KEEMTAAN GI - NOS MAIRES !
Il est souvent crayonné en maire social. Toujours là lors des évènements heureux comme malheureux. Ce qui n’est pas mauvais en soi dans notre si bonne et trop sensible société sénégalaise. Mais détrompez-vous, ce n’est pas le profil du bon maire. C’est même le plus exécrable des édiles qui pense que ses administrés sont des misérables qui ont terriblement faim et qu’il faut nourrir. Son budget, c’est pour voler au secours de miséreux. Il faut plutôt dire sa clientèle politique. Il est plus disposé à parrainer des manifestations folkloriques du genre «Simb » ou des séances de « Taneber » qu’à investir dans l’éducation ou la santé. Et croyez-nous, au cours de ces « tanebers », il sera toujours aux premières loges à zieuter les rondeurs des dames. Parlez-lui d’activités éducatives comme par exemple doter sa commune d’une bibliothèque, il vous congédiera sans management. Lui, il préfère la compagnie de sa cour composée de belles « driankés » du coin. Accessoirement, de frivoles divorcées, veuves ou les dames dont les époux ne peuvent plus entretenir le train de vie somptuaire. Elles sont aux basques du maire de jour comme de nuit, le suivant comme son ombre et ne retrouvant que très tard, chaque nuit, leurs familles. Bien évidemment, monsieur le maire s’offre souvent quelques escapades en s’égarant avec « ses » dames de compagnie. Vous voulez un dessin ? Monsieur le maire est généralement sans aucune vision prospective. Lui-même étant sans relief. Ce qui l’intéresse, ce sont les taxes. Il est toujours en bisbilles avec les commerçants des marchés de sa commune. C’est justement ce genre de maires qui peuplent nos communes souvent vierges de toutes infrastructures. Il nous faut rompre avec ce type de maire peu productif. Le bon maire, c’est celui qui a un carnet d’adresses et un réseau d’amis à l’international. Bien entendu, il ne s’agit pas de faire la manche, mais d’instaurer un partenariat gagnant-gagnant, tout en évitant de vendre sa ville. Bref des maires managers qui peuvent faire preuve d’ingéniosité pour le développement d’une ville. Ce n’est pas trop demander… KACCOOR BI
ACCIDENT LE CORTEGE DE SONKO FAIT TROIS MORTS ET DES BLESSES
Le cortège du président de PASTEF de retour de Ziguinchor a fait hier un terrible accident qui s’est soldé par la mort de trois personnes. L’accident a eu lieu à 3 Km de Nioro sur la route de Firgui où un véhicule de type 4x4 a dérapé avant de se renverser aux abords de la route.... Le président Ousmane Sonko n’était pas dans le cortège, il avait pris l’avion pour revenir sur Dakar. Une partie de son cortège avait pris la route pour rentrer sur Dakar. Malheureusement, à hauteur de Nioro, le cortège a fait un grave accident. Sur le coup, il y a eu deux décès. Il s’agit du photographe Ibrahima Fall et d’un garde du corps surnommé Fifty. Un autre blessé, Moussa Camara, agent de sécurité lui aussi, a rendu l’âme au centre de santé de Nioro. Ce qui porte le bilan à 03 morts et 04 blessés.
ACCIDENT (BIS) OUSMANE SONKO CONFIRME ET SE DIT MEURTRI
Dans un post sur sa page Facebook, Ousmane Sonko a confirmé la mauvaise nouvelle de l’accident de son cortège ayant fait trois morts. « De retour de Ziguinchor, mon convoi a fait un accident à trois kilomètres de Nioro. Pour le moment, nous déplorons deux décès et quatre blessés. Nous sommes meurtris, mais acceptons la volonté divine » a écrit Ousmane Sonko. Et le leader de Pastef d’ajouter que « nous les pleurons en pensant surtout à leurs familles. O Seigneur, O Seigneur, enveloppe les de ton Pardon et de Miséricorde ». Au moment où il écrivait ces lignes, le leader de Pastef n’était pas au courant du décès d’une troisième personne, à savoir.
LES CONDOLEANCES DE MACKY SALL
Le président de la République Macky Sall a réagi très vite suite au décès de trois personnes du convoi de Sonko sur le chemin de retour. « J’exprime ma compassion suite au terrible accident de la route, survenu à quelques kilomètres de Nioro. J’exprime mes condoléances aux familles des 3 personnes décédées, au parti Pastef et souhaite prompt rétablissement aux blessés » a indiqué le président Macky Sall à travers un tweet.
ARNAQUE POLITIQUE ET FAUSSE CANDIDATURE CES « LIEVRES » QUI DETALENT !
En cette période d’investitures pour les locales 2022, les escrocs et arnaqueurs politiques manœuvrent dans tous les sens. « Le Témoin » quotidien a l’impression d’être face à des « lièvres ». Après avoir crié urbi et orbi qu’ils seront dans la course pour les élections locales de janvier 2022, ces lièvres détalent dès le premier coup de feu d’une campagne d’éthique et de morale. C’est le cas de Seydina Fall alias Bougazelli qui, après avoir déclaré sa candidature pour la mairie de Guédiawaye, est revenu pour annoncer son retrait en ces termes « Finalement, j’ai décidé de soutenir l’actuel maire Aliou Sall » avait déclaré le très honorable député poursuivi dans une affaire de faux billets de banque. Pendant ce temps, le coordonnateur départemental de l’Apr Abdou Ndéné Sall a décidé, lui-aussi, de retirer sa candidature de la mairie de Tivaouane. « Je vais soutenir le maire sortant Mamadou Sy Mbengue » avait-t-il pacté. A Cambérène, un certain Abdoulaye Ndiongue, inconnu du bataillon des célébrités, dit avoir retiré sa candidature « Je viens par ces mots vous annoncer ma décision de ne plus être Candidat aux prochaines élections locales. En effet, depuis quelques temps je suis retourné aux États Unis pour des raisons professionnelles et familiales, de ce fait je ne pourrais plus me présenter en tant que candidat de l’alternance générationnelle pour le développement de Cambérene » avait-il posté sur Facebook. De même que ce soi-disant cadre de l’Apr-Kaolack nommé Dr Alioune Diouf. Convaincu qu’il ne sera jamais investi par Bby, Dr Diouf a décidé de se retirer de la course à la mairie de Kaolack. Pour « Le Témoin », la liste des faux candidats est loin d’être exhaustive ! Plus grave, certains vrais candidats font recours aux services de ces lièvres pour se dire « renforcés » ou « soutenus » par de nombreux abandons et retraits de candidature.
