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12 août 2025
CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, LA MAJORITE PARLEMENTAIRE PAS D'ACCORD
Au Sénégal, les députés de la majorité ont annoncé samedi 25 décembre qu’ils ne voteront pas la proposition de loi visant à renforcer la répression contre la communauté LGBT. Le groupe parlementaire majoritaire veut mettre un terme à un « faux débat »
Au Sénégal, les députés de la majorité ont annoncé samedi 25 décembre qu’ils ne voteront pas la proposition de loi visant à renforcer la répression contre la communauté LGBT. Le groupe parlementaire majoritaire veut mettre un terme à un « faux débat », après la saisine de l’opposition, qui veut une modification de la loi sur l’homosexualité. Pour la coalition au pouvoir, la loi existante est déjà suffisante.
« Polémique stérile », « faux fuyants », « on enfonce une porte déjà ouverte » : la majorité parlementaire ne manque pas de mots pour dénigrer la proposition défendue par plusieurs députés de l'opposition.
Pour Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe majoritaire à l'Assemblée (benno bokk Yakar), « la législation du Sénégal qui date de 1966, donc qui a 55 ans d’existence, est claire et nette à ce sujet. Il n'y a point besoin d'y ajouter ou en d'en retirer une virgule. Il n’y a pas de nécessité d’aller vers cette proposition de loi, cela est clair. »
La proposition portée par 11 députés de l’opposition, accompagnés du collectif And Samm Jikko Yi (« Ensemble pour la sauvegarde des valeurs », en wolof), a été déposée il y a quatre jours sur le bureau du président de l'Assemblée.
Pour la défendre, les députés avancent des arguments selon lesquels le Sénégal est un pays de croyants et la criminalisation de l’homosexualité ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.
Ce texte doit d’abord être discuté en commission des lois, avant de pouvoir être soumis au vote
Au Sénégal, la loi existante stipule que « sera puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 100 000 à 1 500 000 francs (152 à 2 286 euros), quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », ainsi que des peines de prison allant d’un à cinq ans.
RENOVATION DU STADE DEMBA DIOP, LA REPRISE DES TRAVAUX EN AVRIL 2022
Les travaux de rénovation de Demba Diop, devenu un stade fédéral, vont démarrer au mois d’avril 2022. Me Augustin Senghor, qui a donné l’information lors de l’émission JDD, espère que tous les accords seront finalisés à la prochaine session de la FIFA
Les travaux de rénovation de Demba Diop, devenu un stade fédéral, vont démarrer au mois d’avril 2022. Me Augustin Senghor, qui a donné l’information lors de l’émission JDD, espère que tous les accords seront finalisés à la prochaine session de la FIFA, principal bailleur, prévue au mois de février. ‘’Nous espérons avoir une validation de la FIFA, sans laquelle les fonds ne seront pas disponibles, à la session du mois de février. C’est ça notre vœu. Une fois que cette validation est faite, on va signer les accords et les fonds seront disponibles. On pourrait alors démarrer les travaux au mois d’avril’’, a-t-il déclaré.
Dans un premier temps, la Fsf a convenu avec la FIFA de travailler la tribune couverte et la pelouse. Une fois que cette partie sera terminée, le stade sera opérationnel, le temps que l’autre sera achevé. ‘’ J’ai eu une réunion à Doha avec les responsables du bureau du développement de la FIFA. Le projet avance vite. Il faut savoir que la FIFA a des procédures administratives très draconiennes. Tant que l’on est pas arrivé à une certaine étape de la procédure, on ne peut pas lancer les travaux. Nous sommes en train de choisir l’entrepreneur. La FIFA en a besoin pour valider au sein de la commission de développement’’, a-t-il laissé entendre.
MISE EN CIRCULATION DU TER, UNE PROCÉDURE D’INDEMNISATION INACHEVÉE, DES PONTS ET DES TUNNELS INADAPTÉS
La circulation du TER sera effective à partir de ce lundi. Mais cette inauguration ne fait pas que des heureux. Les impactés attendent toujours leur reliquat d’indemnisation. Et la qualité des ouvrages de franchissement continuent de faire jaser
Annoncé depuis 2019, la circulation du TER sera effective à partir de ce lundi. Mais cette inauguration ne fait pas que des heureux, les impactés titulaires de titres fonciers et de baux attendent toujours leur reliquat d’indemnisation. Pendant ce temps, la qualité des ouvrages de franchissement pour faciliter la circulation entre les deux parties de la ville continuent de faire jaser.
Le TER est inauguré, ce lundi, mais cette cérémonie cache derrière elle un lot de désolation et drames sociaux. En effet, si on en croit le collectif des impactés du Ter dans le département, la question de leur indemnisation reste encore à être épuisée. En rassemblement devant la gare, les camarades de Babacar Gueye ont tenu à se rappeler aux bons souvenirs l’APIX et des autorités pour entrer dans leurs fonds, comme indiqué dans les textes qui gouvernent la réalisation du projet.
Le coordonnateur du collectif des impactés et membre du comité de suivi, installé sous la primature de Boun Abdalah Dione a rappelé que les indemnisations devaient être faites avant même le démarrage des travaux. Au contraire, plusieurs après le démarrage et aujourd’hui le lancement des activités du TER, l’APIX reste devoir de l’argent aux impactés. « Comment on peut comprendre des détenteurs de titres formels, des titres fonciers et des baux, courir depuis plus de cinq ans derrière leurs indemnisations, c’est inacceptable ».
