La collaboration entre la Caf et la Concacaf est passée par là. Le match Sénégal-Zimbabwe de ce jour (13h Gmt), comptant pour la première journée du Groupe B, sera arbitré par Mario Escobar du Guatemala. Il sera assisté par des confrères de la Rd Congo et de la Lybie. Le 4e arbitre est aussi de la Rdc.
De son vrai nom Mario Alberto Escobar Toca, cet arbitre de football guatémaltèque est âgé de 35 ans. Il est un arbitre international répertorié pour la Fifa depuis 2013. Mario Escobar est également l’un des arbitres de la Liga Nacional de Fútbol de Guatemala. Il a été officiellement sélectionné com¬me arbitre pour la Gold Cup de la Concacaf 2019 au Costa Rica, en Jamaïque et aux Etats-Unis. Il a également arbitré la finale de la Ligue des Champions de la Concacaf 2020 et a été également l’un des arbitres désignés de la Coupe du Monde U-17 2019 au Brésil.
L’arbitre guatémaltèque, Ma¬rio Escobar, fait partie de la liste des 63 arbitres retenus par la Con¬fédération africaine de football (Caf) pour officier pendant la Can 2021. Une liste où on re¬trou¬ve quatre officiels sénégalais.
«LA VILLE DE PIKINE EST MALADE DE SES DIRIGEANTS ACTUELS»
Le candidat de la coalition Gueum sa Bopp à la ville de pikine, Daour Niang Ndiaye a ouvert sa campagne à Mbao pour faire le procès du maire sortant Abdoulaye Thimbo et flétrir sa gestion.
Le candidat de la coalition Gueum sa Bopp à la ville de pikine, Daour Niang Ndiaye a ouvert sa campagne à Mbao pour faire le procès du maire sortant Abdoulaye Thimbo et flétrir sa gestion.
Ayant choisi Mbao pour démarrer sa campagne électorale, le candidat de la coalition Gueum Sa Bopp à la Ville de Pikine, Daour Niang Ndiaye a sévèrement brocardé le maire apériste sortant Abdoulaye Thimbo et ses collaborateurs. «Rien n’a changé ici à Pikine depuis 2009. Pikine est malade de ses dirigeants et souffre d’un réel problème de leadership», s’est désolé l’ancien député-maire de Pikine de 2002 à 2009. Daour Niang Ndiaye estime que les équipes lui ont succédé à la tête de la municipalité n’ont rien fait. «Et Pikine va de mal en pis. J’avais alerté en son temps, mais malheureusement, les populations ne m’avaient pas compris. Mais aujourd’hui, elles ont regretté et reviennent en me disant de présenter ma candidature. C’est ce que j’ai accepté avec Gueum sa Bopp.»
Fustigeant le manque de clairvoyance du maire sortant Thimbo et de son prédécesseur, l’ancien responsable du Pds affirme : «Quand je quittais la mairie en 2009, j’avais laissé un budget de 8,9 milliards Fcfa et des projets. Celui qui m’a remplacé n’a rien fait comme réalisation. Avec l’acte 03 de la Décentralisation, Thimbo a soufflé. Car on a diminué ses charges avec le redéploiement du personnel municipal. Mais aujourd’hui, le budget n’a pas changé et il n’y a pas d’investissement. Le maire actuel manque de vision et il est impopulaire. Si vous passez dans les rues, vous demandez aux gens qui est le maire actuel de Pikine, ils vous rétorquent qu’ils ne le connaissent pas. Cela démontre donc sa carence. C’est pourquoi, nous sommes revenus pour briguer la mairie». Sur les problèmes auxquels sont confrontés les habitants de la Ville, Daour Niang Ndiaye indique que «Pikine souffre d’un problème d’assainissement, d’éclairage public, d’une mauvaise voirie urbaine et d’une mauvaise politique sociale».
Auparavant, Dr Alioune Badara Kane Diouf, candidat de Gueum sa Bopp à la mairie de Mbao, a passé au peigne fin les difficultés dont souffre sa commune avant d’appeler à une conscience citoyenne pour déboulonner le maire sortant Abdoulaye Pouye, investi candidat de la Coalition Wàllu Sénégal. «L’heure du changement a sonné, car Mbao est fatiguée. Notre programme tourne autour de 03 axes dont l’amélioration du cadre de vie, la redynamisation de l’économie locale et l’accessibilité aux structures sociales de base. Et dans chaque axe, il y a 06 mesures. Ce qui fait au total 18 mesures. C’est pourquoi, nous l’avons appelé 3618. Le cadre de vie de Mbao est malsain. Nous souffrons des inondations, d’un manque d’assainissement et d’infrastructures. Dans le domaine sanitaire, le niveau des plateaux techniques médicaux est très bas. Ici à Keur Mbaye Fall, il y a des problèmes d’infrastructures.
Rien que dans les quartiers de Keur Mbaye Fall, Kamb Tol, Diaz, il n’y a pas de dispensaire, ni de marché, ni de poste de santé, ni d’infrastructure sportive et d’éclairage public. L’institution municipale nous a laissés en rade à tous les niveaux. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous investir autour de Gueum sa Bopp pour apporter le changement», indique Alioune Badara Kane Diouf, candidat à la mairie de Mbao.
