L'équipe du Sénégal boucle demain dimanche 14 novembre le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe monde 2022 en accueillant au stade Lat-Dior de Thiès, à partir de 19 h, les «Diables rouges» du Congo. Si la qualification au dernier tour des barrages a été acquise dés la quatrième journée, les Lions auront une belle carte à jouer lors de cette ultime sortie devant son public. Il offre l'occasion au sélectionneur Aliou Cissé d'avoir plus à confirmer encore son rang de numéro 1 en Afrique et d'avoir plus de certitude en perspective de la Coupe d'Afrique.
Les «Lions» du Sénégal affrontent demain dimanche 14 novembre, les «Diables rouges» du Congo en match de la 6ème journée des éliminatoires de la coupe du monde de football Qatar2022. Vainqueurs de leurs quatre premiers matches et déjà qualifiés pour le dernier tour des barrages prévu au mois de mars prochain, les Lions veulent terminer en beauté avec un cinquième succès et confirmer leur rang de numéro 1 en Afrique depuis plus de deux ans. La qualification en poche, cette ultime rencontre ne manque pas d'enjeux. Puisqu’elle sera mise à profit pour huiler les rouages du jeu de l'équipe en perspectives de la préparation de la Coupe d'Afrique des nations 2021 qui aura lieu dans moins de deux mois au Cameroun (du 9 janvier au 6 février).
Malgré le bilan de quatre victoires et d'un match nul, la prestation et le contenu proposés jusqu'ici ne semblent pas agréer encore nombre d'observateurs. Ces derniers n'ont pas hésité, au vu de la prestation fournie contre les Eperviers, à remettre en question la qualité du jeu des hommes de Aliou Cissé et à indexer le manque d'animation dans le jeu.
Sur cet aspect, si d'aucuns mettent à nu le vide laissé par la sortie du leader technique Sadio Mané dès la 28 minutes du match contre le Togo, d'autres en revanche, saluent comme le coach Aliou Cissé, la force de caractère et cette belle réaction dont les Lions ont fait montre en deuxième période lorsqu'ils ont été en difficulté et menés au score. Quoiqu'il en soit, les Lions seront très attendus par les 6000 spectateurs qui sont attendus au stade Lat-Dior.
Dans cette confrontation avec les Diables Rouges du Congo, Aliou Cissé aura une occasion d'avoir plus de certitudes dans les différents compartiments. S'ils n'ont pas atteint l'objectif de réaliser le carton plein, lui et son équipe voudront terminer en beauté et de lancer idéalement la préparation pour le grand rendez-vous continental qu’ils ont l'ambition de remporter.
Le stadium Marius Ndiaye va vivre ce samedi 13 et demain dimanche 14 novembre, au rythme de l’Open International de Judo.
Pendant deux jours 101 judokas et judokates dont 68 hommes et 33 femmes issus de 17 pays seront attendus sur les tatamis. Le Cameroun qui avait survolé les débats en faisant le plein de médailles, lors la première étape disputée il y a une semaine à Yaoundé, sera encore présent pour confirmer sa domination. Tout comme les combattants ivoiriens qui les ont suivi au classement avec le nombre de médailles glanées.
Classé à la quatrième place (4 médailles dont une en or, une en argent et deux en bronze), les Lions du Judo vont aligner 29 judokas dans la compétition. Les 4 vont défendre leurs titres obtenus en 2020. Il s’agit de Serigne Gaye (- 73kg) Saliou Ndiaye déjà médaillé d'or à Yaoundé (-81kg), Abderrahmane Diao (-90kg) et Mbagnick Ndiaye (+100kg).
Chez les hommes, les combats auront lieu dans sept catégories. Il s’agit des moins de 60 kg, moins de 66 kg, moins de 73 kg, moins de 81 kg, moins de 90 kg, moins de 100 kg et les plus de 100 kg.
Du côté des dames, sept catégories seront en lice. Il s’agit des moins de 48 kg, moins de 52 kg, moins de 57 kg, moins de 63 kg, moins de 70 kg, moins de 78 kg et les plus de 78 kg.
