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11 août 2025
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
FRANCE, CE COLONIALISME QUI NE VEUT PAS MOURIR
EXCLSUIF SENEPLUS - L’ordre néocolonial français est encore maintenu partout dans les anciennes colonies d’Afrique. Mais l’ère de la Françafrique triomphante s’achève
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 03/01/2022
La France est le seul colonisateur qui tente encore de maintenir son contrôle militaire, financier et culturel sur ses anciennes colonies.
Toutes les puissances européennes, des Pays-Bas, à la Grande Bretagne, au Portugal, à Allemagne et à Espagne, se sont retirés depuis longtemps de leurs anciennes colonies contraints et forcés, il est vrai par les armes ou par des soulèvements pacifiques. La France seule continue encore de sévir partout.
En Afrique, plus de 60 ans après « les indépendances », son emprise reste quasiment intacte sur les territoires qu’elle a conquis au XIXème siècle à l’issue de sanglantes guerres.
On sait comment en application de la « vision stratégique gaullienne », la décolonisation de l’Afrique a procédé, pour que rien ne change quant à l’essentiel, en « accordant l’indépendance à ceux qui la réclamaient le moins, après avoir éliminé politiquement et militairement ceux qui la réclamaient avec le plus d'intransigeance », selon le mot du Premier ministre sous George Pompidou, ancien Haut-commissaire au Cameroun, Pierre Messmer.
« Ceux qui réclamaient l’indépendance le moins » ont donc été installés dans toutes les colonies françaises d’Afrique, de Dakar à Djibouti, de Brazzaville à Lomé et à Bangui et des « accords de coopération militaires et monétaires » signés avec eux à la fois pour les « sécuriser » et pour créer et maintenir le Franc CFA, moyen d’arrimage de l’économie des pays à la France et à l’Europe.
Leurs héritiers sont encore au pouvoir dans plusieurs pays francophones sous le parapluie de la France.
« Ceux qui réclamaient avec le plus d'intransigeance » l’indépendance ont pour leur part été éliminés politiquement ou physiquement.
Ils sont légion : Mamadou Dia au Sénégal, Djibo Bakary au Niger, Victor Biaka Boda en Côte d’Ivoire, Modibo Keita au Mali, Thomas Sankara au Burkina Faso, Sylvanus Olympio au Togo, Bathélémy Boganda en Centrafrique, Ruben Um Nyobé et Félix Roland Moumié au Cameroun.
Au prix donc d’interventions militaires successives, de l’élimination des leaders politiques indépendantistes partout et aussi d’un système de corruption systématique, l’ordre néocolonial français est encore maintenu partout dans les anciennes colonies d’Afrique.
Mais l’ère de la Françafrique triomphante s’achève visiblement. A preuve, la mobilisation quasi permanente désormais de la jeunesse africaine de Dakar à Niamey contre la France, la guerre ouverte de l’intelligentsia et la société civile contre le FCFA et la dénonciation de l’intervention militaire française dans « la guerre contre le terrorisme » par les nouvelles autorités du Mali.
A preuve, le récent blocage des convois militaires français au Burkina Faso et au Niger. La défiance voire l’hostilité des jeunes africains à l’égard de la France n’épargne plus aucun pays de l’ancien « pré carré français en Afrique ».
Après les colonies esclavagistes, les DROM et les COM
Ailleurs, de la Martinique à la Guadeloupe et à la Nouvelle Calédonie la défiance envers la France est tout aussi ouverte. On a voulu faire croire aux habitants de ces territoires qu’ils étaient devenus des Français à part entière en leur conférant les statuts de Départements ou Régions français d'Outre-Mer (DROM) et Collectivités d'Outre-Mer (COM), Mais la fausse conscience de « Français comme les autres » qu’on a voulu créer ne pouvait prospérer face à la réalité de la domination politique et économique et au racisme quotidien. Toutes choses que le scandale du pesticide ultra-toxique du chlordane en Martinique a révélées au grand jour.
Le chlordane reconnu comme perturbateur endocrinien (qui interfère avec le système hormonal), comme neurotoxique, reprotoxique (pouvant altérer la fertilité) et classé comme cancérogène par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 1979, a continué à être utilisé en Martinique et en Guadeloupe jusqu’en 1993, contaminant les sols pour des siècles. Le scandale du chlordane est d’ailleurs l’une des causes, avec l’inégalité sociale renforcée par la crise sanitaire, le chômage des jeunes, les conditions de vie et la baisse du pouvoir d’achat des violents soulèvements populaires que la Guadeloupe et la Martinique ont connu en novembre dernier.
