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11 août 2025
VIOLENCE POLITIQUE : LE PRESIDENT APPELLE A DES ELECTIONS APAISEES
«Il clignote à gauche et vire à droite.» Les relations heurtées entre le Président Macky Sall et ses opposants, pourraient se résumer à cette formule caricaturale de Amath Dansokho sur Me Abdoulaye Wade.
Dans son message de nouvel an, le président de la République a fait l’éloge de la paix, en perspective des élections locales et législatives prévues cette année. Macky Sall a appelé les acteurs politiques, au calme et à la sérénité.
«Il clignote à gauche et vire à droite.» Les relations heurtées entre le Président Macky Sall et ses opposants, pourraient se résumer à cette formule caricaturale de Amath Dansokho sur Me Abdoulaye Wade. Pour l’opposition, le chef de l’Etat chante la non-violence, mais pose des actes contraires. Dans la lignée de la signature de la charte de non-violence proposée par le Cadre unitaire de l’islam, le président de la République a de nouveau prêché la paix pour les prochaines élections locales et législatives. «En démocratie, une élection ne doit pas être source de violence, mais un éloge à la paix et un hymne à la liberté. Une élection, c’est l’occasion pour les citoyens, seuls dépositaires de la légitimité populaire, de choisir ceux et celles qui assumeront pour un temps, la charge des affaires publiques, en veillant sur le bien commun», a déclaré Macky Sall vendredi, lors de son message de nouvel an.
Le président de la Républi¬que reconnaît que les convictions et les choix peuvent être différents. «Mais pour l’histoire et le destin qui nous unissent, nous sommes tenus de préserver la paix, la sécurité, l’unité et la stabilité de notre pays. Ce sont là les fondements de la Nation sénégalaise ; le socle sur lequel repose notre vivre ensemble dans la fraternité et la cohésion sociale», a insisté M. Sall. Le chef de l’Etat appelle à aller aux élections, dans «le calme et la sérénité» et poursuivre ensuite, «ce vivre ensemble, qui fait la force et la cohésion de la Nation sénégalaise».
Pour Macky Sall, les acteurs politiques doivent se rappeler que les générations antérieures leur ont laissé en héritage, une Nation qui «nous rassemble sous son aile protectrice». Il ajoutera : «Si nous voulons être dignes de nos anciens, notre responsabilité, ce qui fera notre mérite et notre honneur, c’est d’entretenir ce patrimoine commun, et de l’offrir en viatique à nos enfants, afin que, de génération en génération, cette Nation reste toujours debout, plus unie et plus forte.» Sur un ton solennel, le Président Sall s’est engagé à «continuer de consacrer toutes (ses) forces, pour que vive le Sénégal, dans la paix, la stabilité et la prospérité».
AVANT DE REJOINDRE LES LIONS, SADIO MANE MET FIN A UNE DISETTE DE 9 MATCHS
En disette depuis 9 matchs avec les Reds, toutes compétitions confondues, il a profité de son dernier match avec Liverpool face à Chelsea (2-2) pour débloquer son compteur.
L’attaquant sénégalais de Liverpool, Sadio Mané, ne pouvait pas quitter ses supporters et son club et partir à la Can au Cameroun (Du 9 janvier au 6 février), sans pourtant autant leur offrir au moins un but.
En disette depuis 9 matchs avec les Reds, toutes compétitions confondues, il a profité de son dernier match avec Liverpool face à Chelsea (2-2) pour débloquer son compteur.
Titulaire ce dimanche face à Chelsea, à l’occasion de la 21e journée de Premier League, le numéro 10 des Reds a ouvert le score dès la 9e minute, comme un symbole pour mettre fin à 9 matchs sans trouver le chemin des filets. A la réception d’une tête loupée par Chalobah, Sadio Mané crochète du droit, le portier de Chelsea, Edouard Mendy, et conclut d’une frappe du gauche, à ras de terre. Le pauvre Edouard Mendy n’a rien pu faire.
Le dernier but de l’attaquant des Reds remonte au 20 novembre dernier face à Arsenal, le dixième toutes compétitions confondues cette saison. Une meilleure manière d’entamer la suite de la préparation des Lions qu’il devrait rejoindre dans les prochaines heures, en compagnie du gardien de Chelsea, Edouard Men¬dy. Une bonne nouvelle pour le sélectionneur, Aliou Cissé, qui attend, depuis une semaine, l’arrivée de ses deux cadres, en pleine forme physique.
QUEENS PARK RANGERS : L’ENTRAINEUR CRAINT L’ABSENCE DE SENY DIENG
La Can 2021 sème la peur dans plusieurs clubs européens. Et si certains, comme Watford avec Ismaïla Sarr notamment, tentent de poser leur véto pour bloquer leurs internationaux africains, d’autres comme Queens Park Ran¬gers n’ont d’autre choix que de libérer les leurs tout en étant conscients du vide que ça ris¬que d’apporter.
