Un incendie s’est déclaré, hier, à l’entreprise EMG (Eminence Motors Guarantee), à la cité des Eaux. Le feu, selon le directeur général Babacar Guèye, est parti vers 14 h, alors que les travailleurs étaient en pause. Tout le monde s’est mobilisé pour venir à bout des flammes, aidé en cela par les sapeurs-pompiers qui sont arrivés moins de 30 minutes après le début du sinistre.
Cette réaction diligente, selon le DG, a permis de limiter les dégâts chez le concessionnaire automobile indépendant multimarque. Puisque seuls quatre véhicules ont été carbonisés, sur les dizaines qui étaient en stationnement sur les lieux. Et même, il s’agit, dit-il, de voitures qui étaient stationnées dans un parking, un peu à l’écart ; des véhicules qui étaient en réparation.
Toutefois, indique Babacar Guèye, ils ignorent encore les causes de cet incident. Il promet de mener les investigations nécessaires, pour que pareille mésaventure ne se reproduise pas. Plus de peur que de mal, donc.
OMICRON, PR SEYDI LANCE UN APPEL À LA VACCINATION POUR ÉVITER LES FORMES GRAVES
Le chef du Service des maladies infectieuses à l’hôpital de Fann, Pr Moussa Seydi, lance un appel à la vaccination pour se protéger des formes graves que pourrait occasionner le variant Omicron.
Dakar, 29 déc (APS) – Le chef du Service des maladies infectieuses à l’hôpital de Fann, Pr Moussa Seydi, lance un appel à la vaccination pour se protéger des formes graves que pourrait occasionner le variant Omicron.
’’Il ne faut pas installer la panique. L’important aujourd’hui c’est d’inciter les gens à se faire vacciner pour se protéger des formes graves’’, a-t-il soutenu.
Pr Seydi prenait part mercredi au ministère de la Santé et de l’Action sociale avec d’autres membres du Comité national de gestion des épidémies du Sénégal (CNGE) à une conférence de presse bilan sur la situation de la Covid-19.
Le variant Omicron est devenu nettement prédominant dans les nouvelles infections enregistrées au Sénégal, a soutenu Pr Souleymane Mboup, Directeur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) de Diamniadio.
’’Le 3 décembre, sur la série de 24 échantillons positifs, nous avions trouvé 20 Delta et un Omicron et deux semaines après, sur 16 échantillons positifs, il y a eu une inversion des proportions entre les deux variants avec 11 Omicron et 5 Delta’’, a expliqué Pr Mboup au cours de cette conférence.
Le nombre de nouvelles infections de coronavirus a fortement augmenté, passant de 47, dans le bulletin du mardi, à 157 dans le dernier, publié mercredi par le ministère de la Santé.
A ce jour, 359 personnes se font soigner de Covid-19 à domicile ou dans les centres de traitement épidémiologique.
’’Certains disent que la vaccination ne protège pas contre Omicron, c’est vrai que cela ne prévient pas l’infection, ni les formes symptomatiques, ne réduit pas la transmission mais la vaccination reste toujours efficace contre les formes graves et les décès’’, a souligné Moussa Seydi, chef du Centre de traitement des épidémies de Fann.
Selon lui, ’’partout dans le monde, on parle du nombre de cas mais ce qui s’est passé à New York au début de la pandémie avec les fosses communes, les morts dans la rue au Brésil et en France où on choisissait les patients à traiter ou non, on n’est plus dans cette situation avec le variant Omicron beaucoup moins virulent que Delta’’.
Pour le Pr Seydi, ’’la vaccination doit être au centre de toutes les mesures préventives si on veut revenir à une vie normale’’.
’’A l’heure où je vous parle au Centre de traitement des épidémies de l’hôpital, il n’y a qu’un seul patient âgé de 45 ans qui a une comorbidité mais n’est pas en réanimation’’, a-t-il dit.
Les chiffres présentés montrent la tendance réelle même si on ne peut pas avoir les chiffres exacts à 100% puisqu’on ne peut pas tester tout le monde, a-t-il souligné, relevant que ’’c’est en allant dans les CTE qu’on se rend compte de la réalité des faits’’.
Pour Pr Mamadou Diarra Bèye, Directeur du SAMU national, ’’le variant Omicron n’est pas méchant mais surtout dans les pays où près de 70 % de la population est vaccinée’’.