Si bien que le gouvernement français saisi de panique a dû proposer l’autonomie à la Guadeloupe, en même temps qu’il renforçait son corps expéditionnaire.
Il s’agissait en réalité de gagner du temps, comme les gouvernements français successifs l’ont fait face au Front de Libération Kanak Socialiste (FLKS) qui réclame l’indépendance de la Nouvelle Calédonie depuis au moins les années 1980. La Nouvelle Calédonie est pourtant inscrite par l’ONU dans sa liste des territoires à décoloniser depuis 1947.
Après avoir louvoyé après la signature en 1988 d’un accord pour un référendum sur l’indépendance, le gouvernement du président Emmanuel Macron a imposé la tenue du référendum du 12 décembre 2021 malgré la demande de report du FLKS, face à la période de deuil que le peuple Kanak observait en cette période du fait de l’épidémie particulièrement meurtrière du Covid-19.
Le FLKS a dû dès lors appeler au boycott du référendum. Mais malgré l’abstention massive des populations Kanak, le gouvernement français proclamera quand même la victoire du Non à l’indépendance.
On ne peut s’empêcher de se rappeler du référendum du 28 septembre 1958 en Afrique à l’issue duquel on imposa par la répression, la corruption et l’intimidation (partout sauf en Guinée) le rejet de l’option à l’indépendance et le plébiscite en faveur de la communauté afro africaine,
On connait la suite…
Tout comme en Afrique naguère, l’indépendance de la Nouvelle Calédonie est en fait irréversible.
Car le colonialisme français devra bien mourir, en Afrique, comme en Nouvelle Calédonie, en Martinique, en Guadeloupe et ailleurs.
IGOR BOGDANOFF EST MORT, SIX JOURS APRES SON FRERE JUMEAU GRICHKA
Igor Bogdanoff, l’un des frères du duo emblématique qu’il formait avec son jumeau Grichka, notamment connu pour avoir animé l’émission de science-fiction « Temps X », diffusée de 1979 à 1987 sur TF1, est mort lundi 3 janvier, à Paris, à l’âge de 72 ans.
Igor Bogdanoff, l’un des frères du duo emblématique qu’il formait avec son jumeau Grichka, notamment connu pour avoir animé l’émission de science-fiction « Temps X », diffusée de 1979 à 1987 sur TF1, est mort lundi 3 janvier, à Paris, à l’âge de 72 ans. « Dans la paix et l’amour, entouré de ses enfants et de sa famille, Igor Bogdanoff est parti vers la lumière lundi 3 janvier 2022 », ont écrit ses proches dans un message transmis par son agent.
La famille n’a pas souhaité communiquer sur les causes de la mort d’Igor Bogdanoff, survenue lundi après-midi dans un hôpital parisien. Son frère était mort six jours plus tôt du Covid-19. Selon nos informations, les deux frères avaient été hospitalisés le 15 décembre dans le service de réanimation de l’hôpital Georges-Pompidou, après avoir contracté le Covid-19. Selon une source proche des deux frères, ils n’étaient pas vaccinés contre la maladie.
Docteurs en physique et en mathématiques dont les thèses ont été contestées par la grande majorité de la communauté scientifique, écrivains, animateurs de télévision, descendants de l’aristocratie autrichienne, figures de la vulgarisation scientifique pour le grand public… En plus de quarante ans de vie publique, Igor et Grichka Bogdanoff (qui ont remplacé l’orthographe de leur nom en « Bogdanov », en signature de leurs ouvrages dès les années 1990) ont accumulé autant de succès populaires que de railleries sur le mélange des genres qu’ils entretenaient, entre théories sur la relativité générale et passion pour la science-fiction.
