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27 juin 2025
L'ONG CERFLA DECERNE UN SATISFECIT AU PROJET USAID/WÉLLITAARE,
Le projet USAID/Wéllitaare affiche un bilan positif après 36 mois d’intervention dans les régions de Louga (nord) et Matam (nord-est), en partenariat avec l’ONG CERFLA, Centre d’études, de recherches et de formation en langues africaines.
Ranérou-Ferlo (APS) - Le projet USAID/Wéllitaare affiche un bilan positif après 36 mois d’intervention dans les régions de Louga (nord) et Matam (nord-est), en partenariat avec l’ONG CERFLA, Centre d’études, de recherches et de formation en langues africaines.
"Les résultats de ce projet de 312 millions (…) sont largement positifs parce que les objectifs ont été atteints", a souligné la secrétaire exécutive de l’ONG CERFLA, Nafissatou Baldé Loum, à l’occasion de la clôture du projet à Ranérou-Ferlo.
Elle a rappelé qu’"il s’agissait de renforcer les capacités institutionnelles des organisations de base dont l’organisation communautaire mixte Kawral du secteur de Younouféré".
Mme Loum a signalé que cette organisation dispose désormais d’un "siège fonctionnel" et sert de relais pour l’ONG CERFLA, avec les organisations des éleveurs, dans plusieurs zones de Ranérou.
Elle a aussi fait état de la validation de plan de gestion de l’unité pastorale (UP) de Woyndou Makam, validation qui implique ensuite de "travailler avec les différentes parties prenantes" sur des conventions locales de gestion de cet espace pastoral".
La secrétaire exécutive de l’ONG CERFLA a promis que malgré la fin du projet, son organisation va encore rester dans la zone de Ranérou, pour travailler avec d’autres partenaires, en particulier les collectivités territoriales.
"(…) nous allons continuer de travailler et ce que nous souhaitons maintenant, c’est de travailler avec les collectivités territoriales, parce que des compétences ont été transférées, notamment la gestion des ressources naturelles".
"Et il faut d’abord que l’Etat accompagne sur le plan financier les collectivités territoriales pour qu’elles puissent prendre le relais", a-t-elle poursuivi.
Samba Barry, directeur adjoint du bureau gouvernance et démocratie des droits humains à l’USAID, déclare avoir constaté qu’en matière d’élevage, "il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour accompagner les éleveurs [du département de Ranérou] dans leur organisation mais également dans la gestion des ressources naturelles et tout ce qui est activité d’élevage".
Il a promis de "mieux plaider en faveur de ce département très vaste où il y a beaucoup de potentialités ignorées et beaucoup de défis à relever", avant de s’engager à faire le plaidoyer pour "plus d’accompagnements" et d’"investissements pour Ranérou Ferlo".
Le préfet Khadim Hann a lui plaidé pour que l’USAID, Wellitarré et l’ONG CERFLA puissent mettre en œuvre d’autres projets structurants.
"Les populations ont besoin d’un accompagnement des partenaires pour pouvoir relever les défis du développement économique de ce terroir", a fait valoir le chef de l’exécutif départemental de Ranérou-Ferlo.
La cérémonie officielle de clôture de la mise en œuvre du
projet USAID/Wellitaaré a eu lieu dans les locaux du conseil départemental, en présence notamment de son président, Aliou Dembourou Sow, et des bénéficiaires.
RACISME, UNE GANGRENE QUI PERDURE ET QUI POLLUE LE FOOTBALL
Cris de singe. Insultes. Jets de banane sur des footballeurs de couleurs. Le phénomène est devenu récurrent dans le football mondial et principalement en Europe où évolue le plus grand nombre de footballeurs professionnels africains
Le racisme semble avoir encore de beaux jours dans le football. Aucune saison presque n’y échappe. Chaque année, elle repart avec son lot d’actes racistes mêlés d’insultes, de cris de singe proférés sur les pelouses ou tout simplement depuis les gradins des stades. Le dernier cas et de fraîche date est celui qui a touché l’international sénégalais Kalidou Koulibaly. Une énième scène choquante qui interpelle davantage les plus hautes instances du football. Mais jusqu’ici ni les vagues d’indignation, ni les sanctions des instances comme la FIFA et l’Uefa, que d’aucuns jugent pas assez sévères, n’ont manifestement permis d’enrayer ce fléau dans lequel les joueurs noirs africains paient le plus lourd tribut.