’’Mais dans nos pays à ressources limitées où on n’a moins de 10 % de la population vaccinée, on ne peut pas dire ce qui va se passer dans un ou deux mois’’, a-t-il prévenu.
Pour Pr Bèye, ’’au Sénégal, il faut qu’on se rue vers la vaccination pour ceux qui n’étaient pas encore vaccinés. Et ceux qui l’ont été, il faut impérativement que la troisième dose soit administrée’’.
’’Les nouvelles contaminations sont en train de reprendre même si on n’a pas encore des gens mis dans l’ambulance sous oxygène et s’il n’y a plus personne au niveau des services de réanimation’’, a-t-il relevé.
Lors du lancement de la campagne de vaccination le 23 février 2021, le Sénégal avait un objectif de couverture vaccinale de 20% de la population constituée des plus de 60 ans, celle vivant avec une comorbidité et le personnel de santé en première ligne.
Depuis la cible a été élargie aux plus de 18 ans tenant compte des recommandations du Comité de concertation sur la vaccination au Sénégal (CCVS).
GESTION DES HYDRAUCARBURES, LE GOUVERNEMENT S'ATTABLE SUR LES PROJETS DE LOI
Le Conseil des ministres a adopté, mercredi, le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Dakar, 29 déc (APS) - Le Conseil des ministres a adopté, mercredi, le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.
Les grands principes de ce projet ont été déclinés, le 21 décembre, à l’occasion d’un Conseil présidentiel.
Cette rencontre s’est tenue au Centre internationale de conférences Abdou Diouf de Diamniadio sous la présidence de Macky Sall. Elle a enregistré la participation de représentants de toutes les franges de la société, des bailleurs de fonds, etc.
Le projet stipule ’’l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures et/ou toute sûreté anticipée sur ces ressources’’, ‘’la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures’’.
Il est aussi question de la création d’un fonds intergénérationnel et d’un fonds de stabilisation.
Le projet de loi prévoit la création d’un fonds intergénérationnel et d’un fonds de stabilisation avec un maximum de 90% destiné au budget annuel et un minimum de 10% destiné au fond intergénérationnel.
TRANSPORT AERIEN, AIR SENEGAL AGRANDIT SA FLOTTE
La compagnie aérienne Air Sénégal SA a réceptionné, mercredi, à l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, son premier Airbus A220-300, a constaté l’APS.
Dakar, 29 déc (APS) - La compagnie aérienne Air Sénégal SA a réceptionné, mercredi, à l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, son premier Airbus A220-300, a constaté l’APS.
La cérémonie de réception s’est déroulée en présence du chef de l’Etat, Macky Sall.
L’appareil qui a atterri sur le tarmac de l’ancien aéroport international de Yoff à 17 heures 48 minutes, a été arrosé d’eau par deux camions de la Brigade des sapeurs-pompiers conformément à la tradition aéronautique.
L’A 220-300 aux coulours vert, jaune et rouge, a été accueilli par une démonstration de trois avions de l’armée de l’Air.
L’avion dénommé "Niokolo Koba" est le troisième acquis par la compagnie aérienne Air Sénégal, après Sine Saloum et Casamance.
"Ce nom a été donné par le chef de l’Etat, Macky Sall qui veut rendre hommage au Sénégal oriental, une région riche de son patrimoine culturel et devenu au fil du temps un pôle touristique incontournable", selon un document remis à la presse.
La même source souligne que l’A220-300 est un appareil de technologie de pointe, précisant qu’il est l’un des avions monocouloirs de petite capacité les plus efficients au monde.
Le document indique que l’appareil est à la fois robuste et raffiné, offrant les mêmes commodités qu’un avion long-courrier de par ’’sa cabine spacieuse, ses sièges de grand confort, ses hublots panoramiques et ses larges coffres à bagages".
Ce premier avion A220-300 de la compagnie aérienne copte 135 sièges dont 8 en classe business et 125 en classe économique.
Il est doté des moteurs de dernière génération développés par Pratt et Whitney.
LE DIPLOMATE MAMADOU NDIAYE, NOUVEAU CHEF DU SERVICE DU PROTOCOLE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Le Conseiller des Affaires étrangères, Mamadou Ndiaye, a été nommé, mercredi en Conseil des ministres, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions
Dakar, 29 déc (APS) - Le Conseiller des Affaires étrangères, Mamadou Ndiaye, a été nommé, mercredi en Conseil des ministres, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions, a appris l’APS.