Le romanesque des origines des Bogdanoff, qu’ils furent les premiers à alimenter, a participé tout autant au mystère entourant leurs personnages que le récit de la transformation de leurs visages : tous deux ont démenti de nombreuses fois l’existence d’une maladie comme l’acromégalie ou le recours à la chirurgie esthétique. « Nous sommes, avec Igor, des expérimentateurs, se limitait à révéler Grichka en interview, à propos de la forme prise par leurs mentons et leurs pommettes dès le milieu des années 1990. Dans l’expérimentation, il y a un certain nombre de petits protocoles. Ce sont des technologies très avancées, c’est pour cela que le mystère dure depuis si longtemps. »
Aux manettes de l’émission « Temps X », dès 1979 sur TF1, les frères Bogdanoff détonnent dans le paysage audiovisuel français avec des effets spéciaux d’époque et des combinaisons argentées inusables, portées pendant neuf saisons face à de nombreux invités, comme Jacques Attali, Jean-Michel Jarre, Jean-Claude Mézières, ou même Frédéric Beigbeder, qui vient à 13 ans y faire sa première apparition à la télévision. Sur le plateau, Igor et Grichka font la démonstration d’objets d’anticipation, plus ou moins à la pointe de la technologie : « la machine à traduire », « la dictée magique » ou l’« astro-ordinateur », qui devine votre thème astrologique à partir de votre date de naissance.
Controverses scientifiques
En 1987, au moment de la privatisation de TF1, l’émission est arrêtée. Débute alors pour le duo une longue période d’abstinence médiatique, et avec elle les premières controverses.
L’écriture, en 1991, du livre à succès Dieu et la science avec l’académicien Jean Guitton provoque la colère de l’astrophysicien vietnamien Trinh Xuan Thuan, qui prétend y retrouver des passages de son livre La Mélodie secrète, publié trois ans plus tôt. Le différend se réglera à l’amiable, et les Bogdanoff s’attellent à la rédaction de leurs thèses : « Fluctuations quantiques de la signature de la métrique à l’échelle de Planck », soutenue en mathématiques par Grichka dès 1999, et « Etat topologique de l’espace-temps à l’échelle zéro », soutenue en physique par Igor en 2002.
La découverte des deux textes par la communauté scientifique dépasse de loin leur renommée française. Le physicien américain John Baez relaie, en octobre 2002, une rumeur agitant les chercheurs : les deux doctorants français auraient réussi une « Sokal », du nom du physicien qui a fait publier en 1996 un article abouti dans la forme, mais complètement faux. A travers les travaux des jumeaux, qu’il qualifie de « charabia », John Baez veut ainsi dénoncer les écueils de la sélection dans certaines revues scientifiques.
Les deux frères nient tout canular, mais l’épisode remonte aux oreilles d’un journaliste du New York Times, puis du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), qui demande en 2003 une expertise des deux thèses par d’autres chercheurs. Accablant pour les Bogdanoff, le rapport est rendu public par Marianne en 2010. « Ces thèses n’ont pas de valeur scientifique », y affirment les chercheurs. Igor et Grichka Bogdanoff remportent un procès pour diffamation contre le journal en 2014, avant d’attaquer le CNRS sur la légalité même du rapport – ils qualifient alors le comité de « Stasi scientifique ». Ils perdront leur procès et n’obtiendront pas le dédommagement demandé de 1,2 million d’euros.
Devenus entre-temps les icônes d’une culture des années 1980 désormais kitsch, les « Bogda » ont réalisé deux autres émissions scientifiques, pour France 2 – « Rayons X », de 2002 à 2007, puis « A deux pas du futur », entre 2010 et 2011. En réponse aux attaques visant leur légitimité, ils dénoncent une communauté scientifique incapable d’accepter un point de vue atypique et fustigent la cabale médiatique.
Depuis, les jumeaux se faisaient plus rares : Igor Bogdanoff fait de nouveau les titres lorsqu’il est placé en garde à vue en novembre 2017, à la suite d’une plainte d’une ancienne compagne, chez qui il se serait introduit par effraction. En juin 2018, ils avaient été mis en examen pour « escroquerie sur personne vulnérable »,soupçonnés par la justice d’avoir profité de la vulnérabilité et des largesses financières d’un millionnaire de 54 ans, qui s’est suicidé le 31 août 2018. Outre les frères Bogdanoff, quatre autres personnes devaient être renvoyées dans ce dossier devant le tribunal correctionnel de Paris, les 20 et 21 janvier 2022.
CAMPAGNE AGRICOLE, KOLDA VEUT SON USINE DE TRUCTURATION
Comparée à certaines régions du pays, Kolda présente une grande disponibilité foncière et de meilleures conditions pluviométriques. Chaque année, la région est bien arrosée par la pluie. Avec ses sols fertiles, mais aussi son ouverture sur les autres pays
Comparée à certaines régions du pays, Kolda présente une grande disponibilité foncière et de meilleures conditions pluviométriques. Chaque année, la région est bien arrosée par la pluie. Avec ses sols fertiles, mais aussi son ouverture sur les autres pays limitrophes comme la Gambie et les deux Guinées, Kolda se présente comme une région idéale pour la culture de l’arachide. Ce qui fait qu’elle attire des milliers de migrants.
