Les prochaines élections locales seront âprement disputées partout sur le territoire national. Elles sont également un bon baromètre pour les hommes politiques en quête d’une existence politique ou ceux qui veulent se positionner pour la Présidentielle de 2024. Pour autant, ils sont nombreux à manquer ce rendez-vous.
Jamais des élections locales n’ont présenté autant d’enjeux ! A travers le nombre de reports du scrutin (3 fois), la pluralité des candidatures, la diversité des coalitions, les contentieux lors des investitures, entre autres, ce scrutin restera dans les annales de l’histoire du Sénégal. Encore qu’il va reconfigurer carrément le jeu politique.
En effet, ces élections se présentent comme un baromètre aussi bien pour des personnalités en quête d’une existence politique que celles qui ont des ambitions présidentielles, qu’elles soient de la mouvance présidentielle comme de l’opposition. On se rappelle la percée de Khalifa Sall en 2014 qui s’était démarquée en allant aux locales sous la bannière de Taxawu Dakar. Sa large victoire dans la capitale l’avait ainsi bien positionnée pour la Présidentielle de 2019. Et d’aucuns soutiennent que ses résultats perçues comme une menace dans le camp de Macky Sall avaient conduit à sa liquidation politique. C’est à la suite de cela que son dossier en relation avec la caisse d’avance de la Ville de Dakar a été mis sur la table. Conséquence : il a été révoqué de sa fonction de maire de Dakar et condamné pour détournement de deniers publics. Aujourd’hui, cet épisode se présente comme une épée de Damoclès sur la tête de l’ancien maire de la capitale qui, du fait de sa condamnation, est disqualifié pour ce scrutin. N’empêche, Khalifa Sall ne lâche pas du lest. Il tire les ficelles à travers la coalition Yewwi Askan Wi qu’il dirige avec le leader des Patriotes Ousmane Sonko. En ce qui concerne ce dernier, difficile de dire pour le moment s’il va se présenter ou pas à ce scrutin. Pressenti jusque-là à Ziguinchor où il a enregistré un bon score lors de la Présidentielle de 2019, il maintient toujours le suspense. Dans cette coalition de l’opposition, on note un grand absent pour ces joutes électorales. Il s’agit de Malick Gakou, le leader du Grand Parti. Ce dernier qui a toujours affiché ses ambitions présidentielles a laissé le terrain à Guédiawaye à Aliou Sall, Ameth Aidara et autres responsables politiques. Cela étant, sa base politique ne cesse de s’étriquer et risque même d’être anéantie.
QUEL AVENIR POUR LES PONTES DU REGIME ZAPPES?
Du côté de la mouvance présidentielle, de nombreux observateurs sont surpris de voir l’ancien argentier de l’Etat et ex ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, zappé au profit du maire de Yoff et ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Amadou Ba qui faisait son come-back a apparemment été stoppé dans son élan. Lui qui est perçu comme l’un des potentiels successeurs du Président Macky Sall à la tête de la magistrature suprême. Pourtant, ce scrutin allait lui permettre d’asseoir sa crédibilité politique après s’être fait remarquer en faisant tomber Dakar entre les mains de Bby lors des Législatives de 2017. Un autre dignitaire du régime qui pouvait saisir cette occasion pour se frayer un chemin en politique, c’est l’ancien ministre de l’Energie Mouhamadou Makhtar Cissé. Depuis son éviction du gouvernement, il s’est éclipsé du landerneau politique. Or, il était pressenti pour la mairie de Dagana. Il avait d’ailleurs commencé à se constituer une base dans la localité. D’aucuns lui prêtent également une ambition présidentielle. Ils estiment qu’il présente un bon profil pour diriger le pays.
Quant à Aminata Touré, elle n’a jamais caché ses ambitions pour Kaolack. Déchue à Grand Yoff en 2014, l’ancienne Première ministre s’était alors fortement investie dans sa ville de naissance. C’est pourquoi, on s’étonne de la voir aphone durant tout le processus lié aux investitures. Mais selon des indiscrétions, en responsable disciplinée de l’Apr, elle reste à l’écoute du président de leur parti. Notre interlocuteur de dire d’ailleurs qu’il n’y a pas que les Locales comme joutes électorales et qu’elle va certainement se réserver pour la suite. Des propos qui renseignent sur son ambition intacte de diriger le Sénégal. Quoi qu’il en soit, la conceptrice de «On accélère la cadence » lors des élections de 2014 va manquer à ce scrutin.
Toujours dans la mouvance présidentielle, on peut noter une absence de taille : celle de Moustapha Cissé Lo qui avait juré, contre vents et marées, qu’il allait se présenter à la Ville de Dakar. Battu à plusieurs reprises dans son fief à Touba, il avait changé d’adresse électorale venant ainsi chambouler tous les plans de Macky Sall à Dakar. Il a été finalement exclu de l’Apr avant qu’il ne s’éclipse pour de bon du champ politique. On peut noter également l’absence du ministre d’Etat Mbaye Ndiaye qui, apparemment, n’a plus d’ambitions pour la mairie des Parcelles Assainies. Il semble avoir perdu tout espoir de reconquérir cette mairie. Or, ces dernières années, il s’est toujours fait remarquer lors des investitures. Mais pour cette échéance, il a préféré se taire et se positionner en spectateur.
