Macky recolle les morceaux
Bien que confiant quant à l’issue des locales, le chef de l’Etat n’entend pas croiser les bras pendant que certains de ses lieutenants sont au bord de la rupture avec son parti à cause de ses choix. Le week-end dernier, « L’As » a appris qu’il a multiplié les audiences pour ainsi éviter par exemple à Diouf Sarr la bérézina. Nos radars ont aperçu, le weekend dernier, l’ancien Dage de la Présidence en pleine discussion avec le Boss.Il semble que la première victime du troisième mandat était fâchée contre Diouf Sarr dont les investitures au niveau de Yoff sont loin de faire l’unanimité. Si l’on se rappelle déjà que les alliés à l’image de Babacar Ndiaye de Ldr Yeessal, avaient rué dans les brancards à l’aube des investitures, il y a fort à parier que Yoff risque de basculer si le Président ne recollent pas les morceaux.
Macky Sall à Bissau
Le président de la République sera en Guinée Bissau aujourd’hui. Sur invitation de son homologue le Général Umaro Sissoco M’ballo, le Président Macky Sall va prendre part à la célébration du 48e anniversaire de l’indépendance de la Guinée Bissau. Le chef de l’État et sa délégation vont rentrer au pays après la cérémonie.
Réunion du gouvernement sur le loyer
Les locataires espèrent que cette fois-ci sera la bonne. Après avoir reçu des instructions du chef de l’Etat sur la nécessité de revoir la loi sur le loyer qui a été un échec dans sa mise en application, le gouvernement commence à bouger. Le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a convié aujourd’hui tous les acteurs à une réunion sur le loyer. Selon Momar Ndao de l’Association des consommateurs, la rencontre permettra de mettre sur pied des mécanismes de régulation. Ainsi, des représentants des ministères du Commerce, de la Justice et de l’Habitat ainsi que d’autres acteurs, vont réfléchir sur une régulation efficiente du loyer afin de faire des propositions concrètes. A l’en croire, beaucoup de failles ont été décelées dans la mise en application de la loi. Il est attendu une forte déclaration du ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta. Espérons que les mesures prises ne vont pas encore créer des querelles entre les bailleurs et les locataires comme lors de l’adoption de ladite loi.
Blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme
Des journalistes ont été outillés hier sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme lors d’un atelier initié par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF). Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de démarrage des journées de l’inclusion financière (JIF)-édition 2021 qui pose inéluctablement les jalons d’un cadre de collaboration entre le réseau des journalistes économiques et les acteurs du dispositif de la LBC/FT pour une meilleure diffusion des informations dans ce domaine. Présidant la cérémonie d’ouverture au nom du ministre des Finances et du Budget, Momar Diop PCO de l’Oqsf précise que dans sa définition conceptuelle, le blanchiment de capitaux est un processus par lequel la source illicite d’actifs obtenus ou produits par une activité délictuelle est dissimulée pour masquer le lien entre les fonds obtenus et le délit initial. A l’en croire, le blanchiment de capitaux consiste à retraiter des produits d’origine criminelle pour en masquer l’origine illégale, de manière à légitimer des biens mal acquis. En dépit des nombreuses initiatives menées par les autorités monétaires et des organes de contrôle, dit-il, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme reste encore un défi majeur dans l’écosystème au regard des effets néfastes sur la stabilité économique et financière.
Dix coalitions à l’assaut de la mairie de Kolda
La préfecture de Kolda a rejeté deux listes de candidatures et jugé recevables 10 autres en lice pour les élections départementales et municipales de cette entité administrative. Pour l’élection du conseil municipal de Kolda, indique l’APS, les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) dirigée par le maire sortant Abdoulaye Bibi Baldé, de l’Alliance pour des valeurs citoyennes, conduite par Abdourahmane Baldé dit Doura, ont été déclarées recevables. La coalition Wallu Sénégal dirigée par le journaliste Tidiane Tamba, la Convergence patriotique pour la justice et l’équité «Naay Leer», conduite par Mame Boye Diao, le directeur des Domaines, la coalition Yewwi Askan Wi dirigée l’économiste Mountaga Diao ont été également déclarées recevables par le préfet. L’Union citoyenne Buntou Bi, conduite par Sanoussi Diakhité, ex-directeur général de l’Office national de formation professionnelle, a déposé une liste acceptée par l’autorité administrative.
Les listes de Bokk Gis-Gis et de Defar Sa Gox irrecevables à Kolda
Pour l’élection du conseil départemental de Kolda, quatre listes de candidature ont été déclarées recevables : celles de la coalition BBY, dirigée par le président sortant du conseil départemental Moussa Baldé, de la coalition Wallu Sénégal dirigée par Ndiogou Dème, de la coalition Gëm Sa Bopp conduite par une femme, Ndèye Ndoumbé Mbengue, et de YewwiAskan Wi, menée par Sassoum Lèye Kouyaté, un enseignant. La liste Defar Sa Gox, en lice pour l’élection du conseil départemental, a été déclarée irrecevable, car elle est «incomplète». La liste de Bokk Gis-Gis pour l’élection départementale de Kolda a également été rejetée pour non-respect de la parité hommes-femmes entre les personnes investies.
Le recours de Zator Mbaye
La bataille des recours fait rage. Cette fois-ci, c’est bien Benno qui dépose un recours en annulation contre Yewwi Askan au niveau de Mermoz Sacrée Cœur. Le mandataire de la coalition Benno Bokk Yakaar de la commune de Mermoz Sacré-Cœur a déposé hier après-midi auprès de la Cour d’Appel de Dakar un recours en annulation de la liste de YEWI ASKAN WI.
Trois blessés dans une attaque d’une base d’une société chinoise
La base de la société chinoise China Road And Bridge Corporation de Sindia qui a construit l’autoroute Ila Touba a fait l’objet d’une attaque à main armée dans la nuit du samedi au dimanche. Elle se trouve à la sortie de Sindia sur la route allant à Bandia. Selon des témoins, plusieurs individus armés ont débarqué sur les lieux avant de tenir à respect les préposés à la sécurité. Les assaillants ont blessé trois responsables avant d’emporter une forte somme d’argent. Les trois blessés dont un grièvement ont été évacués à l’hôpital de Mbour.
Tous les hommes d’un village environnant mis aux arrêts
Restons avec l’attaque de la base de la société chinoise China Road And Bridge Corporation pour indiquer que la gendarmerie de Popenguine a ouvert une enquête. Les investigations sont allées très vite. Puisqu’hier, tôt le matin, la gendarmerie de Popenguine a effectué une descente au village de Konkoma situé non loin de la base pour interpeller plusieurs personnes. La fille du chef de village, Oulèye Ka, déplore ces arrestations et la manière de faire des gendarmes. A en croire Oulèye Ka, les gendarmes ont violé leur intimité en fouillant toutes leurs chambres tôt le matin. Affaire à suivre.
