Le 30 septembre 2021 marquait le jour de votre départ à la retraite, en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la Justice Militaire, et pour l’occasion, devrait être organisée pour vous une cérémonie d’adieux à la gendarmerie nationale et à la République du Sénégal. Au cours de cette cérémonie solennelle, vous auriez livré un discours et effectué une dernière revue des troupes afin de remercier le personnel après plus de 30 années de servitude de la part de vos subordonnés, de collaboration avec vos collègues officiers et de loyaux services pour la République. Cette cérémonie aurait également marqué la reconnaissance de la Gendarmerie et de la République pour toutes ces années où vous avez donné de vous-même, au service de l’honneur et de la patrie. Mais à ce cérémonial, vous avez préféré l’honneur et la dignité dans la sollicitude que le faste d’une grandeur illusoire dans une cérémonie militaire. Je ne suis nullement animé par le propos d’Aimé CESAIRE qui écrivait «ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche… Ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir», mais d’un devoir de reconnaissance. Je vous dois cette lettre d’adieux mon général, à défaut d’une cérémonie et je sais que la modestie et le sens de l’honneur dont vous avez fait montre jusque-là, m’aurait interdit d’écrire sur vous, si je vous avais saisi à ce propos. Malheureusement l’occasion ne s’est plus présentée pour que j’en fasse la demande.
Mon général
Je ne vous connais pas en personne, mais par la force du destin, nos chemins se sont croisés le 12 mars 2021 à 15 heures 20 minutes, suite à des événements malheureux qui ont conduit ultérieurement à ma radiation des cadres de la gendarmerie nationale. Pourtant, un mois avant cette date, le 15 février 2021 exactement, vous adressiez une lettre de félicitation où vous me qualifiiez «d’officier subalterne persévérant, très engagé et doté d’un sens élevé du devoir. Voir pièce jointe». Ce fut la deuxième du genre en deux années consécutives. C’est ainsi que je me suis comporté pendant les 8 années, passées sous les drapeaux sans le moindre reproche. Mais à la première faute, j’ai été directement proposé à un conseil d’enquête et radié des cadres. A mon avis, la graduation de la sanction prévue par le décret numéro 90-1159 du 12 octobre 1990, portant règlement de discipline générale dans les forces armées sénégalaises, n’a pas été respectée. Et durant mes 60 jours d’arrêt, je fus isolé tel un bagnard. Mon téléphone et mon ordinateur confisqués, ainsi que tout matériel électronique à ma disposition. Toute visite m’a été interdite, hormis celle de mes deux enfants que je rencontrais 02 heures chaque dimanche. J’ai trouvé cette sanction exceptionnellement sévère mais je l’ai accepté et appréhendé comme l’illustration de la rigueur militaire et de votre droiture, connue de tous au sein de la gendarmerie depuis plus de 30 ans. Cette sanction, il est vrai qu’elle fût extrême, ce ne fut pourtant pas cet aspect qui m’a le plus marqué en vous, car la décision finale sur mon sort ne vous appartenez pas mon général. Ainsi en témoigne l’avis défavorable du conseil d’enquête qui a rejeté mon exclusion de la gendarmerie à l’unanimité. J’ai été plutôt marqué à jamais par votre sens élevé du devoir et votre sens de la responsabilité du chef militaire. Je me rappelle encore notre rencontre après mon retour suite à 05 jours d’absence au service au mois de mars 2021. Lorsque vous m’avez prêté une oreille ce jour, vous avez courtoisement rétorqué que quel que soit mon mobile, mon comportement est à réprimer vigoureusement du point de vue de la discipline militaire. Et que pour cela vous ne serez pas complaisant avec moi. Dans votre tentative de désamorcer ma colère, vous m’avez déclaré en outre qu’un officier en activité ou hors cadre ou quelle que soit sa position, doit garder en tête que les personnes avec qui il a servi, verront toujours en lui l’officier qu’ils ont connu en service, donc un exemple.
Votre impartialité….
Pour me rassurer de votre impartialité, ce jour, vous avez déclaré qu’une enquête indépendante serait diligentée. Mais vous avez persisté sur le fait que je ne dois pas être dépassé par une colère qui ne profite ni à moi ni à la République. Aussi, vous avez indiqué que peu importe la véracité de mes déclarations, je dois comprendre que je serai seul, jugé sur mes agissements. Autrement dit qu’en aucun cas, le comportement des autres ne devra dicter ma conduite future. Ce passage m’a rappelé la sagesse du Dalai Lama qui nous enseigne qu’il ne faut pas laisser le comportement des autres venir détruire notre paix intérieure. Sans aucune confusion entre rigueur et excès de gel, ni verser dans le sentimentalisme ou l’émotionnel, vous avez réussi, ce jour, à me raisonner. Cette raison d’hier m’habite et me fortifie encore aujourd’hui. Vous vous êtes abstenus de vendre un camarade au prix d’une gloire éphémère. Vous avez été juste quand l’injustice était plus avantageuse, me rappelant ainsi cette phrase du général De gaule disant aux français que «nous devons notre liberté à des hommes qui ne se plient pas, ne s’agenouillent pas, ne se soumettent pas ». Vous êtes l’un d’entre eux mon général. Vous êtes restés debout tout seul en portant la République, lorsque certains rasaient les murs. Vous êtes restés loyal lorsque vos plus proches collaborateurs se faufilaient entre les mailles de la hiérarchie militaire. Cependant, face au poids énorme d’une République qui vacillait de tout bord, votre rigidité a fini par céder et vous êtes tombés les armes à la main. On ne tient pas debout tout seul sous un poids aussi robuste mon général. Et votre destin étant entre les mains d’un autre, vous avez finalement été poussés vers une sortie très honorable à mon avis. L’un de mes crédos, qui me particularise depuis tout jeune, est de sourire quelle que soit la situation en face. La formation militaire, aussi difficile qu’elle fût, ne m’ôtât de ce masque plaisant qui surgit à chaque fois sur mon visage, par la grâce de Dieu. Comme disent les ivoiriens, pour moi, c’est toujours maïs. Car la vie est très courte et de mon expérience tirée de mon vécu modeste, j’ai cru comprendre que tout semble être un jeu, dont nous sommes acteurs, qui suivent leurs destinés. Une comédie humaine comme disait Balzac.