’’Monsieur Mamadou Ndiaye, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde 510 604/F, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République populaire de Chine, est nommé Ambassadeur, chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane Sal, appelé à d’autres fonctions’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
L’Ambassadeur Cheikh Amadou Tidiane Sal a été nommé chef du Protocole de la Présidence de la République par décret en date du 28 septembre 2018 après le décès de Bruno Diatta qui a occupé cette fonctions sous les présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall.
LES FEMMES À L’ASSAUT DES TRAVAUX DE BTP
Les métiers du bâtiment souvent associés à la force physique, par conséquent réservés aux hommes, sont de plus en plus pratiqués par les femmes qui tentent de repousser ces limites et stéréotypes pour s’épanouir pleinement dans ce milieu.
Dakar, 29 déc (APS) - Les métiers du bâtiment souvent associés à la force physique, par conséquent réservés aux hommes, sont de plus en plus pratiqués par les femmes qui tentent de repousser ces limites et stéréotypes pour s’épanouir pleinement dans ce milieu.
Entre les étais qui soutiennent la dalle, Astou Niang, dans son gilet orange, les chaussures de sécurité, un casque de protection blanc sur la tête et un bloc note à la main, ne semble pas une intruse dans ce milieu dominé par les hommes.
Le sourire aux lèvres, elle discute avec un petit groupe d’ouvriers tandis que d’autres, dans un travail à la chaîne, se passent les seaux pleins de béton armé.
La presque trentenaire originaire de Bambey supervise les travaux de la dalle sur le chantier de la mosquée de l’université Cheikh Anta Diop, en reconstruction depuis quelques mois.
’’J’ai de très bonnes relations avec les ouvriers du chantier. Bien que je sois la seule femme, je suis bien traitée. Ils ne me regardent pas en tant que femme, mais en cheffe d’équipe’’, explique celle dont l’amour pour le bâtiment est à rebours des stéréotypes, faisant des BTP un métier réservé aux hommes.
Astou Niang ne participe pratiquement pas aux travaux pénibles, mais elle a cette qualité de détecter toute faille dans les travaux. Le cas échéant, elle n’hésite pas à monter sur la dalle pour donner des instructions.
Après des études secondaires dans sa bourgade natale dans la région de Diourbel, elle dépose ses valises à Dakar pour suivre des études en bâtiments et travaux publiques, sanctionné par un Brevet de technicien supérieur (BTS).
Aucune incompatibilité avec le statut de femme
’’Au début, ma mère était un peu réticente, elle se souciait beaucoup de ma santé physique, parce qu’elle me voyait revenir à la maison avec des habits sales lors de ma formation’’, se souvient Astou Niang.
Certes, les stéréotypes n’ont plus la vie dure, mais les femmes qui décident de se faire une place dans les BTP doivent aussi faire avec les humeurs des ouvriers qui voient mal une femme leur donner des ordres. Ce qui installe par moments un climat de travail ’’très tendu’’ entre ouvriers et cheffes de chantier.
Travailler sur un chantier ne signifie pas ne pas prendre soin de soi. Au contraire. ’’Je prends soin de moi comme toutes les femmes une fois à la maison’’, indique d’emblée Astou Niang quand on lui pose la question sur comment elle allie son travail avec les ’’afterworks’’ pour toute jeune fille de son âge.
Mme Niang affirme ne voir aucune incompatibilité entre son travail et son statut de femme. Elle se dit même ’’suffisamment convaincue’’ que les femmes peuvent apporter de l’innovation et une touche personnelle à ce métier d’hommes.
Dieynaba Mané est topographe. Son métier lui amène à manager des hommes. Et souvent, cela se passe dans des ’’atmosphères tendues’’.
En effet, certains ouvriers n’acceptent pas de recevoir d’ordres venant d’une femme, préférant par moments, ’’s’offusquer et abandonner en plein dressage d’un mur’’, explique-t-elle.
La topographe, originaire de Kolda, comme sa consœur Astou, est tombée sous le charme du métier du bâtiment. Après son certificat d’aptitude professionnel (CAP) en génie civil, à Kolda, elle rejoint le Centre technique professionnel Maurice de Lafosse à Dakar pour l’obtention du brevet de technicienne (BT) en géométrie-topographie.
Séduite par le génie civil, depuis l’école primaire, Dieyna comme l’appellent ses amies a travaillé pendant un an dans une usine de poisson avant son recrutement en 2017 par une entreprise de BTP.
