Parmi les engagements de l’Etat du Sénégal vis-à- vis du département de Médina Yoro Foulah, il y a la réalisation de la boucle du Fouladou. Un tronçon routier de plus de cent kilomètres, mais dont les travaux avancent à pas de caméléon.
Les populations se sont indignées du fait que Macky Sall, dans son discours de fin d’année, a prétendu que : «D’autres projets, également importants dans l’amélioration de la circulation des personnes et des biens, ont été finalisés ; notamment la Boucle du Blouf, entre Tendième, Thionck Essyl, Balinghor et Koutenghor.»
L’un de ces Koldois, Modou Kabirou Kane, président du Conseil départemental des jeunes de Médina Yoro Foulah, a estimé que : «Le chef de l’Etat devait rassurer la population, qui s’impatiente de voir le goudron dans ce nouveau département de la région de Kolda.» Surtout, il s’indigne du grand retard dans ces travaux lancés il y a plus de deux ans, sans aucun progrès notable à ce jour. «Même si les travaux de terrassement sont avancés, la mise en place des couches nécessaires avant le goudron, se fait au compte-goutte», a constaté Kabirou Kane. Ajou¬tant que seul l’axe Dabo-Fafacourou-Médina Yoro Fou¬lah est en exécution, il espère le démarrage proche du dernier axe, Médina Yoro Foulah-Pata-kolda, qui dit-il, n’a pas encore démarré faute de financement.
Ce qui fait dire à Tidiane Baldé que la fin du calvaire des populations de ce département, n’est pas pour demain.
300 ENFANTS HANDICAPÉS RETROUVENT LE SOURIRE À THIÈS
«Les Noël du social sont créés pour passer la fête avec ces enfants en situation difficile. Et depuis 8 ans, Ammd perpétue cette initiative avec le soutien de ses partenaires»
Plus de 300 enfants autistes, orphelins, sourds-muets, handicapés moteurs et visuels, mais aussi d’enfants issus de certains daaras et de familles démunies, ont retrouvé hier le sourire, dans le cadre de la 8e édition des Noël du social. Ils ont en effet, bénéficié des cadeaux de Noël de l’association Aide aux malades mentaux démunis (Ammd), dirigée par Mme Binta Fatime Dieng. Laquelle a mis en place depuis 2016, la première pouponnière du département de Thiès «Sourire bébé», pour une meilleure prise en charge des enfants issus de cette couche sociale. Une façon pour Mme Dieng et son association, de faire vivre les fêtes de Noël à ces enfants handicapés. «Les Noël du social sont créés pour passer la fête avec ces enfants en situation difficile. Et depuis 8 ans, Ammd perpétue cette initiative avec le soutien de ses partenaires», dit-elle.
A l’en croire, «la situation de ces enfants est critique et en les voyant, j’ai la chair de poule. Mais quand je vois l’engagement, le courage et la satisfaction de leurs mamans, je me dis que nous sommes sur la bonne voie», a dit la directrice du Centre d’action d’intégration des déficients intellectuels (Caidi) de Thiès, qui confie : «J’ai une maman handicapée, c’est quelque chose que j’ai vécu et je sais que ces enfants sont normaux.»
Pour simplement dire que son objectif, c’est d’insérer ces enfants dans le tissu social, pour qu’ils y aient des conditions de vie favo¬rable. Ceci, enchaîne Binta Fatime Dieng, pour participer au développement de notre pays en tant que citoyenne. Elle a, en outre, salué le discours de Mgr Benjamin Ndiaye qui a invité, dans son message de Noël, à protéger les enfants porteurs de handicap. «C’est ce genre de discours que nous voulons, c’est-à-dire insister pour que la société porte plus d’attention à ces enfants. Parce que le regard de la société est très important pour ces enfants. Donc nous, en tant que société, on doit les accompagner, leur montrer notre affection et notre accompagnement. Cela va aussi encourager davantage les parents», a fait remarquer Mme Dieng.
A sa suite, Doudou Gnagna Diop, représentant du parrain, le maire de Yène, a largement salué l’initiative de Mme Dieng. Il dit : «Si Thiès avait une autre femme comme vous, il n’y aurait plus de cas sociaux.» Ainsi, il a demandé aux autorités gouvernementales et locales, d’accompagner davantage cette initiative pour une bonne prise en charge des pensionnaires de la pouponnière, en mettant la main à la pâte pour aider la structure, qui est au chevet des enfants démunis depuis plus de 5 ans. Surtout, qu’estime-t-il, «c’est la seule pouponnière dans le département de Thiès».
Aussi, insiste-t-il, «les autorités devraient être les premières à se soucier des conditions de vie de ces enfants vulnérables. C’est le rôle de l’Etat de dégager des budgets pour venir en aide et éduquer tous ces enfants qui sont normaux, mais qui ont seulement quelques handicapes qui les empêchent d’être comme tout le monde».