Réception d’un lot de 265 590 doses de vaccins Pfizer
Alors que le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr déplore l’absence d’affluence des candidats au vaccin contre la covid-19, il a réceptionné hier un lot de 265 590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax. Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbeugue qui a réceptionné les doses de vaccins Pfizer, a indiqué qu’elles sont accompagnées de seringues et de solvants. M. Mbengue a salué la belle collaboration qui a permis de manière synergique avec l’Usaid et Gavi-Alliance de recevoir et de garder ces vaccins dans des conditions optimales, avec une chaîne de froid performante ultra-basse de 05 réfrigérateurs. Il n’a pas manqué de magnifier le soutien permanent des partenaires à l’endroit des efforts entrepris par le Sénégal pour la mise aux normes de ce dépôt de vaccins pour la conservation des vaccins, selon les standards de la G.E. Pour lui, ce don doit être une source de motivation pour la relance de la stratégie de vaccination contre la Covid-19 afin de parer à ces vagues. A rappeler que c’est le premier lot de vaccins Pfizer réceptionnés par le Sénégal depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en février. Le Sénégal n’avait reçu que des doses de Sinopharm, Astra Zeneca et Johnson and Johnson.
04 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le Sénégal a encore enregistré de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1 269 tests réalisés, 04 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,31%. Les nouveaux cas sont composés de 02 cas contacts et 02 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers ont été détectés dans le département de Dakar. Si 02 patients suivis sont déclarés guéris, 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré ce dimanche 14 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73 958 cas de covid-19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72 613 guéris. Le pays compte actuellement 1 881 décès causés par la maladie et 13 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 409 personnes ont été vaccinées le dimanche 14 novembre 2021, portant le nombre total à 1 308 675.
La Cour d’appel de Thiès tranche en faveur de YAW
La bataille judiciaire bat son plein avant même les élections territoriales. Les verdicts de Cours d’appel continuent de tomber suite aux nombreux recours déposés par l’opposition, particulièrement la coalition Yewwi Askan wi. Si elle a été déboutée sur le recours pour la commune de Kédougou, Yewwi Askan wi a obtenu gain de cause dans deux communes du département de Bambey. Hier, dans l’après-midi, la Cour d’appel de Thiès a autorisé le dépôt des listes de YAW des communes de Lambaye et Ndondol.
Frustrations dans les rangs de l’Apr à Saint-Louis
La publication des listes continue de susciter des vagues de colère dans les rangs de l’Alliance pour laRépublique (Apr). Khalifa Ababacar Mbaye, militant de la première heure de l’Alliance pour la République et farouche défenseur du maire de Saint-Louis Amadou Mansour Faye, a été zappé sur les listes de Benno Bokk Yaakaar alors qu’on lui avait demandé de fournir un dossier pour son investiture. Suffisant pour qu’il sorte de ses gonds. Selon lui, son quartier où l’Apr a toujours gagné a été laissé en rade contrairement à d’autres qui ont été bien servis. A l’en croire, c’est une injustice qui ne dit pas son nom. Khalifa Ababacar Mbaye pense que de tels actes doivent cesser. En attendant, il a décidé de geler ses activités au sein de l’Apr, tout en promettant d’aller en campagne. La question qui taraude les esprits est pour quelle liste battra-t-il campagne avec ses nombreux militants ?
Louga : la tension monte entre Moustapha Diop et Mamour Diallo
La guerre fait rage actuellement dans la commune de Louga. Les élections locales sont parties pour être âprement disputées dans la capitale du Ndiambour. Entre la liste Benno Bokk Yaakaar (Bby) dirigée par le maire sortant, Moustapha Diop et celle de «Jammi Louga» incarnée par Mamadou Mamour Diallo, la tension a déjà commencé à monter. Les deux camps qui se regardent en chiens de faïence se lancent des flèches incendiaires. Avant-hier, c’est l’adjoint au maire DjibyDiallo qui est monté au créneau pour lancer des piques à Mamour Diallo et compagnie. Il indique que la liste de M. Diallo ne peut rien apporter à Louga et que les populations, très matures, sauront prendre leurs responsabilités. Le collaborateur de Moustapha Diop enfonce le clou en soutenant que les populations ne confieront pas leur destinée à un leader en perte de repère. La riposte de l’autre camp n’a pas tardé. Pour Maniang Faye, le terrain fera la différence. Il est convaincu qu’au soir du 23 janvier, la liste «Jammi Louga » sortira victorieuse.
L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, UN MYTHE EN DÉCADENCE ?
Jadis craint, adulé et respecté, l’autorité administrative est de nos jours, un « homme d’État » dont la tenue n’inspire plus le respect mérité. Un gouverneur, préfet ou sous-préfet, à la solde du pouvoir politique, est une récrimination fréquente
Les Présidents des Cours d’appel ont validé plusieurs listes de la coalition Yeewi Askan wi (YAW) et d’autres de l’opposition antérieurement rejetées par les préfets. La décision tombe aussi après que la Commission électorale nationale autonome (CENA) eut rappelé à l’ordre les préfets, suite au refus des listes de la coalition dirigée par Adama Faye. Ces problèmes notés lors des dépôts des listes des candidats investis pour les locales du 23 janvier 2022 viennent se greffer à la perception que des populations et autres organisations ont de l’Administration territoriale qui est souvent accusée d’être à la solde de l’autorité politique. Alors qu’elle est censée être neutre.
Le fait avait attiré l’attention de plus d’un, les listes de la coalition Yeewi Askan wi (YAW) rejetées dans plusieurs localités par l’autorité administrative. Des jours après, elles ont été rétablies dans la course aux élections locales par les Cours d’appel. Une décision judiciaire qui n’est pas anodine aux yeux d’une certaine opinion, dont la presse. Plusieurs quotidiens dans leur parution au lendemain de celle-ci, avaient considéré la décision de justice comme un «discrédit» des préfets. Et ce n’est pas l’unique constat de «désaveux» par rapport aux investitures aux élections locales. La Commission électorale nationale autonome (CENA), à travers un communiqué rendu public, le 6 novembre 2021, a aussi servi une leçon aux préfets, suite au rejet des listes de la coalition Defar sa Gokh du frère de la Première Dame, Adama Faye, qui a décidé de déposer des listes parallèles à celles de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY). Dénonçant un «excès de zèle», la CENA a jugé que les préfets ont outrepassé leur compétence en fondant le refus des listes sur une supposée ressemblance des couleurs.