DAKAR-PLATEAU LA COALITION «SENEGAL 2035» INVESTIT ABDOU KHADRE GAYE
Et puisque nous aimons beaucoup les starting-blocks des élections locales 2022, restons-y ! Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un « lièvre », mais plutôt d’un vrai candidat à la course municipale de Dakar-Plateau. Son nom, Abdou Khadre Gaye alias Gaye Emad. Il a été investi par la coalition « Sénégal 2035 » dirigée par le chef de cabinet du président Macky Sall, le ministre Mame Mbaye Niang, en rupture de ban avec Bby pour montrer sa popularité et sa force de frappe politique. Et surtout dans Dakar-Plateau où le mandat de trop du maire sortant Aliou Ndoye a été décrié par des cadres de l’Apr « Car, au cas où le maire socialiste Aliou Ndoye serait réélu, il va pousser ses ambitions pour la présidentielle 2024 » pensent-ils. Toujours est-il que Mame Mbaye Niang s’est démarqué de la candidature autoproclamée d’Aliou Ndoye pour porter son choix sur Abdou Khadre Gaye. La cérémonie d’investiture a eu lieu samedi dernier au Théâtre national Daniel Sorano en plein centre de Dakar-Ville. A cet effet, toutes les populations de Dakar ont répondu présentes dans la détermination et l’engagement pour soutenir la candidature de Gaye-Emad. Et surtout virer Aliou Ndoye de la mairie de Dakar-Plateau.
ZIGUINCHOR DES NERVIS AU DOMICILE DE OUSMANE SONKO A 2H DU MATIN
Des individus se seraient introduits dans le domicile familial de Ousmane Sonko, sis au quartier HLM Néma de Ziguinchor, dans la nuit de dimanche à lundi vers 2h du matin. Ces individus, armés jusqu’aux dents seraient recrutés pour assassiner un ou tous les membres de la famille du leader du Pastef, a indiqué Abdou Sané, le coordonnateur communal du Pastef à Ziguinchor. Mais, relève-t-il, des mesures de veille avaient été déjà prises en amont pour parer à ce genre de situations. C’est ce qui a permis de neutraliser un des nervis qui a été remis à la police, informe-t-il, soulignant que donc toutes les indications nécessaires pour identifier l’auteur du complot sont réunies. ‘’Le nervi en question a été pris et remis à la police aux environs de 3h du matin. On a appelé la police qui est venue le récupérer aux HLM Néma’’, renseigne l’ancien député du Pds qui n’a pas voulu révéler l’identité de cet individu qui habiterait un quartier populaire de Ziguinchor. À la question de savoir si une plainte sera déposée par la famille pour tentative d’assassinat, Abdou Sané dit qu’ils n’en ont pas besoin dans la mesure où un des individus a été pris et remis à la police. L’on signale que le malfrat aurait révélé l’identité de la personne qui l’a envoyé. Le commissariat central de police de Ziguinchor ne confirme ni n’infirme cette information. Le commissaire que nous avons joint au téléphone se dit incapable de se prononcer par rapport au sujet par obligation de réserve.
NECROLOGIE MACKY SALL EN DEUIL, DECES D’ABDOURAHMANE NDIAYE DE L’APR
Le président de l’Alliance pour la République (APR) Macky Sall est en deuil. Il a perdu hier un éminent membre de sa formation politique en l’occurrence Abdourahmane Ndiaye. Ce dernier fut membre fondateur de l’APR. Il avait le titre de conseiller spécial du Président Macky Sall et secrétaire permanent du parti. « J’ai appris avec consternation le décès de Abdourahmane Ndiaye, Conseiller Spécial à la Présidence et Secrétaire administratif de l’APR. Il fut un homme affable, un compagnon généreux, disponible et d’un engagement sans faille », a tweeté le chef de l’Alliance pour la République qui présente également ses condoléances émues à la famille du défunt. Le décès d’Abdourahmane Ndiaye est une grosse perte dans les rangs de l’APR d’autant plus, explique le porte-parole de la formation marron-beige Abdou Mbow, que le défunt Secrétaire administratif de l’APR était là, dès les premières heures de la création du parti. « Abdourahamne Ndiaye fait partie des quatre personnes qui ont déposé le dossier pour l’obtention du récépissé de notre parti, APR. C’était un homme d’une générosité exemplaire. Un homme pieux et un travailleur. C’est quelqu’un qui aimait profondément le président Macky Sall et le chef de l’Etat a perdu un compagnon de la première heure, un travailleur » a indiqué le vice-président de l’Assemblée nationale Abdou Mbow.
INVESTITURES A THIES LE PARTAGE REUSSI D’IDY
Idrissa Seck a réussi à bien faire le partage du gâteau Réwmi de Thiès. S’il est tombé d’accord avec son compère de « Mbourou AK sow » sur le choix du PCA de la Lonase, Siré Dia, pour lui céder le conseil départemental de Thiès, il lui fallait, face à la montée des désaccords dans son propre camp, parvenir à trancher. Malgré une certaine opposition au choix de Yankhoba Diattara pour la mairie, le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a officialisé le choix de Diattara pour la mairie de ville. À l’Est, le maître des «oranges» a décidé de déboulonner le maire sortant Pape Diop, pour jouer la carte de Saër Magane afin éventuellement de maximiser les chances de réitérer son hégémonie et sa toute puissance dans la cité du rail. Notamment face un «Siggi Jotna» mûr et qui a su se bonifier après tant d’années d’assiduité et d’investissement à la cause du Président Macky Sall. À l’Ouest, Bineta Basse, enseignante à la retraite, a été choisie au détriment de Alioune Sow. Dans le Nord, Lamine Diallo a été reconduit. Tous ces investis devront faire face au Dr Babacar Diop, investi par Yewwi Askan Wi et qui rêve d’un changement radical afin de faire de Thiès un modèle de ville durable et prospère.