En effet, Seny Dieng, excellent depuis l’entame de la saison, va manquer jusqu’à cinq matchs en club durant le mois de janvier, voire jusqu’en début février. Le portier international sénégalais, arrivé en sélection en mars 2021, va disputer la phase finale de la Can au Cameroun (9 janvier-6 février). Une absence de taille qui pourrait négativement impacter le bon début de saison du Qpr, actuel septième de Championship et en course pour la montée en Premier League. «Je dis tout le temps à Seny [Dieng] : «Vas-y et montres que tu es le meilleur du Championnat»», indique Mark Warburton, l’entraîneur du Qpr. «Il a toujours était présent avec du désir. Il s’entraîne tellement dur.
Aussi simple que cela, (sa participation à la Can), sera une grosse perte. Pas un manque de respect à Jordan Archer (doublure de Seny Dieng, Ndlr) ou aux autres gardiens, mais lorsque vous perdez un joueur de cette qualité, ça fait très mal», reconnaît Warburton.
LES VOEUX DE KHALIFA SALL POUR LA NOUVELLE ANNÉE
Le nouvel An est toujours une occasion, pour les acteurs politiques, de communier avec les populations. Khalifa Ababacar Sall a présenté ses meilleurs vœux de ‘’santé, de réussite et de prospérité’’ aux Sénégalais
Le Nouvel An est toujours une occasion, pour les acteurs politiques, de communier avec les populations. L’ancien maire de Dakar n’a pas dérogé à la règle. Khalifa Ababacar Sall a présenté ses meilleurs vœux de ‘’santé, de réussite et de prospérité’’ aux Sénégalais. Ceci, avec plein d’optimisme. En effet, ‘’l’espoir est permis’’. Car, pour le socialiste, ‘’l’année 2022 doit être le point de départ de la refondation de notre république. L’occasion nous est offerte par les élections locales de janvier. A travers des conseils forts et divers, il s’agira de recentrer l’action des institutions municipales et départementales autour de la dynamique des territoires, en associant les aspects économiques, sociaux, environnementaux, historiques et culturels, pour une gestion à la fois inclusive et participative. Il s’agit ainsi de replacer le citoyen au cœur des politiques publiques locales’’.
Ces premières joutes en appelleront d’autres pour lesquels l’un des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi invite les électeurs à ‘’parachever le mouvement rédempteur, lors des prochaines élections législatives, en obtenant une majorité parlementaire pour redonner à l’Assemblée nationale, déjà largement éprouvée, sa vraie image, celle qui cadre avec ses missions essentielles, notamment le contrôle de l’action du gouvernement et l’évaluation des politiques publiques. A partir de ce moment, il sera possible d’envisager, avec sérénité, les changements majeurs que le peuple attend depuis des années’’. Si ces changements sont nécessaires, c’est parce que 2021 n’a pas été reluisant sur le plan de la gestion du pays. C’est en tout cas le point de vue de l’opposant pour qui ‘’la mal gouvernance a atteint un seuil critique avec la répétition de scandales aux conséquences financières et économiques inquiétantes’’. L’actualité a été marquée, sur ce point, par les présumés détournements de deniers publics par des agents du Trésor, le scandale des passeports diplomatiques, la mal gouvernance dénoncée à La Poste, pour ne citer que ceux-là.
...Au plan socioéconomique, le socialiste a relevé ‘’les grèves récurrentes dans les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de la minoterie, la flambée des prix des produits de première nécessité, la stagnation de la production agricole et les difficultés de commercialisation (qui) ont fini d’installer une instabilité sociale chronique et une précarité démesurée dans les familles, surtout les plus démunies’’. Sans oublier que, selon l’ex-maire de Dakar, ‘’la confiscation des libertés publiques, l’instrumentalisation de la justice et de l’Assemblée nationale par le pouvoir Exécutif constituent, en outre, des preuves irréfutables de la faillite de notre Etat’’. Cette mauvaise gestion soulevée par le socialiste expose également le Sénégal, selon lui, à des crises d’une grande ampleur. Cela ne l’empêche pas d’avoir une pensée pour les ‘’peuples voisins éprouvés par l’insécurité et des crises multiformes. L’année 2022 doit marquer un nouvel engagement des institutions régionales et des peuples pour relever les défis de stabilité et de paix sans lesquels la cohérence du projet communautaire est remise en cause’’. Un clin d’œil au président de la République Macky Sall qui présidera l’Union africaine en 2022.
TRAIN EXPRESS RÉGIONAL, ENTRE FANTASMES ET RÉALITÉS
Malgré la grande affluence des heures de pointe qui a fini par obliger certains usagers à rebrousser chemin, le TER tient globalement ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité.