OUTREPASSER SES COMPÉTENCES
«Les motifs de rejets sont bien spécifiés dans le Code électoral (article L.250 et L.285). Et cette énumération ne comporte aucun point relatif aux couleurs et symboles d’un parti, d’une coalition ou d’une entité indépendante». Mieux, rappelle la CENA, «En cas de contestations, le préfet ou le sous-préfet saisit le ministre chargé des Élections qui attribue, par priorité, à chaque parti politique sa couleur statutaire, son sigle et son symbole traditionnels, par ordre d’ancienneté. Pour les coalitions de partis politiques et les entités indépendantes, l’attribution se fait selon la date de notification du nom choisi. Le ministre chargé des Élections en informe aussitôt le préfet ou le sous-préfet qui, à son tour, en informe les parties intéressées. Est interdit le choix d’emblèmes comportant une combinaison des trois couleurs du drapeau de la République : vert, or et rouge», nota la commission, citant ainsi l’article L.287 du Code électoral. L’institution dirigée par Doudou Ndir avait aussi estimé que «le préfet ou sous-préfet, sans au préalable avoir satisfait aux prescriptions contenues dans l’article du Code électoral susvisé, ne peut prendre la décision de notifier à un parti, une coalition ou une entité indépendante le rejet d’une liste sur la base des couleurs, sigles ou symboles».
«HOMME D’ETAT» DONT LA TENUE N’INSPIRE PLUS LE RESPECT MERITE
Loin d’être des cas isolés ou une légitimé redonnée à un parti politique, ces mesures sont des actes qui viennent s’ajouter à une mauvaise perception d’une profession d’Elite. Jadis craint, adulé et respecté, l’autorité administrative est de nos jours, un «Homme d’Etat» dont la tenue n’inspire plus le respect mérité. Un gouverneur, préfet ou souspréfet, à la solde du pouvoir politique, est une récrimination qui revient souvent. En septembre dernier, le membre du mouvement national des cadres du Pastef, Amadou Ba, avait taxé les préfets de «délinquants» politiques. «Macky Sall transforme nos préfets en délinquants politiques», avait-il dit, en faisant allusion à l’interdiction d’une marche de protestation contre la vie chère. Le Préfet de Dakar avait invoqué le risque de trouble à l’ordre public, risques de propagation de la Covid-19 et entrave à la libre circulation des personnes et des biens, pour motiver sa décision notifiée par arrêté. Un argument qui n’avait pas convaincu les demandeurs. L’interdiction de marche ou le «prétexte» maintien de l’ordre public sont des occasions pendant lesquelles l’autorité administrative est au-devant de la scène. En mars derniers, lors des évènements qui ont suivi la convocation de leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la Section de recherche de la Gendarmerie et par le Doyen des juges, l’ancien préfet de Dakar et actuel gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, avait l’objet de critiques. Du fait de ces agissements sur le terrain au côté des Forces de l’ordre et de ces sorites jugées maladroites. Surtout l’ordre qu’il avait donné de gazer les manifestants, y compris les journalistes qui assuraient la couverture médiatique, alors qu’il était en plein dans les manifestations avec une présence jugée trop importante.
COLLUSION AVEC LE POUVOIR POLITIQUE POUR… SA CARRIÈRE
La fonction politique confère à son acteur une place de choix. Certes ! Pourvu qu’il travaille à garder jalousement ce prestige, de plus en plus dévoyé à cause d’accointances supposées avec le pouvoir politique qui gère les carrières des agents de l’Administration. Ce qui expliquerait certains cas d’excès de zèle, pour plaire au Prince, en vue d’une promotion en retour, dénoncent certains observateurs. Des comportements, pour une gestion de carrière, qui affaiblissent aussi l’Administration et certains de ces agents pourtant bien formés. Constat, ces derniers qui prêtent le flanc font que n’importe qui les attaque, pour un oui ou un non. Surtout quand on est dans les bonnes grâces de l’autorité politique au sommet. A titre d’exemple, le député réputé très proche du président de la République, Farba Ngom, avait eu un accrochage avec le préfet de Kanel de l’époque, Daouda Wade Seck, au moment de la présentation des condoléances à la famille de Baïdy Kane, du nom du Consul général du Sénégal à Pointe-Noire, décédé au Congo. Pis, le député aurait menacé de faire destituer le préfet, selon des informations reçues mais que Farba Ngom avaient récusé, au temps.
L'ARBITRAGE, TALON D'ACHILLE DU FOOT AFRICAIN
Les prestations du Gabonais Éric Otogo-Castane et du Sénégalais Maguette Ndiaye qui ont officié les matches Rd Congo–Bénin (2-0) et Ghana-Afrique du Sud (1-0) sont pointées du doigt
L’arbitrage africain est encore sous la sellette. Les prestations du Gabonais Éric Otogo-Castane et du Sénégalais Maguette Ndiaye qui ont officié les matches Rd Congo–Bénin (2-0) et Ghana-Afrique du Sud (1-0) sont pointées du doigt. Face à la polémique, Sud Quotidien publie pour ses lecteurs un article intitulé : l’Arbitrage : talon d’Achille du football africain déjà diffusé le 5 juillet 2012. Mais qui est toujours d’actualité.
Le TP Mazembe (RDC) avait récusé en 2012 l'arbitre tunisien, Jeididi Slim, lors de son match contre le club cairote de Zamalek. Le Cameroun avait fait de même lors de son déplacement à Dakar pour le dernier tour des éliminatoires de la Can 2012. La Fecafoot ne voulait pas voir le Sud-africain, Jérôme Darmon. Le Gabon qualifie le Mauricien Seechurn Rajindraparsad de «mercenaire» et somme la CAF de changer son trio arbitral avant son déplacement à Lomé face au Togo.
Au Sénégal, on n'oubliera pas de sitôt Raphaël Evehe Divine (Cameroun), Martins de Carvalho Helder (Angola) encore moins, Bouchaïb El Ahrach (Maroc). Entre contestation et récusation, l'arbitrage africain pose problème. «Ça ne vous dérange pas qu’il (Jeididi Slim, Ndlr) soit un compatriote de Lamouchi ? Nous les Gaïndenautes avons lancé une pétition pour le récuser». Ce message a été posté par un internaute dans le portail de sudonline.sn devenu sudquotidien.sn. KK, réagissait ainsi sur un papier que nous avons publié le 28 septembre 2012, suite au choix de la CAF de confier le sifflet à l’arbitre international tunisien, Jeididi Slim, lors du derby sous-régional, entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, le 13 octobre 2012.
Récuser un arbitre, ce n’est peut-être pas l’apanage de l’Afrique, mais la récurrence devrait pousser à s’interroger sur l’impartialité, l’intégrité, le professionnalisme voire la compétence des hommes en noir du continent. On se souvient encore du Cameroun refusant de voir le Sud-africain Jérôme Darmon prendre le sifflet lors de la rencontre entre les «Lions» indomptables et ceux du Sénégal en éliminatoires de la Can 2012. La CAF avait fini par céder en le remplaçant par un Tunisien. Ce qui n’a pas été du goût des médias sénégalais qui voyaient en ce dernier, «un spécialiste des bourdes». Une boutade de Me Augustin Senghor va clôturer le débat. «Même si le trio arbitral était camerounais, les Lions du Sénégal joueront le match», avait-il alors déclaré.
