Le leader du Pastef a confirmé sa candidature à la mairie de Ziguinchor lors d'un grand meetong qui s'est tenu le 30 octobre 2021 à la place Bambaya de Ziguinchor.
SADIO MANÉ SIGNE SON RETOUR MALGRÉ LE NUL
Une reprise rageuse et victorieuse de la tête ! Le feu follet sénégalais signe son retour sur le terrain, en Premier League. Écarté au profit de Diogo Jota, le leader technique des Lions avait observé, sur le banc, la punition, 5-0, affligée à Manchester
Une reprise rageuse et victorieuse de la tête ! Le feu follet sénégalais signe son retour sur le terrain, en Premier League. Écarté au profit de Diogo Jota, le leader technique des Lions avait observé, sur le banc, la punition, 5-0, affligée à Manchester United, à Old Trafford, le week-end dernier.
Sur un centre venu de la droite et bien appliqué par Chamberlain, Sadio Mané a fait le reste du boulot, permettant à son équipe de mener 2-0, dès la 24e minute, face à Brighton, à Anfield.
Sur une passe décisive de Mohamed Salah, Jordan Hendersen avait ouvert le score dès la 4e minute, en match comptant pour la 10e journée du championnat anglais.
Sauf que l’adversaire a réduit le score grâce à un chef d’œuvre signé Enock Mwepu. La frappe forte et limpide du Zambien n’a laissé aucune chance au portier de Liverpool, à la 41e.
Les Reds seront finalement accrochés à domicile suite à l’égalisation signée Léandro Trossard, à la 65e. Liverpool, 2e avec 22 points, est dans le sillage du leader provisoire, Chelsea d’Édouard Mendy, 25 points.
LA CDC OUVRE EXCEPTIONNELLEMENT CE SAMEDI POUR LE DÉPÔT DES DERNIÈRES CAUTIONS
la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) informe les partis politiques, les coalitions de partis politiques et les entités regroupant des personnes indépendantes que ses guichets seront exceptionnellement ouverts ce samedi 30 octobre 2021
Dans un communiqué transmis à Emedia, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) informe les partis politiques, les coalitions de partis politiques et les entités regroupant des personnes indépendantes que ses guichets seront exceptionnellement ouverts ce samedi 30 octobre 2021 de 9 heures à 16 heures 30 minutes pour la réception des cautions relatives aux élections territoriales du 23 janvier 2022.
En application de l’arrêté n°027880 du 23 août 2021 fixant les montants de la caution pour les élections départementales et municipales du 23 janvier 2022, le versement de la caution avait démarré le 1er octobre 2021. Ce, pour un délai d’un mois.
Pour rappel, en application des articles L 247 et L 282, du Code électoral, le montant de la caution en vue de la participation aux élections départementales d’une part aux élections municipales, est fixé à trente millions F CFA, à raison de quinze millions F CFA, pour chaque type d’élection.
A l’heure des investitures dans les différents camps, le champ politique est déjà en ébullition à trois mois de la tenue du scrutin perçu comme les primaires de l’élection présidentielle de 2024.
CAN 2022, GERVINHO OUT POUR 6 MOIS
Sorti sur blessure vendredi dès la 14e minute du match du championnat turc entre son club de Trabzonspor et Rizespor (2-1) en voulant s’arracher pour empêcher un ballon de filer en sortie de but, Gervinho sera indisponible entre cinq et six mois
Coup dur pour l’international ivoirien… Sorti sur blessure vendredi dès la 14e minute du match du championnat turc entre son club de Trabzonspor et Rizespor (2-1) en voulant s’arracher pour empêcher un ballon de filer en sortie de but, Gervinho sera indisponible entre cinq et six mois, d’après son entraîneur Abdullah Avci. Ce dernier, repris par Afrik-foot, a annoncé que l’ailier de 34 ans a été touché aux ligaments croisés.
L’ancien Gunner va manquer les deux dernières journées décisives des éliminatoires du Mondial 2022 contre le Mozambique et le Cameroun mi-novembre mais aussi la CAN 2021 (9 janvier-6 février 2022), qui aurait certainement dû être sa dernière.
