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26 août 2025
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE KARATE, TALLA RAZAKH NDIAYE DECROCHE L’OR !
Le Sénégalais, Talla Razakh Ndiaye, a décroché la médaille d’Or en catégorie moins de 61 kg aux championnats d’Afrique de karaté qui se déroulent actuellement en Egypte
Le Sénégalais, Talla Razakh Ndiaye, a décroché la médaille d’Or en catégorie moins de 61 kg aux championnats d’Afrique de karaté qui se déroulent actuellement en Egypte. Le tireur sénégalais a remporté l’Or devant son homologue égyptien.
Les Lions ont aussi décroché vendredi, 4 médailles de bronze. Il s’agit de Fallou Bèye, moins de 60 kg, Ousmane Vilane, moins de 67 kg, Khady Sow, moins de 55 kg, et de Serigne Modou Gningue, moins de 75 kg. Ce samedi, Maïmouna Niang a remporté la médaille d’argent en junior dans la catégorie des moins de 48 kg, Binta Diop Dédé, moins de 59 kg, se contentera du bronze.
Au total, la délégation sénégalais a décroché 6 en bronze, 3 en argent et une médaille d’Or. L’espoir de voir les karatékas sénégalais faire mieux qu’en 2020 au Maroc était permis à ces championnats de 2021 en Egypte.
En 2020, le Sénégal avait moissonné une médaille d’or par équipe chez les filles et 10 en individuel.
«CE NE SONT PAS LES EVENEMENTS DE MARS QUI NOUS ONT AMENES VERS LE RECRUTEMENT DE 5 000 ENSEIGNANTS»
Selon Mamadou Talla, ministre de l’éducation nationale, les émeutes de mars 2021 n’ont pas poussé le gouvernement à mettre en œuvre le programme de recrutement de 5000 enseignants
Le ministre de l’Education nationale se veut formel. Mamadou Talla qui défendait, samedi dernier, le projet de budget de son ministère devant les députés, a indiqué les évènements de mars ne sont pas à l’origine du programme de recrutement de 5.000 enseignants. Pour lui, il s’agit plutôt d’une réponse conçue depuis janvier 2021 par le Président Macky Sall pour résorber le déficit d’éducateurs qui frappait le système éducatif.
Les émeutes de mars 2021 n’ont pas poussé le gouvernement à mettre en œuvre le programme de recrutement de 5000 enseignants. C’est la réponse que le ministre de l’Education nationale a servie à ceux qui parlent de recrutements politiciens. «Ce ne sont pas les évènements de mars qui nous ont emmenés vers le programme de recrutement de 5000 enseignants. Le président de la République est un scientifique, il fonctionne en se projetant. C’est dès le mois de janvier que nous avons fait un point sous son impulsion», renseigne Mamadou Talla qui répondait aux interpellations des parlementaires, notamment ceux de l’opposition. Par conséquent, tranche-t-il, «parler de politisation dans le recrutement des 5000 enseignants, c’est méconnaître le processus mis en place, parce qu’il est possible de se tromper de bonne foi».
Se voulant plus précis, Mamadou Talla affirme ce qui se faisait auparavant dans les recrutements spéciaux n’existe plus dans l’Education nationale. «De l’extérieur, on peut croire que cela se fait comme avant. Mais ce n’est pas le cas. On ne recrute plus quelqu’un qui n’a pas le baccalauréat. Or, avant avec les recrutements spéciaux, on a des enseignants qui sont dans le système mais qui n’ont même pas le brevet. Ce sont ceux-là qui enseignaient nos enfants. Nous sommes en train de régler cela», a assuré le ministre de l’Education nationale qui ajoute que tous les recrutés ont obtenu le baccalauréat et sont formés.
Revenant sur la pertinence de ce programme de recrutement, le ministre de l’Education nationale indique qu’il entre dans le cadre du plan d’urgence de ré- sorption du déficit d’enseignants et de salles de classe. «Lorsque nous avions fait notre plan quinquennal, nous avions dit que pour cette année, nous voulions avoir une autorisation spéciale de 4 722 enseignants. Ce sont des besoins qui sont venus de nos Inspections d’Académie (IA) et de nos Inspections d’Education et de Formation (IEF). Quelle matière? Quel niveau et pour quel nombre?», insiste Mamadou Talla.
Poursuivant, il souligne que dès que le nombre de 5.000 enseignants a été atteint, ses services ont voulu avoir des enseignants professionnels en s’appuyant d’abord sur ceux qui ont déjà les diplômes professionnels. D’ailleurs, toutes les IEF et les IA ont été représentées en fonction des demandes. Mieux, des commissions ont été mises en place où les modalités de recrutement avaient été définies avec des partenaires sociaux. «Cela a permis de repérer le nombre d’enseignants qu’il faut dans chaque matière et de répartir les 5 000 enseignants recrutés», explique le ministre.
8100 ENSEIGNANTS INJECTES CETTE ANNEE DANS LE SYSTEME EDUCATIF
Pour cette année, Mamadou Talla a indiqué qu’en plus, des 5000 nouveaux enseignants recrutés dans le cadre du programme Xëyu Ndaw Ni, 2500 ont été recrutés des écoles de formation et en plus de 1200 autres qui étaient à l’Université ou à la Fastef. Ainsi, sur ces 8700 nouveaux enseignants, les 8100 sont déjà injectés dans le système et les 600 autres continuent leurs formations. A propos du déficit d’enseignants, le ministre renseigne que cette année, sur ces 5000 enseignants recrutés, 3650 vont à l’Elémentaire, au Préscolaire et dans les Daara et 1350 au Moyen et Secondaire. Enfin, de l’avis de Mamadou Talla, c’est ce lundi que les 2500 enseignants qui étaient en formation vont être recrutés.