ALIOU SALL ET COMPAGNIE MINIMISENT L’OPPOSITION
La grande place publique de Ndiarème Limamou Laye a refusé du monde à l’occasion du meeting départemental d’ouverture de la campagne de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), avec comme tête de liste à la ville, Aliou Sall
La grande place publique de Ndiarème Limamou Laye a refusé du monde à l’occasion du meeting départemental d’ouverture de la campagne de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), avec comme tête de liste à la ville, Aliou Sall. Occasion saisie par les responsables de la coalition dont Néné Fatoumata Tall, par ailleurs directrice de campagne du candidat Aliou Sall, pour promettre une défaite cuisante à l’opposition au soir du 23 janvier 2022.
Ragaillardis par la forte mobilisation de leurs militants venus des 5 communes du département pour prendre part à leur meeting d’ouverture de campagne, les responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) ont juré d’infliger une sévère raclée à leurs adversaires de l’opposition à l’issue du scrutin du 23 janvier prochain.
Directrice de campagne de la coalition, Néné Fatoumata Tall, par ailleurs coordonnatrice départementale des femmes de l’Alliance pour la république (Apr) de Guédiawaye, s’est montrée très satisfaite de la mobilisation. «Ce que j’ai vu me rassure ici pour le reste de la campagne. Je demande aux opposants de savoir raison garder. Car cette mobilisation prouve où se situe le camp de la majorité électorale. Je vous demande donc, chères populations, avec responsabilité d’aller retirer vos cartes et de voter pour les candidats des listes de Benno dont le maire Aliou Sall pour la continuité des chantiers», a déclaré le ministre de la Jeunesse avant de poursuivre : «Il faut que l’on continue sur cette lancée pour prouver à l’opposition que nous sommes majoritaires, par l’occupation du terrain jusqu’au soir du 23 janvier.»
Un avis partagé par les orateurs qui se sont succédé au micro dont la députée Aida Sow Diawara, le maire sortant de Wakhinane Nimzaat Racine Talla et Lat Diop directeur de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Selon Aida Sow Diawara, «cette mobilisation prouve que le maire Aliou Sall a déjà gagné la Ville de Guédiawaye. Il en est de même pour Lat Diop au niveau de Golf Sud». Et le Directeur général de la Rts Racine Talla de renchérir : «Ceci est un lancement pour montrer la force du maire Aliou Sall et du Président Macky Sall autour de la coalition Benno Bokk Yakaar. Les insignifiants et les trouble-fêtes n’auront rien. Le camp de la victoire, c’est ici à Benno.»
Abondant dans le même sens que ses prédécesseurs, Lat Diop, candidat de Bby à Golf Sud, ne doute pas de leur victoire. «Cette mobilisation prouve que notre victoire est acquise d’avance. Je félicite au passage la ministre Néné Fatoumata Tall pour son travail remarquable. Cette mobilisation prouve que le maire Aliou Sall va rempiler. A Wakhinane-Nimzaat, Racine Talla n’a pas de challenger. A Sahm Notaire, notre candidat Modou Bousso Ndiaye a des fourmis comme adversaires. C’est la même chose pour Ndiarème, Médina Gounass et Golf Sud», clame Lat Diop.
Tahirou Sarr est encore cité dans une affaire de scandale foncier. En effet, trois familles résidant à Dakar ont fait face à la presse samedi dernier pour accuser le célèbre homme d’affaires d’escroquerie sur des deniers publics et complicité d'escroquerie. Les familles représentées par Emittrans (agissant au nom et pour le compte des héritiers réclament justice.
«L’affaire porte sur une escroquerie d’une valeur de 7,25 milliards Fcfa déjà acquiescée à Tahirou Sarr par les représentants de l'Etat du Sénégal», explique d’entrée de jeu Ousseynou Tall, porte-parole des familles qui se disent victimes des agissements de Tahirou Sarr, et qui ont fait face à la presse pour réclamer justice. «Je suis venu parler d’une affaire d’escroquerie dont je suis victime de la part de Tahirou Sarr. Il a dit que je lui ai vendu des droits fonciers dont il est allé récupérer les terrains qui appartiennent à notre famille. Or, je ne connais Tahirou Sarr ni de près ni de loin. Il s'est basé sur du faux. J’ai déposé une plainte, il y a un an de cela. Le TF N° 6374 Dakar-Gorée a été renommé pour leur agissement TF N°1838/NGA. Ce terrain est d’une superficie de 32.870 m2 dont les 20.130 m2 sont déclarés indisponibles pour les mêmes raisons inscrites le 28 juin 1994 en vertu du décret 92- 815 du 20 mai 1992. Le TF N 13833/NG, lui, est totalement déclaré indisponible pour le projet d'extension de l'école nationale d'horticulture de Cambérène», explique le porte-parole des familles.