GREVE DES BOULANGERS DU SENEGAL, INNOCENCE NTAP NDIAYE «LEVE» LE MOT D’ORDRE
Les boulangers ont finalement suspendu leur mot d’ordre de grève déclenchée depuis le 8 novembre dernier.
Les boulangers ont finalement suspendu leur mot d’ordre de grève déclenchée depuis le 8 novembre dernier.
«Nous allons suspendre notre mot d’ordre de grève en attendant de voir plus clair. Nous sommes des fils du Sénégal qui ont beaucoup investi dans ce pays. C’est avec amertume, regret et pincement au cœur depuis 4 jours qu’on a fermé nos entreprises. Donc, nous présentons nos plates excuses pour tout ce qui s’est passé ces 4 jours», soutient Ndéné Ndiaye, secrétaire général de la fédération nationale des boulangers du Sénégal.
Cette décision a été prise suite à l’intervention de la présidente du Haut conseil du dialogue social Innocence Ntap Ndiaye qui a reçu les boulangers hier, vendredi 12 novembre pour décanter la situation. «Nous avons vu qu’il y avait un risque social majeur et nous les avons appelé. Nous pensons que c’est un secteur qui doit bénéficier de beaucoup d’attention, sans compter les femmes qui s’activent dans la vente des petits déjeuners. Vous comprendrez que le Haut conseil ne pouvait pas rester sourd », a fait par Innocence Ntap Ndiaye.
Des rencontres avec les différents ministères concernés sont en vue pour des solutions et une stabilité dans le secteur des boulangeries confrontées ces dernières années à des difficultés.
Ndioum : un véhicule dérape et tue trois collégiennes
Un véhicule a mortellement fauché 3 filles qui se rendaient au Collège de Touldé Gallé, dans le département de Podor, a appris l’«Aps». Le drame s’est produit hier vendredi vers 07h 30 mn sur la RN2 quand le chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule suite à l’éclatement d’un de ses pneus avant de heurter les collégiennes. Les filles, en classe de 4e, sont toutes d’une même famille et avaient l’habitude d’effectuer ensemble le trajet de 3 trois kilomètres. L’accident a fait aussi quatre blessés graves qui sont pris en charge à l’hôpital de Ndioum. Les 3 corps sans vie ont été déposés à la morgue de cet hôpital.
La famille du gendarme motard interjette appel
Le chauffeur de taxi qui avait heurté mortellement le gendarme motard sur l’autoroute à péage ne s’est pas encore tiré d’affaire. Non contente du verdict du procès en première instance, la famille du gendarme du nom d’Abdourahmane Seck a interjeté appel tout en espérant que cette fois-ci, justice sera rendue au gendarme. Un pool d’avocats a été commis pour assurer les intérêts du défunt qui avait arrêté deux fois le taximan qui avait refusé d’obtempérer jusqu’à le percuter à mort. Selon la famille Seck, le procès en appel se tient le 18 novembre prochain en présence des avocats de la famille et de la gendarmerie.
Macky Sall dit cautionner certaines listes parallèles
Le Président Macky Sall a apporté la réponse qui taraudait les esprits de certains militants de l’Alliance pour la République. Ils ne comprenaient pas l’attitude de certains responsables du parti qui sont allés sous la bannière d’autres listes aux élections locales en concurrençant la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Recevant hier ses militants à Paris, le Président Sall leur a fait savoir qu’il a cautionné certaines listes parallèles aux élections territoriales. Le débat est clos.
Yewwi askan wi Pikine dans le dilemme
Les listes des candidats aux élections territoriales de la Ville de Pikine ont été publiées hier par le Préfet. Au total, 06 listes dont Benno bokk Yaakaar conduite par Abdoulaye Thimbo, Wàllu Sénégal dirigé par Cheikh Dieng, Gueum sà Bopp avec Daour Niang Ndiaye, Défar sa Gokh, Ibra Guèye, République des valeurs Mouhamadou Lamine Guèye et enfin la coalition troisième voie Sam Nikko Jammo Jarin Sénégal dirigée par Alpha Deh. Toutefois, la liste de Yewwi Askan n’y figure pas alors que la cour d’Appel de Dakar l’avait rétablie jeudi. Joint au téléphone le Préfet de Pikine a fait savoir qu’il n’a encore reçu aucune notification de la Cour d’appel sur la validation de la liste de Yewwi Askan wi et qu’il a reçu l’information à travers les médias.
