KEEMTAAN GI - LES PYROMANES
Comme elle peut être drôle la politique sous nos cieux ! Surtout quand elle prend des raccourcis. A entendre les mollassons d’hier jouer les durs à cuire, on ne peut s’empêcher de ricaner. Le mec qu’ils défendaient hier avec pugnacité, est devenu aujourd’hui la bête à abattre. Tous le défendaient. Le peignant en victime. Les assassins, eux, ils étaient de l’autre côté du pouvoir d’alors. Tous avaient sorti les griffes pour se dresser contre les mangeurs d’hommes. La raison aujourd’hui de ce retournement spectaculaire de vestes ? Ils sont aux affaires et ont pris des vitamines après la saison des vaches maigres. Quant à celui qu’ils défendaient, après avoir été des leurs, il s’est retrouvé de l’autre côté. Où sont donc les convictions de ceux qui défendaient le supposé assassin ? Ils s’en servent certainement en guise de suppositoire ! « Nous avons l’obligation morale et républicaine de défendre les populations, les institutions, les commerces, les Sénégalais. On s’organisera pour faire face ». Faire face contre des Sénégalais. Qui parle ? Un vulgaire voyou ? Non, c’est plutôt un ministre de la République qui veut se substituer aux forces de l’ordre. Un ministre qui, il n’a guère, était de l’opposition avant de transhumer pour se retrouver sous les ors de la République. Son discours va-t-en-guerre est plus liberticide que celui contre qui lui et les gens de son nouveau camp de l’alliance « mbourou ak soow » veulent se dresser. A propos de « mbourou », on n’en trouve plus dans nos kiosques encore moins dans nos boutiques et boulangeries mais le Chef s’en tamponne ! Pour en revenir à notre ministre va-t-en-guerre, c’est comme s’il y avait dans ce charmant pays deux catégories de Sénégalais. Les bons et les mauvais. Les premiers étant toujours du côté du pouvoir. Autant l’opposant a le devoir de se mettre à la disposition de la Justice, autant un ministre de la République ne peut se substituer aux forces de l’ordre. Tenir un discours aussi irresponsable relève du crétinisme d’un pyromane. Nous n’avons pas encore pansé nos blessures de mars dernier qu’ils veulent encore rajouter une louche d’huile sur le feu. En ces périodes si difficiles pour notre économie, il nous faut être lucides. Ce procès de l’opposant candidat à la mairie de Dakar n’est point une urgence. Mais puisque les pyromanes sont à l’affut. Tant pis !!! KACCOOR BI
COMMUNAUTE LIBANAISE UN SATISFAIT DECERNE AU « TEMOIN »
Décidément ! Entre « Le Témoin » Hebdo des années 90 devenu « Le Témoin » quotidien et la communauté libanaise du Sénégal, c’est une « amitié » vieille de 30 ans basée sur la fidélité, le partenariat et le bon voisinage. Même si, par le passé, notre ligne éditoriale a fait subir à cette amitié des hauts et des bas. Pour ce coup ci, des hauts ! Pour cause, dans sa dernière édition, « Le Témoin » a dénoncé le mariage princier des époux Ezzedine dont les dépenses faramineuses ont pulvérisé la barre des deux milliards CFA. Ces deux richissimes familles libanaises vivant entre Dakar et Abidjan ont délocalisé le mariage de deux de leurs rejetons à Istanbul (Turquie). Outre la location d’un Palace Royal disposant de centaines de suites ainsi qu’une immense salle de réception et piste de danse, des centaines d’invités milliardaires triés sur le volet et venus des quatre coins du monde ont assisté au mariage des époux Ezzedine. Comme l’avait révélé « Le Témoin », pour convoyer certains invités privilégiés au pays d’Erdogan, des jets privés ont été affrétés pour faire la navette entre le reste du monde et la capitale turque (Istanbul). Dès la parution de notre article hier, notre standard a failli disjoncter ! De nombreux dignitaires de la communauté libanaise de Dakar ont appelé pour manifester leur désolation et leur indignation face à tel gaspillage. Et surtout décerner un satisfécit au « Témoin » pour avoir dénoncé et condamné ce genre de cérémonies qualifiées d’outrage financier. « Surtout du coté de l’époux Ezzedine qui vit et travaille dans un pays aussi pauvre que le Sénégal où pratiquement les gens ne mangent plus à leur faim. Pourtant, une partie de cet agent pouvait financer des écoles en dur et des cases de santé en milieu rural…Hier, votre journal (Ndlr : Le Témoin) a retrouvé sa vraie ligne éditoriale des années 90… » se sont désolés beaucoup de ressortissants du pays du Cèdre qui nous ont appelés…