Cris de singe. Insultes. Jets de banane sur des footballeurs de couleurs. Le phénomène est devenu récurrent dans le football mondial et principalement en Europe où évolue le plus grand nombre de footballeurs professionnels africains. Il ne se passe désormais pas une saison sans qu’une affaire de racisme ne soit signalée dans les stades choquant plus d’un. Les derniers cas, ce sont les actes racistes qui ont visé Koulibaly. Le capitaine des Lions a été victime d’insultes lors de la victoire de Naples sur le terrain de la Fiorentina (2-1) dimanche dernier en Serie A.
LES JOUEURS AFRICAINS PAIENT LE PLUS LOURD TRIBUT
Le capitaine des Lions n’est d’ailleurs pas à sa première attaque. Il y a quatre années, il était encore la proie d’insultes racistes proférées par des supporteurs lombards lors d’une rencontre avec la Spal, au stade San Paolo de Naples en 2018. Face à l’inertie de l’arbitre, le défenseur des Lions avait alors applaudi ironiquement ce dernier, lequel n’hésitera pas à lui infliger un second carton jaune synonyme d’expulsion. Après ces insultes, la sanction qui frappe l’Inter de Milan se résume à deux matchs à huis clos, alors que Carlo Ancelotti, l’entraîneur napolitain, annonce que son équipe quittera le terrain si le scénario devait se reproduire. Cette réaction était sans doute la mieux appropriée devant l’impuissance des joueurs.
En revanche, l’image a choqué mais elle s’ajoute sur la longue liste des actes racistes en Italie mais aussi dans les différents championnats. Il n’ y a qu’à se rappeler du cas du Français Blaise Matuidi en janvier 2018 ou du Ghanéen Sulley Muntari en mai 2017 qui ont également été des victimes en Série A. Tout comme Raheem Sterling, l’international anglais d’origine jamaïcaine de Manchester City, qui a déjà été visé 2018 par des remarques racistes et des chants antisémites de supporteurs de Chelsea.
La liste n’est pas exhaustive Le même phénomène a été aussi perceptible dans d’autres championnats et c’est toujours les joueurs noirs ou métis qui payent souvent le plus lourd tribut. Les joueurs ne sont pas seulement ciblés en raison de leur couleur de peau, mais ils le sont aussi du fait de leur religion, et leur nationalité. Comme en témoigne cette rencontre en France entre Bastia et le FC Istres où l’ancien international sénégalais du FC Istres, Moussa N'Diaye et Pascal Chimbonda avaient déclaré être victimes d’insultes racistes. La Fédération française de football puis le SC Bastia avaient saisi le procureur de Bastia afin de déposer une plainte contre X. Mais la plainte a été classée sans suite, faute de preuves. Bis répétita en décembre 2020, lors de la 6ème journée de Ligue des champions Paris SG - Istanbul Başakşehir. Ce sont des joueurs africains qui sont encore été au centre. Cette fois Demba Ba qui est monté au créneau pour protester contre les propos jugés racistes d’un 4ème arbitre qui avait qualifié de Pierre Webó, entraîneur adjoint du club turc «Noir (négru en roumain). Suffisant pour faire interrompre le match et le faire reprendre au lendemain. Malgré les vagues d’indignations, les sanctions n’ont toujours pas produit les effets escomptés et surtout à enrayer le racisme dans le foot. Elle apparait dans des formes diverses comme les réseaux sociaux ou même dans les médias.