L’activiste Assane Diouf investi sur la liste de Wàllu Sénégal
Il fallait attendre la publication des listes pour voir cette surprise de la coalition Wàllu Askan wi. L’activiste Assane Diouf a été investi à la troisième place sur la liste proportionnelle de la coalition Wàllu Sénégal pour la ville de Pikine.
Come-back de l’ancien ministre Serigne Bousso Lèye
Absent de la scène politique depuis plusieurs années, l’ancien ministre de la Culture sous le magistère d’Abdoulaye Wade, par ailleurs vétérinaire, réapparaît. Serigne Bousso Lèye a été investi à la 13e place sur la liste proportionnelle de Benno bokk Yaakaar que dirige Abdoulaye Thimbo. A noter que parmi les 06 candidats à la Ville de Pikine, il n’y a aucune femme malgré leur engagement.
Saisie de 400 kg de drogue et 4000 comprimés de morphine
La Douane sénégalaise a encore tapé dur dans le milieu interlope. Les gabelous ont effectué une belle prise à la fois de drogue et de faux médicaments. Dans le cadre des opérations de bouclage des réseaux de trafic international de stupéfiants et de médicaments, les agents des Douanes de la brigade de Keur Ayip ont saisi jeudi dernier à 15h, entre Touba Saloum et Darou Salam Nioro, dans la forêt de Keur Madiabel (département de Nioro), des produits prohibés. Il s’agit de 04 colis de chanvre indien d’un poids total de 400 kg pour une contrevaleur estimée à 48 millions Fcfa, de 4.000 comprimés testés positifs à la morphine et dont la contrevaleur est estimée à 51 millions Fcfa. Il y a également d’autres faux médicaments d’une contrevaleur de 6,8 millions Fcfa. La valeur totale des produits saisis est de 106 millions Fcfa.
La Douane arrête un dealer
Restons avec les soldats de l’économie pour indiquer que les éléments de l’unité spéciale dénommée Groupement Polyvalent de Recherches et de Répression de la Fraude (GPRRF) de Thiès ont fait une belle moisson. Ils ont mis la main sur 280 kilos de chanvre indien d’espèce Brown à Sandiara. La drogue était conditionnée en 13 ballots contenant 152 paquets au total. La contrevaleur valeur du chanvre indien saisi est estimée à 41 400 000 Fcfa. Les douaniers ont réussi à appréhender le convoyeur dans la forêt de Sandiara en possession de la marchandise prohibée. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le présumé dealer est de nationalité malienne. Au moment de son arrestation, il attendait vraisemblablement ceux qui ont commandé pour procéder à la livraison de la drogue. Les forces de défense et de sécurité sont aux trousses des autres membres du réseau.
Ziguinchor : 05 candidats à la mairie et 04 au département
Les listes des coalitions et partis politiques déclarés recevables pour les élections territoriales, dans le département de Ziguinchor, ont été rendues publiques hier à la préfecture de Ziguinchor. Pour la mairie de Ziguinchor, 05 candidats iront à la conquête des suffrages des Ziguinchorois. Il s’agit d’Abdoulaye Baldé de la coalition UCS Mboolo, Babacar Dial de «Disso ci xarnou bi», Benoît Sambou de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Idrissa Bodian du parti Initiative pour une Politique de Développement (IPD) et Ousmane Sonko de la coalition Yewwi Askan Wi. La coalition Wàllu Sénégal, dont le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) est la principale force, sera le grand absent de la course pour le premier siège de l’hôtel de ville qui jouxte la rue du capitaine Javelier. La coalition «Gueum sà Bopp» qui avait misé sur Dr Moussa Diédhiou n’a pas pu concocter ses listes après la défection de ce dernier qui a finalement rejoint la coalition Ucs Mboolo, pour y diriger la liste départementale. Pour le Conseil Départemental, 04 coalitions vont en compétition à Ziguinchor. Il s’agit de Wàllu Sénégal dirigée par Dr Toussaint Manga, Benno Bokk Yaakaar dont la tête de liste est Seydou Sané, Ucs Mboolo dirigée par Dr Moussa Diédhiou et la coalition Yewwi Askan Wi dont le candidat est le Dr Georges Mansaly.