INVESTITURE DU PRESIDENT JOSE MARIA NEVES MACKY SALL A PRAIA
Selon l’Agence de Presse sénégalais (Aps), le président de la République, Macky Sall, a assisté, hier, à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, président nouvellement élu du Cap-Vert. D’après des médias internationaux, quatre autres chefs d’Etat, João Lourenço (Angola), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Nana Akufo-Addo (Ghana), président en exercice de la CEDEAO, et Marcelo Rebelo de Sousa (Portugal) étaient également présents à cette cérémonie, à laquelle ont aussi assisté une douzaine de délégations. José Maria Neves, 61 ans, a remporté le 17 octobre dernier l’élection présidentielle cap-verdienne, avec 51, 7 % des voix aux dépens de sept autres candidats. Le président nouvellement élu, qui a gagné dès le premier tour, fut député, maire de Santa Catarina, président du parti PAICV et Premier ministre. Il est diplômé en administration publique. Jusqu’à son élection, il était maître de conférences à l’université du Cap-Vert (UNICV), un établissement public d’enseignement supérieur situé dans la capitale Praia. Après Praia apprend-t-on, le président Macky Sall se rendra à Paris, où il prendra part les 11 et 12 novembre au Forum de Paris sur la Paix. «Dans ce cadre, il co-animera le 11 novembre un panel de haut niveau sur le financement des économies en développement», souligne la présidence sénégalaise.
GUINEE COLONEL DOUMBOUYA ECONDUIT L’ENVOYE SPECIAL DE LA CEDEAO
La Guinée ne recevra pas Mohamed Ibn Chambas, désigné envoyé spécial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) révèlent nos confrères de « Dakaractu ». Le colonel Mamady Doumbouya, chef de l’État et président du Cnrd l’a bien fait savoir à la commission de l’institution sous-régionale à travers une missive. Selon l’homme fort de Conakry, « la nomination d’un Envoyé spécial ne nous paraît ni opportune, ni urgente dans la mesure où aucune crise interne, de nature à compromettre le cours normal de la Transition n’est observée (…). La mise en place des organes de la Transition se déroule comme prévu, dans un climat apaisé et en parfaite symbiose avec les Forces vives du pays », a fait savoir le tombeur du président Alpha Condé. Qui a tenu toutefois à jouer à la diplomatie. « Nous restons disposés à recevoir les missions ponctuelles de la Commission de la Cedeao comme celle qui a récemment séjourné à Conakry, pour travailler avec le Gouvernement sur les axes d’accompagnement en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel normal ». Rappelons-le, les chefs d’État de la Cedeao avaient décidé de maintenir les sanctions contre les putschistes consistant à geler leurs avoirs et à réduire leur liberté de mouvement hors de la Guinée. Une série de décisions à laquelle s’ajoute la suspension du pays des instances de l’institution d’intégration sous-régionale. Pour rappel, au mali aussi, autre pays où une junte militaire est au pouvoir, le représentant de la Cedeao a été déclaré persona non grata récemment
GUINEE, LE COLONEL DOUMBOUYA ENVOIE PLUS DE 500 POLCIERS A LA RETRAITE
En Guinée, le Colonel Mamadi Doumbouya continue de faire le ménage au sein des forces de sécurité et de défense. Il vient d'envoyer à la retraite 537 fonctionnaires de police
En Guinée, le Colonel Mamadi Doumbouya continue de faire le ménage au sein des forces de sécurité et de défense. Il vient d'envoyer à la retraite 537 fonctionnaires de police
La décision, actée par décret, a été annoncée à la télévision nationale guinéenne. Plusieurs centaines d'agents de police ont été envoyés à la retraite par le président de la transition, le Colonel Mamady Doumbouya.