Poursuivant, Ousseynou Tall affirme : «L'affaire porte sur 3 Titres Fonciers (TF) sis à Dakar. Il s’agit duTFN° 5058/NGAd'une superficie de 9.700 m2 appartenant à Mboye Guèye et Rokhaya Thiaw, (totalement déclarés indisponibles pour cause d'utilité publique dans le cadre du projet d'extension du village de Yoff inscrite le 28 juin 1994). Il y a aussi le TF N° 1838/NGA d'une superficie de 32.870 m2 dont les 20.130 m2 sont déclarés indisponibles pour les mêmes raisons inscrites, le 28 juin 1994 en vertu du décret numéro 92-815 du 20 mai 1992.Et enfin, vient le TF N 13833/NGA qui est totalement déclaré indisponible pour le projet d'extension de l'école nationale d'horticulture de Cambérène». Le porte-parole des familles renchérit que la plainte porte sur une affaire d'escroquerie de plus de 7 milliards F CFA déjà acquiescés à Tahirou Sarr pour les deux premiers titres réunis et payés par les représentants de l'Etat du Sénégal.
MODUS OPERENDI
«Tahirou Sarr s'est dit représentant légitime des deux familles propriétaires alors qu'il s'est basé sur du faux, d'où l'objet de la plainte de M. Matar Diène, directeur de la Société Emittrans représentant légal des familles. En sus de cela, il y a un autre terrain appartenant à Mboy Guèye, Rokhaya Thiaw et Ousmane Samba TF N°13833/NGA d'une superficie de 16.042 m2 dont l'acquiescement ne nous est pas encore parvenu.Toutes ces allégations ont fait l'objet d'une enquête qui a été bouclée et transmise au parquet par la Sûreté urbaine sous le numéro du PV 806/SU, du 28 décembre 2021 portant sur l’affaire Emittrans contre Seydou Sarr dit Tahirou», révèle Ousseynou Tall.
«LES POPULATIONS SONT EN PHASE ET COMPRENNENT LE SENS DE NOTRE COMBAT»
La coalition Yewwi Askan Wi a réussi une forte mobilisation samedi dernier à Lyndiane, dans la commune de Ziguinchor, pour le démarrage de sa campagne en direction des élections locales.
La coalition Yewwi Askan Wi a réussi une forte mobilisation samedi dernier à Lyndiane, dans la commune de Ziguinchor, pour le démarrage de sa campagne en direction des élections locales. Lors de cette manifestation à laquelle ont pris part plusieurs hauts responsables de la coalition, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, par ailleurs candidat à la mairie de Ziguinchor, a défendu son programme Burok et avant de répondre à ses pourfendeurs qui le taxent de séparatiste. Son programme est soutenu par Khalifa Sall et compagnie qui ont fait le déplacement à Ziguinchor.
C’est le terrain de Diatyr, situé dans le populeux quartier de Lyndiane (commune de Ziguinchor), qui a accueilli samedi (avant-hier) le meeting d’ouverture de la campagne électorale de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw).Khalifa Sall, Malick Gakou, Moustapha Mamba Guirassy, Aida Mbodj et d’autres leaders de la coalition ont effectué le déplacement à Ziguinchor pour soutenir le candidat au poste de maire de la commune de Ziguinchor, Ousmane Sonko et les autres candidats de la coalition Yewwi Askan Wi dans la région de Ziguinchor. Ils ont tous pris la parole devant une foule immense acquise à la cause du leader du Pastef, pour manifester leur solidarité et leur soutien indéfectible à Ousmane Sonko.
Dans son discours, ce dernier a défendu son programme Burok qui a essuyé des critiques très acerbes venant de ses adversaires politiques aussi bien à Ziguinchor qu’au niveau national. «Jamais dans l’histoire du Sénégal, un programme pour des élections municipales n’a suscité autant de débats», at-il déclaré. Selon lui, toutes ces attaques sont l’œuvre de personnes à court d’arguments. «Ce programme est une innovation qui dépasse leurs compétences. Ils ont des esprits obtus qui n’ont pas la capacité de proposer aux Ziguinchorois un programme. Et pour cacher leurs carences, ils versent dans les invectives. Heureusement que les populations sont en phase et comprennent le sens de notre combat», a-t-il dit.
Pour défendre son projet de monnaie locale complémentaire qu’il juge pertinent, Ousmane Sonko a cité l’exemple de la France qui, selon lui, a plus de 120 monnaies complémentaires et la Grande Bretagne plus de 100. «La monnaie complémentaire n’est pas le problème. Le problème, c’est parce que c’est Ousmane Sonko qui a émis l’idée. Je suis persuadé que si c’est Khalifa Ababacar Sall qui avait émis l’idée, il n’y aurait pas eu ce débat. Malheureusement, des fois, ils envoient des fils de la Casamance que j’appelle des nègres de service pour me diaboliser en me taxant de séparatiste. C’est une vraie bassesse qui doit être dépassée», affirme Ousmane Sonko. Mais, ajoute-t-il, cette stigmatisation qui faisait que les fils de la Casamance avaient peur d’exprimer leur opinion est révolue. Le leader du Pastef, qui déclare ne point douter de la victoire de sa coalition le 23 janvier 2022, a invité les militants de Yaw à être très vigilants et à sécuriser le scrutin de l’ouverture des bureaux de vote aux résultats. Car, dit-il, le Président Macky Sall utilisera tous les moyens pour faire perdre Ousmane Sonko à Ziguinchor.
