La Ligue 1 sénégalaise aborde sa deuxième journée, ce week-end avec en tête d’affiche le choc des «Africains» qui oppose ce samedi 27 novembre, au stade Ngalandou Diouf, Teungueth FC à Diambars Fc. Cette affiche entre le champion en titre et son dauphin de la saison écoulée, sera au sommet de cette journée.
La Ligue 1 joue ce samedi sa deuxième journée avec le duel au sommet qui mettra aux prises Teungueth Fc à Diambars. Ce match-choc qui opposera au stade Ngalandou Diouf, les champions du Sénégal en titre et leur dauphin de la saison écoulée, promet. Comme l’attestent leurs probants succès respectivement devant l’AS Douanes (2-0) et Ndiambour (3-0). Des succès qui confirment déjà le travail hivernal effectué par ces deux équipes durant l’intersaison et leurs entrées en compétitions africaines interclubs qui se sont soldées par une élimination dès le premier tour.
Dans cet élan, les deux équipes ont sans doute, plus que n’importe quelle autre équipe de l’élite cette longueur d’avance en matière de compétition. En conférence de presse d’avant match, l’entraineur des Académiciens n’a pas manqué de confirmer cet acquis. «Sur le plan athlétique, on est en avance sur beaucoup d’équipes. Nous avons eu au mois de septembre et au début du mois d’octobre la Coupe du Sénégal et la Coupe de la Ligue lors de la même période. Là, on enchaîne avec le championnat», confie Bruno Rohart avant de camper le décor. «On s’attend à un beau match avec beaucoup d’intensité. Je suis persuadé qu’il y aura un beau spectacle sur le terrains et dans les tribunes», a-t-il promis.
La rencontre qui opposera le Jaraaf à Linguère au stade Iba Mar Diop fera partie des rencontres qui seront aussi attendues. Les «vert et blanc» qui ont démarré la saison par une défaite contre Génération Foot (2-0) voudront répartir du bon pied et surtout réussir leur rentrée dans ce stade que le club a choisi pour accueillir à domicile afin de mieux coller à ses supporters et se rapprocher davantage de son fief de la Médina. En face, la Linguère qui a retrouvé l’élite cette saison voudrait réussir son premier match à l’extérieur et enchaîner un 2ème succès.
Pour les dernières rencontres de ce samedi, Dakar Sacré-Cœur qui est rentré de Ziguinchor avec le point du match nul face au Casa Sports, accueille l’As Pikine, accrochée, elle aussi, dans le premier derby de la banlieue, par son voisin de Guédiawaye FC (0-0). A Mbour, le Casa Sport rendra visite demain dimanche à une équipe Mbour Petite Côte dominée à Saint Louis par la Liguère (2-1).
Largement battu par Diambars (3-0), le Ndiambour de Louga accueillera l’Union sportive goréenne qui a été contrainte au match nul (1-1) par le CNEPS Excellence de Thiès. De leur côté, cette dernière accueillera Génération Foot.
Promu en ligue 1 cette saison, Guédiawaye FC va, quant à lui, faire face l’AS Douane. Avec au bout une première victoire qui sera précieuse pour bien engager le marathon.
La Confédération africaine de football (CAF), réunie en Assemblée générale extraordinaire (AGE) hier, vendredi 26 novembre 2021 au Caire, a apporté son soutien à une éventuelle Coupe du monde organisée tous les deux ans au lieu de tous les quatre ans. L’AGE a par ailleurs encouragé la direction de la CAF à poursuivre la création d’une Superligue, nouvelle compétition qui réunira les meilleurs clubs africains.
La Confédération africaine de football (CAF), réunie en Assemblée générale extraordinaire (AGE) ce 26 novembre 2021, a affiché sa confiance, notamment par rapport à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun (9 janvier au 6 février 2022). Son président Patrice Motsepe a ainsi estimé que les Camerounais sont prêts « à 95% ». « Ce que j'apprécie, c'est l'engagement sincère du peuple camerounais, la détermination de toutes les parties prenantes, y compris celle du gouvernement à faire de cette CAN une réussite, a assuré ensuite le Sud-Africain en conférence de presse. Je suis absolument satisfait à ce stade. Je me concentre sur la CAN au Cameroun pour en faire un énorme succès et je suis convaincu que c'en sera un ». L’optimisme était également de mise concernant ses finances ou l’avenir de l’arbitrage africain. Sur ce dernier point, la CAF a d’ailleurs signé un partenariat avec la Fédération internationale (FIFA) pour la formation des meilleurs arbitres du continent.