«L’ETAT A RESPECTE LA TOTALITE DE SES ENGAGEMENTS VIS-A-VIS DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS»
Abdoulaye Daouda Diallo sur les accords signes avec le G7
Le ministre des Finances en a assez d’entendre les gens dire que l’Etat n’a pas respecté ses engagements signés avec les syndicats d’enseignants. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, la totalité des revendications des syndicalistes a connu des avancées majeures
Les revendications des enseignants ne devraient plus plomber l’année scolaire. Car les engagements de l’Etat envers les centrales syndicales d’enseignants ont connu un état d’avancement significatif. En tout cas, c’est ce qu’a soutenu le ministre des Finances, avant-hier, devant les députés, lors du vote de budget du ministère de l’Education nationale. «Je veux être clair, l’Etat a respecté la totalité de ses engagements vis-à- vis des syndicats d’enseignants», a l’argentier de l’Etat qui, par ailleurs, renseigne que le dernier acte concerne l’externalisation des prêts DMC.
Sur ce point, signale-t-il, l’Etat s’était engagé, depuis 2018, à mettre chaque année dans le budget 50 milliards Fcfa. «En 2018, on a mobilisé 57,9 milliards FCFA. Ensuite, 52,8 milliards FCFA ont été mobilisés pour 2019 et 59,3 milliards FCFA en 2020.
Enfin en 2021, l’Etat a mis 82,1 milliards FCFA dans le budget sur un engagement de 50 milliards par an», indique Abdoulaye Daouda Diallo qui en conclut que l’Etat a largement respecté ses engagements sur ce point. Abordant les prêts DMC, l’argentier de l’Etat a indiqué que, lors de leur dernière rencontre avec le G7, il avait pris l’engagement devant les syndicats de signer un accord cadre avec l’Association professionnelle des banques avant la fin du marathon budgétaire. Cet accord vise à sortir les prêts DMC de la responsabilité directe du Trésor public.
Il estime que le montant demandé s’élève à un peu plus 151 milliards FCFA alors que 37 779 demandes de prêt ont été reçues. «Le Trésor public ne pouvait pas suivre cette cadence de décaissement. Il a fallu l’externaliser tout en supportant les intérêts qui seraient issus de ces banques au profit de nos fonctionnaires. Ce sont des prêts à taux zéro et l’Etat supportera les intérêts au niveau des banques. Notre engagement, c’est de sortir 10 milliards FCFA avant la fin de l’année, et le reste sur les 4 ans. C’était un engagement qui a été tenu», se vante Abdoulaye Daouda Diallo qui souligne que les prêts DMC ne sont rien d’autre qu’une façon d’appuyer l’agent au niveau d’une banque tout en ne supportant pas les intérêts qui sont issus de ces prêts.
A propos du régime indemnitaire, le ministre des Finances considère que cette question va au-delà de l’Education nationale. «Le dérèglement du régime indemnitaire est un mal de l’Administration sénégalaise. Tous les fonctionnaires sont concernés par le régime indemnitaire qui a été déréglé depuis 2000. Parce que c’est à partir de ce moment que nous avons commencé à avoir des contrats spéciaux qui, aujourd’hui, sont en train de faire la moitié de notre budget. Si on veut revenir sur le régime indemnitaire, on doit travailler à niveler les salaires par le haut. C’est un droit acquis. Si on le fait, la moitié du budget de l’Etat serait affectée à quelque 160.000 personnes. C’est moins 1% de la population qui va être affectataire de plus de la moitié du budget de l’Etat. Ce n’est pas normal», tranche l’ancien ministre de l’Intérieur qui informe, par ailleurs, que des cabinets ont été commis pour trouver une solution à cette problématique.
Par Rokhaya KEBE
ALLONS EN GRÈVE
Le syndicat des transporteurs prend en otage tout le Sénégal depuis 4 jours, l’économie nationale est à genoux, le commerce sous régional est à l’agonie, car oui ; le Sénégal est une pièce maitresse de l’environnement géopolitique sous régionale
Le syndicat des transporteurs prend en otage tout le Sénégal depuis 4 jours, l’économie nationale est à genoux, le commerce sous régional est à l’agonie, car oui ; le Sénégal est une pièce maitresse de l’environnement géopolitique sous régionale.
La préposée à la sécurité de l’école privée du quartier devra marcher 2 heures pendant 4 jours, car elle ne peut se payer le luxe de s’absenter, les vendeurs de fruits auxquels on n’a pas pensé voient leurs stocks pourrir sans trouver de salut, la trainée de personnes marchant à l’infini dans les rues de la capitale donne froid dans le dos, des images qu’on assimilerait aux mouvement d’exodes dans ces pays lointains où la faim, la guerre civile sévit ; non, nous ne voulons pas de chaos dans notre cher pays, faisons attention aux feux qui couvent. Le syndicat des médecins décrète 3 jours de grève, celui des enseignants qui ne veut pas être en reste (même s’il ne l’a jamais été) lui emboite le pas, plus on est fous plus on rit, alors une coalition auréolée d’un nom de guerre des plus populaires ; « And Guesseum ! » est née, ou alors l’union fait la force, que sais-je !
