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23 juin 2025
LIBÉRER LES ÉNERGIES TRANSFORMATRICES
Comment faire du dividende démographique, des nouvelles technologies et des ressources naturelles des leviers d'élaboration d'un nouveau contrat social sénégalais ? C'est le défi de SenePlus à travers son ouvrage collectif à lancer ce mercredi 3 novembre
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué invitant l’opinion à un échange-débat sur les thèmes abordés dans son ouvrage collectif #Enjeux 2019-2024, Sénégal, réflexions sur les défis d’une émergence publié dans la foulée de la dernière présidentielle, mercredi 3 novembre au siège de L’Harmattan Sénégal.
« SenePlus et L’Harmattan Sénégal invitent un large public à participer à une conversation autour des grandes questions abordées dans l’ouvrage collectif de 528 pages, #Enjeux 2019-2024, Sénégal, réflexions sur les défis d’une émergence.
SenePlus, qui se veut un espace d’exploration et d’expression libre et plurielle des décideurs et des leaders d’opinion, s’est ouvert à des universitaires, des éditorialistes, des activistes, des experts, des citoyens concernés, de diverses générations et avec des regards croisés, qui ont scruté les grandes problématiques et les secteurs-clés du sociétal, du culturel, de l’économique et du politique.
Cette compilation de textes écrits avec des sensibilités différentes ambitionne plutôt de dépasser la simple cartographie des obstacles et des freins au développement et de mettre en avant les exigences de bon sens qui pourraient être fédératrices d’une action commune. Elle prétend participer de manière hardie à libérer la pensée et l’action publique et individuelle. Les exigences de bon sens apparaîtront clairement au fur à mesure de l’approfondissement du processus qui mène à des conversations ouvertes, diverses et non-partisanes.
À une époque où le citoyen a peu de lisibilité sur l’offre politique, sur les partis politiques et leurs orientations idéologiques, où l’accent est plutôt mis sur des individualités présentées comme des messies, quoi de plus salutaire que de poser le débat en termes de faire société ensemble ?
Au vu de tous nos challenges, politiques et économiques, comment faire de nos cultures et de nos fondements sociétaux de véritables ressorts d’élévation de la jeunesse ? Comment transformer le dividende démographique, les nouvelles technologies de l’information et les ressources naturelles nouvellement découvertes, en leviers pour élaborer ensemble un nouveau contrat social sénégalais ?
Où voulons-nous aller et comment y parvenir ? Qui décide de l’agenda et qui s’assure du contrôle de conformité entre le cahier des charges et la mise en œuvre ? Comment s’assurer que les actes sont conformes aux promesses ?
L’invitation de SenePlus et L’Harmattan Sénégal est celle d’une conversation qui doit s’appuyer sur les acquis de notre vivre-ensemble, de notre génie politique, de nos atouts économiques et de l’impérieuse nécessité de bâtir une société plus juste et plus équitable, surtout à l’endroit des plus jeunes, des femmes, des personnes vivant avec un handicap.
La conversation est ouverte à tous. Autour d’Alymana Bathily, Penda Mbow et Pape Abdoulaye Sène, plusieurs co-auteurs de cet ouvrage collectif seront présents pour discuter de ces textes de journalistes et spécialistes émérites parmi lesquels Boubacar Boris Diop, Abdoulaye Elimane Kane, Aram Faal, Mohamed Mbougar Sarr, Elgas, Abdou Fall, Rokhaya Cissé, Selly Ba, Abdou Salam Fall, Hawa Ba, Ousseynou Beye, Almamy Wane, Ndongo Sylla, Fanny Pigeaud, Babacar Buuba Diop, Mamadou Sakho, Mamadou Mao Wane, Racine Demba, Youssoupha Mbargan Guissé, Ndiaga Gueye et bien d’autres.
