Abdou Karim Fofana, ministre en charge du suivi du PSE, présent à la restitution du contenu du 8e rapport, a indiqué qu’en adoptant les normes Itie, l’Etat du Sénégal s’est résolument engagé pour la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources pétrolières, gazières et minéralières. D’après lui, le Sénégal promeut des réformes concrètes dans ses politiques gouvernementales.
Le ministre en charge du suivi du PSE, Abdou Karim Fofana, a confié que cette initiative témoigne de la volonté d’asseoir une gestion exemplaire des industries extractives, favorisant l’utilisation des revenus pour accroître les retombées économiques et sociales dans un environnement de promotion d’un environnement durable.
Selon lui, le Conseil présidentiel sur la loi relative à la répartition des recettes tirées des hydrocarbures et l’encadrement des ressources, tenu il y a une semaine, illustre encore une fois les efforts du Sénégal dans sa volonté d’installer la transparence dans la gestion de ses ressources. Il s’est félicité du fait que le Conseil d’administration de l’ITIE a estimé que notre pays promeut des réformes concrètes dans ses politiques gouvernementales.
Et que le débat public est informé à partir des données Itie avec un engagement fort du gouvernement. « Ce résultat consacre ces nombreux efforts volontaristes consentis par l’Etat pour asseoir la transparence dans la gestion des ressources pétrolières et gazières, conformément aux critères d’évaluation, aux composantes Itie et aux nouveaux modèles de validation », a insisté le ministre. Cet engagement, précise-t-il, a permis au Sénégal de réaliser des progrès énormes. « Les rapports Itie garantissent un accès démocratique aux informations sur la chaîne de valeurs de l’industrie extractive, de l’octroi des contrats jusqu’à l’utilisation des revenus par l’Etat. Les données permettent d’instaurer un débat public. Cette tendance haussière (Ndlr, des revenus tirés du secteur extractif) témoigne du dynamisme du secteur », a soutenu Abdou Karim Fofana.
A en croire le ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent, aucune entreprise minière ne s’est conformée de manière intégrale aux exigences. Ce qui ne l’a pas empêché de marteler que le Sénégal a l’ambition d’être un pays minier. « Des hubs doivent être créés, dont un logistique et un autre académique, pour disposer d’une expertise sous régionale. La mobilisation de toutes les parties prenantes est nécessaire pour aller sereinement à l’exploitation prochainement du pétrole », a estimé en conclusion Abdou Karim Fofana.
KOLDA UNE ENSEIGNANTE RADIÉE POUR AVOIR FILMÉ SES ÉLÈVES ASSIS À MÊME LE SOL
Elle croyait bien faire en essayant de s’adresser aux autorités à sa manière pour qu’elles volent au secours de ses élèves qui étudient assis sur des nattes et qui posent leurs cahiers sur des briques pour écrire. Insoutenable en plein 21ème siècle !
Une enseignante du nom de Mariama Goudiaby a été relevée de ses fonctions par l’inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief) de Kolda à cause d’une vidéo qu’elle a publiée sur le Net montrant ses élèves de Cp en train de composer assis à même le sol sur des nattes dans un abri provisoire. Les syndicats d’enseignants ont décidé de voler au secours de la dame en exigeant sa réintégration.
Elle croyait bien faire en essayant de s’adresser aux autorités à sa manière pour qu’elles volent au secours de ses élèves qui étudient assis sur des nattes et qui posent leurs cahiers sur des briques pour écrire. Insoutenable en plein 21ème siècle !
L’image est touchante et montre le paradoxe entre les Sénégalais de la capitale et ceux des régions. A Dakar, même s’il y a des abris provisoires, on y trouve quand même des tables bancs. Tout le contraire de ce qui se passe dans les régions qui semblent être les parents pauvres de l’éducation. Pourtant, les politiciens de la coalition au pouvoir nous vantent que notre pays est en voie d’émergence avec surtout l’inauguration du Train express régional (Ter) à coût officiel de 780 milliards sans compter la réalisation du BRT.
A côté, certains Sénégalais peinent à se nourrir ou à être éduqués. En voulant ouvrir les yeux des autorités et en même temps chercher de l’aide auprès des fils du terroir, émigrés en Europe ou aux Usa, sur ce qui se passe dans son établissement d’Afia situé à l’Est de Kolda, Mariama Goudiaby ne savait pas qu’elle allait être relevée de ses fonctions d’enseignante comme récompense. Son idée n’a en effet pas été du goût de ses supérieurs hiérarchiques comme l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de la région qui a décidé tout bonnement de la relever de ses fonctions.
Dans la vidéo, on voit des jeunes élèves assis à même le sol sur des nattes avec des briques comme tables. L’information relayée par IRadio a été confirmée par le Forum des enseignants et enseignantes du Sénégal (FEES). Dès l’annonce de ladite sanction, les syndicats d’enseignants se sont érigés en boucliers pour soutenir leur collègue.