La Hantise des Grèves, est présente dès le premier jour de la rentrée des classes, quel legs ou alors mimétisme de la colonie française ! Tout ce que je sais, c’est que le peuple ne peut aller en grève, nous on ne peut se lever le matin et décider de ne pas manger, boire, aller travailler, nous occuper de nos enfants, remplir nos obligations sociales et communautaires. Nous, le peuple nous n’avons pas de haut parleur, les médias ne nous prêtent pas une tribune pour exprimer notre mal être, notre sentiment de laissé pour compte. Alors avec bravoure, nous trouvons un moyen de nous débarrasser des ordures, quand les pourvoyeurs des bens d’ordures eux aussi se joignent à la furie nationale des grévistes. Nous peuple vivons au gré de ces grèves de janvier à Décembre, ras le bol !
Et pourtant nous avons nos griefs, mais nous ne les jetons pas à la figure de la population, nous ne réclamons de primes en menaçant à tout va, nous ne ré- clamons de reconnaissance, nous on subit les mouvements d’humeur, Et pourtant nous avons des griefs, souvent enterrés par des politiciens véreux pour faire joli et ne pas exaspérer le Grand Manitou, « le Père de la Nation », qui a le devoir de savoir, pour ne pas dire, qui a un devoir de mémoire, pour ne pas dire une obligation d’appuyer sur le bouton « fwd » ; histoire de revoir ses promesses de campagne. Oublions la Campagne, le silence assimilé à du mépris que le Président de la République observe pendant ces périodes de grande souffrance de la population est lourd, incompréhensible.
Un président doit faire rêver son peuple, l’associer au développement et échanger avec lui sur la planification, l’amélioration de ses conditions de vie, et faire régner l’ordre. Nous peuple, aussi allons en grève contre cette prise d’otage sans fin de ces organisations syndicales.
PROPAGATION DU VARAINT OMICRON L’OMS APPELLE A UNE GESTION LUCIDE DE LA SITUATION
Face à sa propagation inquiétante, de nombreux Etats pourraient prendre de nouvelles mesures de restrictions en limitant les déplacements ou en fermant les frontières
Trois cas de personnes infectées à l’Omicron ont été dé- couverts au Sénégal. L’information a été hier relayée par les instituts en charge de détecter les cas de Covid-19 dans le pays. Et cela coïncide avec une forte propagation de ce nouveau variant dans le monde. Pour autant, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) appelle au calme et à une gestion lucide de la situation
Il ne fait plus de doute que la Covid-19 a été gérée à ses débuts dans la réactivité, sans le recul nécessaire, par la plupart des Etats. Les fortes mesures de restrictions prises à l’époque ont presque plongé le monde et particulièrement les pays pauvres dans le chaos économique. A l’heure de la relance, un nouveau variant, Omicron, présenté comme plus sévère est apparu.
Face à sa propagation inquiétante, de nombreux Etats pourraient prendre de nouvelles mesures de restrictions en limitant les déplacements ou en fermant les frontières. Mais l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a déjà pris les devants par rapport à la gestion qui pourrait être faite de cette situation. Elle a demandé aux autorités publiques de ne pas paniquer, même s’il faut se préparer à une propagation probable. L‘agence sanitaire des Nations Unies indique qu’il faudra encore deux semaines avant d’en savoir plus sur son degré de transmissibilité et de dangerosité.
S’exprimant à Genève, vendredi dernier, le porte-parole de l’Oms, Christian Lindmeier, a indiqué que les données suggérant qu’Omicron était hautement transmissible n’étaient que pré- liminaires. Il a également réitéré les conseils de l’Oms contre les interdictions générales de voyager, sauf pour les pays dont les systèmes de santé ne sont pas en mesure de résister à une recrudescence des infections. «Il est bien plus préférable de préparer votre pays, votre système de santé à l’arrivée éventuelle de nouveaux cas, car nous pouvons être à peu près sûrs que cette variante Omicron va se propager», a-t-il déclaré. Le porte-parole de l’Oms a également mis en garde contre les réactions réflexes aux rapports indiquant qu’Omicron avait continué à se propager. «Ne nous laissons pas décourager pour l’instant. Obtenons d’abord le plus d’informations possibles pour faire une évaluation correcte des risques en fonction des informations que nous aurons et passons ensuite à autre chose», a-t-il recommandé. Poursuivant, l’Oms a demandé de ne pas s’inquiéter complètement ou de ne pas se laisser embrouiller par des informations individuelles qui sont toutes individuellement importantes, mais qui doivent être rassemblées afin d’être évaluées ensemble.
DETECTION D’OMICRON : LES PAYS INVITES A SEQUENCER ENTRE 75 ET 150 ECHANTILLONS PAR SEMAINE
Par ailleurs, il est noté que cette évolution intervient alors que l’Oms a annoncé l’envoi d’une équipe technique d’appoint dans la province sud-africaine de Gauteng pour surveiller Omicron et aider à la recherche des contrats, dans un contexte de recrudescence des réinfections par le coronavirus. Au cours des sept jours précédant le 30 novembre, l’Afrique du Sud a signalé une augmentation de 311% des nouveaux cas par rapport aux sept jours précédents, a indiqué l’Oms jeudi. «Dans la province de Gauteng, où se trouve Johannesburg, les cas ont augmenté de 375% d’une semaine à l’autre. Les admissions à l’hôpital y ont augmenté de 4,2% au cours des sept derniers jours par rapport à la semaine précédente. Et les décès liés à la Covid-19 dans la province ont fait un bond de 28,6% par rapport aux sept jours précédents», relève l’agence sanitaire des Nations unies. En annonçant le déploiement de l’équipe d’intervention, Dr Salam Guèye, directeur régional des urgences de l’Oms pour l’Afrique, informe que seuls 102 millions d’Africains, soit 7,5 % de la population du continent, sont aujourd’hui entièrement vaccinés et que plus de 80% de la population n’a même pas reçu une seule dose. «C’est un écart dangereusement important», a-t-il déclaré.
