Les parutions de ce lundi 10 décembre 2022 reprises en Wolof par Baba Ndiaye sur Iradio et ITV
«NOUS SOMMES LÀ POUR GAGNER LE TROPHÉE»
Aliou Cissé est peiné par les cas de covid qui ont décimé l’équipe nationale du Sénégal. Le sélectionneur national va devoir faire ce lundi face au Zimbabwe, sans certains cadres notamment Koulibaly, Edouard Mendy, Famara Diédhiou.
(BAFOUSSAM, Cameroun)–Aliou Cissé est peiné par les cas de covid qui ont décimé l’équipe nationale du Sénégal. Le sélectionneur national va devoir faire ce lundi face au Zimbabwe, sans certains cadres notamment Koulibaly, Edouard Mendy, Famara Diédhiou. Mais aussi sans Moustapha Name, Pape Matar Sarr, Bamba Dieng, Saliou Ciss, Mame Baba Thiam, Alfred Gomis et Nampalys Mendy, tous contrôlés positifs. Pour autant, l’ancien capitaine des Lions reste droit dans son objectif final : remporter le trophée au soir du 6 février 2022. Il l’a dit hier, lors de la conférence de presse d’avant-match à Bafoussam.
Coach, le Sénégal a débarqué dans cette compétition avec le statut de favori. Comment vivez-vous cela ?
En réalité, le Sénégal a toujours eu ce statut de favori. Même quand le Sénégal n’était pas vraiment favori, on l’a toujours positionné comme tel. Donc ce que je peux dire, c’est qu’au delà d’être favori, nous ce qui nous amène, c’est de gagner le trophée. C’est ça le plus important pour nous et c’est ça notre objectif. Il y a aussi deux ou trois sélections qui sont là et qui ont envie de gagner le trophée. Il n’y a pas que le Sénégal. Mais sur ces dernières années, quand on voit l’évolution de cette équipe sénégalaise, c’est normal aujourd’hui que tout le monde nous voit comme les futurs champions d’Afrique. J’espère que leur vœu se réalisera parce que nous avons envie de le faire. Nous aborderons quand même cette compétition avec beaucoup de sérénité, avec beaucoup de confiance aussi et énormément d’humilité.
Votre préparation est escamotée par des blessures et l’indisponibilité des joueurs…
C’est vrai qu’on a commencé notre préparation à Dakar. Après, les informations vous les avez eu. On a eu à laisser 9 soldats derrière nous. Donc petit à petit ils sont en train de nous rejoindre. Ndiaye Loum est arrivé, Moustapha Name aussi, nous attendons toujours Pape Matar Sarr, Bamba Dieng, Saliou Ciss, Mame Baba Thiam, Alfred Gomis aussi qui était atteint du Covid et qui doit nous rejoindre ce soir (hier, Ndlr) ainsi que Nampalys Mendy. Donc vient s’y ajouter, comme vous le savez, les cas de Koulibaly, Edouard Mendy et Famara Diédhiou. C’est une situation difficile, des moments compliqués pour l’humanité et plus particulièrement pour le football. Et comme je le disais, on a constitué un groupe compétitif, donc capable aujourd’hui d’être là. Nous ne sommes pas là en victimes, au contraire. Nous sommes très motivés, tristes pour les garçons qui ne sont pas là. Mais les joueurs sont prêts aujourd’hui pour jouer pour ceux qui ne sont pas là.
Comment comptez-vous aborder le match contre le Zimbabwe ?
On a un bon groupe quand même, en termes de qualité et de quantité. On a des joueurs qui sont valables même si on aurait aimé avoir l’ensemble de notre groupe présent. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Je crois qu’être sélectionneur au 21èmesiècle ce n’est pas seulement l’aspect tactique ou l’aspect mental ou managérial. Il y a aussi tous ces aspects là qui sont venus s’ajouter avec cette pandémie qu’il faut anticiper. On avait déjà anticipé les absences mais on ne savait pas que ça allait être Koulibaly, Edouard et tous nos grands joueurs. Hier (samedi, Ndlr) j’étais en train de regarder la composition de notre équipe lors de notre dernier match contre le Congo et je peux vous dire qu’on a déjà 6 joueurs titulaires indiscutables qui ne seront pas sur la feuille de match demain (aujourd’hui, Ndlr). Edouard Mendy, Krépin Diatta, Ismaïla Sar r, Nampalys Mendy, Kalidou Koulibaly, Saliou Ciss. Donc sur un onze de départ, nous n’avons que 5 joueurs disponibles. C’est inquiétant. Mais nous avons aussi d’autres garçons valables, qui sont motivés pour jouer leur première Can. Et nous abordons ce match contre le Zimbabwe avec beaucoup de confiance.