Fort de ce constat, les opérateurs privés et grands producteurs d’arachides de la région trouvent qu’il ‘’est inadmissible que Kolda soit sans usine, alors que la région abrite désormais le nouveau bassin arachidier. ‘’Toute la production de Kolda est traitée à Ziguinchor. Ce n’est pas normal’’, ont-ils dénoncé.
Le président régional des opérateurs privés stockeurs, Dame Cissé, a profité de la récente visite du DG de la Sonacos à Kolda pour l’inviter à implanter une usine de trituration d’arachide au Fouladou. ‘’Nous invitions l’Etat et le directeur général de la Sonacos à tout faire pour construire une usine à Kolda. Il est temps que la région en dispose d’une’’, a-t-il plaidé.
D’après le patron des opérateurs privés stockeurs de Kolda, ‘’si la campagne tarde parfois à démarrer dans la région, c’est parce qu’il n’y a pas d’usine sur place. Nous appelons les autorités à prioriser cette demande fortement exprimée par les opérateurs et producteurs de Kolda’’.
A l’en croire, une fois implantée, cette usine va davantage renforcer le bassin arachidier et booster la filière, avant de conclure que cette usine de trituration d’arachide va surtout offrir des opportunités d’insertion et d’emploi aux jeunes et aux femmes du Fouladou, et faire de Kolda, une région qui émerge au plan économique.
LOCALES 2022, ABDOULAYE NDOUR ET SON EQUIPE RENOUENT AVEC DIOUF SARR
En effet, les partisans du ministre Abdoulaye Ndour avaient décidé de ne pas participer aux élections locales de janvier 2022. Cette délicate position née d’un ensemble de frustration de la base, engageait tout le groupe.
« En effet, les partisans du ministre Abdoulaye Ndour avaient décidé de ne pas participer aux élections locales de janvier 2022. Cette délicate position née d’un ensemble de frustration de la base, engageait tout le groupe. Fort heureusement, le président de la République, son Excellence Macky Sall, s’est impliqué personnellement, en recevant en audience les militants frustrés », a déclaré l’ancien directeur de l’Administration générale et de l’équipement (Dage).
Abdoulaye Ndour puisque c’est de lui qu’il s’agit a même appelé ses militants à voter la liste Benno Bokk Yaakar, dirigée par Abdoulaye Diouf Sarr. Les deux hommes ont pris part, hier, à une réunion au cours laquelle ils ont officialisé leur union. Pour mémoire, les relations entre le ministre de la santé et l’ancien Dage se sont refroidies depuis quelques années. Le dernier nommé qualifiait en sourdine de clanique la gestion du premier coordonnateur de BBY dans la commune.
CAN 2021, LES LIONS AU COMPLET SAUF ISMAÏLA SARR
Les signaux sont passés au vert dans la sélection nationale, avec l’arrivée de Sadio Mané et d’Edouard Mendy, lundi matin, sur le lieu de stage des Lions, où seul l’attaquant de Watford (élite anglaise) Ismaïla Sarr manque à l’appel.
Dakar, 3 jan (APS) - Les signaux sont passés au vert dans la sélection nationale, avec l’arrivée de Sadio Mané et d’Edouard Mendy, lundi matin, sur le lieu de stage des Lions, où seul l’attaquant de Watford (élite anglaise) Ismaïla Sarr manque à l’appel.
Un doute subsiste encore quant à la participation de ce dernier à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui démarre le 9 janvier au Cameroun, suite à sa blessure contractée le 20 novembre dernier.
Son cas fait l’objet d’un bras de fer entre la Fédération sénégalaise de football et son club qui affirme que Sarr n’est pas encore apte à jouer.
Dans ce contexte, l’arrivée de Sadio Mané et d’Edouard Mendy chez les Lions en stage depuis quelques jours est incontestablement une bonne nouvelle.
Ils ont joué l’un contre l’autre en championnat dimanche (2-2) et semblent être dans un bon état de forme.
Sadio Mané, en plus d’avoir été un danger permanent pour Chelsea, a mis fin à neuf matchs sans but.