Cela, alors que beaucoup d’entre eux ont quitté leurs maisons et sont dans la précarité et la location depuis lors. C’est pour exprimer leur colère que ces impactés ont organisé un rassemblement devant la gare du TER à Rufisque, le mardi dernier. Le coordonnateur a fait savoir que sur le tronçon qui concerne le département de Rufisque, c’est une centaine de détenteurs de titres qui sont concernés, sur tout le long du trajet de Dakar à Diamniadio ce nombre fait près de 300 personnes. « Ces personnes n’ont obtenu qu’une indemnisation sur le bâti ce qui ne suffisait même pas pour construire une baraque » a dit M. Gueye qui rappelle qu’ils ont accompagné l’Etat dans la facilitation pour la libération des emprises et la mise en œuvre du projet.
Au-delà des problèmes d’indemnisation, la construction du TER a entraîné la division de la ville de Rufisque en deux zones distinctes. Au sud du tracé du chemin de fer se trouve la route nationale, le centre-ville et le marché central. De l’autre côté, au nord se trouvent des quartiers des trois communes de Rufisque Ouest, Nord et Est. Ce qui implique des déplacements de parts et d’autres de ce tracé qui constitue une ligne de fracture entre les deux parties d’un même territoire. Mais ces déplacements étaient rendus difficiles par l’inexistence de structures de franchissement et de passage. Après moult revendications et manifestations, celles-ci seront réalisées mais malheureusement elles sont loin des attentes.
LES TUNNELS INADAPTÉS ET DES PONTS ÉTROITS
Sous l’effet de la clameur populaire, des ouvrages de franchissement ont été lancés, pour permettre aux populations de pouvoir se mouvoir entre les deux parties de la ville. Ainsi, plusieurs ponts ont été installés sur le long du trajet, mais des passages piétons sous les rails au niveau de certains points, et un tunnel sous les rails au niveau du point anciennement appelé passage à niveau. Ce passage long d’une quinzaine de mètres sur une largeur de trois mètres et quelques centimètres ressemble plus à un couloir de passage qu’un tunnel. Il est devenu une place pour les mendiants et les entrées et sorties sont occupées par les marchands et leurs étals, sans aucun aménagement. En plus de cela, il est mal éclairé et crasseux, les piétons qui l’empruntent sont obligés de se boucher le nez, le temps de la traversée, pour éviter d’inhaler la poussière.
En effet, ce passage situé juste au niveau de la mosquée construite par le grand marabout toucouleur Abdoulaye Diop est devenu un milieu interlope où par moments les agresseurs font leur loi. Dès qu’on arrive à l’entrée, on est accueilli par un concert de sonorités crachées par les porte-voix des mendiants qui se mêlent aux bruits des pièces récoltées dans des pots de tomates et que ces derniers secouaient pour attirer les passants et espérer une pitance. La poussière soulevée par les passants y rend la respiration difficile sans compter l’obscurité à cause d’un éclairage faible. Le tunnel est éclairé par une lampe à usage domestique.
Souleymane Ndir est un habitué du passage. Il s’indigne et dénonce un manque de respect notoire de la part de l’entreprise chargée de la réalisation du TER : « personne ne sait ce qu’ils ont construit ici, on ne peut pas parler de tunnel c’est plutôt un trou, étroit et mal éclairé où les gens se frottent comme pas possible. Un passage aussi étroit pour les populations de la commune la plus peuplée de la ville Rufisque ». Un peu plus loin, sur le même alignement, à moins de 2km au niveau du quartier Guendel 1, on trouve un passage ouvert pour les véhicules mais que ne peuvent franchir les véhicules avec une certaine hauteur comme les mini cars et avec seulement une voie dans chaque sens et des passages piétons sur lesquels deux personnes ne peuvent pas marcher côte à côte. « A chaque fois que je passe par ce tunnel, je suis choqué, la voie est étroite et il n’y a pas de hauteur même les conducteurs de charrettes sont obligés de baisser la tête pour passer, au risque de se cogner la tête contre l’entrée. Et puis juste à la sortie, une distance qui ne fait même pas 150m, ils ne sont même pas capables de l’aménager pour permettre aux véhicules de rejoindre sans trop de difficultés le pont Gabin de Dangou, c’est vraiment dommage. C’est à croire que ce n’est pas de l’argent que nous allons rembourser », s’indigne Malamine, chauffeur de taxi clando au niveau du garage « feu rouge » au centre-ville.
Le chauffeur qui connait très bien le tracé, nous fait savoir que sur le canal derrière l’imprimerie nationale, un petit passage dont la largeur n’excède pas un mètre est créé. Plus à l’Est vers la Sococim, le pont qui surplombe le Ter et relie la route nationale aux quartiers Gouye Mouride, Cité Sococim, Colobane et Arafat n’offre pas les garanties en termes de circulation. Pourtant, c’est un massage très fréquenté par les gros porteurs, « le pont est infranchissable dès qu’un véhicule tombe en panne dessus et, en plus, deux véhicules gros gabarit ne peuvent pas se croiser dessus. C’est la même chose pour celui au niveau de Keury Kao et qui relie la route nationale à la route des Niayes en passant par l’hippodrome Tanor Anta Mbakhar et le Lycée Moderne de Rufisque», nous dit Moussa Guèye. Les mêmes problèmes sont observés au niveau du pont de la Zac Mbao.