Le Cusems et le Sels Authentique ont commencé à bander les muscles et exigent que leur collègue soit rétablie dans ses droits. L’affaire risque de s’envenimer dans les prochains jours si l’Inspecteur de l’IEF ne revoit pas sa copie.
Pour le moment Birane Tine, l'inspecteur de l'IEf de Kolda, promet de revenir sur les faits ultérieurement. Curieux paradoxe de l’émergence : le TER à Dakar et des gamins par terre dans des abris provisoires à Kolda !
2021, UNE ANNÉE SUR FOND D’ÉPIDÉMIE
Delta, omicron, retour de la polio…2021, s’est inscrite dans le prolongement de l’année précédente dans la lutte contre la pandémie du coronavirus
L’année 2021 a été marquée par l’arrivée des variants Delta et Omicron qui ont aggravé la pandémie du coronavirus qui s’est déclaré au Sénégal en mars 2020. Il s’y ajoute la réapparition de la poliomyélite qui a fait un bilan de 12 cas. Durant cette année, le Sénégal s’est aussi doté de trois grands hôpitaux dans les régions.
2021, s’est inscrite dans le prolongement de l’année précédente dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Seulement cette présente année a été plus foudroyante avec le nombre de cas enregistrés. Une situation causée par l’apparition des variants Delta et Omicron réputés être plus contagieux. Si le premier variant est à l’origine de la deuxième et troisième vagues, la dernière semble poser les jalons de la 4ème où le nombre de cas en cumul à tripler contrairement à la semaine d’avant. Durant cette lutte contre le coronavirus, les autorités sanitaires ont mis le focus sur la communication de masse et de crise. A cet effet, une campagne a été initiée par le ministère de la santé pendant la troisième vague en donnant la parole aux spécialistes dans les différents domaines de la médecine pour sensibiliser leurs patients ou les personnes à risques sur les bonnes conduites à adopter face à leur maladie pour éviter le coronavirus. Cette campagne avait aussi pour objectif d’amener les Sénégalais à aller se faire vacciner contre la Covid-19.
RÉAPPARITION DE LA POLIO
La polio a refait surface cette année dans le pays au mois de janvier. Des cas humains de polio ont été notés au Sénégal dans six régions et les prélèvements environnementaux concernent juste la région de Dakar. Selon le ministère de la santé : «il n’y a pas eu de cas dans la capitale». Les régions qui sont principalement touchées, concernent Diourbel qui concentre la moitié des cas. Il s’y ajoute cinq autres régions notamment Thiès, Louga, Fatick, Kaolack et Matam. Les cas de polio détectés se répartissent comme suit : 12 cas dans l’environnement ; 17 cas humains et 16 cas communautaires. Face à cette situation, une campagne de vaccination a été organisée du 17 au 19 décembre dernier pour une cible de 2 millions 803 mille 175 d’enfants concernés. Selon la direction de la prévention du ministère de la santé et de l’action sociale, «cette campagne vient en réponse à l’épidémie de poliomyélite qui s’est déclarée dans le pays depuis le mois de janvier. Et pour lequel on n’a pas enregistré des cas humains mais heureusement que nous ne sommes pas restés les bras croisés», a-t-il avancé.
RÉCEPTION DE QUATRE GRANDS HÔPITAUX
Le Sénégal a réceptionné cette année quatre grands hôpitaux. Une manière pour le gouvernement de réparer l’équité et de rapprocher les citoyens des structures de santé. Ces établissements avec une capacité de 150 lits ont été érigés dans les localités de Kédougou, Touba, Kaffrine et Sedhiou, pour un coût global de 97 milliards de francs CFA (147,7 millions d’euros). Tous sont opérationnels. Plusieurs services comme orthopédie, oncologie, pédiatrie, gynécologie y sont ouverts.
PAIEMENTS DES PRIMES DUES AUX ATHLÈTES DEPUIS 2007, L’ETAT RÈGLE UNE INJUSTICE VIEILLE DE 14 ANS
L’Etat du Sénégal, via le département des Sports, a pris la décision de payer aux athlètes ayant fait retentir l’hymne national dans différents théâtres d’opérations, leurs primes de victoires, dont certaines remontent aux Jeux africains Alger 2007
L’Etat du Sénégal a pris la décision de payer les primes dues aux athlètes dont certaines remontent aux Jeux africains d’Alger 2007. Le premier acte allant dans le sens de réparer cette injustice vieille de 14 ans a été posé hier, mardi par le ministre des Sports, Matar Bâ qui a lui-même fait l’annonce aux ayants droits devant des Fédérations sportives et le CNOSS.
