Sa dernière sortie intitulée « Barthélemy Dias dans l’œil du cyclone ! » avait suscité beaucoup de réactions de part et d’autre. Elle avait même poussé le Procureur général à monter au créneau pour « rétablir la vérité » et aller à contre-courant contre les dires de Me Khoureychi Ba. Mais, l’avocat de Barthélemy Dias semble n’avoir cure de tout ce tollé suscité par sa réaction quelques heures après l’annonce de la convocation de Barthélémy Dias devant la Chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar, aujourd’hui mercredi 10 novembre 2021.
Le teigneux avocat est revenu à la charge pour faire savoir que « la vérité attend et le mensonge est pressé. » « Je persiste, je signe deux fois et je souligne trois fois : Barthélémy Dias est dans l’œil du cyclone ! Cette formule, semble-t-il, a provoqué une crise d’urticaire chez certain sicaire, petite frappe qui ne mérite aucun autre commentaire de ma part. Cela dit, je n’ai pas versé dans la communication d’influence. Ni travesti les faits. Encore moins menti. Ou manipulé qui que ce soit, comme veut le faire accroire ce commissionnaire prospère qui n’est en fait qu’un vil mercenaire n’ayant pas supporté l’ivresse du passage trop brutal de la sacristie à la chaire. Mais qui vivra tôt ou tard dans sa chair les affres des mauvais actes qu’il a eu à enfiler le long de son parcours tortueux », soutient l’avocat de Barthélemy Dias.
Pour l’histoire, le 07 Juillet 2021, Me Ba souligne qu’il n’était pas devant « la Chambre correctionnelle 3 de la Cour d’Appel, contrairement à notre client prévenu qui avait bel et bien comparu, assisté par un autre excellent confrère, mais n’était pas resté pour connaître la date de renvoi. » Me Khoureychi Ba de marteler en ces termes : « Il est donc légitime que je marque ma surprise pour ce qui s’est passé ce 04 Novembre. Tout comme d’ailleurs Barthélémy DIAS, qui a su le mieux décrire pour l’avoir vécue l’ambiance de cette audience précitée du 07 Juillet. Notre bonne foi à tous les deux est manifeste. Et c’est ce qui importe. ».
« Si à Dieu ne plaise Dakar ou le Sénégal brûle un jour, on ne sait que trop entre quelles mains... »
Pour le reste, Me Khoureychi Ba a tenu à rassurer les uns et les autres, « au premier rang desquels l’honorable Procureur Général qui a su rallier sans effort et au fil de toutes ces décennies passées toutes les estimes, tous les respects au sein de notre famille judiciaire à force d’exceller dans l’honnêteté et le sens aigu de la dignité, qui a pu hélas être berné ou mal renseigné ...et au dernier rang desquels ce chef en sorcellerie et mythomane zélé qui ne jaspine que lorsque la télécommande est activée pour lui passer une commande publique en procédure d’urgence : je ne suis pas et ne serai jamais un pyromane. » « Si à Dieu ne plaise Dakar ou le Sénégal brûle un jour, on ne sait que trop entre quelles mains seront retrouvés la mèche et le briquet ... A bon entendeur salut. Allons seulement ! La vérité n’a pas fini de lacer ses chaussures que le mensonge a fait le tour du monde », conclut l’avocat de Barthélemy Dias. Sacré Me Cheikh Khoureychi Bâ et chapeau bas pour cette parfaite maîtrise de la langue de Molière !
Moustapha Name revient de loin. Le milieu de terrain évolue actuellement en Ligue 2 avec Paris FC où il effectue une bonne saison avec 13 matchs, un but et une passe décisive. Avant d’en arriver à ce stade, le joueur de 26 ans est passé par plusieurs obstacles qu’il a confessés dans un entretien avec So Foot (Extraits).
Moustapha, comment juges-tu la période actuelle du Paris FC ?
En début de championnat, on a eu une période délicate. On a enchaîné des mauvais résultats et le contenu n’était pas flamboyant. Mais le groupe remonte bien la pente et peut maintenant espérer plus grand. Le PFC s’est stabilisé en Ligue 2 depuis plusieurs années et ça serait mentir que de dire que l’on ne vise pas plus haut.
L’objectif c’est donc d’enfin franchir les play-offs ?
Le club a souvent loupé le coche en toute fin de saison. Les play-offs sont donc un premier objectif à aller chercher. Le prix à payer, c’est que ce système est très long pour les clubs de Ligue 2. C’est un vrai marathon et il est souvent difficile de tenir la distance.