Mbour : La police accusée d’avoir tué El Hadji Ibrahima Thiam
Des éléments de la police de Mbour sont accusés par la famille du défunt El hadj Ibrahima Thiam d’être l’auteur de la mort du jeune homme. Après avoir subi des brimades, selon la famille Thiam, le jeune homme a succombé à ses blessures, pour avoir reçu plusieurs coups de la part des limiers de Mbour, comme l’atteste le certificat médical qui parle de coups et blessures. Selon la même source, El hadji Thiam est mort à la suite d’une luxation du rachis cervical. Ce jeune Mbourois de 30 ans, habitant le quartier Résidence de Mbour, a été arrêté mardi 19 octobre vers 23h lors d’une patrouille effectuée par les éléments de la police centrale de Mbour. Avant de mourir, El hadji a confié à sa mère dans l’ambulance au cours de son transfert d’urgence au centre hospitalier régional de Thiès, qu’il a été brutalisé et violenté par des policiers. C’est le lendemain de son hospitalisation qu’il est décédé, laissant derrière lui une famille inconsolable. D’après toujours la famille Thiam, ce sont les policiers qui avaient évacué El Hadji Thiam à l’hôpital Grand Mbour après avoir constaté que le jeune était grièvement blessé. La famille du défunt, très remontée contre la police, réclame justice. Pour l’instant, c’est motus et bouche cousue à la police.
Insolite : Le mandat du maire de Foundiougne retiré
Le maire de Foundiougne Babacar Diamé n’est plus le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) pour le Conseil départemental de ladite localité. Le mandat lui a été retiré au profit du président sortant Moustapha Mbaye. Le député-maire de Foundiougne a reçu un coup de fil de la Présidence de la République l’informant, hier (vendredi) peu après 19h, qu’il n’est plus le mandataire de la coalition présidentielle. «Le Président a décidé de donner le mandat au camarade Moustapha Mbaye. Le Président va vous appeler», a-t-on dit au sieur Diamé avant d’annoncer la nouvelle à Moustapha Mbaye au moment où ses partisans étaient en réunion pour confectionner leurs listes pour le département de Foundiougne. Le ministre Abdou Latif Coulibaly sera bien déçu de cette décision. En effet, c’est Abdoul Latif Coulibaly en personne qui a proposé Babacar Diamé à la tête du département car, disait-il, Moustapha Mbaye n’a pas le leadership qu’il faut pour gérer le département.
Les budgets de l’éducation réduits de 65%...
Les résultats du dernier rapport mondial sur la condition de l’enseignant réalisé par l’Internationale de l’Education (IE) révèlent que les budgets de l’éducation ont été réduits de 65% dans les pays à faible revenu, et de 33% dans les pays à revenu élevé et intermédiaire. Il s’y ajoute que les systèmes éducatifs souffrent d’un manque de financement et des effets pernicieux des mesures des politiques d’austérité mal pensées et de l’absence d’engagement cohérent et respecté de la part des gouvernements. Des diagnostics profonds font ressortir de manière incontestable les maux sous lesquels ploie la condition enseignante. Ces maux ont pour noms la précarisation de la profession enseignante, les salaires médiocres payés aux enseignants par rapport à d’autres professions, l’absence de perspectives de carrière, la réduction des offres de formation, les charges de travail insoutenables assignées à l’enseignant, le recrutement de personnels non qualifiés et la désaffection de la profession enseignante ainsi que l’absence de priorité accordée par les gouvernements à l’investissement dans les infrastructures scolaires, l’enseignement et l’apprentissage, la privatisation de l’Education. Pour le bureau exécutif du Saemss, ce tableau sombre exige des organisations syndicales à repenser la question de la condition du personnel enseignant.
05 nouveaux cas de covid-19 enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a signalé de nouvelles contaminations liées au coronavirus. Sur 1261 tests réalisés dans le bilan du jour d’hier, 05 ont été déclarés positifs, soit un taux de positivité de 0,39%. Les nouveaux cas sont issus de la transmission communautaire. Ils sont répartis entre la région de Dakar (03), Kaolack (01) et Matam (01). 04 patients sont déclarés guéris et 01 cas grave est pris en charge dans les services de réanimation. Selon les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré le jeudi 28 octobre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 73.909 cas de covid-19 ont été détectés dont 72.005 guéris et 1.878 décès. Actuellement 25 patients sont sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 772 personnes ont été vaccinées le jeudi, portant le nombre total à 1.290.260.
Audition des députés par la Commission ad hoc
Les choses s’accélèrent pour les députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye, cités dans une affaire de trafic présumé de passeports diplomatiques et de visas. Après avoir entendu les deux parlementaires, la Commission ad hoc, par le biais de son président Aymérou Gningue, a fait un communiqué pour indiquer qu’elle dispose de suffisamment d’éléments pour déposer son rapport sur la table du président de l’Assemblée nationale. Selon le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (BBY), le rapport sera présenté à la plénière qui sera convoquée dans les meilleurs délais.
La coalition «Jammi gox yi» dépose sa caution
Les dépôts de caution des coalitions et des formations politiques désirant prendre part aux prochaines élections locales se poursuivent. Dans un communiqué parvenu à «L’As» hier, la coalition « Jammi gox yi» a indiqué avoir reçu son certificat de dépôt de caution ce vendredi. Poursuivant, Fadel Barro et ses camarades affirment avoir franchi cette première étape administrative pour leur participation aux élections municipales et départementales. Selon eux, «Jammi gox yi» est une initiative politique qui regroupe des intellectuels, des hauts fonctionnaires, opérateurs économiques et sociaux, hommes d’affaires, agriculteurs, enseignants ainsi que plusieurs leaders candidats dans leurs collectivités locales. Ses membres s’engagent ainsi pour l’épanouissement des territoires par une démarche participative, un leadership décentralisé qui rompt avec les programmes verticaux réduisant les destinataires à des spectateurs passifs.