Les Eléphants, sacrés en 2015, sont logés dans le groupe E, en compagnie du tenant du titre, l’Algérie, de la Guinée Équatoriale et de la Sierra Léone.
par Mamadou Abdoulaye Sow
LES ZONES GRISES DU RECOUVREMENT D'IMPÔT PAR HUISSIER
EXCLUSIF SENEPLUS - Il n’existe aucun texte qui définit les conditions d’utilisation des services d’un ministère d’huissiers. Pourquoi les redevables devraient-ils payer des droits d’enregistrement pour un acte de commandement de nature fiscale ?
Recouvrement forcé de l’impôt confié à des huissiers de justice : une procédure à réglementer afin qu’elle ne soit pas une source d’enrichissement d’une minorité d’huissiers au détriment des contribuables
En vertu des dispositions de l’article 657 alinéa 1 du Code Général des Impôts (CGI), les poursuites en matière de recouvrement forcé sont engagées par les comptables publics compétents par l’intermédiaire des agents de poursuite de l'Administration, faisant fonction de porteurs de contrainte. Toutefois, le même article prévoit la possibilité, pour le comptable poursuivant, sur autorisation de son comptable supérieur ou de son supérieur hiérarchique, d’utiliser le ministère d'huissier.
On peut se demander s’il existe un texte qui définit la doctrine d’emploi des huissiers de justice à la place des agents de poursuite du Trésor public
La présente contribution est consacrée à quelques commentaires sur l’exercice des poursuites en matière fiscale par voie d’huissiers de justice qui n’est pas réglementé (I) et, en particulier, sur les frais de poursuite indûment mis à la charge des redevables en violation du CGI. (II). Accessoirement, nous évoquerons une disposition du statut des huissiers de justice qui réserve à ces derniers une compétence exclusive en matière de recouvrement des impôts et autres taxes de toutes natures sous réserve de dispositions contraires. Ce qui est illégal (III).
Le mandat donné aux huissiers de justice en matière de poursuite contre des contribuables défaillants devrait être réglementé
Il résulte des dispositions de l’article 657 du CGI que le comptable chargé du recouvrement doit justifier l’existence préalable d’une décision personnelle de son supérieur hiérarchique ou de son comptable supérieur avant de diligenter un huissier de justice.
À notre connaissance, il n’existe aucun texte qui définit les conditions d’utilisation des services d’un ministère d’huissiers de justice ou plus précisément il n’y a pas de règles impersonnelles et précises qui organisent le recours aux huissiers de justice pour le recouvrement des impôts et taxes. Normalement, ce n'est « que lorsque les nécessités réelles et sérieuses du service l’exigent qu’il convient de mandater des huissiers de justice pour la mise en œuvre des procédures d’exécution [1]» (par exemple face à une surcharge de travail des porteurs de contrainte de l’Administration). L’exécution des poursuites devrait donc être réservée en priorité aux agents de poursuite de l'Administration faisant fonction de porteurs de contrainte et pourquoi pas à des contrôleurs principaux des Impôts ou du Trésor commissionnés.
L’utilisation d’un ministère d’huissiers de justice devrait s’exercer dans la cadre d’une convention de partenariat entre le ministère des Finances et l’Ordre national des huissiers du Sénégal
Avec la pratique en vigueur, qu’en est-il de la répartition équitable des dossiers de recouvrement entre les huissiers ? Un seul office d’huissiers ne devrait pas avoir le monopole du recouvrement pour le compte des comptables publics : une organisation égalitaire des dossiers par circonscription territoriale entre les différents huissiers est à mettre en place.
Il nous parait opportun d’avoir une convention entre le ministère des Finances et l’Ordre national des huissiers de justice du Sénégal qui indiquerait les conditions juridiques et financières dans lesquelles les comptables publics délèguent leurs compétences à des huissiers de justice partenaires, la méthodologie à appliquer et les frais de fonctionnement que les huissiers seraient en droit de facturer aux débiteurs et à l’État ainsi que les exigences de contrôle quotidien de leurs actes et performances par les comptables publics concernés.