Même si des pays comme l’Angleterre font partie des pays où le racisme dans les stades a le plus reculé ces dernières années, d’autres pays se sont, note un article publié par Le journal Le Monde, en train d’assainir ses tribunes, grâce à une politique offensive comprenant sanctions judiciaires, interdictions de stade et d’abonnement à l’encontre des individus reconnus coupables d’actes racistes. Certains groupes de supporters ont également fait le ménage parmi leurs membres. Dans d’autres pays européens, le laxisme reste la règle.
En Italie, la Fédération de football et la Ligue professionnelle sont, avance le même quotidien, réputées pour leur manque de sévérité. En Europe de l’Est, la situation est encore plus inquiétante au vu du manque de système de vidéosurveillance dans les stades. Ce qui complique les possibilités de repérer, d’interpeller et de sanctionner les supporters qui se livrent à des actes racistes.
PAS ASSEZ DISSUASIVES CES «MESURETTES » DE LA FIFA ET L’UEFA
Quid des sanctions ? La recrudescence des actes racistes démontre à suffisance que les sanctions prises n’ont pas fait reculer le racisme dans les stades. Ce que certains acteurs n’ont pas manqué de considérer comme un manque de volontarisme. L’ex-international béninois Jean-Marc AdjoviBoco, un des fondateurs de l’Académie Diambars au Sénégal dans une de ses déclarations dit militer pour des sanctions plus dures. «Des interdictions de stade de longue durée ou même à vie, en plus de sanctions pénales, cela ne me semble pas excessif, car certains responsables d’actes racistes sont dans un sentiment d’impunité», a-t-il résumé. Il traduit le sentiment partagé par des nombreux observateurs qui évoluent dans le football mondial. Ceux-ci n’hésitent pas à qualifier de «mesurettes», les dispositions arrêtées jusqu’ici aussi bien par la FIFA que l’Uefa. Face à ce fléau, l'UEFA avait ainsi prévu en 2009 une procédure en trois étapes pour arrêter un match. Elle va de la mise en garde qui sera adressée au public, à la suspension du match pendant une certaine durée mais aussi, après consultation des responsables de la sécurité, d’un arrêt définitif si les comportements racistes persistent. Dans un tel cas, une défaite par forfait sera prononcée contre l'équipe responsable. La FIFA quant à elle annoncera d’autres nouvelles mesures en 2013. Ses sanctions sont l’avertissement, l’amende et/ou le huis clos pour une première infraction ou une infraction mineure. Pour une récidive ou une infraction grave, les sanctions prononcées sont la déduction de points, l’exclusion d’une compétition ou la relégation. Dans le volet sanctions de la résolution, les dispositions de l’instance mondiale du foot conclut que toute personne (joueur, officiel, arbitre, etc.) commettant pareille infraction doit se voir infliger une suspension d'au moins cinq matches assortie d'une interdiction de stade. Dans un autre plan, l’un des actes posés par la FIFA a été l’attribution de la Coupe du monde 2010, l’Afrique du Sud. Ce choix était initialement porteur d’un message contre le racisme et pour la promotion d’un pays qui a défait l’apartheid.
Malgré toute la bonne volonté d’un grand nombre d’acteurs et les actions mises en œuvre pour lutter contre le racisme, le football n’arrive pas à se défaire du phénomène. Ce qui a conduit l’ancien président de la CAF Ahmad Ahmad à demander plus de fermeté au lendemain d’une déclaration d’un consultant italien à l’encontre des joueurs de couleurs et particulièrement Romelu Lukaku plusieurs fois victime de racisme depuis son arrivée en Série A. «1er septembre : cris de singe à Cagliari et 15 septembre un commentaire raciste à la télévision. Mon soutien est à l’ensemble des victimes quotidiennes. Chaque week-end, le racisme, la bêtise et l’inculture sévissent autour des terrains de football. Il faut être ferme», déclarait-il. Ce qui dénote la petite marge de manœuvre a encore vis-à-vis du racisme subi par les joueurs africains.
LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2022 ARRÊTÉ À 5.150 MILLIARDS
Le projet de loi de finances 2022, arrêté à la somme de 5.150 milliards de francs, a été adoptée, mercredi en Conseil des ministres, a appris l’APS de source officielle.