Cette idée de marathon représente assez bien l’ensemble de ta carrière…
Disons que j’ai mis un peu de temps avant de me lancer. Et pourtant, ça aurait pu se décanter très vite pour moi, dès mes débuts au Dakar Sacré-Cœur. En 2011, j’ai été sollicité par le Chievo. Tout s’était bien passé et j’aurais pu rejoindre l’Italie dans la foulée. Malheureusement, j’étais encore mineur, mon club s’est chargé des négociations et ça ne s’est jamais fait, allez savoir pourquoi. Le plus frustrant, c’était de ne pas avoir son mot à dire. Cet épisode m’a particulièrement marqué. Tu es pourtant issu d’une famille assez proche du monde du football. C’est vrai. Dans la famille, il y a beaucoup de footeux : mon père a joué en première division sénégalaise, mon grand frère Abdoulaye était professionnel au Portugal et mon oncle, Amadou Mbodj a longtemps joué à Besançon en D2. Donc oui, je viens d’un milieu assez «privilégié». C’est une force. Surtout quand on vient d’un pays comme le Sénégal, où tout le monde veut devenir footballeur mais où la moitié échoue. Je n’ai pas de quoi me plaindre.
Malgré tout, tu as enchaîné les galères avant de t’installer en Europe.
C’est à partir de 2014 que c’est parti dans tous les sens. À ce moment-là, j’évoluais avec l’Avenir de Dakar. J’étais censé signer à Louhans-Cuiseaux dont l’entraîneur était Bruno Ferry, mon ancien coach à Sacré-Cœur. Mais le temps d’obtenir un visa, le club était relégable en CFA2 et le projet devenait de moins en moins intéressant. Juste après, je reçois une proposition de Lokeren. Tout se passe bien, les dirigeants veulent me faire signer mais je dois à nouveau faire face à des soucis de papiers. J’avais un visa touriste de 30 jours mais arrivé au moment des tests, ce dernier expirait. Je me suis donc retrouvé pendant six mois en Belgique en situation irrégulière, sans pouvoir travailler. Je m’entraînais avec la réserve et je faisais quelques matchs amicaux sans licence.
Elles ressemblaient à quoi tes journées ?
J’enchaînais les essais en Belgique et un peu partout en France. J’ai par exemple tenté l’aventure à Colmar, mais sans visa c’était mort. Je traînais de mairie en mairie et l’administration c’est terrible (rires). À chaque fois, il y avait un document ou une signature qui manquait. Heureusement, en Belgique, j’avais pu rencontrer Patrice Bodian, un préparateur physique sénégalais avec qui je pouvais m’entraîner. Mon frère m’a beaucoup aidé en sollicitant d’anciens coéquipiers pour veiller sur moi. C’est à ce moment-là que tu te rends compte de l’importance de ton entourage et de la chance que tu as. Je pense notamment à Deme N’Diaye (ancien joueur du RC Lens, NDLR) qui m’a longtemps hébergé dans le Nord.
Tu finis donc par rentrer au Sénégal ?
C’était dur. Psychologiquement, j’étais au fond du trou. Rentrer au pays était synonyme d’échec pour moi. J’avais réussi à me sortir de la merde en quittant le Sénégal et là, il fallait que je retourne à Liberté 4 (son quartier dakarois, NDLR). Mais je me suis fait violence. J’en ai parlé avec ma famille puis avec Deme et ils étaient tous d’accord : il fallait que je rentre pour reprendre à zéro. Le problème, c’est que je n’avais aucun projet. Ni proposition, ni contrat. Ma chance, je la dois encore à Patrice Bodian. Il a quitté son poste de préparateur physique pour devenir l’entraîneur de l’AS Douanes à Dakar. En débarquant au pays, je suis l’une des premières personnes qu’il contacte. Je lui ai tout de suite dit oui. Je voulais qu’il me sorte de cette situation.
PORT ET L’US DES PARCELLES ASSAINIES DANS L’ELITE
L a saison de basketball connaît ses deux promus pour le championnat de D1
Les équipes du Port et des Parcelles Assainies vont évoluer en D1 lors de la prochaine saison de basket-ball. Les deux formations ont décroché leur ticket ce mardi lors de la demi-finale remportée respectivement face à Tamba BC (64-61) et Lac Atlantique de Louga (76-72).
L a saison de basketball connaît ses deux promus pour le championnat de D1. Il s’agit des équipes du Port et des Parcelles Assainies qui ont décroché leur ticket à l’issue des demi-finales du tournoi de montée disputé ce mardi. Les Portuaires ont ravi le premier ticket qualificatif en dominant l’équipe de Tamba basket club Sport (64-61). C’était au bout d’une partie disputée. Les Tambacoundois avaient pourtant pris un bon départ lors qu’ils ont réussi à prendre l’avantage à la pause (27-25).
Le chassé-croisé qui s’en suivra dans le dernier quart- temps va finalement tourner en faveur du Port. Pour le second ticket de l’accession en D1, il est revenu à l’USPA. L’équipe des Parcelles Assainies a écarté en demi-finale le Lac Atlantique de Louga qu’elle a battu avec 5 points d’écarts (76-72). Les deux finalistes se retrouvent ce mercredi 10 novembre pour le trophée de championnat de D2. Le tournoi de montée, on le rappelle, a regroupé 21 clubs qui étaient répartis en 4 poules dont une de 6 équipes.
