LE PRESIDENT SOMALIEN SUSPEND SON PREMIER MINISTRE
Le chef d’état Mohamed Abdullahi dit Farmajo a annoncé sa décision dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 décembre, suite aux allégations de corruption et de mauvaise conduite qui pèsent contre le Premier ministre Mohamed Hussein Roble.
Le président somalien a suspendu son Premier ministre.
Le chef d’état Mohamed Abdullahi dit Farmajo a annoncé sa décision dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 décembre, suite aux allégations de corruption et de mauvaise conduite qui pèsent contre le Premier ministre Mohamed Hussein Roble.
Ce dernier restera suspendu le temps de l’enquête.
Le président somalien a ajouté que les autres membres du Conseil des ministres poursuivraient leurs fonctions conformément aux lois et règlements du pays.
L’allocution est intervenue alors que les deux dirigeants se sont affrontés au sujet des retards dans les élections en cours qui doivent mener à la nomination d’un nouveau président.
Ils se sont accusés mutuellement de retarder le scrutin parlementaire.
Les élections, qui ont débuté le 1er novembre, devaient se terminer le 24 décembre. Toutefois, un parlementaire nouvellement élu a déclaré que seuls 24 des 275 législateurs avaient été élus samedi
PRESENTATION DE FEUILLE DE ROUTE, ENCORE DU CLOU SUR LA FIN DE LA TRANSITION EN GUINEE
Le Premier ministre guinéen Mohamed Béavogui a décliné sa feuille de route au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renouvelé sa confiance à son chef du gouvernement.
Le Premier ministre guinéen Mohamed Béavogui a décliné sa feuille de route au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renouvelé sa confiance à son chef du gouvernement. Mais cette feuille de route a été accueillie très différemment selon les leaders politiques guinéen, puisqu'elle ne comporte pas de chronogramme de la transition.
C’est une feuille de route comprenant cinq axes prioritaires, dont la rectification institutionnelle, le cadre macroéconomique et financier, le cadre légal et la gouvernance.
Feuille de route diversement interprétée par la classe politique guinéenne.
« Je trouve d’abord que c’est une bonne chose que le Premier ministre présente une feuille de route, parce que cela sert au moins à savoir quel est le programme de la transition, explique Dr Ousmane Kaba, président du Parti des démocrates pour l’espoir. Celle qui est perçue par le Premier ministre et qui va être mise en application, donc, c’est une étape importante ».
Rafiou Sow, lui, s’interroge sur la feuille de route présentée par le Premier ministre. Pour lui, il faut aller à l’essentiel : « Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on doit faire, comment faire en sorte qu’on fasse des élections, qu’on revoie le fichier, qu’on essaye de donner la chance à ceux qui doivent voter, qu’ils puissent avoir leurs cartes d’électeurs et aller à des élections sécurisées, libres et transparentes ? C’est ce qui devaient être l’essentiel de la feuille de route du Premier ministre ».
Il lance un appel au colonel Mamadi Doumbouya, le président de la transition : « Le président de la transition doit nous donner un chronogramme clair, nous, opposition pour nous aujourd’hui la transition a commencé depuis le 6 septembre. Nous, on a proposé 15 mois, c'est-à-dire, qu’on le veuille ou pas, nous devons avoir des élections au mois de décembre 2022 ».
La formation du Conseil national de la transition, la rédaction de la nouvelle constitution et la mise en place de l’organe de gestion des élections sont les prochaines étapes à franchir par le gouvernement guinéen.
« Une incohérence » de ne pas fixer de durée pour la transition
Le document en question se décline en deux axes : il fixe d'abord cinq grandes orientations autour notamment de la gouvernance, de la situation macroéconomique... et ensuite, il liste une série de scrutins à tenir (élections locale, présidentielle et législative) sans préciser d'échéances.
Ne pas fixer de durée pour la transition est une incohérence, selon Mamadou Aliou Barry, directeur du centre d'analyse et d'études stratégiques de Guinée
FEUX DE BROUSSE, DES FLAMMES RAVAGENT UNE PARTIE DU FERLO
Une partie du Ferlo a été ravagée par des flammes dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 décembre 2021 dans la commune de Aouré, dans les localités de Dioudé, Yero Malle, Ndiott, Houlankaré.