MISERES DES MALADES DE L’HOPITAL FANN
Il faut prier pour ne pas être malade ou, du moins, de ne pas souffrir le weekend alors qu’on est hospitalisé à Fann. En tout cas, au niveau du service des maladies infectieuses, le moins que l’on puisse dire est que le service laisse à désirer. Figurez-vous que les weekends comme hier, un seul médecin gérait quatre départements. Autant dire qu’il était au four et au moulin pendant que des patients, qui payent 15.000F Cfa la nuitée, souffraient le martyre sans que le médecin de garde ne puisse les prendre en charge, étant sur plusieurs fronts. Selon des indiscrétions, le service souffrirait d’un manque criard de personnel. Bien entendu, l’autorité au premier chef, le Président de la République, est au courant. Mais rien n’est fait pour soulager les malades qui peuvent crever le weekend. Pendant ce temps, on nous construit des hôpitaux sans penser au personnel devant les faire fonctionner !
MUSIQUE META DIA NOMINE POUR LE GRAMMY AWARD DU MEILLEUR ALBUM REGGAE
Basé à New York depuis plus d’une quinzaine d’années avec son groupe de Reggae the Cornerstones, Meta, après avoir fait le tour des plus grands festivals du monde, vient d’ajouter une corde à son arc en devenant le 3ème Sénégalais dans l’histoire à être nominé pour le Grammy Award du meilleur album Reggae.
03 morts dans un accident du cortège de Sonko
Le leader de Pastef a perdu trois proches dans un accident de la circulation. Selon Ousmane Sonko, le convoi de Pastef qui était de retour de Ziguinchor, fait un accident à trois kilomètres de Nioro. Le bilan est de trois décès et trois blessés. Il déplore les disparitions d’Ibrahima Fall, son photographe et cameraman de «Jotna Tv», et deux membres de sa sécurité en l’occurrence Ama Ndao alias Fifty et Moussa Camara. Meurtri, Ousmane Sonko dit accepter quand même la volonté divine. Après l’annonce de la nouvelle, les leaders de l’opposition ont compati à sa douleur et présenté leurs condoléances à Pastef et aux familles éplorées. Entre autres responsables politiques, on peut citer Khalifa Sall, Déthié Fall, Thierno Bocoum, Abdoul Mbaye, Me Moussa Diop, Dr Abdourahmane Diouf… Aliou Sané de Yen a marre etc.
Macky Sall présente ses condoléances au Pastef
Un fait rarissime qui a suscité beaucoup de réactions des internautes. Au regard de l’adversité voire de l’animosité entre le Pastef et l’Apr, beaucoup de Sénégalais sont surpris par la réaction du Président Macky Sall à la suite du décès par accident des membres du staff de Ousmane Sonko. Sur Twitter et sa page Facebook, le chef de l’Etat a exprimé sa compassion suite au terrible accident de la route, survenu à quelques kilomètres de Nioro, du cameraman de Jotna Tv et deux gardes corps du leader de Pastef. Il a présenté ses condoléances aux familles des 03 personnes décédées, au parti Pastef avant de souhaiter prompt rétablissement aux blessés.
Décès d’Abdourahmane Ndiaye conseiller spécial à la Présidence
Le Président Macky Sall a perdu hier un fidèle compagnon et membre fondateur de l’Alliance pour la République (Apr). Abdourahmane Ndiaye a été rappelé à Dieu. Le chef de l’Etat dit apprendre avec consternation le décès d’Abdourahmane Ndiaye, conseiller spécial à la Présidence et secrétaire administratif de l’Apr. Il fut un homme affable, un compagnon généreux, disponible et d’un engagement sans faille, témoigne le chef de l’Etat. Dès les premières heures de la liquidation politique de Macky Sall par le régime de Me Abdoulaye Wade, Abdourahmane Ndiaye, alors son conseiller politique, avait pris position. Il défendait son leader avec mesure dans les médias.
Mariama Sarr écartée des investitures à Kaolack
Mariama Sarr n’aura pas un second mandat à la tête de la mairie de Kaolack. La ministre de la Fonction Publique fait partie des responsables de l’Apr écartés par le Président Macky Sall lors des investitures pour les élections territoriales. Elle n’est tête de liste ni dans la commune ni pour le département. Cette fois-ci, Macky Sall a misé sur Mohamed Ndiaye «Rahma» pour diriger la liste communale de Bby alors que la liste départementale est conduite par le directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye.
Démission du ministre conseiller Bamba Kane de l’Apr
On continue de recenser les dégâts politiques causés par les investitures aux élections locales. Le ministre conseiller, enseignant à la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), par ailleurs responsable à l’Apr de Guédiawaye, Bamba Kane a annoncé sa démission des rangs du parti présidentiel et de son poste de conseiller ministériel. Face à la presse hier, il a accusé le maire de Guédiawaye d’être l’instigateur de son départ, car étant jaloux de lui. Bamba Kane, candidat à la mairie de Sahm Notaire et à la Ville de Guédiawaye aux élections municipales de 2022, considère Aliou Sall comme un maire importé et en mal de popularité à Fatick. A l’en croire, ce dernier joue les trouble-fêtes dans leur localité. Il a lancé un appel à tous les fils de Guédiawaye pour la victoire de sa liste.