Malgré la grande affluence des heures de pointe qui a fini par obliger certains usagers à rebrousser chemin, le TER tient globalement ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité. Voyage à bord de cette belle infrastructure aux mille et un fantasmes.
Arrêt PNR (passage à niveau de Rufisque). Une discussion intense s’improvise hasardeusement entre une personne du troisième âge et une hôtesse très attentive. ‘’Avez-vous un livre où je pourrais noter mes impressions ?’’, lui lance le vieux d’un air un peu amer. ‘’Bien sûr mon père’’, rétorque la jeune fille très calmement, non sans l’interpeller sur les raisons de son amertume. Alioune Mbengue explique : ‘’Vous vous rendez-compte ! J’ai attendu au niveau de la gare de Rufisque pendant plus de deux heures, parce qu’il y avait du monde. Finalement, mon tour est arrivé et je suis dans le train, mais j’ai été obligé de descendre dès l’arrêt suivant (au PNR), parce que j’étais debout, pour une personne de mon âge. C’est anormal.’’
Après avoir religieusement écouté, de manière très posée et convaincante, le membre de l’accueil présente ses excuses et tente de rassurer le sexagénaire, non seulement par rapport à ses suggestions, mais également par rapport aux différentes offres du TER. Elle explique : ‘’Avec la gratuité, c’est vrai que nous avons été pris d’assaut par un flux important de voyageurs. Ce qui peut provoquer ce genre de situation. Mais, de manière générale, nous avons pris pas mal de dispositions pour faciliter le voyage à certaines personnes comme celles du troisième âge, les personnes enceintes et les personnes à mobilité réduite. Il y a une voiture particulière qui doit leur être réservée.’’
A l’usager qui pensait qu’il n’y aurait que des places assises dans le TER, elle précise : ‘’Le train a effectivement une capacité de 565 places, mais les 180 sont assises. Mais nous permettons aux voyageurs qui le souhaitent d’appeler 48 heures avant, pour faire une réservation. Dans ce cas, le jour du voyage, on va le guider jusqu’à sa place qui lui est garantie.’’ A la fois surpris et rassuré, le vieux remercie son hôte, tout en espérant que la phase commerciale ne sera pas aussi compliquée. Il a quand même insisté sur le livre pour laisser des traces écrites de ses premières impressions, confie-t-il, contraint d’écourter son voyage.
‘’Je n’avais pas le choix ; on était serré les uns contre les autres, pas même d’espace pour respirer. Je ne peux pas aller à Dakar dans ces conditions’’, peste-t-il, non sans saluer le TER, qui impactera positivement la mobilité à Dakar et sa banlieue.
A quelques mètres, l’atmosphère est nettement moins tendue. Face à des visiteurs curieux comme des touristes, l’accueil se montre très disponible et généreux dans les conseils et orientations. Depuis mercredi, il n’y a plus d’enregistrement via la plateforme électronique, pour profiter de la période de Sargal. Les gens arrivent, remplissent les formalités d’usage et se dirigent tranquillement vers l’arrêt pour attendre le prochain train. Nous avons suivi la même procédure.
Après les salutations et questionnements d’usage, une belle et accueillante jeune fille nous tend gracieusement le papier qui sert de QR code et qui doit servir à l’aller. Au retour, il faudra se faire délivrer un autre code, explique-t-elle gentiment, au moment où l’horloge affiche exactement 11 h 11 mn 31s, sous le ciel assez clément de Rufisque.
Le billet en main, il faut emprunter la passerelle pour rejoindre la voie qui mène à Dakar. Sur place, un portique que l’on ne peut traverser qu’avec le QR code, un après un. Si, par précipitation, on utilise son code avant que son prédécesseur ne passe la barrière, on risque de perdre son billet. Mais les ‘’hôtesses-valideuses’’ sont là pour veiller au grain, avec beaucoup de minutie et de gentillesse. A côté, d’autres ne cessent de lancer des alertes, de crier : ‘’Eviter de marcher sur la bande jaune ; Buleen dox ci bande bu jaune bi.’’ A tel enseigne que certains pensent que cette bande à la couleur jaune moutarde couvre une ligne électrique. D’aucuns y allant de leurs certitudes. ‘’Dans certains pays développés, on ne voit même pas ces lignes. C’est vraiment dangereux de laisser ça comme ça…’’, entend-on dans une discussion à la gare de Bargny. D’autres estiment qu’il devrait y avoir plutôt une sorte de petit mur pour qu’au moins, les visiteurs puissent l’éviter’’.
Que nenni, leur fera savoir un membre de l’accueil. ‘’En fait, corrige-t-elle, c’est juste par mesure de précaution. Parce que quand le train roule à vive allure, il est très difficile de s’approcher de cette zone, à cause de la puissance dégagée. Pour le moment, le train n’a pas atteint sa vitesse de croisière ; mais il faut en profiter pour la sensibilisation, pour que les gens prennent les habitudes’’.