En collaboration avec les gouvernements africains pour accélérer les études et renforcer la réponse à la nouvelle variante, l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms)invite les pays à séquencer entre 75 et 150 échantillons par semaine. «La détection et la déclaration en temps utile de la nouvelle variante par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier», a déclaré la Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique. «Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention. Les pays doivent adapter leur riposte à la Covid-19 et empêcher une recrudescence des cas de balayer l’Afrique et de submerger des établissements de santé déjà surchargés», a-t-elle ajouté.
Les Présidents Sud Africain, Nigérien et de la Guinée Bissau à Dakar
Le 7e forum de Dakar sur la paix et la sécurité qui s’ouvre aujourd’hui à Diamniadio sera rehaussé par le présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. Les délégations présidentielles devant prendre part au forum de Dakar commencent à arriver. Hier, le Président Macky Sall accompagné du ministre de l’Intérieur et celui des Forces Armées a accueilli le président de la République du Niger Mohamed Bazoum. Aussi faut-il le souligner, le Président Sud-Africain, Matamela Cyril Ramaphosa, est arrivé hier à Dakar avec une forte délégation ainsi que son homologue de la Guinée Bissau, le Président Umaro Sissoco Embaló. Une délégation de l’Union Africaine et de l’Union européenne est également à Dakar pour les besoins du forum. On a noté aussi la venue de Jean Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères de France.
11 nouvelles infections, aucun décès
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a recensé le week-end 17 nouvelles infections au coronavirus dont 11 cas le dimanche. Le taux de positivité s’établit à 0,56 % le dimanche contre 0,45% le samedi. Le bulletin du ministère de la Santé et de l’Action sociale indique que parmi ces nouvelles infections, 14 sont issues de la transmission communautaire, dont trois 09 dans le département de Dakar et deux (2) à Keur Massar. Les trois (3) autres sont enregistrées dans les départements de Mbour, Kaolack et Oussouye. Trois sont des cas contacts suivis. Les autorités sanitaires soulignent que 07 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris contre un cas grave pris en charge dans les services de réanimation. Aucun décès n’a été enregistré vendredi et samedi et l’état des autres patients est stable. Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à ce jour, 74024 cas de Covid-19 ont été déclarés positifs dont 72103 guéris, 1886 décédés et 34 sous traitement. Pour ce qui est de la campagne de vaccination, 1 328 633 personnes ont reçu leurs doses.
Le ministre Mamadou Talla réprimande Déthié Fall
Déthié Fall a remis les pieds à l’Assemblée nationale. Lors du vote du projet de budget du ministère de l’Éducation nationale, l’ancien député démissionnaire du Rewmi et actuel mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi s’est attaqué à la gestion de Mamadou Talla n’hésitant pas à parler de gouvernement d’amateurs. D’après lui, le ministre gère mal les revendications des enseignants avant de se retirer de l’hémicycle. Tournant l’ex-Rewmiste en dérision, le chef du département de l’Éducation pense que celui qui parle de gouvernement d’amateurs est ailleurs. En plus, relève-t-il, ce qui est dommage dans son intervention, c’est qu’en l’écoutant, c’est comme il avait, sous ses yeux, la liste de négociations sur laquelle il travaillait avec les syndicalistes. Raillant de ce fait le président du Parti Républicain pour le Progrès (Prp), Mamadou Talla trouve que les personnes qui ont guidé cette intervention ou la personne qui le restitue devant l’hémicycle devrait avoir les deux versions. Ce qui, dit-il, deviendrait plus crédible. Pour le ministre de l’Éducation, Déthié Fall souffre d’un manque d’information et est orienté par d’autres.
Gambie : Barrow réélu avec 53,02%...
Les Gambiens ont opté pour la continuité. Le Président Adama Barrow est déclaré vainqueur de l’élection présidentielle tenue samedi. Selon le président de la Commission Electorale Indépendante (IEC), Alieu Momar Njie, le président sortant Adama Barrow, candidat de NPP, est arrivé en tête avec 457 519 voix, soit 53,02% des votes. Il est suivi par le candidat de UDP, l’avocat Ousainou Darboe avec 238 253 voix, soit 27,7%. Le candidat de Gdc, Mama Kandeh arrive en troisième position avec 105 902 voix, soit 12,3%. Le député et leader du Pdois, Halifa Sallah obtient 32 435 voix, soit 3,8%, Essa Mbye Faal membre de la commission vérité et réconciliation et candidat de IND obtient 1706 voix, soit 2% et Abdoulie Ebrima Jammeh candidat de NUP se retrouve avec 8 252 voix, soit 1% des suffrages valablement exprimés. Le Président Barrow va continuer de diriger la Gambie pour un second mandat de 5 ans. Les 962 157 électeurs inscrits sont ré- partis dans 1 554 bureaux de vote. Le nombre de suffrages valablement exprimés est de 859 567 et 178 votes nuls.