Une partie du Ferlo a été ravagée par des flammes dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 décembre 2021 dans la commune de Aouré, dans les localités de Dioudé, Yero Malle, Ndiott, Houlankaré. Dans cette partie, les feux de brousse y sont très récurrents ces dernières années. Les populations ont tenté d’éteindre le feu mais l’ampleur de la chaleur a pris le dessus sur leurs maigres moyens. Gourel Farba, un village situé au cœur de la forêt du Ferlo a été encerclé par les flammes. Selon Samba Ly, président de l’Association culturelle et développement de Ferlo, ce village risque de disparaître. « L’Etat du Sénégal et les autorités administratives de la région de Matam doivent revoir leur politique environnementale. Ils organisent des Crd sans inviter les principaux acteurs de l’élevage. Récemment, le ministre de l’Environnement a tenu un Crd sur les feux de brousse à Semmé. Aucun des éleveurs de Ferlo n’a pris part à cette rencontre », déplore M. Ly.
Le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall avait annoncé une importante somme d’argent pour équiper le secteur et armer les populations mais la province du Ferlo se sent ignorée. Distante de 27 km de long et 15km de large, la forêt du Ferlo est habituée aux faits de flammes et des dégâts énormes sont souvent enregistrés : le bétail réduit en cendres et les services de sapeur-pompier se trouvent à 90km des localités ravagées, c’est-à-dire à Ourossogui et Matam. Ce qui explique une intervention tardive. Cette contrée du pays laissée à elle-même est loin d’être satisfaite, vu les conditions difficiles auxquelles elle est confrontée. Les acteurs du Ferlo appellent l’Etat à réagir le plus rapidement possible pour apporter des solutions concrètes à ce fléau qui ne cesse de gangrener le quotidien des populations.
CRIMINALISATION DE L'HOMOSEXUALITE, LA MAJORITE PARLEMENTAIRE PAS D'ACCORD
Au Sénégal, les députés de la majorité ont annoncé samedi 25 décembre qu’ils ne voteront pas la proposition de loi visant à renforcer la répression contre la communauté LGBT. Le groupe parlementaire majoritaire veut mettre un terme à un « faux débat »
Au Sénégal, les députés de la majorité ont annoncé samedi 25 décembre qu’ils ne voteront pas la proposition de loi visant à renforcer la répression contre la communauté LGBT. Le groupe parlementaire majoritaire veut mettre un terme à un « faux débat », après la saisine de l’opposition, qui veut une modification de la loi sur l’homosexualité. Pour la coalition au pouvoir, la loi existante est déjà suffisante.
« Polémique stérile », « faux fuyants », « on enfonce une porte déjà ouverte » : la majorité parlementaire ne manque pas de mots pour dénigrer la proposition défendue par plusieurs députés de l'opposition.
Pour Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe majoritaire à l'Assemblée (benno bokk Yakar), « la législation du Sénégal qui date de 1966, donc qui a 55 ans d’existence, est claire et nette à ce sujet. Il n'y a point besoin d'y ajouter ou en d'en retirer une virgule. Il n’y a pas de nécessité d’aller vers cette proposition de loi, cela est clair. »
La proposition portée par 11 députés de l’opposition, accompagnés du collectif And Samm Jikko Yi (« Ensemble pour la sauvegarde des valeurs », en wolof), a été déposée il y a quatre jours sur le bureau du président de l'Assemblée.
Pour la défendre, les députés avancent des arguments selon lesquels le Sénégal est un pays de croyants et la criminalisation de l’homosexualité ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.
Ce texte doit d’abord être discuté en commission des lois, avant de pouvoir être soumis au vote
Au Sénégal, la loi existante stipule que « sera puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 100 000 à 1 500 000 francs (152 à 2 286 euros), quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », ainsi que des peines de prison allant d’un à cinq ans.
RENOVATION DU STADE DEMBA DIOP, LA REPRISE DES TRAVAUX EN AVRIL 2022
Les travaux de rénovation de Demba Diop, devenu un stade fédéral, vont démarrer au mois d’avril 2022. Me Augustin Senghor, qui a donné l’information lors de l’émission JDD, espère que tous les accords seront finalisés à la prochaine session de la FIFA
Les travaux de rénovation de Demba Diop, devenu un stade fédéral, vont démarrer au mois d’avril 2022. Me Augustin Senghor, qui a donné l’information lors de l’émission JDD, espère que tous les accords seront finalisés à la prochaine session de la FIFA, principal bailleur, prévue au mois de février. ‘’Nous espérons avoir une validation de la FIFA, sans laquelle les fonds ne seront pas disponibles, à la session du mois de février. C’est ça notre vœu. Une fois que cette validation est faite, on va signer les accords et les fonds seront disponibles. On pourrait alors démarrer les travaux au mois d’avril’’, a-t-il déclaré.