Guédiawaye : c’est la paix des braves entre le Ps et l’Apr
Le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance pour la République (Apr) qui étaient à couteaux tirés à Guédiawaye à cause des investitures pour les élections locales ont fumé finalement le calumet de la paix. Ce, à la suite de l’audience que le chef de l’Etat a accordée aux socialistes du départemental de Guédiawaye. D’après le député-maire socialiste de Golf Sud, Aïda Sow Diawara qui dénonçait la volonté de l’Apr de s’accaparer toutes les communes de Guédiawaye, tout est rentré dans l’ordre, car le Président Macky Sall l‘a convaincue sur le choix de Lat Diop comme tête de liste dans sa commune. Maintenant, confie la responsable socialiste, ils sont en train de se préparer pour les élections dans le cadre de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Grève de 72h des étudiants en médecine de l’Ucad
Alors que les cours viennent à peine de reprendre, on note des mouvements d’humeur. En assemblée générale jeudi dernier, l’amicale des étudiants de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie a décidé de prolonger son mot d’ordre de grève de 72 heures renouvelables, à compter du vendredi 29 octobre. Même si elle a noté des avancées par rapport à la question de la prise en charge vaccinale des étudiants, l’amicale exige sans délai une rencontre avec le ministre de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation pour le règlement définitif des problèmes liées à la rémunération des stages cliniques, mais aussi à définir des clauses tangibles sur le déficit criard en amphithéâtres à la faculté.
Pèlerinage de la famille Omarienne à Ndayane
Le passage de Cheikh Omar Foutiyou Tall dans le village de Ndayane (Popenguine-Mbour) a été immortalisé par ses petits-fils. L’érudit de l’Islam qui est passé par la Petite Côte vers 1850, après son retour de la Mecque, a laissé ses empreintes dans plusieurs endroits. A Ndayane, le guide religieux y a érigé une mosquée de fortune construite avec des pierres. Hier, les membres de la famille Omarienne et des fidèles ont célébré la deuxième édition de récital du Saint Coran à la mémoire de Cheikh Ouar Foutiyou Tall qui, en plus d’avoir propagé l’Islam, a été reconnu pour sa résistance contre la colonisation. Pour Cheikh Ahmet Tidiane Tall, petit-fils de Cheikh Omar, l’objectif est de faire de cet endroit un lieu de tourisme religieux où des milliers de personnes viendront se recueillir comme l’avait fait Omar Foutiyou Tall à son époque.
Me Sidiki Kaba renonce à sa candidature
Le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba renonce à sa candidature à la mairie de Tambacounda après la désignation du maire sortant Mame Balla Lo. Dans un communiqué, M. Kaba rappelle que la discipline de parti exige de chacun de ses membres de se conformer aux décisions qui sont prises par le Président Macky Sall, par ailleurs président de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). C’est pourquoi, s’inscrivant dans la logique du respect de ces règles de base, il a décidé de ne pas porter sa candidature à la tête de la mairie de Tambacounda. Mieux, Me Sidiki Kaba assure les candidats de la coalition Benno de son soutien et de son engagement pour une victoire éclatante dans l’unité et la paix.
Aliou Dia, tête de liste de Benno à Mbeuleukhé
Dans la commune de Mbeuleukhé, c’est le maire sortant a été reconduit par le Président Macky Sall pour diriger la liste de la coalition Benno Bokk Yakaar aux élections territoriales. Selon Aliou Dia, le Président Sall n’a pas hésité à porter son choix sur sa personne pour diriger la liste de Benno dans la commune de Mbeuleukhé. A l’en croire, le chef de l’Etat a fait des choix judicieux sans un esprit partisan. A en croire le président des Forces Paysannes, le leader de la coalition Bby s’est basé dans ses choix sur les compétences et les profils des candidats, après avoir, dit-il, bénéficié de l’entière confiance des leaders des partis composant la mouvance présidentielle pour désigner les têtes de liste. Aliou Dia appelle les responsables de Bennoo de sa commune à l’unité.
Mairie de Podor : Me Aïssata Tall Sall jette l’éponge
L’édile de Podor ne va pas briguer la mairie lors des élections locales du 23 janvier prochain. Me Aïssata Tall Sall annonce qu’après 12 ans de magistère à la tête de la commune, elle a librement décidé de ne pas se représenter. Elle a pris la décision à la suite de son entretien avec le Président Macky Sall, chef de la majorité présidentielle. Lors de leur tête-à-tête, elle a exprimé le vœu que la liste de Benno Bokk Yaakaar de la commune de Podor soit consensuelle et ouverte à toutes les forces politiques en présence dans la ville. Ce que le leader de Bby a accepté, dit-elle. En conséquence, elle a décidé de s’en remettre à son libre choix pour ce qui est de la désignation de la tête de liste majoritaire. A la suite de cela, elle a exhorté l’ensemble des militants de Benno Bokk Yaakaar de la commune de Podor à relever le défi de l’unité et de la victoire. Cela dit, Me Aïssata Tall Sall laisse le champ libre à Racine Sy, son challenger lors des dernières Locales.
Un jeune homme entre en transe et se plante un couteau
La mort d’un jeune tailleur est sur toutes les lèvres au quartier «Touba Guédé» de la ville sainte de Touba. Dans la nuit du mercredi au jeudi, Baye Zale Fall, âgé de 20 ans, s’est donné accidentellement la mort. D’après des témoignages, dont celui de son oncle et de sa mère, le jeune garçon est entré en transe lors d’un «thiant» organisé dans leur quartier et s’est planté un coup de couteau. Son geste lui sera fatal, car il a rendu l’âme après son transfert à l’hôpital. D’après ses proches, le défunt pensait que ses gris-gris lui permettraient d’être invincible aux coups de couteau, de machette, entre autres armes blanches.