«Ces 537 fonctionnaires de police sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite pour limite d’âge ou ancienneté de service», a informé le Cnrd. Des agents de la Douane aussi ont fait l'objet d'une mesure similaire.
MALADIE MYSTERIEUSE CHEZ LES PECHEURS, GREENPEACE INTERPELLE L’ÉTAT
La nouvelle maladie mystérieuse qui est apparue sur les côtes sénégalaises et qui affecte les pêcheurs inquiètent l’organisation Greenpeace.
La nouvelle maladie mystérieuse qui est apparue sur les côtes sénégalaises et qui affecte les pêcheurs inquiètent l’organisation Greenpeace. En réaction à cela, le Manager de la campagne Océan de Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, demande à l’Etat du Sénégal « de mener une enquête pour apporter la lumière sur cette maladie ».
« Greenpeace Afrique constate avec inquiétude la réapparition depuis quelques jours de la maladie dite “mystérieuse” qui affecte les pêcheurs à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar », a-t-il signalé.
Cette apparition de maladie mystérieuse dans les eaux sénégalaises n’est pas nouvelle. L’année dernière, à la même période, une maladie qui se manifestait par des symptômes cutanés avait apparu à Thiaroye. Plus de 300 cas avaient été recensés par les autorités sanitaires chez les pêcheurs.
Depuis quelques jours, la même maladie semble revenir, parce que, les mêmes signent se sont manifestés poussant certains pécheurs à arrêter leurs travaux. « Greenpeace Afrique constate que des investigations menées par différentes structures habilitées sont en cours et suit de près leur déroulement, mais demande que des moyens conséquents soient déployés pour connaitre une bonne fois l’origine de cette maladie et que des mesures pour y faire face soient prises par les autorités Sénégalaises compétentes en la matière », lit-on sur leur communiqué.
Par ailleurs, Greenpeace Afrique demande plus de diligence de la part des autorités en charge de la pêche et de l’environnement au Sénégal.
COUPURE D'ELECTRICITE, LE TRIBUNAL DE FATICK DANS NOIR
Les conditions dans lesquelles la justice est rendue, dans la capitale du Sine, ne sont pas des meilleures. A cela est venue s’ajouter la survenue d’un court-circuit qui, depuis le jeudi 4 novembre, a plongé le Tribunal de grande instance dans le noir.
Les conditions dans lesquelles la justice est rendue, dans la capitale du Sine, ne sont pas des meilleures. A cela est venue s’ajouter la survenue d’un court-circuit qui, depuis le jeudi 4 novembre, a plongé le Tribunal de grande instance dans le noir. Du coup, l’institution se retrouve dans une certaine paralysie avec la plupart du travail qui se fait désormais à la main. Une situation qui repose sur la table la question de la construction, à Fatick, d’un Palais de justice digne de ce nom. Les autorités sont interpellées.
RELANCE ECONOMIQUE, LE SECTEUR PRIVE MIT A CONTRIBUTION
Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a invité, mardi, les entreprises francophones à jouer leur partition dans les "challenges majeurs" de leur temps, en vue de relancer la croissance mise à mal par le Covid-19.
Dakar, 9 nov (APS) - Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a invité, mardi, les entreprises francophones à jouer leur partition dans les "challenges majeurs" de leur temps, en vue de relancer la croissance mise à mal par le Covid-19.
’’Il nous faut non seulement jouer notre partition dans les challenges majeurs de notre temps auxquels fait face l’humanité, mais aussi stabiliser le climat, en remettant le monde à l’endroit, et relancer la croissance mise à mal par le covid-19 dans notre espace économique’’, a-t-il déclaré.