Par Madiambal DIAGNE
ABBE DIAMACOUNE N’A JAMAIS PARLÉ COMME OUSMANE SONKO L’A OSÉ
Le leader de Pastef choisit toujours d’être à Ziguinchor, pour tenir des propos qui éloignent la Casamance du reste du Sénégal. C’est à croire qu’il ne recule devant aucun esclandre
Que Dieu fasse que l’année 2022 ne ressemble pas à l’année 2021, pour ce qui est de la paix civile, notre volonté commune de vivre ensemble ! Le 4 janvier 2021, nous commencions la nouvelle année par une alerte quant aux risques que représente Ousmane Sonko pour le respect de la loi républicaine, de la paix civile, du respect des institutions et des règles d’une compétition politique, conformément aux principes démocratiques. Mais surtout, nous avions peur pour la protection de la forme unitaire de l’Etat du Sénégal ou de l’unité nationale ! Relisez notre chronique intitulée «Antoine Diome rappelle Sonko à la loi». L’objet était de nous insurger contre des déclarations du leader de Pastef, qui disait n’avoir cure des lois républicaines régissant la vie et le fonctionnement des partis politiques. Et, réagissant à une mise en garde didactique du ministre de l’Intérieur, suite à un appel public d’un mode de financement illégal des activités de son parti, Ousmane Sonko avait versé dans sa tendance habituelle de menacer l’Etat et les institutions publiques. On a bien vu ce qu’il était advenu des bravades de Ousmane Sonko contre l’Etat durant toute cette fâcheuse année 2021, notamment quand il a voulu se soustraire à l’action de la Justice dans l’affaire de viol dont l’accuse la dame Adji Sarr ! 14 jeunes Sénégalais en ont payé le prix de leur vie. C’est à croire qu’il ne recule devant aucun esclandre !
Ce 3 janvier 2022, il est à relever qu’en prélude à cette nouvelle année 2022, Ousmane Sonko devient encore plus dangereux et rejoue son disque de division des Sénégalais, en rajoutant une épaisse couche avec un projet de partition du pays.
Ousmane Sonko pose le jalon de l’indépendantisme
C’est comme si le Sénégal est reparti pour une rebelote de l’année qui vient de s’écouler. Ousmane Sonko poursuit dans la surenchère. En dépit des nombreuses alertes, certains refusaient de voir les penchants irrédentistes de Ousmane Sonko, sa défiance vis-à-vis de la République du Sénégal et surtout son projet de faire de la Casamance son «territoire». Diantre, on nous rendrait quelque part justice en daignant nous relire de temps en temps ! Comme notre chronique du 22 mars 2021, avec le titre : «Le prix de l’honneur d’un fils de Casamance», ou celle du 18 octobre 2021 : «Les masques tombent en Casamance». En outre, combien de fois avons-nous eu à attirer l’attention sur «les insuffisances et les suffisances» de Ousmane Sonko et son discours violent et dangereux, demandant à chaque fois à ses partisans de «donner leur vie» pour sa personne ?
Combien de fois n’avons-nous pas alerté sur les imbrications de Ousmane Sonko avec la rébellion armée, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) ? Qui dans ce pays peut se mettre devant ses concitoyens, pour leur dire n’avoir pas entendu plus d’une fois, Ousmane Sonko tenir et répéter des propos à forte connotation régionaliste ? Qui ose dire n’avoir pas entendu le leader indépendantiste César Atoute Badiate, dire que «Ousmane Sonko est un don du ciel pour le Sénégal et la Casamance en particulier, (…) il est le leader qui était attendu depuis 1972». Jamais personne n’a entendu Ousmane Sonko se démarquer du Mfdc et de ses idéaux indépendantistes. Bien au contraire ! Il a fait des appels publics à ses «frères du Mfdc, à être à (ses) côtés et (le) protéger» lui, un fils de la Casamance. En mars 2021, après avoir été libéré par la Justice, il a eu un mot particulier à l’endroit des rebelles du Mfdc, à qui il a demandé publiquement de «déposer immédiatement les armes». Ces mots ont sonné comme un ordre de repli.
Comme si tout cela ne suffisait pas, Ousmane Sonko vient de faire, sur le registre de l’indépendantisme, plus fort que tout le monde. Le mercredi 29 décembre 2021, Il a indiqué, qu’une fois élu maire de Ziguinchor, il battrait monnaie. Ousmane Sonko voudrait une monnaie locale, précise-t-il, «en Casamance» (comme si étant élu maire de Ziguinchor, il aurait la «souveraineté» sur toute la région naturelle de la Casamance). Il explique lui-même que «cette monnaie locale va permettre à l’échelle de la Casamance, d’avoir des moyens d’échange. Ainsi, la monnaie conventionnelle qui est le Cfa, sera retirée et l’épargne va servir à réinvestir dans des créneaux beaucoup plus rentables et cela va sécuriser en même temps l’argent des déposants». Narcissique comme il est, on le voit déjà demander à imprimer sa propre effigie sur les billets de banque !
Selon le leader de Pastef, cette monnaie locale «peut rapporter énormément en termes de gain et de capacité d’investissement».
