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21 juin 2025
Par Alassane THIAM
FRANCE ROUEN, PÉPINIERE DES CADRES SÉNÉGALAIS
Le nombre important de cadres qui ont transité par l’université de Mont Saint Aignan vient nous renseigner que la terre normande est fertile pour produire des cadres sénégalais
Rouen, capitale de la Normandie, ville portuaire, a toujours été un des bastions d’immigrés sénégalais pour des raisons liées à son industrialisation : filatures, usines automobiles, chimiques, etc.
Cette cité appelée, «Ville aux cent clochers», en raison d’un nombre important d’églises, a vu naitre d’illustres écrivains, Gustave Flaubert, Hector Malot, c’est aussi le lieu où Jeanne D’arc a été brulée le 30 mai 1431. Vers les années 70, des étudiants sénégalais sont venus à Rouen, non pas par intérêt pour ces personnalités nommées ci-dessus, mais pour poursuivre leurs études à la faculté de Rouen, située à Mont-Saint Aignan.
Notons que, Mongo Béti, écrivain camerounais, a également enseigné dans un lycée d’élite de Rouen. Léopold Sédar Senghor, ancien président de la République du Sénégal, qui n’a pas effectué ses études en Normandie, a épousé une normande de Basse Normandie. Il a néanmoins permis, avec le soutien de l’ancien maire Jean Lecanuet, la construction d’un foyer de sénégalais qui porte le nom de El Hadj Omar; il a également nommé un consul honoraire, Pierre Lendemaine qui a beaucoup contribué à l’arrivée des immigrés et de certains étudiants dans cette ville située à 150 kilomètres de Paris. Beaucoup de cadres sénégalais (qui se reconnaitront), ont poursuivi leurs études supérieures dans cette commune et ont créé des entreprises, ou occupent des postes de responsabilité dans les grandes entreprises sénégalaises, telles que les Assurances, Banques, Presse, etc. Ils sont également enseignants dans le supérieur, médecins...
Ils ont été ministres ou occupent actuellement des postes ministériels. Senghor a tracé une route précieuse pour cette communauté d’étudiants et a fait de Rouen une ville ouverte pour la formation des cadres sénégalais. Beaucoup d’étudiants continuent de solliciter dans «Campus France», l’université de Rouen. Il ne faut pas se méprendre car, la faculté de Rouen n’est pas le seul ascenseur social pour réussir au Sénégal, mais le nombre important de cadres qui ont transité par l’université de Mont Saint Aignan vient nous renseigner que la terre normande est fertile pour produire des cadres sénégalais. Actuellement, trois de ses anciens pensionnaires, sont ministres dans le gouvernement de Macky Sall, sans compter le nombre important de chefs d’entreprises d’enseignants, de médecins, etc. L’ESIGELEC, école de formation d’ingénieurs, accueille actuellement beaucoup de futurs ingénieurs sénégalais. Nous pouvons dire que Rouen et Dakar continuent de poursuivre cette aventure qui dépasse largement la dimension de la formation mais, s’inscrit dans les échanges culturels et humains.
Youssou Ndour présente son nouvel album
Le nouvel album de Youssou Ndour sera dans les bacs vendredi prochain. Le lead vocal du groupe Super Etoile a présenté, hier à la presse, l’opus composé de douze titres. Selon Youssou Ndour, il n’y a pas de remix. Il s’agit de nouveaux titres. Youssou Ndour a rendu hommage à son «frère» Thione Ballago Seck, le défunt lead vocal du groupe Raam Daan à travers le titre 8 : «Ballago Ndoumbé Yaatma». L’album a été composé durant la propagation du coronavirus qui avait fini de confiner le monde. Ainsi, l’artiste a profité de cette longue pause musicale pour composer l’album. D’après la star internationale, l’album est dominé par des sonorités africaines avec de fortes notes de Kora. C’est le jeune frère de Sidiki Diabaté, Balla, qui a gratifié les fans du Super Etoile de ces merveilleuses notes de Kora.