UN VOTE EN FAVEUR DE LA COUPE DU MONDE TOUS LES DEUX ANS
Surtout, en présence du président de la FIFA Gianni Infantino, l’AGE a voté la motion suivante : « 1. La CAF adhère à la décision du Congrès de la FIFA de mener l’étude de faisabilité de l’organisation de la Coupe du monde masculine et féminine tous les deux ans. 2. Si le résultat de l’étude conclut que c’est faisable, la CAF soutiendra fermement leur organisation tous les deux ans. » Une réforme du Mondial vantée devant les membres de la CAF par Arsène Wenger, son grand architecte et promoteur. Un projet qui ne semble d'ailleurs pas incompatible avec une Coupe d’Afrique des nations organisée tous les deux ans, a assuré Steven Martens, le Directeur technique de la FIFA. « Du point de vue du football, il y a beaucoup d'avantages à cela [Un Mondial tous les deux ans, Ndlr], a martelé le Belge, qui accompagnait l’excoach d’Arsenal durant une présentation. Parce que cela rend ses éliminatoires plus intéressantes. Vous pouvez conserver la CAN tous les deux ans. La Coupe du monde aura lieu tous les deux ans ». Comment concilier une CAN et un Mondial tous les 2 ans ? Patrice Motsepe a botté en touche, en conférence de presse : « La principale compétition pour l'Afrique, qui est la CAN, continuera avec certitude. Une partie du processus doit consister à s'assurer que les joueurs ne joueront pas plus de matches qu'auparavant. Il y aura une révision fondamentale des compétitions ainsi que des structures qui existent depuis de nombreuses années. »
LA SUPERLIGUE AFRICAINE SUR LES RAILS
Dans cette perspective, l'Assemblée générale extraordinaire a d'ailleurs apporté son soutien au projet de Superligue. Les délégués ont en effet « reconnu l'avantage potentiel d'une superligue panafricaine et encouragé le Comité exécutif de la CAF à poursuivre son étude et ses investigations afin de finaliser son plan pour le lancement » de cette nouvelle compétition. Un événement qui doit réunir chaque saison une vingtaine de gros clubs du continent mais dont les contours restent encore à définir.
INCIDENT AU CAMP PÉNAL L’ASRED PARLE D’UN DETENU BLESSE
L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), dit «condamner la violence sur toutes ses formes dans les établissements pénitentiaires du Sénégal».
L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), dit «condamner la violence sur toutes ses formes dans les établissements pénitentiaires du Sénégal».
Pour elle, «tout est parti de la volonté de fouiller la chambre 10. Une telle mesure de sécurité devrait bien être accueillie par les détenus car prévu par le règlement intérieur de la prison». Malheureusement, cette fouille a dégénéré et a engendré une altercation entre agents et détenus qui s'est soldée par un détenu blessé.
L'Asred appelle au calme et demande au personnel pénitencier de faire preuve d’humanisme à l'égard des détenus qui sont en situation de faiblesse.
L’Asred fait aussi remarquer que la situation est très difficile pour certains qui purgent de longues peines et qui n'ont plus de visite. Et le contexte si particulier et le caractère sensible des prisons doivent être des motifs valables pour appeler au calme et demande à ce les droits du détenu soient respectés lors des fouilles.
REVOLTE DES DETENUS AU CAMP PÉNAL, L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE NIE TOUTE REPRESSION
Une révolte des détenus au camp pénal de Liberté VI (Dakar).
Une révolte des détenus au camp pénal de Liberté VI (Dakar). Le collectif Frapp France dégage a en fait l’annonce, hier vendredi 26 novembre. Les prisonniers du camp pénal auraient été victimes d’une répression ayant occasionné des blessés. Ils protesteraient contre leur chef de Cour. Mais, dans une autre note publiée sur sa page Facebook, l’administration pénitentiaire revient sur l’incident et minimise. «Après une fouille de routine faite ce jour (vendredi, Ndlr) au Camp Pénal de liberté 6 sans aucun incident, des détenus s’en sont pris à un de leur codétenu, qu’ils soupçonnent d’être un informateur. A la suite de cela, ils ont été dispersés et le calme est revenu».