La mise en œuvre du contrat de partenariat devrait être sous-tendue par des offres de collaboration à conclure par marché public
L’utilisation d’un ministère d’huissiers devrait s’effectuer selon une procédure transparente et non discrétionnaire. Nous estimons que l’intervention des huissiers de justice devrait faire l’objet d’une consultation publique selon une procédure adaptée du Code des Marchés Publics.
Le décret portant tarifs des huissiers de justice ne devrait pas servir de base de calcul des frais des actes de poursuite de nature fiscale
Le CGI (article 659 I), reprenant l’article 47 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution de l’OHADA, a retenu le principe de mettre à la charge du débiteur les frais d’exécution forcée en vertu d’un titre exécutoire. Les frais de poursuites comprennent un coût d’acte calculé en fonction de la somme portée sur l’acte (article 659 III CGI) et un droit de recette égal à 1,5% de la dette (article 659 IV CGI).
La question qui se pose est celle de savoir si les huissiers de justice sont en droit de mettre à la charge des débiteurs fiscaux des frais de poursuite calculés selon des barèmes établis par voie décrétale. Nous sommes d’avis que le périmètre du décret n° 2009-503 du 29 mai 2009, modifié par le décret n° 2012-318 du 29 février 2012, vise les affaires civiles et commerciales et non les impositions de toutes natures dont les modalités de recouvrement relèvent du domaine de la loi (article 67 de la Constitution).
Seuls les frais de poursuite calculés conformément aux barèmes fixés par l’article 659 du CGI devraient être mis à la charge des débiteurs ou redevables défaillants. Tous autres frais accessoires réclamés par l’huissier devraient être supportés par le Trésor public. Or, il est constaté que les huissiers de justice mettent à la charge des contribuables divers frais d’huissier par application des tarifs en matière civile et commerciale prévus par le décret du 29 mai 2009, modifié.
Des frais de poursuite indûment mis à la charge des redevablesen violation du CGI
1) Les redevables payent des frais de poursuite cinq fois supérieurs à ceux exigés sur les actes de poursuite de droit commun
Prenons une signification de commandement tendant à saisie pour une créance réclamée de 382 000 FCFA. Le coût de l’acte de signification de commandement de l’huissier de justice est de l’ordre de 79 000 francs alors que si la signification avait été faite selon le droit commun par un agent de poursuite de l’Administration le coût serait de 15 730 francs soit 10 000 francs de frais de commandement plus un droit de recette de 5 730 francs (voir article 659 III et IV CGI).
Le montant de 79 000 francs réclamé par l’huissier inclut divers droits résultant de l’application de l’article 1-24 du décret du 29 mai 2009 précité, à savoir notamment des droits de : « Correspondance », « Timbre », « Enregistrement », « Transport », « Vacation », « Droit de recette », « Rôle » et « TVA ».
2) Des dispositions du décret portant tarifs des huissiers de justice mal appliquées
Les frais de transport d’un huissier au titre d’un mandat reçu d’un comptable public sont à la charge de l’État et non du redevable
Pourquoi faire payer aux redevables défaillants des frais de rôle alors que le juge n’est pas intervenu pour la délivrance du titre exécutoire ?
Pourquoi faire payer aux redevables des frais de vacation si l’huissier n’intervient pas en tant qu’audiencier et, au surplus, si le titre exécutoire ne résulte pas d’un jugement. ?
Pourquoi les redevables devraient-ils payer aux huissiers un droit de recette pour un acte de commandement de nature fiscale ?
Sur le fondement de l’article 1-25 du décret de 2009, il est alloué aux huissiers de justice qui ont reçu mandat de recouvrer ou d’encaisser des sommes dues par un débiteur un droit de recette aux taux fixés à l’article
1-13 du décret de 2009. Si on s’en tient à l’article 1-13 du même, il s’agit d’un droit de recette à allouer à l’huissier audiencier c’est-à-dire, en cas d’adjudication, à l’huissier ayant procédé à la saisie. Et même dans cette hypothèse, le droit de recette est à la charge de l’adjudicataire.