Edouard Mendy non plus n’a pas été en reste, lui qui a joué les sapeurs-pompiers pour son équipe au moins à trois reprises au cours de la partie.
Le portier des Lions a mis en échec une première fois Sadio Mané avant de sortir deux tentatives de l’Egyptien qui a toutefois réussi à marquer contre lui son 16-ème but en championnat au cours de la saison 2020-2021.
Mané et Mendy ont ensuite voyagé dans le même avion pour rejoindre le lieu de stage des Lions où ils étaient les plus attendus.
Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre) et Alfred Gomis (Rennes, France), positifs au coronavirus, sont attendus mardi pour la poursuite du stage, selon le médecin des Lions, Abdourahmane Fédior.
Seyni Dieng (QPR, Angleterre) et Habib Diallo (Strasbourg), qui ont également joué ce week-end avec leur club, sont aussi désormais tournés résolument vers la préparation de la 33-ème édition de la CAN qui démarre le 9 janvier au Cameroun.
Quant aux autres internationaux ayant démarré la préparation, l’ambiance est au beau fixe, avec notamment le capitaine Kalidou Koulibaly qui a repris l’entraînement collectif, le 1-er janvier, ce qui constitue un grand signe d’espoir pour le défenseur de Naples (élite italienne).
Blessé début décembre, Kalidou Koulibaly avait déclaré avoir un moment douté de sa participation à cette compétition avant de reprendre les entraînements il y a deux semaines.
Le capitaine des Lions fait partie des premiers à arriver sur le lieu de regroupement des Lions.
Le Sénégal va entrer en lice le 10 janvier contre le Zimbabwe.
LE PRESIDENT DU BOTSWANA, MOKGWEETSI MASISI TESTE POSITIF AU CORONAVIRUS
Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a été testé positif au coronavirus.
Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a été testé positif au coronavirus.
Alors que le Bostwana est l’un des deux premiers pays avec l'Afrique du Sud voisine à avoir détecté le variant Omicron fin novembre, le chef d’état a été placé en isolement ce lundi.
Testé lors d’un contrôle de routine, le président Masisi ne présente aucun symptôme d’après le communiqué du gouvernement.
Le vice-président Slumber Tsogwane assurera l'intérim jusqu'à nouvel ordre.
La semaine dernière le Botswana a enregistré une hausse des cas de contaminations, avec près de 220.000 cas et plus de 2.400 décès.
Récemment, une campagne de rappels pour les personnes déjà vaccinées a été lancée, et l'age de vaccination pour les enfants a été baissé à 12 ans.
COMMERCE MARITIME, RECORD HISTORIQUE POUR LE CANAL DE SUEZ
Le canal de Suez a rapporté 6,3 milliards de dollars (environ 5,5 milliards d'euros) en 2021, le chiffre d'affaires "le plus haut" jamais enregistré pour cette voie cruciale pour le commerce maritime située dans l'est de l'Égypte
Le canal de Suez a rapporté 6,3 milliards de dollars (environ 5,5 milliards d'euros) en 2021, le chiffre d'affaires "le plus haut" jamais enregistré pour cette voie cruciale pour le commerce maritime située dans l'est de l'Égypte, malgré un blocage historique en mars.
Cela représente une hausse de 13% par rapport à 2020, explique dans un communiqué le président de l'Autorité du canal de Suez (SCA), Oussama Rabie. Il ajoute que le canal a vu transiter 1,27 milliard de tonnes de cargaisons diverses, "ce qui dépasse l'intégralité des chiffres enregistrés jusqu'alors".
Le nombre de navires l'ayant emprunté atteint 20.694, contre 18.830 en 2020, soit plus de 56 navires par jour, note encore l'établissement public. Et ce, en dépit du blocage en mars de cette route par le porte-conteneurs géant Ever Given, occasionnant une importante perturbation du commerce maritime mondial.
Le navire avait encastré sa proue dans la rive est du passage le 23 mars, bloquant complètement la circulation pendant six jours.
D'après la SCA, l'Égypte a perdu de 12 à 15 millions de dollars par jour de fermeture et un de ses employés est décédé pendant le renflouage du navire.
Situé entre la mer Rouge et la mer Méditerranée, le canal de Suez voit passer environ 10% du commerce maritime mondial et représente une source précieuse de devises pour Le Caire.
En novembre, la SCA avait décidé d'augmenter de 6% les droits de passage pour les navires à l'exception de ceux transportant des touristes ou du gaz liquéfié à partir de janvier 2022.