M. Diop intervenait à l’ouverture du deuxième Forum international des entreprises francophones (FIEF), en présence de plusieurs personnalités, notamment de l’ancienne Première ministre française Edith Cresson.
Selon lui, les challenges sont nombreux, qui portent notamment sur l’assurance d’un avenir décent aux populations et la mise en valeur du potentiel démocratique.
"Nul doute que le groupement du patronat francophone devra participer à leur résolution", a poursuivi le président du MEDS.
’’Nous avions à cœur de fédérer les acteurs industriels du monde francophone, valoriser nos initiatives économiques, mettre en exergue nos initiatives innovantes et enfin défendre et illustrer les valeurs communes de solidarité et d’équité dans le respect des identités’’, a-t-il expliqué.
Pour lui, le monde des affaires redécouvre que la globalisation n’est pas seulement économique, mais également sanitaire.
Cependant, il a regretté de voir "les uns et les autres commettrent toujours l’erreur de ramener un sujet complexe, multidimensionnel, en une représentation unidimensionnelle".
’’Grâce aux potentiels de l’économie de la connaissance, de l’intelligence artificielle et de la transition écologique, je vous propose d’unir nos valeurs communes de la francophonie pour bâtir une route de la connaissance’’, a pour sa part souligné le président du Groupement du patronat francophone, Jean-Lou Blachier.
"De ce monde dominé par la communication et l’information immédiate, a-t-il ajouté, il est primordial pour les entreprises du monde francophone d’être en relation étroite, afin qu’elles puissent créer des richesses".
D’après M. Blachier, face aux grandes puissances qui conquièrent chaque jour des marchés sur les territoires francophones, il y a lieu de s’unir en vue de faire de leurs atouts une force internationale regorgeant de potentiel.
’’Le Sénégal est une terre d’opportunités et d’investissements. En effet, notre pays jouit d’une position géographique stratégique qui en fait naturellement un hub économique sous régional’’, a de son côté indiqué le ministre en charge du Plan Sénégal émergent (PSE), Abdou Karim Fofana.
Il considère que le secteur privé sénégalais doit jouer "un grand rôle" dans la marche du pays vers l’émergence.
’’C’est dans cette perspective que l’Etat du Sénégal a mis en place plusieurs dispositifs incitatifs pour encourager l’investissement privé et capaciter nos entreprises locales, afin qu’elles soient à la fois plus compétitives et pourvoyeuses d’emplois, notamment pour nos jeunes’’, a-t-il précisé.
L'AMBASSADE DES ETATS-UNIS VA FINANCER 8 PETITS PROJETS
L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Tulinabo Mushingi, a signé lundi des contrats de financement d’un montant total de 36,6 millions de francs CFA, soit 65.000 dollars américains, au profit de huit petits projets de développement,
Dakar, 9 nov (APS) - L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, Tulinabo Mushingi, a signé lundi des contrats de financement d’un montant total de 36,6 millions de francs CFA, soit 65.000 dollars américains, au profit de huit petits projets de développement, a-t-on appris mardi de ses services.
Ces projets sont financés par le Fonds d’auto-assistance ‘’Self Help’’ de la représentation diplomatique américaine qui apporte chaque année une aide à des initiateurs de petits projets, à travers le Sénégal, indique un communiqué.
Il précise que ‘’ce financement permettra de construire et/ou de rénover des salles de classe, remplacer du mobilier scolaire, équiper un poste de santé, d’acheter des moulins pour le traitement des céréales, former des jeunes aux métiers agricoles et équiper un espace de rencontres communautaires pour les victimes de mines antipersonnel’’.
Selon le communiqué, le fonds ‘’Self Help’’ de l’ambassade des États-Unis au Sénégal fournit une assistance pour des petits projets d’initiative de base.
‘’Un des éléments essentiels de tout projet ‘Self Help’ est l’implication de la population locale dans le financement et l’exécution du projet’’, la philosophie de ce programme étant d’‘’aider des communautés prêtes à s’aider elles-mêmes’’, note-t-il.