Zéro décès lié à la covid-19
Même si de nouvelles contaminations sont notées, la courbe des décès liés au coronavirus n’a pas progressé hier. Le bilan du ministère de la Santé et de l’Action Sociale fait état de zéro décès lié à la pandémie. Cependant, les autorités sanitaires indiquent que sur 1 580 tests réalisés hier, 03 nouveaux cas ont été enregistrés. Il s’agit exceptionnellement d’un cas importé et de 02 cas issus de la transmission communautaire. Les autorités sanitaires ont déclaré 03 patients guéris, mais deux cas graves sont internés aux services de réanimation. A ce jour, le Sénégal a enregistré depuis le début de la pandémie 73.945 cas positifs dont 72.051 guéris, 1.881 décès et 12 cas sous traitement. Pour ce qui est de la campagne de vaccination, 1.279 personnes ont été vaccinées mardi, portant à 1.304.354 le nombre de vaccinés.
Un véhicule de la BIP renverse une jeune dame
Malgré le renvoi du procès en appel de Barthelemy Dias, il y a eu des affrontements entre les forces de l’ordre et les militants et sympathisants de la coalition Yewwi Askan Wi(Yaw). Lors des échauffourées, une jeune dame nommée D. Samb aurait été heurtée par un véhicule de laBrigade d’intervention polyvalente (BIP) aux HLM Fass, vers le marché. La dame était sur le trottoir lorsque le véhicule de la BIP l’a renversée, selon un témoin. D’ailleurs des journalistes et militants de Yawont secouru la victime qui a été évacuée à l’hôpital. Ousmane Sonko qui a souhaité un prompt rétablissement aux blessés dont un des éléments de sa sécurité, promet de leur rendre visite à l’hôpital.
Mamadou Lamine Diallo relève un signe de faiblesse démocratique
L’arrestation d’Ousmane Sonko, Barthelemy Dias et El hadji Malick Gakou a fait sortir le député Mamadou Lamine Diallo de ses gonds. Le président du mouvement Tekki rappelle au Président Macky Sall qu’arrêter des opposants, y compris un député, est un signe de faiblesse démocratique, surtout à la veille d’élections nationales. Au surplus, dénonce le parlementaire, éliminer des opposants de la course électorale par le biais d’une condamnation judiciaire doit prendre fin
Le SAES passe à la vitesse supérieure
Le syndicat autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) semble plus que jamais déterminé dans son combat pour la satisfaction totale de sa plateforme revendicative. Après avoir décrété hier un débrayage de 48 heures, ces enseignants du supérieur ont décidé de passer à la vitesse supérieure en décrétant une grève totale. Dénonçant l’inertie et le dilatoire du gouvernement sur l’ensemble des points de revendication et plus particulièrement sur la finalisation et l’adoption des textes de gouvernance des universités, le coordonnateur du Saes, campus Ucad, Abdoulaye Dieng souligne que si les revendications ne sont pas satisfaites dans les prochains jours, ces mots d’ordre seront renouvelés. Il rappelle que ces revendications concernent entres autres la signature du décret d’application de la nouvelle gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, après son adoption par l’Assemblée de l’université et en conseil de ministres ; la mise en place du conseil d’administration et du conseil académique ; l’achèvement des chantiers des infrastructures pédagogiques et de recherches dans certaines facultés et Instituts de l’Ucad ; le respect des instances académiques au regard de la capacité d’accueil des établissements d’enseignement supérieur de l’Ucad avec l’orientation exponentielle de nouveaux bacheliers ainsi que le harcèlement fiscal sur les budgets des universités publiques qui arrivent à peine à couvrir les dépenses de fonctionnement.