Mieux vaut tard que jamais ! L’Etat du Sénégal, via le département des Sports, a pris la décision de payer aux athlètes ayant fait retentir l’hymne national dans différents théâtres d’opérations, leurs primes de victoires, dont certaines remontent aux Jeux africains tenus en Alger en 2007. Une injustice vieille de 14 ans et qui se chiffre à 520 millions F CFA. Cette dette concerne 1000 athlètes issus de 25 fédérations sportives que sont l’athlétisme, le basketball, la boxe, le canoë kayak, l’escrime, le football, le jeu de dames, le judo, le karaté, le Kung Fu, le handisport, le handball, la lutte, la natation, le pentathlon, le scrabble, les sports boule, le roller, l’UASSU, le triathlon, le taekwondo, le tir et chasse, le volleyball, le Vovinam et la gymnastique.
Visiblement heureux de cette décision prise par le Président de la République, Matar Bâ soutient que «cela entre dans le cadre de la politique de motivation des athlètes qui défendent partout les couleurs du Sénégal». «Le sport, c’est l’éducation, la formation et la promotion de la santé mentale. Donc, les athlètes doivent bénéficier d’un traitement spécial qui n’est rien d’autre qu’un accompagnement de l’Etat. Les sportifs sont les dignes ambassadeurs du Sénégal. Ils méritent le soutien et les encouragements de l’Etat dans la limite et le respect de l’éthique sportive», indique le ministre des Sports.
PLUS JAMAIS ÇA !
Et d’ajouter, «aujourd’hui, nous épongeons les primes vieilles de plus de 14 ans. Mais, il faudra trouver une solution dans le futur pour qu’on ne puisse plus vivre de telle situation. Je vais demander à mes services de se pencher sur l’élaboration d’un plan de travail juste après la CAN. On ne veut plus revivre ce genre de situation». «De ce fait, toutes les primes seront automatiquement payées en cas de victoire après les compétitions, mais elles seront aussi reversées au trésor public en cas d’échec.
En plus, nous allons tout faire pour essayer de corriger une certaine erreur dans le traitement des disciplines. La motivation peut être en terme de médaille (décoration), en nature ou en espèces. Ce qui compte c’est de tout faire pour que nos athlètes soient dans d’excellentes conditions de performances et reçoivent leurs primes à temps», a précisé Matar Bâ.
DE BUDGET DES COMPÉTITIONS INTERNATIONALES PASSE DE 900 MILLIONS À 5 MILLIARDS
Et de poursuivre, «cette année, on s’est battus pour avoir plus de 5 milliards pour le budget des compétitions internationales qui était à 900 millions. Je précise que ce budget ne prend pas en compte la CAN. Donc, l’Etat fait des efforts pour améliorer les conditions de travail des athlètes. Il y a aussi les infrastructures sportives qui poussent un peu partout dans le pays. On a la chance d’avoir un président de la République qui aime le sport et croit que c’est un secteur important dans le développement du pays. Je remercie les présidents des différentes fédérations sportives qui se battent malgré les difficultés. Mes remerciements et félicitations vont aussi à l’endroit du CNOSS qui est engagé aux côtés des sportifs et soutient surtout l’Etat dans beaucoup de domaines», a conclu Matar Bâ visiblement soulagé.
« UN VERRE » POUR LE VIVRE-ENSEMBLE
Synthèse de la 3eme Edition du Gingembre littéraire - Le vivre ensemble avec surtout ses valeurs d’humilité, de pardon, d’altérité, de générosité et d’acceptation de la différence, de l’autre
Les rencontres du gingembre littéraire ont pris fin à Rufisque. L’activité a été accueillie par la fondation Sococim à son siège du Le centre culturel Maurice Gueye. La cérémonie de synthèse a été un fort moment de plaidoyer pour le vivre-ensemble basé sur les ressorts de la culture.
La troisième édition du gingembre littéraire a été clôturée mercredi à Rufisque où « tout est parti » selon le mot même de l’initiateur de ces rencontres littéraires et philosophiques autour des préoccupations de l’heure. Pour cette édition, le thème choisi a porté sur le vivre-ensemble, une façon d’inviter la communauté à goûter davantage aux saveurs exquises de la paix et de la cohésion sociales.
Le vivre ensemble avec surtout ses valeurs d’humilité, de pardon, d’altérité, de générosité et d’acceptation de la différence, de l’autre. Autant de valeurs gages d’une vie harmonieuse entre les différentes composantes de la communauté. C’est à cette dégustation que l’humanité a été conviée par les panélistes de la séance de synthèse des différentes rencontres tenues dans diverses localités du pays. Un thème que l’ensemble des intervenants a mis en relation avec notre contexte marqué par la montée des extrémismes et des replis identitaires de tous ordres. De l’avis du rapporteur général, ces réflexes ajoutés à certains discours tendent à fragiliser le dialogue et la paix dans notre société et dans le monde. « La paix et le dialogue sont aujourd’hui fragilisés par certains discours et des formes sournoises de violences qui ont tendance à s’inviter sur l’espace public et sur la paix elle-même », a dit Pr Moussa Sarr. Dans la même dynamique que celle de la première édition, l’objectif est de porter la voix du Sénégal en montrant l’héritage culturel « qu’il devait partager avec le monde, notamment dans le dialogue des cultures si cher au premier président ainsi que la « la diplomatie soft power ».