Particulièrement séduit par la forte mobilisation, l‘ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a remercié l’assistance avant d’enfiler une «toge» pour défendre le leader de Pastef taxé de fractionniste par ses adversaires, à cause de son programme Burok qui propose l’émission d’une monnaie locale complémentaire. « Avec cette détermination que j’ai vue, je suis persuadé que la victoire est acquise pour la coalition Yewwi Askan Wi. Ousmane Sonko a présenté aux Ziguinchorois un programme ambitieux et innovant qui place le citoyen au cœur de la gestion de la cité. Vous, fils de Ziguinchor et de la Casamance naturelle, vous devez être fiers d’Ousmane Sonko. Il est loin d’être un indépendantiste. C’est un candidat qui croit en lui et en son peuple. Si c’est ça être indépendantiste, alors nous tous sur cette tribune nous le sommes », a déclaré Khalifa Sall. Il a invité les Ziguinchorois à être vigilants pour, dit-il, ne pas tomber dans le piège de la diversion qui est le jeu favori de la mouvance présidentielle. Et M. Sall d’ajouter: « Vous avez le meilleur candidat. La différence entre lui et ses adversaires, c’est que Ousmane Sonko est là pour les populations alors qu’eux, ils ne sont mus que par leurs propres intérêts. Sonko vous propose un projet novateur, un projet d’émancipation, un projet de rupture qui libère le peuple.»
GUY MARIUS SAGNA : «VOTEZ YAW POUR VIRER LES MAIRES QUI BRADENT LE FONCIER»
L’activiste Guy Marius Sagna, qui a aussi pris la parole, a exposé les motifs qui l’ont poussé à s’investir dans ces élections territoriales aux côtés de la coalition Yewwi Askan Wi. «Je soutiens Ousmane Sonko parce qu’il s’est engagé à faire un audit sur le foncier qui est laissé à la merci de maires qui sont des délinquants fonciers», clame le leader de Frapp France Dégage. Selon lui, plusieurs maires de la région de Ziguinchor se sont illustrés dans le bradage des terres de pauvres citoyens avec la complicité de certains agents de l’administration. Il a cité des localités comme Kantène, Niaguiss, Boutoute, Diabire, Kandialang, Oulampane, Bounkiling, entre autres. Et pour lui, «voter Ousmane Sonko et les candidats qui sont avec lui, c’est se débarrasser des voyous, des gangsters et des bandits fonciers que sont les maires sortants».
LE MALI RÉPLIQUE À LA CEDEAO
La junte a annoncé lundi le rappel de ses ambassadeurs en Afrique de l'Ouest et la fermeture de ses frontières avec ses voisins en réaction à sa mise sous embargo par les dirigeants ouest-africains réunis dimanche à Accra
"Le gouvernement du Mali condamne énergiquement ces sanctions illégales et illégitimes" et rappelle ses ambassadeurs dans les pays de la Cédéao, affirme un communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, en uniforme, le colonel Abdoulaye Maïga.
"Le gouvernement du Mali regrette que des organisations sous-régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra-régionales aux desseins inavoués", a-t-il ajouté, sans les nommer.
La junte annonce aussi fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays de la Cédéao.
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont pris dimanche une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années.
Ces mesures sanctionnent notamment la promesse non tenue des colonels d'organiser le 27 février des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays.
La Cédéao, qui maintient les échanges commerciaux des produits de première nécessité, a aussi décidé de couper ses aides financières et de geler les avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Les pays membres vont rappeler leurs ambassadeurs au Mali, théâtre de deux coups d'Etat militaires depuis 2020 et en proie à une profonde crise sécuritaire.
Ces sanctions prennent effet immédiatement, ont-ils précisé. Elles ne seront levées progressivement que lorsque les autorités maliennes présenteront un calendrier "acceptable" et que des progrès satisfaisants seront observés dans sa mise en oeuvre.
La proposition de la junte malienne d'organiser la présidentielle en décembre 2026 est "totalement inacceptable", estime la Cédéao.Elle "signifie simplement qu'un gouvernement militaire de transition illégitime prendra le peuple malien en otage au cours des cinq prochaines années".
Ces sanctions ouest-africaines sont plus rigoureuses encore que celles adoptées après le premier putsch d'août 2020. En pleine pandémie, elles avaient été durement ressenties dans un pays enclavé parmi les plus pauvres du monde. Elles passent pour avoir forcé à l'époque la junte à accepter de s'engager à rendre le pouvoir aux civils sous 18 mois après des élections.
La junte dit aujourd'hui ne pas être capable d'organiser des élections présidentielle et législatives comme prévu fin février, invoquant l'insécurité persistante dans le pays, en proie aux violences de toutes sortes : jihadistes, communautaires, de droit commun... Elle souligne la nécessité de réformes préalables pour que les élections ne souffrent pas de contestations, à l'instar des précédentes.