Fin de la grève des meuniers
L’association des Meuniers Industriels du Sénégal (Amis) est revenue à de meilleurs sentiments. Ils ont mis fin à leur mouvement d’humeur à la suite d’une médiation initiée par le président du Conseil National du Patronat du Sénégal (Cnp), Baïdy Agne. D’ailleurs, une délégation des meuniers a été reçue par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. C’est à l’issue de la rencontre qu’ils ont décidé de reprendre l’activité industrielle en procédant à des ajustements n’engendrant pas de surcoûts financiers à la charge des meuniers. Un communiqué sanctionnant la rencontre indique : «Au regard des engagements et assurances du ministre des Finances et du Budget portant sur les préoccupations soulevées ainsi que sur la fixation du prix de la farine, les meuniers industriels ont décidé de reprendre provisoirement la production nationale et les livraisons aux clients à compter du jeudi 11 novembre 2021». Selon le président de l’association, Claude Demba Diop, la rencontre a été une occasion pour exposer au ministre Abdoulaye Daouda Diallo les difficultés majeures auxquelles sont confrontés les Meuniers-Industriels et les pertes enregistrée depuis le début de l’année 2021
Le secteur de l’élevage a besoin d’investissements
Le ministre de l’Elevage Aly Saleh Diop a souligné la nécessité d’investir dans ce secteur pour disposer d’une alimentation du bétail en quantité et en qualité et pouvoir aller vers une autosuffisance alimentaire. Il a déclaré à Dahra qu’il nous faut une alimentation du bétail en qualité et en quantité pour accroître la productivité de notre cheptel et cela passe par la mise en œuvre de certains projets et programmes et par la santé animale. Pour cela, ajoute-t-il, il nous faut avoir une masse critique d’entrepreneurs pour porter l’ensemble des projets et programmes dans ces domaines. M. Diop s’exprimait au terme d’un comité régional de développement (Crd) avec l’ensemble des acteurs de l’élevage sur les modalités de l’organisation de la Journée nationale de l’élevage prévue le 27 novembre à Dahra, rapporte «Aps». Cet événement qui sera présidé par le chef de l’Etat Macky Sall a pour thème : «Entrepreneuriat et investissement pour un élevage moderne et durable». Aly Saleh Diop appelle à la formalisation des acteurs, mais surtout à ce que la conduite des systèmes d’élevage puisse épouser les conduites d’un entrepreneuriat pouvant garantir la durabilité de cette activité économique.
Les conséquences de «la mauvaise gestion» de la Bnds
La dépendance du Sénégal vis-à-vis des institutions financières de développement est la conséquence de la «mauvaise gestion» de la Banque nationale de développement du Sénégal (Bnds), a affirmé le directeur exécutif de la Confédération nationale des entreprises du Sénégal(Cnes), Mor Talla Kane. «Au Sénégal, nous sommes sevrés de banques nationales de développement qui ont des spécificités que celles commerciales n’ont pas. Aujourd’hui, c’est parce que nous avons mal géré la Banque régionale de solidarité que nous sommes mis au banc des accusés, faisant que nous ne pouvons plus nous départir des institutions financières de développement», a-t-il analysé. Selon l’ «Aps», Mor Talla Kane s’exprimait lors d’un panel de haut niveau intitulé «Mondialisation, croissance, développement et émergence». L’économiste Moustapha Kassé et le secrétaire exécutif de l’Unacois Yessal, Alla Dieng, ont pris part à ce panel initié par le groupe de presse Seneweb, dans le cadre de la célébration de son 20e anniversaire. Selon lui, la dépendance du Sénégal vis-à-vis des institutions financières internationales «fait partie des erreurs à payer de la mauvaise gestion de la Bnds». Si une banque de ce type existait dans le pays, dit-il, «il ne se poserait jamais des difficultés» pour que le Sénégal réussisse son industrialisation. Mor Talla Kane explique que ce sont les partenaires au développement qui ont imposé à certains pays comme le Sénégal d’accepter l’installation de banques commerciales, “dans le but de concurrencer celles qui ont pour objectif le développement et la solidarité”.
Offre et cession de chanvre indien
Le commissariat de Grand-Yoff a déféré au parquet A. Fall, tôlier de profession et habitant au quartier Arafat Senzala, pour offre et cession de chanvre indien. Récidiviste, le mis en cause a séjourné à plusieurs reprises en prison pour offre et cession de drogue. Il a jeté par terre les 25 grammes de chanvre indien après avoir aperçu les éléments de la brigade de recherches de la police de Grand Yoff en patrouille dans le secteur. Mais, il ignorait que les limiers l’avaient vu jeter la drogue. Même s’il a tenté de nier les faits qui lui sont reprochés, il a été déféré au parquet pour offre et cession de chanvre indien.