Ce jour là !
Dans ce monde où rien ne s’éternise, je m’étais promis de ne verser une larme que le jour où ma grand-mère me devancerait dans l’au-delà, si tel serait le cas. Mais le jour où j’ai reçu le décret portant votre remplacement à la tête de la Gendarmerie Nationale sénégalaise, je fus inconsolable toute la nuit. Encore, que j’ignore si vous vous êtes retirés ou démis de votre fonction. Vue votre posture et votre honorabilité dont j’ai été témoin, je peux affirmer que vous êtes meilleurs que moi au sens de l’honneur et du devoir, tels qu’enseignés dans une école d’officiers. Je me suis mis à votre place, car tous les officiers sont formés sur les mêmes principes de base. Chez nous, ou plutôt dirai je, chez vous, le subordonné ne doit jamais être informé des sanctions encourues par ses supérieurs, parce que le commandement est avant tout un mythe qui a traversé le temps sans être percé. Encore, que j’ignore si vous vous êtes retirés ou démis de votre fonction. Alors j’ai pu imaginer l’effet d’un remplacement dans ces conditions, pour un général de corps d’armée. Un journal de la place a même osé titrer «le général TINE viré». Un homme qui sert sa patrie sous les drapeaux, autant d’année, mérite une considération qui devrait dépasser nos appartenances politiques. Malheureusement mon général nous appartenons à l’armée africaine. Une armée d’hommes et de femmes de valeurs qui, pendant des années se sacrifient pour sécuriser de jeunes pays en abandonnant familles et perspectives. L’armée est universelle mais celle d’Afrique est particulière même si elle conserve les pratiques de l’occident et de tous les compartiments militaires du monde. A un pourcentage très élevé, elle reste attachée à la culture africaine qui se transmet, se respecte et se répète de génération en génération militaire, à travers la formation et les traditions propres à l’Afrique. Hélas, la destinée du militaire africain est entre les mains d’hommes qui ne comprennent pas le sens de l’honneur. En Afrique, un homme ayant une formation militaire, n’est pas ordinaire. Si l’homme politique africain semble se caractériser par le mensonge, le dédit et la recherche permanente du profit, les militaires, à quelques exceptions, sont des hommes encore attachés aux valeurs africaines que sont la loyauté, la discipline et le dévouement à la patrie.
Chez nous africains….
Chez nous africains, dans ces métiers dits d’uniformes en général, l’homme engagé est un serviteur très mal compris, qui se bat chaque jour contre ses protégés, que sont ses concitoyens. Il est aussi et surtout constamment confronté à l’arrogance de l’homme politique qui se croit tout permis. Ce comportement est une conséquence de la tradition coloniale qui fut une grande plaie dans l’âme de l’Afrique, qui aujourd’hui encore continue de se blesser à chaque occasion et comme si le mal devait se répéter, il continue à hanter notre être et notre devenir comme disait l’autre. De cette occupation de jadis, n’acquit des Républiques à l’image de l’occupant qui régnait en maitre et non en serviteur, que doit représentait tout homme d’Etat. Issu de cette tradition, l’homme politique africain pense à tort que les entités de sécurité sont des bras armés usités pour faire taire ou pour encourager uniquement la politique du parti au pouvoir. Face à cette situation difficile, la marge de manœuvre du chef militaire ou policier africain est très étroite. Malheureusement il est tiraillé tout au long de sa carrière dans un dilemme complexe. En effet, il est souvent obligé d’être proche de ses hommes, à qui il doit prouver que les principes militaires ne sont pas qu’une utopie, au risque de perdre l’estime de ses subordonnés, qui sont attachés à cette hiérarchie qui nourrit désormais un mythe sous la houlette de la sanction. Mais la réalité de la politique africaine oblige le militaire quelle que soit sa rigueur, à se plier aux désirs souvent malsains d’un civil ignorant les règles de base de la dignité militaire. Alors le militaire se politise peu à peu, en détruisant l’armée à petit feu. Celui qu’on appelle chef suprême des armées en Afrique, que nos constitutions mettent souvent au rang d’omnipotents, parfois avec un passé tumultueux, décide du destin des hommes d’honneur que sont les militaires. Alors seulement maintenant, je comprends pourquoi tant de révoltes et de coups de force qui, garnissent tristement le palmarès du pouvoir en Afrique. N’écoutez pas mon général les incultes, car ils ne connaissent pas la réalité militaire, écoutez plutôt ceux qui ont la même formation de base que vous. Ceux-là savent et peuvent apprécier votre vraie valeur. Pour me consoler, je me rappelle souvent d’une partie importante du dernier discours d’un de mes formateurs à l’école de gendarmerie qui nous disait «Rappelez-vous désormais que sur terre, il existe deux types de personnes, les officiers et les autres. Vous êtes les officiers et cela doit se remarquer dans votre démarche, qui incarnera la fierté. Votre honneur doit se lire sur votre visage quelle que soit la circonstance. Soyez surs que vous ne serez pas riches dans l’armée mais vous ne serez pas misérables car l’honneur et la dignité seront toujours au rendez-vous. Et lorsque l’on vous reprendra votre dignité et votre honneur partez de l’armée, car vous ne deviendrez plus qu’un salarié, prisonnier d’une solde et d’un sort, dont l’issue ne peut-être que déshonneur». Si un officier subalterne se voit comme tel, un officier général se verra surement comme un Dieu, je n’ai donc aucune crainte pour votre état d’esprit mon général. Mon général, vous voilà dans la deuxième section des cadres de l’Etat-major général, mais les initiés seront en mesure de comprendre que vous êtes tenus jusqu’à 65 ans. Donc servir encore 05 ans, est une obligation et non un choix
Cette citation d’Abraham Lincoln
J’imagine déjà votre amertume, étant obligé de servir avec des hommes dont le mythe que demande une fonction au sommet n’est qu’une illusion. Dans cette situation extrêmement déplorable et sensible, où l’opposant politique est confondu à un ennemi d’Etat et ce dernier qui, pour se défendre confond la patrie au parti du Président, mon général, tournez-vous vers le Seigneur, qui seul peut nous venir en aide et prier pour notre République orpheline, qui vit ses moments les plus sombres de son histoire. Je prendrai congé de vous mon général en me rappelant de cette célèbre citation d’Abraham LINCOLN qui disait aux américains que la vie ne résume pas aux aiguilles d’une montre mais plutôt à la qualité des actes qu’on pose pendant notre séjour bref et passager sur terre. En attendant la suite que vous réserve le destin, sachez que votre nom reste à jamais, inscrit au panthéon des immortels de notre chère patrie, le Sénégal. Que l’éternel soit votre berger et qu’il vous guide mon général. En espérant avoir le privilège de vous rencontrer dans le futur, Veuillez agréer mon général, l’expression de mon profond respect et de ma plus haute considération.