Un train passe toutes les 10 minutes
En ce jeudi 30 décembre, les trains arrivent à des intervalles réguliers. Comme promis, toutes les 10 minutes environ, il y en a un qui passe. Il est 11 h passées de 22 minutes au PNR ; un autre se pointe avec nettement plus d’espace que ce que décrivait, il y a à peine 10 minutes, le vieil Alioune Mbengue.
En effet, plus le temps passe, moins il y a de rushs dans les différentes gares et arrêts. Casquette bien vissée sur la tête, Selonin témoigne : ‘’Franchement, je n’ai rien à dire. En sortant de chez moi, je n’avais même pas prévu de prendre le train, parce que je n’avais pas toutes les informations. Mais comme j’ai vu les gens entrer, je les ai suivis. Je viens d’arriver, il y a moins de 10 minutes et j’aperçois déjà le train qui arrive. C’est vraiment très bien. Et puis, les procédures sont très simples, l’accueil est impeccable. Pourvu simplement que ça continue comme ça.’’
A l’intérieur de la rame, l’ambiance est bon enfant. Les gens très relax, détendus. On brandit les téléphones. On fait des selfies, en individuel ou en groupe. Et ça discute surtout des bienfaits du bijou, que certains n’hésitent pas à baptiser ‘’le train Macky Sall’’. Moniteur de sport, Ibrahima Sy, Bargnois, trouvé en First Class, n’espérait pas mieux. ‘’C’est un grand plaisir. Moi, je pensais que c’était un train qui n’a rien de spécial, un train ordinaire comme ce qu’on avait l’habitude de voir. Là, je me rends compte que nous avons un train de la dernière génération. C’est un confort extraordinaire avec la climatisation. C’est rapide, mais surtout, il y a la sécurité’’, se réjouit le Bargnois qui prenait, auparavant, trois bus pour se rendre à son lieu de travail. Il précise : ‘’Je prenais d’abord la ligne 74 pour rallier l’arrêt de la ligne 57 à hauteur de Sococim. Ensuite, je descends à la Patte d’Oie pour poursuivre le trajet jusqu’aux Almadies, avec la 61. Parfois, j’étais contraint de prendre le taxi pour ne pas être en retard. Ce qui coûtait excessivement cher, sans parler des heures perdues.’’
Avec le TER, renchérit le Bargnois, c’est un bus de moins. ‘’Je le prends chez moi à Bargny, je peux descendre à hauteur des Baux Maraichers pour prendre un bus jusqu’à mon lieu de travail. Je peux aussi aller en ville et prendre un bus. Cela m’arrange’’.
Le seul hic, selon le moniteur, c’est le coût. ‘’Je trouve que c’est un peu cher. A 500 F, ce serait parfait. Pour Adja Mariétou et Aminata Diouf, les tarifs sont quand même assez abordables, vu le confort à l’intérieur. ‘’En tout cas moi, je pourrai le prendre très souvent pour faire le trajet Pikine - Colobane. C’est venu à son heure, parce qu’on était fatigué des embouteillages et des bus bondés de monde’’.
11 h 53 mn. Exactement 31 minutes après l’embarquement à l’arrêt PNR, le TER arrive à la gare de Dakar. Tout le monde est invité à descendre, tout en évitant d’y oublier des bagages.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ La résistance des moyens traditionnels
Malgré la gratuité, d’autres continuent de prendre leurs moyens habituels de transport, soit par déficit d’informations, soit par peur des fortes affluences.
Ceux qui pensaient qu’avec le TER, c’est la fin des embouteillages et des problèmes de mobilité à Dakar n’ont qu’à déchanter. Non seulement les bouchons continuent, mais aussi certains usagers peinent encore à se déplacer. A la Place de l’indépendance, vers les coups de 15 heures, quelques clients attendent des véhicules, qui viennent de temps en temps. Certains se permettant même de sectionner le trajet Place de l’indépendance-Sonadis ou à porter les prix de 1200 à 1300.
Très fidèles, les clients attendent sagement leur tout, au niveau de cette ‘’gare’’, à côté de la Banque agricole. Debout sur la petite ruelle, ce vieux revient sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas aller à la gare. ‘’C’est juste parce qu’on est en phase test. Je préfère attendre jusqu’à nouvel ordre. Cela permettra d’avoir plus d’échos, mais aussi de ne pas trop se bousculer’’. Véhiculé, le quinqua envisage, si les promesses sont respectées, de garer de temps en temps son véhicule, pour prendre le train. Il déclare : ‘’J'habite à deux ou trois km de la gare, surtout les lundis et vendredis avec tous les embouteillages. Le TER va donc m’arranger… C’est beaucoup plus rapide’’.