ABDOU KARIM SALL PLAIDE POUR DES APPROCHES «INNOVANTES» ET «SOUTENABLES» POUR GARANTIR…
Cop26 à Glasgow - financement de l’adaptation climatique
A l’entame de la deuxième semaine des négociations à la COP 26 de Glasgow, la Conférence des ministres africains de l’Environnement a tenu une réunion de coordination, avant-hier lundi à Glasgow, en Ecosse, sous la houlette de son président, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, histoire d’«harmoniser la position de l’Afrique sur la question du carbone», comme elle avait parlé d’une même voix lors de la COP25, tenue à Madrid en 2019, a appris l’APS de la délégation sénégalaise. En outre, lors d’un «dialogue de haut niveau» consacré à «l’action pour l’adaptation», Abdou Karim Sall a plaidé pour que la mobilisation des financements destinés à la résilience climatique s’appuie sur des approches de partenariat «innovantes» et «soutenables» pour garantir la disponibilité de ressources à la hauteur des besoins pour la prise en charge adéquate de cette problématique.
L a mobilisation des financements destinés à la résilience climatique doit s’appuyer sur des approches de partenariat «innovantes» et «soutenables» pour garantir la disponibilité de ressources à la hauteur des besoins pour la prise en charge adéquate de cette problématique. C’est la conviction du ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, intervenant lundi à Glasgow (Ecosse), lors d’un «dialogue de haut niveau» consacré à «l’action pour l’adaptation», dans le cadre de la 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26). Pour M. Sall, de telles approches sont également à même de minimiser les pertes et préjudices liés aux évènements climatiques extrêmes dans les pays dits vulnérables.
APPEL A LA MISE EN PLACE D’UN PRELEVEMENT DANS LE CADRE DES TRANSACTIONS CARBONE, CONFORMEMENT A L’ACCORD DE PARIS
En effet, en attendant l’effectivité d’un véritable panafricanisme environnemental, pour une meilleure prise en compte des questions liées à l’environnement afin de peser au niveau international, la délégation africaine n’entend pas jouer les figurants à la COP26. Dans son intervention dont une copie a été transmise à l’APS, le ministre sénégalais de l’Environnement soutient que le processus de «planification de l’adaptation est également accompagné par les mécanismes financiers de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques notamment le FEM, le Fonds d’adaptation et le Fonds vert pour le climat». Il préconise, dans ce sens, «la mise en place d’un prélèvement dans le cadre des transactions carbone au titre de l’Article 6 de l’Accord de Paris» sur le climat. Cette disposition prévoit des mécanismes autorisant chaque pays à réaliser des échanges de réductions d’émissions afin d’atteindre son objectif national de réduction d’émissions (CDN). «L’engagement du secteur privé et des autres acteurs non étatiques, sont autant de pistes que nous devons explorer», indique-t-il.
Abdou Karim Sall, se félicitant de la participation du Sénégal à ce dialogue, a souligné que «l’adaptation aux effets adverses des changements climatiques demeure une priorité des pays en développement et particulièrement les pays africains, les moins avancés et les petits Etats insulaires». Il assure à ce sujet que le Sénégal est sensible aux impacts négatifs du réchauffement climatique, même si les secteurs d’activités sous-tendant son économie se trouvent «fortement dépendants des ressources naturelles». Et de relever que «c’est un véritable combat que notre pays mène sur tous les fronts, pour assurer la résilience de notre économie, de nos écosystèmes et sauvegarder les moyens de subsistance de nos populations».
ADAPTATION : POUR SA CDN, LE SENEGAL A BESOIN DE 4 MILLIARDS DE DOLLARS, D’ICI 2030
Abdou Karim Sall rappellera aussi que pour asseoir les bases d’une mise en œuvre effective du volet adaptation, de sa contribution déterminée au niveau national (CDN), le Sénégal doit mobiliser 4 milliards de dollars d’ici 2030. «Pour ce faire, a ajouté le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, les partenaires et les sources de financement doivent être diversifiés et renforcés». Il a de même affirmé que pour assurer la durabilité de l’action en faveur de l’adaptation, des efforts importants ont été déployés pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans les processus de planification du développement économique et social, avec l’appui du Fonds d’adaptation et du Fonds des PMA. Ce dernier instrument, géré par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), répond aux besoins spécifiques des pays les moins avancés qui sont particulièrement exposés aux effets négatifs du changement climatique. «La question de l’adaptation figure aujourd’hui en bonne place dans le Plan Sénégal émergent, notre référentiel des politiques publiques. L’objectif visé est de prendre en charge de façon précoce le risque climatique dans tous les projets et programmes de développement.»
ALERTE AU SENEGAL : AUGMENTATION PROBABLE DES TEMPERATURES DE 1,8°C D’ICI 2035 ET DIMINUTION DES PRECIPITATIONS...
