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18 août 2025
MALI, LA VISITE DU PRESIDENT MACRON ANNULEE
Le président français Emmanuel Macron a finalement renoncé à se rendre au Mali du 20 au 21 décembre, officiellement à cause de la situation sanitaire, ont annoncé plusieurs sources notamment françaises
Le président français Emmanuel Macron a finalement renoncé à se rendre au Mali du 20 au 21 décembre, officiellement à cause de la situation sanitaire, ont annoncé plusieurs sources notamment françaises.
Cette annulation intervient « surtout pour cause de différend sur le format de la visite avec les militaires au pouvoir au Mali», ajoutent ces mêmes sources. Les autorités maliennes auraient refusé le format proposé par Paris. Et qui consistait à organiser, le 20 décembre, dans la capitale malienne, un mini-sommet du G5 Sahel avec le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, profitant de la présence du président français à Bamako.
Par ailleurs, le président du Niger, Mohamed Bazoum, était attendu à Bamako pour ce sommet qui aurait dû permettre d'associer aux discussions des représentants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
« Si Bamako avait, dans un premier temps, accepté le principe d'un tel événement, la junte a finalement fait savoir le 16 décembre qu'elle en refusait l'organisation ainsi que la présence de représentants du G5 Sahel et de la CEDEAO.
La présidence française a officialisé l’annulation de ce déplacement au Mali d'Emmanuel Macron, annoncé le 15 décembre dernier. Le président français devait se rendre à la base de l’opération Barkhane de Gao, dans le Nord du Mali. Il a préféré ne pas prendre.
Le chef d’État français devait rencontrer le colonel Assimi Goïta, président de la Transition au Mali pour évoquer plusieurs sujets dont la lutte contre le terrorisme marquée par une réorganisation des forces françaises déployées au Mali.
Dans un contexte de tensions diplomatiques entre Bamako et Paris, les avis des deux capitales divergent, entre autres, sur la durée de la Transition et la diversification des partenaires dans la lutte contre le terrorisme prônée par les autorités maliennes.
LA DOUANE SAISIT 350 KILOS DE CHANVRE A NIORO
La brigade des douanes du pont Serigne Bassirou Mbacké de Kaolack, a opéré ce jeudi, une importante saisie de chanvre indien d’une valeur marchande de 28 millions de nos francs. Les trafiquants sont en fuite.
La brigade des douanes du pont Serigne Bassirou Mbacké de Kaolack, a opéré ce jeudi, une importante saisie de chanvre indien d’une valeur marchande de 28 millions de nos francs. Les trafiquants sont en fuite.
C’est dans la journée de jeudi dernier que les douaniers, en circulation dans la zone de Dinguiraye, ont été informés d’agissements suspects dans le village de Sadoki. Très vite, ils se rendent dans ladite localité, située à 43 Km de la ville de Kaolack. Sur place, ils découvrent 5 colis dissimulés sous de la paille d’arachide et contenant 175 kg paquets de 2 kg de chanvre indien de type «Green ». Le poids total de la saisie est de 350 Kg et la contrevaleur de 28 millions de nos francs sur le marché illicite.
Une performance de plus pour le lieutenant Diallo et ses hommes qui traquent impitoyablement les trafiquants qui veulent faire du Sud de la région de Kaolack une plaque tournante de la drogue.
Il y a moins de 2 semaines, 400 kg de chanvre indien étaient saisis dans la zone de Keur Mousseu au niveau de la commune de Porokhane, vers la frontière gambienne. A noter que les trafiquants en fuite sont activement recherchés.
Au marché central de Diaobé, dans le département de Vélingara, région de Kolda, de braves femmes excellent dans le commerce de produits locaux pour sortir leur fratrie de la pauvreté et de la misère
« On ne naît pas pauvre, on le devient ». Fatoumata Barry porte en bandoulière cette formule lapidaire érigée en devise et qui guide ses frêles pas depuis son enfance. Orpheline ayant grandi dans les ruelles abruptes et crasseuses de Diaobé, dans le département de Vélingara, région de Kolda, cette vendeuse d’huile de palme a forcé le destin et écrit sa propre histoire. L’histoire d’une dame née dans la pauvreté, mais qui ne s’est pas prêtée au fatalisme béat. Fatoumata s’est construit et construit l’avenir de ses 4 enfants nés d’un mariage polygame. « Je me lève tôt le matin, tous les jours, pour venir vendre au marché central de Diaobé. Je vends de l’huile de palme, des oranges et d’autres fruits », informe-t-elle.