L’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, leader historique du Mfdc, qui a préconisé la lutte armée contre l’Etat du Sénégal en vue de l’Indépendance de la Casamance, n’avait pas eu à théoriser la création d’une monnaie pour son «futur territoire». C’est dire que la sortie, faite lors de la présentation de son programme de gouvernance locale baptisé «Burok» (travail en langue Joola), a provoqué un tollé et mis on ne peut plus mal à l’aise, tous ceux qui refusaient de voir les turpitudes du leader de Pastef. Ainsi, essayera-t-il de rattraper le coup en publiant un tweet le 30 décembre 2021 à 00h 39, dans lequel il ne nie pas le propos, mais cherche plutôt à l’édulcorer, en indiquant : «La mise en place d’une monnaie complémentaire sous forme de bons réservés exclusivement aux échanges intra-communautaires et échangeables en francs Cfa.» En effet, il a pu mesurer sa bourde, quand il a déclaré préalablement «le retrait du franc Cfa». Les enregistrements vidéos sont là pour le confondre. La déclaration est mal à propos, d’autant que la question de la gestion monétaire, l’un des principaux attributs de souveraineté, est si complexe et exigeante que le Sénégal, en synergie avec sept autres Etats, l’ont transférée à une institution communautaire, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Ousmane Sonko, lui, entend battre monnaie à l’échelle de la Casamance. Des militants de Pastef auront cherché à voler maladroitement au secours de leur leader, pour essayer d’expliquer sa grossière hérésie. Ainsi, invoquent-ils l’existence de monnaies locales en France comme «l’Eusko», la «Ginette» ou la «Luciole». On découvre curieusement qu’il peut arriver en effet aux militants de Pastef, de chercher à trouver des références de modèles en cours en France, un pays qu’ils honnissent ! Mais, ils oublient de dire que ces monnaies locales constituent de simples bons à échanger entre des acteurs locaux, en quelque sorte une sorte de troc, encore qu’il n’y a jamais été question d’un retrait de l’Euro dans les zones où de telles formes de transactions ont cours. Le modèle préconisé par Ousmane Sonko part du postulat du «retrait du franc Cfa» et d’un système de bancarisation. On voit bien la différence.
Encore une fois, les enregistrements des propos de Ousmane Sonko sont bien éloquents et montrent comment, à l’occasion, il a eu également à délimiter les frontières de son «territoire».
La petite histoire de la monnaie de Casamance version Mfdc
On ne fera pas l’injure à Ousmane Sonko pour l’excuser, en considérant qu’il ne saurait pas ce qu’il fait. On a beau être borné, stupide et débile, on devrait savoir pour autant qu’on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu ! Justement, Ousmane Sonko choisit toujours d’être à Ziguinchor, pour tenir des propos qui éloignent la Casamance du reste du Sénégal. C’est dire que sa démarche est délibérée et vicieuse, cherchant manifestement à fouetter des ressentiments irrédentistes dans une partie du pays où cette question de sécession, pour laquelle le Mfdc a pris les armes pendant plus de 40 ans, a généré toutes sortes de tensions et éprouvé toutes les familles sénégalaises, en faisant des milliers de victimes civiles et militaires.
Jean-Marie François Biagui, ancien Secrétaire général du Mfdc, donne le fin mot de cette histoire de monnaie de la Casamance. C’était justement un projet d’une aile du Mfdc qui «consistait en effet dans la création, en Suisse, d’une monnaie de singe, consubstantielle à l’érection, en Suisse donc, d’une banque spécieuse : “la banque centrale de Casamance”, avec comme ambition spécieuse de singer les banques centrales conventionnelles. En fait, il s’agissait d’un formidable leurre, qui exaltait l’indépendantisme de prétendus irréductibles indépendantistes casamançais, face au fédéralisme ou à l’autonomisme réaliste d’un certain Jean-Marie François Biagui. Et Ousmane Tamba, depuis la Suisse, créa donc “la banque centrale de Casamance” avec un “franc casamançais” adossé au franc suisse, histoire de rompre définitivement avec le franc colonial, d’abord français, puis sénégalais».
Cette révélation renforce la dangerosité du projet de Ousmane Sonko. Pour notre part, nous nous dresserons contre et sans ambages, comme nous avions d’ailleurs eu à le faire en avril 2016, avec le projet de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, qui songeait à installer une Principauté sur l’île de Karabane. (Voir notre chronique «Pierre 1er, Prince de Karabane», en date du 11 avril 2016). Ce projet semble être abandonné depuis. En effet, il ne saurait être accepté un moindre compromis sur l’unité nationale du Sénégal. D’ailleurs, les accointances entre Ousmane Sonko et Pierre Goudiaby Atépa, qui avait soutenu sa candidature à la Présidentielle de 2019, apparaissaient si sulfureuses que Ousmane Sonko s’était senti obligé de préciser, le 31 janvier 2019, que son compagnonnage avec l’architecte «n’est pas mû par des raisons régionalistes».
L’ignorance ne saurait être une circonstance atténuante pour Ousmane Sonko
Elu à la tête de la mairie de Ziguinchor, Ousmane Sonko se verra le souverain ou «suzerain» de toute la Casamance et d’autorité, s’octroiera des pouvoirs exorbitants. Qu’est-ce qui lui ferait croire que les autres édiles des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, s’associeront à son projet ? En outre, interpellé sur la disponibilité foncière à Ziguinchor pour réaliser ses projets mirobolants, Ousmane Sonko ne trouve que la solution d’étendre les limites de la ville de Ziguinchor à 9 kilomètres à la ronde pour, précise-t-il, prendre les terres de la commune voisine de Niaguiss. Ainsi, Ousmane Sonko s’autorisera de réaliser des découpages territoriaux à sa guise, une compétence qui, serait-il besoin de le rappeler, reste un domaine de souveraineté de l’Etat du Sénégal. Ne serait-il pas permis de croire que le leader de Pastef considérerait ses concitoyens de Ziguinchor plus dignes d’avoir des terres et des projets que les populations de Niaguiss ?