Abdou Karim Sall, qui assure d’ailleurs la présidence de la Conférence des ministres africains de l’Environnement est en outre revenu sur les prévisions climatiques disponibles, lesquelles indiquent que les températures moyennes au Sénégal vont probablement augmenter de 1,8°C d’ici 2035. Les précipitations annuelles vont dans le même temps diminuer, pendant que le niveau de la mer va continuer de monter. «Pour un pays côtier comme le nôtre, un tel scénario est plein de risques», prévient Abdou Karim Sall. Pis, ajoute-t-il, selon les prévisions des scientifiques, «l’avancée de la mer provoque une perte d’infrastructures côtières essentielles, une dégradation des terres agricoles et une salinisation des sources d’eau douce qui sont vitales pour les populations». Suffisant pour qu’il appelle au «renforcement de l’action pour l’adaptation, en vue d’assurer non seulement la résilience de nos communautés et de nos économies très vulnérables mais également la sauvegarde de la paix dans le monde».
UNE AFRIQUE UNIE SUR LA QUESTION DU CARBONE
L’union faisant la force, «l’Afrique parlera d’une même voix pour défendre ses intérêts sur la question du carbone. Nous avons la même position que lors de la COP 25, tenue à Madrid en 2019». Selon l’APS citant une source de la délégation sénégalaise à la COP26 de Glasgow, en Ecosse (Royaume Uni), à l’entame de la deuxième semaine des négociations, la Conférence des ministres africains de l’Environnement a tenu une réunion de coordination lundi, sous la houlette de son président, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, à l’effet d’«harmoniser la position de l’Afrique sur la question du carbone». La même source de révéler qu’après cette rencontre, Abdou Karim Sall a pris part au sommet de haut niveau sur les changements climatiques, organisé par le Fonds vert climat (FVC). Il en a profité pour rappeler les efforts fournis par le Sénégal pour lutter contre la dégradation des terres et la déforestation. Il s’est également entretenu avec le directeur du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), Carlos Rodriguez, qui a pris l’engagement de mieux soutenir les pays africains, en particulier le Sénégal pour la sauvegarde de l’environnement.
Dans la même foulée, Abdou Karim Sall et sa délégation, en compagnie de Fatima Dia, ambassadeur du Sénégal au Royaume Uni, ont participé, à la réunion de haut niveau sur la Grande Muraille Verte. A cette occasion, il a porté un «fort» plaidoyer pour ce grand projet «qui va changer le visage des pays du Sahel». Abdou Karim Sall a aussi participé à la remise du prix «Solutions genre et climat» à la Guatémaltèque Mazon, sur invitation de la fondation WGC, observateur de la société civile et l’un des neuf groupes d’acteurs de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
AvEc APS
PLUS DE 9,8 MILLIARDS POUR RENFORCER LA RESILIENCE
Dans le cadre du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (Pgiis), il a été lancé hier, mardi 9 novembre 2021, le démarrage des activités du système d’information géographique appliqué à la cartographie des surfaces inondables et des risques
Le Sénégal a bénéficié d’une subvention de plus 9,8 milliards du Fonds vert climat et de l’Agence française de développement (Afd) afin de développer un projet de résilience contre les inondations. L’annonce a été faite hier, mardi 9 novembre 2021, par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, qui présidait le lancement des activités du système d’information géographique appliqué à la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation, une des composantes du projet.
Dans le cadre du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (Pgiis), il a été lancé hier, mardi 9 novembre 2021, le démarrage des activités du système d’information géographique appliqué à la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation.
Le Pgiis s’inscrit dans la continuité du Plan décennal de lutte contre les inondations et est financé par le Fonds vert climat et l’Agence française au développement (Afd), pour un montant de 15 millions d’euros (9,825 milliards de F Cfa). Ce projet permettra, selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, de dresser la cartographie des risques d’inondation au niveau national et de mener des activités de sensibilisation des populations. Il cherchera aussi, dit-il, à initier des mesures structurelles et non structurelles en vue de la réduction des risques d’inondation. Le projet qui est lancé vise également à faciliter une meilleure prévention et le renforcement de capacité des acteurs.
En outre, l’objectif du projet est, à en croire Serigne Mbaye Thiam, de diffuser la connaissance des phénomènes en jeu, en associant les différents champs d’expertise concernés, en vue d’anticiper sur les inondations à venir. Le projet permettra aussi aux institutions d’avoir des données fiables sur les inondations et un portail web. Déjà, en fin 2020, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a lancé une procédure de sélection de consultants pour la première composante qui porte sur la mise en place d’un système d’information géographique appliqué à la cartographie des surfaces inondables et des risques d’inondation au Sénégal. Le groupement IGN FI/ BRLi a été choisi pour conduire les travaux qui ont démarré en octobre 2021. Le choix a été judicieux, explique Serigne Mbaye Thiam.
«Le choix a été fait sur la base d’un Appel d’offres international de deux phases : dans la première, 21 manifestations d’intérêt dont 6 cabinets ou groupement de cabinet internationaux Et c’est à la suite de ce processus compétitif que ce groupement a été choisi», dit-il. Toutefois, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement relève que le projet ne vise pas pour le moment à sortir les populations des inondations. «On est dans des interventions pour mieux connaître le risque d’inondation, mais aussi pour avoir une cartographie des écoulements d’eau sur le territoire national. Et savoir quelles sont les zones qu’il faut éviter pour des établissements humains, pour y habiter ? Quelles sont également les zones qu’il faut réserver à l’écoulement des eaux ? On est dans cela. On est dans l’anticipation et la meilleure connaissance du risque d’inondation», précise-t-il.