Rendez-vous est pris pour mercredi 3 novembre à 16h très précises à L’Harmattan Sénégal, sur la VDN, 200 mètres avant d’arriver à la Cité Keur Gorgui quand on vient de l’UCAD. Au besoin, voici le numéro de L’Harmattan Sénégal : +221 33 825 98 58. »
par Achille Mbembe
AFRIQUE-FRANCE, CHRONIQUE D'UN SOMMET
J’ai pu constater à quel point les lésions coloniales peuvent se transmettre de génération en génération. L’oppression ne s’est pas seulement jouée sur la scène matérielle. Longtemps après la colonie, elle continue de ronger l’imaginaire
Le Nouveau sommet Afrique-France a finalement eu lieu. Beaucoup d’entre nous y avons pris part. Plusieurs milliers d’autres ont été impliqués, à un moment ou à un autre, dans le processus qui y a mené. Dans l’histoire des relations entre l’Afrique et la France, aucun autre sommet n’aura privilégié une démarche aussi participative et sollicité un nombre aussi remarquable de voix et de regards. Aucun, sans doute, n’aura suscité autant d’engouement ou de passions, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde. La raison en est simple. Quelque chose est bel et bien en train de bouger. Une bonne partie de l’histoire des relations entre l’Afrique, la France et le monde reste à écrire et aveugles sont ceux et celles qui, rivés à leurs préjugés, ne s’en aperçoivent point.
Obsession malsaine
Les griefs portés contre la France et ses actions en Afrique sont connus depuis fort longtemps. Il n’y a, sur ce plan, aucun mystère. Très peu de connaissances neuves ayant été engrangées au cours des dernières décennies, le militantisme anti-français aussi bien continental qu’hexagonal repose sur un stock de savoirs périmés, alors même que la réalité sur le terrain n’a eu cesse de se métamorphoser. À titre d’exemple, les plus grands partenaires commerciaux de la France en Afrique subsaharienne ne sont pas des États francophones, mais l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria. Alors qu’en Afrique francophone la France continue de faire l’objet d’une obsession parfois malsaine, l’intérêt pour l’Afrique dans les grands milieux français ne cesse de diminuer, lorsqu’il ne se mue pas en une indifférence pure et simple.
La pauvreté du débat intellectuel sur les relations entre la France et l’Afrique n’est pas seulement criante dans les milieux militants. Elle caractérise aussi les contributions de nombre de commentateurs, voire de maints universitaires plus à l’aise lorsqu’il s’agit de répéter de recycler de vieux schémas de pensée que lorsqu’il faut entreprendre des enquêtes rigoureuses et documentées. D’où des affirmations péremptoires mais surannées, et le recours à l’imprécation et à l’anathème là ou l’on aurait plutôt besoin d’analyses pointues.
J’avais mis en place un comité composé de figures internationales indépendantes, dont la réputation ne souffrait d’aucune contestation. Ensemble, nous voulions que les débats débouchent surtout sur des propositions. Dans l’atonie générale et le cynisme ambiant, c’est en effet ce qui manque le plus. Les réflexions collectives menées au cours de ces débats ont servi de point de départ au rapport que j’ai rédigé et qui a été formellement remis au président Emmanuel Macron à l’Elysée. Mais cette réflexion collective a aussi été à la base de treize propositions dont certaines feront bientôt l’objet d’une mies en œuvre.
Brisés par le poids de l’histoire
À Montpellier, Emmanuel Macron a pu débattre de tous les sujets qui fâchent avec onze jeunes « pépites » que l’on avait sélectionnées. Pour la toute première fois dans l’histoire des relations entre l’Afrique et la France, des questions telles que le Franc CFA, les bases militaires, les interventions armées, les effets nocifs du colonialisme ont été abordées publiquement, dans une enceinte officielle, du point de vue de nombreux Africains et pas derrière des barricades ou d’autres tiers-lieux. Si, lors de cette joute, une place de choix semble avoir été accordée au passé, il ne s’agissait cependant pas d’une catharsis. L’abcès devait être crevé afin que l’on puisse passer à autre chose, et de nouvelles perspectives avaient été tracées lors des panels de la matinée. Pour ce qui me concerne, cette voix libre, cette parole sans compromission et empreinte de dignité des jeunes générations vaut son pesant d’or.