HAUSSE DU PRIX DE PAIN, LA SURENCHERE A KAFFRINE
Alors que la baguette s’acquiert à 175 F CFA, à Dakar, soit une hausse de 25 F CFA sur le prix, à Kaffrine, il faudra débourser 50 F CFA de plus. Le comité régional de consommation a tenu une réunion de validation des structures de prix de la farine et du
Alors que la baguette s’acquiert à 175 F CFA, à Dakar, soit une hausse de 25 F CFA sur le prix, à Kaffrine, il faudra débourser 50 F CFA de plus. Le comité régional de consommation a tenu une réunion de validation des structures de prix de la farine et du pain, fixant le coût à 200 F CFA, prenant en compte le différentiel forfait-transport.
« La baguette de 60 grammes est vendu à 60 F CFA. Celle de 115 grammes à 110 F CFA, celle de 200 grammes à 200 F CFA », a décliné, à l’occasion, le chef du service régional de commerce de Kaffrine, El Hadji Yero Fall. Poursuivant, il ajoute qu’un quatrième format de 230 grammes est cédé à 235 F CFA.
Ce qui devrait soulager les boulangers compte tenu des difficultés rencontrées. « il y a beaucoup de choses qui manquent, ici. On n’a pas suffisamment de machines, ni de techniciens. Aussi, les coupures de courant sont récurrentes. Mais avec l’augmentation du prix, on est un peu soulagés. On espère voir quelques changements », explique leur porte-parole, Saliou Seck.
Autre préoccupation : Seck et compagnie attendent des mesures contre la concurrence venant de boulangers des régions limitrophes. A leur niveau, ils devront veiller au respect des conditions d’hygiène. Des instructions ont été données pour des opérations de contrôle par le service d’hygiène.
Kaolack aussi s’est ajustée au prix du pain. Le Comité régional de la consommation s’est réuni, à cet effet, à l’initiative du chef de l’Exécutif régional. Les nouveaux prix sont ainsi fixés : un format de 115 grammes à 100 F CFA, un autre de 160 grammes à 150 F CFA et un format de 290 grammes à 175 F CFA.
IMPACT SUR LES COMMUNES TRAVERSEES, LE PROJET DU TER EMPORTE 3 QUARTIERS DE THIAROYE
Un des plus grands projets du Sénégal indépendant, le Train Express Régional (TER) est lancé un 14 décembre 2016 par le chef de l’Etat Macky Sall, dans le but de désengorger Dakar et sa banlieue, de mieux connecter Dakar et le Pôle urbain Diamniadio
Un des plus grands projets du Sénégal indépendant, le Train Express Régional (TER) est lancé un 14 décembre 2016 par le chef de l’Etat Macky Sall, dans le but de désengorger Dakar et sa banlieue, de mieux connecter Dakar et le Pôle urbain Diamniadio.
«Aujourd’hui, nous lançons la première phase du projet, entre Dakar et Diamniadio, sur 36 km. D’un coût global de 568 milliards FCFA, toutes infrastructures incluses, les travaux de cette première phase vont durer deux ans et être achevés en 2019. Nous sommes le mercredi 14 décembre 2016. Je donne rendez-vous aux entreprises partenaires le lundi 14 janvier 2019, pour inaugurer la ligne et faire le premier trajet Dakar-Diamniadio en TER. Près de dix mille 10 000 personnes travailleront sur le projet, en emplois directs et indirects. Le projet aura aussi d’autres effets d’entraînement, notamment la valorisation des zones traversées, la réduction des embouteillages et des accidents routiers», avait indiqué le chef de l’Etat Macky Sall, lors de son discours de lancement des travaux du TER. Environ cinq (5) ans après, force est de constater que ce projet d’une grande envergure n’a pas créé que des heureux. La restructuration a empoté des quartiers et occasionné un grand mouvement de déplacement humain. C’est le cas dans la commune de Thiaroye où le projet a traversé 11 quartiers. «Dans le Grand Thiaroye, nous avions 34 quartiers traditionnels et en 1996, à la faveur de la loi 96.06 le découpage avait amputé Thiaroye Gare de plus de 20 quartiers. Le village de Thiaroye Gare qui était composé de 34 quartiers se retrouve avec 11 quartiers» a lancé Libasse Diagne, membre du Cadre pour réunification du Grand Thiaroye. Pour sa part, le délégué de quartier de Touba Thiaroye de renchérir sur la situation cartographique. «Avec la mise en œuvre des travaux des projets de l’autoroute à péage et du TER, Thiaroye a encore subi des empiètements sur ses quartiers. Il ne reste que 9 quartiers ; les quartiers Darou Salam 1, Pikini Bougou et une partie de Layenne ont disparu de la carte à cause du saucissonnage de la commune», semble se désoler le délégué Lamine Diop.
LE TER A ENGLOUTI LE «MARKET THIAROYE»
Sur le plan économique une grande partie du marché sous régional de Thiaroye est impacté. Le «market» est lieu de vente à la sauvette de marchandises et autres produits de seconde main, en occasion, y compris de recel de produits volés ailleurs, les marchands ambulants qui déambulent avec leurs produits en main ou sur la tête dans les rues du market qui grouillaient de monde. Dés fois il faut jouer des coudes pour se faire une place ou se frayer un passage et tendre grandement l’oreille pour entendre son interlocuteur à cause du grand brouhaha qui y règne. Chacun cherche à écouler sa marchandise ; soit un pantalon, une chemise, soient des portables, postes radios, entre autres marchandises. On dit que tout se vend au «market», voire obtenir une lobe d’oreille d’humain. C’est un marché occasionnel «créé» sur les rails où les populations se rendaient pour avoir un matériel en occasion et à moindre coût. Mais, avec les travaux du TER, ce marché d’occasion a disparu de la carte. Les marchands qui le squattaient, avaient continué de fréquenter les abords du TER ; mais l’autorité administrative les repoussait tout le temps, avec l’aide des Forces de l’ordre. Ils ont tenu des points de presse pour exiger un lieu où exercer leurs petits commerces, en vain. Finalement le market a disparu.