Le Projet de gestion intégrée des inondations sera déployé dans 7 zones prioritaires dont une dans la zone Dakar, Thiès et Mbour et les 6 autres seront définis à partir du premier modèle numérique de terrain. Sa durée est de 30 mois. Pour Serigne Mbaye Thiam, les récentes inondations ont démontré la nécessité de poursuivre la recherche de solutions durables et innovantes contre les inondations.
AVANT DE LEVER L’IMMUNITÉ D’UN COLLÈGUE, IL FAUT AVOIR LA TENEUR DU FOND DE DOSSIER»
Toussaint Manga sur son abstention lors du vote du parlement mardi
« Je me suis abstenu par principe. J’ai toujours décrié la légèreté avec laquelle on lève l’immunité parlementaire des députés. Pour moi, avant de lever l’immunité d’un collègue, il faut avoir la teneur du fond de dossier. Savoir réellement pourquoi je dois voter pour lever l’immunité, pourquoi je ne dois pas voter pour la levée de l’immunité. Comme je l’ai toujours décrié pour les cas de levée avec les députés de l’opposition, je réitère mon cri de cœur. La fonction de député est une fonction sacrée. Et à mon avis, si on doit lever l’immunité parlementaire d’un collègue, il faudrait permettre aux autres députés d’avoir la quintessence des accusations, d’avoir le fond du dossier pour qu’en toute liberté, qu’il puisse choisir de lever ou de ne pas lever. C’est la raison pour laquelle n’ayant pas le fond du dossier, ne sachant pas réellement qu’est-ce qu’on incrimine à nos collègues, j’ai décidé de m’abstenir. Et ça, c’est par principe, je ne cherche pas à lever l’immunité parlementaire d’un collègue parce qu’il est de Benno Bokk Yakaar ou de l’opposition. Je dis encore que l’Assemblée est une institution forte qui doit être respectée et que les députés doivent à chaque fois de besoin, pour lever l’immunité parlementaire d’un collègue, avoir le fond du dossier pour savoir ce qu’il donne. Je dis ce n’est même pas le fait d’être insatisfait du travail de la commission ad hoc. C’est que je trouve beaucoup de légèreté dans les processus de levée d’immunité parlementaire des collègues ici au Sénégal. C’est la raison pour laquelle l’appel que je lance est que la prochaine fois, chaque fois qu’on doit lever l’immunité parlementaire d’un collègue, qu’on donne la possibilité aux députés d’avoir le fond du dossier et pouvoir juger eux-mêmes pour lever l’immunité parlementaire. Mais sinon, c’est comme si on est téléguidé, on ne connait pas le fond du dossier, on lève l’immunité parlementaire sans savoir ce qui est réellement au fond.
La grève des boulangers bien suivie en banlieue
Même s’il y a eu des boulangeries qui ont boycotté le mot d’ordre décrété par la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (Fnbs), la grève générale de 72 heures des boulangers a été très bien suivie surtout en banlieue. Les populations ont eu du mal à se procurer du pain. D’où les longues files devant les quelques boulangeries ouvertes, pour se procurer du pain. Les populations vont encore souffrir les deux jours restants. D’ailleurs si l’on se fie au vice-président du Rbs, Bada Gassama, le mouvement d’humeur sera également observé dans certaines localités à l’intérieur du pays comme Sédhiou.
Les PPP, un instrument innovant de mobilisation des investissements
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale a présidé hier la rencontre du Groupement Environnement des Affaires et Compétitivité (Geac) des Partenaires au Développement, élargie et initiée par l’Usaid. Selon Amadou Hott, l’initiative de mettre en place le Geac témoigne de la volonté de l’Usaid d’apporter une contribution à l’amélioration de l’environnement des affaires afin d’attirer plus d’investissements privés structurants dans notre pays. Pour cette rencontre, il a été choisi de discuter de la thématique : les PPP, un instrument innovant de mobilisation des investissements dans le contexte du Plan d’Actions Ajusté et Accéléré (PAP 2A). A en croire M. Hott, face aux effets néfastes de la pandémie de Covid-19, le fait d’imaginer des réponses innovantes pour rétablir nos trajectoires de croissance est devenu un impératif pour nos Etats. Pour ce faire, dit-il, «nous devons concilier résilience et relance rapide de nos économies en faisant plus et mieux. Le besoin de relance des économies nécessite l’amélioration continue de l’environnement des affaires pour non seulement booster les investissements privés, mais également permettre une forte implication du secteur privé dans le financement du développement, a déclaré Amadou Hott. Pour cela, il informe que le gouvernement est en train de piloter d’importantes réformes dans des secteurs clés, dans le cadre du PAP2A. Il pense que les différents acteurs doivent commencer à s’organiser pour l’opérationnalisation avec l’implication de toutes les parties prenantes.