Abdoulaye Baldé, maire sortant de Ziguinchor, a fustigé avec véhémence, le projet de gestion communale de son principal challenger pour les élections du 23 janvier 2022. Il considère qu’il constitue une menace grave à l’unité nationale. Mais, c’est sans doute beaucoup trop demander à l’autre candidat à la mairie de Ziguinchor, Benoît Sambou, de se prononcer contre des propos de Ousmane Sonko. Pour des raisons qu’il devrait être le seul à connaître, Benoît Sambou semble s’interdire de se prononcer contre le responsable de Pastef, préférant diriger ses attaques contre son propre camp, celui de Benno bokk yaakaar. S’il épargne Ousmane Sonko, Benoît Sambou ne pardonne rien à Doudou Kâ, Aminata Angélique Manga ou Sylvain Alphonse Boyer, entre autres. Relisez notre chronique, «Les masques tombent en Casamance» !
JARAAF DOUBLE CASA ET PREND LA PREMIÈRE PLACE
Le Jaraaf s’est installé aux commandes de la Ligue 1 en dominant (1-0) hier, dimanche 2 janvier au stade Ibrahima Boye de Mbao, l’ Union sportive de Gorée (7e; 9 points) pour le compte de la 7ème journée
Grâce à victoire (1-0) obtenue face à l’US Gorée, le Jaraaf s’est hissé à la tête du classement de la 7ème journée de Ligue 1 disputée hier, dimanche 2 janvier. Les Vert et Blanc double le Casa Sports contraint au partage des points par l’As Pikine. Le podium est complété par Teugueth Fc qui a été surpris à domicile par l’équipe de Dakar Sacré-Cœur.
Le Jaraaf s’est installé aux commandes de la Ligue 1 en dominant (1-0) hier, dimanche 2 janvier au stade Ibrahima Boye de Mbao, l’ Union sportive de Gorée (7e; 9 points) pour le compte de la 7ème journée. Avec ce court succès, obtenu grâce à leur buteur Bouly Junior Sambou, les “Verts et Blanc” ont réussi à déloger le Casa sports.
Les Ziguinchorois qui occupaient le fauteuil depuis la cinquième journée, ont perdu la tête du championnat suite au match nul (1-1) enregistré en déplacement chez l’As Pikine. Avec ce match nul concédé à domicile, les Pikinois ne s’en portent pas mieux puisqu’ils ont glissé à la 13ème place synonyme de première relégable avec 6 points.
Le fait majeur de cette journée reste la défaite à domicile de Teungueth FC. Les champions en titre ont été surpris sur leur base (0-1) par le Dakar Sacré-Cœur (5e; 10 points). Avec 11 points au compteur, les Rufisquois se maintiennent au podium de la 7e journée (3e; 11 points). Ils totalisent le même nombre de points que Guediawaye Fc (4e; 11 points) qui s’est imposé sur le score (1-2) sur la pelouse de CNEPS Excellence à Thiès ( 9e; 8 points). Au même moment, la Linguère de Saint-Louis ( 6e, 10 points) ratait une bonne opportunité d’accéder dans le trio de tête suite à sa courte défaite (1-0) essuyée devant l’As Douanes (12ème; 7 points).
Pour le duel des Académiciens qui a opposé au stade Fodé Wade de Saly, le Diambars (11e; 7 points) à Génération Foot (4e; 11 points), il s’est soldé par un match nul (1-1). La 7e journée sera bouclée par la rencontre qui opposera demain mardi le Ndiambour, lanterne rouge (14e; 2 points) à Mbour Petite Côte (10e; 8 points).
THIAK-THIAK DANS DAKAR ET SA BANLIEUE, UN BUSINESS FLORISSANT POUR LES JEUNES
Le Thiak-Thiak est devenu un business florissant pour les jeunes qui en font une activité quotidienne
Thiak-Thiak, un terme qu’utilisait Jumia pour ses services de livraison, désigne les motos-taxis Jakarta qui sont devenus une réalité à Dakar, après les régions intérieures du pays. Ce phénomène qui inonde toute la banlieue dakaroise et plusieurs quartiers du département de Dakar, est prisé par les jeunes qui en font un business. En plus du service de livraison un peu partout à Dakar, en échange de quelques billets de banque, ils sont utilisés pour le transport de personnes. Nombreux sont les jeunes, happés par le chômage, qui s’adonnent à cette activité pour se faire de l’argent. Voici le train de vie de ces jeunes Sénégalais.