LE MARCHE THIAROYE SCINDÉ EN DEUX, IMPACTE SUR LE REVENU DES COMMERÇANTS
La réalisation du TER a scindé le marché Thiaroye en deux parties. Jadis les clients traversaient les rails pour se rendre au marché dont une grande partie intègre aujourd’hui le camp militaire. Des centres commerciaux ont été construits par des promoteurs qui ont subi des pertes à cause de l’inaccessibilité de leurs locaux par les clients. D’autres n’ont pas pu terminer les travaux, faute d’acquéreurs. Des passerelles érigées sur le passage des rails n’ont rien réglé, selon les commerçants établis dans les centres commerciaux. «Nous avons un problème d’accès au marché avec la position des passerelles. Il nous faut des passerelles encore pour les clients qui peinent à accéder au marché et cela impacte nos revenus. Nous allons fermer boutique avec la rareté des clients qui ont des difficultés pour atteindre l’autre côté du marché. Donc seuls ceux qui sont avant les rails s’en sortent», se plaignent toujours les commerçants des centres commerciaux qui continuent de broyer du noir avec cette situation.
GUINAW RAIL IMPACTE, EXIGE PLUS DE CONSIDERATION
Le TER a traversé plusieurs communes, causant des désagréments aux populations riveraines. C’est le cas à Guinaw Rail Sud où le maire, lors du Conseil municipal sur le budget, a dénoncé les manquements causés par le TER car un vaste mouvement de personnes s’est effectué. A cela s’ajoutent des places d’affaires dont les recettes servent à la vie économique de la commune qui sont complètement touchées par le TER et l’autoroute à péage. «Le TER nous a créé d’énormes problèmes sur nos recettes ; nous avions des places d’affaires et un marché ou les femmes gagnent leur vie. Mais avec le TER a tout pris et ces femmes se retrouvent sans activités», déplore le maire Abdoulaye Diop. Et de poursuivre : «nous allons faire un plaidoyer pour que, dans les cadre de leur RSE, qu’on prélève ne serait-ce qu’un franc sur chaque ticket pour ensuite le reverser aux communes que le TER a traversé ; cela nous permettra d’avoir des recettes supplémentaires pour des investissements dans nos communes. Et ce n’est pas normal que le train gagne de l’argent en nous impactant, sans pour autant avoir un retour», clame le maire de la commune.
MACKY SALL DESAMORCE LA BOMBE DE ThIAROYE
Ils sont presque près de 2000 propriétaires de cantines et tabliers qui sont impactés par les travaux du TER dont une grande partie ont été indemnisé par l’APIX. Mais, l’autre partie, sous la houlette du Collectif des impactés, de l’Unacois Jappo, continue de décrier cette situation. Ces commerçants dénoncent ce qu’ils appellent «le dilatoire de l’Etat» sur les indemnisations. Selon les dernières nouvelles le président himself a câblé le président Mamour Thiam pour lui demander de surseoir à la menace de manifester, ce lundi matin, à l’occasion du lancement officiel de l’exploitation commerciale du TER. Ces derniers avaient brandi des menaces de porter des brassards rouges pour exiger la reprise des travaux du centre commercial qui étaient fixés à 3 mois. Ces derniers courent également derrière l’effectivité de leur indemnisation.
LE COLLECTIF NATIONAL DES IMPACTES DU TER DECLARECE LUNDI«JOURNEE NOIRE»
Le collectif regroupant les impactés de Dakar, Rufisque et Pikine, constitués de commerçants, ménages, artisans, brocanteurs et maraichers, déclare ce lundi 27 décembre 2021, jour de la mise en circulation du TER, «Journée noire» pour toutes les personnes impactées. Cette journée sera marquée par un sit-in suivi d’un point de presse pour dénoncer les blocages du processus de médiation-conciliation provoqué par l’APIX. «Le blocage du processus de médiation-conciliation provoqué, à dessein, par l’APIX, prétextant qu’elle n’a pas suffisamment de personnel pour exploiter les 2000 dossiers des plaignants que le collectif lui a soumis, marque le énième traitement désobligeant que l’Etat du Sénégal réserve aux «nouveaux pauvres» créés par l’APIX dans l’exécution du projet TER» s’est indigné Ibrahima Cissé, président du collectif qui pointe du doigts accusateur l’APIX. Ce dernier de renchérir : «aujourd’hui, des milliers de ménages (3500) et d’entreprises (4000 informelles et 70 formelles) sont depuis 2018 spoliées et leurs biens délibérément confisqués par l’APIX, comme de vulgaires agresseurs. Ces biens ainsi que les pertes de revenus et réparations sont estimés par nos experts à plus de cinquante (50) milliards». Le collectif se dit outré par l’absence d’audit des bailleurs auprès des impactés, pour constater réellement la mauvaise application du Plan d’action et de réinstallation par l’APIX. Le collectif, à travers un document remis aux bailleurs, dénonce les manquements et violations des politiques et procédures des institutions financières internationales impliquées dans le projet du Train express régional
CAN2021, ME SENGHOR ANNONCE DES DISCUSSIONS POUR LA LIBÉRATION DES INTERNATIONAUX
Le président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a annoncé, dimanche, des discussions pour permettre aux internationaux de rejoindre la sélection ’’dans leur meilleur état’’.