Face à la Côte d’Ivoire, le président de l’instance fédérale préfère mettre une pression psychologique sur Slim Jedidi au lieu de le récuser comme le souhaitent les supporters. «Nous voulons un arbitrage juste et équitable. Nous n’avons pas d’éléments tangibles pour penser qu’il ne sera pas objectif», at-il indiqué. Et d’ajouter : «nous ne demandons pas à être favorisés mais nous ne voulons pas être ceux qui sont lésés à chaque rencontre, parce que rappelle Me Senghor, depuis plusieurs matchs, l’équipe du Sénégal a été victime d’erreurs d’arbitrage. Ça peut arriver mais si c’est une seule équipe qui en est la victime, ça pose réellement problème». Le président de l’instance faisait allusion au match aller à Abidjan, le 8 septembre 2012, mais aussi au déplacement à Yaoundé, le 4 juin 2011. Certains joueurs ont même du mal à digérer l’arbitrage du marocain Bouchaïb El Ahrach. Papiss Demba Cissé en tant que capitaine a été le premier à monter au créneau pour fustiger le comportement des hommes en noir en Afrique. « S’il y a une chose qu’il faut dénoncer en Afrique, ce sont les arbitres. L’arbitre peut tout faire parce que c’est le seul maître du terrain. Je suis désolé de dire cela, mais c’est la réalité.», avait-il martelé.
DES AFFAIRES DE PENALTIES
D’abord le premier penalty à la 16ème minute sur Sadio Mané que l’arbitre n’a pas sifflé et l’autre peu évident. Une supposée faute de Jacques Doudou Faty à la 80ème minute sur Gervinho qui a permis à Drogba de redonner l’avantage (3-2) à la Côte d’Ivoire. Suivi d’une expulsion du défenseur sénégalais. Ce qui a poussé Kader Mangane à dire que les joueurs étaient «en colère» contre l’arbitrage. Y-avait-il vraiment de quoi fouetter un chat ? Pour beaucoup de Sénégalais, ça commence à faire un peu trop.
Lors de la 25ème édition de la Can, les «Lions» ainsi que la Fédération ont crié au scandale. Ce, à cause de la prestation de l’arbitre camerounais, Raphaël Evehe Divine en demi-finale face à l’Egypte en 2006. Là également, c’est une histoire de penalty flagrant sur Diomansy Kamara non sifflé qui a déclenché l’ire des Sénégalais. “C’est scandaleux ! Je crois qu’il fallait s’attendre à cela. Il faut essayer d’analyser les mots forts du président de la République arabe d’Egypte quand il est parti voir les joueurs. Il réclamait la coupe. Cela veut dire aller en finale et la prendre. C’est un signal très fort qui était attendu par tout le monde. C’est avec un goût amer qu’on apprécie l’élimination du Sénégal. Si le Sénégal était dominé dans le jeu et qu’il perde, on le comprendrait. Mais ils ont quand même fait une bonne prestation. Le Sénégal a joué à jeu égal devant l’Egypte, dans un stade qui avait près de 80.000 spectateurs. Vraiment, les joueurs n’ont pas démérité. Ce n’est pas la peine d’écrire à la Confédération africaine de football (Caf). Cela ne changera rien. On est éliminé et cela restera ainsi. Certainement, avec le problème des arbitres qu’on ne cesse de connaître, si on organise en 2010, on ira en finale.” C’était là, le sévère réquisitoire du président de la Fsf d’alors, Feu Mbaye Ndoye. L’an dernier, c’est le Premier ministre, du jamais vu, qui monte au créneau pour fustiger l’arbitrage de l’Angolais Martins de Carvalho Helder, le 4 juin 2011, à Yaoundé.
Pis, le Chef du gouvernement a même réclamé en direct sur les radios, la tête du président de la CAF, suite à la prestation qu’il a jugée «désastreuse» de M. Helder. ‘’Issa Hayatou ne mérite plus de diriger le football, il a regardé devant ses yeux et chez lui un scandale, tandis que l’arbitre a donné une image négative de l’arbitrage africain’’, avait réagi Souleymane Ndéné Ndiaye.
LE GABON RECUSE LE «MERCENAIRE»
Par ailleurs, il faut noter que ce n’est pas seulement le Sénégal qui proteste contre l’arbitrage, même s’il ne les récuse pas. Le Gabon vient de sommer la CAF de changer son corps arbitral. Principalement, le choix porté sur le Mauricien Seechurn Rajindraparsad, qualifié chez Ali Bongo de «mercenaire» pour officier la rencontre devant opposer les Panthères aux Eperviers du Togo, le 13 ou 14 octobre 2012. Les Gabonais ne semblent pas oublier la prestation du Mauricien, le 14 octobre 2009, lors des éliminatoires du Mondial 2010. A l’époque, leur équipe, les Panthères, n’avaient besoin que d’un match nul à Lomé pour s’envoler en Afrique du Sud. Mais selon eux, Seechurn Rajindraparsad était chargé de leur barrer la route coûte que coûte, pour laisser filer les Camerounais à la coupe du monde 2010. Paulo Duarte, alors sélectionneur du Gabon, qui n’était pas alors sur le banc, s’est même permis de s’inviter dans le débat en qualifiant ce match perdu (1-0) de «bordel», sans se priver de tirer sur l’arbitre qui selon lui, avait omis de siffler des penalties et des hors-jeu. Pis, le technicien portugais, soupçonnait même la CAF de complot après le choix porté sur cet arbitre mauricien. «Ce n'est pas normal, s’est insurgé Duarté. C'est une offense pour le Gabon. Je ne peux pas dire que c'est planifié mais je ne peux pas croire que c'est une coïncidence. Je ne peux pas accuser quelqu'un mais en même temps je ne peux pas penser que c'est une coïncidence». Un complot qui semble se confirmer aux yeux des Gabonais qui par ailleurs, ne comprennent pas pourquoi, le même commissaire du match du 9 octobre 2009 a été reconduit. D’origine béninoise, ce commissaire était accusé par les Gabonais d’avoir falsifié le rapport du match d’alors.
LA MAIN LOURDE DE LA CAF
Dans ce lot d’erreurs voire de suspicions, il faut relever la sanction infligée à Koffi Kodja. Considéré comme le meilleur sifflet d’Afrique et le plus expérimenté (deux coupes du Monde en 2002 et 2006, cinq Can), l’arbitre béninois est passé complètement à côté de sa demi-finale entre l’Egypte et l’Algérie en 2010. Koffi Kodja, qui officiait lors de la demi-finale de la CAN AlgérieÉgypte (0-4) à Benguela, a d’ailleurs été banni par la CAF. Cette sanction faisait suite aux décisions de l’homme en noir qui ont soulevé beaucoup de questions lors de cette rencontre. Le fait principal qui lui était reproché était de ne pas avoir expulsé le gardien algérien, Faouzi Chaouchi, alors que celui-ci faisait mine de lui mettre un coup de tête. Ne récoltant qu’un carton jaune, le portier algérien aurait dû voir rouge. A la coupe du Monde 2010, les prestations de Koman Coulibaly (Mali), Eddy Maillet (Seychelles), Jérôme Damon (Afrique du Sud) sont loin d’être des cas d’école. Mohamed Benouza lui, a été tout simplement recalé pour échec aux physiques.