Pour rallier son lieu de travail, le Monsieur qui a préféré garder l’anonymat confie avoir fait, hier, plus de deux heures. ‘’J’ai quitté chez moi à 7H 35 et je suis arrivé à mon bureau à la Cour suprême à 9H40 mn, à bord des taxi boko (covoiturage)’’, a-t-il indiqué.
Abondant dans le même sens, Ablaye Fall estime que le train sera d’un grand apport, quand la phase commerciale va commencer. Il témoigne : ‘’Depuis 8 ans, je rentre à la ZAC de Mbao, tous les jours. Je prends tous les jours le taxi, 1200 francs à l’aller, 1200 francs au retour. Mon seul souci avec le TER, c’est qu’il n’y a pas encore de clando qui assure le trajet entre la gare et là où j’habite vers la Brioche dorée. Mais, j’espère que les clandos vont s’adapter’’.
Outre la prudence, la peur des embouteillages, d’autres ont surtout relevé le déficit d’informations, pour justifier leur choix de prendre les moyens traditionnels. Mme Sarr explique : ‘’Moi je pensais qu’il y avait une obligation de s’inscrire en ligne. Je ne savais pas que cela a été annulé. C’est vous qui me l’apprenait. Aussi, avec la gratuité, c’est sûr qu’il y aura un rush’’. Comme pour confirmer ses suspicions, Adja Seynabou Ndiaye raconte sa mésaventure du matin. ‘’Je suis là, parce que, ce matin, j’ai été jusqu’à la gare de Rufisque pour prendre le TER. Mais, il y avait un monde fou. C’est pourquoi je suis là. Peut-être cela va changer, quand la phase commerciale va démarrer’’.
Macky Sall, reprenant du poil de la bête après une saison chaude où il a failli tout perdre, plane comme jamais. Il prend la présidence de l'UA "à bras-le-corps", bientôt et semble s'élever des trivialités de la politique politicienne
Au pas de charge, Macky Sall aura successivement bouclé, les lundi 27 et mercredi 29 décembre, l'inauguration du premier TER ouest-africain et la réception du deuxième appareil A330 Neo de la compagnie Air Sénégal SA. S'il ne peut être le maître du temps, il entend l'être des circonstances. Le temps n'est pas nécessairement contre lui, mais il va vite. Les élections locales ne sont plus que dans quelques jours et le maître des circonstances sait qu'il faut marquer les esprits par des symboliques fortes pour gagner la sympathie, fût-elle tardive, des citoyens ordinaires qui font l'électorat.
Ce sont des anonymes : le fonctionnaire qui ne perd plus des heures dans les embouteillages tentaculaires de l'enfer des transports publics classiques ; le parent qui, à moindres frais, fait revenir en famille sa progéniture de Washington à Dakar dans un aéronef confortable aux couleurs d'un Sénégal qui fleure bon le Niokolo-Koba. Et ces anonymes sont la multitude, contrairement à ce qu'essaye de distiller une opposition "rabat-joie" et des économistes encaqués dans la tyrannie technocratique de l'instant. Ainsi, l'on a pu entendre que sur l'autel du TER et de l'Airbus, l'on a sacrifié le mieux-être des populations en 2022 : les denrées alimentaires vont flamber et les factures aussi. Le mantra de la faillite de l'Etat, ressort inexorablement : celui-ci serait si endetté qu'il ne peut plus emprunter. Cataclysme.
Alors, oui, ces splendeurs de la mégalomanie présidentielle n'auraient été créées que pour les riches ; la vendeuse de poissons qui fait le parcours Dakar - Thiaroye et vice-versa, n'y a pas sa place, pas plus d'ailleurs que le désespéré qui ne connait de l'avion que le bruit que fait son moteur quand il fend le ciel et qui se jette à la mer dans des embarcations de mort, pour rejoindre un Occident impossible.
Le TER n'a-t-il pas mis en colère des milliers d'expropriés qui réclament plusieurs millions d'euros d'indemnisations à l'Etat sénégalais, qui dit avoir satisfait à ses obligations ?
"Investissements trop lourds", a-t-on entendu, n’impactent pas la vie des "pauvres" qui d'ailleurs, n'utiliseraient pas ces transports...
Mais le maitre des circonstances sait l'impact de ces symboliques et du nombre de souffrances ou d'inconforts qu'elles allègent. 2022 est là et au-delà, 2024. Il ne trompe plus personne par ses silences. Le rythme qu'il imprime à son action, parle pour lui. Entre deux inaugurations de chrysanthèmes, il passe la serpillière pour aseptiser son bilan et afficher le QR code moral de son autorité : Cheikh Amadou Tidiane Sal est balayé du Service du protocole présidentiel, sans qu'aucune raison officielle ait été prononcée. Mais l'on subodore des remugles peu protocolaires...