03 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signalé de nouvelles contaminations liées au coronavirus hier. Sur 762 tests réalisés, 03 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,39%. Les nouveaux cas, détectés dans la région de Dakar, sont issus de la transmission communautaire. Si 04 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, 01 décès a été enregistré ce lundi 08 novembre 2021. Depuis le 02 mars 2020 date d’apparition de la maladie, 73.942 cas de covid-19 ont été décelés sur l’étendue du territoire national dont 72.046 guéris. Le Sénégal compte actuellement 1.881 morts causés par la maladie et 12 patients sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1.624 personnes ont été vaccinées le lundi 08 novembre 2021, portant le nombre total à 1 303 075.
Partage des projets de codes de l’urbanisme et de la construction
Le Sénégal va se doter pour bientôt de nouveaux codes de l’urbanisme et de la construction. Hier, un atelier partage des deux codes avec l’ensemble des acteurs a eu lieu hier, afin de recueillir leurs contributions. La rencontre était co-présidée par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow et le ministre des Collectivités Territoriales, Oumar Guèye. Selon les autorités, la révision des codes de l’urbanisme et de la construction est une nécessité au regard des transformations inédites consécutives à l’urbanisation galopante, aux changements climatiques, aux bouleversements socio-économiques, ainsi que les réformes politiques et économiques mises en œuvre. C’est la raison pour laquelle, le département ministériel dirigé par Abdoulaye Saydou Sow a entrepris cette réforme pour prendre en charge ces transformations affectant l’espace urbain, afin de mettre en place des leviers efficaces, innovants et opérationnels, en phase avec les exigences de développement durable. Il précise d’ailleurs que les projets des codes de l’urbanisme et de la construction corrigent d’importants manquements comblent de nombreuses insuffisances et instaurent des techniques novatrices à même de répondre aux besoins actuels et futurs. La Secrétaire d’État au Logement, Victorine Ndèye, le Gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall et le président de l’association des maires du Sénégal, Aliou Sall ont aussi pris part à la rencontre.
Le Président Macky Sall à Praia et Paris
Le Président Macky Sall et son épouse Marième Sall ont quitté hier Dakar pour prendre part à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, Président nouvellement élu du Cabo Verde. Après l’investiture du nouveau chef d’Etat, le Président Macky Sall et sa délégation feront cap sur Paris. Ils prendront part les 11 et 12 novembre au Forum de Paris sur la paix. A cet effet, il co-animera le 11 novembre un panel de haut niveau sur le financement des économies en développement. Il est attendu à Dakar samedi prochain.
Les autorités invitées à assurer la sécurité des militants de YAW…
Le mouvement «Y en a marre» craint que les militants de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) qui ont décidé d’accompagner aujourd’hui le maire de Mermoz Sacré-Cœur au tribunal fassent l’objet d’attaques de la part de nervis ou des forces de l’ordre. La coordination du mouvement appelle l’Etat du Sénégal à assurer la sécurité de ces citoyens et de leurs leaders, en évitant toute attaque provenant de nervis et de zélés des forces de l’ordre. Aliou Sané rappelle que les évènements du mois de mars dernier ont été exacerbés par la volonté des autorités d’empêcher un leader de l’opposition d’aller répondre librement à la justice, selon l’itinéraire choisi par lui-même. Ainsi, «Y en a marre» met en garde les autorités contre une éventuelle répétition de ce type de scénario qui avait failli faire sombrer le Sénégal dans le chaos. Par ailleurs, le mouvement Y en a marre condamne les violences et l’abus de pouvoir exercés sur un élu du peuple à Kédougou, notamment M. Moustapha Guirassy. Selon Aliou Sané, de telles pratiques ne participent pas à garantir un climat apaisé en direction des élections. Pour finir, Y en a marre rappelle aux autorités leur devoir d’organiser des élections libres, transparentes, équitables et dans le respect des droits des citoyens à pouvoir choisir librement entre toutes les parties prenantes
Tambacounda : 11 affaires au rôle avec 19 accusés de divers crimes
Les audiences de la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Tambacounda démarrent à partir du mercredi 17 novembre 2021. Selon un communiqué du parquet, 11 affaires sont inscrites au rôle avec 19 accusés de divers crimes. Il s’agit des chefs d’association de malfaiteurs, vol en réunion avec violence, usage et port d’armes, viol aggravé, trafic international de drogue, pédophilie et meurtre.
Infanticide à Grand Yoff
La dame Y. B a été arrêtée et déférée au parquet par la Police de Grand-Yoff pour infanticide. La mise en cause a accouché dans sa chambre avant de mettre le nouveau-né dans un seau. Elle a éé trahie par les taches de sang qu’elle a laissées dans un autre seau. Dénoncée, Y. B. a été cueillie par la police avant d’être déférée au parquet pour infanticide.