Le peintre est un accro de chanvre indien
Peintre de profession, J. F. Mendy est aussi adepte de l’herbe qui tue. Il a été surpris devant une institution de microfinance à Grand-Yoff en train de griller tranquillement son joint. Les hommes du commissaire Abdou Sarr qui rôdaient dans les parages l’ont pris en flagrant délit. Conduit au poste de Police où il a été placé en garde à vue, J. F. Mendy sera déféré pour détention et usage de chanvre indien.
Publication des listes de partis et de coalitions
C’est l’angoisse qui règne dans les différents états-majors politiques de la banlieue à la veille de la publication des listes et coalitions de partis qui doivent prendre part aux élections territoriales dans les différentes collectivités. Surtout que les listes de Yewwi Askan wi pour la Ville de Pikine et les communes de Golf Sud et Sahm Notaire ont été rejetées. En effet, il y a des craintes d’invalidation d’autres listes qui vont renforcer le rang des recalés. D’ores et déjà, le ton monte pour mettre en garde les autorités préfectorales.
Liste parallèle au sein de Bby à Ndiarème Limamou Laye
La guerre est inévitable au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) aux prochaines élections dans la commune de Ndiarème Limamou Laye. Malgré le choix porté par le Président Macky Sall sur l’actuel maire rewmiste Mor Woré Guèye pour diriger les listes de la mouvance présidentielle, des responsables de Bby, notamment ceux de l’Alliance Pour la République (Apr) et proches du défunt maire Baïdy Sèye, sont entrés en dissidence en créant une liste parallèle sous la bannière «Defar sà gox». Leur tête de liste est Ablaye Ba, fils de l’ancien sénateur Aliou Ba.
Division du Pds à Pikine Ouest
Finalement, les libéraux iront aux élections territoriales sous la bannière de deux listes à Pikine Ouest face à la coalition Benno Bokk Yakaar. Car, après l’investiture de la responsable libérale Nogaye Seck comme tête de liste de la coalition «Wàllu Sénégal», d’autres responsables libéraux ont décidé de confectionner une liste parallèle conduite par Alioune Ndiaye sous la bannière de Bokk Gis Gis.
Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmés au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé.
Le secteur de la santé est l’un des parents pauvres en termes d’investissements dans les pays d’Afrique subsaharienne. Malgré les engagements pris par les chefs d’État à travers la déclaration d’Abuja (2001) et réaffirmé au plus fort de la crise Ébola, en 2014, aucun pays de la Cedeao, n’a toujours atteint le seuil de 15% du budget national consacré à la santé selon la déclaration d’Abuja.
C’est le constat fait par la responsable du plaidoyer et chargée de campagne pour le financement des systèmes de santé plus performants au sein du think thank Wathi, Dan-Viera Da Costa. Selon elle, les seuls pays dont les efforts sont remarquables sont le Cap-Vert avec 14% et le Burkina Faso qui réserve entre 12 et 13% de son budget annuel au secteur de la Santé. .
La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour la faiblesse des systèmes sanitaires en Afrique de l’Ouest. Parmi ses nombreuses thématiques, le think thank citoyen Wathi à travers son programme dédié plaide pour plus de financement dans les systèmes de santé dans la région. Au plus fort de la pandémie de COVID, le think thank a organisé des activités avec différents acteurs pour les inviter à investir dans la santé.
Dans cette entrevue, Mme Da Costa explique les enjeux et la pertinence des investissements dans le domaine de la santé et prône une souveraine sanitaire de chaque à travers les budgets nationaux. De l’avis de l’invité d’Africaglobe Tv, si l’État se fait toujours financer par d’autres sources et que ces sources tarissent d’une manière ou d’une autre, ce sera un problème.
MAUVAIS TRAITEMENT DES CHAUFFEURS ADMINISTRATIFS TERRITORIAUX, ANTOINE DIOUME SIFFLE LA FIN
Ayant constaté que certains chauffeurs de gouverneurs préfets et sous-préfets ne perçoivent pas régulièrement leurs frais de mission et ne sont pas dotés en uniforme, le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Diome a sorti une note pour rappeler à l'ordre
iGFM- Ayant constaté que certains chauffeurs de gouverneurs, préfets et sous-préfets ne perçoivent pas régulièrement leurs frais de mission et ne sont pas dotés en uniforme, le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, a sorti une note pour rappeler à l'ordre les autorités de l'administration territoriale. Dans sa circulaire, le ministre de l'Intérieur leur demande de veiller au respect de l'application correcte des règles de gestion du personnel.