L’administration pénitentiaire soutient que «les fouilles régulières font partie de la procédure de sécurisation des lieux de détention, pour empêcher l’utilisation de produits interdits ou dangereux comme les armes, les téléphones portables et la drogue.» Elle ajoute par ailleurs que «l’incident a vite été maîtrisée et que, contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, aucun acte de maltraitance n’a été pratiqué et qu’aucun blessé n’est à déplorer».
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES A L'EGARD DES FEMMES, SEDHIOU DANS LA DANCE
Des femmes ont remis vendredi au gouverneur de la région de Sédhiou (Sud) un mémorandum pour dénoncer la recrudescence des violences faites aux femmes et solliciter des pouvoirs publics l’accès aux services de santé et une autonomie décisionnelle.
Sédhiou, 26 nov (APS) - Des femmes ont remis vendredi au gouverneur de la région de Sédhiou (Sud) un mémorandum pour dénoncer la recrudescence des violences faites aux femmes et solliciter des pouvoirs publics l’accès aux services de santé et une autonomie décisionnelle.
Elle ont produit leur mémorandum, dans le cadre de la célébration de la semaine internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Dans le cadre du le projet ’’être femme’’, ces femmes ont mené une caravane de sensibilisation pour un changement de comportement face à ces pratiques et la santé sexuelle et reproductive.
Au terme de leur caravane, elles ont remis un cahier de doléances au gouverneur Papa Demba Diallo. Parmi ces revendications figurent des points phares, notamment l’accès aux soins de santé, le renforcement des équipements des structures sanitaires (lits d’hospitalisation, échographie et radio).
De plus, elles ont sollicité une ambulance pour chaque poste de santé des différents départements, la séparation des toilettes entre filles et garçons dans les établissements scolaires et l’implication des femmes dans la prise de décision.
FAIRE DU SENEGAL UN HUB MEDICAL SOUS-REGIONAL
Travaux de la polyclinique de l’Hôpital Principal de Dakar lancés
Le Président de la République, Macky Sall a procédé hier, vendredi 26 novembre, à la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital principal de Dakar. Il s’agit de faire de notre pays un hub médical dans la sous-région et de limiter les évacuations sanitaires à l’étranger.
La polyclinique de l’hôpital principal de Dakar dont les travaux ont été lancés hier, vendredi 26 novembre par le Chef de l’Etat, Macky Sall se veut l’établissement médical de l’excellence en matière de soins pour renforcer la souveraineté sanitaire de notre pays. «Après la construction des hôpitaux de Sédhiou, Kaffrine, Kédougou et Touba et le lancement des travaux du centre national d’Oncologie de Diamniadio, ce projet innovant va permettre à notre pays d’élargir la carte sanitaire en le dotant d’une infrastructure médicale d’une dernière génération répondant aux normes et standards internationaux. La polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar contribuera ainsi à faire de notre pays un hub sanitaire de référence pour la sous-région. Cette infrastructure ultra moderne d’une capacité de 100 chambres d’un coût estimé à 60 milliards de F Cfa et entièrement financé par l’Etat du Sénégal permettra de réduire de façon significative les évacuations sanitaires souvent coûteuses», a déclaré Macky Sall.
L’établissement qui sera construit sur un site de 20.000m², va aussi compter 6 blocs opératoires certifiés dont deux pour les greffes d’organe. «La nouvelle infrastructure hospitalière offrira des soins de qualité avec des équipements à la pointe de la technologie dans différentes spécialités médicales, notamment dans le domaine de la transplantation rénale pour soulager définitivement les hémodialysés. Elle va également renforcer notre souveraineté sanitaire», a ajouté Macky Sall.