Au cours des huit derniers mois, j’ai consacré l’essentiel de mon temps à écouter toutes sortes d’histoires. Je n’ai jamais autant écouté de ma vie. J’ai pris connaissance de toutes sortes de documents et ai rencontré toutes sortes de gens. Certains ne croient en rien, pas même en eux-mêmes. D’autres n’ont aucune conscience concrète du monde. D’autres encore vivent sur un stock de réponses toutes faites à des questions d’un autre âge, qui ne se posent plus.
Parfois, j’ai éprouvé de la nausée. J’ai pu constater à quel point les lésions coloniales peuvent se transmettre de génération en génération. Pour de nombreux Africains brisés par le poids de l’histoire, la France est en effet devenue l’équivalent d’un membre fantôme. Parfois, bruyamment, ils prétendent vouloir s’en débarrasser, souvent à coup de jurons. Mais, moignons vivants au souvenir de la mutilation, ont-ils seulement mesuré la profondeur de l’attachement qu’ils ont pour leur leur prétendu bourreau ? L’oppression ne s’est pas seulement jouée sur la scène matérielle. Longtemps après la colonie, elle continue de ronger l’imaginaire.
Vainqueur 1-0 à Clermont dimanche 31 octobre en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, nouveau troisième, a pu encore compter sur l’apport de deux joueurs sénégalais en forme depuis le début de saison : Bamba Dieng et Pape Gueye
Vainqueur 1-0 à Clermont ce dimanche 31 octobre en clôture de la 12e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille, nouveau troisième, a pu encore compter sur l’apport de deux joueurs sénégalais en forme depuis le début de saison : Bamba Dieng et Pape Gueye qui a choisi de porter les couleurs du pays d’origine de ses parents.
La tanière s'agrandit sur la Canebière, avec un nouveau Lion qui vient d’opter pour le Sénégal : le milieu de terrain Pape Gueye. Natif de Montreuil à l'Est de Paris, sélectionné dans les équipes de jeunes avec les Bleus, le joueur de 22 ans a donné son feu vert au sélectionneur Aliou Cissé.
L’ancien Havrais espère désormais disputer la Coupe d’Afrique des nations en janvier au Cameroun avec son coéquipier à Marseille Bamba Dieng.
Dieng s'affirme
L'attaquant de 21 ans, titulaire à Clermont ce dimanche 31 octobre (0-1), a raté une grosse occasion, avant d'initier l'action du but marseillais du Turc Cengiz Under. Avec trois buts marqués en septembre en Ligue 1, Bamba Dieng a été l'une des révélations de ce début d’exercice 2021-2022, au point d’être sélectionné à deux reprises avec le Sénégal début octobre.
REPRISE DES AFFRONTEMENTS ENTRES PARTISANS DE SONKO ET DE DOUDOU KA
De nouveaux affrontements entre partisans d'Ousmane Sonko et ceux de Doudou Ka ont eu lieu, cet après-midi, à l'aéroport de Ziguinchor, selon une source sur place.
iGFM (Dakar) De nouveaux affrontements entre partisans d'Ousmane Sonko et ceux de Doudou Ka ont eu lieu, cet après-midi, à l'aéroport de Ziguinchor, selon une source sur place.
Les faits se sont déroulés, au niveau de l'aéroport de la ville, au moment où le leader de Pastef s'apprêtait à prendre son vol pour Dakar et le représentant de l'APR débarquait à Ziguinchor, en provenance de la capitale sénégalaise, précise notre source. Et d'ajouter qu'il y a eu des blessés des deux côtés. Ils ont été évacués à l'hôpital.
Selon elle, Sonko qui fait partie de la coalition Yewwi Askan Wi, se trouvait au salon d'honneur de l'aéroport au moment des affrontements. Ces tensions font suite aux prochaines élections locales du 23 janvier 2022 auxquelles Sonko est candidat à la marie de Ziguinchor. La bataille risque de se poursuivre jusqu'au soir du scrutin.