Touche-à-tout, Fatoumata s’active dans tout ce qui peut rapporter de l’argent. « On achète le fût d’huile de palme à 150 000 FCfa et revend le litre à 800 FCfa. On ne se plaint pas trop, puisqu’on ne tend pas la main. Et malgré la conjoncture, on fait des bénéfices et de petites économies », ajoute-t-elle. Ses économies lui permettent de faire face aux dépenses familiales et de gérer quelques petits besoins de sa maman installée au village dans le département de Vélingara.
Fatoumata Barry fait partie de ces centaines de femmes du marché central de Diaobé qui vivent de leur sueur. Issues de familles souvent démunies et défavorisées, ces reines de la débrouille ne veulent guère se résigner à vivre dans la pauvreté et la misère. Elles façonnent leur destin pour sortir leur famille de la galère.
« Mon mari est fauché, je pourvois aux besoins de ma famille »
La vie n’a pas fait de cadeau à Aïssatou Bâ, porte-voix des femmes commerçantes du marché central de Diaobé. Cette vendeuse de fruits a connu un passé douloureux. Orpheline de père, dès le bas-âge, il a fallu qu’elle se batte jour et nuit pour relever la tête afin de voir le bout du tunnel. « J’ai connu beaucoup de souffrances dans la vie. Mais aujourd’hui, je rends grâce à Dieu, car je ne tends pas la main et je vis dignement. Mon métier me permet de pourvoir à mes besoins et à ceux de mes enfants, de ma famille. Chaque soir, je rentre à la maison avec un peu d’argent en poche pour gérer les dépenses quotidiennes, d’autant plus que mon mari est fauché », renseigne-t-elle, le souffle haleté.
Femme dégourdie au toucher délicat, mère Oumou Sow tient un étal de « diabéré » (une variété de patates douces sauvages très courue dans la zone) près d’une boucherie accrochée au marché central de Diaobé. La quinquagénaire n’a plus ses jambes de 20 ans, mais elle travaille comme une forcenée. Elle ne veut guère dépendre de quelqu’un. Pour elle, c’est dans la bravoure que femmes et hommes se distinguent. « J’encourage les femmes à aimer le travail décent et à ne point dépendre d’un homme. Il faut qu’elles nouent bien leur pagne et travaillent dignement. C’est le seul moyen pour elles de se faire respecter et d’avoir de la considération dans la société », conseille-t-elle.
Au marché central de Diaobé, les femmes l’ont bien compris. En groupe ou en solo, elles ont fait du travail décent un sacerdoce. À l’instar de Mariama Baldé, une jeune femme mariée et mère de plusieurs enfants, elle gère son stand de fortune aux abords de la route nationale qui sépare le marché de Diaobé en deux parties. Taille moyenne, physique efflanqué, fourrée dans un Wax multicolore, Mariama porte sur ses épaules toute la (sur)vie de sa fratrie. C’est grâce à son négoce, à la vente de patates douces, d’oranges et de pâtes d’arachides qu’elle a (re)donné la dignité à sa famille. Cette débrouillarde de semaine n’envie pas ses camarades et hausse désormais la tête devant ses détracteurs. « On ne se prostitue pas et ne vole pas. On vit et fait vivre grâce à notre travail, le commerce. Ce n’est pas facile, car parfois les choses marchent au ralenti et on ne décroche pas de clients. Mais, on garde toujours espoir ». Une lueur apaisant le cœur que les championnes de la débrouille du marché central de Diaobé chantonnent tous les jours en chœur.
PRIX DECOUERTE RFI 2021, L'ARTISTE ALESH LAUREAT
Le jury présidé cette année par le chanteur Lokua Kanza, a choisi de récompenser Alesh qui vit et travaille entre Kinshasa et le reste du monde. De son vrai nom Alain Chirwisa, le rappeur est arrivé devant les 9 autres finalistes.
Le jury présidé cette année par le chanteur Lokua Kanza, a choisi de récompenser Alesh qui vit et travaille entre Kinshasa et le reste du monde. De son vrai nom Alain Chirwisa, le rappeur est arrivé devant les 9 autres finalistes.
Alesh tombe dans la musique tout petit, sous les influences sonores de son grand-frère Patrick. Tous les grands y passent: James Brown, Elvis Presley, Michael Jackson, MC Hammer, MC Solaar, et tant d’autres.
C’est une enfance qu’il décrit comme un passage sensible de sa vie, qui déclenche une révolte intérieure, la nécessité de dire, d’extérioriser, et de témoigner à travers le rap de ce qu’il se passe autour de lui.