La cérémonie de pose de première de la polyclinique de l’hôpital principal de Dakar a eu lieu en présence du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, du Chef d’état-major général des forces armées, le Général Cheikh Wade, le Haut-commandant de la Gendarmerie, le Général Moussa Fall, le directeur de l’hôpital Principal, le médecin-général, Mame Thierno Dieng, entre autres personnalités. Les travaux qui seront réalisés par les entreprises Sila Saglik Grubu (Turquie) et Dakar Construction, devront finir dans un délai de 14 mois.
LA FAAPA AU SECOURT A L'AGENCE DE PRESSE BENINOISE
La Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaine (FAAPA), a exprimé vendredi à Dakar, son soutien à l’Agence béninoise de presse (ABO), ’’menacée de dissolution’’, a indiqué son président, Khalil Hachimi Idrissi.
Dakar, 26 nov (APS) – La Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaine (FAAPA), a exprimé vendredi à Dakar, son soutien à l’Agence béninoise de presse (ABO), ’’menacée de dissolution’’, a indiqué son président, Khalil Hachimi Idrissi.
’’Le dossier du processus de dissolution de l’ABP, a été étudié par le comité pour prendre un certain nombre d’initiatives en vue d’essayer de plaider en faveur du maintien de cette agence de presse’’, a-t-il dit lors des travaux de son 8ème Comité exécutif de la FAAPA qui se tient à Dakar.
’’Ce processus de dissolution de l’ABP, est une mauvaise nouvelle’’, a ajouté le président de la FAAPA qui dit ’’ne pas comprendre pas ce geste, surtout en ces moments où, les États africains ont besoin de leurs agences de presse et plus que jamais, d’un service public de qualité’’.
Selon lui, dans un Etat comme le Bénin, est ’’conscient’’ des enjeux de la communication mondiale et continentale, et qui crée des agences spécialisées ou dédiées à des missions ponctuelles, ’’rien ne remplacera le service public d’une agence de presse’’.
’’Nous allons accompagner l’ABP pour qu’elle survive et continue à se développer et à faire partie du réseau d’agences de presse africaine. Nous ne pourrons jamais nous résoudre à la disparition d’une agence de presse’’, a encore relevé Hachimi Idrissi.
Il a engagé la FAAPA à ’’tout faire’’ pour que l’Agence de presse béninoise ’’survive au même titre que toutes les agences de presse’’ membre de son réseau.
Hachimi Idrissi, également directeur général de l’Agence de Presse marocaine (MAP) a rappelé que l’ABP, est agence du ’’service public, fonctionnant selon les règles de l’art, avec un statut clair, des missions précises et demeure au service du gouvernement, de l’État et de l’opinion publique’’.
Il a déploré cette situation ’’incompréhensible’’, au moment où la Faapa se félicite de voir certains pays, comme le Sénégal, renforcer, leur Agence de presse, en leur donnant des moyens, des nouveaux statuts.
’’L’agence de presse du Bénin date de 1960. C’est un acquis considérable de l’accumulation de l’expérience et elle a une présence rayonnante dans la sous-région’’,a-t-il rappelé.
Le président de la FAAPA a dit qu’il compte adrsser une lettre au Chef de l’Etat béninois, ’’pour mettre en valeur les atouts d’une agence de Presse (dans son pays) et aussi plaider pour la restauration et la modernisation de cette dernière’’.
PENSION DE RETRAITE, MACKY SALL ANNONCE UNE HAUSSE DE 10% AVANT LA FIN DE L’ANNEE
Le chef de l’Etat a annoncé une hausse de 10% de la pension retraite au Sénégal qui va passer par l’augmentation des cotisations mais aussi la mise en place d’une assurance et une pension de retraite dans le secteur de l’agriculture et de l’artisanat
Présidant hier, la cérémonie de clôture de la de 3e conférence sociale, le Chef de l’Etat a annoncé une hausse de 10% de la pension retraite au Sénégal qui va passer par l’augmentation des cotisations mais aussi la mise en place d’une assurance et une pension de retraite dans le secteur de l’agriculture et de l’artisanat. Mieux, il a aussi déclaré la fusion de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal et la caisse de sécurité sociale.