Abdou Karim Sall investi à Mbao
Investi tête de liste de la coalition Bby de Mbao, le coordonnateur communal de l’Apr a tenu à remercier hier le Président Macky Sall sur le choix porté sur sa personne. Présidant un rassemblement à Mbao, AbdouKarim Sall a invité ses militants à éviter le terrain de la violence électorale. Au maire sortant Abdoulaye Pouye, il le défie de faire le bilan de ses réalisations. Abdou Karim Sall a également promis, une fois à la tête de l’institution municipale de Mbao, de reverser son salaire à la mairie et de mettre en place une équipe compétente et dynamique pour relever les défis du développement local.
Arrestation de faux policiers à Diamaguène
Deux faux-policiers ont été déférés au parquet vendredi dernier pour usurpation de fonction, chantage sexuel et extorsion de fonds. M. K. et B.V.S ont été interpellés grâce à un plan bien établi par les éléments de la brigade de recherches de la Police de Diamaguène Sicap Mbao. Les mis en cause qui se faisaient passer pour des flics menaçaient une dame. En fait, l’un des fauxagents de police demandait à la fille de venir chez lui pour entretenir des rapports sexuels avec elle, sous peine de représailles. Il menaçait la dame d’une descente musclée chez elle pour la cueillir. Acculée, la dame se rend à la police pour expliquer son problème avant de porter plainte. Sur ce, les limiers de Diamaguène Sicap Mbao, avec la complicité de la fille, tendent un piège à l’un des faux-agents. Après un coup de fil, la fille a donné rendez-vous au faux flic à une station d’essence. Dès qu’ils débarquent sur les lieux, ils sont arrêtés avant d’être déférés au parquet.
Pas de décès liés à la covid-19 depuis le 25 octobre
Dans son bulletin quotidien faisant état de la situation du coronavirus au Sénégal ce lundi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale n’a pas signalé de nouveaux décès liés à la maladie. Ainsi, depuis le 25 octobre dernier, la covid-19 n’a pas fait de victimes sur l’étendue du territoire national. Mais selon les autorités sanitaires, de nouvelles contaminations ont été détectées dans le pays. En effet, sur 1 080 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 03 cas ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,27%. Les cas, enregistrés dans le département de Dakar, sont issus de la transmission communautaire. Si 06 patients suivis sont déclarés guéris, 01 cas grave est pris en charge dans les services de réanimation.
Dépôt de la maquette des bulletins de vote pour les Locales
Pour les besoins de centralisation, en vue de l’édition des bulletins de vote pour les élections territoriales du 23 janvier 2022, les partis politiques, coalitions de partis politiques et les entités regroupant des personnes indépendantes peuvent déjà déposer la version électronique de la maquette de leurs bulletins de vote (clé USB ou CD) à la Direction générale des élections. C’est ce que renseigne un communiqué du Directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall, parvenu hier à «L’As». Ce dépôt de la version électronique doit être accompagné d’une lettre spécifiant les communes, villes ou départements où le bulletin de vote doit être utilisé. Et ladite lettre doit être signée par le responsable habilité du parti, de la coalition de partis ou de l‘entité indépendante et déposée par une personne dument mandatée, à la Direction générale des élections, au plus tard le 03 novembre 2021.
Le maire Abdoulaye Pouye quitte Yaw pour Wàllu Sénégal
Les investitures aux Locales continuent de chambouler les coalitions. A Mbao, le maire Abdoulaye Pouye « Obama» a claqué la porte de Yewwi Askan Wi (Yaw) pour rejoindre Wàllu Sénégal. Dans une note adressée à ses militants et sympathisants, il a indiqué que depuis trois semaines, il était dans la coalition Yaw à travers le PCS/ Jëngu Tabax. Mais, faute de consensus, la bonne marche de la coalition a été bloquée pendant plusieurs jours aussi bien au niveau communal qu’au sommet. Car, selon lui, sept candidatures ont été envoyées au niveau de la commission nationale d’investiture pour arbitrage et sur les deux présélectionnées, il n’y avait pas d’entente. Ainsi, indique «Obama», pour décanter cette situation, ses collaborateurs et lui ont décidé de retirer leur candidature et de laisser leur jeune frère Pape Ousseynou Pouye mener le combat à la tête de Yaw. Pour sa part, Abdoulaye Pouye indique qu’il a décidé de répondre favorablement à la main tendue des responsables de la coalition Wàllu Sénégal qui lui a proposé de conduire aux destinées de ladite coalition pour les élections municipales du 23 janvier 2022.
Mary Teuw Niane décroche le président de la Chambre de commerce
Le candidat Mary Teuw Niane poursuit son opération de charme auprès des populations pour décrocher le maximum de responsables, leaders d’opinion en vue des élections locales du 23 janvier. Il a enrôlé samedi passé l’un des «fidèles» du maire sortant Mansour Faye, en l’occurrence Thierno Sow. L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a également bénéficié du soutien du président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Saint-Louis, Mouhamadou Cheikh Sourang. Ce dernier indique avoir échangé avec Pr Mary Teuw Niane sur son programme de développement de la commune et du département de Saint-Louis. Mary Teuw Niane a aussi décroché la commerçante Seynabou Sall ainsi que l’ancien adjoint au maire de Saint-Louis, Amadou Touré.
Investitures dans les départements de Podor et Dagana
Dans le département de Podor, certaines communes auront à coup sûr de nouveaux maires. Il s’agit de Podor et de Démette que dirigeait feu Abdoulaye Elimane Dia. Kaladio sera probablement remplacé par son jeune frère Mamadou Elimane Dia candidat de bennoo à la mairie. A Gamadji Saré, le maire Thierno Ndiaye n’a pas été reconduit par la coalition Bby. Le Président Macky Sall a porté son choix sur Thierno Gallo Bâ, responsable des éleveurs. Ailleurs comme Aéré Lao, Kadia Dia a déposé sa candidature alors qu’à Fanaye, Kalidou Kane chef de cabinet du ministre des Finances et du Budget sera de la partie. Dans le département de Dagana, notamment dans la commune de Ross-Béthio, c’est Faly Seck qui a été investi au détriment du maire sortant Madiop Diop. Courroucé, ce dernier va se présenter sous la bannière de Pld d’Oumar Sarr.