Votre subordonné et ancien camarade officier, au temps de votre commandement
PAS DE PAIN PENDANT 3 JOURS
Le secteur des meuniers et de la boulangerie vit des heures difficiles provoquées par l’entêtement de l’Etat à ne pas vouloir respecter la vérité des prix réclamée autant par les industriels de la farine que par boulangers
Les Sénégalais seront privés de pain pendant trois jours du 09 au 11 novembre. Cette décision a été prise hier par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) et le Réseau des boulangeries du Sénégal (RBS). Elle fait suite au refus des autorités de revoir à la hausse le prix du pain, réclamée depuis 4 ans par les boulangers.
Le secteur des meuniers et de la boulangerie vit des heures difficiles provoquées par l’entêtement de l’Etat à ne pas vouloir respecter la vérité des prix réclamée autant par les industriels de la farine que par boulangers. Les 07 meuniers de l’industrie farinière ont décidé depuis la semaine dernière d’arrêter toute production de farine sur l’étendue du territoire. Une situation qui va installer une pénurie de farine dans les jours à venir. Les boulangers qui vont ressentir les premiers les conséquences de l’acte posé par les meuniers ont décidé eux aussi d’aller vers un bras de fer contre l’Etat. En conférence de presse hier, la FNBS et le RBS ont décidé tout simplement d’arrêter toute production de pain sur l’ensemble du territoire pendant 3 jours. Ils veulent pousser l’Etat au respect des accords conclus depuis les assises.
Souleymane Ndéné Ndiaye, le secrétaire général de la fédération nationale des boulangers du Sénégal, a exprimé leurs malheurs et frustrations. « On ne peut poursuivre la production de pain à perte. Plus de deux (200) réunions en 4 ans ont prouvé notre patience et notre dévouement pour les consommateurs sénégalais. Elles ont permis de conforter nos convictions dans le dialogue et la recherche de consensus. Elles nous ont amené à taire pendant 4 ans la vérité du prix du pain », a-t-il dénoncé. Sur ce, la FNBS et le RBS ont annoncé que les conditions actuelles de production ne permettent plus aux boulangers du Sénégal de répondre à la demande nationale. Les boulangers ont ainsi décrété un arrêt collectif et national de production de pain du mardi 09 au jeudi 11 novembre 2021.
Ainsi mardi, mercredi et jeudi prochains, il n’y aura pas de pain au Sénégal. Ce mot d’ordre, disent-ils, est irrévocable, et d’autres démarches suivraint si le gouvernement ne réagit pas. Ils exigent que l’État du Sénégal procède à la révision de la structure de prix du pain à 1 FCFA le gramme et le référencement de nouveaux formats adaptés à la rentabilité de la production (l’homologation du prix de la baguette de pain de 190 grammes à 200 Fcfa), à l’application de la réglementation sur la production et la distribution de pain qui pose des exigences non négociables en matière de livraison et de vente dans les boutiques. Mais aussi, le règlement urgent et sans délai des revendications des meuniers sur le prix de la farine, désormais exposé à une spéculation dangereuse pour l’ensemble des acteurs de la filière. Cependant, ils précisent que cette décision d’arrêt de production, est un avertissement des acteurs économiques de la boulangerie sénégalaise qui sont attachés à leur profession, à leur mission sociale et à leur survie économique.
EN PRÉLUDE AUX LOCALES, WADE ENVISAGE UN RETOUR À DAKAR MI-DÉCEMBRE
le Pape du Sopi va choisir entre Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor pour y présider un méga meeting inaugural marquant le démarrage de la campagne électorale de la coalition Wallu-Sénégal
Sauf cas de force majeure, Me Abdoulaye Wade sera à Dakar mi-décembre prochain en prélude aux élections locales prévues le 23 janvier 2022. Après une brève ziarra à Touba, nous dit-on, le Pape du Sopi va choisir entre Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor pour y présider un méga meeting inaugural marquant le démarrage de la campagne électorale de la coalition Wallu-Sénégal.
Depuis sa tour de contrôle de Versailles (France), Me Abdoulaye Wade avait confié à ses proches qu’il attend la fin des investitures et le dépôt des listes pour faire ses valises en vue de son retour à Dakar. Donc sauf cas de force majeure c’est-à-dire un événement à la fois imprévu, insurmontable et indépendant de la volonté d’une personne, l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade pourrait rentrer prochainement à Dakar. D’ailleurs certains de ses proches collaborateurs avancent même la mi-décembre en prélude de la campagne pour les élections locales prévues le 23 janvier 2022. Un retour à Dakar justifié par un dernier coup de main que le Pape du Sopi compte donner aux différents candidats de la coalition « Wallu Sénégal » tout en suscitant un engouement populaire au sein du Pds. Il est donc plus approprié de voir dans ce séjour un début de réveil évident et d’animation politique de la communauté Sopi comme cela a toujours été le cas quand l’éternel vieux opposant Me Wade est au Sénégal.