‘’C’est pourquoi le programme d’auto-assistance au Sénégal a adopté le proverbe wolof (la langue la plus parlée au Sénégal) ‘Ndimbal na ca fékh loxol borom’, qui pourrait signifier ‘Aide-toi et le ciel t’aidera’‘’, ajoute le communiqué.
Un projet dénommé ‘’Village pilote à Deny Biram Ndao’’ (Dakar) a bénéficié d’un financement de ‘’plus de 4 millions de francs CFA destiné à acquérir du matériel et des équipements, afin de mettre en œuvre son projet ‘Agripreneuriat’, avec les cultures biologiques sous serre pour les enfants des rues. Ce projet ‘’bénéficiera à 327 jeunes garçons’’.
Le Centre pour les énergies renouvelables et les technologies appropriées de l’environnement, dans la région de Fatick (centre), a bénéficié de plus de 2,7 millions de francs CFA, un financement qui s’inscrit dans le cadre de sa collaboration avec des villageois de Keur Ndiouga (Guinguinéo), ‘’pour les aider à faire face aux pénuries d’eau, de nourriture et de carburant résultant de l’impact du changement climatique’’.
Ce financement ‘’va faciliter aux populations de Keur Ndiouga l’accès à une source d’eau pérenne pour l’agriculture et l’usage domestique tout en évitant l’épuisement des ressources naturelles’’, pour un nombre de bénéficiaires estimé à 1.080 villageois.
Avec les 5.540.000 francs CFA reçus de l’ambassade des États-Unis, le centre social saint Michel de Podor, dans la région de Saint-Louis (nord), ‘’va construire et équiper un centre de formation professionnelle en couture’’.
‘’Le développement de ce projet permettra de lutter contre le chômage et de renforcer la qualification professionnelle d’environ 500 jeunes apprentis de Podor et ses villages environnants’’, promet le promoteur.
Le comité de gestion de l’école de Nouha Samate, dans la région de Sédhiou (sud), a bénéficié d’un montant de 6 millions de francs CFA pour ‘’réhabiliter des salles de classe et acheter du mobilier scolaire’’, avec l’objectif d’améliorer les conditions d’apprentissage ‘’pour stimuler la performance des élèves’’ de cet établissement créé en 1949, aujourd’hui ‘’dans un état de délabrement’’.
L’école primaire de Koulouck Mbada, dans la région de Thiès (ouest), a également bénéficié de fonds pour rénover ses salles de classe qui sont dans un ‘’délabrement avancé’’ et acheter du mobilier scolaire.
L’Association de développement de Ndeukou Lamane, dans la région de Thiès, a obtenu ‘’plus de 2,7 millions de francs CFA’’, soit 5.000 dollars américains, pour ‘’rénover et équiper la case de santé’’ de ce village de plus de 214 habitants.
La congrégation des missionnaires Oblats de Marie Immaculée, installée à Thiès, va bénéficier de ‘’plus de 4,6 millions de francs CFA (8,4 dollars)’’, un financement qui lui permettra d’acheter des moulins à mil ‘’pour alléger la charge de travail des femmes et favoriser l’autonomie économique et le bien-être social de leur communauté’’.
Avec un nombre de bénéficiaires estimé à 1.200 villageois, à Nguéniène et dans les villages voisins.
Plus de 4 millions de francs CFA - 7.600 dollars - ont été alloués à l’Association sénégalaise des victimes de mines, fondée en 1999 par un groupe de survivants de mines terrestres (ASVM). L’ASVM compte aujourd’hui ‘’plus de 400 membres’’.
Ce financement va permettre à l’ASVM d’équiper son siège et de ‘’mener ses activités de sensibilisation dans un cadre adéquat pour les 485 victimes des mines [qui en sont] membres’’.
L’ASVM travaille au nom des survivants des mines terrestres pour les aider à se réhabiliter et à s’intégrer socialement, selon l’ambassade des États-Unis au Sénégal.