Pour rappel, c'est la deuxième fois en l'espace de deux semaines que les partisans des deux hommes politiques s'affrontent.
PRESIDENTIELLE EN GAMBIE, DÉMARRAGE DES DÉPÔTS DE CANDIDATURES
À un mois juste de la présidentielle, c’est le branle-bas de combat dans les états-majors des formations politiques en Gambie. Depuis ce week-end, c’est le ballet incessant de candidats devant la Commission électorale indépendante
À un mois juste de la présidentielle, c’est le branle-bas de combat dans les états-majors des formations politiques en Gambie. Depuis ce week-end, c’est le ballet incessant de candidats devant la Commission électorale indépendante en vue de déposer les dossiers de candidature. L’instance électorale a en effet du pain sur la planche, vu le nombre particulièrement pléthorique de candidats-26 au total-. Ce samedi, au moins deux candidats se sont désistés tandis que les pourparlers pour les alliances de dernière minute se poursuivent.
C’est le candidat indépendant Joseph Joof qui a ouvert le bal des dépôts ce samedi. Il a été suivi par la seule femme candidate de cette présidentielle, Marie Sock avant que deux autres candidats indépendants ne viennent déposer leur dossier de candidature auprès de l’instance électorale. D’ores et déjà, l’on sait qu’Alhaji Kurang et Mathew Gomez ont dû retirer leur candidature faute de pouvoir mobiliser les dossiers requis. Ce dimanche, le ballet continue et devrait se poursuivre jusqu’à vendredi.
Parallèlement, les tractations en vue de former les alliances entre formations politiques se poursuivent. Dans les rangs de l’opposition, deux coalitions sont annoncées. D’abord entre l’universitaire Dr Ismaila Ceesay et l’ancien ministre de l’intérieur Mai Ahmet Fatty. La branche dissidente de l’APRC s’alliera derrière le parti de Mamah Kandeh, arrivé troisième à la dernière présidentielle. Tandis que l’autre branche de la formation de Jammeh, elle, soutient le président sortant, conformément au protocole d’accord annoncé début septembre dernier.
Implosion
Peut-on parler d’implosion de l’ancien parti au pouvoir ? Beaucoup d’observateurs répondent par l’affirmative. Il faut dire que la sortie de l’ancien président en exil, à la mi-octobre, n’a pas arrangé les choses. Le fantasque personnage toujours égal à lui-même a contribué à semer la zizanie dans ce qui reste de son héritage.
Après le bouclage des dépôts de candidatures vendredi prochain, la Commission n’aura que trois jours seulement pour valider ou invalider les dossiers. La Campagne démarre le 9 novembre et finit le vendredi 2 décembre, l’avant-veille du scrutin.
D MÉDIA ET LA RADIO DES MILLE COLLINES, LA COMPARAISON DE PAPE MAHAWA DIOUF
Interrogé par Khalifa Diakhaté sur l’affaire fiscale qui mine le groupe médiatique D-Média, Papa Mahawa Diouf a d’abord précisé que le Gouvernement n’a rien à voir avec cette histoire. « Ces évènement récents n’ont rien à voir avec l’Etat.
Interrogé par Khalifa Diakhaté sur l’affaire fiscale qui mine le groupe médiatique D-Média, Papa Mahawa Diouf a d’abord précisé que le Gouvernement n’a rien à voir avec cette histoire. « Ces évènement récents n’ont rien à voir avec l’Etat. Un redressement fiscal, n’importe quelle société privée en a », a-t-il indiqué.
Se livrant à un véritable réquisitoire, le Directeur de l’ASPTT a épinglé l’attitude du patron de D-Media qui avait éconduit les huissiers qui étaient présents, le 8 octobre dernier, dans les locaux de ce groupe, pour une mission d’inventaire. Pour Pape Mahawa Diouf, « D-Média est une menace pour la démocratie ». « Parce ce que, martèle-t-il, considérer un média comme une arme personnelle pour régler ses comptes, c’est dangereux. C’est comme la radio des Milles Collines ( NDLR : radio de triste mémoire qui activement contribué à la propagande contre les populations tutsies durant le génocide au Rwanda). J’assume mes propos. Quand je vois une menace, je le dis. Si l’on arrête pas cette dynamique, on va tous se mettre en danger ».