- "Rigolade" -
La Cédéao a fustigé, elle "le manque évident et flagrant de volonté politique des autorités de transition".
Depuis le premier putsch d'août 2020, conforté par celui de mai 2021 intronisant le colonel Assimi Goïta comme président de "transition", la Cédéao pousse au retour des civils dans les meilleurs délais.
Pressentant le courroux ouest-africain, la junte avait dépêché samedi à Accra deux ministres de son gouvernement chargés de soumettre un calendrier révisé.
"La contre-proposition malienne est une transition de quatre ans.C'est de la rigolade", a souligné un haut responsable ghanéen ayant requis l'anonymat, dont le pays assure actuellement la présidence de la Cédéao.
Pour l'organisation dont la crédibilité est en jeu, il s'agit de défendre ses principes fondamentaux de gouvernance, de stopper la contagion du fait accompli et de contenir l'instabilité régionale.
Mesure de l'importance des enjeux pour la Cédéao comme pour le pays au coeur de l'instabilité sahélienne, c'était la huitième fois que les dirigeants ouest-africains se retrouvaient, en présentiel ou en visioconférence, pour parler spécifiquement du Mali (avec la Guinée après un autre putsch en septembre 2021) depuis août 2020, sans compter les sommets ordinaires.
La Cédéao avait déjà suspendu le Mali de ses organes de décision et imposé un gel de leurs avoirs financiers et une interdiction de voyager à 150 personnalités, coupables selon elle de faire obstruction aux élections.Ces sanctions restent en vigueur.
LA MOUTURE FINALE DE LA CHARTE DE LA NON-VIOLENCE SOUMISE AUX ACTEURS POLITIQUES JEUDI PROCHAIN
Le spectre des émeutes du 8 mars 2021 est toujours présent dans l’esprit des Sénégalais. Et le Cudis voudrait que de tels évènements ne se reproduisent plus dans le pays.
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) ne se décourage pas dans la recherche de la paix et de la stabilité dans le pays. Après avoir rencontré tous les acteurs politiques présents dans le pays, il compte leur soumettre la mouture finale de la charte de la non-violence jeudi prochain pour signatures.
Le spectre des émeutes du 8 mars 2021 est toujours présent dans l’esprit des Sénégalais. Et le Cudis voudrait que de tels évènements ne se reproduisent plus dans le pays. C’est ce qui explique d’ailleurs la naissance de cette organisation religieuse qui, dans sa démarche, est allée à la rencontre de tous les acteurs politiques du pays. Invité hier de l’émission JDD sur «iRadio», le coordonnateur du Cudis a précisé que jusque-là personne n’a encore signée la charte. Il ajoute que pendant tout ce temps, il s’agissait d’informer toutes les parties concernées et de travailler pour sa mise en forme. «Nous étions allés voir toutes les coalitions.
La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) nous a fait état de ses récriminations vis-à-vis de la démarche et du fait que le pouvoir est à l’origine des violences notées dans le pays. Yaw nous a ensuite donnés des gages sur ses dispositions à aller dans des élections apaisées», a soutenu Cheikh Ahmed Tidiane Sy. Ces précises faites, il renseigne que la version finale de la charte de la non-violence a été envoyée à toutes les coalitions vendredi dernier y compris à celles qui n’ont pas participé à sa rédaction. «Et normalement, jeudi prochain, nous devrions avoir une séance de signatures avec tous les acteurs qui sont impliqués», indique Monsieur Sy. Le coordonnateur du Cudis invite dans la foulée toutes les coalitions à venir signer cette charte.
A l’en croire, il n’y a ni gagnant, ni perdant dans cette affaire. «C’est le Sénégal qui gagne. C’est la démocratie sénégalaise qui gagne», répète-t-il. Maintenant que les coalitions signent ou pas, dit-il, l’essentiel c’est qu’elles tiennent leur engagement moral d’aller vers des élections apaisées.
Revenant sur leur rencontre avec le président Macky Sall, Cheikh Ahmed Tidiane Sy affirme que ce dernier les a rassurés sur sa disposition à accompagner cette dynamique de non-violence en utilisant les forces publiques pour la sécurité des biens et des personnes. Et il ajoute que le président de la République a clairement dit qu’il ne va pas autoriser l’anarchie. Cheikh Ahmed Tidiane Sy a indiqué par ailleurs que la charte de la non-violence est l’achèvement de leur volonté de matérialiser la paix et la stabilité dans le landerneau politique.
Et de rappeler qu’après les violences nées de l’affaire Adji Sarr et sur la base de la déclaration des guides religieux, le Cudis a lancé cette initiative. «Notre implication lors des évènements du mois de mars nous a montré à suffisance que le rôle des guides religieux doit évoluer dans la société. Il est important de formaliser les relations entre l’Etat et les religieux», a affirmé hier Monsieur Sy.