Après une brève ziarra à Touba, apprendon, le Pape du Sopi va donc choisir entre Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor pour y présider un méga meeting inaugural marquant le démarrage de la campagne électorale fixée pour 07 janvier 2022. Pour les meetings de clôture, des villes comme Guédiawaye ou Pikine (banlieue dakaroise), Mbacké (Diourbel) Rufisque, Fatick, Kaolack ou autres localités stratégiques seront proposées à Me Abdoulaye Wade. « Aussi bien pour les meetings d’ouverture que ceux de clôture, la coalition Wallu-Sénégal fera tout pour faire se déplacer Me Wade malgré le poids de l’âge. Car, le Pape du Sopi est toujours doté d’un esprit vivace et révolutionnaire visant à reconquérir l’économie réelle et la démocratie du Sénégal durant ses années de règne » indique un haut responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) et membre actif de la conférence des leaders de la coalition Wallu-Sénégal.
Une grande coalition composée du Pds de Me Abdoulaye Wade, AJ/Pads de Mamadou Diop Decroix, Act d’Abdoul Mbaye, Tekki de Mamadou Lamine Diallo et autres partis qui entendent jouer sur l’amour que nourrissent toujours les militants et sympathisants du « Sopi » envers leur Prophète Me Abdoulaye Wade pour conquérir ou reconquérir des communes d’arrondissement et des grandes mairies à l’issue des prochaines élections locales.
Toujours est-il que tout semble être bien programmé pour que le Pape du Sopi soit à Dakar au plus tard mi-décembre. Ou alors au plus tar début janvier, à quelques jours du démarrage de la campagne électorale pour mobiliser et chauffer les troupes et les mettre en ordre de bataille…
«CELUI QUI N'EST PAS CAPABLE D'OBEIR N'EST PAS DIGNE DE COMMANDER»
Le chef de l'état à la 18ème édition Journée des Forces armées
Le chef de l’État, chef suprême des armées, Macky Sall, a présidé, hier, au camp Dial Diop, la 18e édition de la journée des forces armées. Il a été accueilli à son arrivée, à 10h 00, par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba en compagnie du Chef d’Etat major général des armées (Cemga), le général de corps d’armée Cheikh Wade et du Haut commandant de la gendarmerie (Haut-com) le général de division Moussa Fall.
Placée sous le thème «Forces armées et résilience nationale», la Journée des forces armées a été marquée par les baptêmes des promotions de l’École militaire de santé (EMS) et de l’École nationale des officiers d’active (ENOA), mais également par l’inauguration du Musée des opérations extérieures et la remise des insignes de médailles à des militaires blessés en opérations. Le chef de l’État, Chef Supreme des armées a choisi le regretté médecin général de brigade Amadou Lamine Diagne comme parrain de la 53e promotion de l’EMS. Une promotion qui compte 50 récipiendaires dont 40 Sénégalais et 10 autres de nationalités différentes (Benin, Burkina Faso, Gabon, Congo, Cameroun et Côte d’ivoire notamment). Elle comporte également 20 femmes dont 18 Sénégalaises, 01 camerounaise et 01 ivoirienne. Né en 1937 à Marsassoum, le parrain est engagé volontaire le 15 septembre 1962 pour entrer à l’École Principale du Service de santé de Marine plus connue sous le nom «Santé Navale» de Bordeaux.
Après son doctorat en médecine en 1968, il fut nommé à titre définitif au grade de médecin-lieutenant pour compter du 1er janvier 1968. En avril 1972, il est médecin-capitaine et médecin-commandant à compter du 1er avril 1977. Médecin-lieutenant colonel pour compter du 1er avril 1982, il atteint le grade de médecin-colonel le 1er octobre 1984. Le 1er juillet 1991, après de bons et loyaux services successivement au Centre médical de la Gendarmerie, aux centres médicaux de garnison de Thiaroye et du Quartier Dial Diop, à l’infirmerie hôpital de Ouakam (IHO) et au Centre médical de Dakar-Bango et avoir brillamment réussi au Concours du 2e degré à l’hôpital Levéran de Marseille (chirurgien des hôpitaux en 1978) et le concours de 3e degré (agrégation en chirurgie générale du service de santé des Armées en 1983), il est nommé au grade de médecin général de brigade.
Le parrain de la 53e promotion de l’EMS est aussi titulaire de plusieurs décorations notamment de Commandeur dans l’Ordre national du Lion, Commandeur dans l’Ordre du Mérite et Officier dans l’Ordre du Mérite français. Atteint par la limite d’âge de son grade, le 12 janvier 1995, le médecin-général Amadou Lamine Diagne, qui était marié à une épouse et père de six enfants, est placé dans la 2e section (cadres de réserve), de l’Étatmajor général des Armées avant de décéder le 04 mai 2020 à Dakar. Pour ce qui est de la 40e promotion de l’École nationale des officiers d’active (ENOA), elle est forte de 107 récipiendaires dont 91 Sénégalais. Les 16 autres récipiendaires sont originaires du Burkina Faso, de la Côte d’ivoire, de la Gambie, de Guinée Bissau, du Congo, du Gabon, du Mali, du Niger et de la Mauritanie. Elle compte aussi 8 femmes dont 6 Sénégalaises et 2 Maliennes.
Le chef de l’Etat a baptisé cette promotion du nom du capitaine Ibrahima Diédhiou, né en octobre 1961 à Ziguinchor et mort au combat, les armes à la main, à la tête du détachement avancé du Groupement Bravo articulé autour du 1er Bataillon d’infanterie en action offensive pour la conquête de la localité de Djibidione alors fortement tenue par des bandes armées déterminées. Le parrain de la 40e promotion de l’ENOA a, en effet, mené une brillante carrière dans les unités de combat. De chef de section à la 31e compagnie du 3e Bataillon d’infanterie (Kaolack) au commandement de la 14e CVF du 1er Bataillon d’infanterie (Dakar), en passant par chef de section à la 11e CVF du 4e Bataillon d’infanterie (Kédougou), aux commandements de la 10e CVF (Bakel), de la 13e CFV du 1er Bataillon d’infanterie (Dakar), de la 9e CFV puis de la CCAS du 4e Bataillon d’infanterie (Tambacounda), le capitaine Ibrahima Diedhiou, incorporé le 18 septembre 1981 au titre de l’Académie Royale Militaire de Meknès (Maroc), est un modèle pour les générations futures d’officiers.