Pour cette édition, après Dakar, les rencontres ont été élargies à d’autres localités comme Thiès, Mbour, Diass pour discuter autour des dynamiques spécifiques à chacune d’elles et porteuses de valeurs de paix et de de dialogue. Afin de rester dans le tempo de l’exaltation du vivre-ensemble, la proviseure du lycée Abdoulaye Sadji va puiser dans le roman du Rufisquois et non moins membre du CESE, Abdou Salam Gueye, pour présenter Rufisque comme un laboratoire du brassage et du vivre ensemble. Rufisque, « un haut lieu de globalisation » un modèle de vivre ensemble fondé sur un brassage de plusieurs vagues qui sont venues se greffer à un substrat lébou, première communauté qui se caractérise par son ouverture et son hospitalité. Ce qui fait dire à Mme Brigitte Gnamy, « qu’il ne peut y avoir de vivre ensemble sans amour. Le seul point de convergence, c’est l’amour et l’amitié ». Selon cette ancienne professeure de philosophie, « le vivre ensemble s’impose à nous, il est un impératif ».
OUVERTURE D’ESPRIT ET ACCEPTATION DE L’AUTRE
Le vivre ensemble appelle à une ouverture d’esprit, de la tolérance et l’acceptation de l’autre contrairement à ces formes d’œcuménisme, synonyme d’un enracinement trop fort qui pousse à l’extrémisme identitaire, selon Mme Brodnica Monica, qui a pris part aux rencontres du gingembre à Mbour. Devant cette situation où s’affrontent les égos et les communautés dans les replis identitaires, la solution devrait être cherchée dans l’humilité et l’origine de la création humaine. Selon Al Amine Kébé, la source du vivre ensemble est dans l’humilité d’Adam devant son créateur face à l’arrogance de Satan, le banni, qui a refusé d’obtemperer devant l’injonction de son créateur. Ce refus de reconnaître le vicaire de Dieu sur terre est la première forme de violence qui trouve son origine dans l’arrogance et le mépris de l’autre. D’où la conclusion « il faut respecter l’autre et son avis, mais aussi bannir l’auto éloge » a dit l’expert économiste et fonctionnaire des Nations-Unies. Il a rappelé la réponse de Ghandi devant le mépris des colonisateurs occidentaux qui se glorifiaient de leurs prouesses techniques et technologiques». Le sage de l’Inde dans une répartie avait renvoyé les oppresseurs à cette origine : « c’est vrai, vous avez réussi à voler dans les airs comme l’oiseau, à marcher sur l’eau comme le poisson, mais votre marche sur terre n’est pas encore droite ». Le rempart face à ses dérives se trouve dans notre tréfonds culturel, avec l’éducation qui prend sa source dans la case, lieu exclusif de l’intervention de la maman, matrice de la société africaine qui inculque les premiers codes.
Après ce niveau, l’enfant atteint la cour où il apprend à s’élargir aux autres avant d’arriver au « Penthie » ou place publique, lieu par excellence du partage et du dialogue. Un héritage culturel qui a fait, selon le Dr Papa Massène Séne, que « malgré les péripéties et les siècles de domination par les Arabes et les Européens, l’Afrique n’a pas été broyée parce que sa culture était résistante et résiliente ». Des débats intéressants que le promoteur des rencontres du Gingembre littéraire, El Hadji Gorgui Wade Ndoye, promet de coucher sur un document comme dans la forme des actes d’un colloque pour le soumettre aux autorités politiques afin que cela soit comme une contribution dans la culture de la paix dans notre pays.
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GRICHKA, L'UN DES FRERES BOGDANOFF, NON VACCINE, MEURT DU COVID-19
Tenues de cosmonaute, ouvrages scientifiques controversés et visages d'"extraterrestres": Grichka Bogdanoff, l'un des jumeaux stars des années 80 et habitué des plateaux de télé, est décédé mardi à Paris, à l'âge de 72 ans, du Covid-19
Tenues de cosmonaute, ouvrages scientifiques controversés et visages d'"extraterrestres": Grichka Bogdanoff, l'un des jumeaux stars des années 80 et habitué des plateaux de télé, est décédé mardi à Paris, à l'âge de 72 ans, du Covid-19, contre lequel il n'était pas vacciné.
"Je ne pense pas qu'il faille prendre Grichka comme un étendard pour ou contre la vaccination", a déclaré son avocat, Me Edouard de Lamaze, sur BFM-TV mardi soir, confirmant des informations de presse selon lesquelles son client, non vacciné, était hospitalisé en soins intensifs à Paris.
"Entouré de l’amour de sa famille et des siens, Grichka Bogdanoff s’est éteint paisiblement (...) pour rejoindre ses étoiles", avait seulement écrit sa famille dans un communiqué, sans évoquer les causes du décès.