Le Thiak-Thiak est devenu un business florissant pour les jeunes qui en font une activité quotidienne. Happé par le chômage et les difficultés à trouver un travail, des jeunes dakarois se convertissent de plus en plus en conducteurs de Thiak-Thiak, communément appelés motos-taxis ou Jakarta dans les régions où le phénomène est déjà une réalité depuis fort longtemps. Ils s’adonnent à des livraisons à l’intérieur de la grande capitale et sa banlieue. Les ronds-points et quelques places publiques sont les lieux de rencontre/arrêts. Tôt le matin, ils se réunissent dans ces places habituelles, attendant le coup de fil ou un potentiel client pour démarrer la journée. Entre temps ils proposent leurs services à des passants qui se rendent dans des localités isolées, enclavées où les voitures ont du mal à accéder. Sous ce soleil ardent de lundi, un élément de Sud Quotidien effectue a fait immersion dans ce «business», notamment au rond-point Liberté 6 où les Thiak-Thiakmen sont visibles partout ou presque.
PLUS DE 6000 A 7000 FCFA DE CHIFFRE D’AFFAIRES PAR JOUR
Entre fou rire et blagues, Ousmane Keita, revenant d’une course à Thiaroye, lance : «quelle chaleur !» Avant de prendre un sachet d’eau pour se rafraîchir. Selon ce jeune qui frôle la vingtaine, cette activité est le seul moyen de se faire de l’argent et ne pas devenir le maillon faible de la famille. «On ne peut pas rester éternellement dans l’attente d’une aide de la part du président. Moi, je me suis lancé dans ce métier il n’y a même pas 6 mois et j’ai fait pas mal d’économies. L’activité est florissante car on peut faire parfois un chiffre d’affaires de 6000 F CFA par jour. Donc on s’en sort bien», révèle-t-il. Dans ce même sillage, un autre du nom de Abdoulaye Diakité dit avoir recouru au Thiak-Thiak par pure manque de travail. «Ici, dans ce milieu, il y a même des gens qui ont obtenu leur Licence et qui font le Thiak-Thiak pour survivre. Moi, personnellement, j’ai cherché du travail jusqu’à l’épuisement. Et, finalement, j’ai décidé de faire du Thiak-Thiak car c’est plus fructueux comme métier journalier», dit-il. Avant d’ajouter : «je viens de faire 3 courses qui m’ont rapporté 7000 F CFA et l’heure de la descente n’a pas encore sonné. Donc, ce qui veut dire que d’ici là, je pourrai avoir plus», explique-t-il.
LIVREURS LE JOUR, MOTOS-TAXIMEN LA NUIT
A mille lieues de là, au rond-point ZAC Mbao, dans la grande banlieue, c’est le même décor et la même ambiance qui règnent. Des jeunes assis sur leur Thiak-Thiak, d’autres font des va-et-vient à la recherche de clients avec le même refrain : «Thiak-Thiak». Trouvé en train de vérifier l’état de son engin, Samba Diop, dit Baye Fall, nous fait savoir que les tarifs dépendent des distances. «Le tarif le plus bas, c’est 2000 F CFA ; nos tarifs dépendent de la distance, des localités. Plus la distance est loin, plus le tarif s’élève. Moi, je préfère cela car on se remplit les poches beaucoup plus vite. On nous appelle de partout pour des livraisons et on ne se fait pas prier car c’est notre gagne-pain», lâche-t-il. Au-delà des livraisons de colis et autres bagages, ces jeunes utilisent leurs Thiaks-Thiaks comme moyen de transport de personnes. «Le jour, je me limite uniquement à la livraison. Mais, la nuit, je transporte des personnes, en échange de quelques pièces ou billets. 4 allers-retours suffissent pour clôturer la journée et rentrer», confie Alpha Omar Sylla. Et de souligner : «lors des grèves de transport aussi, nous devenons le plan B. Ainsi, on gagne plus car on augmente les tarifs. En gros, le Thiak-Thiak rapporte énormément parce que les gens ne peuvent pas se déplacer tout le temps ; donc ils sont obligés de faire recours au Thiak-Thiak pour les livraisons», détaille A. O. Sylla.
ACCIDENTS, IGNORANCE DES CONTENUS ET PROVENANCE DES COLIS, CES RISQUES DU THIAK-THIAK
Dans une ville au parc automobile aussi dense que Dakar, avec les nombreux accidents dangereux, le Thiak-Thiak est un métier plein de risques, malgré qu’il soit un business qui florissant, si l’on en croit Fallou Seck. Quid du transport de colis dont on ignore les contenus, la provenance ? «On ne disconvient pas qu’il soit un métier qui rapporte ; mais aussi avec de nombreux risques. On risque chaque jour nos vies sur les routes, surtout avec les autres moyens de transport qui ne nous laissent aucune chance. Combien sont ceux qui sont victimes d’accidents avec leur Thiak-Thiak ? Sans parler des risques que nous courrons en transportant des bagages dont on ignore la nature», fait-il savoir. Avant d’aller plus loin : «on nous appelle partout, parfois même sans connaître notre interlocuteur. Il nous remet juste ce qu’il a à faire livrer, après un accord sur le payement. Et hop, on part livrer. Cela pourrait être de la drogue. Mais c’est sérieux. Non ! On ne sait jamais et si on nous coince avec ce truc, on est foutu car les policiers sont dans la rue et ils attendent le moindre faux pas de notre part pour nous arrêter», avoue-t-il. Le Thiak-Thiak fait des merveilles pour ces jeunes dakarois. Et même s’il y a des risques, ces jeunes sont prêts à aller jusqu’au bout, à la recherche de richesse. Plutôt que de rester une charge pour la famille ou tendre la main.