Barthelemy Dias au chevet des blessés
Le maire de Mermoz Sacré-Cœur est allé au chevet des blessés lors des échauffourées de mercredi dernier lors de sa convocation à la Cour d’Appel de Dakar dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf. Ainsi, Barthelemy Dias s’est rendu au Suma Municipal et à l’hôpital de Grand Yoff pour leur apporter son soutien pour un prompt rétablissement. A la suite de cela, il a rendu visite à Malick Gakou qui a été malmené par les forces de défense et de sécurité lors de cette procession mouvementée.
Ndèye Saly Diop Dieng inaugure un Centre d’Eveil Communautaire
La ministre de la Femme, de la famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng était hier à Guinaw rails Sud pour procéder à l’inauguration du Centre d’Eveil Communautaire de la localité. Un joyau réalisé dans le cadre d’un programme de construction de 47 infrastructures dont trois seront implantées dans la région de Dakar en partenariat avec la coopération italienne. Il s’agit du Programme d’Appui au Développement Economique et Social du Sénégal (Padess) pour un coût global de 2.444.728.958 Fcfa. Le coût du Centre d’Eveil Communautaire de Guinaw rails Sud s’élève à 158.650.419 Fcfa. Ndèye Saly Diop Dieng a demandé aux populations et au maire Ablaye Diop de bien entretenir l’infrastructure.
Le dealer surpris sur la terrasse d’une maison
Présumé dealer, A. Sy a été surpris sur la terrasse d’une maison au quartier Darou de Grand-Yoff en possession de 16 cornets de chanvre indien conditionnés dans un sachet en plastique par les hommes du Commissaire Abdou Sarr. Interrogé sur la provenance de la drogue et son destinataire, A. Sy a refusé de vilipender ses acolytes. Ainsi, il a été présenté au parquet.
Menuisier Sano accro au chanvre indien
Menuisier de profession, T. Sano âgé de 42 ans ne peut se priver de sa dose quotidienne de chanvre indien. Il a été arrêté au quartier Khar Yalla de Grand-Yoff avec un cornet de chanvre indien par les éléments de la brigade de recherches de Grand-Yoff au cours d’une patrouille. Il a été déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Les mandataires de Yewwi Askan wi
Une étape importante du processus électoral a été franchie hier vendredi. Conformément au code électoral, l’administration territoriale était dans l’obligation de publier vendredi les listes des partis et coalitions en lice, même si les autorités peuvent prendre des arrêtés complémentaires si la justice tarde à vider les recours. C’est en connaissance de cause de cette étape importante du processus que le mandataire national de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), Déthié Fall, a publié hier une circulaire demandant à tous les mandataires de listes de Yawde se rendre auprès des préfectures et sous-préfectures pour vérifier l’effectivité de la publication des listes de candidats investis. Déthié Fall les instruit de réclamer une copie de l’arrêté de publication desdites listes à l’autorité administrative comme prévu par le code électoral. Toutefois, précise M. Fall, en cas de non-publication, le mandataire dont la liste n’a pas été publiée devra s’attacher les services d’un huissier pour constater ce fait en vue de déposer une requête en réclamation auprès de la Cour d’Appel du ressort, dans les trois jours suivants ce constat.
Les maux du secteur de la Microfinance
La session de formation dédiée aux délégués du personnel de l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-Imcec) affiliée au syndicat de la Microfinance que dirige Pape Momar Dièye a été une tribune pour exposer les maux du secteur. Les syndicalistes etla direction ont lancé un cri du cœur à l’Etat pour soutenir davantage le secteur de la Microfinance durement affecté par la pandémie de Covid-19 qui a entraîné des licenciements au sein de certaines institutions dont Manko.Ils trouvent également la fiscalité et les charges trop élevées.