A nom de la Nation, dont l’harmonie dans la diversité s’incarne dans nos forces de défense et de sécurité, le chef de l’État, Macky Sall, a salué les drapeaux et étendards des différentes unités de notre Armée. «Ce symbole vivace de votre attachement aux valeurs qui fondent la nation et la République est aussi l’expression de l’esprit de corps et de cohésion qui animent les différentes formations de nos armées. Je salue la mémoire de nos Jambaar arrachés à notre affection et exprime ma compassion à leurs familles. Aux malades, j’adresse tous mes vœux de prompt rétablissement. Je renouvelle mes encouragements à nos soldats engagés en opérations parfois au péril de leur vie à l’intérieur et hors du territoire national. Aux anciens, pionniers de la belle tradition républicaine de nos armées, je redis mon estime et mon appréciation pour les services considérables rendus à la nation dans l’honneur et la dignité» a ajouté le chef suprême des Armées.
« Nos forces armées doivent s’adapter pour tenir compte des menaces diffuses plus pernicieuses »
Abordant le thème de cette édition 2021 de la Journée des Forces armées qui se déroule dans un contexte tumultueux où les périls sont nombreux et profonds en ce qu’ils sont sécuritaires mais aussi sanitaires, économiques, sociétaux et environnementaux, le chef de l’État s’est dit convaincu «que le front de la guerre, les autres interventions classiques ne sont plus les seuls champs de déploiement des armées.
Par conséquent, les menaces ne s’analysent plus selon les seuls paramètres habituels liés aux frontières terrestre, aérienne et maritime. Nous sommes obligés de tenir compte de ces menaces diffuses, donc plus pernicieuses, plus difficiles à prévoir, à cerner et à prendre en charge. Surtout qu’elles peuvent survenir sans signes avant-coureurs. La pandémie de Covid-19 en est une parfaite illustration. C’est toute la doctrine de défense nationale qui se trouve ainsi remise en cause imposant au soldat de s’adapter sans cesse aux nouveaux impératifs de sa mission». Et Macky Sall de poursuivre : «La résilience n’est pas seulement une question de moyens mais aussi d’état d’esprit endurant devant l’épreuve. Il reste que nos forces de sécurité et de défense doivent sans cesse réorganiser leur capacité d’intervention et réadapter en profondeur leur formation afin de toujours être à la hauteur des tâches qui leur sont assignées». Le chef suprême des Armées a donc promis de poursuivre les efforts pour le renforcement des ressources humaines et du matériel tout en mettant l’accent sur la réalisation d’infrastructures aux normes, l’adaptation des capacités opérationnelles aux défis sécuritaires et une meilleure prise en compte du volet social.
S’adressant aux élèves officiers auxquels il a adressé ses chaleureuses félicitations, le chef de l’État a rappelé qu’ils rentrent dans la grande école. «Celle de la vie du soldat. Avec ses défis et ses pièges de tous les jours. Vous aurez à tester vos capacités de résilience dans un environnement qui vous exposera aux appels des sirènes, à l’explosion médiatique et au mirage des réseaux sociaux qui flattent les egos. Si vous voulez aller loin dans une vie militaire bien remplie, ces défis doivent appeler de votre part une résistance au quotidien. Pas forcément la résistance à une contrainte extérieure mais celle qui interroge le secret de votre conscience et vous met face à vos responsabilités. Alors gardez à l’esprit que ce qui fera votre grandeur d’âme, c’est votre for intérieur qui offre le dernier refuge aux valeurs du vrai soldat» a conseillé le président de la République aux nouveaux officiers. Et d’ajouter : «Souvenez-vous que le propre du vrai soldat est d’être aux ordres parce qu’il y a autant de valeurs, autant d’honneur à obéir qu’à commander.
Obéir, c’est se préparer à commander. Celui qui n’est pas capable d’obéir n’est pas digne de commander. Par votre serment solennel, vous avez pris date avec l’histoire et avec votre carrière. Plus qu’un simple rituel déclamatoire, votre serment met à votre charge l’obligation d’obéissance à vos supérieurs, de loyauté à l’armée, d’attachement à la nation et de fidélité aux institutions de la République. Il vous engage à honorer vos parrains qui ont laissé à la postérité un exemple de générosité dans l’effort et le dévouement au service militaire ». Pour conclure son adresse aux jeunes officiers frais émoulus de l’Ecole militaire de Santé et de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, Macky Sall leur a confié le viatique suivant : « dans le voyage que vous entamez aujourd’hui, vous rencontrerez deux redoutables ennemis du soldat : le doute qui sape son moral et la lassitude qui ramollit son corps. Mais vous trouverez toujours dans le brillant parcours de vos parrains la meilleure arme contre vos ennemis. Vous y trouverez aussi le trait de lumière qui illuminera votre chemin pour éviter les obstacles et vous guider vers les sommets de l’excellence».