À l’âge de 15 ans, Alesh découvre le micro, un levier pour la prise de parole. Il se lance ainsi dans la chronique et la critique musicales à la Télévision Nationale Congolaise (RTNC), aux côtés de Freddy Saleh. Trois ans après, il intègre les Hot Boys, un groupe de rap de la ville. Devenu deux ans plus tard l’un des trois piliers du groupe, il décide de poursuivre l’aventure en solo. Alesh affirme alors sa vision du monde. Des textes acérés qui racontent, rappellent, interpellent et revendiquent quand il le faut. En février 2008, il participe à un atelier focalisé sur le cinéma et l’image avec Faustin Linyekula (chorégraphe-metteur en scène), et le réalisateur congolais Petna Ndaliko.
Fin 2008, en compagnie de ses amis, Alesh crée le Mental Engagé, une structure associative de production, d’encadrement et de diffusion d’initiative artistique autour des cultures urbaines et hip hop. Le début du parcours professionnel d’Alesh, c’est également un 1er album (La mort dans l’âme) en août 2010, suivi d’une tournée Américaine en 2012.
En 2014, il se fait remarquer par sa musique et son engagement communautaire, et participe au Mandela Washington Fellowship, une initiative de l’ex-président américain Barack Obama visant à renforcer les capacités des jeunes leaders africains. Alesh le rencontre et lui offre une copie de son premier album.
Alesh, artiste engagé et amoureux du continent africain remporte donc le Prix Découvertes RFI 2021. Bravo à lui !
FINANCE, LA POSTE EN DIFFICULTE
En plus de la situation financière catastrophique, l’ambiance aussi est délétère à La Poste. En conférence de presse hier, le Directeur général de la boîte, Abdoulaye Bibi Baldé, s’est montré à la fois combatif et impuissant
En plus de la situation financière catastrophique, l’ambiance aussi est délétère à La Poste. En conférence de presse hier, le Directeur général de la boîte, Abdoulaye Bibi Baldé, s’est montré à la fois combatif et impuissant en évoquant la situation de la boite, qui fait face à de sérieux problèmes de trésorerie.
Sale temps à la Société nationale des postes. Frappée par une crise financière, elle est aussi secouée par des querelles au sein du top management de la boîte. Depuis deux jours, le Directeur général et une partie de ses collaborateurs se livrent à une bataille sans répit, alors que la situation de La Poste continue à se détériorer. Face à la presse hier, Abdoulaye Bibi Baldé n’a pas caché son incompréhension, en analysant le déroulement des derniers évènements. «Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est cette injustice qui sévit tranquillement chez certains, qui sont conscients de tout ce qui se passe, mais cherchent par tous les moyens, la déstabilisation du groupe. Nous savons tous aujourd’hui que La Poste vit une situation très difficile, due à un certain nombre de raisons que nous connaissons.» Si l’ambiance de son entreprise est devenue délétère, la situation financière n’est guère meilleure avec un problème constant de liquidités dans les bureaux, qui font face à des problèmes de vente. «Il y a une rupture récurrente de liquidités dans les bureaux de poste, nos produits sont en baisse, les ventes sont en baisse depuis plusieurs années. En cette période de crise, la logique voudrait qu’on redouble d’efforts afin qu’on produise des résultats pour gagner la confiance de nos clients et partenaires», se lamente le Directeur général de La Poste.
Aujourd’hui, il doit se battre pour éteindre plusieurs fronts. L’ex-ministre de l’Agriculture doit faire face aux syndicalistes, qui ont pris les armes pour dénoncer la situation de La Poste. «Mais force est de reconnaître que certains nous dévient de nos objectifs par des séries de manifestations, qui ne peuvent que desservir La Poste. Ces sorties médiatiques que nous observons ces derniers temps, ne portent pas vraiment atteinte à ma personne, mais entachent sérieusement la crédibilité de l’entreprise en diminuant le rapport de confiance qu’entretient La Poste avec ses clients», regrette M. Baldé. In fine, le limogeage du directeur de Poste-finances, devenu la sève nourricière de la boîte, dont le modèle a été secoué par l’avènement des technologies de l’information et de la communication, est la dernière actualité qui met en rogne une partie des travailleurs. Lui a du mal à comprendre cette volée de bois vert qu’il a reçue, après avoir décidé de changer de collaborateur à cause des différends dans la gestion de certains dossiers. «Je rappelle que La Poste et ses filiales ne constituent qu’un seul et même groupe. Et par conséquent, toutes ces entités sont sous ma responsabilité et je ne vois en aucun cas le relèvement d’un directeur, constituer un problème dans la marche générale d’un groupe. Les problèmes de trésorerie constatés sont très antérieurs à ma prise de fonction. Et je ne vois pas comment j’aurais pu y prendre part», se dédouane Abdoulaye Bibi Baldé.