Le Monde avait révélé que Grichka était mort du Covid et que son frère jumeau Igor était hospitalisé pour les mêmes raisons.
L'annonce de ce décès a suscité des réactions émues de personnalités de la télévision et... des moqueries sur les réseaux sociaux.
"Je viens d'apprendre la disparition de Grichka, je suis vraiment très affecté", a réagi sur Twitter l'animateur Cyril Hanouna qui les recevait régulièrement sur son plateau.
"Il va beaucoup me manquer. C'était un garçon d'une intelligence incroyable et d'une autodérision qui forçait le respect. J'ai des souvenirs de fou avec lui. Je pense fort à Igor et à sa famille. Très triste".
"Très peiné par la mort de mon ami Grichka Bogdanoff. Mes meilleures pensées vont bien sûr vers Igor", a affirmé de son côté le journaliste Eric Naulleau sur Twitter.
Rendus célèbres dans les années 1980 par leur émission de science-fiction "Temps X" sur TF1, où ils évoluaient dans un décor de vaisseau spatial avec des combinaisons futuristes, Igor et Grichka étaient devenus l'objet de railleries pour leurs visages profondément transformés qu'ils avaient eux-mêmes qualifiés "d'extraterrestres".
Leurs ouvrages scientifiques avaient aussi suscité leur lot de controverses et leur avaient valu les foudres d'une partie de la communauté scientifique, critiquant la "faible valeur" de leurs travaux.
- "Définitivement présumé innocent" -
Ils avaient été accusés de plagiat par l'astrophysicien américain Trinh Xuan Thuan pour l'une de leurs publications les plus connues, "Dieu et la science", entretien avec le philosophe Jean Guitton (1991).
En 2010, l'hebdomadaire Marianne publie des extraits d'un rapport du CNRS selon lequel les thèses, et d'autres articles des deux frères, n'ont "pas de valeur scientifique". En 2012, 170 scientifiques revendiquent leur "droit au blâme" après la condamnation d'un chercheur du CNRS critiquant des écrits des jumeaux.
Marianne sera condamné pour diffamation en 2014 mais, peu après, les frères seront en revanche déboutés d'une action engagée auprès du tribunal administratif de Paris contre le CNRS.
Beaucoup de mystère entoure la biographie des jumeaux qui ont rencontré de nombreux ennuis judiciaires. Récemment encore, ceux-ci ont entaché leur projet de reprise de leur émission culte "Temps X" avec le groupe Canal.
Les deux frères avaient été renvoyés en janvier en correctionnelle pour "escroquerie". Le procès devait avoir lieu les 20, 21 et 27 janvier 2022.
"Cette procédure s'éteint donc" pour Grichka Bogdanoff, ont déclaré par communiqué à propos de Grichka Bogdanoff les avocats des deux frères, Me Edouard de Lamaze et Eric Morain. "Il restera définitivement présumé innocent", ont-ils ajouté.
Ils étaient accusés d'avoir escroqué un millionnaire souffrant de troubles bipolaires pour régler leurs déboires financiers et relancer l'émission.
Malgré les polémiques, Grichka et Igor Bogdanoff ont préservé une notoriété. Ces dernières années, ils étaient des invités récurrents de l'émission de Cyril Hanouna, "Touche pas à mon poste!".
Célibataire, Grichka Bogdanoff n'avait pas d'enfant.
LE CFJ «ÉQUIPÉ» POUR LA FORMATION DE L’ÉLITE JUDICIAIRE DE DEMAIN
Modernisation des infrastructures judiciaires, pour une justice efficiente et efficace, L ’inauguration du Centre de formation judiciaire (CFJ) constitue un premier jalon posé par le président de la République, Macky Sall
Le Garde des Sceaux ministre de la Justice, Me Malick Sall, a procédé hier, mardi 28 décembre 2021, à l’inauguration des nouveaux locaux du Centre de formation judiciaire (CFJ). La construction de cet établissement exclusivement dédié à la formation judicaire résulte de la volonté et des instructions du président de la République, Macky Sall, qui considère que la formation est l’essence de tout succès. Il s’agit, selon Me Malick Sall, d’un bâtiment dans lequel sera formée l’élite judiciaire de demain
L ’inauguration du Centre de formation judiciaire (CFJ) constitue un premier jalon posé par le président de la République, Macky Sall, qui veut faire du développement et de la modernisation des infrastructures judiciaires une des priorités de l’action de son gouvernement. Ces propos sont du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall, qui a inauguré hier, mardi 28 décembre 2021, les nouveaux locaux du CFJ.
Cette infrastructure aux «normes et standards les plus élevés» dispose, selon le Directeur général du CFJ, Amadou Bal, «de 3 600 m2, soit 900 m2 sur quatre niveaux, et comprend un R+2 avec terrasse qui comporte 27 bureaux, 03 salles de conférence, une salle des archives, 03 salles de cours, de 45 places, une salle de réunion, une salle informatique et une douzaine de toilettes. La terrasse est composée d’un restaurant, d’un répertoire et d’un espace de détente».