Le ministre de l'Intérieur est très en colère contre les gouverneurs, préfets et sous-préfets qui refusent de payer à leurs chauffeurs leurs frais de mission et de les doter d'uniformes. Antoine Félix Diome leur a écrit une note pour les rappeler à l'ordre. «Il m'a été donné de constater que certains chauffeurs ne perçoivent pas régulièrement les frais de mission à l'intérieur du pays et ne sont pas dotés en uniformes, malgré l'existence de ces lignes budgétaires dans les crédits alloués aux circonscriptions administratives. Je vous rappelle que le paiement des frais de mission à l'intérieur du pays doit se faire pour toutes les catégories d'agents, en particulier les chauffeurs. Il reste entendu que la mission devra être effectuée hors de la région, avec un ordre de mission dûment signé et visé par le service habilité au niveau de la région de destination», a indiqué le premier flic du Sénégal.
«Dans cette même logique, les crédits de la ligne habillements et accessoires destinés exclusivement à la dotation et au renouvellement des uniformes des chauffeurs, agents de l'Etat doivent être mobilisés à cet effet. Aussi, vous veillerez à la bonne tenue, par les chauffeurs, des véhicules administratifs qu'ils conduisent. Le cas échéant, il serait opportun de les privilégier comme acquéreur au moment de la réforme de ces véhicules. Je vous demande de veiller au respect de l'application correcte des règles de gestion du personnel en service dans vos circonscriptions respectives», a soutenu le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome.
GREVE DES BOULANGERS, MOT D'ORDRE TRES SUIVI A DIOURBEL
Le premier jour des 72 heures de grève décrétées hier, par les boulangers, a été largement suivi, selon le coordonnateur de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Cheikh Diack, qui faisait le bilan à Diourbel.
Le premier jour des 72 heures de grève décrétées hier, par les boulangers, a été largement suivi, selon le coordonnateur de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Cheikh Diack, qui faisait le bilan à Diourbel.
A l’instar de leurs collègues des autres villes du pays, les boulangers de Diourbel ont suivi le mot d’ordre de grève, presque à l’unanimité. C’est du moins le constat fait par le coordonnateur de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Cheikh Diack, par ailleurs président régional des boulangers de Diourbel. Dressant le bilan de la première journée, il estime que le mot d’ordre de grève a été respecté à 99% par les boulangers du Baol. «Les 72 heures de grève décrétées par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) vont être largement respectées à Diourbel. Parce que sur les 28 boulangeries de Diourbel, y compris celles de Ndindy et Ndoulo, une seule boulangerie traditionnelle à bois a produit du pain», a-t-il dit.
Sur les motifs, le Coordonnateur national des boulangers du Sénégal rappelle que la fédération veut que l’Etat du Sénégal procède à la révision de la structure des prix du pain à 1 franc Cfa le gramme, c’est-à-dire 150 grammes à 150 francs Cfa et 200 grammes à 200 francs Cfa, ainsi que le référencement de nouveaux formats adaptés à la rentabilité de la production, à l’application de la réglementation sur la production et la distribution de pains. En ce sens, il a fait remarquer que le prix du pain devait être revu à la hausse depuis 2019, parce que l’Etat avait demandé de travailler sur la réglementation et le quatrième format du pain. Aussi poursuit-il, «l’Etat nous impose l’augmentation du prix de la farine et non l’augmentation du prix du pain. C’est la raison pour laquelle, les meuniers ont arrêté leur production depuis une semaine, parce que le prix de la farine devait augmenter. Si les autorités compétentes ne réagissent pas favorablement à leurs revendications, les boulangers comptent renouveler le mot d’ordre de grève».
Ce qui risque d’impacter négativement l’économie réelle. Car, à cause de cette journée sans pain, la majeure partie des vendeuses de petit-déjeuner n’ont pas travaillé hier. Les vendeuses de glace aux boulangers également, n’ont rien encaissé. Pour dire que ce n’est pas seulement les consommateurs de pain qui sont impactés par cette paralysie de la filière de la boulangerie.