LOUGA, DEUX JEUNES MORTELLEMENT FAUCHES
La matinée a été dramatique au croisement de Sakal ce lundi. Deux jeunes y ont perdu la vie, tués par un véhicule qui a dérapé sur la voie.
iGFM - (Dakar) La matinée a été dramatique au croisement de Sakal ce lundi. Deux jeunes y ont perdu la vie, tués par un véhicule qui a dérapé sur la voie.
Un accident d'une rare violence s'est produit au croissement Sakal dans le département de Louga. Un véhicule particulier a dérapé avant de terminer sa course sur des jeunes qui prenaient tranquillement le petit déjeuner.
Le bilan provisoire fait état de deux morts et plusieurs blessés. Les blessés seront admis à l'hôpital de Louga. Le chauffeur est mis aux arrêts par les gendarmes du poste de Sakal. Nous y reviendrons
KEEMTAAN GI - LE DEBAT
Après que le pays a son Goncourt à travers un talentueux jeune écrivain, il faudra que l’on rehausse le niveau du débat politique. Pas seulement celui qui concerne la politique, d’ailleurs, mais le débat tout court. C’est un impératif moral et sociologique pour ne pas continuer à abrutir la masse en débitant à longueur de journées des sottises. Surtout pour cette jeunesse qui se cherche des modèles et qui ne trouve souvent que des idiots. Dans ce pays des paradoxes, le débat est pour le moins biaisé en plus d’être d’une indigence affligeante. Ça vole bas et souvent en dessous de la ceinture et au ras des pâquerettes. A la manette, on trouve toujours des politiciens ! Toujours eux ainsi que ceux qui leur servent de frotte-manches. Pensez- vous. Est-ce sérieux qu’un ministre de la République se présente devant des téléspectateurs pour disserter sur la solidité des reins d’un adversaire ? Ou que l’on se perde en conjonctures sur les talents de sprinter d’un opposant qui les empêche de dormir tranquille et pour qui ils ne souhaitent que la géhenne. Ou encore, plutôt que de parler des questions de développement, celui qui devrait rehausser le débat nous annonce qu’il n’a peur de rien et que personne ne peut l’intimider ? Non, il faut que nos hommes politiques et leurs caudataires redeviennent sérieux si tant est qu’ils en soient capables. On ne peut pas voir un des nôtres sur le toit de la littérature française et nous attarder sur des banalités, voire des frivolités, pendant que tout est urgence. Qu’est-ce que cela rapporte à la masse de disserter sur les reins ou les qualité de sprinter d’un adversaire que l’on voulait faire rosser par sa flicaille sans égard pour sa qualité de député du peuple ? En quoi cela le disqualifie-t-il d’une course à la présidentielle ? Il nous faut instaurer un vrai débat sur la place publique et rompre avec ces petitesses qui ne grandissent pas leurs auteurs. Et puis, la propension du Chef à enclencher des combats contre des ennemis qui n’existent que dans son imaginaire commence à nous indisposer. KACCOOR BI
KEDOUGOU LE CANDIDAT MOUSTAPHA GUIRASSY RECALE PAR LA COUR D’APPEL
Tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) de Kédougou, le député Moustapha Guirassy ne sera pas de la course pour les mairies de 2022. Sa candidature a été rejetée voire recalée, hier, par la Cour d’appel de Kaolack. Une décision suite au recours que le député avait introduit. Un manquement technique voire administratif serait le motif de ce rejet par la préfecture de Kédougou, puis la Cour d’Appel de Kaolack. Selon Déthié Fall, le mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi, cette décision est un bras armé qui vise à éliminer un adversaire politique en l’occurrence M Moustapha Guirassy. « Nous allons avec nos avocats porter cette affaire au niveau de la Cour suprême. De même que les cas de Diourbel commune et Diourbel département ainsi que les communes de Boké Dialloubé, Tivavouane Peulh-Niaga, Tankanto, Ndombo Sandjiry… dont les listes ont aussi fait l’objet de rejet » a-t-il fait savoir. Toujours est-il qu’à Kédougou, certaines sources avancent que le nombre insuffisant de suppléants déposés par l’ancien ministre-maire, 11 au lieu de 16, serait le motif évoqué par l’autorité judiciaire. En tout cas, l’ancien maire de Kédougou n’entend pas laisser passer ce qu’il qualifie de « diaye doolé » politique car il compte saisir la Cour de cassation pour faire « casser » cette décision.
BAMBEY ET LAMBAYE DES TETES DE L’OPPOSITION SAUVEES PAR LA COUR D’APPEL
Si au niveau de Kédougou la Cour d’Appel de Kaolack a coupé des têtes, celle de Thiès a par contre sauvé des têtes ! Pour cause, notre confrère de Dakaractu nous apprend que la Cour d’appel de Thiès a autorisé le dépôt des listes des communes de Lambaye et Ndondol dans le département de Bambey. Mme Aida Mbodj avait mis en pole position Assane Dia, un de ses poulains, comme tête liste de la coalition Yewwi Askan Wi. Pour rappel Mme Aida Mbodj la coordonnatrice départementale « Yeewi Askan Wi » avait décidé de ne pas s’étre investie ni à la Commune de Bambey, ni au conseil départemental de ce terroir du Baol. Néanmoins, elle a misé sur ce candidat capable, selon elle, d’éjecter le maire sortant de Bambey Gana Mbaye aux prochaines élections locales 2022.
WACK NGOUNA (KAOLACK) LA VALLEE COUPE LE CHEMIN DE L’ECOLE
D’après nos confrères de l’Aps, des élèves de Keur Amadou Néné et des villages environnants éprouvent d’énormes difficultés pour rejoindre leur établissement à cause du niveau de l’eau de la vallée de Koutango, a déploré le premier adjoint au maire de Wack Ngouna. Cette situation, a-t-il ajouté, ’’ne fait que réduire le taux de scolarisation de nombreuses filles des villages environnants de Wack Ngouna’’, a souligné Ibrahima Sall lors d’un point de presse. ’’Le non maintien des filles à l’école dans notre commune est surtout dû à cette eau abondante dans la vallée de Koutango’’, a encore déploré Ibrahima Sall. Il a ainsi invité les autorités étatiques et des bonnes volontés à œuvrer à trouver des solutions à ’’ce phénomène’’ qui, selon lui, est dû au changement climatique qui sévit dans le monde. ’’Nous sommes en train de rencontrer actuellement des difficultés dues au changement climatique dans la commune de Wack Ngouna. Et, ce changement climatique entraine la remontée de l’eau dans la vallée de Koutango’’, a dit le premier adjoint au maire. Selon lui, ce changement climatique a aussi entrainé le développement du typha, des herbes envahissantes qui font que l’eau remonte vers les routes empêchant les populations de se déplacer vers Wack Ngouna et surtout les élèves de se rendre à leur école.
DISCOURS MODY NIANG FAIT SA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX !
Décidément ! Notre Mody Niang national compte mourir les armes, voire la plume à la main ! Connu pour ses contributions fleuves, ses attaques ouvertes et frontales contre la mouvance présidentielle, Mody Niang a pondu, hier, une très longue contribution aux allures d’un discours de rentrée des Cours et Tribunaux. Pour preuve, l’instituteur à la retraite a dispensé un cours de civisme, de droit, de morale, d’éthique et autres aux magistrats, politiciens de tous bords. De même qu’aux agents des forces de défense et de sécurité « J’ai beaucoup réfléchi avant de donner un titre à ce texte. J’ai, en particulier, supprimé le premier projet qui laissait l’impression d’une interpellation. Ce serait très osé, prétentieux et peut-être même risqué de ma part d’interpeller les compatriotes à qui il est destiné. Je peux par contre, je crois, m’adresser à eux pour leur exprimer la vive inquiétude du citoyen, à eux sans qui rien ne peut se faire dans ce pays, en matière de gouvernance du pays tout au moins. Nous vivons une situation de plus en plus lourde de dangers. Les événements de mars 2021 comme ceux de la journée du mercredi dernier ont été des signaux forts, malheureusement lus à sa manière par l’homme qui nous gouverne depuis le 2 avril 2012. Il est responsable, pour l’essentiel, par ses actes et propos de tous les jours, des lourdes menaces qui pèsent sur la stabilité de notre pays » a écrit l’enseignant à la retraite avant de s’adresser aux magistrats, policiers, gendarmes ainsi qu’aux politiciens.
COVID 19 LE SENEGAL REÇOIT UN LOT 265.590 DOSES DE VACCIN PFIZER
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la réception, ce lundi, d’un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer, un don du gouvernement américain à travers le mécanisme Covax. ’’Le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné ce matin, un lot de 265.590 doses de vaccins Pfizer accompagnés de seringues et de solvants, un don du Gouvernement Américain à travers le mécanisme Covax au peuple sénégalais’’, a indiqué le ministère sur son compte twitter. Il s’agit du premier lot de vaccins Pfizer réceptionnés par les autorités depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid19 au Sénégal en février. La plupart des personnes vaccinées ont pris soit le vaccin Sinopharm, AstraZeneca ou Johnson and Johnson. Le dernier bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la pandémie de Covid-19 annonce quatre nouvelles infections, dont deux causées par la transmission communautaire. Depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus sur son territoire, le 2 mars 2020, le Sénégal a recensé 73.958 cas, dont 72.613 guéris. La maladie a fait 1.881 morts dans le pays. A ce jour, 13 malades se font soigner à domicile ou dans les centres de traitement épidémiologique. Selon le ministère de la Santé, 1.308.375 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-9.
CHELSEA, EDOUARD MENDY SE REMEMORE LE PASSE
Avant de crever l'écran avec Chelsea, Édouard Mendy (29 ans, 15 matchs toutes compétitions cette saison) a passé une saison, en 2015-2016, du côté de l'Olympique de Marseille.
Avant de crever l'écran avec Chelsea, Édouard Mendy (29 ans, 15 matchs toutes compétitions cette saison) a passé une saison, en 2015-2016, du côté de l'Olympique de Marseille. Une séquence brièvement évoquée par le gardien sénégalais. "J'ai eu la possibilité de rester à Marseille, mais il n'y avait aucun intérêt à le faire pour être troisième gardien derrière Steve (Mandanda) et Yohann (Pelé).
Je venais de me relancer, des clubs de Ligue 2 me contactaient, donc le challenge, c'était de trouver un club ambitieux qui pouvait m'offrir du temps de jeu. Attention, je sortais d'une saison avec la réserve de l'OM, donc je n'allais pas exiger une place de numéro un, mais je cherchais une opportunité de montrer mes capacités", a indiqué le portier londonien pour So Foot.
L’ETAT REAJUSTE ENCORE LE BUDGET 2021
Adoption de la seconde loi de finances rectificative par l’assemblée nationale
Le projet de loi portant seconde loi de finances rectificative pour l’année 2021 a été adopté par les députés en séance plénière hier, lundi 15 novembre. A travers cette LFR2, un montant de 196,237 milliards de FCFA sera destiné à la couverture de dépenses additionnelles de santé, de protection sociale ainsi qu’au soutien à la relance économique. Aussi, un montant de 35 milliards de FCFA supplémentaires est budgétisé pour conforter les compensations tarifaires de Senelec.
L’assemblée nationale a adopté, à la majorité hier, lundi 15 novembre le projet de loi n° 33/2021 portant seconde loi de finances rectificative (LFR) pour l'année 2021. La séance plénière a été présidée par le ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo. A travers la présente LFR un montant de 196,237 milliards de FCFA sera destiné à la couverture de dépenses additionnelles de santé, de protection sociale ainsi qu’au soutien à la relance économique au travers de l'apurement des obligations impayées, particulièrement dans le secteur de l'énergie et des BTP. « Le Fonds monétaire international (Fmi) a alloué à l’Etat du Sénégal 246 milliards 237 millions Fcfa au titre de ces Droits de tirages spéciaux (DTS).
Par rapport à cela aucune prévision n’était possible. Mais, nous ne connaissions pas ni le montant, ni la date d’arriver de cet argent. C’est pourquoi, il n’était pas possible de le prévoir dans le cadre de la loi de finances initiale. Encore moins dans le cadre de la loi de finances rectificative numéro 1. Il s’est trouvé que ces Dts sont définitifs. Leur allocation est avérée et par rapport à cela, nous avons l’obligation de le retracer dans le budget de l’Etat», a expliqué le Ministre des Finances.
En deuxième lieu un montant de 35 milliards de FCFA supplémentaires est budgétisé, pour conforter la compensation tarifaire en faveur de Senelac. Enfin la présente LFR consacre l'intégration de recettes affectées, telles que le prélèvement au profit du Programme de Modernisation de l'Administration des Douanes (PROMAD) et la contribution forfaitaire à la charge de l'Employeur (CFCE). À cela, s'ajoute la nécessité de constater les recettes provenant de la convention de dettes croisées de SENELEC pour un montant de 68,95 milliards FCFA. Selon le Ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo, ce projet de LFR, rapporté à la première LFR de 2021, qui était arrêtée en recettes à 3 170,4 milliards de FCFA et en dépenses à 3 987,5 milliards de FCFA, connaît une hausse des recettes de 74,4 milliards FCFA ainsi qu'une hausse des dépenses de 224,4 milliards de FCFA. En ce qui concerne les comptes spéciaux du Trésor, ils restent au même niveau (en recettes et en dépenses), soit 136 milliards de FCFA. En définitive, le déficit budgétaire devrait, selon Monsieur le Ministre, se situer 16,3% du PIB, contre 5,4% prévu dans la LFR 1. Ainsi, le surcroit de déficit lié à l'utilisation des DTS sera limitée à 0,9% du PIB pour soutenir l'amorce de la reprise économique.