LE TRONÇON GARE DE DALIFORT-BAUX-MARAICHERS RESPIRE
Le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a organisé hier, dimanche 2 janvier 2022, dans le cadre de «Bësup Setal», une opération de nettoiement, à Dakar
Le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a organisé hier, dimanche 2 janvier 2022, dans le cadre de «Bësup Setal», une opération de nettoiement, à Dakar. L’initiative qui est fixée le premier samedi de chaque mois, par le chef de l’Etat, a été l’occasion pour trois entités majeures de l’Etat, notamment le TER, le programme «Bësup Setal», les composantes du programme «Xëyu Ndaw ñi» à travers l’UCG, de se retrouver à la gare ferroviaire de Dalifort pour une opération de nettoiement sur le circuit de la plateforme du TER. Cette activité qui commencé de la gare ferroviaire de Dalifort à la gare routière des Baux-Maraichers vise trois objectifs, selon Al Hassan Sall, gouverneur de Dakar.
«Je voudrai rendre grâce à Dieu, exprimer un sentiment de satisfaction par rapport au déroulement de cette journée de nettoiement dans la région de Dakar, de manière générale, et, particulièrement, ici dans la commune de Dalifort, dans l’enceinte même de la plateforme du TER (Train express régional, ndlr). Parce que c’est à la suite de ce partenariat que ce ‘’Bësup Setal’’ a pu être organisé dans l’enceinte de la plateforme du TER», a déclaré Al Hassan Sall, gouverneur de Dakar, qui a effectué un déplacement à Dalifort hier, dimanche 2 janvier 2022, lors de l’opération de nettoiement du circuit menant de la gare de ferroviaire de Dalifort à la gare routière de Baux-Maraichers ; alors qu’au même moment, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, présidait cette 2e journée de nettoiement à Saint-Louis.
En effet, a-t-il poursuivi, trois objectifs sont visés à travers l’organisation de cette journée de nettoiement. «Le premier objectif, c’est évidement de matérialiser cette instruction du chef de l’Etat, qui a demandé à ce que le premier samedi du mois, que la communauté se mobilise aux côtés des autorités pour procéder au nettoiement de la cité. Cet objectif, il est atteint parce que la communauté s’est mobilisée», s’est-il réjoui. «Le deuxième objectif, c’était de montrer à la population, de prouver à cette population que ce TER, est le TER de la population, par la population et pour la population.
Le chef de l’Etat, en réalisant l’infrastructure, a fait son devoir, lui et son gouvernement. Maintenant, le reste revient à la population», a expliqué le gouverneur de Dakar. De l’avis de M. Sall, en ce qui concerne cet objectif numéro deux (n°2), «c’est l’entretien de la plateforme, c’est de prendre soin des différentes installations, c’est de faire en sorte que ceuxlà qui empruntent ce TER-là, se sentent en sécurité en dehors et à l’intérieur de la plateforme, dans la Gare, mais également dans le train. Et j’estime qu’avec cette mobilisation, les populations doivent pouvoir effectivement considérer que cette infrastructure est aujourd’hui mise entre leurs mains», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le troisième objectif, selon l’exécutif régional de Dakar, «c’est d’assainir la plateforme, c’est d’embellir. Cela également, j’estime que l’objectif est atteint. Nous qui avions emprunté le train le lundi dernier, donc à l’occasion du lancement de la mise en circulation du train (le 27 décembre 2021, ndlr), nous avions constaté un certain nombre de difficultés liées à des herbes, à quelques immondices à gauche et à droite. Mais, aujourd’hui, en faisant ce tour, nous avons pu remarquer que l’image a changé», a-t-il conclu. «Bësup Setal», la nouvelle dénomination du programme des «Cleanings Days» suspendu depuis mars 2020, à cause de la pandémie de Covid-19, a été relancé 21 mois après, le samedi 4 décembre 2021, par le président Macky Sall. Une journée mensuelle de nettoiement dont le coup d’envoi a eu lieu sur l’axe Patte d’Oie - Stade Léopold Sédar Senghor - échangeur du CICES, avec comme point de départ le lycée Sergent Malamine Camara (ex Lycée moderne de Dakar –LYMODAK), et reprise au niveau des cinq départements de la région de Dakar et sur l’ensemble des capitales régionales. L’initiative a pour finalité d’inciter les populations à lutter contre l’insalubrité. «“Bësup Setal“ n’est pas seulement destiné au Gouvernement, ni au ministère de l’Hygiène publique, mais pour tout le monde», avait indiqué le chef de l’Etat Macky Sall, ce jour-là.
LES FERMES NAATAANGUÉ SERONT PORTÉES EN 2022 À 1 044 UNITÉS
Afin de moderniser davantage le secteur agricole et booster ses chaines de valeurs, le gouvernement va porter en 2022 les fermes Naataangué à 1 044 unités
Afin de moderniser davantage le secteur agricole et booster ses chaines de valeurs, le gouvernement va porter en 2022 les fermes Naataangué à 1 044 unités, en plus de la finalisation du programme d’acquisition de 700 tracteurs, 50 moissonneuses-batteuses, 400 kits d’irrigation, 100 magasins de stockage et 20 chambres froides.