Sur les chantiers du Bus rapid transit (BRT), il est fréquent de rencontrer des filles au niveau des points de déviation.
Trouvée au rond-point ‘’Case ba’’ aux Parcelles Assainies dans la banlieue dakaroise, Bineta Diop, tout en sueur, est à pied d’œuvre pour orienter les chauffeurs.
Dans sa tenue recouverte de poussière, la jeune fille, sifflet à la bouche, se donne à fond pour faciliter la circulation des automobilistes qui ont la priorité.
’’Je suis recrutée depuis le lancement des travaux du BRT et je monte la garde dans ce poste de contrôle pour réguler la circulation des véhicules’’, explique-t-elle.
Contrairement à Astou et à Dieynaba, Bineta, elle n’a pas d’expérience dans les travaux publics. Elle a arrêté ses études en classe de terminale.
’’J’ai travaillé comme marchande ambulante pendant quatre ans. Je suis habituée à marcher sous le chaud soleil. Donc, je peux tenir’’, indique la jeune fille.
Repousser les limites pour plus de responsabilités
Bien que présentes sur plusieurs chantiers de construction et dans les travaux publics, les femmes occupent très souvent les seconds rôles dans ce milieu qui exige l’endurance et la force physique, en dépit de leurs connaissances.
Astou Niang dit avoir très tôt compris que pour se faire une place et mériter le respect dans ce milieu, il lui faudra ’’faire plus que les hommes, sans compter la bonne qualification technique’’.
’’Ce n’était pas facile au début sur ce chantier, car certains ouvriers digéraient mal le fait que je sois là en train de leur donner des tâches à exécuter’’, note-t-elle.
Omar Touré, chef ouvrier du groupe que dirige Astou Niang, joue un peu ’’le trait d’union’’ entre elle et les autres ouvriers.
’’Mon rôle est d’assurer qu’il n’y ait pas de débordement avec les ouvriers. Je reçois des ordres venant d’elle que je fais appliquer par les ouvriers’’, relève le quadragénaire qui dit être dans ce métier depuis une vingtaine d’années.
Il est d’avis également que la touche féminine peut bien être significative dans le métier.
’’S’il n’y avait pas la théorie dans ce métier nous serions très limités’’, reconnait le chef ouvrier en s’essuyant le visage rond.
En cela, ajoute-t-il, ’’on peut reconnaître aux femmes de par leur goût naturel pour le design et la mode, un savoir-faire à part soulever des charges lourdes’’.
’’C’est déplorable de penser que les femmes n’ont pas leur place ici’’, indique le quadragénaire, estimant que leur métier ’’a besoin autant de la théorie que de la pratique’’.
’’Ils (les ouvriers) n’aiment pas que je leur demande de faire ceci ou cela. Si je leur demande une fois et qu’ils refusent, je prends mes propres initiatives avec ma pelle et mes piquets ’’, témoigne pour sa part Dieynaba Mané.
Au-delà de la topographie, qui est son domaine de prédilection, Mané dit avoir beaucoup appris avec son équipe, par exemple en ce qui concerne les techniques de manipulation de la bétonnière.
’’Je n’accepte jamais que les hommes fassent le travail à ma place. Les gens n’en croient pas leurs yeux quand ils me voient sur du béton armé tenir une pelle au même rythme que les hommes sur un chantier. Je compte bien repousser mes limites pour avoir un poste de responsabilité mérité’’, affirme-t-elle avec fierté.
En attendant de vaincre tous ces stéréotypes et voir ce que va donner ce ’’mariage’’ entre épanouissement professionnel et féminité, il demeure évident que le milieu du bâtiment et des travaux publics (BTP) a ses exigences physiques que peut-être la seule formation théorique des femmes diplômées ne pourrait satisfaire.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 29 DÉCEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 29 décembre 2021.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mamadou NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde 510 604/F, précédemment Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République populaire de Chine, est nommé Ambassadeur, Chef du Service du Protocole de la Présidence de la République, en remplacement de Monsieur Cheikh Amadou Tidiane SAL, appelé à d’autres fonctions.
• Le capitaine de Vaisseau Ibrahima DIAW, matricule de solde 409 580/P, est nommé Directeur de la Protection et de la Surveillance des Pêches en remplacement du Capitaine de Vaisseau Mamadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions
• Madame Sophie DIALLO, Gestionnaire, titulaire d’un Diplôme de Maitrise en Administration publique, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER)."