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO, MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET : «On ne peut pas faire de l’économie sans endettement»
«On ne peut pas faire de l’Economie sans endettement. Donc, je ne comprends pas pourquoi encore cette insistance de rappeler qu’il n’y a pas de raisons de s’endetter. On le fera tant que les prévisions budgétaires et en même temps nos possibilités de remboursement de cette dette existeront». Ces propos sont du Ministre des finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo. Il répondait à des députés qui l’ont interpellé sur la question de l’endettement du Sénégal hier, lundi 15 novembre lors du vote de la seconde Lfr de l’année 2021. «Si vous même vous votez une loi où il y a une autorisation d’un déficit budgétaire, cela veut dire de facto que vous autorisez l’Etat à s’endetter au moins sur ce déficit-là. Les déficits, c’est quand les dépenses qui sont autorisées sont supérieures aux recettes qui sont autorisées. Pour combler ce déficit il faut aller sur le marché pour s’endetter. Donc, je ne comprends pas encore pourquoi vous continuez toujours à le rappeler alors que vous savez pertinemment que c’est une obligation et une autorisation que vous-même avez faite en tant que députés au gouvernement pour pouvoir exécuter correctement son budget», lance-t-il . Pour lui, ce qui est important, c’est la capacité de l’endettement du Sénégal et en même temps sa capacité de remboursement. «Et tant qu’on sera là, il n’y aura pas de défaut de paiement et on travaillera à respecter cet engagement», soutient le Ministre.
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO SUR LES BOURSES DE SECURITE FAMILIALET : «L’Etat ne doit rien à La Poste»
«Nous ne devons rien à La Poste en ce qui concerne les bourses de sécurités familiale». Cette précision est du Ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo. Il faisait face aux députés hier, lundi 15 novembre pour défendre le projet de loi portant seconde loi de finances rectificative pour l’année 2021. «Actuellement, pour ces deux trimestres, nous disposons de la totalité de l’argent pour que La Poste puisse payer les bourses de sécurité familiale. En revanche, effectivement en 2016, 2017 et 2018, il y avait un montant de 42 milliards qui n’était pas remboursé. Sur cela, des milliards ont déjà fait l’objet de remboursement. Sur les 42, il reste 12 milliards que nous pensons rembourser d’ici la fin de l’année», at-il fait part. Parallèlement, il souligne que La Poste doit à l’Etat du Sénégal plus de 200 milliards F Cfa. Mieux, déjà en 2018, dit-il, il a été constaté sur la base d’une convention de dettes croisées que La Poste devait à l’Etat plus de 180 milliards. C’est pourquoi, informe-t-il, le ministère des finances et du budget et le ministère de l’économie numérique ont mis en place une commission pour voir quels sont les ponts de sortie possible.
CREATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE GESTION ET D’EXPLOITATION DU PATRIMOINE BATI DE L’ETAT : L’assemblée nationale approuve
Le projet de loi N°28/2021 autorisant la création de la Société Nationale de Gestion et d'Exploitation du Patrimoine Bâti de l’État (SOGEPA/SN) a été adopté hier, lundi 15 novembre, par l'Assemblée nationale. L’objectif est que la SOGEPA/SN puisse générer suffisamment de revenus pour couvrir toutes ses charges de fonctionnement, même si, dans les premières années, elle aura naturellement besoin d'une subvention d'équilibre. Elle devra aussi développer le patrimoine public bâti au rythme nécessaire pour couvrir les besoins immobiliers, sans cesse, croissants de l'État. «L’agence actuelle du patrimoine bâti de l’Etat n’a pas les moyens nécessaires de sa mission, en ce sens que nous avons pour l’essentiel des immeubles particulièrement vétustes. Les ressources de l’Etat ne peuvent pas suivre la cadence à ce niveau. La société va être à 100% une propriété de l’Etat. Ce dont il s’agira c’est de revoir un peu les procédures, de les assouplir pour pouvoir en faire une gestion optimale», a laissé entendre le Ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Par ailleurs, le Ministre informe que le parc du patrimoine bâti de l’Etat compte aujourd’hui 1695 bâtiments dont 67% sont vétustes. Et sur ces 67%, 11% sont dans un état très vétuste
IPRESS, RACINE SY EXHOTE LES EMPLOYES A AUSTERITE
La fusion entre l’Ipres et la Caisse de sécurité sociale est désormais effective, même s’il reste encore quelques détails à régler, selon Racine Sy.
La fusion entre l’Ipres et la Caisse de sécurité sociale est désormais effective, même s’il reste encore quelques détails à régler, selon Racine Sy. Il a demandé aussi aux travailleurs de l’institution, de se serrer la ceinture à cause de la diminution des cotisations provoquée par le Covid-19, qui a impacté de nombreuses entreprises. Lesquelles ont du mal à faire face à leurs charges sociales.
Dans l’air depuis plusieurs mois, la fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et la Caisse de sécurité sociale (Css) est presque actée. «Elle est déjà faite ! Il ne reste que sa matérialisation», dévoile Mamadou Racine Sy, Pca de l’Ipres. Le processus est très avancé avec le projet de numérisation du système de prévoyance sociale qui va mettre les deux entités sur un même fichier, avec une plateforme technologique sécurisée et une banque de données commune. Avec Ndamli, c’est une application qui va servir de guichet unique pour assurer une meilleure qualité de service et sécuriser les procédures.
Racine Sy se félicite de l’exécution des orientations du Conseil d’administration, avec l’aboutissement de ce processus. «Nous avons réussi ce qu’aucune institution de prévoyance sociale n’a réussi en Afrique. Le Sénégal donne l’exemple, à travers ce projet. Nous n’avons plus le choix.
Quand nous avons un même système d’informations, une même base de données, un recouvrement unique, un paiement unique et un numéro d’immatriculation unique, je pense que la fusion est déjà faite», enchaîne Racine Sy, devant les directeurs généraux des deux institutions. Pour lui, c’est une anomalie qu’ils viennent de corriger. «Le Sénégal est le seul pays d’Afrique où il existe deux caisses de sécurité sociale qui s’adressent à la même population (employeurs et salariés). Je reste convaincu que l’innovation Ndamli va faciliter le rapprochement qui est aujourd’hui inéluctable…», assure Racine Sy, faisant cette déclaration en marge d’un match de foot entre la Css et l’Ipres, tenu ce samedi. D’après le Directeur général de l’Ipres, le processus de numérisation des cartes des pensionnés est quasiment parachevé. «La dématérialisation de nos procédures est aujourd’hui une réalité. Il est même à préciser que nous avons signé une convention avec un partenaire stratégique pour la généralisation des cartes à tous les participants. Ainsi, 500 000 cartes sont attendues pour satisfaire les pensionnés», annonce Amadou Lamine Dieng.