La famille de Ndiaga Diouf veut que l’affaire soit vidée…
La famille de Ndiaga Diouf tué lors d’une fusillade devant la mairie de Mermoz Sacré-Cœur souhaite que la justice vide définitivement le dossier qui l’oppose à Barthélémy Dias. L’oncle du défunt, Mouhamadou Lamine Thiam, veut que l’affaire soit tranchée définitivement par la Cour d’appel de Dakar.
Cheikhou Oumar Sy candidat à la mairie de Golf Sud
L’ancien député de «Bés du Ñakk», Cheikhou Oumar Sy, compte prendre part aux élections territoriales dans la commune de Golf Sud. Coordonnateur de la coalition nationale «And liguey Kat yi», Cheikhou Oumar Sy entend faire une politique de rupture basée sur une gestion participative. A ce sujet, il invite d’ailleurs le candidat de Benno Bokk Yaakaar (Bby), Lat Diop qui veut succéder à Aida Sow Diawara, à un débat public portant sur leurs programmes.
Bataille rangée entre les supporters de Guélewar et de «Gouney zinc» à Pikine
La violence refait surface dans le championnat populaire de football communément appelé «Navétanes», à Pikine. Ce, malgré les campagnes de sensibilisation. Hier, les supporters de l’As Guélewar et de «Gouney Zinc» se sont affrontés. Il y a eu des échanges de jets de pierres qui ont fortement indisposé les commerçants du marché zinc de Pikine-Nord. Ces derniers ont été obligés de fermer boutique
Plus de 450 mille dossiers en attente à la DER
La Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide (Der), en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, a mis en place un Fonds de Diaspora de la Der d’un montant de 3 milliards Fcfa annuellement. Se réjouissant de cette convention, Pape Amadou Sarr a indiqué que depuis le début de leurs activités, ils ont eu des demandes de Sénégalais de l’Extérieur qui souhaitent investir au Sénégal, rentrer et faire du cofinancement. La journée mondiale de l’entrepreneuriat a été aussi une occasion pour la DER de faire l’état des lieux des demandes. Selon Pape Amadou Sarr, actuellement, plus de 450.000 dossiers sont en attente. Aussi, en 3 ans, il y a eu plus de 125.000 bénéficiaires pour 66 milliards de financement. Le directeur de la DER en a profité pour souligner qu’il y a eu des échecs à cause notamment de la Covid-19.
KEEMTAAN GI - LES PYROMANES
Comme elle peut être drôle la politique sous nos cieux ! Surtout quand elle prend des raccourcis. A entendre les mollassons d’hier jouer les durs à cuire, on ne peut s’empêcher de ricaner. Le mec qu’ils défendaient hier avec pugnacité, est devenu aujourd’hui la bête à abattre. Tous le défendaient. Le peignant en victime. Les assassins, eux, ils étaient de l’autre côté du pouvoir d’alors. Tous avaient sorti les griffes pour se dresser contre les mangeurs d’hommes. La raison aujourd’hui de ce retournement spectaculaire de vestes ? Ils sont aux affaires et ont pris des vitamines après la saison des vaches maigres. Quant à celui qu’ils défendaient, après avoir été des leurs, il s’est retrouvé de l’autre côté. Où sont donc les convictions de ceux qui défendaient le supposé assassin ? Ils s’en servent certainement en guise de suppositoire ! « Nous avons l’obligation morale et républicaine de défendre les populations, les institutions, les commerces, les Sénégalais. On s’organisera pour faire face ». Faire face contre des Sénégalais. Qui parle ? Un vulgaire voyou ? Non, c’est plutôt un ministre de la République qui veut se substituer aux forces de l’ordre. Un ministre qui, il n’a guère, était de l’opposition avant de transhumer pour se retrouver sous les ors de la République. Son discours va-t-en-guerre est plus liberticide que celui contre qui lui et les gens de son nouveau camp de l’alliance « mbourou ak soow » veulent se dresser. A propos de « mbourou », on n’en trouve plus dans nos kiosques encore moins dans nos boutiques et boulangeries mais le Chef s’en tamponne ! Pour en revenir à notre ministre va-t-en-guerre, c’est comme s’il y avait dans ce charmant pays deux catégories de Sénégalais. Les bons et les mauvais. Les premiers étant toujours du côté du pouvoir. Autant l’opposant a le devoir de se mettre à la disposition de la Justice, autant un ministre de la République ne peut se substituer aux forces de l’ordre. Tenir un discours aussi irresponsable relève du crétinisme d’un pyromane. Nous n’avons pas encore pansé nos blessures de mars dernier qu’ils veulent encore rajouter une louche d’huile sur le feu. En ces périodes si difficiles pour notre économie, il nous faut être lucides. Ce procès de l’opposant candidat à la mairie de Dakar n’est point une urgence. Mais puisque les pyromanes sont à l’affut. Tant pis !!! KACCOOR BI
COMMUNAUTE LIBANAISE UN SATISFAIT DECERNE AU « TEMOIN »