…Darboe, Kandeh et Fall contestent
A quelques heures de la publication des résultats officiels du scrutin du samedi, trois candidats de l’opposition à la Présidentielle gambienne ont rejeté, dans une déclaration conjointe, les résultats en cours de publication par la Commission électorale indépendante (IEC, sigle anglais), a constaté, sur place à Banjul la capitale, l’envoyé spé- cial de l’APS. Les trois opposants se sont retrouvés au domicile du candidat Oussainou Darboe, pour rendre publique leur déclaration commune, rejetant ces résultats qui donneraient une avance au président sortant, Adama Barrow. Les candidats Essa Mbaye Fall et Mama Kandeh, le chef de file du Parti du Congrès et de la démocratie (GDC, sigle anglais) ont rejoint Ousainou Darboe à son domicile pour contester les résultats et le silence qui a suivi leur publication. Le trio a dénoncé les lenteurs notées dans le processus de publication des résultats. A les en croire, leurs représentants dans les centres de votes ont dénoncé des impairs dans le processus de comptage des voix. Ils sont en train de faire des investigations dans ce sens. Ousainou Darboe a toutefois appelé ses partisans au calme.
Arrestation de 07 agresseurs à bord d’un véhicule à Pikine
Les éléments du commissaire Mame Arona Ba de Pikine ont fait foirer la razzia d’une bande d’agresseurs hier, jour de grands combats de lutte à l’arène nationale. Les limiers de Pikine en patrouille ont mis hors d’état de nuire la bande composée de 07 agresseurs hier. Le gang était à bord d’une voiture et armée de machettes. Ils sont interpellés et conduits au commissaire de police. On ne va pas tarder à les déférer au parquet
Chapeau à la Police Nationale
La Police nationale a sorti ce dimanche la grosse artillerie à l’occasion du combat de lutte opposant Siteu à Papa Sow. En effet, l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé au niveau de l’arène nationale a permis de semer la terreur dans le camp des délinquants. D’après le bilan global de la sécurisation à l’arène nationale, parcouru par Seneweb, les hommes du Dpn Seydou Bocar Yague ont interpelé 54 individus dont 35 pour vérification d’identité, 09 pour association de malfaiteurs, tentative de vol avec violences et usage de moyen de transport, détention illégale d’arme blanche. Également, 03 sont mis aux arrêts pour ivresse publique manifeste et 07 pour nécessité d’enquête. Les éléments des commissariats de Pikine et Guédiawaye appuyés d’un renfort, ont immobilisé 42 motos pour éviter les agressions à bord de ces moyens de transport. En plus, des armes blanches ont été également saisies par les policiers d’après des sources de Seneweb. Dire que depuis quelques mois avec l’arrivée des nouveaux dirigeants de la police, il faut dire que le sentiment ambiant d’insécurité est en train de disparaître.
La coalition AVEC de Golf Sud tire sur le maire Aïda Sow
La coalition Alliance pour des Valeurs Ethiques et Citoyennes «ak liguey kat yi» (Avec) de la Commune de Golf Sud qui a investi l’ancien député Cheikh Omar Sy pour les prochaines élections municipales, a réuni hier ses candidats pour discuter sur la stratégie de campagne. Occasion saisie par les responsables locaux pour dresser un tableau sombre de l’équipe municipale sortante de Benno bokk Yaakaar avec à sa tête le maire Aïda Sow Diawara. Et pour les camarades d’Oumar Sy, Golf Sud n’a pas connu d’émergence malgré l’avènement de l’Acte 03 de la décentralisation qui a porté le budget de l’institution municipale à 800 millions Fcfa. Pour Alassane Guèye et Aida Diop, les populations ne se sentent pas dans la gestion de la mairesse de Benno qui a orienté l’essentiel de son budget vers les dépenses de fonctionnement. Ce qui fait que, selon eux, Golf Sud est en retard. Ales en croire, la commune souffre de l’insalubrité, d’un manque d’éclairage public et d’une marginalisation de ses administrés dont ceux de la première tranche. Par ailleurs, la coalition AVEC a fait savoir que leur candidat Cheikh Omar Sy va signer la charte de non-violence.
La domestique vole un ordinateur et rentre à Wack Ngouna
Nd. A. Diagne, employée comme domestique dans une maison à la Cité des impôts et domaines et originaire deWack Ngouna, a dérobé l’ordinateur portable de son patron. Elle a vendu l’ordinateur au marché de Liberté 06 à 10 mille francs avant de rentrer à son village. Mais, c’était sans compter avec la détermination de son patron qui avait entrepris des recherches avant de la localiser à Wack Ngouna. C’est ainsi que la victime, l’étudiant T.O.P, s’est rendu à la Police pour porter plainte contre Nd. A. Diagne. Cette dernière, mise au parfum de la plainte, l’a alors appelé pour s’excuser. Des excuses qui ont été rejetées. Nd. A. Diagne est alpaguée par la police. Elle a reconnu sans ambages les faits avant de révéler avoir écoulé l’ordinateur portable à Liberté 06 à 10 mille francs auprès du marchand ambulant M. Loum. M. Loum est cueilli à son tour par les limiers des Parcelles assainies. Il a reconnu les faits. Au terme de leur garde à vue, Nd. A. Diagne et M. Loum sont déférés au parquet pour respectivement vol au préjudice de son employeur et recel.