L’annonce a été faite par le Président de la République Macky Sall, le vendredi 31 décembre, lors de son message de nouvel an à la nation. S’agissant de l’élevage, il rappelle que la subvention de l’achat de génisses laitières à haut potentiel génétique a été portée à 50%, sur une durée de dix ans. Quant au secteur de la pêche, le chef de l’Etat renseigne qu’il a bénéficié d’importants investissements dont l’acquisition d’un aéronef et la réhabilitation de 6 vedettes pour la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ; la distribution, à ce jour, de 2 257 moteurs au titre du Programme de soutien à la pêche artisanale ; un programme test de 269 balises pour la géolocalisation des embarcations de pêche artisanale dans les régions de Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Fatick et Ziguinchor et l’acquisition de 55 camions frigorifiques.
Parlant de la délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le Chef de l’Etat Macky Sall a fait savoir qu’à ce jour, la DER/FJ a directement financé plus de 130 000 bénéficiaires. Selon lui, elle continue d’appuyer les populations cibles actives dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, de la pêche et du numérique dont 192 start up qui ont bénéficié d’un financement de 5 milliards. « Avec l’innovation majeure du nano-crédit, la DER octroie, dans ses 65 points de service à travers le pays, des financements de proximité à des taux d’intérêt bas, en soutien à de braves femmes et jeunes », a-t-il souligné.
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MAMADOU DIOUF PARLE DE LA PRIORITÉ DE MACKY À L’UA
Recherche de solutions aux crises sécuritaires des états africains
Selon le Professeur d’Histoire à l’Université de Columbia, à New York, le président Macky Sall devrait faire de la recherche de solutions aux crises sécuritaires qui minent certains Etats africains une sur-priorité de sa présidence et « non sur la renaissance africaine et le panafricanisme». Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée ) hier, dimanche 2 janvier, le Pr Mamadou Diouf a indiqué que ce travail passera par « le chantier de l’établissement de vraies démocraties avec une administration des élections acceptables par tout le monde».
Alors que le Sénégal se prépare à prendre la présidence tournante de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine à partir du mois de février prochain, le Professeur d’Histoire à l’Université de Columbia, à New York, se prononce sur l’agenda diplomatique de cette présidence. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 2 janvier, le Pr Mamadou Diouf a indiqué que le chef de l’Etat sénégalais devrait faire de la recherche de solutions aux crises sécuritaires qui minent certains Etats africains une sur-priorité de sa présidence et « non sur la renaissance africaine et le panafricanisme».
Poursuivant son propos, l’enseignant chercheur d’Histoire à l’Université de Columbia, à New York justifie sa proposition par « un décalage entre l’idée de la renaissance africaine et la fondation socioéconomique qui doit la porter ». « Aujourd’hui, les coups d’Etat sont en train de revenir, parce que les sociétés sont bloquées à cause de leaders qui ont mis en place des systèmes autoritaires où ils veulent et doivent garder le pouvoir. Et c’est cette situation qui crée le coup d’Etat militaire, parce qu’il y a une impasse» a-t-il fait remarquer avant d’ajouter. «La question est de savoir quel est l’espace qui va porter cette idée ? Si l’idée de la renaissance africaine et du panafricanisme continue à être portée à l’intérieur des États comme un discours palliatif à une crise interne sans changer les institutions et les structures, sans avoir la possibilité de créer des réseaux, on n’ira nulle part», a fait remarquer le Pr Mamadou Diouf qui estime que ce travail passera par l’établissement « de vraies démocraties avec une administration des élections acceptables par tout le monde».
A rappeler que dans son message à la nation à l’occasion du nouvel an prononcé le 31 décembre dernier, le président de la République Macky Sall avait indiqué au sujet de cette prise de fonction du Sénégal à la tête de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine que « C’est un honneur pour le Sénégal ; mais surtout une responsabilité que nous assumerons en ayant à cœur la défense des intérêts de notre continent, dans l’esprit panafricaniste qui a toujours animé notre diplomatie».
CAN 2021 – ISMAÏLA SARR RETENU PAR SON CLUB : LA FEDE PREVIENT WATFORD ET MENACE DE SAISIR LA FIFA !
Mais en ce début d’année 2022, ce n’est pas la situation sportive du club qui fait polémique, mais bien l’imbroglio avec Ismaïla Sarr, la sélection du Sénégal et la Coupe d’Afrique des nations.
La Fédération sénégalaise de football a dénoncé dimanche, l’attitude du club anglais de Watford. Selon elle, les Hornets «bloquent» Ismaïla Sarr, l’empêchant de rejoindre les Lions pour la Can, au Cameroun. L’instance fédérale menace d’ailleurs d’en appeler à la Fifa, pour la libération de son joueur.
Pour Watford, rien ne va plus depuis que Ismaïla Sarr est indisponible. Cette saison, le Sénégalais a marqué 5 buts en 12 apparitions en Premier League avant d’être durement touché au genou droit face à Manchester United, le 20 novembre dernier. Depuis, il n’a plus joué et les Hornets ont perdu les derniers matchs qu’ils ont disputés.