Sit-in des impactés du TER
Les impactés du Train express régional (Ter) de Thiaroye Gare sont très remontés contre les autorités étatiques. Face à la presse hier, ils ont déterré la hache de guerre contre l’Apix en menaçant de tenir un sit-in le 12 novembre à la Gare de Dakar. Ils réclament toujours la mise à leur disposition des sites de recasement, le règlement des indemnisations entre autres.
La banque de sang de l’hôpital Grand Mbour est vide
La banque de sang de l’hôpital Grand-Mbour est quasiment sèche. Pour l’alimenter, le major du laboratoire de l’hôpital révèle que son service est obligé d’exiger aux accompagnants de donner du sang pour leurs malades. Mme Anne Marie Mendy lance un appel à toute la population de Mbour pour renflouer la banque. A l’en croire, c’est une erreur d’attendre d’avoir un malade pour donner du sang. A l’en croire, la situation s’est dégradée depuis le début de la pandémie de coronavirus, car les agents de santé ne sortent plus dans la ville pour organiser des séances de don de sang.
Un riche commerçant tué par son neveu à Mboro
Un drame familial s’est produit samedi dernier à Mboro. Un jeune qui ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales a tué son oncle, un riche commerçant de la place, à coups de couteau. Nos sources indiquent que le commerçant vivait dans sa maison personnelle non loin de la grande famille, mais il se rendait régulièrement à la maison familiale pour voir ses parents. Et le jour des faits, il a accompli ce devoir qu’il s’est prescrit depuis longtemps. Alors qu’il prenait congé, son neveu l’a accompagné jusqu’à son véhicule. C’est ainsi qu’il a subitement commencé à lui planter des coups de couteau, notamment au niveau de la poitrine. Pris de court par cette tournure brusque des événements, le commerçant n’a même pas eu le temps de se défendre, ou de se protéger. Ces appels au secours ont ameuté les membres de la grande famille qui l’ont trouvé blessé, avant de rendre l’âme en cours d’évacuation. Dans le feu de l’action, le neveu n’a trouvé rien de mieux à faire que de prendre la poudre d’escampette. Mais, il a été rattrapé dans le quartier voisin et livré aux gendarmes.
TROIS MILITANTS DE PASTEF-LES PATRIOTES MEURENT DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
L’accident a eu lieu près de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack. ‘’Nous sommes meurtris, mais acceptons la volonté divine. Nous les pleurons en pensant surtout à leur famille’’, a réagi Ousmane Sonko
Plusieurs médias ont annoncé lundi la mort, dans un accident de la route, de trois militants de Pastef-Les patriotes, le parti du député de l’opposition Ousmane Sonko.
L’accident a eu lieu près de Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), selon le site d’information privé Emedia.
Revenant ‘’de Ziguinchor, mon convoi a fait un accident, à trois kilomètres de Nioro. Pour le moment, nous déplorons trois décès et trois blessés’’, a écrit Ousmane Sonko sur sa page Facebook.
‘’Nous sommes meurtris, mais acceptons la volonté divine. Nous les pleurons en pensant surtout à leur famille’’, a ajouté M. Sonko.
Selon plusieurs médias, l’accident a coûté la vie à un photographe travaillant pour Pastef-Les patriotes et à deux gardes du corps du député.
NOTRE VICTOIRE SUR LE NÉOCOLONIALISME PASSE PAR NOTRE SOLIDARITÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Je voudrais que nous retrouvions la solidarité des pères et héros des “indépendances”. Pourquoi nos dirigeants actuels sont-ils peureux et repliés sur eux-mêmes à ce point ?
Amina Fofana, architecte malienne proche du M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques) était présente sur la chaîne panafricaine “Afrique Media”, jeudi 28 octobre 2021. Quand je l’ai entendue dire que la jeunesse malienne irait soutenir celle du Burkina qui devait manifester le 30 octobre, je me suis dit que nous étions sur la bonne voie car comment réaliserons-nous le rêve d’une Afrique libre et souveraine si nous ne nous mettons pas ensemble, si nous ne sommes pas solidaires les uns des autres ? La solidarité, qui “nous aide à voir l’autre – personne, peuple ou nation – non comme un instrument quelconque dont on exploite à peu de frais la capacité de travail et la résistance physique pour l’abandonner quand il ne sert plus, mais comme notre semblable, une aide (cf. Gn 2, 18. 20), que l’on doit faire participer, à parité avec nous, au banquet de la vie auquel tous les hommes sont également invités par Dieu” (Jean-Paul II, ‘Sollicitudo rei socialis’, lettre encyclique, 30 décembre 1987, n. 39), certains pensaient que l’Afrique l’avait complètement perdue. Amina Fofana nous enseigne qu’il n’en est rien. L’activiste malienne veut marcher dans les pas de Modibo Keïta qui disait : “Partout où l’homme africain, l’homme tout court, était asservi, bafoué, notre parti n’a pas recherché la criminelle médiation ; c’est résolument qu’il a porté aide à nos frères opprimés. Cette netteté dans nos positions, cette constance et cette fidélité, nous ont valu (et ce sera notre bonheur) la confiance de tous les patriotes africains au combat qui, demain comme aujourd’hui, trouveront chez nous le constant soutien qu’ils sont en droit d’exiger des frères engagés que nous sommes.”
Je ne sais pas si Paul Kagame connaît ce discours du premier président du Mali. Toujours est-il qu’il n’hésita pas à voler au secours du Mozambique où la ville de Mocimboa da Praia, siège d’un mégaprojet gazier, était occupée par les djihadistes depuis le 12 août 2020. Un an plus tard, les terroristes étaient chassés de cette ville portuaire par les forces armées rwandaises dirigées par le colonel Ronald Rwivanga. Ce sont 1000 soldats rwandais qui combattent actuellement dans le Cabo Delgado aux côtés de l’armée mozambicaine.