Un seul cas de covid-19 enregistré
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé hier que sur 987 tests réalisés, 01 cas a été déclaré positif, soit un taux de positivité de 0,10%. La nouvelle contamination, détectée dans le département de Pikine, est issue de la transmission communautaire. Selon les autorités sanitaires, aucun patient suivi n’a été déclaré guéri ce vendredi et 03 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Précisant également que le Sénégal n’a pas enregistré de décès ce jeudi 11 novembre 2021, le ministère de la Santé indique que le pays compte 1 881 morts liés à la maladie. Depuis l’apparition de la maladie, 73 948 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72 056 guéris et 10 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1 582 personnes ont été vaccinées le jeudi 11 novembre 2021, portant le nombre total à 1 306 642.
L2 : EX-COACH DE GFC, ALIOUNE MBAYE SUR LE BANC DE KEUR MADIOR
Après avoir réussi avec brio la montée en Ligue 1, Alioune Mbaye avait, à la surprise générale, démissionné du banc de Guédiawaye FC. Le technicien s’est engagé avec le club mbourois Keur Madior en Ligue 2
Après avoir réussi avec brio la montée en Ligue 1, Alioune Mbaye avait, à la surprise générale, démissionné du banc de Guédiawaye FC. Le technicien s’est engagé avec le club mbourois Keur Madior en Ligue 2.
Depuis deux saisons et demie sur le banc de Guédiawaye FC, Alioune Mbaye repart pour un nouveau défi. Le jeune technicien va entraîner, la saison à venir, un pensionnaire de la Ligue 2, Keur Madior FC. À la recherche d’un entraîneur depuis le départ de Malick Diop, les dirigeants du club mbourois sont partis chercher l’entraîneur qui a réussi la prouesse de hisser le GFC dans l’élite en sus du titre de champion de L2.
Avec Keur Madior FC, Alioune Mbaye aura certainement l’objectif de réussir la montée, comme il l’a fait avec les Crabes de la banlieue dakaroise. Grand tacticien, il aura sans doute aussi un rôle à jouer dans la formation des jeunes du club mbourois.
5ème au classement de la Ligue 2 la saison écoulée, Keur Madior est l’une des équipes les plus régulières ces dernières saisons en Ligue 2.
TOUCHE AUX COTES, SADIO MANE CONTRAINT DE FAIRE DES ANALYSES
Touché contre le Togo, Sadio Mané a été envoyé faire des analyses, a appris IGFM.
iGFM (Thies) Touché contre le Togo, Sadio Mané a été envoyé faire des analyses, a appris IGFM.
C'est ce qu'on appelle une mauvaise nouvelle. Sorti sur blessure suite à un coup reçu face aux Togolais, jeudi soir, à Lomé, à l'occasion de la 5e journée des qualifications pour le Mondial 2022, Sadio Mané risque de ne pas jouer ce dimanche contre le Congo ( (19h00 GMT, sixième et dernière journée).
En effet, nous apprenons que l'international sénégalais a été contraint de faire des analayses ce vendredi, pour en savoir un peu plus sur sa blessure. Ce, après avoir été touché aux côtes par un joueur togolais, a-t-on appris. Il n'a pas pris part à la séance de ce vendredi.
KOLDA-SÉDHIOU, PLUS DE 68 % DES FILLES MARIEES TROP TOT
Le Réseau des jeunes pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants est en tournée de sensibilisation dans les régions de Sédhiou et de Kolda
Le Réseau des jeunes pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants est en tournée de sensibilisation dans les régions de Sédhiou et de Kolda. Ses membres comptent sur les leaders coutumiers, culturels, etc., pour que l’âge de mariage des filles soit revu.