Macky Sall confirme les tendances à Keur Massar
Il y avait beaucoup de velléités dans le nouveau département de Keur Massar. Mais le Président Macky Sall a finalement confirmé les tendances lourdes. Le maire sortant Moustapha Mbengue qui est dans une guerre ouverte de leadership contre la ministre Aminata Assome Diatta sera le candidat de la coalition présidentielle au Conseil départemental. Deux ministres de la République seront en course pour les mairies à Keur Massar. Il s’agit d’Amadou Hott qui affrontera le très bouillant maire sortant Bara Gaye à Yeumbeul Sud et de Aminata Assome Diatta à Keur Massar Nord où ses plus grands adversaires sont dans le camp présidentiel. Pour Yeumbeul Nord, le choix est porté sur Daouda Ndiaye ; pour Keur Massar Sud, Macky Sall a préféré Jean Paul Coly au détriment du proche collaborateur du maire Matar Mbengue.
LE JEU TROUBLE DE MACKY
Après avoir phagocyté les alliés, rétrécie la marge de manœuvre de l’opposition, le président se pose en seule constante de l'APR
Gagner à tous les coups ! C’est la stratégie que le Président de la République a développé depuis son accession à la magistrature suprême. Après avoir phagocyté les alliés, rétrécie la marge de manœuvre de l’opposition, Macky Sall installe un jeu trouble dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR) où il reste la seule constante. Un jeu trouble qui a jusque-là porté ses fruits.
Reconduire tous les maires sortants et procéder à quelques réajustements dans certaines localités. C’est le message que le président de la République,Macky Sall aurait servi aux membres de la coalition Benno Bokk Yaakar comme viatique pourles investitures en perspective des élections locales prévues le 23 janvier 2022. Mais, c’était sans compter avec les ambitions démesurées des uns et des autres dans sa propre formation politique, sans occulter la résistance des alliés qui refusent de perdre le peu qui leur reste depuis que leurs secrétaires généraux ont fini d’aliéner la raison d’être de leur parti. Face à une bronca généralisée, le Chef de la coalition Benno Bokk Yaakar use de la ruse dont il est le seul à détenir les secrets, pour «bénir» des listes parallèles qu’il avait pourtant lui-même «banni».
AMADOU BA, LA VACHE A LAIT
La bataille de Dakar n’aura pas lieu. Et pour cause, le président de la République a porté son choix sur Abdoulaye Diouf Sarr, au détriment de Amadou Bâ. Selon certaines indiscrétions, pour convaincre l’ancien argentier de l’Etat et ancien Chef de la diplomatie sénégalaise, Macky Sall lui a attribué le titre de «Coordonnateur national» de la coalition Benno Bokk Yaakar. Pour certains observateurs, c’est une manière de le ressusciter après son limogeage du Gouvernement en lui offrant un boulevard pour les échéances à venir. Peut-être. Toutefois, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ce titre «pompeux» n’aura de sens que si et seulement si, le Chef de l’Etat y met du contenu. Et pas n’importe lequel. D’abord, c’est sur le plan des finances, il devrait détenir les cordons de la bourse. Sinon, Amadou Bâ, dont beaucoup fantasment sur sa fortune supposée ou réelle, restera cette vache à lait du Parti. Selon certaines indiscrétions, il avait mis la main à poche quand il avait été désigné tête de liste à Dakar lors des élections législatives de 2016 pour freiner l’ouragan Taxawu avec un Khalifa Ababacar Sall, qui même en prison, faisait trembler le régime, après la razzia de 2014. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan avait réussi à relever le défi. C’est alors qu’il se verra attribuer le costume de «patron de Dakar». Mais, pour calmer ses ardeurs, le Chef de l’Etat, désigne Abdoulaye Diouf Sarr, responsable des cadres de l’APR dans la même ville. Depuis, les deux camps de regardent en chiens de faïence.
Bis répétita en2019lors de la Présidentielle. Amadou Bâ mouille encore le maillot en remportant pour le Chef de l’Etat, une deuxième victoire. Alors que ses partisans s’attendaient à une récompense, il sera tout bonnement limogé du gouvernement, pour «délit d’ambitions». Il s’emmure alors dans son silence étonnant jusqu’à ce que le Président de la République l’y extirpe pour aller présenter des condoléances à son «ennemi», Abdoulaye Diouf Sarr qui a perdu son beau-père, non moins Khalife Général des Layènes. Ils enchainent ensemble à Thiénaba pour les obsèques du Khalife général. Puis, ils se retrouvent à nouveau à Dubaï pour l’expo 2020. Est-ce suffisant pour remporter une mairie aussi convoitée que celle de Dakar, qui fuie le régime en place ? A priori non ! Est-ce le seul et unique pêché de Bâ qui a été préféré à Diouf Sarr? Nous donnons notre langue au chat.
DES LISTES PARALLELES BENIES
Ceux qui croyaient que les jeux étaient faits et que la ville de Kolda est acquise à Abdoulaye Bibi Baldé, n’ont qu’à déchanter. Et pour cause, le directeur des domaines, El Hadji Mamadou Diao dit Mameboye refuse de capituler. Au contraire ! Comme Me Sidiki Kaba, le président du mouvement Kolda Yesso (Kolda, devant ! en langue peul) va bel et bien présenter sa liste pour briguer les suffrages de ses concitoyens le 23 janvier 2022. Donné favori par un sondage publié par le site www.dakaractu.com, devant le maire sortant, Mameboye Diao considéré comme le «candidat des jeunes», aurait, lui aussi, reçu la bénédiction du Président de la République. En compagnie de Faboly Gaye, le directeur des domaines serait d’ailleurs, plus proche du Professeur Moussa Baldé. Reste maintenant à savoir si ce sera suffisant pour déboulonner le maire Abdoulaye Bibi Baldé. Par ailleurs, il faut que noter que M. Diao ne serait pas le seul à avoir reçu la bénédiction du Chef de l’Etat pour aller briguer les suffrages des sénégalais dans leur localité. Le cas de Maître Sidiki Kaba en est une autre illustration, même si, selon nos confrères de Seneweb, ce dernier aurait renoncé à sa candidature au profit de Mame Balla Lô officiellement investi pour conduire la liste de la coalition Benno Bokk Yaakar dans la commune de Tambacounda et Mamadou Kassé pour le conseil départemental.