Le Zimbabwe, même étant une petite équipe n’a t-elle pas les armes pour tenir tête aux Sénégal dans ces conditions ?
Le Zimbabwe n’est pas une équipe inconnue pour nous. C’est une bonne équipe qui aujourd’hui fait partie des équipes les plus présentes de l’histoire de cette Can. L’histoire des matches entre le Sénégal et le Zimbabwe ne date pas d’aujourd’hui. Nous respecterons cette équipe comme nous l’avons toujours fait. Nous savons que nous allons vers un match très disputé. Il est important de rentrer dans une compétition en empochant les 3 points. Les Zimbabwéens auront à cœur aussi de remporter ce match tout comme nous. Donc, je pense que dans cette Can là, gare aux équipes qui manqueront d’humilité. Parce que toutes les sélections se sont bien préparées et on sait que, comme à chaque Can, il y aura des surprises. Donc à nous d’être concentrés, de rester sur le sujet et ne pas se disperser ou se laisser divertir par l’environnement. Nous allons rester concentrés pendant 90 minutes pour empocher ces 3 points.
Quelle différence y a-t-il entre l’actuelle équipe du Sénégal et celle de 2019 qui a atteint la finale en Egypte ?
Je crois que le groupe qui était en Egypte en 2019 est différent de celui-ci car il manque beaucoup de joueurs. Mais, il y a aussi d’autres garçons qui sont arrivés. Pour moi, le groupe de cette année est encore meilleur, plus équilibré avec beaucoup plus de complémentarité. 2017, c’était un autre groupe avec une autre mentalité, 2019 également. Et de la dernière édition à maintenant, ça fait 3 années. D’autres garçons se sont signalés avec l’éclosion de jeunes joueurs et de jeunes talents qui sont venus renforcer le groupe. Donc, je pense qu’on est encore plus fort et le groupe est encore plus équilibré.
Comment gérez-vous personnellement la pression ?
Depuis pratiquement un an ou un an et demi, c’est la même question qui revient. Nous savons que le Sénégal est très attendu, et ça ne date pas d’aujourd’hui. Nous sommes très bien ici au Cameroun et cette pression là on la prend positivement. Je crois que c’est important de l’avoir parce que c’est ce qui nous motive. C’est ce qui nous fait avancer. D’ailleurs, j’ai envie de dire que chaque footballeur professionnel, chaque entraîneur de haut niveau aujourd’hui est habitué à cette pression. C’est toute notre vie, depuis l’âge de 10, 13 ou 14 ans que nous bataillons sur les terrains pour être footballeur professionnel, et ensuite pour jouer en équipe nationale. Tout ça c’était sous une certaine pression. On a joué des matches de haut niveau. Moi, en tant que capitaine aussi j’ai joué dans de grands clubs. Donc, cette pression là nous a toujours accompagné. On a un programme, aujourd’hui on est sélectionneur depuis 6 ans. Ce n’est donc pas notre première campagne. On en est à notre 3èmeCan avec également une coupe du monde. Je crois que nous gérons de mieux en mieux cette pression. Mais je pense que le plus important surtout c’est de rester concentré sur l’essentiel qui se passera sur le terrain et non ailleurs.
Avez-vous anticipé pour faire face à toutes les éventualités ?