Mais en ce début d’année 2022, ce n’est pas la situation sportive du club qui fait polémique, mais bien l’imbroglio avec Ismaïla Sarr, la sélection du Sénégal et la Coupe d’Afrique des nations. Dans un com¬muniqué cinglant publié très tôt dimanche 2 janvier, la Fédéra¬tion sénégalaise de football (Fsf) fulmine et allume le Watford Fc.
La Fsf tance un «comportement irrespectueux, pernicieux et discriminatoire»
Retour au 24 décembre : ce jour-là, Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, coche le nom de Ismaïla Sarr dans sa liste des 27 joueurs convoqués pour la Can au Cameroun (du 9 janvier au 6 février). Un choix qui a fait causer car l’ancien Messin, âgé de 23 ans, n’a pas encore rejoué avec son club à cause de sa grosse blessure. Dimanche 2 janvier, la Fsf sort les crocs. Elle explique que «malgré son désir de rejoindre l’Equipe nationale du Sénégal, notre joueur Ismaïla Sarr se heurte au refus de son club Watford de le libérer». Elle écrit avoir reçu, le 31 décembre, un courrier des Hornets indiquant, «sur la base d’arguments aussi spécieux que fallacieux», que Sarr ne pourra pas rejoindre les Lions de la Teranga. «La Fsf a répondu immédiatement à ladite correspondance pour confirmer le maintien de la convocation du joueur et l’obligation du club de libérer le joueur au plus tard le 3 janvier 2022, conformément à la circulaire dérogatoire de la Fifa, et informé de sa décision de s’en référer aux instances compétentes de la Fifa en cas de persistance par Watford dans son refus délibéré de libérer le joueur au profit de son Equipe nationale», poursuit le communiqué.
Très remontée, la Fsf exprime «sa profonde réprobation du comportement irrespectueux, pernicieux et discriminatoire des dirigeants de Watford, qui cherchent par tous les moyens à empêcher un joueur de jouer avec sa sélection nationale».
Pour Watford, Ismaïla Sarr n’est pas apte
Quelques heures plus tard, le club de Premier League a répondu, également par communiqué, aux accusations des vice-champions d’Afrique en titre. Watford nie avoir bloqué Ismaïla Sarr et retrace l’actualité récente du joueur, «plus apte à jouer» depuis le 20 novembre.
Le club assure avoir communiqué «début décembre» avec la Fsf pour «lui faire part du diagnostic de la blessure de Ismaïla» et «lui a immédiatement fourni les résultats de l’Irm montrant l’étendue de la blessure». «Après avoir consulté des experts médicaux, nous avons informé la Fsf du processus de rééducation de Ismaïla et de la durée probable de son rétablissement», poursuit Watford. «Au cours des 10 derniers jours», les Hornets disent avoir à nouveau communiqué avec la Fsf à propos de l’état de santé de l’attaquant. Et ils indiquent avoir «invité la Fsf à instruire son propre chirurgien indépendant pour confirmer le diagnostic et la période de rééducation» de Ismaïla Sarr.
Un partout, balle au centre ? Après la réponse du Watford Fc, l’imbroglio paraît encore plus important. Les prochaines heures seront décisives à propos du cas Sarr, alors que la Fédération sénégalaise a brandi la menace d’un recours auprès de la Fifa.
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NAYÉ ANNA BATHILY, FONDATRICE DE SHINE TO LEAD : NOS LAURÉATES SONT DES PERLES RARES QUI BRILLENT
STL sort des jeunes filles réservées, pour la plupart, de leur zone de confort. Une zone de confort faite de timidité, de peur de prendre la parole en public, de crainte d'affirmation de soi et de doute à avoir de l’estime de soi.
Depuis quatre (4) ans, l’association Shine to lead/Jiggen Jang Tekki apporte une contribution inestimable, une plus-value certaine dans l’éducation des jeunes lycéennes des séries scientifiques au Sénégal. Grâce à l’octroi des bourses, aux cours renforcement, aux cours de vacances et aux ateliers développement personnel, les énergies de ces jeunes filles de milieux défavorisés sont libérées. Elles n’ont plus aucune peur d’être elles-mêmes. A contrario, elles s’autorisent de rêver grand et de viser loin. Pour elle désormais, « sky si the limit ».
C’est une contribution à échelle réduite certes, mais une contribution qualitative et qui a valeur de modèle réplicable et amplifiable parce que réussi. La présidente de l’association Nayé Anna Bathily, celle par qui tout est arrivé, ne cache pas son émotion quand elle en parle. Invitée d’AfricaGlobe Tv, Nayé Anna Bathily explique le contexte de la création de l’association et dit toute sa fierté des résultats exceptionnels que produisent les lauréates, non sans exposer les défis qui se posent à l’association.
Shine to lead a sorti, in fine, ces jeunes filles réservées, pour la plupart, de leur zone de confort. Une zone de confort faite de timidité et d'introversion, de peur de prendre la parole en public, de crainte d'affirmation de soi et de doute à avoir de l’estime de soi. Les explications de la fondatrice dans la vidéo ci-dessus.