LE PREMIER MINISTRE SOUDANAIS ABDALLAH HAMDOK JETTE L'EPONGE
L'économiste onusien devenu Premier ministre du Soudan Abdallah Hamdok a annoncé sa démission ce dimanche 2 janvier 2022 dans la soirée, après une nouvelle journée de manifestation durant laquelle au moins trois personnes ont été tuées.
L'économiste onusien devenu Premier ministre du Soudan Abdallah Hamdok a annoncé sa démission ce dimanche 2 janvier 2022 dans la soirée, après une nouvelle journée de manifestation durant laquelle au moins trois personnes ont été tuées. Hamdok était revenu au pouvoir il y a moins de deux mois, dans le cadre d'un accord politique conclu avec les militaires.
Il a finalement annoncé dimanche sa démission, dans un discours télévisé à la nation. « J'ai tenté de mon mieux d'empêcher le pays de glisser vers la catastrophe, alors qu'aujourd'hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie [...] au vu des conflits entre les composantes (civile et militaire) de la transition [...] Malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus [...] cela ne s'est pas produit », a-t-il notamment expliqué.
Mais en raison de la « fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes de la transition », il ne voyait pas d'autre solution que de démissionner.
Cette démission ne surprendra pas les Soudanais. Hamdok avait menacé à plusieurs reprises de quitter l'accord politique qu'il avait conclu avec la junte, faute de consensus. Il avait eu du mal à trouver des volontaires civils de venir le rejoindre pour former un gouvernement.
Les Soudanais, dont nombreux ont encore manifesté ce dimanche, le voyait comme un « traître » qui aidait les militaires à « faciliter le retour de l'ancien régime ». Trois personnes ont été tuées par les forces de sécurité, selon l'association de médecins proche du mouvement de contestation durant la journée de manifestations.
Mais ni la répression, ni la démission d'Hamdok n'affaibliront leur mobilisation ont fait savoir les révolutionnaires, qui n'arrêteront pas avant le départ des militaires et la reprise du contrôle de la transition par des civils.
Nous avons aussi enregistré plusieurs blessés. Le problème, c'est qu'ils ne peuvent pas vraiment accéder aux soins médicaux. Les hôpitaux sont dangereux. Dimanche, les forces de sécurité ont envahi l'hôpital principal de Khartoum à deux reprises. Ils cherchaient des révolutionnaires qui avaient été blessés et le personnel de santé qui les ont soigné… Ils n'arrêtent pas de s'en prendre aux hôpitaux pour chercher toute personne ayant participé aux manifestations pour les arrêter.
Mahmoud Alwali (médecin): «Pour les révolutionnaires, ça leur est égal si Hamdok démissionne»
Prise de contrôle de l’armée en octobre
En août 2019, il incarnait l'espoir d'une remise du pouvoir aux civils : il devait un temps partager la direction de ce grand pays d'Afrique de l'Est, l'un des plus pauvres au monde, avec l'armée quasiment toujours aux manettes depuis l'indépendance.
Ensuite, ce moustachu grisonnant de 65 ans rentré au Soudan dans la foulée de la « révolution » qui renversa en 2019 Omar el-Béchir aurait repris les rênes. Il aurait été entouré uniquement de civils pour organiser les premières élections libres après trois décennies de dictature militaro-islamiste.
Mais le 25 octobre à l'aube, des soldats ont débarqué chez lui, l'emmenant avec son épouse chez le général Abdel Fattah al-Burhan. Le chef de l'armée annonçait peu après dissoudre toutes les institutions du pays et mettait de fait un point final à la transition démocratique.
D’« otage » à « traître »
Un mois plus tard, le 21 novembre, le Premier ministre, arrivé au pouvoir grâce au soutien des partisans d'un transfert complet du pouvoir aux civils, sortait de résidence surveillée. Il retrouvait dans le même son poste aux termes d'un accord contesté avec le même général Burhan, qui s’était engagé à libérer tous les prisonniers politiques. Au même moment, il devenait pour la rue, qui longtemps avait réclamé la libération de son héros « otage », un « traître » qui, en s'alliant avec l'armée, facilitait de fait « le retour à l'ancien régime ».