Reste à savoir pourquoi certains huissiers exigent-ils le paiement d’un droit de recette au stade de la signification d’un commandement, donc avant l’étape de la saisie et, plus précisément, de l’adjudication, alors que l’encaissement ou le recouvrement n’est pas encore intervenu ? Or l’article 1-13 du décret précité est très clair : « le droit de recette est calculé sur les sommes effectivement encaissées ou recouvrées ».
3) Des dispositions du CGI oubliées des huissiers de justice
Pourquoi les redevables devraient-ils payer des droits d’enregistrement pour un acte de commandement de nature fiscale ?
Selon l’article 464. 4°) du CGI, sont assujettis aux droits d’enregistrement les actes des huissiers. Ainsi sont enregistrés au droit fixe de 5 000 FCFA, les actes des huissiers « lorsqu’ils ne portent pas sur des actes ou faits juridiques donnant ouverture au droit variable » (article 471.4 CGI). Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que l’article 465-2 du CGI exempte des droits d’enregistrement « les actes et pièces relatifs aux commandements, poursuites, saisies et ventes ayant pour objet le recouvrement d’impôts et taxes ». Pourquoi devrait-on alors faire payer aux redevables poursuivis par les huissiers de justice des droits d’enregistrement ?
Quel est le fondement légal du paiement de la TVA par les redevables à l’occasion de la notification d’un commandement de payer ?
Il ne ressort pas de la lecture combinée des articles 352 et 353 du CGI qu’un commandement de payer des impôts devrait être soumis à la TVA. En demandant aux redevables défaillants de payer la TVA sur un acte de commandement d’impôts, on viole la loi fiscale.
Enfin, la question est posée de savoir si les huissiers de justice reversent aux comptables publics le coût des actes de poursuite ainsi que le droit de recette de 1, 5% ?
Les huissiers de justice qui engagent des poursuites pour le compte des comptables publics sont tenus de porter sur les actes de poursuite, en plus de la dette fiscale, le coût des commandements et divers procès -verbaux ainsi que le droit de recette de 1, 5% de la dette. Leurs encaissements doivent être reversés au Trésor public sans compensation de leurs propres frais de fonctionnement.
Énoncer dans le statut des huissiers de justice que ces derniers sont les seuls habilités à recouvrer les impôts et taxes de toutes natures est une violation de la loi
L’article 22 du statut des huissiers de justice énonce que « l’huissier de justice est seul habilité, à …recouvrer …les impôts et autres taxes de toute nature ». Cette disposition est manifestement illégale malgré le fait que l’article 22 en question débute par l’expression suivante : « Sous réserve des cas pour lesquels la loi prévoit l’intervention d’autres fonctionnaires ». En effet, la désignation de la structure chargée du recouvrement des impositions est une compétence législative.
Il est temps d’engager une réflexion sur les conditions d’application de l’article 657 du CGI en vue d’asseoir une doctrine d’emploi des huissiers de justice avec des règles de rémunération à établir par voie règlementaire sur la base d’un taux variable en fonction des sommes recouvrées par les huissiers de justice.
On rappellera que, pour le recouvrement amiable de toutes créances, les honoraires des huissiers sont fixés d’accord parties (dernier alinéa de l’article 23 du statut des huissiers de justice).
Enfin, c’est l’occasion d’insister sur l’urgence à réfléchir sur une éventuelle réforme du système sénégalais de recouvrement de l’impôt qui présente des imperfections à corriger. « La psychologie face à l’impôt exige, dès lors, que les contribuables appréhendent la réalité du fonctionnement des administrations chargées du recouvrement des impôts. Or, l’organisation et les structures administratives ne sont pas homogènes en raison, notamment de l’existence de deux réseaux comptables. [2]» : celui de la Direction Générale des Impôts et Domaines et celui de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor.