Dans un premier temps, la Fsf a convenu avec la FIFA de travailler la tribune couverte et la pelouse. Une fois que cette partie sera terminée, le stade sera opérationnel, le temps que l’autre sera achevé. ‘’ J’ai eu une réunion à Doha avec les responsables du bureau du développement de la FIFA. Le projet avance vite. Il faut savoir que la FIFA a des procédures administratives très draconiennes. Tant que l’on est pas arrivé à une certaine étape de la procédure, on ne peut pas lancer les travaux. Nous sommes en train de choisir l’entrepreneur. La FIFA en a besoin pour valider au sein de la commission de développement’’, a-t-il laissé entendre.
MISE EN CIRCULATION DU TER, UNE PROCÉDURE D’INDEMNISATION INACHEVÉE, DES PONTS ET DES TUNNELS INADAPTÉS
La circulation du TER sera effective à partir de ce lundi. Mais cette inauguration ne fait pas que des heureux. Les impactés attendent toujours leur reliquat d’indemnisation. Et la qualité des ouvrages de franchissement continuent de faire jaser
Annoncé depuis 2019, la circulation du TER sera effective à partir de ce lundi. Mais cette inauguration ne fait pas que des heureux, les impactés titulaires de titres fonciers et de baux attendent toujours leur reliquat d’indemnisation. Pendant ce temps, la qualité des ouvrages de franchissement pour faciliter la circulation entre les deux parties de la ville continuent de faire jaser.
Le TER est inauguré, ce lundi, mais cette cérémonie cache derrière elle un lot de désolation et drames sociaux. En effet, si on en croit le collectif des impactés du Ter dans le département, la question de leur indemnisation reste encore à être épuisée. En rassemblement devant la gare, les camarades de Babacar Gueye ont tenu à se rappeler aux bons souvenirs l’APIX et des autorités pour entrer dans leurs fonds, comme indiqué dans les textes qui gouvernent la réalisation du projet.
Le coordonnateur du collectif des impactés et membre du comité de suivi, installé sous la primature de Boun Abdalah Dione a rappelé que les indemnisations devaient être faites avant même le démarrage des travaux. Au contraire, plusieurs après le démarrage et aujourd’hui le lancement des activités du TER, l’APIX reste devoir de l’argent aux impactés. « Comment on peut comprendre des détenteurs de titres formels, des titres fonciers et des baux, courir depuis plus de cinq ans derrière leurs indemnisations, c’est inacceptable ».
Cela, alors que beaucoup d’entre eux ont quitté leurs maisons et sont dans la précarité et la location depuis lors. C’est pour exprimer leur colère que ces impactés ont organisé un rassemblement devant la gare du TER à Rufisque, le mardi dernier. Le coordonnateur a fait savoir que sur le tronçon qui concerne le département de Rufisque, c’est une centaine de détenteurs de titres qui sont concernés, sur tout le long du trajet de Dakar à Diamniadio ce nombre fait près de 300 personnes. « Ces personnes n’ont obtenu qu’une indemnisation sur le bâti ce qui ne suffisait même pas pour construire une baraque » a dit M. Gueye qui rappelle qu’ils ont accompagné l’Etat dans la facilitation pour la libération des emprises et la mise en œuvre du projet.
Au-delà des problèmes d’indemnisation, la construction du TER a entraîné la division de la ville de Rufisque en deux zones distinctes. Au sud du tracé du chemin de fer se trouve la route nationale, le centre-ville et le marché central. De l’autre côté, au nord se trouvent des quartiers des trois communes de Rufisque Ouest, Nord et Est. Ce qui implique des déplacements de parts et d’autres de ce tracé qui constitue une ligne de fracture entre les deux parties d’un même territoire. Mais ces déplacements étaient rendus difficiles par l’inexistence de structures de franchissement et de passage. Après moult revendications et manifestations, celles-ci seront réalisées mais malheureusement elles sont loin des attentes.