L’association mène des actions de plaidoyer pour le retrait des mines terrestres en Casamance, la zone méridionale du Sénégal confrontée aux conséquences d’une rébellion d’une quarantaine d’années.
MACKY SALL À L’INVESTITURE DE JOSÉ MARIA NEVES
Le président de la République, Macky Sall, a assisté mardi à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, président nouvellement élu du Cap-Vert
Dakar, 9 nov (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a assisté mardi à la cérémonie d’investiture de José Maria Neves, président nouvellement élu du Cap-Vert, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.
Le chef de l’Etat a pris part à cette cérémonie en compagnie de la Première dame Marème Sall, explique-t-elle sur sa page Facebook officielle.
Selon plusieurs médias internationaux, quatre autres chefs d’Etat, João Lourenço (Angola), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Nana Akufo-Addo (Ghana), président en exercice de la CEDEAO, et Marcelo Rebelo de Sousa (Portugal) étaient également présents à cette cérémonie, à laquelle ont aussi assisté une douzaine de délégations.
José Maria Neves, 61 ans, a remporté le 17 octobre dernier l’élection présidentielle cap-verdienne, avec 51, 7 % des voix aux dépens de sept autres candidats.
Le président nouvellement élu, qui a gagné dès le premier tour, fut député, maire de Santa Catarina, président du parti PAICV et Premier ministre. Il est diplômé en administration publique.
Jusqu’à son élection, il était maître de conférences à l’université du Cap-Vert (UNICV), un établissement public d’enseignement supérieur situé dans la capitale Praia.
Après Praïa, le président Macky Sall se rendra à Paris, où il prendra part les 11 et 12 novembre au Forum de Paris sur la Paix.
"Dans ce cadre, il co-animera le 11 novembre un panel de haut niveau sur le financement des économies en développement", souligne la présidence sénégalaise.
Il regagnera Dakar le 13 novembre.
CRISE DE LA FARINE, LA FNBS ET RBS PRIVENT DU PAIN
Il n’y aura pas du pain aujourd’hui, encore moins demain et après-demain. Ainsi en ont décidé la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (RBS).
Il n’y aura pas du pain aujourd’hui, encore moins demain et après-demain. Ainsi en ont décidé la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (RBS). C’est leur façon de prouver que les conditions actuelles de production ne leur permettent plus de répondre à la demande nationale.
‘’Plus de 200 réunions pendant quatre ans ont prouvé notre patience et notre dévouement pour les consommateurs sénégalais. Elles ont permis de conforter nos convictions dans le dialogue et la recherche de consensus. Elles nous ont amené à taire pendant quatre ans la vérité du prix du pain. La FNBS et le RBS annoncent, par la présente déclaration, que les conditions actuelles de production ne permettent plus aux boulangers du Sénégal de répondre à la demande nationale. Il est décidé un arrêt collectif et national de production de pain du mardi 8 au jeudi 10 novembre 2021’’, a dit hier le secrétaire général de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS). Ndéné Ndiaye faisait face à presse hier à Dakar.
En sus de leur grève de 72 heures, lui et ses collègues de RBS ont mis sur la table du gouvernement leur plateforme revendicative. Les deux entités exigent de l’État du Sénégal qu’il procède à la révision de la structure de prix du pain à 1 F CFA le gramme et le référencement de nouveau format adapté à la rentabilité de la production, à l’application de la réglementation sur la production et la distribution de pains qui posent des exigences non-négociables en matière de livraison et de vente dans les boutiques, au règlement urgent et sans délais des revendications des meuniers sur le prix de la farine, désormais exposé à une spéculation dangereuse pour l’ensemble des acteurs de la filière.
Il est ainsi venu le temps, semble dire les boulangers, de reprendre tous les engagements non-respectés depuis 2017 et qui amènent la FNBS et le RBS à soulever publiquement la responsabilité directe des services de l’État dans la mise en péril de la filière boulangère. ‘’Cette décision d’arrêt de production, prise avec regret, est un avertissement des acteurs économiques de la boulangerie sénégalaise qui sont attachés à leur profession, à leur mission sociale et à leur survie économique. Il est temps, pour nos gouvernants, de prendre en compte le malaise continu de la boulangerie sénégalaise, qui est devenu insoutenable. Il est temps, pour les autorités gouvernementales, de dire la vérité à nos concitoyens sur le juste prix de la baguette de pain.