Abdallah Hamdok, lui, plaidait la bonne foi, assurant vouloir faire « cesser l'effusion de sang » face à une répression ayant fait une cinquantaine de morts et sauvegarder « les acquis de la révolution » dans le pays qui amorce toujours son retour dans le concert des nations. Mais le 19 décembre, pour le troisième anniversaire du lancement de la « révolution », il reconnaissait « un grand pas en arrière sur le chemin révolutionnaire », dénonçant violence et blocage politique.
En un peu plus de deux ans, il a mené des réformes économiques qui ont pesé sur le quotidien des Soudanais mais qui ont été des gages pour les bailleurs, permettant d'obtenir l'allègement de la dette soudanaise et une levée des sanctions américaines. Abdallah Hamdok a aussi contribué à la conclusion d'un accord de paix en 2020 avec une coalition de groupes rebelles. Mais il ne sera parvenu à obtenir justice auprès des militaires pour les 250 morts de la révolution contre Omar el-Béchir.
Fin octobre, quand Abdallah Hamdok a été placé pendant un mois en résidence surveillée, les États-Unis ont suspendu le versement de centaines de millions de dollars d'aide. Et ce lundi matin, le bureau des affaires africaines du département d'État américain demande la restitution du pouvoir aux civils et la fin des violences contre les manifestants
L'ARTISTE TITI SIGNE SON COME BACK SUR LA SCENE MUSICALE
En prélude de la sortie de son album prévu dans les prochains jours, « Titi », Ndèye Fatou Tine à l’état civil, donne un avant-goût à ses fans en mettant sur le marché un single intitulé « Dikkatina » (Ndrl : Je suis de retour).
En prélude de la sortie de son album prévu dans les prochains jours, « Titi », Ndèye Fatou Tine à l’état civil, donne un avant-goût à ses fans en mettant sur le marché un single intitulé « Dikkatina » (Ndrl : Je suis de retour). Ce tube, qui fait danser les mélomanes en ce nouvel an, est une ode d’amour aux allures d’un « Ego trip ». Cette chanson est accompagnée d’un clip. Avec sa pétillante voix, l’artiste chanteuse a mis les petits plats dans les grands pour marquer son retour sur la scène musicale après quelques mois d’absence. Etalant son élégance, elle met en valeur, dans le clip, l’image de la femme sénégalaise. La classe « Jongama » aller-retour, très raffinée dans ses tenues traditionnelles, elle déambule avec grâce, élégance et prestance sous le rythme des percussions.
Toujours dans la vidéo devenue virale depuis quelques jours, Titi montre aussi qu’elle est une femme moderne. Les tenues traditionnelles lui vont aussi bien que les tenues modernes. Ce tube, mis récemment sur le marché, figure parmi les premières tendances. Elle a atteint plus 179 601 vues sur YouTube en une journée. Après plus de 3 ans d’absence, Titi veut reconquérir le cœur de ses fans, mais également marquer sa présence sur la scène musicale sénégalaise prise d’assaut par la jeune génération, des artistes qui, il faut l’avouer, sont pétris de talent. Ce nouveau son fait certainement un boom dans le cœur de ses fans qui la réclamaient depuis.
LIMOGEAGE DU DG DU TRESOR ET DES DOUANES, LE DEMENTI DU MINISTRE DES FINANCES
À ce jour, aucun décret mettant fin aux fonctions de Cheikh Tidiane Diop et d’Abdourakhmane Dièye respectivement Directeurs généraux de la Comptabilité publique et du Trésor, et des Douanes, n’a été pris.
À ce jour, aucun décret mettant fin aux fonctions de Cheikh Tidiane Diop et d’Abdourakhmane Dièye respectivement Directeurs généraux de la Comptabilité publique et du Trésor, et des Douanes, n’a été pris.
En faisant cette précision, dans un communiqué rendu public, le ministère des Finances et du Budget, supérieur hiérarchique de ces directions, dément cette information reprise par plusieurs journaux. « Dans son édition de ce lundi 03 janvier 2022, le quotidien Walfadjri repris par des journaux en ligne, annonce que le Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, M. Cheikh Tidiane DIOP et celui des Douanes, M. Abdourahmane DIEYE ont été relevés de leurs postes », lit-on sur la note du ministère que dirige Abdoulaye Daouda Diallo.
Le communiqué de poursuivre : « A ce jour, aucun décret n’est pris pour mettre fin aux fonctions desdits Directeurs généraux. Le Ministère en charge des Finances vous remercie pour les dispositions que vous prendrez pour la publication de ce démenti en vue de la bonne information du public ».