Dakar, 6 oct (APS) – Le projet de loi de finances 2022, arrêté à la somme de 5.150 milliards de francs, a été adoptée, mercredi en Conseil des ministres, a appris l’APS de source officielle.
Le Chef de l’Etat a notamment salué l’adoption du projet de loi de finances pour l’année 2022 arrêté à plus de 5.150 milliards FCFA, soit plus du double du budget en 10 ans, rapporte le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement tenue au Palais de la République.
Il fait savoir que le président de la République s’est, au cours de la rencontre, félicité du dépassement de la barre des 5000 milliards FCFA, traduisant, d’une part, les performances dans la mobilisation des recettes avec les perspectives favorables de la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) et, d’autre part, l’orientation prioritaire des dépenses vers l’investissement public et la consolidation de l’inclusion sociale.
Le président Macky Sall a dans le même temps adressé ses félicitations au Ministre des Finances et du Budget et à ses services compétents, pour les résultats notables réalisés par le Sénégal, afin d’asseoir une gouvernance budgétaire et financière de qualité, conforme aux priorités nationales et aux engagements du Sénégal à l’échelle communautaire et au niveau international, selon la même source.
En perspective de la prochaine session budgétaire, le chef de l’Etat a invité les membres du gouvernement à poursuivre les efforts de rationalisation des charges de fonctionnement de l’Etat et de promotion de l’investissement productif et du secteur privé ; à améliorer l’efficacité et la performance des politiques publiques dans le but d’asseoir la culture de résultat.
Il s’est par ailleurs félicité de la première notation financière en monnaie locale de l’Etat du Sénégal, effectuée par le Cabinet Bloomfield Investissement non sans demander au Gouvernement d’en faire une exploitation en prenant en compte les recommandations pour une meilleure efficacité de l’action gouvernementale.
MORT DE CHEIKH NIASS, LA FAMILLE TOUJOURS DANS L’ATTENTE DU CORPS
La dépouille de Cheikh Niass n’est toujours pas rendue à sa famille jusqu’à la date d’hier, mercredi 6 octobre 2021, a déclaré Assane Thiam, oncle du défunt hier, en conférence de presse.
La dépouille de Cheikh Niass n’est toujours pas rendue à sa famille jusqu’à la date d’hier, mercredi 6 octobre 2021, a déclaré Assane Thiam, oncle du défunt hier, en conférence de presse. Il récuse aussi la thèse d’une “maladie” qui aurait emporté son neveu.
Assane Thiam, oncle du défunt Cheikh Niasse a dit hier, mercredi 6 octobre 2021, en conférence de presse, qu’aucune autopsie n’est encore faite suite à la mort dans des circonstances non encore élucidées de son neveu dans les liens de la détention préventive.
Pis, ajoute-t-il, la famille de Cheikh Niass n’est toujours pas autorisée à voir le corps qui se trouve à l’hôpital Aristide Le Dantec où ce dernier a rendu l’âme au service des urgences. Il récuse, par ailleurs, la déclaration selon laquelle, le défunt était malade. «Il ne souffrait d’aucune pathologie», avance-t-il.
Et de relever : «le fait qu’il réclamait ses médicaments est du aux mauvaises conditions de sa garde à vue au Commissariat de Wakhinane Nimzatt». Cette déclaration est corroborée par Khadija Niass, sœur de la victime. «Aucunement la mort naturelle ne saurait être la cause du décès de mon frère», clamet-elle.
Selon Lamine Diop, un taximan avec qui Cheikh Niass était en garde à vue au Commissariat de Wakhinane Nimzatt, le défunt réclamait des médicaments, une requête que les policiers en service n’ont pas satisfaite. Mieux, poursuit-t-il, «ils lui ont aussi refusé d’avoir des échanges téléphoniques». Le chauffeur de taxi révèle aussi que Cheikh Niass n’a pas été entendu par le Commissaire de la Police avant sa garde à vue. L’entrée à son bureau lui étant refusée, il a été directement mis en position de garde à vue, peu de temps après son arrestation survenue vers 10h30. Il affirme, par ailleurs, «qu’il n’a pas été témoin de violence physique exercée sur la victime pendant qu’ils étaient ensemble».