Dans quelques semaines maintenant, il nommera un Premier ministre, sans doute issu de sa coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) qu'il veut victorieuse au soir des consultations du 23 janvier 2022, pour se redonner une légitimité de gouvernance. Car il sait à quel point ces consultations locales en constituent le test majeur. De leur issue, dépendra sa décision finale. Il ne poursuivra pas la gestion d'un pouvoir en goguette, d'une majorité qui, de fait, ne le serait plus en cas de débâcle.
Mais pour l'heure, il croit en la victoire des siens. Il a décidé de réinvestir tous les maires sortants de la coalition BBY aux élections locales, quoi qu'il en coûte pour éviter les frustrations et maximiser les chances sur les réussites acquises et la cohérence des stratégies.
Alors, oui, il nommera un Premier ministre qui, en cas de victoire aux Locales, devra donner du relief à la victoire en organisant une politique de dernière ligne droite dont la mission essentielle sera de positiver le bilan au maximum, et quoi qu'il en coûte à l'État, et d'arrimer cette mécanique de séduction basée sur les résultats, au moteur de conquête de 2024.
C'est si limpide que ça en devient banal. La doxa présidentielle pèche peut-être par trop de clarté, mais elle est efficace. On sent, ces derniers jours, l'opposition moins offensive, se limitant à ses traditionnels anathèmes si récurrents qu'ils en deviennent inaudibles. Une opposition morne et triste, enlisée dans ses propres déboires, souvent judiciaires. Dans ses contradictions aussi.
Pendant ce temps, Macky Sall, reprenant du poil de la bête après une saison chaude où il a failli tout perdre, plane comme jamais. Il prend la présidence de l'Union africaine "à bras-le-corps", bientôt et semble s'élever des trivialités de la politique politicienne où il a quelquefois porté des coups, mais où il en a souvent bien reçu, parfois jusqu’à la dérision. Désormais, un Premier ministre les prendra pour lui et aura à charge d'organiser une victoire qu'il sait désormais possible, contrairement à ce qu'affichent des indicateurs souvent biaisés.
Le maître des circonstances prend du champ. Les heures, elles, s'égrènent, au bruit du moteur Rolls-Royce de l'Airbus 300. Trop audibles, sans doute. Rassurantes pour lui. Assurément.
par Madieye Mbodj
JO DIOP OU L’ÉTERNELLE JEUNESSE DE L’ENGAGEMENT MILITANT
Le militant anti-impérialiste, panafricaniste, internationaliste, marxiste-léniniste-maoïste, comme il se définit lui-même, se nourrit à la sève de ces maximes qu’il ne cesse de marteler avec la conviction qu’on lui connait
Le militant révolutionnaire n’a pas d’âge, le camarade Jo Diop est l’incarnation vivante d’une telle vérité. Sous le drapeau de ‘’Reenu réew mi’’, Jo Diop et ses compagnons de lutte regroupés autour de publications comme ‘’Fils du peuple’’, ’Xare bi/ La lutte’’ ou ‘’jaay doole bi/ Le proletaire’’ se sont employés à plonger leurs racines dans les profondeurs du réel social en devenir, aux côtés des ouvriers, paysans et intellectuels révolutionnaires de notre pays le Sénégal. Aujourd’hui encore, Jo ne cesse de s’adresser en ces termes aux militants plus jeunes que lui : « Camarades, nous sommes d’actualité. Il y a une perspective à conquérir, et cela sera », convaincu qu’il est que « le communisme, c’est la jeunesse du monde ». Un monde en perpétuel renouvellement, sur le chemin escarpé du mouvement de la vie, mouvement progressant en spirale vers l’émancipation de l’humanité, dans la dialectique des luttes des peuples pour un monde meilleur, un espace monde de liberté, de justice, de progrès set de fraternité. Jo Diop est un être profondément humaniste, humaniste d’engagement, d’esprit et de cœur, humaniste jusqu’aux larmes. Jo Diop est issu d’une terre, d’un terreau doublement fertile de résistances : d’un côté, le Cayor par son père Jean Diop originaire de Thilmakha, le Cayor du Damel Lat Dior Ngoné Latyr DIOP ; de l’autre côté le Waalo, par sa mère Thiané Salimata Diop, le Waalo des Lingeer de l’étoffe de Fatim Yamar Khouryaye Mbodj, le Waalo des héritières du sacrifice héroïque des femmes de Ndeer : Ndieumbeut Mbodj, Ndaté Yalla Mbodj et tant d’autres ; mais aussi le Waalo et le Cayor unis et entremêlés à travers la geste tragique du Brack Sidya Léon Diop- Sidya Ndaté Yalla Diop plus exactement ! Sur le même registre, l’intrépide Serigne Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma tout comme l’illustre professeur Cheikh Anta Diop font partie des proches parents de la famille de Jo Diop.