Pour Me Malick Sall, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, «la construction de cet établissement exclusivement dédié à la formation judicaire résulte de la volonté et des instructions du président de la République, Macky Sall, qui considère que la formation est l’essence de tout succès. Sensible à la situation du personnel judiciaire, il a mis à notre disposition ce bâtiment initialement destiné à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA)». Il déclare que «le vœu du chef de l’Etat, exprimé hier, trouve partie de sa réalisation par l’inauguration de ce bâtiment. Bâtiment dans lequel sera formée l’élite judiciaire de demain. Vous connaissez tous l’intérêt d’une bonne justice, l’intérêt d’une justice efficiente et efficace dans un Etat de droit». «Comme vous le savez, le président de la République a, dès son accession à la magistrature suprême, fait du développement et de la modernisation des infrastructures judiciaires, une des priorités de l’action de son gouvernement. Cette politique s’est assignée, à terme, l’objectif d’améliorer les conditions de travail dans des juridictions du pays et ouvre des perspectives propices à la formation dans nos établissements dédiés à cet effet», rappelle-t-il. Poursuivant son propos, le ministre de la Justice indique, dans le même sillage, qu’«il apparait ainsi, au regard de cet acte posé, que les pouvoirs publics se sont engagés avec détermination à ne ménager aucun effort au service d’une justice performante car rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation».
CONSTRUCTION D’UNE ECOLE DE MAGISTRATURE ET UN TRIBUNAL DU COMMERCE AU POLE URBAIN DE DIAMNIADIO, A PARTIR DE 2022
Répondant ainsi aux doléances formulées par les formateurs et les apprenants du CFJ, le Garde des Sceaux rassure quant à la réalisation de ces besoins. «Je tiens à vous assurer que l’inauguration de ce bâtiment, abritant le Centre de formation judiciaire, constitue un jalon dans le cadre de l’ambitieux programme de modernisation des infrastructures de la justice». Il en veut pour preuve les grands projets à venir. «Bientôt la justice comptera une Ecole de magistrature dotée des commodités permettant de répondre aux exigences des défis et aux enjeux d’une formation initiale continue et de qualité», annonce-t-il. A ce titre, relève-t-il, «une assiette foncière de 14.608 m2 a été déjà affectée au département de la Justice sur le site du Pôle urbain de Diamniadio pour y ériger cet établissement qui comportera un Campus social pour les apprenants. Cet ouvrage est arrivé dans le cadre du Projet d’appui à la justice civile et commerciale dont le démarrage effectif des travaux est prévu en 2022.
En outre, dans le cadre du même projet, sur le même site du Pôle urbain de Diamniadio, sera construit le Tribunal du commerce sur une assiette foncière de 13.898 m2, déjà affectée et sécurisée». Par conséquent, «avec l’ensemble de ces infrastructures, des acteurs de la justice disposeront d’un cadre adéquat à l’apprentissage et au travail. J’insiste, toutefois, sur l’impérieuse nécessité d’assurer l’entretien et la maintenance correcte de l’édifice mis à votre disposition et de faire bon usage des équipements qui y sont aménagés», conclut Me Malick Sall.
185,2 MILLIARDS DE FCFA DE REVENUS GÉNÉRÉS PAR LE SECTEUR EXTRACTIF
Les revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2020 s’élève à 185,20 milliards de FCFA (322,24 millions USD), dont 167,75 milliards affectés au budget de l’Etat
Le rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) portant sur l’année 2020 a fait état d’une contribution globale de 185,2 milliards de francs CFA contre 161 milliards de francs CFA perçus durant l’exercice de 2019. 167,75 milliards FCFA sont affectés au budget de l’Etat. Ce rapport a été rendu public hier, mardi 28 décembre.
Les revenus générés par le secteur extractif pour l’année 2020 s’élève à 185,20 milliards de FCFA (322,24 millions USD), dont 167,75 milliards affectés au budget de l’Etat. C’est ce qui ressort du rapport de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) portant sur l’année fiscale 2020, publié hier, mardi 28 décembre. «Le total des revenus générés par le secteur extractif au Sénégal a évolué de 24,16 milliards de FCFA par rapport à l’exercice 2019, enregistrant ainsi, une hausse de 15,6%», lit-on dans le document.
Selon le rapport, les revenus du secteur minier sont en hausse de 30,68 milliards de FCFA, passant de 132,17 milliards de FCFA en 2019 à 162,85 milliards de FCFA en 2020. Cette hausse est expliquée principalement par la bonne tenue des productions d’or, de minéraux lourds et la hausse des cours mondiaux de ces produits miniers; et les paiements au titre de la taxe sur ciment, instituée par le décret n°2020-986 du 24 avril 2020, et qui a généré 7,5 milliards de FCFA.