LES TUNNELS INADAPTÉS ET DES PONTS ÉTROITS
Sous l’effet de la clameur populaire, des ouvrages de franchissement ont été lancés, pour permettre aux populations de pouvoir se mouvoir entre les deux parties de la ville. Ainsi, plusieurs ponts ont été installés sur le long du trajet, mais des passages piétons sous les rails au niveau de certains points, et un tunnel sous les rails au niveau du point anciennement appelé passage à niveau. Ce passage long d’une quinzaine de mètres sur une largeur de trois mètres et quelques centimètres ressemble plus à un couloir de passage qu’un tunnel. Il est devenu une place pour les mendiants et les entrées et sorties sont occupées par les marchands et leurs étals, sans aucun aménagement. En plus de cela, il est mal éclairé et crasseux, les piétons qui l’empruntent sont obligés de se boucher le nez, le temps de la traversée, pour éviter d’inhaler la poussière.
En effet, ce passage situé juste au niveau de la mosquée construite par le grand marabout toucouleur Abdoulaye Diop est devenu un milieu interlope où par moments les agresseurs font leur loi. Dès qu’on arrive à l’entrée, on est accueilli par un concert de sonorités crachées par les porte-voix des mendiants qui se mêlent aux bruits des pièces récoltées dans des pots de tomates et que ces derniers secouaient pour attirer les passants et espérer une pitance. La poussière soulevée par les passants y rend la respiration difficile sans compter l’obscurité à cause d’un éclairage faible. Le tunnel est éclairé par une lampe à usage domestique.
Souleymane Ndir est un habitué du passage. Il s’indigne et dénonce un manque de respect notoire de la part de l’entreprise chargée de la réalisation du TER : « personne ne sait ce qu’ils ont construit ici, on ne peut pas parler de tunnel c’est plutôt un trou, étroit et mal éclairé où les gens se frottent comme pas possible. Un passage aussi étroit pour les populations de la commune la plus peuplée de la ville Rufisque ». Un peu plus loin, sur le même alignement, à moins de 2km au niveau du quartier Guendel 1, on trouve un passage ouvert pour les véhicules mais que ne peuvent franchir les véhicules avec une certaine hauteur comme les mini cars et avec seulement une voie dans chaque sens et des passages piétons sur lesquels deux personnes ne peuvent pas marcher côte à côte. « A chaque fois que je passe par ce tunnel, je suis choqué, la voie est étroite et il n’y a pas de hauteur même les conducteurs de charrettes sont obligés de baisser la tête pour passer, au risque de se cogner la tête contre l’entrée. Et puis juste à la sortie, une distance qui ne fait même pas 150m, ils ne sont même pas capables de l’aménager pour permettre aux véhicules de rejoindre sans trop de difficultés le pont Gabin de Dangou, c’est vraiment dommage. C’est à croire que ce n’est pas de l’argent que nous allons rembourser », s’indigne Malamine, chauffeur de taxi clando au niveau du garage « feu rouge » au centre-ville.
Le chauffeur qui connait très bien le tracé, nous fait savoir que sur le canal derrière l’imprimerie nationale, un petit passage dont la largeur n’excède pas un mètre est créé. Plus à l’Est vers la Sococim, le pont qui surplombe le Ter et relie la route nationale aux quartiers Gouye Mouride, Cité Sococim, Colobane et Arafat n’offre pas les garanties en termes de circulation. Pourtant, c’est un massage très fréquenté par les gros porteurs, « le pont est infranchissable dès qu’un véhicule tombe en panne dessus et, en plus, deux véhicules gros gabarit ne peuvent pas se croiser dessus. C’est la même chose pour celui au niveau de Keury Kao et qui relie la route nationale à la route des Niayes en passant par l’hippodrome Tanor Anta Mbakhar et le Lycée Moderne de Rufisque», nous dit Moussa Guèye. Les mêmes problèmes sont observés au niveau du pont de la Zac Mbao.
HAUSSE DU PRIX DE PAIN, LA SURENCHERE A KAFFRINE
Alors que la baguette s’acquiert à 175 F CFA, à Dakar, soit une hausse de 25 F CFA sur le prix, à Kaffrine, il faudra débourser 50 F CFA de plus. Le comité régional de consommation a tenu une réunion de validation des structures de prix de la farine et du
Alors que la baguette s’acquiert à 175 F CFA, à Dakar, soit une hausse de 25 F CFA sur le prix, à Kaffrine, il faudra débourser 50 F CFA de plus. Le comité régional de consommation a tenu une réunion de validation des structures de prix de la farine et du pain, fixant le coût à 200 F CFA, prenant en compte le différentiel forfait-transport.