«Je voudrais demander au président du conseil d’administration de l’Ipres, au directeur général et à l’ensemble des membres d’étudier la faisabilité d’ici le 31 décembre d’une augmentation de 10% supplémentaire. 10% devrait coûter plus ou moins 10 milliards additionnels». Ces propos sont du Chef de l’Etat, Macky Sall. Il présidait hier, vendredi 26 novembre la cérémonie de clôture de la 3e conférence sociale. Cette annonce est une réponse à la demande des retraités. Toutefois, selon Macky Sall, cette hausse de la pension des retraités devra entrainer l’augmentation des cotisations. «Cela suppose quand même deux choses et qu’il faut sérieusement envisager : l’augmentation des cotisations pour ceux qui travaillent encore. On ne peut pas vouloir avoir une retraite décente quand on ne cotise pas de façon décente.
Pour les retraités, c’est trop tard. Donc, c’est à nous, travailleurs de cotiser plus déjà pour les retraités et pour ceux qui viendront après eux», a fait savoir Macky Sall. A l’en croire, les travailleurs du secteur de l’agriculture et de l’artisanat devront aussi bénéficier d’une assurance et d’une pension de retraite. «Je suis convaincu que les travailleurs ruraux peuvent cotiser tout comme les indépendants. L’agriculteur qui vend la production d’arachide peut parfaitement prélever 10F ou 15F, peu importe sur le kilogramme. Ce qui lui ferait 10.000 F sur la tonne. Cela lui servirait à assurer une couverture maladie ou pour la retraite. L’artisan aussi qui tient un travail saisonnier. Parfois, ça marche. Parfois, ça ne marche pas. Il doit y avoir des moyens et des mécanismes qui permettent de mettre quelque part de côté pour les jours difficiles», a dit le Chef de l’Etat. Pour Macky Sall, les lendemains difficiles sont à prévoir dans le vécu quotidien.
VERS UNE FUSION IPRESCAISSE DE SECURITE SOCIALE
Dans son discours, le Président de la République a également annoncé la fusion de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal et la Caisse de sécurité sociale. «Notre système de protection sociale est appelé à subir des transformations profondes au plan juridique, institutionnel pour plus d’efficacité dans le respect du principe du dialogue social et du tripartisme. C’est pourquoi d’ailleurs une réforme est devenue indispensable. C’est véritablement la fusion de l’IPRES et de la Caisse de sécurité sociale. Nous devons aussi avoir le courage de faire certaines réformes sinon nous faisons du surplace», a laissé entendre Macky Sall.
UCAD, LES NOUVEAUX ENSEIGNANTS AGRES RECOIUVENT LEURS TOGES
La faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) a remis toges et diplômes à ses 60 enseignants reçus récemment au concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES)
Dakar, 26 nov (APS) - La faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) a remis toges et diplômes à ses 60 enseignants reçus récemment au concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.
La cérémonie ‘’qui nous réunit aujourd’hui (…) n’est pas seulement un moment d’exaltation, de glorification, c’est aussi un temps pour magnifier le travail bien fait, le couronnement de longues et dures années de labeur et d’abnégation pour le rayonnement de l’université, au service de la communauté’’, a dit le professeur Ahmadou Aly Mbaye, recteur de l’UCAD.
En s’exprimant lors de cette cérémonie, il a rappelé que ladite faculté a présenté 69 candidats, dont 60 admis, au concours d’agrégation du CAMES, cette année, avec un taux de réussite de 87 %.
Vingt-quatre des admis sont sortis majors dans leur spécialité, selon M. Mbaye.
La médecine humaine, la pharmacie, l’odontostomatologie, la médecine vétérinaire et les productions animales sont les spécialités des nouveaux professeurs agrégés.
Le recteur a salué les efforts qu’ils ont fournis pour doter le Sénégal d’‘’un système sanitaire adapté aux besoins des populations’’.
La faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh-Anta-Diop est non seulement un centre de préparation du concours d’agrégation pour de nombreux enseignants du continent, mais un nombre important de ses professeurs sont membres des jurys du CAMES, selon Ahmadou Aly Mbaye.
Il s’est réjoui, par ailleurs, de l’élargissement de la carte universitaire du pays et de la construction de nouveaux hôpitaux où vont travailler certains enseignants de l’UCAD.
Les bons résultats de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie traduisent la qualité de l’encadrement des enseignants-chercheurs et de leurs publications, a souligné Gallo Diop, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur à la cérémonie.