Tout à fait, je le disais tout à l’heure. Je pense que le groupe qu’on a aujourd’hui est de qualité. On a anticipé en cas de blessure ou en cas de carton, d’autres joueurs qui pourront pallier l’absence de ces titulaires entre guillemets. Mais comme je vous l’ai dit nous sommes dans une situation aujourd’hui très compliquée. Le Sénégal est touché et je suis persuadé aussi que d’autres sélections le sont. Donc, tous les entraîneurs devraient s’organiser pour planifier et anticiper. Ça ne m’empêche pas de dormir parce que j’ai confiance à l’ensemble de mon groupe. Je sais que l’effectif est de qualité et demain on mettra la meilleure équipe possible avec des joueurs motivés qui seront sans doute à la hauteur de l’événement. C’est vrai que chaque entraîneur préfère avoir l’ensemble de son groupe présent. Ce n’est pas le cas, mais c’est loin d’être une excuse pour nous. Donc, le Sénégal a un rang, tout à l’heure on a parlé de favori. Dans nos esprits, dans notre comportement, rien ne change. Malgré qu’on soit décimés, nous restons avec beaucoup d’ambitions.
Les joueurs sont-ils préparés pour faire face à cette pression ?
Ce sont des footballeurs de haut niveau. Certains jouent au Paris Saint-Germain, Liverpool, Chelsea, Marseille, Naples etc. Ils ont l’habitude de jouer sous pression. Quand vous jouez à Chelsea, à Naples, à Liverpool, je pense que la pression fait partie de vous. Quand vous êtes sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, et que vous avez envie de gagner, vous allez forcément faire avec la pression. Donc, pour moi, ce qui est important c’est de faire focus sur le terrain. Malgré tout ce qu’on pourra dire de droite à gauche, la seule vérité est celle du terrain. Et je pense que nous avons des arguments à faire valoir. Nous allons donc jouer à notre meilleur niveau et respecter nos adversaires. Nous devons avoir confiance en nous et savoir que nous pouvons faire de grandes choses comme dans le passé. Mais tout en gardant l’humilité qu’il faut, en ne sous-estimant aucune équipe parce que ça va être une compétition très difficile.
«UNE CAN, ÇA SE GAGNE PAR UN GROUPE»
Idrissa Gana Guèye ne croit pas aux individualités.
Idrissa Gana Guèye ne croit pas aux individualités. Selon le sociétaire du Paris Saint-Germain, qui pourrait arborer le brassard de capitaine en l’absence de Kalidou Koulibaly, une «Can, ça se gagne par un groupe» et «non pas seulement par quelques joueurs».
«Nous aborderons cette compétition avec beaucoup de sérénité. Nous travaillons dur pour espérer gagner ce trophée qui nous manque depuis des années. Nous sommes conscients de la qualité de l’équipe, mais la Can c’est une compétition spéciale. Ça ne sera pas facile parce que toutes les équipes participantes sont là pour gagner la coupe. A nous maintenant de faire ce qu’il faut dans le terrain. Nous allons nous concentrer sur notre équipe et faire le maximum pour surmonter les obstacles qui se dresseront devant nous. Si c’est le moment ou jamais, on ne sait pas. L’avenir nous le dira. C’est vrai que pour certains d’entre nous, c’est notre 4ème Coupe d’Afrique des Nations. Mais pour la majorité de l’équipe aussi c’est leur deuxième ou première Can. Donc, on est là témoin de la progression de l’équipe du Sénégal depuis quelques années. On s’était fait éliminés en match de poule (2015), ensuite on est allés jusqu’en quart de finale (2017), après en finale (2019). Nous espérons que cette fois-ci sera la bonne. En tout cas, on a fait ce qu’il faut pour être là avec cette équipe, avec ce coach. Je ne peux donc me permettre de dire que c’est cette fois ci ou jamais. Je pense qu’on s’est bien préparés avant d’arriver ici. On savait que cette compétition n’allait pas être facile avec ce contexte de covid-19. Et c’est pour ça que le coach a constitué un groupe où tout le monde est capable de jouer. Même si c’est vrai que là, il nous manque beaucoup de cadres. Mais, je pense qu’avec l’effectif qu’on a, on est capable de faire face à n’importe quelle équipe devant nous. Les joueurs qui sont là se sont bien préparés. On l’a dit avant la compétition : si on vient en équipe nationale c’est qu’on est prêt à jouer, prêt à mouiller le maillot. Et on sait qu’avec la covid19, ça peut arriver plus tôt que prévu. Une Can, ça se gagne par un groupe et non pas seulement par quelques joueurs. Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous sommes un groupe et tout le monde est prêt à jouer. Il y a 16 joueurs qui ont la chance d’être testés négatifs. On va jouer ce match là pour nos soldats qui sont restés derrière et qui auraient aimé être là pour défendre les couleurs du pays. Vous venez de me l’apprendre, je ne savais pas que j’allais hériter du brassard (rires). Je pense tout le monde dans cette équipe est capable de prendre ce brassard. Ça sera toujours une fierté pour n’importe quel joueur. Et le plus important pour nous c’est de jouer les matches à fond et de bien défendre les couleurs du pays. Après, c’est le coach qui fait ses choix et qui désigne son capitaine.»