L’agent municipal, fumeur de chanvre indien
Agent municipal, M. Cissé aime l’herbe qui tue. Il ne peut pas se priver de sa dose quotidienne. Seulement il a eu la malchance de tomber sur une patrouille de la police de Grand Yoff au quartier Arafat de Grand Yoff. Il a été pris avec du chanvre indien. Conduit au poste de Police, M. Cissé sera déféré par la suite pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Les leaders de Yewwi Askan wi en opération de charme à Guédiawaye
Les leaders de la coalition Yewwi askan wi étaient hier en opération de charme dans le département de Guédiawaye. Khalifa Sall, Sonko, Aida Mbodj, Malick Gakou, Barthelemy Dias, Ameth Aidara etc. étaient dans la banlieue pour revigorer leurs candidats aux élections municipales. Ils ont distribué des spécimens de la coalition Yewwi Askan wi.
Mary Teuw Niane poursuit son opération de charme
S’il y a un candidat aux élections territoriales qui poursuit avec aisance son opération de charme, c’est bien le Pr MaryTeuw Niane. Le candidat de la coalition du Parti du progrès et de l’espoir tisse tranquillement sa toile. Loin des querelles de positionnement et de leadership et des rivalités à la Langue de Barbarie entre les coalitions «Gueum sà bopp» et Benno Bokk Yaakaar, Mary Teuw Niane déroule son programme à travers des visites de proximité. Ce week-end, il a été à Guet-Ndar où il a été accueilli par des populations enthousiasmées qui lui ont fait part de leurs préoccupations. Jeunes, femmes, enfants, vieux…personne n’a voulu être en reste. Pour le candidat à la mairie de Saint-Louis, l’intérêt de la communauté de Guet-Ndar et du peuple sénégalais doit être une priorité. D’après lui, les «Guet-ndariens» risquent d’être lésées parce que l’actuelle équipe municipale est obnubilée par les profits qu’elle espère tirer personnellement de l’exploitation du gaz. A l’en croire, Mansour Faye et son équipe ne pensent pas aux infrastructures dont la ville devait se doter pour conquérir un nouveau statut : la ville du gaz. En éternels loosers, dont la vision ne dépasse pas leurs appétits personnels, selon M. Niane, ils ne sont pas prévenants
BASKET, ÉQUIPE NATIONALE FEMININE : VERS UN RETOUR DE CHEIKH SARR
Sélectionneur national des Lionnes de 2017 à 2019, Cheikh Sarr, pourrait faire son retour prochainement.
Sélectionneur national des Lionnes de 2017 à 2019, Cheikh Sarr, pourrait faire son retour prochainement. Le technicien sénégalais est pressenti pour remplacer Moustapha Gaye qui souhaite se concentrer uniquement à ses fonctions de Directeur technique national.
Au sortir de l’Afrobasket féminin, beaucoup d’observateurs ont fustigé le cumul de fonctions de Moustapha Gaye, par ailleurs Directeur technique national et entraîneur des Lionnes. Ce n’était pas une décision du double champion d’Afrique 2009 et 2015, mais celle de la Fédération sénégalaise de lui confier ces postes. «Je l’ai forcé à prendre cette équipe et de bâtir dans la durée. J'ai fait deux Afrobasket avec lui, on a joué deux finales on a perdu un et gagné un. Cette fois ci, on a essayé de rajeunir l'équipe. Malheureusement, l'objectif fixé n'a pas été atteint mais il reste un bon technicien. Pour le reste on verra après, on va en discuter. On ne peut pas encore parler de ça. Je discuterai de tout ça avec le Directeur technique pour trouver une solution», disait Me Babacar Ndiaye après le match de 3ème place perdue face au Cameroun.
En coulisses, Moustapha Gaye aurait rencontré de manière informelle Cheikh Sarr. Les deux hommes se sont parlés longuement mais aucune décision n’est prise pour l’heure. «Tapha a décidé de plus longtemps de passer la main chez les Lionnes. Cette décision a été prise bien avant l’Afrobasket féminin. Il avait accepté de prendre les Lionnes sous la demande de Me Babacar Ndiaye», confie une source proche du dossier.
En tout cas, les candidats à la succession de Tapha Gaye sont nombreux. On peut citer Parfait Adjivon et Mamadou Guèye «Pabi». On parle même d’une piste étrangère, bien que la piste Cheikh Sarr semble être la plus probable.
Directeur technique du Rwanda et coach des deux sélections nationales, Cheikh Sarr serait libre à partir de 2022. Il pourrait donc reprendre les Lionnes qui n’ont pas de compétitions internationales l’année prochaine. Selon une source, il resterait juste quelques détails à régler pour que le retour «rapatriement» de l’ancien coach des Lions soit effectif.
CAN 2021 : LES VRAIES RAISONS DE LA NON-RECEPTION DU STADE D’OLEMBE
iGFM (Dakar) Dans un récent entretien avec la télévision nationale (Crtv), le ministre des Sports s’est expliqué sur les contours du report de la cérémonie de prise officielle de réception du stade d’Olembe, initialement prévue le 3 décembre dernier. Narcisse Mouelle Kombi insiste : la cérémonie solennelle de l’ouverture de la CAN 2021 aura lieu dans ce stade le 9 janvier prochain. Et nulle part ailleurs. Verbatim.