Drame à Saté, village situé à quelques encablures de la commune de Mbacké !
Le commandant de la gendarmerie de Ndoulo, à bord de son véhicule, a involontairement écrasé un gamin âgé d’un an six mois. La gendarmerie de Mbacké a ouvert une enquête pour tirer au clair cet accident mortel survenu ce mercredi.
Selon une source proche du dossier, le commandant de la brigade de Ndoulo est poursuivi pour homicide involontaire.
C’est à désespérer de ce pays. Et, surtout, de celui qui le dirige. Son obsession jouissive à vouloir humilier ou à instaurer un rapport de force avec ses opposants relève assurément de la psychanalyse. Le constat est que le pouvoir ne cherchait pas, hier, à juste interdire une marche. Son objectif était plutôt d’humilier des opposants. L’arrestation musclée, bête et méchante de trois parmi les leaders de Yewwi Askan Wi ne s’expliquait pas. Voir l’opposant Malick Gackou à terre faisait de la peine. Et suprême crétinisme, les coups servis à l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, qui n’a pourtant opposé aucune résistance. Les rapports Pouvoir/Opposition doivent être civilisés. Offrir de telles images aussi dégradantes de notre pays, berceau de l’Afrique en Afrique, à l’Occident, constitue assurément un grand recul pour nous qui avons réussi deux alternances pacifiques. Il faut que le Chef se départisse de cette rancune qu’il a chevillée au corps. L’arrestation des principaux leaders de l’opposition et candidats aux Locales de janvier constitue une balafre sur le visage de notre si vieille démocratie. Moins de quarante-huit heures avant ce qui s’est passé hier dans la capitale, l’ancien ministre libéral Moustapha Guirassy avait connu le même sort à Kédougou. Il avait été poursuivi et gazé jusqu’à la porte de son domicile par des policiers alors que les opposants de Dakar étaient obligés de se réfugier à l’intérieur d’un magasin pour fuir la furie policière. Ce pays a plus besoin de paix que de sombrer dans une violence aveugle. Surtout à une période où les pays où le Chef faisait la manche pataugent dans leurs propres difficultés. Il faut également que les opposants apprennent à respecter les forces de l’ordre. Cela faisait désordre de voir le candidat à la mairie de Dakar déverser des insanités sur ces gardiens de notre sécurité. La journée d’hier fut tout simplement désespérante pour ce charmant pays dont le Chef a la propension de déclencher des combats inutiles là où notre peuple a surtout besoin de pain (qui a manqué cruellement ces derniers jours) mais aussi de paix et de liberté. Et surtout pas de matraques encore moins de lacrymogènes ! KACCOOR BI
AFFAIRE BARTHELEMY DIAS COMME ANNONCE PAR « LE TEMOIN », LE PROCES RENVOYE !
Dans son édition d’avant-hier, « Le Témoin » avait annoncé que les avocats de l’actuel maire de Mermoz-Sacré Cœur, Barthelemy Dias, allaient demander un énième renvoi de son procès. Ce malgré ses rodomontades. Chose faite ! D’ailleurs avant bien l’arrivée du candidat de Taxawu-Dakar, le président de la 3e Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Dakar s’était précipité pour évoquer l’affaire avant de la renvoyer au 1e décembre prochain. Un renvoi soutenu par le collectif des avocats de Barthelemy Dias, histoire de calmer la tension populaire et démobiliser la foule. Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz / Sacré-Cœur, Barthélémy Dias avait décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il était convoqué. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar avait déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas d’Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Dias mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice… » avait-il déclaré ! Finalement, Barth n’a pas eu le temps et l’occasion, hier, de ramer à contre-courant de ses avocats. Car il avait été capturé en cours de route par la Police.
GENDARMERIE LE GENERAL MOUSSA FALL REUSSIT SON EPREUVE DE FEU !