ANNEE SCLOLAIRE 2022, LA COSYDEP ANNONCE DES PERTUBATIONS
Avec une année 2022 qui s'annonce chargée, la Cosydep, prévenante, voudrait au moins amortir les répercussions négatives sur l'enseignement national. Élections locales et législatives, grèves intempestives et violences,
Avec une année 2022 qui s'annonce chargée, la Cosydep, prévenante, voudrait au moins amortir les répercussions négatives sur l'enseignement national. Élections locales et législatives, grèves intempestives et violences, Coupe d'Afrique des nations, etc., tous les ingrédients sont réunis pour une année scolaire instable.
Consciente de ce fléau qui menace considérablement l'école sénégalaise, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep) a voulu prendre les devants. "Cette année est particulière. Déjà, au premier trimestre, les grèves font rage dans l'école. Sans oublier que nous abriterons deux élections en 2022 : les Locales et les Législatives. La Can, ainsi que le poste de Premier ministre qui va revenir, sont autant d'éléments susceptibles de perturber l'année. Nous avons donc décidé d'alerter", constate Hélène Rama Niang, Conseillère administrative de la coalition.
La Cosydep s'est aussi attardée sur la privatisation de plus en plus grandissante de l'enseignement. Selon toujours Mme Niang, "l'école privée n'est pas un choix, mais plutôt une obligation pour bon nombre de parents interrogés. L'État doit consentir les investissements nécessaires pour que l'éducation publique retrouve ses lettres de noblesse et devienne accessible", a-t-elle déclaré, rappelant en même temps que l'éducation est un droit pour tout jeune citoyen âgé de moins de 16 ans.
Quant aux élections à venir, ces acteurs de l'éducation souhaitent que les enseignants privilégient les cours aux meetings et autres manifestations politiques. Dans cette veine, la Cosydep a exigé, dans sa déclaration, la neutralité totale de l'école par rapport aux prochaines échéances électorales.
La présidente de la séance a également appelé l'Etat à plus de responsabilités, en s'acquittant de ses engagements vis-à-vis des enseignants. La violence de plus en plus présente en milieu scolaire et universitaire a été aussi mise sur la table. Toutefois, la conseillère administrative est consciente que l'idéal prôné par le Cosydep ne sera pas chose facile. À ce propos, ce soutien de l'école publique a affirmé : "Encore une fois, cette nouvelle année qui arrive sera très animée. Même si notre souhait le plus ardent demeure le bien-être de l'enseignement dans sa globalité, la tâche s'annonce difficile, au regard de toutes ces péripéties que nous avons évoquées tantôt."
COUPE ARABE, UN FACE A FACE TUNISIE- L'ALGERIE
Les équipes nord-africaines ont dominé la Coupe arabe de football au Qatar, s'achevant par une finale entre la Tunisie et l'Algérie, samedi, à un an de la finale de la Coupe du Monde
Les équipes nord-africaines ont dominé la Coupe arabe de football au Qatar, s'achevant par une finale entre la Tunisie et l'Algérie, samedi, à un an de la finale de la Coupe du Monde organisée dans cet émirat du Golfe.
Les deux équipes se sont imposées in extremis en demi-finales face à deux mastodontes du ballon rond dans la région, la Tunisie victorieuse contre l'Egypte (1-0) et l'Algérie ayant poussé le pays-hôte vers la sortie (2-1).
EGALITE DES SEXES, LE NIGERIA REJETTE UN PROJET DE LOI
C’est la troisième fois en cinq ans. Au Nigeria, le Sénat vient une fois de plus de rejeter un projet de loi censé promouvoir l’égalité des sexes, en citant des préoccupations socioculturelles et islamiques.
C’est la troisième fois en cinq ans. Au Nigeria, le Sénat vient une fois de plus de rejeter un projet de loi censé promouvoir l’égalité des sexes, en citant des préoccupations socioculturelles et islamiques. Car selon certains sénateurs, cette loi irait à l’encontre des principes de leur religion. Le projet de loi controversé prévoyait de punir toute discrimination fondée sur le sexe ou le statut matrimonial. Il visait aussi à améliorer les lois concernant les violences faites aux femmes.
Sauf que le Nigeria est un des pays où le taux de femmes en politique est le plus bas au monde. Le Sénat est majoritairement masculin, avec seulement 7 % de femmes. Par ailleurs, dans le classement mondial des pays avec des femmes élues au Parlement, le Nigeria occupe la 180è place sur 192. C’est beaucoup moins qu’au Rwanda par exemple, qui occupe la première place avec plus de 60 % de femmes députées.
Le sénateur à l’origine de ce projet de loi, a promis de faire une autre tentative, affirmant qu'il avait le soutien de 62 des 108 sénateurs.