Le motif de l’effort national tiré des considérations politico-émotionnelles n’est plus acceptable. Le sacrifice imposé aux professionnels de l’un des métiers les plus vieux au monde, boulanger, n’est plus soutenable. Il est temps, pour l’État, d’accepter la multiplication et liberté de production des formats de pain demandés par les consommateurs. Pourquoi la boulangerie et ses vaillants travailleurs devraient-ils être les principaux bailleurs de fonds de la politique sociale de l’État. Nous aussi, comme les meuniers, nous ne pouvons plus continuer à subventionner le pain. Il est temps de considérer que le secteur de la boulangerie ne peut poursuivre la production de pain à perte’’, a tonné M. Ndiaye.
Pour lui, il est temps que les autorités gouvernementales prennent conscience de l’impact économique et social du secteur de la boulangerie qui couvre plus de 30 000 emplois directs et 40 000 emplois indirects. Leur perte serait une catastrophe sociale pour le pays. ‘’Pourquoi les boulangers devraient-ils être les entrepreneurs et travailleurs pauvres de la République ? Pourquoi l’État irait jusqu’à imposer des fournées qui plombent nos résultats, sous prétexte de protéger la baguette sociale ? Pourquoi on devrait augmenter les prix de l’huile, du riz, de la tomate et même des cubes, mais pas celui du pain sous le coup d’une structure de prix dépassée depuis plusieurs années ? Il n’est donc pas surprenant que la farine, qui représente l’essentiel de nos facteurs de production, tombe dans l’instabilité sans qu’aucune mesure d’accompagnement ne soit apportée aux boulangers du Sénégal.
C’est la preuve d’une marginalisation qui doit cesser. La corrélation entre la farine et la production de pain est telle qu’une augmentation du prix de la farine sans révision du prix du pain n’est pas envisageable. Le maintien de la baguette de 190 grammes à 150 F CFA constitue le signal de la mort planifiée des boulangeries au Sénégal’’, prédit M. Ndiaye. Il pense que les effets de la Covid-19 aggravent leurs difficultés, tant la filière est ‘’négligée’’ et ‘’marginalisée’’ par les autorités de tutelle et de régulation du ministère du Commerce. Est-il normal, se demande-t-il, dans un pays comme le Sénégal, que les boulangers ne puissent pas vivre de leur travail ? Qu’est-ce qu’il y a d’anormal à garantir une rentabilité à leur activité qui emploie des Sénégalais qui ont le droit de gagner correctement leur vie ?, poursuit-il.
‘’Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette situation et rappelons à l’État sa responsabilité’’
D’après le SG, depuis maintenant trois jours, le sac de farine de 50 kg fait l’objet de fortes spéculations de la part des distributeurs. Dans certaines régions du pays, les boulangers sont obligés de cesser leur activité. ‘’Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette situation et rappelons à l’État sa responsabilité dans l’égal accès au pain pour nos concitoyens sur tout le territoire national. Ces difficultés d’approvisionnement et de production étaient prévisibles et nous n’avons cessé d’alerter sur la crise dans laquelle l’incurie des autorités a plongé tous les acteurs de la filière. Nous signalons à l’opinion publique que si le temps devait aider à régler les problèmes de la filière, nous serions en avance sur le reste du monde. A l’inverse, nous sommes en retard et en danger de mort pour un millier de boulangeries, à cause d’un État sourd et qui joue avec le temps des entreprises. Les concertations nationales (assises) du 18 décembre 2017 et surtout celles d’avril-juillet 2019 avaient pourtant établi un diagnostic complet de la situation en retenant officiellement un prix de la baguette de 190 grammes à 180 F CFA et le prix de la farine à 18 000 F CFA’’, a conclu M. Ndéné Ndiaye.