Mamadou Abdoulaye Sow est inspecteur principal du Trésor à la retraite
[1] Thierry Gasquet in « Action en recouvrement. Poursuites », Jurisclasseur Procédures fiscales, n° 72.
[2] Expression de Philippe Boras et Alain Garay dans « Le contentieux du recouvrement », L.G.D.I, 1994, p. 13.
LA FBK RAPPELLE L’IMPORTANCE DES MÉDIAS POUR LA DÉMOCRATIE
La conseillère scientifique chargée des programmes de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), Ute Bocandé, a rappelé samedi l’importance d’une presse libre pour la démocratie et la prospérité.
Toubacouta, 30 oct (APS) - La conseillère scientifique chargée des programmes de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), Ute Bocandé, a rappelé samedi l’importance d’une presse libre pour la démocratie et la prospérité.
’’Des médias libres sont importants pour un pays démocratique et pour sa prospérité", a dit Mme Bocandé, lors de la cérémonie officielle d’ouverture du séminaire annuel que l’APS organise conjointement avec la FKA.
"Un pays démocratique ne peut pas prospérer sans une presse libre et démocratique", a-t-elle soutenu.
L’édition 2021 de ce séminaire a démarré vendredi à Toubacouta, dans la région de Fatick, où cette rencontre se poursuivra jusqu’à dimanche sur le thème : "Transformation digitale et nouveau modèle économique de l’Agence de presse sénégalaise".
"Au vu de l’importance de ce que les médias représentent pour un pays, la FKA a initié depuis longtemps au Sénégal un programme de promotion des médias", a rappelé Mme Bocandé.
Intervenant en présence de l’adjoint au préfet de Foundiougne Moussa Aly Bâ et du Directeur général de la SN-APS, Thierno Birahim Fall, elle a évoqué l’engagement de la Fondation Adenauer "pour la qualité dans les médias".
Au Sénégal, a-t-elle insisté, "la FKA est partenaire de la SN-APS depuis très longtemps".
L’APS "est la plus ancienne partenaire médiatique de la FKA au niveau de la presse sénégalaise", a indiqué Ute Bocandé, avant de saluer le travail de ce média public sénégalais, "une des meilleures Agences de presse en Afrique francophone".
La FKA accompagne l’Agence de presse sénégalaise (APS) "depuis plus de 20 ans dans de multiples domaines", a souligné Mme Bocandé.
Elle a expliqué que ce séminaire annuel donne aux journalistes et au personnel de l’APS l’occasion de débattre de questions d’actualité mais aussi de raffermir leurs liens.
Les autorités municipales de Toubacouta, plusieurs journalistes du desk central de Dakar et des bureaux régionaux ont participé à ce séminaire.
par Mohamed Lamine Ly
LES DAMNÉS DE LA BANLIEUE
Le caractère tout à fait superficiel de notre démocratie locale est perceptible à travers cet exemple de Grand-Mbao, où les questions de mobilité urbaine, de cadre de vie, d’assainissement sont relégués à l’arrière-plan
Depuis de longs mois, en effet, entrer et sortir de Grand-Mbao relèvent d’un véritable parcours du combattant. Malgré les protestations des chauffeurs de taxi-clandos et des riverains, les posts sur les réseaux sociaux et même des articles dans la presse, la route principale, qui permet d’accéder au village traditionnel et aux nombreuses cités nouvelles est dans un état scandaleux.
Autant dire que c’est dans la partie historique de la commune de Mbao, que le calvaire de la mobilité urbaine est le plus dramatique.
Les travaux d’entretien et de réhabilitation entrepris depuis presqu’un an, loin d’être terminés, ont plutôt contribué à défoncer la chaussée, créant par la même occasion, d’immenses flaques d’eau, dans lesquelles les automobilistes se voient obligés de barboter, avec le risque permanent de noyer les moteurs de leurs véhicules.
Les responsables municipaux, dont on aurait pu espérer sinon des mesures palliatives, tout au moins des protestations vigoureuses à l’endroit de l’Exécutif, dégagent toutes responsabilités et estiment que l’entretien des routes ne relève pas de leurs compétences.