« La baguette de 60 grammes est vendu à 60 F CFA. Celle de 115 grammes à 110 F CFA, celle de 200 grammes à 200 F CFA », a décliné, à l’occasion, le chef du service régional de commerce de Kaffrine, El Hadji Yero Fall. Poursuivant, il ajoute qu’un quatrième format de 230 grammes est cédé à 235 F CFA.
Ce qui devrait soulager les boulangers compte tenu des difficultés rencontrées. « il y a beaucoup de choses qui manquent, ici. On n’a pas suffisamment de machines, ni de techniciens. Aussi, les coupures de courant sont récurrentes. Mais avec l’augmentation du prix, on est un peu soulagés. On espère voir quelques changements », explique leur porte-parole, Saliou Seck.
Autre préoccupation : Seck et compagnie attendent des mesures contre la concurrence venant de boulangers des régions limitrophes. A leur niveau, ils devront veiller au respect des conditions d’hygiène. Des instructions ont été données pour des opérations de contrôle par le service d’hygiène.
Kaolack aussi s’est ajustée au prix du pain. Le Comité régional de la consommation s’est réuni, à cet effet, à l’initiative du chef de l’Exécutif régional. Les nouveaux prix sont ainsi fixés : un format de 115 grammes à 100 F CFA, un autre de 160 grammes à 150 F CFA et un format de 290 grammes à 175 F CFA.
IMPACT SUR LES COMMUNES TRAVERSEES, LE PROJET DU TER EMPORTE 3 QUARTIERS DE THIAROYE
Un des plus grands projets du Sénégal indépendant, le Train Express Régional (TER) est lancé un 14 décembre 2016 par le chef de l’Etat Macky Sall, dans le but de désengorger Dakar et sa banlieue, de mieux connecter Dakar et le Pôle urbain Diamniadio
Un des plus grands projets du Sénégal indépendant, le Train Express Régional (TER) est lancé un 14 décembre 2016 par le chef de l’Etat Macky Sall, dans le but de désengorger Dakar et sa banlieue, de mieux connecter Dakar et le Pôle urbain Diamniadio.
«Aujourd’hui, nous lançons la première phase du projet, entre Dakar et Diamniadio, sur 36 km. D’un coût global de 568 milliards FCFA, toutes infrastructures incluses, les travaux de cette première phase vont durer deux ans et être achevés en 2019. Nous sommes le mercredi 14 décembre 2016. Je donne rendez-vous aux entreprises partenaires le lundi 14 janvier 2019, pour inaugurer la ligne et faire le premier trajet Dakar-Diamniadio en TER. Près de dix mille 10 000 personnes travailleront sur le projet, en emplois directs et indirects. Le projet aura aussi d’autres effets d’entraînement, notamment la valorisation des zones traversées, la réduction des embouteillages et des accidents routiers», avait indiqué le chef de l’Etat Macky Sall, lors de son discours de lancement des travaux du TER. Environ cinq (5) ans après, force est de constater que ce projet d’une grande envergure n’a pas créé que des heureux. La restructuration a empoté des quartiers et occasionné un grand mouvement de déplacement humain. C’est le cas dans la commune de Thiaroye où le projet a traversé 11 quartiers. «Dans le Grand Thiaroye, nous avions 34 quartiers traditionnels et en 1996, à la faveur de la loi 96.06 le découpage avait amputé Thiaroye Gare de plus de 20 quartiers. Le village de Thiaroye Gare qui était composé de 34 quartiers se retrouve avec 11 quartiers» a lancé Libasse Diagne, membre du Cadre pour réunification du Grand Thiaroye. Pour sa part, le délégué de quartier de Touba Thiaroye de renchérir sur la situation cartographique. «Avec la mise en œuvre des travaux des projets de l’autoroute à péage et du TER, Thiaroye a encore subi des empiètements sur ses quartiers. Il ne reste que 9 quartiers ; les quartiers Darou Salam 1, Pikini Bougou et une partie de Layenne ont disparu de la carte à cause du saucissonnage de la commune», semble se désoler le délégué Lamine Diop.