Depuis sa prise de fonction à la tête de la gendarmerie nationale, le général de division Moussa Fall vient d’être confronté à ses premières grandes manifestations à Dakar. C’était hier lorsque, à l’occasion du procès renvoyé de Barthelemy Dias, de violentes manifestations ont éclaté dans Dakar et quartiers environnants. Et surtout sur la Voie de dégagement nord (Vdn) où les manifestants ont barré les deux voies tout en incendiant des pneus et en renversant du mobilier urbain. Doté d’un véritable arsenal de guerre, y compris même des chars de combat, les bataillons d’élite du général Moussa Fall ont manœuvré avec courage et intelligence, avec tact aussi, pour rétablir l’ordre et la sécurité. Chose faite avec brio ! En effet, dans les secteurs contrôlés par la gendarmerie, c’est-à-dire de Ouakam à la Foire en passant par la Vdn jusqu’aux quartiers de Sacré-Cœur, l’ordre a été vite rétabli par les éléments de la Lgi et du Gign. Qui ont fait preuve d’un très grand professionnalisme. Comme quoi, le général Moussa Fall a réussi sa première épreuve du feu en tant que haut commandant de la Gendarmerie !
UNE SESSION DE FORMATION LES JEUNES REPORTERS A L’ECOLE DU DROIT SOCIAL
Selon l’Aps, une session de formation sur le droit social démarre ce jeudi à la Somone (Mbour), à l’intention des membres de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS). Cette formation entre sans le cadre du projet «Appui à la rénovation de la législation et de l’administration du travail», indique la même source. L’agence gouvernementale précise que la formation fait partie du cadre du partenariat de réforme sénégalo-allemand établi pour le compte de l’initiative «Compact with Africa», lancée en 2017 par le G20. Cette session entre aussi en droite ligne de la matrice de réformes qui a été convenue pour suivre celles qui ont été engagées par le Sénégal et les contributions respectives de la coopération allemande au développement. Selon le communiqué, ce partenariat de réformes vise l’amélioration des conditions propices à l’investissement privé, afin de générer des emplois et revenus, notamment pour les jeunes. Le projet renforce les capacités stratégiques du ministère en charge du Travail dans la conception des réformes du droit du travail et vise à accroître la transparence, l’uniformité et l’efficacité de l’application du droit.
COUPE DU MONDE UN PROJET POUR TOUS LES TROIS (03) ANS ?
Le projet d’organisation de la Coupe du monde une fois tous les deux ans passerait si la question devait être soumise à l’approbation des acteurs concernés, toutes les confédérations étant favorables à cette réforme à l’exception de celle représentant le continent européen, a déclaré le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët « C’est une décision importante économiquement, mais si elle doit être prise aujourd’hui, je suis sûr que ce projet serait accepté », a-t-il dit dans un entretien publié dans l’édition de mercredi du quotidien Le Parisien. Concernant ce projet agité par la Fifa et théorisé par le Français Arsène Wenger, un ancien entraîneur d’Arsenal (Premier League), Le Graët appelle à aller au-delà du contexte européen. Il ne faut pas penser qu’à l’Europe de l’Ouest et à ses pays riches. L’Europe est contre parce qu’elle dispose de compétitions lucratives’’, estime le dirigeant sportif français, précisant n’être pas opposé à cette idée. L’Afrique, par exemple, a besoin de plus de matchs’’, a-t-il dit, indiquant que le président de l’instance dirigeante du football mondial doit, pour ce faire, présenter un projet économiquement viable. D’ailleurs, il doit nous rendre visite en décembre en France, comme le président de l’Uefa, Aleksander Ceferin’’, a souligné le président de la FFF.
COUPE DU MONDE UN PROJET POUR TOUS LES TROIS (03) ANS ? (BIS)
Le conseil de la Fifa, réuni en octobre dernier, a décidé de tenir un sommet, le 20 décembre prochain, pour étudier son projet d’organisation de la Coupe du monde une fois tous les deux ans. Les 211 fédérations nationales membres seront ainsi réunies en visioconférence pour ‘’discuter de l’avenir du football après avoir été informées en détail du processus de consultation en cours sur le sujet’’, avait précisé l’instance internationale dans un communiqué. L’Uefa, la Confédération européenne, et la Conmebol, la confédération sudaméricaine de football, ont rejeté ce projet, lui préférant la périodicité actuelle, une édition de la Coupe du monde tous les quatre ans.