KEEMTAAN GI – TRAHISON
Ce pays secrète de la pourriture. Tout y est en putréfaction. Ses hommes, ses femmes, sa classe politique et ses élites. Sur cette liste, on pourrait pousser l’affront et y mettre insidieusement sa classe maraboutique. L’une des plus belles escroqueries de ce pays. Tous sont inoculés d’un virus pernicieux, plus nocif que la Covid-19 et qui s’appelle Argent. Le dieu Mammon pour lequel ils sont prêts à tuer et s’entretuer. Des hommes sans foi ni loi qui disparaissent avec la liste de leur parti, mettant leurs ex-camarades dans l’inconfort. Sans une once de dignité, ils sont allés se réfugier sous la camisole du parti au pouvoir qui payera au prix fort leur traitrise. Personne pour dénoncer cette forfaiture. On ricane même de l’audace de ces salopards à Matam et à Mbour et qui rêvent de voir leur vie connaitre un changement. Derniers exemples en date d’une société en phase de perdre ses repères les plus solides. On fonctionne par l’Argent qui est à la base de cette dégradation. Depuis hier, la meute est lâchée. On discute avec une dose de voyeurisme sur l’infanticide commis par un médecin désespéré. De la lettre d’adieu du défunt à une femme qu’il a aimée et chérie, la meute n’a retenu que la vie sexuelle du couple. D’autres, plus belliqueux, un combat opposant les hommes et les femmes. Une ligne vite tracée par deux camps. Des machos et des enragées féministes. Chacun défendant un camp, celui du médecin et de ses enfants contre celui de l’ex-femme qui a tout perdu. Ces forcenés oublient que, derrière ce drame, se dégage toute la pestilence immorale de cette société qui n’est plus celle de la Téranga. Les bases sur lesquelles reposait cette bonne société sont aujourd’hui à terre. Des valeurs rageusement piétinées si elles ne sont pas préférées à celles venues d’ailleurs et que nous impose pernicieusement l’Occident. Aujourd’hui, tout est à reconstruire dans ce pays. Ce qui passe fondamentalement par l’existence de dirigeants intègres et d’une Justice qui ne tremble pas pour dire le Droit. Une utopie ? KACCOOR BI
OMISSION MATERIELLE « LE TEMOIN » S’EN EXCUSE !
Dans sa derniére édition (Vendredi), « Le Témoin » avait annoncé à sa « Une » un mariage princier délocalisé en Turquie au cours duquel les dépenses faramineuses ont frôlé la barre des deux milliards cfa. Au finish, l’article n’a pas été publié en page 2. Un impair dû à l’étourdissement de notre graphiste-monteur sous la pression de l’imprimerie et de son dead-line qui ne pardonne pas. Les familles libanaises qui ont célébré leur mariage digne des mille et une nuits sur les rives du Bosphore nous ont-elles marabouté ? Bon, en tout cas, l’article en question est bel et bien publié dans cette présente édition. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs !
ZAMBIE 180 SENEGALAIS MENACES D’EXPULSION
C’est une information que « Le Témoin quotidien » livre en exclusivité au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall, ainsi qu’à son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Environ 180 de nos compatriotes vivant en Zambie sont menacés d’expulsion. La raison ? Ils ne disposent pas de passeports en cours de validité et ne peuvent donc pas renouveler leurs titres de séjour dans ce pays qui ne badine pas avec le défaut de cartes de séjour. Or, d’après des compatriotes qui nous ont joints depuis Lusaka, la capitale de la Zambie, c’est depuis 2020 qu’ils ont alerté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour faire renouveler leurs passeports. Ils ont adressé de multiples correspondances aux autorités sénégalaises. En vain. Et vivent depuis plusieurs mois avec la peur au ventre de se voir expulser du jour au lendemain…
BARTHELEMY DIAZ UNE COMPARUTION A CONTRE COURANT DE SES AVOCATS
Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz Sacré Cœur Barthélémy Diaz a décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il est convoqué demain. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar a déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice. J’ai été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. J’ai fait appel. Depuis que j’ai interjeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que, aujourd’hui, ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge » a fait savoir Barthélémy Diaz convoqué dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce gros bras tué en 2011 lors d’une attaque à la mairie de Mermoz-Sacré cœur. Donc vous conviendrez avec nous que Barth veut etre jugé séance tenante. Pourtant, « Le Témoin » a appris que ses avocats ont décidé, une fois à l’audience de demain, de faire renvoyer l’affaire jusqu’après les élections locales de janvier 2022 c’est-à-dire courant février ou mars 2022. Comme quoi, le prévu Barthélémy Diaz va ramer à contre-courant de ses avocats. Qui vivra verra !
JOURNEE DES FORCES ARMEES AUX ORIGINES D’UN CEREMONIAL !
Parachutée dans un milieu inconnu borné de képis et de bérets, notre reporter sportive Anta Faye Diop a traqué, hier, les origines de la Journée des forces armées : La journée des Forces armées, rappelle-t-elle, est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, entérinant ainsi la date historique de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 24 août 1960. Célébrée pour la première fois en 2004, sur décision de Me Abdoulaye Wade, alors Chef suprême des armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées.
HUIT (08) MILITAIRES BLESSES DECORES RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Au total, ce sont huit (08) militaires blessés gravement que Chef suprême des armées a décorés, hier, lors de la Journée des forces armées. il s’agit de l’adjudant Amadou Ba, engagé dans l’opération « Gabou» en Guinée-Bissau. Il avait reçu des éclats de roquettes anti-personnels lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Gora Ndiaye, lui, engagé dans le cadre de l’opération du secteur Nord-Sindian, a vu son véhicule sauter sur une mine. Un accident qui lui a occasionné une fracture au niveau du tibia. Le soldat Mame Ibou Mané, lui, s’est blessé lors d’une mission de sécurisation au sud du village de Mbissine en Casamance. il a marché sur une mine antipersonnel, dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entrainé l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou. Décoré par le chef de l’Etat, le soldat Dibicor Séne, qui de retour d’une mission de reconnaissance à Sikoum, a sauté sur une mine anti-char. Un accident qui lui vaut une amputation de sa jambe gauche. Quant à Samuel Corréa, de retour d’une mission de reconnaissance de la position de Sikoum, son véhicule a également sauté sur une mine anti-char. Une explosion qui lui a causé une fracture ouverte du fémur droit. Quant au sergent-chef Souleymane Loum décoré, il a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche. De même que son camarade d’armes Abdoulaye Diémé. Lors d’une opération de sécurisation à Bouniak, il a reçu une balle qui lui a fait perdre sa main droite. Distinqué à son tour, le soldat Mamadou Ba a reçu une balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée par l’Armée dans les localités de Bouniak, Bagame et Ahinga en Casamance.