Ferme et vaillant du haut de ses presque 83 ans, Jo Diop est né à Saint-Louis ; il a grandi à Dakar- Plateau où il fit ses études primaires et secondaires, avant de se rendre en France, le BAC en poche, à la fin des années 50. Sur cette terre où son père, mobilisé dans l’armée coloniale française fut fait prisonnier durant de longues années lors de la guerre mondiale 39-45, Jo entreprit des études supérieures de philosophie, de sociologie, de sciences politiques et surtout d’éducation physique et sportive à l’ENSEPS et à l’INS de Paris et Vincennes ainsi qu’au CREPS de Strasbourg et de Nancy. Il obtint le diplôme d’Entraineur de football de 3ème degré. Le très connu Robert Herbin était son promotionnaire et tous les deux avaient comme formateur le célèbre Michel Hidalgo. En ce temps-là, il n’hésita pas, par patriotisme, à tourner le dos à de juteux contrats en France, préférant rentrer au Sénégal et exercer la fonction de professeur d’EPS au Lycée puis au CNEPS de Thiès. En même temps, il entraina divers clubs de foot comme le COT et le TEC de Thiès, puis la J.A de Dakar, le Stade de Mbour et l’ETICS de Mboro. En duo avec le regretté entraineur national, feu Mawade Wade, et en compagnie du DTN de l’époque Lamine Diack, récemment décédé – que Dieu le Tout Puissant les accueille dans son paradis – Jo Diop fit partie du staff technique qui conduisit l’équipe nationale de football du Sénégal lors de l’inoubliable CAN d’Asmara 1968, en Éthiopie. Jo n’a jamais établi de muraille de Chine entre les champs sportif, économique, politique, social et culturel car, au regard de sa vision du monde, le sport dans sa plénitude de phénomène social contemporain, intègre en même temps toutes ces autres dimensions. Il a eu à présider l’Association des Educateurs et Entraineurs de Football du Sénégal. Parlant de la tactique en football, ce technicien de haut niveau avait l’habitude de dire, selon les propos rapportés par un journaliste de la place : « Le bloc équipe est l’économie politique du jeu ».
Révolutionnaire dans l’âme, il fit ses premières armes au sein du PAI historique. Mobilisé parmi les militants les plus jeunes de cette formation politique très vite interdite par le régime de Senghor, il participait à la diffusion de Moom Sa Réew, le journal du parti, et il était dans les rangs des fameux « porteurs de pancartes de la Place Peotet », ces partisans de l’indépendance immédiate venus en août 1958 à l’actuelle Place de l’Indépendance de Dakar, défier le Général De Gaule, alors en tournée en Afrique pour la promotion de son referendum. Dans la mouvance du PAI historique, il eut l’occasion de fréquenter plusieurs de ses aînés grands combattants, tels que Majhmout Diop, Samba Ndiaye, Mame Abdou Dia, Tidiane BaIdy Ly, Maguette Ndoye, Malick Camara et bien d’autres. Par la suite, en juin 1975, il fut arrêté en plein cours devant ses étudiants au CNEPS de Thiès, en même temps que plusieurs autres responsables de AND-JËF/XARE BI, tous engagés à l’époque dans la lutte pour le triomphe de la Révolution Nationale Démocratique et Populaire/ RNDP, anti-impérialiste et antiféodale, pour l’avènement d’une société de Démocratie Nouvelle et de Socialisme Prolétarien. Des témoins de ces pages glorieuses de notre parcours militant sont encore vivants, tels que, à titre d’illustrations, Landing Savane, Pape Touty Sow, Amadou Top, Mamadou Diop Decroix, Boubacar Keïta, Mazide Ndiaye, Eugénie Rokhaya Aw, Mamadou Lakh, Cheikh Ahmet Tidiane Sow, Moustapha Kane, Ousseynou Seck, sans oublier les disparus comme le dirigeant ouvrier Moussé Gueye Seck, le cheminot syndicaliste révolutionnaire Alioune Sene, le poète et artiste Moussa Diop Jileen ou le ndey-ji-réew Bougouma Mbaye.
Révolutionnaire aux talents et aux facettes multiples, le commandant Jo Diop, comme nous l’appelons souvent, a visité l’ex-URSS, le Vietnam, la Corée, sans oublier la Chine ou Cuba, séjours à l’occasion desquels il a eu à se recueillir à Moscou devant les mausolées de Lénine et de sa compagne Nadejda Kroupskaïa, à fréquenter l’École Militaire de Nankin, ou à rencontrer d’illustres dirigeants révolutionnaires de la trempe du président Mao Zedong, d’Ernesto Che Guevara qui était son aîné et son ami personnel. Il se rendit en outre au Congo, en Afrique centrale, pour s’imprégner des expériences de luttes des Patrice Lumumba, Ernest Ouandié, Ange Diawara et autres Henri Lopez, dignes fils de la mère Afrique.