En revanche, souligne le document, les revenus du secteur des hydrocarbures sont en baisse de 6,51 milliards de FCFA passant de 22,58 milliards de FCFA en 2019 à 16,07 milliards de FCFA en 2020. Cette baisse s’explique par l’absence de recettes exceptionnelles similaires à celles payées en 2019 qui étaient principalement le paiement de la deuxième tranche de financement de la construction de l’Institut national du Pétrole et du Gaz effectué par la société TOTAL E&P pour un montant de 10 Millions de USD (≈ 5,91 milliards de FCFA) au profit de l’Etat du Sénégal (conformément à l’article 19.6 du Contrat de Recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures du bloc Ultra Deep Offshore (UDO) et des paiements effectués par la société KOSMOS Energy en 2019, relatifs à des redressements fiscaux d’un montant de 5,21 milliards de FCFA.
Selon le rapport, à l’heure actuelle, le secteur extractif sénégalais est composé essentiellement d’exploitations de mines et carrières (or, phosphates, sables minéralisés et calcaires pour la fabrication du ciment). De ce fait, le potentiel de création d’emplois est limité avec 9600 employés dans le secteur formel et 31 mille dans le secteur informel notamment les mines et l’artisanat. Par ailleurs, la faible contribution du secteur au PIB à savoir 3,39% dénote un manque de diversification, de transformation sur place des produits miniers en produits finis ayant une plus grande valeur ajoutée et de renforcement des liaisons intersectorielles pouvant accélérer le développement industriel. Suivant le document, une plus grande implication des nationaux dans la sous-traitance et la fourniture de biens et services constitueraient un bon levier pour pallier la faiblesse des emplois directs et à la contribution du secteur au Pib.
Le rapport informe que sur 400 milliards de dépenses liées à la sous-traitance et à la fourniture de biens et services dans le secteur pétrolier, seuls 2 milliards ont été captés par des entreprises détenues majoritairement par des nationaux.
KEEMTAAN GI - UNE AUBE NOUVELLE ? VOIRE !
« Lorsque de mauvaise foi on entonne l'éloge d'un homme médiocre, qu'attendre sinon une médiocrité ? » Gustave Flaubert. Cette précieuse citation de l’auteur de l’immortel roman « Madame Bovary », une perspicace internaute nous l’a rappelée. Je l’ai trouvée séduisante. Belle, véridique et actuelle avec le contexte d’un Sénégal qui croit toiser la lune avec un joyau dont personne ne peut dire le coût exact. La citation s’applique également, à juste raison, à la faune de courtisans, flagorneurs et frotte-manches d’un homme porté aux nues et présenté comme un demi-Dieu. Voire un trois-quarts de Dieu ! Bon, on ne pense à personne et s’adresse à tout le monde. Ils ont vociféré, criant partout et montrant leur fierté de la mise en circulation d’un train que personne n’a vu rouler le lendemain de son lancement. Les mauvaises langues parlent d’un « repos biologique » du Ter ! Dans une touchante émotion et un éblouissement feint, ils ont qualifié le jour d’historique tout en saluant la vision de leur champion pour un Sénégal émergent. Pourquoi écarquillez-vous ainsi les yeux ? Une émergence qui semble s’arrêter à la porte de la capitale où d’ailleurs leur joujou est interdit aux gueux. C’est le beau-frère qui le dit avec dédain, montrant le peu d’estime qu’il porte à ces misérables. Pendant donc qu’ils nous causent d’une émergence qu’ils sont d’ailleurs les seuls à voir, investissant presque 1000 milliards pour un train qui ne parcourra que 36 kilomètres, ailleurs des gens vivent dans des conditions exécrables. A l’âge de la pierre taillée. A Kolda, une enseignante accusée d’avoir publié une vidéo devenue virale, montrant des élèves de CP apprenant dans des conditions difficiles dans un abri provisoire, a été relevée de ses fonctions. On se croirait à l’époque de la Gestapo. Dans la salle de classe en question, les gamins sont assis sur des nattes, des briques leur servant de tables. Pendant ce temps, et dans le même pays, encore une fois près de 1000 milliards sont dépensés pour un train conçu pour rouler sur 36 kilomètres ! Ailleurs, dans le même pays aux portes de l’Emergence, l’eau et l’électricité sont des denrées rares. Malgré tout, on nous annonce une aube nouvelle qui se lève. A notre humble avis, il faudrait plutôt parler d’un crépuscule des crapules… KACCOOR BI
REFUS D’ENTERREMENT À POUT DAGNE L’INDIGNATION DES DROITS-DE-L'HOMMISTES
Le refus du chef de village de Pout Dagné d'autoriser l'inhumation de Khady Faye, décédée le 25 décembre dernier, dans le cimetière dudit village au motif qu'elle serait griotte continue de défrayer la chronique. Les réactions d'indignation se multiplient et les condamnations fusent de toutes parts. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), Afrikajom Center et Amnesty international Sénégal condamnent fermement, à leur tour, cet acte illégal du chef de village et appellent les autorités étatiques compétentes à trouver, sans délai, une solution à la situation qui prévaut dans ce village. Surtout que, selon les droits-de-l'hommistes, ce même village s'était déjà tristement illustré, sans conséquences, avec un fait similaire en 2019. Alioune Tine et ses camarades rappellent que la Constitution du Sénégal et les traités internationaux de droits humains dont l'État du Sénégal est partie posent le problème de l'égalité des citoyens en dignité et en droits et interdisent la discrimination sous toutes ses formes. Les organisations signataires "exhortent également les autorités religieuses du pays, musulmanes et chrétiennes, à continuer la sensibilisation en vue de l'éradication de la discrimination basée sur les castes et l'ascendance qui est contraire aux préceptes prônés par ces religions et les lois de la République".