« Nous avons une finalité en rapport avec les très hautes prescriptions du président de la République qui veut qu’Olembe soit un ouvrage à la dimension de la réputation qui lui est attachée, c’est-à-dire un complexe sportif ultramoderne et qui apparaisse comme l’ouvrage unique en son genre au niveau pas seulement de la sous-région Afrique Centrale, mais peut-être au niveau du continent, compte tenu de sa complexité. Lorsque vous avez un ouvrage d’envergure aussi immense comme Olembe, vous avez des facteurs de structure, des facteurs de dimension, des éléments qualitatifs et des éléments quantitatifs qui sont inclus et définis dans un cahier de charges ou dans un contrat. Et avec l’entreprise Magil, nous travaillons sur la base de spécifications contractuelles. Il s’avère que le 10 novembre, l’entreprise Magil nous avait saisis à l’effet d’engager déjà le 15 novembre les opérations de pré-réception tant du stade principal que des deux annexes qui ont déjà eu à servir dans le cadre du CHAN en janvier-février dernier. Le stade principal ayant eu à servir dans le cadre du match international Cameroun-Malawi le 3 septembre dernier.
Nous avons amorcé le 23 novembre le processus d’installation des équipes de recettes techniques, je précise bien ‘’recettes techniques’’. Soyons attentifs à ce terme : la recette technique est une opération incontournable, mais une opération stratégique très importante dans la conduite des projets, surtout des projets gouvernementaux d’envergure. Il s’agit d’une phase sensible qui consiste à expertiser, à évaluer, à apprécier, mettre en évidence les différents aspects de la réalisation et de la réalité du projet en conformité avec le cahier de charges ou les spécifications contractuelles. Autrement dit, il a été convenu que l’on ait par exemple 500 espaces telles que les salons, les vestiaires, etc, Olembe en a. Est-ce que l’entreprise a livré 500 pièces ? Est-ce qu’à l’intérieur de ces espaces, les interrupteurs fonctionnent ? Les climatiseurs fonctionnent-ils ? Est-ce que la plomberie est bien installée ? Les équipements divers prévus par le contrat sont-elles bien installées ? Il s’agit donc pour la commission de recettes techniques de vérifier la conformité de la réalisation par rapport aux projections et aux spécifications contractuelles.
Nous avons cru le 30 novembre dernier, en lançant officiellement cette opération de recettes techniques avec les différentes administrations concernées, qu’un délai de trois jours était suffisant, au regard de la pression multiforme. Mais vous savez que même la vie humaine est faite d’aléas. Elle est faite d’imprévus et d’incertitudes. A cet égard, il y a quelques facteurs d’aléas, quelques facteurs d’incertitudes qui ont permis de se rendre à l’évidence que le chronogramme initial tel qu’il avait été exposé et arrêté de commun accord avec Magil le 19 novembre dernier avait connu un décalage de quelques jours. Certaines tâches résiduelles restant à réaliser et à finir d’une part. Et que d’autre part, l’équipe des experts chargés des recettes techniques sollicitaient plus de temps. Autrement dit, le délai de 3 jours était relativement court par rapport à l’immensité des tâches, des interrogations qui les venaient sur le terrain. Nous avons certainement sous-évalué la quantité de temps. Même en travaillant 24H/24.
[ ... ] Les engagements vis-à-vis de la CAF sont tenus. Ce processus ne remet nullement en cause l’évidence de l’organisation de la cérémonie solennelle de l’ouverture de la CAN 2021 à Olembé».
Camfoot
ABSHIR ADEN FERRO, LA VOIE DU SALUT
Invité officiellement au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, le spécialiste reconnu des questions sécuritaires compte plaider la cause de ses compatriotes pour une paix définitive dans un pays longtemps ravagé par une guerre civile
Candidat à l’élection présidentielle en Somalie, Abshir Aden Ferro, directeur général de Fort Roche Group, fait du rétablissement de la paix, une de ses principales priorités. Invité officiellement au Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, le spécialiste reconnu des questions sécuritaires compte plaider la cause de ses compatriotes pour une paix définitive dans un pays longtemps ravagé par une guerre civile.
L e directeur général de Fort Roche Group, société basée à Londres et spécialisée dans la sécurité, Abshir Aden Ferro est déterminé à rétablir la paix et la sécurité dans son pays, la Somalie plongée dans une instabilité depuis près de 30 ans à cause d’une guerre civile accentuée par la montée en puissance des «Shebabs » (mouvement de combattants).
Candidat déclaré à l’élection présidentielle de Somalie prévue en 2021 puis reportée à travers son parti «Alliance du futur» créé en 2019, Abshir Aden Ferro est décidé à donner un nouveau souffle aussi bien à son pays d’origine qu’à l’Afrique. Actuellement à Dakar pour assister au Forum international sur la paix et la sécurité (les 6 et 7 décembre 202 au CICAD), l’- homme d’affaires fort de «beaucoup d’expérience dans la sécurité économique» dit porter la voix de tout un peuple meurtri par une guerre sans fin pour une paix définitive. C’est d’ailleurs l’une de ses principales priorités pour remettre le pays sur de bons rails. «Le premier aspect que je compte apporter à la Somalie, c’est la paix et la sécurité et une fois qu’on a réussi ça, on développe, donne le savoir et on fonctionne comme tout le monde. On a besoin aussi de la communauté internationale mais d’une façon transparente», a fait savoir l’homme d’affaires.