LE TER A ENGLOUTI LE «MARKET THIAROYE»
Sur le plan économique une grande partie du marché sous régional de Thiaroye est impacté. Le «market» est lieu de vente à la sauvette de marchandises et autres produits de seconde main, en occasion, y compris de recel de produits volés ailleurs, les marchands ambulants qui déambulent avec leurs produits en main ou sur la tête dans les rues du market qui grouillaient de monde. Dés fois il faut jouer des coudes pour se faire une place ou se frayer un passage et tendre grandement l’oreille pour entendre son interlocuteur à cause du grand brouhaha qui y règne. Chacun cherche à écouler sa marchandise ; soit un pantalon, une chemise, soient des portables, postes radios, entre autres marchandises. On dit que tout se vend au «market», voire obtenir une lobe d’oreille d’humain. C’est un marché occasionnel «créé» sur les rails où les populations se rendaient pour avoir un matériel en occasion et à moindre coût. Mais, avec les travaux du TER, ce marché d’occasion a disparu de la carte. Les marchands qui le squattaient, avaient continué de fréquenter les abords du TER ; mais l’autorité administrative les repoussait tout le temps, avec l’aide des Forces de l’ordre. Ils ont tenu des points de presse pour exiger un lieu où exercer leurs petits commerces, en vain. Finalement le market a disparu.
LE MARCHE THIAROYE SCINDÉ EN DEUX, IMPACTE SUR LE REVENU DES COMMERÇANTS
La réalisation du TER a scindé le marché Thiaroye en deux parties. Jadis les clients traversaient les rails pour se rendre au marché dont une grande partie intègre aujourd’hui le camp militaire. Des centres commerciaux ont été construits par des promoteurs qui ont subi des pertes à cause de l’inaccessibilité de leurs locaux par les clients. D’autres n’ont pas pu terminer les travaux, faute d’acquéreurs. Des passerelles érigées sur le passage des rails n’ont rien réglé, selon les commerçants établis dans les centres commerciaux. «Nous avons un problème d’accès au marché avec la position des passerelles. Il nous faut des passerelles encore pour les clients qui peinent à accéder au marché et cela impacte nos revenus. Nous allons fermer boutique avec la rareté des clients qui ont des difficultés pour atteindre l’autre côté du marché. Donc seuls ceux qui sont avant les rails s’en sortent», se plaignent toujours les commerçants des centres commerciaux qui continuent de broyer du noir avec cette situation.
GUINAW RAIL IMPACTE, EXIGE PLUS DE CONSIDERATION
Le TER a traversé plusieurs communes, causant des désagréments aux populations riveraines. C’est le cas à Guinaw Rail Sud où le maire, lors du Conseil municipal sur le budget, a dénoncé les manquements causés par le TER car un vaste mouvement de personnes s’est effectué. A cela s’ajoutent des places d’affaires dont les recettes servent à la vie économique de la commune qui sont complètement touchées par le TER et l’autoroute à péage. «Le TER nous a créé d’énormes problèmes sur nos recettes ; nous avions des places d’affaires et un marché ou les femmes gagnent leur vie. Mais avec le TER a tout pris et ces femmes se retrouvent sans activités», déplore le maire Abdoulaye Diop. Et de poursuivre : «nous allons faire un plaidoyer pour que, dans les cadre de leur RSE, qu’on prélève ne serait-ce qu’un franc sur chaque ticket pour ensuite le reverser aux communes que le TER a traversé ; cela nous permettra d’avoir des recettes supplémentaires pour des investissements dans nos communes. Et ce n’est pas normal que le train gagne de l’argent en nous impactant, sans pour autant avoir un retour», clame le maire de la commune.
MACKY SALL DESAMORCE LA BOMBE DE ThIAROYE
Ils sont presque près de 2000 propriétaires de cantines et tabliers qui sont impactés par les travaux du TER dont une grande partie ont été indemnisé par l’APIX. Mais, l’autre partie, sous la houlette du Collectif des impactés, de l’Unacois Jappo, continue de décrier cette situation. Ces commerçants dénoncent ce qu’ils appellent «le dilatoire de l’Etat» sur les indemnisations. Selon les dernières nouvelles le président himself a câblé le président Mamour Thiam pour lui demander de surseoir à la menace de manifester, ce lundi matin, à l’occasion du lancement officiel de l’exploitation commerciale du TER. Ces derniers avaient brandi des menaces de porter des brassards rouges pour exiger la reprise des travaux du centre commercial qui étaient fixés à 3 mois. Ces derniers courent également derrière l’effectivité de leur indemnisation.