Il est plus que temps de situer les responsabilités entre les diverses parties prenantes, dont certaines seraient liées à de hautes personnalités de la République.
Autres défis des banlieues
Le caractère tout à fait superficiel de notre démocratie locale est perceptible à travers cet exemple de Grand-Mbao, où les questions de mobilité urbaine, de cadre de vie, d’assainissement sont relégués à l’arrière-plan. Ce qui occupe le devant de la scène, ce sont les querelles stériles entre responsables politiques de la majorité ainsi que les interminables discussions pour échafauder de nouvelles coalitions électorales, dont le point d’achoppement reste et demeure l’identité de la tête de liste.
Et pourtant le martyre des populations de Mbao n’est qu’un petit aperçu du drame vécu par les habitants de la banlieue et qui ont pour noms :
· Défaut de planification préalable et de lotissement dans la construction des cités, gênant le drainage des eaux pluviales, avec des ruelles étroites, inondées, devenant impraticables voire non carrossables, même après l’hivernage ;
· Absence d’espaces verts (parcs, jardins), souvent engloutis par une spéculation foncière effrénée, aggravant l’imperméabilisation des sols,
· Absence de réseaux d’assainissement modernes, avec évacuation des eaux usées manuellement, ou avec des camions de vidanges à des coûts exorbitants ;
· Enclavement de certaines zones avec difficultés d’accès aux soins, surtout le soir ;
· Insécurité avec défaut d’éclairage et insuffisance des services de sécurité, malgré de timides efforts ;
· Chômage des jeunes avec son corollaire d’oisiveté, source d’émigration clandestine, de toxicomanie, de délinquance ...
Pour une véritable société civile locale
L’apathie des pouvoirs publics est telle que ce sont les citoyens eux-mêmes, qui prennent des initiatives, pour mettre en œuvre des solutions d’attente.
L’exemple de Grand-Mbao et le catalogue des innombrables difficultés auxquelles font face les populations des banlieues, démontrent à souhait, qu’ici plus qu’ailleurs, il faudrait procéder à une rupture avec une approche verticale de la gestion municipale. Pour cela, il faudrait des réformes courageuses pour promouvoir l’implication citoyenne dans la vie locale.
Les équipes municipales doivent être représentatives des localités qu’elles sont censées servir, ce qui n’est pas possible avec un mode de scrutin qui favorise la mainmise de groupes politiques puissants (souvent du pouvoir, mais aussi de l’opposition) sur la vie municipale, qui croient plus au fait majoritaire, qu’aux vertus du dialogue et de la concertation.
Il faudrait aussi redynamiser les structures représentatives des populations dans les quartiers (Conseils de quartier), pour au moins deux raisons :
· Elles peuvent constituer des interfaces entre les autorités communales et les populations et faciliter la redevabilité du maire et de son équipe ;
· Elles peuvent jouer le rôle de bouclier pour des élus face aux volontés hégémoniques du pouvoir présidentiel, toujours prompt à débaucher des hommes politiques, après les avoir fragilisés, par asphyxie financière ou en bloquant tous leurs projets et financements.
L’équité territoriale concerne, certes, en premier lieu, nos concitoyens habitant en zone rurale, mais aussi ceux habitant les banlieues, (parfois même plus mal lotis) qui ne doivent plus accepter d’être traités en citoyens de seconde zone. Ils doivent revendiquer les mêmes standards de qualité de vie que les habitants des cités résidentielles de la capitale.
Pour cela, il est nécessaire de renforcer le pouvoir décentralisé en rompant avec les futiles compétitions électoralistes autour des collectivités territoriales mais à travers une approche inclusive, avec une société civile locale forte.
CHINE, LA COVID GAGNE DU TERRAIN
Les autorités sanitaires chinoises indiquent que "la dernière résurgence" de la Covid-19 en Chine s’est étendue à 14 provinces dans lesquelles "de nouveaux cas transmis localement
Dakar, 30 octobre (APS) - Les autorités sanitaires chinoises indiquent que "la dernière résurgence" de la Covid-19 en Chine s’est étendue à 14 provinces dans lesquelles "de nouveaux cas transmis localement ou des porteurs asymptomatiques ont été signalés au cours des 14 derniers jours".