Le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall, quant à lui, déplore une violation des droits de Cheikh Niass dont la présence de l’avocat dès les premières heures de l’interpellation, conformément au Règlement 5 de l’Uemoa. Pis, souligne-t-il, «sa présomption d’innocence a été aussi violée ainsi que son droit à la santé». Ibrahima Sall fustige, en outre, le fait que l’Observatoire national des lieux de privation de liberté (Onlpl) soit rattaché au ministère de la Justice. «Cette dépendance ne favorise pas un bon exercice de sa mission», regrette-t-il. Ibrahima Sall annonce aussi qu’une marche sera tenue prochainement, afin que les morts en détention soient stoppées.
En attendant, des contrexpertises doivent être faites en des circonstances similaires à la mort de Cheikh Niass. Il exige également, l’ouverture d’une enquête impartiale. Pour rappel, venu de la France pour des vacances, Cheikh Niass a perdu la vie après avoir été arrêté par un policier de la circulation. Il était poursuivi pour outrage à agent. Après son décès, l’administration pénitentiaire a sorti un communiqué pour assurer qu’il n’est pas mort au Cap Manuel, comme précédemment annoncé. «Le détenu avait été dans le premier temps, interné au Pavillon spécial, après avoir été consulté par le médecin traitant. Sa santé s’étant dégradée, il a été évacué, le 28 septembre, aux urgences de l’hôpital Le Dantec, où il a malheureusement rendu l’âme», explique-t-elle. Pour la restitution du corps, qui n’est toujours pas effective, selon la famille, l’Administration pénitentiaire avait dit que les formalités nécessaires ont été faites et qu’elle était suspendue à la venue de l’épouse de Cheikh Niass au Sénégal.
L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE SORT DE LA RECESSION AVEC UNE CROISSANCE DE 3% EN 2021
Rapport semestriel de la banque mondiale sur la situation économique régionale
L’Afrique subsaharienne devrait sortir de la récession causée par la pandémie de COVID-19 avec un niveau de croissance attendue à 3,3 % pour 2021, selon la dernière édition du rapport Africa’s Pulse de la Banque Mondiale rendu public hier, mercredi 6 octobre. La relance reste néanmoins fragile, en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise.
Quelle bonne nouvelle ! L’Afrique subsaharienne devrait sortir de la récession causée par la pandémie de COVID-19 avec un niveau de croissance attendu à 3,3 % pour 2021. Une progression d’un point de pourcentage par rapport aux prédictions d’avril 2021, selon la dernière édition du rapport Africa’s Pulse. À l’heure actuelle, ce rebond tient au prix élevé des matières premières, à l’assouplissement des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie et la reprise du commerce international. Le document souligne que la relance reste néanmoins fragile, en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise.
Les analyses d’Africa’s Pulse indique que le rapport semestriel de la Banque mondiale sur la situation économique régionale, la croissance devrait avoisiner les 4 % en 2022 et 2023, accusant un retard dans la relance par rapport aux économies avancées et aux marchés émergents, reflet d’un investissement en berne en Afrique subsaharienne. «Un accès aisé et équitable à des vaccins anti-COVID-19 sûrs et efficaces est essentiel pour sauver des vies et renforcer la relance économique en Afrique», explique Albert Zeufack, économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale. Selon lui, un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement.
L’étude fait état d’une relance économique hétérogène selon les pays de la région, avec pour ses trois principales économies, l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud, une croissance attendue à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %. L’Afrique du Sud et le Nigéria mis à part, le reste de l’Afrique subsaharienne a su rebondir plus vite avec un taux de croissance de 3,6 % en 2021.