SENEGAIS EN SITUATION IRREGULIERE, HORIZON SANS FRONTIERE ALERTE
Horizons sans frontières alerte. Une nouvelle vague d’expulsions d'immigrants Sénégalais a été enclenchée en Allemagne et en Espagne.
iGFM - (Dakar) Horizons sans frontières alerte. Une nouvelle vague d’expulsions d'immigrants Sénégalais a été enclenchée en Allemagne et en Espagne.
Boubacar Seye, le président de la structure informe que des «informations alarmantes parvenues à Horizon Sans Frontières ce matin, font échos d’expulsions de ressortissants Sénégalais en provenance d’Allemagne et d’Espagne». Et ils seraient au nombre de 22 en situation irrégulière, 10 en Allemagne et les 12 autres en Espagne, renseigne-t-il.
«Un vol spécial aurait été affrété par le Frontex pour effectuer cette phase de rapatriement, il quittera l’Allemagne cette nuit avec une escale prévue en Espagne avant d’atterrir à Dakar ce Mardi 9 Novembre 2021. Parmi les personnes expulsées figurent des migrants ayant vécu plus de 8 années en Allemagne avec des enfants scolarisés dans le pays», dénonce M. Sèye.
Par Vieux SAVANE
AUDIO
FOSSOYEURS D’AVENIR
Voudraient-ils insinuer que Mbougar a été lauréat du Goncourt par la grâce d’un certain lobbying qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Tout cela rapporté à une tendance victimaire consistant à toujours indexer l’autre comme responsable de nos maux
L ’ego en bandoulière, se posant comme la nouvelle boussole censée indiquer la direction des bonnes conduites à adopter, les bureaux exécutifs de Jamra et de Mban Gacce préviennent par un post sur le réseau social que “suite à l’hyper médiatisation occidentale (suspecte) de la consécration littéraire de notre compatriote” Mohamed Mbougar Sarr, auteur du roman, La Plus Secrète Mémoire des hommes, prix Goncourt 2021, ils se font “présentement le devoir de lire intégralement et attentivement cet ouvrage qui fait tant jubiler dans l’hexagone”. Ils s’étonnent au passage que le Goncourt “ n’a jamais été décerné à aucune des moultes créations littéraires subsahariennes, qui valorisent à foison l’identité culturelle africaine”.
“Suspecte”. “Hexagone”. “Identité Culturelle africaine”. Ainsi, sans en avoir l'air, jettent-ils la suspicion sur ce qui devrait être vécu comme une consécration des lettres africaines et de la jeunesse sénégalaise en particulier. Voudraient-ils insinuer que Mbougar a été lauréat du Goncourt 2O21 par la grâce d’un certain lobbying qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et cela n’a pas raté. Comme s’ils n’attendaient que cela, des internautes se sont faufilés dans cette brèche ouverte, allant de leurs bêtises excommunatoires, suggérant que c’était pour récompenser la promotion de l’homosexualité qui serait selon eux contenue dans “De purs hommes”, son avant dernier roman. Et tout cela rapporté à une tendance victimaire persistante consistant à toujours se défausser et à indexer l’autre comme responsable de tous nos maux. Comme s’il y avait des fatalités encastrées dans leur éternité, oubliant que loin d’être statiques, les sociétés évoluent à leur rythme propre. Qui ne souvient du film “Le gendarme de St-Tropez (1964) “ avec Louis de Funes ?
Sur cette plage de la Côte d’Azur où s’esquissaient les audaces annonciatrices d’une aube nouvelle, on traquait les filles en mini jupes. Un rappel anecdotique qui montre qu’à force de s’enliser dans la gadoue des préjugés tenaces on finit par oublier là encore, que c’est une vue de l’esprit que de faire équivaloir occident et dérèglement moral. Aussi, fautil le rappeler, dans cette zone géographique du monde, même si aujourd’hui le mariage pour tous y est globalement acté, les homosexuels y ont été persécutés, martyrisés, ostracisés. Beaucoup ayant payé de leur vie face à une société intolérante qui ne leur faisait pas de cadeau. Et la partie n’est toujours pas gagnée car même si la loi les protège, il y demeure encore aujourd’hui de fortes réticences homophobes. Et paradoxalement, au Sénégal, autant que les personnes d’un âge certain peuvent s’en souvenir, la tolérance avait cours dans une sorte de convivialité où se traçaient les sillons de l’acceptation de la différence. Période meublée par ces moments où l’on cotoyait des “goorjigeen “ hauts en couleurs qui s’occupaient de “ngente,” géraient avec maestria la cuisine. Ils ne dérangeaient pas, n’agressaient personne et faisaient partie du décor. In fine que nous dit alors cette volée de bois vert ? Rien, sinon qu’il met en vedette l’esprit de critique, ce drôle de sport auquel s’exercent certains de nos compatriotes beaucoup plus portés par le désir morbide de décapiter toutes les têtes qui émergent. Aussi, résolument fâchés avec l’esprit critique qui est exigence de distanciation, interrogation adossée aux faits, s’abiment-ils plutôt dans le dénigrement et le mépris de soi.
Englués dans l’inespoir et la désespérance, dans les eaux fétides de l’amertume et du ressentiment, ils se révèlent des fossoyeurs d’avenir. À tous ses détracteurs, Mbougar Sarr a répondu avec calme et épaisseur, à la manière de celui qui remet tranquillement les pendules à l’heure. Soulignant que lui fait son “travail d’écrivain”, il demande à ses pourfendeurs de faire le leur, autrement dit “de lire “ou plus exactement de “savoir lire”.