L’armée rwandaise est également présente en Centrafrique. À un journaliste qui voulait savoir pourquoi elle avait été envoyée dans ce pays d’Afrique centrale, Paul Kagame donna la réponse suivante : “Compte tenu de notre propre expérience pendant le génocide, voir une telle situation se dégrader n’est pas acceptable. Il y a une force sur place qui est censée maintenir la paix, mais elle est pieds et poings liés, comme au Rwanda. Si les forces rwandaises engagées dans le cadre de notre accord bilatéral n’avaient pas été là, les élections en Centrafrique n’auraient pas eu lieu.” C’est au nom de la solidarité africaine que le numéro un rwandais proposa son assistance à ses homologues Filipe Nyusi (Mozambique) et Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique).
Nul ne sait jusqu’où le président rwandais ira dans sa volonté de venir en aide aux pays africains confrontés au terrorisme. Une chose est sûre : à le voir agir, on ne peut s’empêcher de le comparer à Modibo Keïta qui, le 30 mai 1962, s’adressait aux Soviétiques réunis au Kremlin de Moscou en ces termes : “ Le Mali ne saura considérer sa mission comme accomplie tant qu’un seul pouce du sol africain sera occupé par les colonialistes avides.”
En écrivant ce texte, je n’ai pas d’autre intention que d’interpeller chaque Africain sur cette solidarité beaucoup vantée dans les discussions et discours mais peu visible sur le terrain. On peut reprocher bien des choses à Kagame, on peut ne pas être d’accord avec ce qu’il a fait à l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques années, mais force est de reconnaître qu’il agit plus qu’il ne bavarde, qu’il vit la solidarité africaine, que celle-ci n’est pas un slogan creux chez lui. L’heure, à mon humble avis, n’est plus aux discours sur les Africains qui seraient des êtres ontologiquement solidaires pendant que les Occidentaux seraient d’affreux et indécrottables individualistes. Je voudrais que nous retrouvions la solidarité des pères et héros des “indépendances”. Leur devise était : “Le problème de l’un d’entre nous est le problème de tous.” Pour eux, si un leader africain était en difficulté, les autres devaient le soutenir, se mobiliser derrière et pour lui, comme on peut le voir dans cette déclaration de l’Algérien Ahmed Ben Bella : “Parallèlement à l’action du « Che » [Ernesto Guevara], nous menions une autre action pour le sauvetage de la révolution armée de l’Ouest du Zaïre. En accord avec Nyerere, Nasser, Modibo Keïta, Nkrumah, Kenyatta et Sékou Touré, l’Algérie apportait sa contribution en envoyant des armes via l’Égypte à travers un véritable pont aérien, tandis que l’Ouganda et le Mali étaient chargés de fournir des cadres militaires. C’est au Caire, où nous étions réunis que nous avions conçu ce plan de sauvetage et nous commencions à l’appliquer lorsqu’un appel désespéré nous fut adressé par les dirigeants de la lutte armée. Malheureusement, malgré nos efforts, notre action intervint trop tard et cette révolution fut noyée dans le sang par les assassins de Patrice Lumumba.”
Cette époque, où la solidarité des peuples dans leur lutte émancipatrice n’était pas un vain mot, n’était-elle pas belle ? Pourquoi nos dirigeants actuels sont-ils peureux et repliés sur eux-mêmes à ce point ? Pourquoi n’ont-ils pas cette hargne et ce courage de Modibo Keïta qui apporta son aide aux nationalistes du Congo, au FLN algérien, aux mouvements de libération en Angola, au Mozambique et en Guinée-Bissau, aux militants anti-apartheid ? Dans un pays, lorsque les citoyens se mettent ensemble pour prendre la rue et chasser le dictateur comme au Burkina Faso (le 31 octobre 2014) et au Mali (le 18 août 2020), cela n’est-il pas beau ? Aucune armée ne peut tenir face à la solidarité et à la détermination des citoyens. Tel est le sens du discours prononcé par Jerry Rawlings lors de son procès en 1979 : “Vingt-deux ans après l’indépendance, vous et moi continuons à cogner nos têtes contre le sort, contre le sol, en croyant que Dieu viendra nous sauver de leurs griffes. Il ne viendra pas si vous ne prenez pas vous-mêmes en main votre propre destin ! La France a tiré son salut d’une révolution. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union soviétique, la Chine, l’Iran aussi ! Laissez-moi vous dire que Dieu n’aide pas les gens qui dorment. Ne comptez pas non plus sur les gros messieurs que vous voyez passer dans de belles voitures. Ils ne peuvent pas vous aider, parce que leur ventre est plein ; leurs enfants mangent à leur faim et ils ont les moyens d'aller et venir où ils veulent, comme ils veulent.”
Ceux qu’on appelle abusivement “élites” ou “intellectuels” font malheureusement partie des “gros messieurs qui sont dans de belles voitures, qui ont le ventre plein, qui ont les moyens d’aller et venir où ils veulent, comme ils veulent” alors qu’ils devraient “jouer un rôle d’accoucheur en assistant la dynamique des groupes, aider les victimes de la politique néolibérale à découvrir les effets directement réfractés d’une même cause” (Pierre Bourdieu). Serigne Diop, ministre de la Justice sous Abdoulaye Wade, estime que ces pseudo-intellectuels “sont confortablement installés dans un ordre depuis la période coloniale”. Or, ajoute-t-il, “cette situation est lourde de menaces, car porteuse d’instabilité. Cet ordre ne permet pas de réaliser les projets et programmes voulus pour les populations”.
Les Africains doivent soutenir le Centrafrique et le Mali de Modibo Keïta qui a beaucoup donné à l’Afrique. Ils ne doivent pas abandonner ces deux pays qui se battent pour s’arracher des griffes de la France “qui dit bien la voie droite et chemine par les sentiers obliques, qui m’invite à sa table et me dit d’apporter mon pain, qui me donne de la main droite et de la main gauche enlève la moitié, qui hait les occupants et m’impose l’occupation si gravement” (Léopold Sédar Senghor, ‘Prière de paix’, Paris, janvier 1945).