Un parallèle qui ne manquera pas de faire des vagues.
Alioune sow est emporté par la vague de contestation des ses partisans de Rewmi. Des sources dignes de foi nous informent que le maire sortant n’a pas était retenu pour porter la candidature de BBY dans la commune de Thiès-Ouest.
Alioune sow est emporté par la vague de contestation des ses partisans de Rewmi. Des sources dignes de foi nous informent que le maire sortant n’a pas était retenu pour porter la candidature de BBY dans la commune de Thiès-Ouest.
Idrissa Seck a porté son choix sur Fatoumata Binta Bass, militante convaincue du parti Rewmi par ailleurs conseillère municipale à la commune de Thiès-Ouest.
Ligue 1 française d’abord Habib Diallo marque ses 5 et 6ème buts de la saison. Titulaire avec Strasbourg, il a inscrit le doublé permettant au Racine de largement s’imposer devant Lorient 4 buts à 0. Idrissa Gana et le PSG se sont difficilement défaits
Ligue 1 française d’abord Habib Diallo marque ses 5 et 6ème buts de la saison. Titulaire avec Strasbourg, il a inscrit le doublé permettant au Racine de largement s’imposer devant Lorient 4 buts à 0. Idrissa Gana et le PSG se sont difficilement défaits du piège lillois 2 buts à 1....
Premier League Sadio Mané dépasse Didier Drogba au classement des meilleurs buteurs africains de ce championnat, penaltys exclus . Avec son 101ème but inscrit ce samedi face à Brighton, il devient le meilleur artificier devant son coéquipier Mo Salah et la légende ivoirienne . Cheikhou Kouyaté et Crystal Palace ont créé la sensation en allant s’imposer sur la pelouse de Manchester City 2 buts à 0. Comme une formalité, Édouard Mendy et son Chelsea très en forme sont sortis victorieux du duel à Saint James Park face à Newcastle 3 à 0. Ismaïla Sarr était titulaire mais Watford s’incline à domicile devant Southampton 1 à 0.
En Liga espagnole, Mamadou Loum Ndiaye multiplie les bonnes performances avec Deportivo Alavés. Après son premier but en milieu de semaine, il a joué l’intégralité du match lors du nul obtenu au Camp Nou face à Barcelone 1 but partout.
En Série A Kalidou Koulibaly voit rouge. Lors du succès de Naples face à Salernitana, le défenseur Napolitain a été expulsé à la 77ème minutes.
En Belgique, Pape Makhtar Gueye a planté son 9ème but de la saison, lors de défaite de Oostand face à Malines 4 à 2.
En super League suisse Grasshopper est allé s’imposer sur la pelouse du Fc Sion grâce à un but de Kaly Sène….
En Turquie pour terminer Mame Baba Thiam retrouve le chemin des filets avec Keyserispor. Grâce à sa tête dans les ultimes minutes du match, ils se sont imposés devant Fatih Karahumruk 2 à 1.
par Adama Ndiaye
UNE BREBIS AU MILIEU DES LOUPS
Il n’y a pas eu d’effusion de sang mais Soham El Wardini semble avoir vécu une après-midi des longs couteaux le samedi 23 octobre dernier, lors de la réunion de la Commission d’investiture de la coalition Yewwi Askan Wi.
Il n’y a pas eu d’effusion de sang mais Soham El Wardini semble avoir vécu une après-midi des longs couteaux le samedi 23 octobre dernier, lors de la réunion de la Commission d’investiture de la coalition Yewwi Askan Wi. Au terme d’un scénario vaudevillesque et dramatique pour l’intéressée, la successeure de Khalifa Sall est déclarée forclose et ne peut ainsi briguer le renouvellement de son mandat au nom de Taxawu Dakar/Yewwi Askan Wi.