LE COLLECTIF NATIONAL DES IMPACTES DU TER DECLARECE LUNDI«JOURNEE NOIRE»
Le collectif regroupant les impactés de Dakar, Rufisque et Pikine, constitués de commerçants, ménages, artisans, brocanteurs et maraichers, déclare ce lundi 27 décembre 2021, jour de la mise en circulation du TER, «Journée noire» pour toutes les personnes impactées. Cette journée sera marquée par un sit-in suivi d’un point de presse pour dénoncer les blocages du processus de médiation-conciliation provoqué par l’APIX. «Le blocage du processus de médiation-conciliation provoqué, à dessein, par l’APIX, prétextant qu’elle n’a pas suffisamment de personnel pour exploiter les 2000 dossiers des plaignants que le collectif lui a soumis, marque le énième traitement désobligeant que l’Etat du Sénégal réserve aux «nouveaux pauvres» créés par l’APIX dans l’exécution du projet TER» s’est indigné Ibrahima Cissé, président du collectif qui pointe du doigts accusateur l’APIX. Ce dernier de renchérir : «aujourd’hui, des milliers de ménages (3500) et d’entreprises (4000 informelles et 70 formelles) sont depuis 2018 spoliées et leurs biens délibérément confisqués par l’APIX, comme de vulgaires agresseurs. Ces biens ainsi que les pertes de revenus et réparations sont estimés par nos experts à plus de cinquante (50) milliards». Le collectif se dit outré par l’absence d’audit des bailleurs auprès des impactés, pour constater réellement la mauvaise application du Plan d’action et de réinstallation par l’APIX. Le collectif, à travers un document remis aux bailleurs, dénonce les manquements et violations des politiques et procédures des institutions financières internationales impliquées dans le projet du Train express régional
CAN2021, ME SENGHOR ANNONCE DES DISCUSSIONS POUR LA LIBÉRATION DES INTERNATIONAUX
Le président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a annoncé, dimanche, des discussions pour permettre aux internationaux de rejoindre la sélection ’’dans leur meilleur état’’.
Dakar, 26 déc (APS) - Le président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, a annoncé, dimanche, des discussions pour permettre aux internationaux de rejoindre la sélection ’’dans leur meilleur état’’.
Sadio Mané (Angleterre) et Edouard Mendy (Chelsea), par exemple, qui ont un match important à disputer le 2 janvier, pourraient restés à la disposition de leurs clubs jusqu’au 3 janvier, a laissé entendre Augustin Senghor.
’’Je ne vous cacherai pas qu’on discute avec les joueurs pour savoir leur état d’esprit, parce que nous souhaitons qu’ils viennent nous rejoindre dans leur meilleur état’’, a déclaré le président de la FSF, invité du Jury du dimanche de Iradio (privée).
Augustin Senghor a expliqué que la Fédération essaie de traiter les situations ’’cas par cas en impliquant l’entraîneur et le staff afin de trouver les meilleurs solutions’’.
Il a toutefois souligné que selon la réglementation de la Fifa en la matière, les joueurs doivent rejoindre le stage, ce lundi 27 décembre.
Mais pour Senghor, il ne sert à rien d’aller en guerre contre les clubs, estimant qu’il est préférable d’avoir à disposition des joueurs en pleine possession de leurs moyens en perspective d’une compétition aussi importante que la CAN.
’’Et à ce niveau, il est possible entre des clubs et des associations nationales que les gens puissent trouver des accords, ça s’est toujours passé comme ça’’, a déclaré le président de la FSF soulignant que dans
le cas de Mendy (Chelsea) et de Mané (Liverpool), le débat est posé.
Il revient à la Fédération de prendre la décision finale en accord avec l’entraîneur et son staff technique, a dit Me Senghor, soulignant que l’ambition est de remporter l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des Nations qui se joue à partir du 9 janvier au Cameroun.
’’C’est l’ambition de la Fédération, de l’entraîneur et des joueurs’’, a-t-il insisté.
Le Sénégal qui démarre son stage, ce lundi, se rendra à Kigali (Rwanda) à partir du 30 décembre où il aura son camp de préparation en perspective de la CAN.
Au Rwanda, le Sénégal jouera une rencontre de préparation le 3 janvier avant de s’envoler en direction de Bafoussam où il évoluera dans le groupe B contre le Zimbabwe, la Guinée et le Malawi.