RUGISSEZ D’ENTRÉE !
Le Sénégal entre en lice ce lundi 10 janvier en affrontant le Zimbabwe au stade Omnisport Kouekong de Bafoussam pour le compte de la première journée de la poule B
Le Sénégal entre en lice ce lundi 10 janvier en affrontant le Zimbabwe au stade Omnisport Kouekong de Bafoussam pour le compte de la 1ère journée de la poule B. Une victoire d’entrée en jeu des Lions, ultra-favoris pour le sacre final, les mettrait en orbite avant le duel sous-régional contre la Guinée le 14 janvier prochain. La bande à Idrissa Gana Guèye, capitaine à l’absence de Kalidou Koulibaly (contrôlé positif à la covid-19) est contrainte à rugir.
(BAFOUSSAM, Cameroun)– Les Lions du Sénégal entrent en lice ce lundi 10 janvier à partir de 13 heures GMT. Le Sénégal va affronter pour le compte du groupe B, le Zimbabwe au stade Omnisport Kouekong de Bafoussam. Considérés comme les ultra-favoris pour le trophée continental, les Lions qui trônent sur le toit de l’Afrique selon le classement mensuel de la Fifa depuis plus de 3 ans, ont l’obligation de rugir d’entrée face aux Warriors (Les Guerriers) du Zimbabwe.
Disposant dans ses rangs des joueurs de la trempe de Sadio Mané (ballon d’or africain 2019), Edouard Mendy (meilleur gardien d’Europe selon l’Uefa) Kalidou Koulibaly (considéré comme l’un des meilleurs défenseurs au monde), sans occulter Idrissa Gana Guèye, qui fait office de tour de contrôle du Paris Saint-Germain de Lionel Messi, Neymar et autres Kylian Mbappé, le sélectionneur Aliou Cissé devrait enfin pouvoir faire peur à tous ses adversaires. Surtout face à un adversaire qui est loin d’être une foudre de guerre. Un adversaire qui réussit souvent au Sénégal depuis ce fameux match comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 1986 en Egypte, marqué par un hat-trick de Jules François Bertrand Bocandé. Il y a quatre ans, le 19 janvier 2017 exactement, dans un stade de Franceville acquis à la cause sénégalaise, les Lions avaient battu les Guerriers du Zimbabwe sur le score de 2-0, grâce à Sadio Mané et Henry Saviet.
LA COVID-19 L’AUTRE ADVERSAIRE
On devait s’y attendre. La covid-19 dont les plus contagieux des variants est Omicron s’est invitée dans la Can 2021. Le Burkina Faso qui doutait des tests réalisés au Cameroun alors que Etalons devraient faire face aux Lions indomptables a été recadré par la CAF qui semble avoir pris des dispositions en contractant avec un cabinet international, selon le Secrétaire général, M. Véron Monsengo Omba.
Le Sénégal qui affronte les Guerriers du Zimbabwe va aussi devoir se passer de certains de ses cadres. Le capitaine Kalidou Koulibaly, le portier titulaire Edouard Mendy, l’attaquant vedette Famara Diedhiou ont été testés positifs à la covid-19. Ils s’ajoutent à la liste déjà longue avec Saliou Ciss, Pape Matar Sarr, Bamba Dieng, Mame Baba Thiam, Nampaliss Mendy
DAKAR N’A MALHEUREUSEMENT CONNU AUCUN CHANGEMENT DEPUIS MON DÉPART
Pape Diop en a profité pour faire le tour des maisons afin de solliciter l’appui des citoyens
Au premier jour du lancement de la campagne électorale pour les élections locales, le président Pape Diop de Bokk Gis Gis a signé un retour fort avec une caravane qui a sillonné les artères du quartier de Colobane, celles des différents quartiers de Fass pour atterrir au quartier de Gueule Tapée, son fief et sa chasse gardée.