LIBÉRER LES ÉNERGIES TRANSFORMATRICES
Comment faire du dividende démographique, des nouvelles technologies et des ressources naturelles des leviers d'élaboration d'un nouveau contrat social sénégalais ? C'est le défi de SenePlus à travers son ouvrage collectif à lancer ce mercredi 3 novembre
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué invitant l’opinion à un échange-débat sur les thèmes abordés dans son ouvrage collectif #Enjeux 2019-2024, Sénégal, réflexions sur les défis d’une émergence publié dans la foulée de la dernière présidentielle, mercredi 3 novembre au siège de L’Harmattan Sénégal.
« SenePlus et L’Harmattan Sénégal invitent un large public à participer à une conversation autour des grandes questions abordées dans l’ouvrage collectif de 528 pages, #Enjeux 2019-2024, Sénégal, réflexions sur les défis d’une émergence.
SenePlus, qui se veut un espace d’exploration et d’expression libre et plurielle des décideurs et des leaders d’opinion, s’est ouvert à des universitaires, des éditorialistes, des activistes, des experts, des citoyens concernés, de diverses générations et avec des regards croisés, qui ont scruté les grandes problématiques et les secteurs-clés du sociétal, du culturel, de l’économique et du politique.
Cette compilation de textes écrits avec des sensibilités différentes ambitionne plutôt de dépasser la simple cartographie des obstacles et des freins au développement et de mettre en avant les exigences de bon sens qui pourraient être fédératrices d’une action commune. Elle prétend participer de manière hardie à libérer la pensée et l’action publique et individuelle. Les exigences de bon sens apparaîtront clairement au fur à mesure de l’approfondissement du processus qui mène à des conversations ouvertes, diverses et non-partisanes.
À une époque où le citoyen a peu de lisibilité sur l’offre politique, sur les partis politiques et leurs orientations idéologiques, où l’accent est plutôt mis sur des individualités présentées comme des messies, quoi de plus salutaire que de poser le débat en termes de faire société ensemble ?
Au vu de tous nos challenges, politiques et économiques, comment faire de nos cultures et de nos fondements sociétaux de véritables ressorts d’élévation de la jeunesse ? Comment transformer le dividende démographique, les nouvelles technologies de l’information et les ressources naturelles nouvellement découvertes, en leviers pour élaborer ensemble un nouveau contrat social sénégalais ?
Où voulons-nous aller et comment y parvenir ? Qui décide de l’agenda et qui s’assure du contrôle de conformité entre le cahier des charges et la mise en œuvre ? Comment s’assurer que les actes sont conformes aux promesses ?
L’invitation de SenePlus et L’Harmattan Sénégal est celle d’une conversation qui doit s’appuyer sur les acquis de notre vivre-ensemble, de notre génie politique, de nos atouts économiques et de l’impérieuse nécessité de bâtir une société plus juste et plus équitable, surtout à l’endroit des plus jeunes, des femmes, des personnes vivant avec un handicap.
La conversation est ouverte à tous. Autour d’Alymana Bathily, Penda Mbow et Pape Abdoulaye Sène, plusieurs co-auteurs de cet ouvrage collectif seront présents pour discuter de ces textes de journalistes et spécialistes émérites parmi lesquels Boubacar Boris Diop, Abdoulaye Elimane Kane, Aram Faal, Mohamed Mbougar Sarr, Elgas, Abdou Fall, Rokhaya Cissé, Selly Ba, Abdou Salam Fall, Hawa Ba, Ousseynou Beye, Almamy Wane, Ndongo Sylla, Fanny Pigeaud, Babacar Buuba Diop, Mamadou Sakho, Mamadou Mao Wane, Racine Demba, Youssoupha Mbargan Guissé, Ndiaga Gueye et bien d’autres.
Rendez-vous est pris pour mercredi 3 novembre à 16h très précises à L’Harmattan Sénégal, sur la VDN, 200 mètres avant d’arriver à la Cité Keur Gorgui quand on vient de l’UCAD. Au besoin, voici le numéro de L’Harmattan Sénégal : +221 33 825 98 58. »
par Achille Mbembe
AFRIQUE-FRANCE, CHRONIQUE D'UN SOMMET
J’ai pu constater à quel point les lésions coloniales peuvent se transmettre de génération en génération. L’oppression ne s’est pas seulement jouée sur la scène matérielle. Longtemps après la colonie, elle continue de ronger l’imaginaire
Le Nouveau sommet Afrique-France a finalement eu lieu. Beaucoup d’entre nous y avons pris part. Plusieurs milliers d’autres ont été impliqués, à un moment ou à un autre, dans le processus qui y a mené. Dans l’histoire des relations entre l’Afrique et la France, aucun autre sommet n’aura privilégié une démarche aussi participative et sollicité un nombre aussi remarquable de voix et de regards. Aucun, sans doute, n’aura suscité autant d’engouement ou de passions, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. La raison en est simple. Quelque chose est bel et bien en train de bouger. Une bonne partie de l’histoire des relations entre l’Afrique, la France et le monde reste à écrire et aveugles sont ceux et celles qui, rivés à leurs préjugés, ne s’en aperçoivent point.
Obsession malsaine
Les griefs portés contre la France et ses actions en Afrique sont connus depuis fort longtemps. Il n’y a, sur ce plan, aucun mystère. Très peu de connaissances neuves ayant été engrangées au cours des dernières décennies, le militantisme anti-français aussi bien continental qu’hexagonal repose sur un stock de savoirs périmés, alors même que la réalité sur le terrain n’a eu cesse de se métamorphoser. À titre d’exemple, les plus grands partenaires commerciaux de la France en Afrique subsaharienne ne sont pas des États francophones, mais l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria. Alors qu’en Afrique francophone la France continue de faire l’objet d’une obsession parfois malsaine, l’intérêt pour l’Afrique dans les grands milieux français ne cesse de diminuer, lorsqu’il ne se mue pas en une indifférence pure et simple.