COMMISSION D’INSTRUCTION MADIAMBAL RÉCLAME LE FRANC SYMBOLIQUE À TÉLIKO
Décidément, notre confrère Madiambal Diagne compte aller jusqu’au bout dans le différend qui l'oppose à l’ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) Souleymane Téliko. Pour cause, il a été convoqué et entendu, hier, devant une commission d'instruction mise en place par la Cour suprême appelée à trancher cette affaire « J'ai confirmé ma plainte contre Souleymane Téliko pour diffamation, injures publiques et dénonciations calomnieuses » a confirmé Madiambal Diagne lors de son audition. Et le plaignant ne s’arrête pas là puisqu’il a réclamé des dommages et intérêts en guise réparation. « Je me suis constitué partie civile et je réclame, en guise de réparation, le franc symbolique » a-t-il déclaré devant le président de la commission d’instruction compétente à juger les magistrats. Madiambal Diagne a profité de cette comparution pour rappeler que Souleymane Téliko avait tenu publiquement des propos jugés diffamatoires à son encontre. « Il m’avait accusé de faits de viol et d'escroquerie. Ensuite, il avait soutenu que le ministre de la Justice, Me Malick Sall, m’avait remis des documents pour lui nuire » s’est offusqué le patron du groupe Avenir Communication.
MBOUR LE BUDGET DE LA MAIRIE DÉPASSE LES 4 MILLIARDS DE FRS
A Mbour, le Conseil municipal a voté, lundi, son projet de budget 2022. Arrêté à la somme de 4 140 122 726 F CFA, le budget est reparti de la sorte : 2 128 560 000 F CFA en estimations de fonctionnement et 2 011 562 726 F CFA en investissements. Au cours de cette rencontre, le Conseil municipal présidé par le maire Fallou Sylla a délibéré sur le projet de désignation de M. Éric Leroy Adams, maire de New-York, au titre de citoyen d'honneur de la ville de Mbour.
POUT LES RESSOURCES EN EAU SÉCURISÉES À HAUTEUR DE 3,9 MILLIARDS DE FRS
Les ressources en eau de Pout indispensables pour l’alimentation de la région sont menacées. Elles sont victimes d’une exploitation dont le niveau dépasse très largement la capacité de renouvellement de la nappe, entrainant à terme le risque d’un épuisement de la ressource et d’une augmentation des conflits d’usage. Aggravée par les effets du changement climatique, la surexploitation de l’aquifère est favorisée par la multiplicité des acteurs intervenant dans la zone de Pout. Le développement d’un cadre de gestion intégrée de la ressource en eau, permettant une concertation de l’ensemble des usagers apparait comme une nécessité. Alors pour sécuriser ces ressources en eau, l’Agence française de développement a signé une convention de 6 millions d’euros, soit 3,9 milliards de frs avec le Sénégal. L’acte de partenariat a été signé hier par le DG du Groupe AFD Rémy Rioux et le ministre de l’Economie Amadou Hott. Cette importante enveloppe financière permettra de soutenir la réalisation d’un projet de protection des ressources en eau de la zone de captage de Pout à travers des solutions fondées sur la nature.
AMADOU HOTT A VOYAGÉ À BORD DU TER
Le ministre de l’Economie Amadou Hott est un bon soldat qui exécute les ordres de son patron, le président Macky Sall, sans broncher. Lors du deuxième lancement du TER ce lundi 27 décembre 2021, Macky Sall avait enjoint ses proches collaborateurs de voyager avec le TER. Amadou Hott est certainement le premier ministre (attention, on n’a pas dit Premier ministre !) du Gouvernement à avoir emprunté hier le TER au lendemain de la cérémonie de lancement pour rallier Yeumbeul. « Ce fut un énorme plaisir de rallier Yeumbeul à bord du TER, après une journée de travail. Rapide, confortable et très pratique, ce train révolutionne le transport au Sénégal, comme l’a si bien indiqué son Excellence Macky Sall, Président de la République lors de l’inauguration. J’invite tout le monde à s’approprier le TER et à participer ainsi à la marche résolue de notre pays vers l’émergence. Yeumbeul bou bess. TER bou bess » a écrit le ministre Amadou Hott sur sa page Facebook.