Dakar, 26 déc (APS) - Le président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a annoncé, dimanche, des discussions pour permettre aux internationaux de rejoindre la sélection ’’dans leur meilleur état’’.
Sadio Mané (Angleterre) et Edouard Mendy (Chelsea), par exemple, qui ont un match important à disputer le 2 janvier, pourraient restés à la disposition de leurs clubs jusqu’au 3 janvier, a laissé entendre Augustin Senghor.
’’Je ne vous cacherai pas qu’on discute avec les joueurs pour savoir leur état d’esprit, parce que nous souhaitons qu’ils viennent nous rejoindre dans leur meilleur état’’, a déclaré le président de la FSF, invité du Jury du dimanche de Iradio (privée).
Augustin Senghor a expliqué que la Fédération essaie de traiter les situations ’’cas par cas en impliquant l’entraîneur et le staff afin de trouver les meilleurs solutions’’.
Il a toutefois souligné que selon la réglementation de la Fifa en la matière, les joueurs doivent rejoindre le stage, ce lundi 27 décembre.
Mais pour Senghor, il ne sert à rien d’aller en guerre contre les clubs, estimant qu’il est préférable d’avoir à disposition des joueurs en pleine possession de leurs moyens en perspective d’une compétition aussi importante que la CAN.
’’Et à ce niveau, il est possible entre des clubs et des associations nationales que les gens puissent trouver des accords, ça s’est toujours passé comme ça’’, a déclaré le président de la FSF soulignant que dans
le cas de Mendy (Chelsea) et de Mané (Liverpool), le débat est posé.
Il revient à la Fédération de prendre la décision finale en accord avec l’entraîneur et son staff technique, a dit Me Senghor, soulignant que l’ambition est de remporter l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des Nations qui se joue à partir du 9 janvier au Cameroun.
’’C’est l’ambition de la Fédération, de l’entraîneur et des joueurs’’, a-t-il insisté.
Le Sénégal qui démarre son stage, ce lundi, se rendra à Kigali (Rwanda) à partir du 30 décembre où il aura son camp de préparation en perspective de la CAN.
Au Rwanda, le Sénégal jouera une rencontre de préparation le 3 janvier avant de s’envoler en direction de Bafoussam où il évoluera dans le groupe B contre le Zimbabwe, la Guinée et le Malawi.
ME AUGUSTIN SENGHOR SORT DU BOIS
Can 2021- Ambitions du Sénégal, relations avec la FIFA, pressions, Me Augustin Senghor parle
Me Augustin Senghor a rappelé les ambitions du Sénégal à la CAN de football qui s’ouvre dans quelques jours au Cameroun. Invité de l’émission Jury de dimanche d’hier, 26 décembre de Iradio, il a rappelé cet objectif majeur contenu dans son dernier programme de campagne à une quatrième mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football. En sa qualité de premier vice-président de la Confédération africaine de football, il s’est aussi prononcé sur l’organisation de la CAN, sur les relations avec la FIFA, les rumeurs qui ont circulé sur le report ou encore sur une probable pression des clubs sur la libération des joueurs évoluant en Europe.
«JE CONFIRME CETTE AMBITION DE «MANKO WOUTI NDAMLI»
A moins d’une quinzaine de jour de l’ouverture de la CAN 2021, Me Augustin Senghor a réitéré hier, dimanche 26 décembre, son crédo «Manko Wuuti Ndamli» lancé lors de sa campagne pour un quatrième mandat à la tête de la fédération sénégalaise de football. Invité de l’émission Jury du dimanche de la radio Iradio, le président de la Fédération sénégalaise de football a confirmé cette ambition de fédérer tout le pays en direction d’un premier trophée à la CAN au Cameroun. «Je confirme cette ambition. Nous devons avoir l’ambition de retourner en finale et de remporter le trophée Gagnerla CAN. C’est un objectif qui est clair dans nos têtes. Aliou Cissé a cette ambition. Il a travaillé depuis quelques années à faire progresser l’équipe. La finalité c’est toujours d’aller plus loin. Quand on est finaliste, c’est de gagner le trophée. C’est notre objectif et celui de tous les Sénégalais. Nous voulons mettre fin à cet anachronisme. On est à la tête du classement Fifa depuis trois ans, mais on n’a pas gagné de trophées. Nous voulons combler ce vide qui est une réalité. Nous voulons également être régulièrement présents parmi les pays africains qui vont aller en Coupe du monde», a-t-il annoncé.
«ETRE POSITIF ET RESTER DANS LA DYNAMIQUE DE VICTOIRE»
Vers cet objectif, le président de la FSF estime qu’il faudra être positif et rester dans la dynamique de victoire car toutes les conditions sont réunies pour que le Sénégal remporte le trophée. «On prépare souvent la débâcle que la victoire quand on va dans les campagnes. Dans cet état d’esprits, il sera difficile à quiconque de gagner dans une telle ambition. Il faudra être positif et rester dans la dynamique de victoire. Nous nous sentons capables et nous avons une bonne génération. Elle a fait ses preuves. Nous avons la confiance des autorités et une fédération qui est près de son équipe. Nous avons un entraîneur qui nous avons gardé longtemps (depuis 2015). Car, nous pensons que c’est en acquérant de l’expérience qu’il pourra nous vouloir des satisfactions. Toutes les conditions sont réunies pour gagner le trophée», dira-t-il, ajoutant qu’il sera important de se mettre derrière le sélectionneur Aliou Cissé et les Lions dans la quête de ce succès majeur attendu partout un pays. «Aliou Cissé a renouvelé son contrat pour deux ans. On ne peut mettre en avant un entraîneur et lui mettre une épée de Damoclès. C’est la meilleure manière de lui mettre la pression. Nous allons vers cette compétition et parlons de ce qui peut nous faire gagner. Nous faisons du football. Si nous citons les pays qui n’ont pas gagné, ils ne sont pas plus de dix. Si c’est pour mettre toutes les conditions, la Fédération sénégalaise s’y engage. Il est important que tous les Sénégalais soient derrière cette équipe, derrière l’entraineur, la fédération, l’Etat du Sénégal et pousser l’équipe à la victoire », lance-t-il.