La pauvreté du débat intellectuel sur les relations entre la France et l’Afrique n’est pas seulement criante dans les milieux militants. Elle caractérise aussi les contributions de nombre de commentateurs, voire de maints universitaires plus à l’aise lorsqu’il s’agit de répéter de recycler de vieux schémas de pensée que lorsqu’il faut entreprendre des enquêtes rigoureuses et documentées. D’où des affirmations péremptoires mais surannées, et le recours à l’imprécation et à l’anathème là ou l’on aurait plutôt besoin d’analyses pointues.
J’avais mis en place un comité composé de figures internationales indépendantes, dont la réputation ne souffrait d’aucune contestation. Ensemble, nous voulions que les débats débouchent surtout sur des propositions. Dans l’atonie générale et le cynisme ambiant, c’est en effet ce qui manque le plus. Les réflexions collectives menées au cours de ces débats ont servi de point de départ au rapport que j’ai rédigé et qui a été formellement remis au président Emmanuel Macron à l’Elysée. Mais cette réflexion collective a aussi été à la base de treize propositions dont certaines feront bientôt l’objet d’une mies en œuvre.
Brisés par le poids de l’histoire
À Montpellier, Emmanuel Macron a pu débattre de tous les sujets qui fâchent avec onze jeunes « pépites » que l’on avait sélectionnées. Pour la toute première fois dans l’histoire des relations entre l’Afrique et la France, des questions telles que le Franc CFA, les bases militaires, les interventions armées, les effets nocifs du colonialisme ont été abordées publiquement, dans une enceinte officielle, du point de vue de nombreux Africains et pas derrière des barricades ou d’autres tiers-lieux. Si, lors de cette joute, une place de choix semble avoir été accordée au passé, il ne s’agissait cependant pas d’une catharsis. L’abcès devait être crevé afin que l’on puisse passer à autre chose, et de nouvelles perspectives avaient été tracées lors des panels de la matinée. Pour ce qui me concerne, cette voix libre, cette parole sans compromission et empreinte de dignité des jeunes générations vaut son pesant d’or.
Au cours des huit derniers mois, j’ai consacré l’essentiel de mon temps à écouter toutes sortes d’histoires. Je n’ai jamais autant écouté de ma vie. J’ai pris connaissance de toutes sortes de documents et ai rencontré toutes sortes de gens. Certains ne croient en rien, pas même en eux-mêmes. D’autres n’ont aucune conscience concrète du monde. D’autres encore vivent sur un stock de réponses toutes faites à des questions d’un autre âge, qui ne se posent plus.
Parfois, j’ai éprouvé de la nausée. J’ai pu constater à quel point les lésions coloniales peuvent se transmettre de génération en génération. Pour de nombreux Africains brisés par le poids de l’histoire, la France est en effet devenue l’équivalent d’un membre fantôme. Parfois, bruyamment, ils prétendent vouloir s’en débarrasser, souvent à coup de jurons. Mais, moignons vivants au souvenir de la mutilation, ont-ils seulement mesuré la profondeur de l’attachement qu’ils ont pour leur leur prétendu bourreau ? L’oppression ne s’est pas seulement jouée sur la scène matérielle. Longtemps après la colonie, elle continue de ronger l’imaginaire.
Vainqueur 1-0 à Clermont dimanche 31 octobre en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, nouveau troisième, a pu encore compter sur l’apport de deux joueurs sénégalais en forme depuis le début de saison : Bamba Dieng et Pape Gueye
Vainqueur 1-0 à Clermont ce dimanche 31 octobre en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, nouveau troisième, a pu encore compter sur l’apport de deux joueurs sénégalais en forme depuis le début de saison : Bamba Dieng et Pape Gueye qui a choisi de porter les couleurs du pays d’origine de ses parents.
La tanière s'agrandit sur la Canebière, avec un nouveau Lion qui vient d’opter pour le Sénégal : le milieu de terrain Pape Gueye. Natif de Montreuil à l'Est de Paris, sélectionné dans les équipes de jeunes avec les Bleus, le joueur de 22 ans a donné son feu vert au sélectionneur Aliou Cissé.
L’ancien Havrais espère désormais disputer la Coupe d’Afrique des nations en janvier au Cameroun avec son coéquipier à Marseille Bamba Dieng.
Dieng s'affirme
L'attaquant de 21 ans, titulaire à Clermont ce dimanche 31 octobre (0-1), a raté une grosse occasion, avant d'initier l'action du but marseillais du Turc Cengiz Under. Avec trois buts marqués en septembre en Ligue 1, Bamba Dieng a été l'une des révélations de ce début d’exercice 2021-2022, au point d’être sélectionné à deux reprises avec le Sénégal début octobre.
REPRISE DES AFFRONTEMENTS ENTRES PARTISANS DE SONKO ET DE DOUDOU KA
De nouveaux affrontements entre partisans d'Ousmane Sonko et ceux de Doudou Ka ont eu lieu, cet après-midi, à l'aéroport de Ziguinchor, selon une source sur place.
iGFM (Dakar) De nouveaux affrontements entre partisans d'Ousmane Sonko et ceux de Doudou Ka ont eu lieu, cet après-midi, à l'aéroport de Ziguinchor, selon une source sur place.
Les faits se sont déroulés, au niveau de l'aéroport de la ville, au moment où le leader de Pastef s'apprêtait à prendre son vol pour Dakar et le représentant de l'APR débarquait à Ziguinchor, en provenance de la capitale sénégalaise, précise notre source. Et d'ajouter qu'il y a eu des blessés des deux côtés. Ils ont été évacués à l'hôpital.
Selon elle, Sonko qui fait partie de la coalition Yewwi Askan Wi, se trouvait au salon d'honneur de l'aéroport au moment des affrontements. Ces tensions font suite aux prochaines élections locales du 23 janvier 2022 auxquelles Sonko est candidat à la marie de Ziguinchor. La bataille risque de se poursuivre jusqu'au soir du scrutin.
Pour rappel, c'est la deuxième fois en l'espace de deux semaines que les partisans des deux hommes politiques s'affrontent.