DIVISER POUR MIEUX REGNER
Cette cacophonie notée dans les investitures est savamment orchestrée par le Chef de l’Etat, Macky Sall dont il faut reconnaître un QI (Quotient intellectuel) politique supérieur à la moyenne. Véritable disciple de Machiavel, le président de la République agit comme «un monstre froid qui avance masqué». Ce qui explique d’ailleurs, son refus de structurer l’Alliance pour la République, dont il est et reste la seule constante. Une verticalité aurait peut-être créé plus de difficultés. Or, la structuration horizontale lui permet d’être le seul maitre à bord. Mieux, il semble agir seul. En témoigne la suppression du poste de Premier ministre pour éviter toute supputation sur un éventuel dauphin. Un véritable coup de Jarnac administré, à l’époque, non seulement à la classe politique mais aussi, aux observateurs.
Par ailleurs, Macky Sall s’illustre aussi par la stratégie de «diviser pour mieux régner». De Matam à Ziguinchor ; de Saint-Louis à Tambacounda en passant par le bassin arachidier, le président de la République a permis très rarement un seul leader d’émerger du lot sans lui adjoindre un adversaire capable de contester sa légitimité. C’est le cas entre Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Anne ; Aly Ngouille Ndiaye contre Samba Ndiobène Ka dans le Djoloff ; Amadou Bâ contre Abdoulaye Diouf Sarr, Benoit Sambou et Doudou Ka à Ziguinchor. Sans occulter les frères Dia contre Farba Ngom dans le Fouta. La liste est loin d’être exhaustive. Autant de leaders qui vont se crêper le chignon lors des élections locales et/ou législatives. Mais qui seront tous obligés de se battre pour le Chef quand il s’agira d’une élection présidentielle.
LE SAEMSS HAUSSE LE TON
A peine quelques jours après la rentrée scolaire, le bras de fer s’annonce déjà entre enseignements et gouvernement. En conférence de presse tenue hier, vendredi 28 octobre, le Saemss a exigé la matérialisation des accords signés
A peine quelques jours après la rentrée scolaire, le bras de fer s’annonce déjà entre enseignements et gouvernement. En conférence de presse tenue hier, vendredi 28 octobre, le Saemss a exigé la matérialisation des accords signés.
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) est très remontré contre le gouvernement du Sénégal. A peine un mois et demi après l’ouverture des classes, les enseignants reviennent à la charge pour exiger le respect des accords signés. A défaut, l’année scolaire va être mouvementée. «Aucune avancée notoire n’a été constatée sur des points d’accord les plus fédérateurs qui ont pour noms la fin des lenteurs administrateurs grâce à la mise en place de la dématérialisation, l’amélioration du traitement salarial des enseignants grâce à la mise en place d’un nouveau système de rémunération équitable des agents de la fonction publique», a déclaré le secrétaire général national adjoint du Saemss, El Hadji Malick Youm.
Poursuivant son propos, il ajoute : «le Saemss prend ainsi l’opinion publique nationale et internationale à témoin et met en garde le gouvernement du Sénégal contre toute tentative de dilatoire et de louvoiement qui aura comme conséquence immédiate de notre part le boycott de ses activités de monitoring». Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal s’est également indigné contre la violence et l’augmentation des frais d’inscriptions dans les écoles. «Le Saemss exige l’application stricte des textes en matière d’inscription et la restauration de l’éducation aux valeurs et aux règles d’éthique et de discipline au niveau de l’espace scolaire», a dit El Hadj Malick Youm.
Pour cette année scolaire, le Saems repose sa lutte syndicale sur trois axes. Il s’agit d’abord, selon lui, «d’engager une lutte syndicale d'envergure pour exiger l'apurement du passif social des accords de 2018 et une école de qualité au Sénégal» ; ensuite «d’organiser des tournées syndicales pour la remobilisation et la redynamisation de la base», et enfin «d’exiger le respect strict du calendrier des instances du syndicat».
OPERATIONS DE PATROUILLES CONJOINTES EN MER, UN EFFORT SOUS REGIONAL POUR LA SECURITE ET LA SURETE MARITIME
Démarrées le lundi 18 octobre dernier, les opérations de patrouilles conjointes, initiées par la Marine nationale du Sénégal, ont pris fin le jeudi 28 octobre 2021
Les opérations de patrouilles conjointes en mer, une opération initiée par la Marine nationale du Sénégal, qui se tiennent annuellement au large des côtes du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Sénégal, ont pour vocation de d’assurer la sécurité et la sureté maritime dans cette espace sous régional. L’objectif de cet exercice est le renforcement des capacités des marines et garde-côtes de l’Afrique de l’Ouest, assurer la sécurité et la sureté maritime par un développement de la coopération sous régionale. A l’issue de l’opération qui s’est déroulé du 18 au 28 octobre 2021, la Marine nationale organisé une coréférence de presse hier, vendredi 29 octobre, à la Base navale Amirale Faye Gassama, pour faire le point sur le déroulement des activités.
