’hui, il peut être triste de constater que le Président Macky Sall a finalement eu raison sur ses nombreux détracteurs ou pourfendeurs. Il aurait été sans doute plus judicieux de donner des vaccins à des populations d’autres pays, qui auraient souhaité se faire vacciner et qui malheureusement n’en ont pas eu l’opportunité. Des personnes ont sans doute pu mourir du Covid-19 dans des pays proches du Sénégal, faute d’avoir pu accéder à la possibilité de se faire vacciner. Qu’à cela ne tienne, le Président Macky Sall n’en a pas moins pris l’initiative de la création d’une unité industrielle de production de vaccins. Ainsi, le Sénégal et le Rwanda se mettent à implanter des usines de fabrication de vaccins pour le continent africain, en partenariat avec la firme pharmaceutique BioNtech. Seul 1% des vaccins utilisés en Afrique est produit sur son sol et l’objectif est de porter ce taux à 60%, à l’horizon 2040. La même firme BioNtech, qui vient en outre de mettre au point un vaccin contre le paludisme, se positionne favorablement sur ce créneau.
Qu’avons-nous fait pour nous épargner du pire ?
Toutefois, on ne devrait pas jeter la pierre qu’aux seules personnes réfractaires à la vaccination. La relative désorganisation des opérations de vaccination contre le Covid, avait quelque part pu être la cause de certains manquements, qui ont conduit à la situation de devoir en arriver à jeter à la poubelle des doses de vaccins. On se rappelle que des personnes ont été éconduites des centres de vaccination, en application d’une procédure aveugle de catégorisation des âges pour la vaccination. A titre d’exemple, le Sénégal n’avait pas autorisé la vaccination des personnes âgées de moins de 18 ans, et ainsi, des personnes adolescentes ont été refusées au niveau des centres de vaccination. La colère des parents a pu être forte quand ces enfants ont, par la suite, chopé le virus. Force est de dire que la vaccination aurait pu les préserver ou, à tout le moins, leurs cas auraient été moins virulents si ces enfants avaient bénéficié préalablement d’une vaccination.
En outre, le dispatching des vaccins entre les différents districts de santé du pays, a pu être hasardeux car on a observé, qu’au moment où des vaccins ont été jetés à la poubelle quelque part, il existait par ailleurs des régions médicales où des responsables ont eu à élever la voix pour protester contre la rareté des vaccins, face à une affluence de candidats à la vaccination. L’absentéisme et le laxisme des personnels de santé ont également été un handicap pour le bon déroulement des opérations de vaccination.
Il reste qu’il sera désormais bien difficile à des pays comme le Sénégal, de faire la morale aux pays riches pour n’avoir pas fait montre de générosité pour aider les populations à se protéger de la pandémie grâce à la vaccination. A quoi bon leur donner des vaccins qui ne serviront pas ?
Au demeurant, l’appréciation unanime des médecins et autres spécialistes des problèmes de santé publique, est que les personnes ayant été vaccinées font mieux face à la pandémie. Une recrudescence de la pandémie est observée dans tous les pays et ainsi, au Sénégal, on commence à dénombrer des cas qui peuvent inquiéter sur la capacité de résilience de notre système de santé. Les services des urgences de certaines structures hospitalières commencent à être débordés et la prise en charge efficace des patients souffrant d’autres pathologies, devient de plus en plus improbable. Certes, cette nouvelle vague, portant l’empreinte du variant Omicron, semble moins létale que ses devancières, mais le trop-plein de patients au niveau des structures hospitalières pourrait causer à terme, des dommages imprévisibles. Les espoirs de relance économique s’en trouveraient compromis et les économies des pays africains, qui ne sont pas encore sortis de l’ornière, seraient encore davantage éprouvées.
Le débat ne se posera pas au Sénégal, comme c’est déjà le cas en France par exemple, où on discute de la question de la prise en charge ou non des personnes malades du Covid-19 et qui avaient refusé de se faire vacciner convenablement. Ce débat procède d’une réflexion par l’absurde, car nul ne saurait envisager de ne pas porter secours et assistance à des malades qui se présenteraient devant un service de santé, encore que refuser de traiter les malades équivaudrait aussi à exposer à la contamination toute autre personne.
C’est dire qu’il est de notre responsabilité à nous tous, pour n’avoir pas assez fait contre la pandémie. Déjà, le respect des gestes barrières et des mesures de prévention a fait défaut partout. Qui s’est soucié autant du Covid-19 dans nos baptêmes, deuils et autres cérémonies familiales ? Quel responsable politique ou étatique s’est réservé d’éviter des rassemblements de populations en tenant compte de risques certains de propagation des virus ? Qui, dans cette campagne électorale qui s’est ouverte le week-end dernier pour les élections locales du 23 janvier 2022, se soucie tant soit peu de la montée des statistiques de contamination au Covid-19 ? Quel procès public n’a-t-on pas fait contre toutes les velléités de fermer les lieux de culte pour préserver la santé des populations ? Les bars, restaurants, boîtes de nuit et autres lieux accueillant du public restent ouverts à tous les vents et virus. En fin de compte, le Sénégal en revient à la formule tant chahutée, de devoir «vivre avec la maladie».
Les nouvelles statistiques sont galopantes. Le variant Omicron gagne du terrain et presque tout le Sénégal se trouve subitement pris d’un petit rhume, d’une petite grippe, de petites migraines, de quelques courbatures, d’un mal de gorge, d’une éruption de fièvre ou d’on ne sait encore quel autre problème de santé. Peut-être que l’intérêt de tout cela est qu’on finira par en arriver à une immunité collective que la vaccination n’a pas pu offrir. N’est-ce pas que nous sommes un peuple élu de Dieu et qu’on arrive toujours en nous en sortir ? Les voies du Seigneur demeurent impénétrables !
Le Dr Robert Malone, qui a fini de faire sa réputation pour être un des inventeurs du vaccin Arn, affirme que «Omicron est tellement infectieux et peu pathogène qu’il est l’équivalent d’une vaccination mondiale gratuite à virus atténué. C’est le plus beau cadeau de Dieu et signera la fin de l’épidémie». Finalement, on peut se demander si véritablement Omicron viendrait d’Afrique du Sud et non du Sénégal ?