Et l’option du Cudis a été d’adopter une démarche préventive consistant à ne pas attendre que le pays s’embrase pour appeler les religieux à la rescousse. A en croire Cheikh Ahmed Tidiane Sy, c’est ce qui a donné naissance à cette charte de la non-violence qui est le produit d’une réflexion sur les mécanismes qu’il faudrait mettre en œuvre pour amener les acteurs politiques à jouer franchement leur jeu et à se parler. «J’estime qu’une opposition et un pouvoir doivent se parler tout le temps. Mais aussi voir dans quelle mesure on peut jouer un jeu démocratique sans violence. Nous pensons qu’en démocratie la violence c’est l’exception», a soutenu en définitive le coordonnateur du Cudis.
CHEIKH AHMED TIDIANE SY SUR LA CRIMINALISATION DE L’HOMOSEXUALITE : «Il ne faut pas faire d’amalgame entre le caractère abominable de l’homosexualité et les moyens de lutte pour éradiquer ce mal»
«L’homosexualité ne pourra jamais être considérée comme quelque chose de licite dans notre pays. C’est une autre question de criminaliser ou pas. En tant que Cudis, lorsque nous avons été contactés par Sam Jikko Yi, nous les avons accompagnés dans cette lutte. C’est vrai que nous n’avons la même démarche dans le schéma. Nous avons opté depuis très longtemps sur l’éducation de masse, l’implication des enseignements de nos anciens dans notre système éducatif. Depuis quatre ou cinq ans, c’est notre combat. Nous avons élaboré en ce sens un manuel qui a pour thème le vivre ensemble, la bonne gouvernance, et la paix. Il ne faut pas faire d’amalgame entre le caractère abominable de l’homosexualité et des moyens de lutte pour arriver à éradiquer ce mal. C’est vrai que l’homosexualité a toujours existé dans nos sociétés modernes. Le Coran et certains enseignements du prophète condamnent l’homosexualité. Donc, l’Islam ne peut pas accepter cette abomination. Maintenant quels sont les moyens juridiques, sociologiques, psychologiques dont nous disposons pour lutter contre ce fléau? C’est là où il peut y avoir réflexion et discussion.(…) Sur le droit purement islamique, l’Islam voudrait que pour prouver qu’il y a acte contre nature, qu’il y ait différentes personnes provenant différents horizons et qui assistent accidentellement à la scène. Et du point de vue du droit positif, à partir du moment où on va vers une criminalisation, cela suppose qu’on va ouvrir une instruction pour établir de manière formelle qu’il y a eu acte un contre nature. Je ne pense pas qu’on puisse aller vers une situation pareille. Les différentes parties doivent discuter pour voir quels sont les meilleurs moyens pour la criminalisation afin d’aller vers une éradication de ce phénomène (…). Je pense que le bureau de l’Assemblée nationale aurait pu quand même poser le débat de manière plus large avant de rejeter cela. Nous sommes dans un pays démocratique où quand le peuple a des exigences vis-à-vis du pouvoir législatif, ce pouvoir a l’obligation de devoir l’analyser ou même de le soumettre au plus grand nombre dans l’hémicycle afin que les gens puissent donner leur avis. Je pense qu’il faut lutter contre l’homosexualité. Je pense que la criminalisation pourrait être une solution. Je crois aussi qu’il faut trouver les moyens juridiques de rendre cette loi plus efficace afin qu’on ne tombe pas dans les mêmes travers que les lois contre le viol et la drogue.»
Fatick : Caravanes et récitals de Coran au menu
Le chrono est déclenché. Les coalitions et partis politiques en lice pour les élections locales à Fatick ont pratiquement tous ouvert leur campagne ce samedi. Au menu, des séances de récitals de Coran et des caravanes d’information et de sensibilisation. Ce premier jour de campagne électorale a été surtout une occasion pour beaucoup de têtes de liste de présenter leur planning de campagne et leur programme. Dans la commune de Fatick, les caravanes du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar au département et celui du parti Union citoyenne Bunt bi dirigé par le président de la chambre des métiers, Issa Dièye, ont sillonné les artères de la ville dans la matinée. Elles ont été précédées par des prières pour des élections transparentes et apaisées.
Aliou Faye et Sitor Ndour déroulent
Quant à la coalition «And Nawlé Souxali Sunu Gox», elle a opté pour les visites de proximité à Nérane et Diobaye. La coalition «Diami Senegal» dirigée par Sitor Ndour a démarré sa campagne par un meeting au quartier traditionnel de Fatick, Ndiaye Ndiaye. À Ngayokhème, le leader du nouvel Élan et candidat de la coalition «Defar sa Gox» a occupé le terrain le weekend avec des visites de proximité le samedi et un meeting le dimanche à Toucar où il a été accueilli par une foule. Aliou Faye prometla construction d’un centre d’état civil secondaire dans ladite localité pour faciliter aux populations l’obtention de certains documents, mais aussi l’enregistrement des naissances et des mariages. Le programme du candidat Aliou Faye prend également en compte l’allégement des travaux des femmes, l’amélioration de leurs conditions de vie et leur autonomisation. La jeunesse, elle, occupe une place importante dans le programme présenté aux populations de Ngayokhème. Il s’agira aussi d’élargir la carte sanitaire de la commune, rehausser le plateau technique, promouvoir l’intercommunalité, réduire les litiges foncier, renforcer l’électrification rurale et les infrastructures scolaires.