Démarrées le lundi 18 octobre dernier, les opérations de patrouilles conjointes, initiées par la Marine nationale du Sénégal, ont pris fin le jeudi 28 octobre 2021. Une conférence de presse a été animée hier, vendredi 29 octobre 2021, par le Capitaine de Frégate Cheikh Omar Sagna du Sénégal, le Commandant Nando Mboto de la Guinée-Bissau, le Commandant Aliou Sanneh de la Gambie et Antonio Pedro Valenio du Cap-Vert, en vue de faire le point sur le déroulé des activités. Des marines, garde-côtes et officiers de légion ont conduit des opérations de patrouille conjointe dans les zones économiques exclusives du CapVert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Sénégal.
Selon le Capitaine de Frégate Cheikh Omar Sagna, «initiées par la Marine nationale du Sénégal, ces opérations conjointes ont pour vocation à se tenir annuellement au large des côtes du Cap-Vert, de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée-Bissau. Elles ont pour objectif principal de renforcer les capacités des marines et garde-côtes de l’Afrique de l’Ouest à assurer la sécurité et la sureté maritime. Basées sur des accords bilatéraux, ces patrouilles conjointes contribuent également au développement de la coopération sous régionale», explique-t-il. Pour cette première édition, un accent particulier a été mis dans les zones économiques de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée-Bissau.
S’agissant des objectifs de l’opération de patrouille conjointe, poursuit-il, «nous allons citer quelques-unes : il y a en premier lieu la mise en œuvre d’accords bilatéraux entre les Etats qui y on participé, ensuite la lutte contre la criminalité maritime, la sécurisation des espaces transfrontaliers maritimes, le renforcement de l’interopérabilité entre les marines de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Sénégal et des garde-côtes du Cap-Vert ; le développement des capacités de connaissance du domaine maritime ; l’amélioration des techniques d’investigations par les équipes de visite en mer ; le renforcement des capacités de communication entre les Centres de coordination opérationnel du Sénégal, de la Gambie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau. Un petit rappel des enjeux de sécurité en Afrique de l’Ouest est nécessaire».
LES PRINCIPALES MENACES SECURITAIRES ET A LA SURETE CONSTATEES EN MER
A en croire le Capitaine de Frégate Sagna, «les enjeux de sécurité liés à la mer sont importants, nous le savons tous, pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. En effet, même si le continent africain ne représente pour le moment que 2,7% du trafic maritime mondial, son domaine maritime mérite d’être davantage sécurisé, car il pourrait constituer un terreau fertile au développement d’activités illicites susceptibles de compromettre des pans entiers de l’économie des pays et de remettre en cause la sécurité des Etats», prévient-il. Et d’ajouter : «les principales menaces constatées en mer se résument à la pêche illicite, non réglementée ou non déclarée (pêche INN), qui fait perdre des milliards de francs Cfa par an aux économies des pays côtiers. Le trafic de drogue est au menu, ainsi que le trafic d’armes légères. Cet espace maritime également est exposé à des risques de pollution, des risques d’actes de terrorisme ou de piraterie».
Revenant sur le niveau de participation des différents Etats, il souligne que, pour la République de Gambie, «un officier de liaison dont le Capitaine de Frégate Aliou Sanneh, a été envoyé au Sénégal et a activement participé aux activités au niveau du Centre de coordination des opérations de la marine. Ils ont mis en œuvre un navire dans la surveillance maritime et une équipe de visite qui a embarqué à bord d’un patrouilleur sénégalais durant les patrouilles dans leurs eaux nationales», confie-t-il. En outre, le Cap-Vert a contribué pour cette première édition par l’envoie «d’un officier de liaison à savoir le Capitaine Anotnio Pedro Valenio», souligne-t-il.
Quant à la Guinée-Bissau, elle a dépêché un «officier de liaison qui a été déployé au Centre de coordination des opérations de la marine. Une équipe de visite qui a embarqué à bord d’un patrouilleur de haute mer sénégalais, le même qui était en Gambie et qui a, plus tard rejoint les eaux bissau-guinéennes. Une escouade de fusiliers marins commandos embarqués à bord d’un navire de débarquement sénégalais pour mener des activités à terre et dans les fleuves», poursuit M. Sagna. Le Sénégal, précise-t-il, a contribué par la mise en œuvre de son Centre de coordination des opérations de la marine, la mise en œuvre d’un patrouilleur de haute mer, le «Kédougou», d’un engin d’infanterie de chars de débarquement, une escouade de la compagnie des fusiliers marins-commandos, une équipe médicale etc.
25ÈME ANNIVERSAIRE DU DAHIRA ASFIYAHI UN MODELE DE REGROUPEMENT AU SERVICE DE LA «HADARA» TIDJANE
Le «Dahira Asfiyahi», qui vient de boucler ses 25 ans d’existence, constitue un modèle achevé d'engagement, en droite ligne des recommandations de Khalifa Ababacar Sy.
Les «dahiras sont des club mystiques où se forment les athlètes de la religion». Cette fonction Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maqtom a attribué à ce type de regroupement religieux, résume à elle seule toute la philosophie du «Dahira» et de tous les cercles religieux qui voient le jour autour des confréries soufies.
Le «Dahira Asfiyahi», qui vient de boucler ses 25 ans d’existence, constitue un modèle achevé d'engagement, en droite ligne des recommandations de Khalifa Ababacar Sy. Le premier Khalife de El Hadji Malick Sy Mawdo (RTA) avait encouragé, dès les «années 20» (1920), la promotion des «dahiras» dans le but de favoriser des retrouvailles fraternelles et l'entraide entre les disciples. A l’image de l’un des premiers «dahiras» créé par femmes dakaroises, béni et encouragé par El Hadji Malick Sy, ce modèle de regroupement avait pris une nouvelle dimension.