S’IL FAUT PERDRE GORÉE…
Interpellé sur sa campagne pour la municipalité qui interviendra en pleine Coupe d’Afrique, le candidat à la mairie de l’Ile de Gorée est catégorique. «Quand nous aurons la possibilité de venir et de faire campagne pour les municipalités de Gorée, nous serons là. Les Goréens le savent, c’est un de leur ambassadeur qui se bat pour apporter au Sénégal ce que nous recherchons depuis toujours. Ils comprendront certainement que pendant cette campagne que je ne sois pas là. Si je dois perdre les élections parce que je ne suis pas venu battre campagne, que j’aille ramener le trophée, qu’il me soit ne pas gagné. Je sais que si je gagne la Coupe, ce sont les Goréens plus que Sénégalais, qui seront les plus heureux qu’un de leur fils le leur apporter le premier trophée», assure t-il.
«LE MAINTIEN DELA CAN EST IMPORTANTE POUR LA CONFÉDÉRATION ET POUR TOUT UN CONTINENT»
Me Augustin Senghor en a profité pour éclairer la lanterne sur l’organisation de CAN et sur les menaces qui ont pesé sur la tenue de la compétition africaine. «Au sein de l’instance, on a constaté certaines rumeurs. Certains membres étaient d’avis que compte tenu du développement de la pandémie avec le nouveau variant Omicron, mais aussi des difficultés que pouvaient rencontrer certains joueurs. Il fallait envisager ce report. Au sortir de cette réunion, nous avons tous été d’accord que la Can ne pouvait être reportée que s’il y avait des raisons dirimantes. Notre délégation a rencontré les autorités sportives, gouvernementales et le chef de l’Etat camerounais pour échanger sur les garanties supplémentaires qui pouvaient être données pour la tenue de la compétition. C’est comme cela que nous avons maintenu la Can qui est importante pour la confédération mais aussi pour tout un continent», renseigne-t-il avant de poursuivre : «On nous a donné des garanties d’une Can après avoir rencontré les sommités médicales du Cameroun. L’argument selon laquelle une organisation de la CAN était un danger ne tenait pas. Parce que partout dans le monde les gens étaient en train de jouer et même dans les contrées où la Covid sévit plus qu’en Afrique. Ma position était nette : la CAN pouvait se tenir et c’était la position majoritaire au sein du comité exécutif de la CAF».
«JE N’AI JAMAIS SENTI CETTE PRESSION DELA FIFA !»
Le président Senghor a également écarté toute idée d’ingérence et de pression de la FIFA dans les décisions de l’instance africaine. «Nous sommes en parfaite collaboration avec la FIFA sur beaucoup de domaines pour l’organisation de cette CAN. J’ai côtoyé à Doha au Qatar des membres de la FIFA et il n’ y a pas un seul parmi eux qui soient venus me dire qu’il faut reporter. Non ! Le président de la FIFA Infantino n’a jamais fait pression sur nous. Je suis clair nette et précis. Il n’a jamais évoqué la question avec moi. Si nous devons démentir tout ce qui se passe, toutes les rumeurs, on ne s’en sortira pas. Nous avons à la CAF une instance qui sait prendre une décision. Je n’ai jamais senti cette pression de la Fifa ! Nous avons reçu aucune correspondance officielle », martèle-t-il.
«IL Y A UNE CONDESCENDANCE QUE LE FOOTBALL AFRICAIN, LA CAF ET LE SPORT AFRICAIN SUBI»
Le premier vice-président de la CAF a dans la même foulée, réfuté une quelconque pression venant des clubs européens. Même s’il note une certaine «condescendance» que la confédération africaine et le football africain continuent de subir sur certains de ses décisions. «L’association des clubs européens n’a jamais adressé ne correspondance officielle à la CAF. Elle s’est adressée à la FIFA pour émettre des réserves, ses inquiétudes par rapport à la pandémie. La presse a relevé cette contradiction sur le fait que l’on était en train de jouer en Angleterre. Il y a une condescendance que le football africain, la CAF et le sport africain subi depuis toujours. Que faire ? C’est de se battre et nous affirmer en respectant les autres. Mais aussi en nous faisant respecter. En tant que instance de décisions, nous nous sommes réunis pour prendre la décision qui nous paraissait la meilleure dans l’intérêt du football africain. Cette CAN devrait permettre au football africain de retrouver son lustre. Les clubs gèrent leurs intérêts», relève-t-il.