Artiste à ses heures, Jo a su s’impliquer activement dans les activités du Front Culturel Sénégalais (FCS)/Làngug Caada Senegaal et du Mouvement Sport et Progrès /MSP, qui, dans les années 70 et 80, menèrent au Sénégal un travail substantiel de diffusion de « la culture nouvelle »/Caada gu bees gi, d’éveil des consciences et d’éducation citoyenne, notamment auprès des jeunes et des travailleurs, à travers les ASC des villes et du milieu rural : Jo est encore capable, de nos jours, de restituer fidèlement les répertoires patriotique de la Troupe du FCS des Chérif DIOP, Awa Fall et compagnie, de la Troupe Aliin Sitooy Jaata de AJ/MRDN des Go Ba, Abou Ly, Marième Dem, Pape Fall et consorts, de la Troupe de la Jeunesse Ouvrière Libre (JOL) de l’Union des Travailleurs Libres du Sénégal/UTLS, ainsi que de la Troupe de l’Association des Etudiants Sénégalais en France /AESF des Astou Ndiaye et autres Aziz Dieng. Les prénoms qu’il a choisi de donner à ses enfants portent l’empreinte de ce patrimoine et de cette culture de combat : Lat Dior Mao, Ndèye Awa Aline Sitooy, Ismaila Che Guevara, Bébo Samory Ho Chi Minhh, Emilienne Suzanne Ndaté Yàlla, sans oublier l’aîné très tôt disparu, Jean Magatte Fodé Kaba Diop.
Jo Diop, le militant anti-impérialiste, panafricaniste, internationaliste, marxiste-léniniste-maoïste, comme il se définit lui-même, se nourrit à la sève de ces maximes qu’il ne cesse de marteler avec la conviction qu’on lui connait : « Doomu réew mooy tabax réew, jëf mooy nattukaayu dëgg, ngor mooy faj gàcce te mbooloo mooy doole» Moo tax, mii mag moom, jar naa bàyyi cim réew ! Comme ses grand-frères le Commandant Alla Kane et feu Moctar Fofana Niang, autres illustres figures du PAI historique, comme feu Assane Samb, Roland Fodé Diagne, Oumar Ba, Guy Marius Sagna ou Fatima Mbengue, ils se sont tous retrouvés, à un moment crucial de notre histoire, aux côtés d’autres militantes et militants éprouvés de la génération des Ousseynou Ndiaye, feu Yankhoba Sadio et autres, dans les rangs de Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’Autonomie Populaire fondé le 3 mai 2008. De AND-JËF/ XARE BI à AND-JËF/PADS en passant par AND-JËF/MRDN, puis de Yoonu Askan WI/Mouvement pour l’Autonomie Populaire à Pastef/ Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité, que d’efforts consentis, de sacrifices et de persévérance, pour construire, encore construire, toujours construire cette grande organisation unitaire, populaire et alternative dont ont besoin les peuples du Sénégal et de l’Afrique toute entière pour prendre en mains leur propre destin, sans jamais rechigner à la tâche et sans jamais accepter ni cautionner une quelconque forme de capitulation. Il n’y a pas de hasard, dit-on parfois : à peine une semaine après l’hommage rendu à Alla Kane par la jeunesse patriotique à l’occasion de ses 85 ans de luttes ininterrompues au service du peuple, à peine trois jours après le ’’sargal’’ du Casa Sports de Ziguinchor à l’endroit d’une autre figure marquante de Yoonu Askan Wi et du monde sportif sénégalais, le camarade Nouha Cissé, ce pour les immenses services qu’il a rendus à ce club, à cette ville, à la Casamance, au Sénégal et à l’Afrique toute entière, nous voici aujourd’hui réunis ici à Thiès, ce 1er janvier 2022, pour le baptême officiel de la Rue Jo Diop. Alors chers Alla, Nouha et Jo : jërëjëf, siggil ngéen nu, siggil ngéen réew mt ak askan wii !
C’est le lieu ici de féliciter et de remercier du fond du cœur le Conseil municipal de Thiès Oust avec à sa tête le Maire Alioune Sow, qui a tenu à honorer Jo Diop de son vivant, à magnifier son parcours et à l’offrir en exemple aux jeunes générations. Grand merci à l’ensemble des autorités de tous ordres, des personnalités de tous horizons, des citoyens et citoyennes du Sénégal et particulièrement de cette ville de refus qu’est Thiès, tous et toutes venus prendre part à cet évènement qui fera date. Last but not least, nous ne saurions terminer ce témoignage sans rendre un hommage appuyé à Madame Diop Léna Seck, l’épouse inséparable, la mère dévouée, la militante fidèle à ses convictions : nous prions que le Bon Dieu leur accorde, à elle, à Jo, à leurs enfants, à leurs proches et à tous les êtres qui leur sont chers, longue vie, santé, succès et bonheur partagés.
Pour la Direction nationale en exercice de Yoonu Askan Wi : Madieye Mbodj