Décidément ! Entre « Le Témoin » Hebdo des années 90 devenu « Le Témoin » quotidien et la communauté libanaise du Sénégal, c’est une « amitié » vieille de 30 ans basée sur la fidélité, le partenariat et le bon voisinage. Même si, par le passé, notre ligne éditoriale a fait subir à cette amitié des hauts et des bas. Pour ce coup ci, des hauts ! Pour cause, dans sa dernière édition, « Le Témoin » a dénoncé le mariage princier des époux Ezzedine dont les dépenses faramineuses ont pulvérisé la barre des deux milliards CFA. Ces deux richissimes familles libanaises vivant entre Dakar et Abidjan ont délocalisé le mariage de deux de leurs rejetons à Istanbul (Turquie). Outre la location d’un Palace Royal disposant de centaines de suites ainsi qu’une immense salle de réception et piste de danse, des centaines d’invités milliardaires triés sur le volet et venus des quatre coins du monde ont assisté au mariage des époux Ezzedine. Comme l’avait révélé « Le Témoin », pour convoyer certains invités privilégiés au pays d’Erdogan, des jets privés ont été affrétés pour faire la navette entre le reste du monde et la capitale turque (Istanbul). Dès la parution de notre article hier, notre standard a failli disjoncter ! De nombreux dignitaires de la communauté libanaise de Dakar ont appelé pour manifester leur désolation et leur indignation face à tel gaspillage. Et surtout décerner un satisfécit au « Témoin » pour avoir dénoncé et condamné ce genre de cérémonies qualifiées d’outrage financier. « Surtout du coté de l’époux Ezzedine qui vit et travaille dans un pays aussi pauvre que le Sénégal où pratiquement les gens ne mangent plus à leur faim. Pourtant, une partie de cet agent pouvait financer des écoles en dur et des cases de santé en milieu rural…Hier, votre journal (Ndlr : Le Témoin) a retrouvé sa vraie ligne éditoriale des années 90… » se sont désolés beaucoup de ressortissants du pays du Cèdre qui nous ont appelés…
INVESTITURE DU PRESIDENT JOSE MARIA NEVES MACKY SALL A PRAIA
Selon l’Agence de Presse sénégalais (Aps), le président de la République, Macky Sall, a assisté, hier, à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, président nouvellement élu du Cap-Vert. D’après des médias internationaux, quatre autres chefs d’Etat, João Lourenço (Angola), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Nana Akufo-Addo (Ghana), président en exercice de la CEDEAO, et Marcelo Rebelo de Sousa (Portugal) étaient également présents à cette cérémonie, à laquelle ont aussi assisté une douzaine de délégations. José Maria Neves, 61 ans, a remporté le 17 octobre dernier l’élection présidentielle cap-verdienne, avec 51, 7 % des voix aux dépens de sept autres candidats. Le président nouvellement élu, qui a gagné dès le premier tour, fut député, maire de Santa Catarina, président du parti PAICV et Premier ministre. Il est diplômé en administration publique. Jusqu’à son élection, il était maître de conférences à l’université du Cap-Vert (UNICV), un établissement public d’enseignement supérieur situé dans la capitale Praia. Après Praia apprend-t-on, le président Macky Sall se rendra à Paris, où il prendra part les 11 et 12 novembre au Forum de Paris sur la Paix. «Dans ce cadre, il co-animera le 11 novembre un panel de haut niveau sur le financement des économies en développement», souligne la présidence sénégalaise.
GUINEE COLONEL DOUMBOUYA ECONDUIT L’ENVOYE SPECIAL DE LA CEDEAO
La Guinée ne recevra pas Mohamed Ibn Chambas, désigné envoyé spécial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) révèlent nos confrères de « Dakaractu ». Le colonel Mamady Doumbouya, chef de l’État et président du Cnrd l’a bien fait savoir à la commission de l’institution sous-régionale à travers une missive. Selon l’homme fort de Conakry, « la nomination d’un Envoyé spécial ne nous paraît ni opportune, ni urgente dans la mesure où aucune crise interne, de nature à compromettre le cours normal de la Transition n’est observée (…). La mise en place des organes de la Transition se déroule comme prévu, dans un climat apaisé et en parfaite symbiose avec les Forces vives du pays », a fait savoir le tombeur du président Alpha Condé. Qui a tenu toutefois à jouer à la diplomatie. « Nous restons disposés à recevoir les missions ponctuelles de la Commission de la Cedeao comme celle qui a récemment séjourné à Conakry, pour travailler avec le Gouvernement sur les axes d’accompagnement en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel normal ». Rappelons-le, les chefs d’État de la Cedeao avaient décidé de maintenir les sanctions contre les putschistes consistant à geler leurs avoirs et à réduire leur liberté de mouvement hors de la Guinée. Une série de décisions à laquelle s’ajoute la suspension du pays des instances de l’institution d’intégration sous-régionale. Pour rappel, au mali aussi, autre pays où une junte militaire est au pouvoir, le représentant de la Cedeao a été déclaré persona non grata récemment