Par ailleurs, le Pca de l’Ipres a demandé au personnel de l’Ipres et de la Css de se serrer un peu la ceinture, à cause de l’impact du Covid-19 sur les finances des deux institutions. «Il nous faut revoir notre train de vie au niveau de nos institutions. Il faut que nous puissions réduire notre train de vie. Ainsi, c’est un plan d’économie à grande échelle que nous devons avoir», prévient Racine Sy, qui révèle la diminution des cotisations. Ce qui a entraîné, dit-il, la baisse des recettes à cause des difficultés rencontrées par les entreprises depuis bientôt deux ans. Il faut tenir un langage de vérité aux travailleurs de l’institution pour leur faire savoir que ce qui était possible, ne l’est plus.
«L’idée est de rationaliser, mais pas question de se débarrasser des employés», poursuit-il, après avoir participé à la cérémonie annonçant la phase finale du grand Projet de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information des institutions de l’Ipres et de la Css. Par contre, cette politique d’austérité annoncée ne va pas toucher les retraités. Il leur promet même un cadeau de fin d’année. «Nous allons vers son augmentation», promet le Pca de l’Ipres, qui va arracher des sourires aux nombreux retraités qui se plaignent souvent de la modicité de leur allocation.
JEAN CHARLES BIAGUI DIAGNOSTIQUE LES CONTESTATIONS POST-INVESTITURES
L'enseignant-chercheur estime que l'opposition a manqué une belle occasion de profiter des nombreuses contestations dans Benno Bokk Yakaar, si elle n’était pas tombée dans le même piège
Enseignant chercheur en sciences politiques à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Jean Charles Biagui livre son diagnostic sur le vent de contestation qui a suivi la publication des listes de candidatures pour les Locales de janvier prochain. Soulignant d’emblée que l'opposition a manqué une belle occasion de profiter des nombreuses contestations dans Benno Bokk Yakaar, si elle n’était pas tombée dans le même piège, il décline par ailleurs les autres éléments constitutifs d’un potentiel vote-sanction contre le pouvoir en place.
La publication des listes de candidatures pour les Locales de janvier prochain a provoqué un tsunami de contestation aussi bien au sein de la majorité que de l’opposition. Qu’est-ce qui explique cette situation à votre avis ?
Les investitures dans la perspective des Locales ont engendré beaucoup de frustrations aussi bien dans le camp du pouvoir que dans celui de l'opposition. Les hommes politiques sénégalais quel que soit leur bord politique, pouvoir et opposition confondus, nous parlent de démocratie au sommet de L'Etat alors qu'ils sont incapables de l'appliquer dans leurs structures partisanes. Ils (hommes politiques) ont une nouvelle fois montré leur manque de culture démocratique puisque d'une manière générale, ce sont les appareils centralisés des partis et mouvements politiques organisés autour de leurs chefs respectifs qui ont choisi leurs candidats. Il est difficile de mesurer aujourd'hui l'impact de toutes ces frustrations le jour du vote. Mais, il est évident que l'opposition aurait pu tirer profit des nombreuses contestations dans Benno Bokk Yakaar si elle avait su éviter les mêmes frustrations dont fait face le camp présidentiel.
Ces contestations peuvent-elles fragiliser Benno Bokk Yakaar qui fait face à une opposition ragaillardie depuis les évènements de mars?
Il convient de relativiser les états d'âme de certains candidats recalés par le chef de l'Etat. La nature clientéliste des rapports entre la plupart d'entre eux et le président de la République les pousseront certainement à changer de ton. C'est d'ailleurs déjà le cas à Ziguinchor ou à Kaolack où les propos de Doudou Ka et de Mariama Sarr au lendemain de leur mise à l'écart révèlent s’il en était encore besoin qu'ils n'ont aucune autonomie d'action.
Le risque de vote sanction ne pèse-t-il pas sur la majorité au cours de ces élections certes locales mais jugées cruciales pour l'avenir du pouvoir en place?
Il ne faut pas écarter les votes sanction dans certaines localités. Il ne faut pas non plus surestimer le poids des nombreuses frustrations sur l'issue du scrutin. Certains candidats recalés par le camp présidentiel n'ont pas forcément des profils de vainqueur. D'autres sont fortement contestés dans leurs localités ou ne font pas forcément le poids devant les figures locales de l'opposition. D'autres encore vont progressivement revenir dans les rangs du système clientéliste et éviter ainsi d'être exclus du pouvoir et de ses avantages. En tout état de cause, les candidats proposés par Benno, les membres du gouvernement en particulier, ont beaucoup à gagner de ces élections en cas de victoire mais aussi beaucoup à perdre s'ils ne sont pas élus. Cela dit, je ne suis pas sûr que les prochaines élections locales soient un pertinent indicateur pour les échéances de 2024. Dans plusieurs localités, les électeurs ne vont pas obligatoirement donner un caractère national à l'élection. Ils voteront en pensant à leurs communes ou leurs départements et rien d'autre.
A votre avis, le président Sall peut-il surfer sur ses victoires antérieures pour réussir un autre coup KO?
L'enjeu pour le pouvoir n'est pas de remporter l'élection dans toutes les localités mais surtout de gagner les principales agglomérations significatives pour l'opposition comme Dakar, Touba ou Ziguinchor. S’il perd dans ces localités, son éventuelle victoire dans les autres agglomérations aura un goût de défaite. Benno Bokk yakaar va malheureusement utiliser les moyens de l'Etat dans le cadre de ces élections. Ça ne sera donc pas une grande prouesse que de les remporter. La grande prouesse, c'est de battre démocratiquement l'opposition dans les fiefs précédemment évoqués. En outre, le pouvoir a beaucoup à perdre si la violence politique se poursuit dans le cadre de ces joutes électorales ou si plusieurs contentieux électoraux apparaissent au lendemain du 23 janvier. L'idée d'une démocratie en recul et en perte de vitesse pourrait ainsi être confortée.
Le nouveau champ politique marqué par l’émergence de nouveaux acteurs n'est-il pas en train d'émietter la force politique du Président?
En l'absence de sondages d'opinions fiables et réguliers, il est difficile de mesurer le poids politique actuel du Président et celui de ses adversaires. Au-delà de la reconfiguration permanente du champ politique, c'est surtout les conditions de la gestion de l'Etat qui décrédibilisent son camp politique. Tout comme ses prédécesseurs, il est confronté à l'usure du pouvoir. La bonne gouvernance est un slogan servi aux bailleurs sans aucune réalité. Le plan extraverti Sénégal émergent est dans l'impasse. Les politiques publiques, lorsqu'elles existent sont inadéquates et incapables de lutter contre un chômage endémique. La santé et l'éducation ne sont des priorités que dans les discours officiels. L'immigration clandestine semble être la seule issue pour beaucoup de jeunes. Si les électeurs tiennent compte de tout cela, ils pourraient sanctionner le pouvoir le 23 janvier. Mais l'électeur sénégalais peut exprimer une autre rationalité et avoir une autre lecture. A vrai dire, il est difficile de mesurer la force politique réelle des acteurs politiques sénégalais surtout lorsqu'ils s'inscrivent dans le cadre de coalitions.