Le socialiste Faxa Touré et Dr Cheikh Kanté de Bby en meeting
Restons dans le département de Fatick pour dire qu’à Thiaré Ndialgui, le candidat du Ps, Faxa Touré a effectué une caravane. Le jeune socialiste s’engage, une fois élu, à moderniser l’élevage et l’agriculture dans la commune en plus d’électrifier les villages et fournir de l’eau potable aux populations. Le secteur de la santé et de l’éducation ne sont pas en reste pour permettre aux habitants de Thiaré d’avoir une meilleure prise en charge médicale mais aussi assurer aux enfants une éducation de qualité grâce à une disponibilité d’infrastructures scolaires. A signaler que tous les candidats ont appelé leurs sympathisants à une campagne sans violence verbale encore moins corporelle. L’unité et l’union des cœurs ont été prônées par les responsables de Bby qui ont répondu, samedi en début d’après-midi, à l’invitation de Dr Cheikh Kanté qui a organisé son meeting d’ouverture à la place publique ‘’les berges du Sine’’.
Soham El Wardini en meeting à Ouakam
La mairesse sortante de Dakar et candidate à sa propre succession a démarré sa campagne électorale dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur par une caravane avec ses sympathisants. Hier, Soham El Wardini, candidate de Union Citoyenne Bunti Bi, a présidé un meeting à Ouakam en présence du candidat de la commune, Omar Guèye Ndiaye. L’édile de Dakar reste confiante que la vague bleue va submerger la capitale au soir du 23 janvier.
Barthelemy Dias en caravane
Le candidat de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) à la ville de Dakar a opté pour le moment pour des caravanes. Le cortège de Barthélemy Dias a sillonné samedi les artères des communes des HLM, de la Biscuiterie et de Grand Dakar. Ragaillardi par les fortes mobilisations des militants en compagnie des candidats des communes, Barthélemy Dias déclare que ces trois communes sont prêtes pour la «formalité» du 23 janvier 2022. «A travers ce bel accueil, vous prouvez suffisamment que vous adhérez à notre démarche pour œuvrer pour le «Dakar bi nu bokk», a lancé l’édile de Mermoz Sacré-Cœur. La caravane de Barthelemy Dias était dans la commune des Parcelles Assainies dimanche dans l’après-midi. En compagnie du candidat de Yaw aux Parcelles Assainies, Djamil Sané, M. Dias a remercié les militants pour leur magnifique mobilisation et leur engagement pour une victoire.
Gandon : Khoudia Mbaye déverse sa bile
La mairesse sortante de Gandon, Khoudia Mbaye a commencé sa campagne électorale par des attaques contre ses détracteurs. La tête de liste de la coalition Bby dira lors d’un meeting : «Nos adversaires peuvent jeter l’opprobre sur nous, mais ils n’oseront jamais dire que nous n’avons rien fait. Nous avons assuré la sécurisation du foncier, l’accès à l’eau et à l’électricité et le désenclavement de certaines localités. Nous sommes l’une des rares communes à se doter de 3 ambulances». La jallarbiste se dit honorée par le Président Macky Sall qui a porté son choix sur elle. La DER/FJ a ouvert deux points Nano Crédit à Saint-Louis Le délégué général Pape Amadou Sarr a inauguré deux points Nano Crédits au marché Sor et Guet Ndar de Saint-Louis. Le nano-crédit, un nouveau type de crédit moderne, varie entre 10.000 et 500.000 francs CFA remboursables en trois mois. Selon le délégué général de la DER, Pape Amadou Sarr, la ville de Saint-Louis est ainsi dotée d’un camion frigorifique tout neuf estimé à 44 millions Fcfa pour venir en aide aux femmes transformatrices. A l’en croire, la ville de Saint-Louis est dotée de deux points Nano Crédit qui polarisent 600 bénéficiaires pour un volume de 32 millions Fcfa. Depuis le démarrage de la DER/FJ, Saint-Louis a reçu 3 milliards de FCFA de financements pour plus de 21.590 bénéficiaires. Une enveloppe de 250 millions a été distribuée à 347 bénéficiaires. Selon lui, les bénéficiaires des financements de la DER, dans la région Saint-Louis, s’activent dans la pêche, l’agriculture, l’élevage, les services et l’artisanat. À ce jour, 67 nano crédits sont ouverts dans le pays. A souligner que le patron de la DER/FJ a aussi assisté à la cérémonie de pose de la première pierre d’une usine de glace à Guet Ndar présidée par le maire Mansour Faye
Karim Xrum Xaax et Cie libres
Finalement, le procureur de la République n’est pas allé jusqu’au bout. Après l’arrestation de Karim Guèye alias Xrum Xaax et 8 de ses compagnons vendredi, on leur avait notifié leur garde à vue. Mais la procédure a été abandonnée par le parquet. Karim Xrum Xaax et Cie ont été finalement libérés samedi sans charge. Pour rappel, ils avaient brûlé des drapeaux aux couleurs de Lgbt devant l’Assemblée nationale pour protester contre le rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale. Ils étaient visés pour les chefs de participation à une manifestation non-déclarée et occupation illégale de la voie publique.