Pape Diop en a profité pour faire le tour des maisons afin de solliciter l’appui des citoyens. Il a dévoilé ses fortes convictions et confié qu’il comptait bien reprendre en main l’organisation de sa ville qui n’a malheureusement connu, selon lui, aucun changement notoire depuis sa succession...
Galvanisé par l’accueil qui lui a été réservé lors de cette caravane, l’ancien président de l’Assemblée nationale sous Abdoulaye Wade s’est présenté comme un homme nouveau avec de nouveaux projets articulés autour du programme de Dakar du futur.
LA PAGAILLE S’INVITE À LA GRANDE «MESSE
Le lancement de la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain s’est fait le samedi 8 janvier dernier sous fond de tension entre les acteurs politiques de la mouvance présidentielle aux Parcelles assainies
La coalition Benno Bokk Yakaar a procédé le samedi 8 janvier, au lancement de sa campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier prochain au stade municipal des Parcelles assainies dans un climat de tension et de rivalité entre responsables. Cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs candidats et responsables de la mouvance présidentielle a été marquée par des altercations entre les gros bars assurant la sécurité des différents leaders obligeant ainsi certains leaders à bouder et le maire Moussa Sy à hausser le ton sur ces camarades.
Le lancement de la campagne électorale pour les élections municipales et départementales du 23 janvier prochain s’est fait le samedi 8 janvier dernier sous fond de tension entre les acteurs politiques de la mouvance présidentielle aux Parcelles assainies.
A la tête d’un cortège de plus de trente (30) engins motorisés (véhicules et motos publicitaires) qui a pris départ à la permanence nationale du parti au pouvoir, l’Apr sis à Mermoz, le ministre-maire sortant de la commune de Yoff avait pourtant bien entamé sa journée par une caravane dans les communes de Mermoz- Sacre Cœur, Ouakam, Ngor, Yoff, Patte d’oie, Grand Yoff et les Parcelles assainies. En compagnie d’autres responsables de la mouvance présidentielle dont le coordonnateur de Bby à Dakar, Amadou Ba, ancien ministre des Affaires étrangères et le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, ancien maire des Parcelles assainies et responsable du parti au pouvoir, l’Apr dans cette commune pour ne citer que ceux-là, Abdoulaye Diouf Sarr est accueilli à bras ouvert par ses camarades, candidats de la mouvance présidentielle avec qui il a procédé à des distribution de flyers et spécimens des bulletin de vote. Aux Parcelles assainies où s’est tenu le meeting d’ouverture de la campagne électorale de la coalition au pouvoir, cette grande messe s’est soldée cependant par un fiasco total. En cause, les partisans du chef de l’Etat ont, encore une fois de plus, fait montre à la face du monde de leur jeu favori sous fond de rivalité, de manque de discipline et d’intolérance entre partisans. En effet, alors que l’ambiance était en son comble dans ce nouveau temple sportif pris d’assaut dès les premières heures de l’après-midi par les militants et sympathisants du régime, l’arrivée des responsables politiques qui voulaient regagner la tribune officielle où étaient installées seulement quelques chaises, avec certains membres de leur délégation, a créé une situation de désordre inqualifiable provoquée par des accrochages entre gros bras.
Première victime de ce désordre, le candidat tête de liste Benno à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur, Pape Diallo dit Zator Mbaye a d’ailleurs choisi tout simplement de bouder la rencontre. En effet, arrivé sur les lieux avec sa délégation, le responsable des jeunes du parti de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale a voulu se faire accompagner par sa sécurité constituée d’une dizaine de gros bras et quelques membres de sa délégation jusqu’au niveau de la tribune officielle. Mais face au refus des éléments chargés de la sécurité de l’évènement, il s’en est suivi des altercations qui ont obligé Zator Mbaye à rebrousser chemin.