A travers son programme de sensibilisation pour la santé et droits des femmes, adolescents et enfants : ‘’saam xalei -yi, dolell ji guen-yi’’, le Réseau des jeunes pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants (RJPA-MGF/ME) organise, depuis avant-hier, des rencontres de plaidoyer avec les parlementaires, les leaders politiques, religieux et coutumiers, des régions de Kolda et Sédhiou pour le relèvement de l’âge du mariage. L’objectif est de les informer des dispositions des conventions et textes réglementaires sur les mariages d’enfants, le cadre légal et réglementaire. Les organisateurs souhaitent également échanger avec les participants sur l’importance de promouvoir l’abandon des mariages d’enfants dans ces deux régions.
Dans ce sens, il est important que les leaders politiques de ces deux régions soutiennent leurs actions pour mettre fin aux mariages d’enfants.
Lors de cette activité, la coordinatrice de la boutique de droit de Sédhiou a rappelé qu’au Sénégal, les avancées notées dans le cadre de la protection des femmes et des filles contre toutes formes de violence, l’abandon des violences basées sur le genre (VBG) demeure une question importante dans les politiques de l’Etat et des collectivités locales. Les mariages d’enfants, selon Joséphine Ndao, constituent une forme de VBG très répandue au sein des communautés. En effet, selon elle, l'enquête démographique sénégalaise (EDS) de 2017 a révélé que les mariages d'enfants continuent de menacer l'avenir de cette couche, avec une prévalence nationale de 33 %. Il est démontré que plus de 8,5 % des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans et 26,4 % de filles moins de 18 ans ont contracté des grossesses.
Par ailleurs, il est également noté que la prévalence du phénomène des mariages d’enfants varie selon les localités. Les régions les plus touchées sont Kolda (68 %), Tambacounda (57 %), Diourbel (46 %) et Kaolack (39 %). L’enquête révèle, en outre, que le phénomène est plus accentué en milieu rural (49,3 %) qu’en milieu urbain (16,9 %) et est plus courant dans les ménages pauvres, renseigne Mme Ndao.
‘’Il faut aussi souligner qu’au Sénégal, ce sont les filles qui sont plus affectées que les garçons par ce fléau. Ce dernier provoque des effets néfastes sur la santé reproductive et psychologique des victimes. Bien que le Sénégal ait ratifié le protocole de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique, communément appelée le Protocole de Maputo qui stipule que l’âge du mariage pour les filles est de 18 ans, la loi nationale ne l’a pas encore prise en compte. Au vu de tout cela, il est essentiel de mettre en œuvre des stratégies de lutte afin de protéger les femmes et les filles contre ces faits qui freinent leur développement. Ainsi, pour amener les parlementaires et les leaders politiques à booster le processus visant à abandonner les mariages d’enfants, il est nécessaire, voire primordial de s’appuyer sur le plaidoyer qui est une forme de communication d’influence. En effet, faire des activités de plaidoyer auprès de ces décideurs constitue une stratégie pour apporter un changement durable pour l’élimination des mariages d’enfants’’, a soutenu la juriste.
‘’Pour les défis, il faut s’assurer que le gouvernement…’’
‘’La Constitution qui garantit l’égalité et la liberté de tous les hommes dit que les hommes et femmes sont égaux en droit. La Loi 99-05 du 29 janvier 1999 portant modification de certaines dispositions du Code pénal, réprime l’excision, le harcèlement sexuel et les violences conjugales. La loi n°2005-18 du 5 août 2005, relative à la santé de la reproduction, stipule que la santé de la reproduction est définie comme le bien-être général, tant physique, mental que social de la personne humaine, pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement. Une réforme de la législation est en cours, l’AJS (Association des juristes sénégalaises) a été associée à la réflexion au cours d’un récent atelier sur la question, organisé par l’Etat du Sénégal qui envisage d’accorder aux associations le droit de se porter partie civile. Une association qui correspond aux critères qui seront retenus pourra déclencher une procédure en justice en cas de violation des droits des femmes, ou des enfants (droit à l’intégrité physique, à la santé…)’’, a indiqué la juriste.