Le «Dahiratoul Abrar» et le «Dahiratoul Kiram», les premières à être créés vers 1927, regroupaient en majorité des agents et cadres de l’administration. Ils seront à ce titre un exemple éloquent d’engagement au service de la «Hadara» et de la «Ziara» générale lancée à partir de 1930. Ce qui répondait aux orientations et grands principes édictés par Khalifa Ababacar Sy. Il s’agissait de veiller scrupuleusement à l’affermissement de notre foi («sunu Diné»), notre «Tarikha» (confrérie, voie mystique), notre travail et gagne-pain («sunu métier»), de notre regroupement ou cercle d’adeptes («sunu Dahira») et «yoonu Tivaouane» (Tivaouane comme destination et lieux de ressourcement spirituel). C’est dans cet esprit que s’inscrit le «Dahiratoul Asfiyahi» (de la Jeunesse Tidiane de Dakar -Association Sénégalaise pour la Formation Islamique et l'Action Humanitaire – «Asfiyahi»).
L'ambiance et la ferveur qui rythment les caravanes organisées chaque année pour le Gamou de Tivaouane et autres «Ziar» ont été le moteur de la naissance et le dynamisme de ce «Dahira», lancée par un groupe de jeunes de Dakar-Plateau, au beau milieu des «années 90» (1990). Le besoin de préserver le noble héritage et de susciter chez les jeunes de se regrouper autour d’un idéal basé sur une solide formation islamique et un attachement à la «Hadara» Tidjiane prend forme. Et, à force de persévérance, le «Dahiratou Asfiyahi», portée par un noyau de jeunes dont Pape Khalifa Ndiaye, un des responsables moraux, est porté sur les fonts baptismaux, le 26 octobre 1996. Le mouvement démarre officiellement dans le salon du vénéré Serigne Babacar Sy de la rue Amadou Assane Ndoye (ex-rue Thiers). Il recevra la bénédiction du maître des lieux, Sidy Ahmad Sy Ibn Serigne Babacar Sy. C'est ce guide qui choisit le nom du «Dahira» du Plateau, qui ne tardera pas à agrandir son cercle. Il prend une place prépondérante dans l’espace dakarois.
Au fil des années, «Asfiyahi» trouve l’adhésion d'une part importante de jeunesse particulièrement dakaroise du Plateau, qui y voit un cadre propice devant leur permettre de parfaire les connaissances coraniques ainsi que les rudiments de base de la religion et de la voie de la Tidjania, à travers les causeries et les enseignements délivrés tous les jeudis soirs et de multiples activités. L’une de ses premières actions d’envergure du Dahira Asfiyahi était d'abord de relancer et de revivifier l’école «daara» de la rue Thiers, en lui rendant sa vocation de transmission du savoir à travers son programme Education. Chemin faisant le Dahira est parvenu, durant ces vingt-cinq (25) dernières années, à mettre en place un programme annuel axé sur les activités religieuses adossées à diverses actions citoyennes. A cet titre, le rendez annuel de la conférence du «dahira», initié depuis 2003 et animé en fin d’année par Serigne Moustapha Sy Al Amine, sera un de ses rendez-vous phares. Sur le volet humanitaire, on peut aussi citer d’autres œuvres de bienfaisance parmi lesquelles le «ndoggou de solidarité», organisé durant le mois de Ramadan.
Outre ses actions, l’organisation islamique de Dakar-Plateau a l'ambition d'innover et de fructifier l’héritage et le legs de la famille d’El Hadji Malick Sy par la création d'un daara agricole et d’un Centre des sciences humaines Khalifa Ababacar Sy. D'ores et déjà, la voix de la «Hadara» est porté haut par le site d’information religieuse «Asfiyahi.org» et par «Asfiyahi TV», chaine de télévision créée sur les flancs du Dahira et qui occupent aujourd'hui une bonne place dans l’espace médiatique sénégalaise.
LES «LIONS» VONT REJOINDRE DIRECTEMENT LOME
Déjà qualifiés pour les barrages africains qualificatifs au la coupe du monde Qatar 2022, les Lions du Sénégal qui vont affronter les Eperviers du Togo le 11 novembre prochain au stade Kégué, vont rejoindre Lomé directement.
Le Sénégal, déjà qualifié pour les barrages au Mondial 2022, va affronter respectivement le Togo à Lomé le 11 novembre et le Congo, le 19 novembre à Thiès pour le compte des 5ème et 6ème journées des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022. Pour le déplacement à Lomé, les Lions vont rejoindre d’eux-mêmes la capitale togolaise.
Déjà qualifiés pour les barrages africains qualificatifs au la coupe du monde Qatar 2022, les Lions du Sénégal qui vont affronter les Eperviers du Togo le 11 novembre prochain au stade Kégué, vont rejoindre Lomé directement. C’est ce qu’a appris à Sud Quotidien d’une source fédérale. Les joueurs qui seront convoqués par le sélectionneur Aliou Cissé, pour les deux derniers matches des 5ème et 6ème journées viendront d’eux-mêmes dans la capitale togolaise avant de se faire rejoindre le reste de la délégation sénégalaise en partance de Dakar. Leader de la poule H avec quatre victoires en autant de matches, le Sénégal va jouer ce 11 novembre contre le Togo de Paulo Duarté déjà éliminé avant de recevoir au stade Lat Dior de Thiès, le 19 novembre, le Congo (Brazzaville).