Dans le texte ! Drapé dans une sorte d’ insolence heureuse, ce jeune homme de 31 ans est simplement éblouissant de fraîcheur car transparait à travers sa production romanesque une légéreté sans laquelle nulle innovation n’est possible. Et de nous rappeler ainsi que toute création est enfantement d’inédit , invite à oser aller à contre courant, à bousculer le confort anesthésiant dans lequel installe la certitude. Une manière de dire qu’il n’y a d’humanité que dans l’inquiétude et le courage de faire bouger les lignes. Aussi est-il important d’exalter les exemples positifs au lieu de leur jeter l’oppobre, surtout en ces temps troubles où chez nous foisonnent des contre-modèles qui prennent le visage de trafiquants de faux billets de banque, de passeports diplomatiques. Celui de la pédophilie, de l’inceste tu et étouffé dans les familles au détriment de vies qui n’ont pas eu le temps d’éclore. C’est dire l’urgence à sublimer l’excellence, à l’instar du brillant parcours de Mbougar Sarr qui, par sa détermination à se frayer son propre chemin, à faire son travail d’écrivain, de créateur, nous réconcilie justement avec l’espoir.
PUBLICATION DES PHOTOS D'ENFANTS TUÉS, LE CORED RAPPELLE À L'ORDRE
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dakar, 8 nov (APS) - Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a invité, lundi, les journalistes et techniciens des médias à plus de vigilance et à veiller au respect des règles éthiques et déontologiques en matière d’images.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le CORED indique avoir constaté que des organes de presse ont "montré ou publié les photos des trois enfants tués par leur père qui s’est suicidé par la suite sans les précautions requises en la matière".
Un médecin-dentiste a tué ses trois enfants avant de se donner la mort, dimanche, à Sacré-Cœur, un quartier résidentiel dakarois.
Le CORED, revenant sur cette affaire, rappelle que les images diffusées par les médias "auraient dû être floutées".
Il estime que les organes de presse impliqués "violent ainsi l’article 17 du Code de la presse et l’article 7 de la Charte des journalistes du Sénégal qui font obligation aux médias de respecter I’intimité et la vie privée des personnes".
Tout en disant privilégier le dialogue, le CORED prévient qu’"au terme des articles 53 et 54 du Code de la Presse", il "a les pleins pouvoirs pour sévir contre les organes qui continuent à faire fi du respect des règles d’éthique et de déontologie les plus élémentaires".
Il considère que "la publication de ces images telles quelles, est une atteinte grave à la dignité et aux droits de ces enfants et des familles des victimes de cette tragédie".
"Le traitement des faits, quand ils sont tragiques ou touchent de surcroit des mineurs, requiert une autre approche qui intègre le respect de la dignité des victimes mais aussi de la douleur des familles", rappelle le CORED.
Il estime qu’"en toute circonstance", les journalistes doivent rester "prudents mais aussi très précautionneux dans la manière de traiter des informations aussi graves et qui soulèvent tant de douleur".
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, LES JOURNALISTES LANCES A LA CHASSE AUX FAKES NEWS
En prélude à la présidentielle dans un mois, un consortium de journalistes a été formé pour aller à la chasse aux infox, ces fausses informations qui foisonnent particulièrement en période électorale.
En prélude à la présidentielle dans un mois, un consortium de journalistes a été formé pour aller à la chasse aux infox, ces fausses informations qui foisonnent particulièrement en période électorale. En partenariat avec la maison de la presse gambienne, une trentaine de confrères ont été initiés aux rudiments du fact-cheking pour détecter les fausses informations en ligne. Le site internet participatif est déjà opérationnel et ses contributeurs se mobilisent alors que s’ouvre demain la campagne électorale qui durera pendant trois semaines.
Amadou Barry a interrogé Modou Joof (Diouf), du syndicat des journalistes gambiens, l’un des fondateurs du consortium de journalistes.
« Au bout d’une formation de plusieurs jours, organisée par la Gambia Press Union en partenariat avec l’Unesco, une trentaine de journalistes ont mis en place un site internet dénommé fact-check Gambia pour aller à la chasse aux fausses informations qui ont la particularité d’être partagées de façon virale sur la Toile.
Cette équipe aura la lourde tâche de vérifier au quotidien les infox qui circulent pour éclairer la lanterne de concitoyens. L’idée est simple : nous sommes dans une période électorale où les rumeurs, les fausses informations font florès. Que ça soit des politiciens en quête de voix ou des individus mal intentionnés tout simplement qui distillent à foison les fake news. Aucun pays n’est à l’abri. Pas les grandes puissances, a fortiori chez nous. Et c’est le rôle fondamental du professionnel des médias de vérifier afin d’infirmer ou de confirmer une information avant de la relayer afin que l’électeur soit suffisamment outillé sur son choix le jour du vote. Alors que les policiers ou les partisans soient prévenus : toute rumeur ou fausse info sera démasquée et infirmée dans un temps record. L’autre question c’est comment vulgariser aussi vite les infos certifiées. Nous sommes mobilisés et restons alertes. Une trentaine de journalistes, c’est une grosse équipe. Nous serons à l’affut de fakes news dans les rassemblements politiques ou sur la Toile. »
LE SAES MET SA MENACE EN EXECUTION
Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES), après plusieurs alertes, décrète un mot d’ordre de débrayage de 48 heures, à partir de mercredi prochain, 10 novembre.
Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES), après plusieurs alertes, décrète un mot d’ordre de débrayage de 48 heures, à partir de mercredi prochain, 10 novembre.
"Le Secrétariat National (SN) du SAES s’est réuni le samedi 06 novembre 2021 au siège du SAES. La rencontre a vu la participation des coordonnateurs des différents campus et des membres du Bureau National", informe son communiqué transmis à Emedia. Le document ajoute que "les travaux, démarrés à 10h30 et terminés à 18h30, ont permis de constater avec regret : l’inertie et le dilatoire du gouvernement sur l’ensemble des points de revendication et plus particulièrement sur la finalisation et l’adoption des textes de gouvernance des universités."
Le SAES dénonce également "le harcèlement fiscal sur les budgets des universités publiques qui arrivent à peine à couvrir les dépenses de fonctionnement et plus particulièrement le blocage des comptes de l’Université Gaston Berger par les services fiscaux." Et, "demande aux militants de surseoir à toutes les activités pédagogiques et administratives y compris les formations payantes."
Les Assemblées générales (AG) de campus seront convoquées par les coordinations durant la période de débrayage, souligne la note.