Parmi ses engagements pour la renaissance de la Somalie, il y a donc, «le rétablissement de l’Etat de droit pour une victoire contre les Shebabs», «la réunification du pays pour défendre l’unité nationale», «le rétablissement des relations de bon voisinage avec des pays comme l’Ethiopie, le Kenya». Abshir Aden Ferro met la lutte contre la corruption au centre de ses préoccupations. D’ailleurs, sur ce plan, il avait obtenu une première victoire juridique car, le Tribunal de commerce de Paris a accepté sa requête de dénonciation des soupçons de corruption. Le tribunal a condamné par jugement du 21 janvier 2021, les sociétés Losberger et Rapid à indemniser la société somalienne Abshir Advisors. Dans son combat politique, Abshir Aden Ferro compte également offrir une bonne éducation à tous les citoyens somaliens et leur permettre tous, de pouvoir voter.
Son programme politique est résumé dans un ouvrage intitulé «Ma vie pour la Somalie» produit par Africa-Presse. Paris et écrit en collaboration avec Bruno Fanucchi, Grand reporter qui parcourt depuis plus de trente ans l’Afrique et le Moyen-Orient.
Invité officiellement au Forum de Dakar, Abshir Aden Ferro est d’avis de pouvoir «apporter des éléments très positifs» à cette grande rencontre internationale pour le développement et la stabilité du continent africain. Abshir Aden Ferro qui se dit prêt à soutenir le président Macky Sall dans son mandat à la présidence de l’Union africaine à partir du 1er janvier 2022, invite les africains à prendre leurs responsabilités concernant la sécurité et l’émergence. «On a des officiers bien formés. On est éduqués. Il faut arriver à ce que l’intérêt de l’Europe soit respecté et protégé et à ce que notre intérêt soit respecté et protégé. Une force internationale peut nous conseiller mais ne peut pas faire le travail pour nous. On doit aussi investir sur les jeunes», a déclaré l’homme d’affaires. Né en Somalie en 1968, le franco-somalien Abshir Aden Ferro qui est arrivé en France à l’âge de 12 ans, est installé à Londres.
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PENDA MBOW EXIGE DES ATTRIBUTIONS TRÈS CLAIRES POUR LE PROCHAIN PREMIER MINISTRE
Invitée de l’émission Objection de la radio SudFm hier, dimanche 5 décembre, Penda Mbow a qualifié « d’impératif catégorique » la nécessité de rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’Exécutif entre le président de la République et son Premier ministre
Le Pr Penda Mbow plaide pour une stabilisation définitive du poste de Premier ministre dans la nomenclature institutionnelle nationale avec « des attributions très claires ». Invitée de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 5 décembre, l’ancienne ministre de la Culture qui dit avoir regretté la disparation du poste de Premier ministre est allée même plus loin en proposant un rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’Exécutif entre le président de la République et son Premier ministre.
Invitée de l’émission Objection de la radio SudFm hier, dimanche 5 décembre, Penda Mbow a qualifié « d’impératif catégorique » la nécessité de rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’Exécutif entre le président de la République et son Premier ministre. Interpellé par notre confère Baye Oumar Guèye sur le retour annoncé de ce poste par le chef de l’Etat après une suppression de plus deux ans, Pr Penda Mbow soulignant avoir regretté la disparation du poste de Premier ministre plaide pour une stabilisation définitive de ce poste. « J’ai toujours regretté la disparation du poste de Premier ministre parce que le président de la République ne peut pas ouvrir toutes les rencontres, toutes les cérémonies. Il faut qu’il soit suppléé par le Premier ministre qui est là, qui coordonne, qui recueille les avis et tranche si nécessaire », a d’emblée fait savoir la président du Mouvement citoyen avant d’insister. « Ce qu’il faut, c’est stabiliser définitivement ce poste de Premier ministre. Autrement dit, qu’on n’y touche plus au gré des intérêts ou sentiments des uns et des autres. Il faut absolument que le poste de Premier ministre demeure dans la nomenclature institutionnelle nationale avec des attributions très claires ».
Auparavant, s’exprimant sur le climat politique du fait de l’absence de dialogue entre les acteurs politiques, l’ancienne ministre de la Culture a pointé du doigt l’Assemblée nationale qui devrait, selon elle, « être le premier espace de discussion et de débat sur le plan politique national mais aujourd’hui caractérisée par une faible représentation de l’opposition.».
Poursuivant son explication, la professeure d’histoire a également déploré la faiblesse de la démocratie sénégalaise du fait de l’absence de la bataille d’idées qui caractérisait les premiers hommes politiques au Sénégal. « Les hommes politiques sénégalais ne font même plus de proposition. A part le député Mamadou Lamine Diallo qui, très souvent, pose des questions au gouvernement sur des problématiques, les autres, on ne les entend pas», a-t-elle souligné.
Poursuivant son propos, elle fait ainsi remarquer que cette façon de faire de la politique est différente de ce que faisaient les premiers hommes politiques qui, selon elle, « se retrouvaient autour d’un idéal : l’indépendance du Sénégal, la Constitution et ce n’était pas des gens forcément apparentés ou qui étaient dans la même classe d’âge ou encore qui se retrouvaient dans la même école ». « Au fur et à mesure que nous avançons, on se rend compte que ceux qui structurent la vie politique se fondent essentiellement sur des relations affectives plus que sur des relations politiques et un débat d’idées. Et ça, je crois que c’est l’une des grosses faiblesses de notre démocratie », a laissé entendre Mme Penda Mbow pour qui «nous devons nous battre pour retrouver ce cadre d’entente. Quand on s’engage en politique, c’est sur la base d’un idéal ».