Amadou Hott promet de battre Bara Gaye
Candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) à la mairie de Yeumbeul Sud, le ministre Amadou Hott a annoncé dès l’entame de la campagne électorale une défaite cuisante au maire sortant Bara Gaye. Le ministre de l’Economie qui défie un adversaire de taille a dénoncé sa gestion qu’il qualifie de solitaire. Il reproche à l’édile sortant d’avoir consacré l’essentiel du budget à l’investissement.
Racine Talla sur marché Bou bess
Maire sortant de la commune de Wakhinane-Nimzaat et candidat à sa propre succession sous la bannière de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), Racine Talla a ouvert sa campagne électorale par une conférence de presse pour présenter son bilan, avant de décliner sa vision pour les 05 prochaines années. Il a annoncé un programme décliné en 07 axes prioritaires et 04 engagements par axe soit au total 28 engagements. Il a profité de sa rencontre avec la presse pour annoncer la rétrocession officielle du marché «Bou Bess» à leur collectivité territoriale suite à un décret publié dans le journal officiel. Il a promis l’augmentation de la subvention allouée aux lieux de culte et la construction d’un grand centre commercial. Aussi, Racine Talla a appelé à des élections locales apaisées.
La Cedeao isole le Mali
Le Président Macky Sall a pris part hier, à Accra, au sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la situation politique au Mali. Les chefs d’Etat ont exprimé leurs préoccupations par rapport au processus de transition après l’annonce des autorités militaires de se maintenir au pouvoir pendant 5 ans. Une position contraire à leur engagement initial qui était de réaliser une transition de 6 mois, se désolent les chefs d’Etat. C’est la raison pour laquelle, à l’issue de la rencontre, la Cedeao a pris des sanctions contre les autorités maliennes. Il a été décidé la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali ; la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et Mali, à l’exception des produits suivants : biens de consommation essentiels ; produits pharmaceutiques ; fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle du Covi-19 ; produits pétroliers et électricité. Les chefs d’Etat de la Cedeao ont également décidé du gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la Cedeao et la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad). Ces sanctions seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur, déclarent les chefs d’Etat.
La Cedeao isole le Mali (bis)
Les chefs d’Etat de la Cedeao précisent toutefois que les sanctions ne seront progressivement levées qu’après la finalisation d‘un chronogramme acceptable et convenu et le suivi de progrès satisfaisants réalisés dans la mise en œuvre du chronogramme des élections. Par ailleurs, compte tenu de l’impact potentiellement déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, la Cedeao décide d’activer immédiatement sa Force en Attente (FA) qui devra être prête à toute éventualité.
1 355 nouveaux cas enregistrés le week-end
Le variant omicron a fini de s’installer au Sénégal engendrant ainsi la troisième vague de la pandémie. Durant le weekend, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a recensé 1 355 nouvelles contaminations. Les nouveaux cas sont composés de 84 cas contacts, 07 cas importés, 1 264 cas issus de la transmission communautaire. Les autorités sanitaires déplorent deux décès liés à la covid-19. Cependant, 367 patients sont déclarés guéris. A ce jour, le Sénégal a enregistré 79 290 cas positifs dont 73 882 guéris 1 898 décès 3 034 sous traitement de covid19. Pour ce qui est de la campagne de vaccination, au total 1 371 898 personnes sont vaccinées.
«Deltacron», un variant combinant Delta et Omicron détecté
La combinaison du pire ? À Chypre, pays où le taux d’incidence estle plus haut d’Europe, des cas de combinaisons entre Delta et Omicron ont été détectés par les scientifiques. «Il y a actuellement des co-infections Omicron et Delta et nous avons trouvé cette souche qui est une combinaison de ces deux», a expliqué Leondios Kostrikis, professeur de Biologie à l’Université de Chypre, rapporte l’agence de presse Bloomberg. Il aurait «la signature génétique d’Omicron et les génomes de Delta», raison pour laquelle il a été surnommé Deltacron. 25 cas ont été identifiés, explique le Cyprus Mail, dont 11 provenant de personnes hospitalisées à la suite d’une contamination au coronavirus. Le 7 janvier, des échantillons ont été envoyés à la structure Gisaid de l’Institut Pasteur, qui assure le partage des données officielles sur le coronavirus. Selon le Cyprus Times, le médecin aurait ajouté que «la fréquence des mutations était plus importante parmi ceux qui sont à l’hôpital, ce qui peut conduire à penser qu’il y a une corrélation entre Deltracron et les hospitalisations». «On verra à l’avenir si cette souche est plus pathologique ou plus contagieuse ou si elle prévaudra», a-t-il ajouté.
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REVUE DE PRESSE
Revue de Presse du Lundi 10 Janvier 2022 en langue Wolof de la Rfm