«IL EST POSSIBLE ENTRE LES CLUBS ET DES ASSOCIATIONS DE TROUVER DES ACCORDS»
Par rapport à la question de la libération des joueurs, le président Senghor souligne que la CAF ne s’en tiendra qu’aux règlements prévus par la FIFA et applicables à toutes les confédérations. «Quand l’Euro devrait se jouer, l’UEfa n’a pas eu de problèmes pour libérer les joueurs. Pour la Comebol qui organise la Copa America, les joueurs sont obligés de faire des distances plus longues, ils n’ont de problèmes pour libérer les joueurs. Pourquoi serait-il autrement pour l’Afrique ?», s’interroge-t-il. A ce sujet, il précise que d’après la réglementation Fifa, la mise à disposition doit se faire le 27 décembre. L’idée d’un accord entre les clubs et les Fédérations est pour dans l’ordre du possible. Ce qui, selon lui, suppose que des joueurs comme Sadio Mané et Edouard Mendy, puissent être mis à la disposition de leur club au-delà de cette date. «Aujourd’hui, il est possible entre les clubs etles Fédérations de trouver des accords, dans des situations particulières. On peut faire des arrangements sans violer les textes. La Fifa l’encourage. Ils sont convoqués à la même date. Depuis, nous discutons avec les joueurs pour savoir quelle est leur position. Ce qui est important est qu’ils puissent nous joindre dans les meilleures dispositions d’esprits. Nous impliquons le sélectionneur parce qu’il a son mot à dire dans la discussion pour trouver la meilleure solution. Le 2 janvier, il y a match important entre Chelsea et Liverpool où jouent deux de nos joueurs majeurs. Il s’agit de Sadio Mané et Edouard Mendy. Le moment donné, nous prendrons une décision et on informera», informe-t-il.
UNE COUPE DU MONDE TOUS LES 2 ANS ? «IL Y VA DE L’INTÉRÊT DE NOTRE CONTINENT»
Poursuivant son propos, Me Augustin Senghor affirme qu’il urge au football africain, qui a jusqu’ici subi «beaucoup d’injustices» de se battre pour augmenter son quota dans les grandes compétitions africaines. «Quand la FIFA prend des initiatives, on a toujours l’impression que les gens les prennent pour un diktat. Quand la FIFA pend des décisions, en Afrique, on ne doit pas avoir des postures de suivisme de l’opinion et des médias internationaux. Le football africain a subi beaucoup d’injustice. Personne ne se plaint que l’on a que 5 représentants pour 54 états, nous n’avons que 5 représentants. Alors que l’UEFA a 13 places. Il a fallu qu’Infantino vienne pour aller à 48 qualifiés. Nous avons trouvé en tant que confédération, il était de l’intérêt de notre continent d’aller dans vers une Coupe du monde tous les deux ans et une CAN à régler dans le cadre d’un réaménagement global du calendrier. Une fois que le principe de la Coupe du monde est arrêté à deux ans, la CAN peut être organisée tous les deux ans à intervalles réguliers entre les Coupes du monde (…). Aujourd’hui, avec 54 nations, avec un football africain qui progresse, nous devons aspirer à avoir 12 pays qualifiés à la Coupe du monde. C’est le combat pour augmenter notre représentation », soutient-il.
LIGUE1, LA CASA SPORT SE CONFIRME FACE AU CNEPS
Le Casa Sports, victorieux du CNEPS Excellence, 1-0, ce dimanche, lors de la 6-ème journée, s’est maintenu en tête de la Ligue 1.
Dakar, 26 déc (APS) – Le Casa Sports, victorieux du CNEPS Excellence, 1-0, ce dimanche, lors de la 6-ème journée, s’est maintenu en tête de la Ligue 1.
Avec ce succès, l’équipe fanion du sud du pays compte désormais 12 points, soit un point de plus que le Teungueth FC qui a réussi l’un des cartons de la soirée contre le Guédiawaye FC battu 0-3.
L’US Gorée a réussi une véritable démonstration de force en
dominant Mbour Petite Côte au stade Maniang Soumaré.
Les résultats suivants ont été enregistrés :
Dakar SC-Ndiambour 2-0
Casa Sports-CNEPS : 1-0
Génération Foot-AS Douanes : 1-0
Guédiawaye FC-Teungueth FC : 0-3
Mbour PC-US Gorée : 1-4
Linguère-AS Pikine : 2-1
Jaraaf-Diambars : 2-0.
CAN, LES JOUEURS CONVOQUÉS PEUVENT ÊTRE RETENUS JUSQU’AU 3 JANVIER (FIFA)
Les internationaux africains convoqués pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 qui démarre le 9 janvier, peuvent être retenus par leurs clubs jusqu’au 3 janvier, a annoncé la Fifa, dans un communiqué.
Dakar, 26 déc (APS) – Les internationaux africains convoqués pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 qui démarre le 9 janvier, peuvent être retenus par leurs clubs jusqu’au 3 janvier, a annoncé la Fifa, dans un communiqué.
Un courrier signé du secrétaire général adjoint de la FIFA, Mattias Grafström, indique que la Confédération africaine de football a pris ’’un engagement de solidarité concernant la libération des joueurs par leurs clubs respectifs dans certaines circonstances’’.
Si la réglementation autorise les Fédérations nationales à demander la mise à leur disposition des joueurs, le 27 décembre, ces derniers peuvent finalement rester jusqu’au 3 janvier, ont décidé la Caf et la Fifa après des discussions, a dit l’officiel de l’instance dirigeante du football.
Invité du Jury du dimanche sur Iradio, le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor a déclaré que ce débat s’est posé et que des discussions sont menées avec des joueurs notamment Sadio Mané (Liverpool, Angleterre) et Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre) qui auront un match de championnat le 2 janvier.