"Vendredi en fin de journée, la dernière résurgence de la COVID-19 en Chine s’est étendue à 14 provinces, où de nouveaux cas transmis localement ou des porteurs asymptomatiques ont été signalés au cours des 14 derniers jours", rapporte l’agence Chine nouvelle, citant le porte-parole de la Commission nationale de la santé.
"La situation de la prévention et du contrôle de l’épidémie est sombre et compliquée, étant donné que les infections continuent de se propager rapidement", a déclaré Mi Feng, porte-parole de la Commission nationale de la santé.
Le média, citant "le plus haut épidémiologiste chinois", Zhong Nanshan, assure toutefois que le pays "sera en mesure de contenir efficacement la dernière résurgence de la COVID-19 d’ici un mois".
Chine nouvelle signale que la partie continentale du pays "a signalé vendredi 59 nouveaux cas de COVID-19 transmis localement".
Les premiers cas de Covid-19 avaient été signalés pour la première fois à Wuhan, en Chine, le 31 décembre 2019.
Le pays était parvenu à maîtriser la maladie, par le biais d’une politique de tolérance zéro consistant en des mesures de restriction draconiennes telles que le confinement de provinces entières.
Le pays avait quasiment fermé ses frontières depuis mars 2020 et mis en place des conditions sanitaires parmi les plus strictes au monde (tests avant le départ et à l’arrivée en Chine, deux à trois semaines de quarantaine strict en hôtel, etc.).
Mais le variant delta a réussi depuis à passer entre les mailles du filet, et au cours des cinq derniers mois, les autorités ont par trois fois (à Canton en mai, à Nankin cet été, dans la province du Fujian en septembre) réussi à étouffer les foyers mais ces flambées éclatent de plus en plus fréquemment.
PAPE GUEYE DE L’OM REJOINT LES LIONS
Pape Guèye, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille (élite française) qui a déjà joué avec les équipes de jeunes de la France, a décidé de jouer pour le Sénégal et devrait être présent dans le groupe de performance des Lions
Dakar, 30 oct (APS) - Pape Guèye, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille (élite française) qui a déjà joué avec les équipes de jeunes de la France, a décidé de jouer pour le Sénégal et devrait être présent dans le groupe de performance des Lions pour les prochains matchs éliminatoires de la Coupe du monde 2022, annonce le quotidien sportif français L’Equipe.
"Il devrait être appelé pour les matchs de qualification à la coupe du monde contre le Togo et le Congo", rapporte le site du quotidien sportif.
Agé de 22 ans, le jeune footballeur formé au Havre AC (France), a rejoint l’OM la saison dernière. Il a joué 11 matchs avec le club phocéen, dont cinq comme titulaire.
L’ancien joueur du Havre "a fait l’objet d’une cour assidue" de la part du sélectionneur sénégalais Aliou Cissé, révèle le site spécialisé.
Le technicien sénégalais cherche à renforcer son milieu de terrain depuis quelques temps. Pape Guèye pourrait être un recours en raison du manque de temps de Nampalys Mendy (Leicester, Angleterre).
Début octobre, Cissé avait réussi à convaincre un autre binational à rejoindre les Lions, en l’occurrence Bouna Sarr, aligné pour la double confrontation contre la Namibie (4-1 et 3-1), comptant pour les 3-ème et 4-ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
BIDEN EN OPÉRATION DE DÉMINAGE
VIDÉO - Le président américain veut pacifier les relations avec l'allié français Emmanuel Macron et mener la dynamique contre le réchauffement climatique à la COP26. Analyse et commentaires de René Lake sur VOA
Le président américain veut pacifier les relations avec l'allié français et mener la dynamique contre le réchauffement climatique à la COP26. Analyse et commentaires de René Lake sur VOA.