Elle est d’avis qu’il faut contraindre la communauté à se mobiliser pour empêcher des pratiques condamnées par la loi et favoriser leur répression. C’est ainsi seulement, selon elle, que ‘’le silence ou l’indifférence n’aura plus droit de cité’’, car la loi ne suffit pas. ‘’Il faut que les populations comprennent les enjeux, pour adhérer à la justesse des arguments et abandonner l’excision par exemple. Pour les défis, il faut s’assurer que le gouvernement (ministères de la Justice, de l’Education, de la Famille et de la Santé) maintienne sa volonté de lutter contre l’excision, que les parlementaires comprennent les enjeux et fassent le plaidoyer pour l’abandon de l’excision auprès des habitants de leur circonscription ou base électorale. Il sera aussi question de veiller au maintien des acquis des lois de 1999 et de 2005, de vulgariser les lois et en utilisant l’approche droits humains’’, a souhaité Joséphine Ndao, hier à Sédhiou.
LES JEUNES REPORTERS RÉFLÉCHISSENT SUR LA RÉFORME DE LA PRESSE
La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) veut jouer pleinement son rôle dans le processus de réforme intervenant dans l’exercice du métier de journaliste
L’exercice du métier de journaliste est devenu un sujet qui interpelle les autorités et certains partenaires intéressés par la corporation. C’est dans ce sens que la Convention des jeunes reporters du Sénégal, grâce au soutien de la coopération allemande à travers le Giz et le ministère du Travail, veut renforcer les capacités de ses membres sur le cadre promotionnel du dialogue social et des négociations collectives dans le secteur de la presse.
La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) veut jouer pleinement son rôle dans le processus de réforme intervenant dans l’exercice du métier de journaliste. C’est dans ce sens qu’un atelier de renforcement des capacités des journalistes reporters se tient présentement à la Somone, en vue de mieux outiller les professionnels en la matière. Vingt-cinq journalistes venus des différentes régions du Sénégal sont ainsi en conclave depuis hier, pour réfléchir sur les enjeux et les défis qui les attendent, dans le cadre des relations professionnelles qu’ils auront à lier avec leur entreprise dans l’exercice de leur métier.
Dans ce cadre, explique Migui Marame Ndiaye, ‘’nous voulons mieux outiller les reporters, pas pour qu'ils s'engagent dans un bras de fer avec les patrons de presse, mais au moins qu'ils connaissent leurs droits et puissent s'acquitter de leurs devoirs convenablement’’. Et de poursuivre : ‘’Nous comptons multiplier ces actions à l'intérieur du pays, aller à la rencontre des correspondants pour mieux connaître les conditions dans lesquelles ils vivent et travaillent. Le mieux, c'est de privilégier le dialogue.’’
Selon Alioune Fall, le chef de la Division des négociations et des relations professionnelles au ministère du Travail, ‘’il y a une ambition de dialogue social, de négociation qu'on veut implanter dans le secteur. On note beaucoup de difficultés dans ce secteur. C'est pourquoi il est important d'être encore dans la formation, dans le renforcement des capacités des acteurs pour que les uns et les autres puissent comprendre la ligne de démarcation des droits et des obligations. Et à partir de là, le travail du ministère devient plus facile, parce que les travailleurs pourront connaître leurs droits et sauront à quoi s'en tenir, s'ils rencontrent des difficultés au niveau du secteur’’.
Il ajoute : ‘’On accompagne les partenaires à pouvoir se parler. Souvent, on aborde le travail dans un angle conflictuel, alors que c'est dans la prévention que c'est plus important. Parce qu'un travailleur peut aller réclamer ce qui ne lui revient pas. Mais est-ce qu'il sait que cela ne lui appartient pas ? Un employeur peut violer la loi de bonne foi.’’ Et de préciser : ‘’L’objectif du ministère, c'est d'être moins dans la résolution des conflits que dans la prévention de ces conflits et cela demande une posture d'anticipation. Mais surtout, la capacitation des acteurs qui sont dans le secteur.’’
Pour Mouhamadou Dièye, Conseiller technique du projet ’’Ensemble vers la réforme du travail’’ initié par le Giz, ‘’les discussions vont permettre de transmettre les éléments de langage qui peuvent permettre de pouvoir aborder un thème aussi complexe et technique de manière beaucoup plus accessible pour les cibles du projet’’.