Dans le communiqué, il est rappelé que ’’la CAF a décidé que pour les joueurs qui ont des matchs officiels de club entre le 27 décembre 2021 et 3 janvier 2022, les associations membres participantes en
question doivent être informées que ces joueurs peuvent rester avec leurs clubs pour participer à ces matches et être libérés après le dernier match de cette période’’.
Outre Mané et Mendy, Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace) et Sény Dieng des Queens Park Rangers qui évoluent en Angleterre où les championnats ne sont pas arrêtés sont concernés par cette disposition.
Le Sénégal démarre son stage ce lundi et prévoit à partir du 30 décembre un stage à Kigali (Rwanda) d’où il rejoindra Bafoussam (Cameroun), son camp de base, à partir du 5 janvier.
CAN 2021 : RETENTION DES JOUEURS JUSQU’AU 3 JANVIER, LE COUP DE JARNAC DE LA FIFA !
La Fifa n’a pas totalement cédé à la pression de l’Association européenne des clubs (abréviation ECA)
La Fédération internationale de football (Fifa) vient d’administrer un véritable coup de Jarnac à différents sélectionneurs d’équipes africaines qualifiées à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. Alors que la plupart d’entre voulaient démarrer leur regroupement ce lundi 27 décembre, l’instance faitière du football mondial a décidé d’autoriser les clubs employeurs de retenir leur joueurs jusqu’au 3 janvier 2022. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la préparation de plusieurs sélections, notamment celle du Sénégal où l’étape de Kigali reste suspendue à la disponibilité des joueurs.
La Fifa n’a pas totalement cédé à la pression de l’Association européenne des clubs (abréviation ECA) qui, dans une lettre qui lui a été adressée l’avait fait part de sa volonté de ne pas libérer les joueurs africains retenus pour la CAN Cameroun 2021. Ce, en raison des «quarantaines et restrictions de déplacement» liées notamment à l’émergence du variant Omicron du coronavirus. Mais face à la bronca qu’une telle missive a soulevée sur le continent, sans occulter la position de l’écrasante majorité des membres du Comité Exécutif de la CAF de maintenir la CAN à date échue et l’implication personnelle du Président Paul Biya, la Fifa a décidé de couper la poire en deux. En bon stratège, Gianni Infantino n’a voulu fâcher ni l’Europe qui marque de plus en plus son désaccord avec l’avocat suisso-italien, encore moins que l’Afrique qui constitue un bastion électorale acquise ou presque à ses causes. Surtout en perspective d’un troisième mandat prévu en 2023 mais aussi et surtout son projet ultra-contesté de coupe du monde bisannuelle.
BOXING DAY ET COUPE DE FRANCE
Les camarades de Nasser al-Khelaïfi, président de ECA pourraient disposer de leurs joueurs africains dont les pays sont qualifiés à la CAN. Ils sont plus d’une quarantaine à évoluer en Premier League qui joue le Boxing Day. D’ailleurs plusieurs Fédération africaines étaient en train de négocier intelligemment avec les clubs anglais. Certains n’étaient pas contre l’idée de permettre à des joueurs comme Sadio Mané, Mohamed Salah et autres Naby Keïta à rester jusqu’au 2 janvier. L’Egypte était dans cette logique. La Guinée aussi. Au Sénégal, Me Augustin Senghor ne serait totalement pas contre. Mais, l’étonnement vient de cette décision de la FIFA d’élargir la demande à tous les clubs employeurs. «Cette décision est prise dans un esprit de bonne volonté et de solidarité avec les clubs concernés compte tenu du fait qu’ils ont été affectés par la recrudescence de cas Covid», a écrit la Fifa dans son courrier adressé à l’Association européenne des clubs (ECA), aux ligues et aux fédérations européennes. Une telle décision maintient les joueurs africains pour le Boxing Day qui se joue jusqu’au 2 janvier 2022. D’autres évoluant aussi en Ligue 1 seront aussi contraints de rester pour livrer les matches des 16èmes de finale de la coupe de France, prévus les 2 et 3 janvier 2022.
INCERTITUDE SUR L’ÉTAPE DE KIGALI
Si les clubs membres de l’ECA applaudissent timidement, en Afrique, les sélectionneurs de plusieurs équipes nationales vont perdre le sommeil en voyant leur programmation complètement tronquée. C’est le cas du Sénégal dont l’étape pour Kigali reste désormais suspendue au nombre de joueurs devant pouvoir se libérer. «Très franchement, on s’attendait à ce que la Fifa autorise les clubs anglais à garder les joueurs. En revanche, nous sommes surpris de la généralisation de la décision à tous les clubs d’Europe», confie à Sud Quotidien, un membre du staff technique des Lions.
C’est dire que cette concession ne sera pas sans conséquences surla programmation de l’équipe nationale qui devrait se rendre à Kigali le 30 ou 31 décembre 2021 avant de quitter la capitale rwandaise le 4 janvier 2022 pour se rendre à Bafoussam, après un match amical contre les Amavubi (les Guêpes). Sauf que présentement, Aliou Cissé va devoir faire sans ses trois gardiens convoqués (Seyni Dieng, Alfred Gomis et Edouard Mendy). Il devrait aussi faire sans ses «Anglais» voire quelques joueurs évoluant en Ligue 1. Ce qui fait dire à notre source «si nous ne disposons que de 10 joueurs, l’étape de Kigali risque d’être compromise. Mais nous gardons espoir d’avoir au moins 18 joueurs. Le cas échéant, nous allons devoir prendre trois gardiens locaux». C’est dire que cette concession donne du tournis aux sélectionneurs, qui ne savent plus à quelle sauce ils seront mangés. Il ne leur reste qu’à s’adapter.