Un vrai coup de théâtre qui compromet grandement les chances de la première femme à avoir dirigé la capitale de conserver son fauteuil de maire. Mais surtout une vraie opération de liquidation comme l’attestent plusieurs sorties de ses “camarades” de coalition qui doutent fondamentalement de sa loyauté mais aussi de sa capacité à mener Taxawu Dakar vers la victoire. “Considérant que nous devons garder la mairie de Dakar aux mains de l’opposition, nous ne pouvons pas trouver un meilleur profil que celui de l’actuel maire de Mermoz-Sacré Cœur, Barthélémy Dias, qui est par ailleurs un homme de terrain engagé et qui a été à la pointe du combat pour la libération de Khalifa Sall”, a lâché, avec franchise, Ndèye Diouf, figure de Taxawu Dakar.
Soham El Wardini, il est vrai, n’a pas beaucoup mouillé le maillot durant la détention de Khalifa Sall. Pas autant que Barthélémy Dias dont les qualités d’agitateur et de tribun de la plèbe sont incontestables. Pourtant en coulisses, il se murmure qu’elle a beaucoup œuvré notamment auprès des foyers religieux pour la libération de son mentor politique. Le commun des Sénégalais n’est, toutefois, pas au fait de ses tractations secrètes. Ce que le grand public retient ce sont les coups de gueule contre la “politisation de la justice" et les actions d’éclat dans la rue. Pas les points forts de Soham El Wardini, hélas.
Et sa condition de femme n’a rien à y voir. Nous sommes convaincus, à la suite de Simone de Beauvoir, que “la femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité. Il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux”. Au Sénégal, d’ailleurs, Aissata Tall Sall, Aida Mbodji, Aminata Touré, Aminata Mbengue Ndiaye, ont montré que les femmes peuvent être de véritables animaux politiques.
Le nœud du problème chez la maire sortante de Dakar, c’est qu’elle est une figure consensuelle, lisse, sans réel talent oratoire pour entraîner les foules. Défauts fatals, à une époque où l’on bénit la culture du clash, où l’on préfère le bon mot qui égratigne à la brillante idée qui pourrait servir l’intérêt général. Autre défaut, qui dans le meilleur des mondes serait une qualité, elle n’est pas sectaire. De nombreux clichés la montrent sourires aux lèvres, à Buenos Aires (Jeux Olympiques de la Jeunesse) ou dans les rues de Dakar (Cleaning Days) en compagnie du Président de la République.
Bienséance républicaine peu comprise des militants radicaux ou des trolls des réseaux sociaux, et qui brouille son image auprès de la base de Taxawu Dakar. Celle-ci aurait aimé une opposition plus franche comme celle de Khalifa Sall lors de son magistère à l’Hôtel de Ville.
Ce style, en définitive, Soham El Wardini semble vouloir le perpétuer malgré les assauts de la meute. Lors de la conférence de presse qu’elle a animée le 27 octobre dernier, nulle trace de rancœur, d’attaques ad hominem ou de velléité de vendetta contre ses rivaux, mais plutôt un message oecuménique plein de bons sentiments et digne de modération.
Sera-ce suffisant pour le combat de Dakar….
LOCALES 2022, NAFISSATOU VEUT CONQUERIR LA MARIE DE RUFISQUE EST
C’est officiel. Journaliste-écrivaine, enseignante-chercheure et militante des droits des femmes, Dr Nafissatou Diouf se lance à la conquête de la mairie de la commune de Rufisque Est.
C’est officiel. Journaliste-écrivaine, enseignante-chercheure et militante des droits des femmes, Dr Nafissatou Diouf se lance à la conquête de la mairie de la commune de Rufisque Est.
Son mouvement ’’Nafi pour Rufisque" procédera à son investiture demain lundi, 1 octobre, en vue des locales du 23 janvier 2022.
"Notre vision est bâtie sur la conviction qu’il faut restaurer la dignité des Rufisquoises et des Rufisquois", prônent ses partisans.