Seulement, quelques minutes après, c’est au tour d’un autre responsable de revenir à la charge sous le regard impuissant du maire Moussa Sy et de l’ancien Premier ministre, Aminata Touré. Accompagnés d’une dizaine de jeunes, le candidat tête de liste de Benno dans la commune de la Médina, Cheikh Bâ, et sa délégation ont été portés par la force par leurs gros bras qui ont forcé jusqu’à la tribune officielle. Cette situation a obligé la sécurité de Mme Aminata Touré à l’exfiltrer de la tribune officielle pour la conduire chez elle. Prenant la parole, le maire sortant des Parcelles et candidat de Bby à sa succession, Moussa Sy, n’a pas manqué d’ailleurs de dénoncer cette « forme d’indiscipline notoire ». « Monsieur le ministre, à 16 heures, le stade était plein mais comme nous pensons que nous devons avoir une sécurité plus importante que celle du chef de l’Etat et nos khalifes généraux, qui doit nous accompagner partout où nous allons, quitte à créer un désordre, il n’y a que dans la politique qu’on voit ça. Nous devons faire notre introspection et changer nos comportements », a-t-il martelé à l’endroit de ses camarades du pouvoir.
Poursuivant son propos, le président de l’ANC/ Wotee Dëgg (Appel national pour la citoyenneté) tout en présentant ses plates excuses à l’ex-présidente du Conseil économique social et environnemental, Mme Aminata Touré, qui a d’ailleurs quitté la rencontre, a sévèrement tapé du poing sur la table. « Mme le Premier ministre, je tiens à vous présenter mes excuses. Ce qui s’est passé est ignoble, mesquin », a-t-il lancé. Avant d’ajouter, certainement à l’endroit de ses adversaires, «Mais vous perdez votre temps. Vous ne pouvez pas arrêter la mer avec les bras. On va gagner le 23 janvier, vous n’y pourrez rien. Le 23 janvier avec les Parcelles assainies, nous allons participer à la victoire de Abdoulaye Diouf Sarr ». Il faut souligner que suite à ces incidents, ni Amadou Ba, coordinateur national de BBY, ni le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, n’ont été invités à prendre la parole par le maire sortant Moussa Sy qui a directement introduit le candidat tête de liste départemental de Bby, Abdoulaye Diouf Sarr.
QUAND ON EST MAIRE DE DAKAR, ON EST OBLIGE DE TRAVAILLER AVEC L’ETAT
Le maire sortant de la Ville de Dakar, Soham El Wardini , par ailleurs tête de liste de la coalition Bunt Bi et candidate à sa propre succession, a ouvert sa campagne électorale samedi au quartier Sacré-Cœur 1.
Le maire sortant de la Ville de Dakar, Soham El Wardini , par ailleurs tête de liste de la coalition Bunt Bi et candidate à sa propre succession, a ouvert sa campagne électorale samedi au quartier Sacré-Cœur 1.
La responsable politique a profité de son discours pour répondre à ceux qui lui reprochent son rapprochement avec le régime en place. Selon elle, « quand on est maire de la ville de Dakar, on est toujours obligé de travailler avec le pouvoir central». C’est pourquoi, précise la candidate, elle a accepté de travailler avec le Président Macky Sall.
Mieux, Soham El Wardini dit avoir dépassé l’âge d’aller au clash avec les autorités
COVID-19 : DEUX DECES ET 666 NOUVELLES INFECTIONS, CE DIMANCHE
Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont recensé dimanche, 666 nouveaux cas positifs sur un échantillon de 2517 tests effectués, soit un taux de positivité de 26,46%. Il s’agit de 32 cas contact, trois cas importés et 631 autres issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont identifiés comme suit: 449 dans la seule région de Dakar et 182 dans les autres régions.
Le ministère de la Santé informe également qu’il y a eu 02 nouveaux décès liés au Covid-19 hier, samedi et 04 patients actuellement en réanimation.
Aussi, 197 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris dans la journée d’hier.
A ce jour, le Sénégal compte 79.290 cas ont été déclarés positifs, dont 73.882 guéris, 1898 décédés, et 3509 malades sous traitement de Covid-19.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 1 371 318 de personnes qui ont reçu au moins une dose de vaccin.