COTE D’IVOIRE OU CAMEROUN, MALI, AFRIQUE DU SUD OU GHANA, EGYPTE BENIN OU TANZANIE : CES PROBABLES ADVERSAIRES DU SENEGAL
Premier au classement de la Fifa, le Sénégal devrait éviter la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et le Nigeria qui occupent respectivement les 2ème, 3ème, 4ème et 5ème places. Mieux, un tel classement permet aussi aux équipes susmentionnées, si bien entendu elles gardent leur position jusqu’au tirage des barrages, de recevoir en dernier ressort chez elles. Ce qui constitue également une opportunité non négligeable. Surtout, si d’ici là, le monde réussit à vaincre ce fichu virus afin de permettre le retour dans les gradins du 12ème homme.
Les adversaires des Lions pourraient alors être la Côte d’Ivoire ou le Cameroun dont la finale de la poule D pourrait avoir lieu à Yaoundé au mois de novembre prochain. Ce qui rappelle le mortel scénario de 2006 entre Didier Drogba et Samuel Eto’o Fils, notamment ce pénalty manqué dans les arrêts de jeu par Pierre Womé. A défaut des Lions indomptables ou des Eléphants, on pourrait avoir un derby sous-régional entre le Sénégal et le Mali qui occupe la tête de la poule E. Là aussi, on devrait d’abord attendre le verdict de la «finale» entre Aigles et les Ougandais (2ème avec 8 points à 2 longueurs) lors de la 6ème journée.
Le sort pourrait également offrir à l’Afrique un duel entre Sadio Mané et Mo Salah. L’Egypte (10 points) a pris le large en s’imposant ce lundi (0-3) face à la Libye. Mais, les Pharaons vont effectuer un périlleux déplacement en Angola déjà éliminée pour affronter les Palancas Negras. A moins que l’adversaire des Lions ne soit le 1er de la poule G dominée actuellement par le Ghana (9 points +3), mais talonné de prés par l’Afrique du Sud (7 points +3. On devrait là aussi, assister à une finale au Ghana entre Black Star et Bafana Bafana lors de la 6ème et dernière journée.
Enfin, le meilleur tirage, sur le papier, pourrait être la Tanzanie, surprenant leader du groupe J (7 points+1), suivie du Bénin (7 points +1), de la Rd Congo (5 points +1) et du Madagascar (3 points -3). Pour ce, les Taifas Stars n’ont plus 36 solutions. Ils doivent obligatoirement rapporter leurs matches face à la Rd Congo à domicile et contre Madagascar en déplacement. Mieux, ils doivent aussi penser à soigner leur goal-différence pour éviter toute surprise de dernière minute des Ecureuils qui n’ont pas dit leur dernier mot. Paradoxalement, chacune des équipes a battu l’autre en déplacement (1-0). Rendez-vous donc au mois de mars qui, comme la planète du même nom, sera très chaud.
MAIRIE DE TAMBACOUNDA: SIDIKI KABA RENONCE A SA CANDIDATURE ET LANCE UN APPEL AUX MILITANTS
Dans un communiqué de presse, le ministre des Forces armées renseigne qu’il y renonce et souligne que sa décision est motivée par souci du respect «de la discipline de parti».
Certains médias ont relayé vendredi que Maître Sidiki Kaba allait présenter sa candidature pour la mairie de la commune de Tambacounda. Ce, malgré le choix qui a été porté par le président de la République Macky Sall sur l’édile sortant, Mame Balla Lô, pour être tête de liste de la coalition Bby dans cette zone.
Dans un communiqué de presse, le ministre des Forces armées renseigne qu’il y renonce et souligne que sa décision est motivée par souci du respect «de la discipline de parti».
Celui-ci «exige de chacun de ses membres de se conformer scrupuleusement aux décisions qui sont prises, en l’occurrence celles émanant de Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République, par ailleurs Président de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) et de la majorité présidentielle», lit-on dans le document.
Remerciements à Macky Sall
«Je voudrais assurer les candidats de la coalition Bby de mon soutien et de mon engagement pour que nous obtenions ensemble une victoire éclatante, le 23 janvier 2022, dans l’unité et la paix», poursuit le communiqué.
Le ministre des Forces armées n’a pas manqué de remercier sincèrement le président de la République Macky Sall dont il salue le soutien.
Il a aussi remercié chaleureusement les vaillantes femmes, les dynamiques jeunes et toutes les populations de Tambacounda de leur soutien indéfectible à l’endroit de sa personne
MAIRIE DE PODOR, AISSATA TALL SALL NE SE REPRESENTERA PAS
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aissata Tall Sall, a décidé de ne pas se présenter à sa propre succession pour les élections territoriales du 23 janvier 2022. Ce, après 12 années à la tête de la municipalité de Podor. A travers une déclaration parvenue à la rédaction de lesoleil.sn, Me Aissata Tall, qui dit en avoir discuté avec le président de Benno Bokk Yaakaar (Bby), Macky Sall, prône « une liste consensuelle ouverte à toutes les forces politiques en présence dans la ville ».
« Après 12 ans de magistère à la tête de la commune de Podor, j’ai pris librement la décision de ne pas me représenter. En effet suite à l’entretien que j’ai eu avec le Président Macky Sall, chef de la majorité présidentielle, j’ai exprimé le vœu que la liste de Benno Bok Yakaar de la commune de Podor soit une liste consensuelle ouverte à toutes les forces politiques en présence dans la ville. Ce qu’il a accepté.
En conséquence, j’ai décidé de m’en remettre à son libre choix pour ce qui est de la désignation de la tête de liste majoritaire devant nous conduire à la victoire.
Pour finir je voudrais exhorter l’ensemble des militants Benno Bok Yakaar de la commune de Podor à relever le défi de l’unité et de la victoire ».