Du côté des économies ne disposant pas de ressources naturelles abondantes, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, on s’attend à une reprise forte avec une croissance de respectivement 6,2 % et 5 %. Le rapport souligne la tendance positive des réformes structurelles et macroéconomiques que les pays africains ont su mettre en œuvre à l’occasion de la crise. Plusieurs pays se sont ainsi lancés dans des réformes structurelles difficiles mais nécessaires, comme l’unification des taux de change au Soudan, la réforme des subventions des produits pétroliers au Nigéria, et l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en Éthiopie.
LE DEFICIT BUDGETAIRE REGIONAL DEVRAIT BAISSER POUR ATTEINDRE 4,5 % DU PIB EN 2022
En outre, grâce à des politiques monétaires et budgétaires prudentes, le déficit budgétaire régional, qui s’élève à 5,4 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2021, devrait baisser pour atteindre 4,5 % du PIB en 2022 et 3 % du PIB en 2023. Cependant, la rigueur budgétaire, associée à une marge de manœuvre limitée, a empêché les pays d’Afrique d’injecter les ressources nécessaires au lancement d’une politique de relance vigoureuse face à la COVID-19. En plus de la montée de la pression budgétaire et du niveau de leurs dettes due à la mise en œuvre des mesures de relance économique durable et inclusive, les pays d’Afrique subsaharienne sont confrontés à l’augmentation des effets du changement climatique. Les auteurs d’Africa’s Pulse recommandent aux pays de saisir cette opportunité pour enclencher leurs transitions vers des modèles économiques moins polluants, de la même manière qu’ils ont su saisir l’occasion offerte par la pandémie pour lancer des réformes. Cette transition leur offrira des bénéfices à long terme, en réduisant les aléas naturels et en créant des opportunités de développement économique.
L’OPPOSITION CHARGE, LA MAJORITE TEMPERE
Des acteurs politiques livrent leur bilan de la révision exceptionnelle des listes électorales qui a permis d’enrôler quelques 400 000 nouveaux inscrits
Alors que la période du contentieux ouverte le 1er octobre dernier, à la suite de la publication des listes électorales issues des dernières révisions exceptionnelles qui se sont déroulées du 31 juillet au 8 septembre 2021 dernier, prenait fin, des acteurs politiques livrent leur bilan de ce processus qui a permis d’enrôler quelques 400 000 nouveaux inscrits.
Interpellés par Sud quotidien, Cheikh Sarr, Coordonnateur adjoint du pôle de la majorité Benno Bokk Yakaar, tout en faisant remarquer que son camp s’attendait à un nombre bien plus supérieur de nouveaux inscrits lors de cette révision, s’est toutefois félicité du bon déroulement du processus de révision des listes. Pour leur part, Abdou Salam Basse, chargé des élections de Bokk gis gis (coalition Wallu Sénégal) et Dethie Faye, coordonnateur du pôle des non-alignés qui a rejoint récemment la coalition Yewi askan wi avec son parti Convergence pour la Démocratie et la République (Cdr/Fonk sa kaddu) en perspective des prochaines locales n’ont pas manqué de dénoncer le rejet systématiquement des demandes de changement de lieux de vote formulées par des Sénégalais vivant à l’étranger.
CHEIKH SARR, COORDONNATEUR ADJOINT DU POLE DE LA MAJORITE : «La majorité pensait que le nombre serait supérieur aux 400 000 nouveaux inscrits, le débat sur le certificat de résidence ne tient pas»
« La procédure des dernières révisions exceptionnelles des listes électorales est déterminée par la Loi notamment le code électoral et le décret signé par le président de la République qui a fixé les conditions des inscriptions qui se sont faites sur la base de la carte nationale d’identité biométrie Cedeao. Donc, à ce niveau, nous pensons que les choses se sont déroulées comme prévues par la loi. Maintenant, pour ce qui concerne le débat sur la problématique des certificats de résidence, je rappelle seulement qu’au niveau de la commission du dialogue politique, l’opposition avait évoqué le problème de la fiabilité de l’état civil pour demander à ce que les certificats de résidence soient écartés de la procédure. Mais, lorsqu’on a démarré la révision, cette même opposition est revenue sur sa position pour demander que l’inscription se fasse sur la base de l’extrait de naissance et du certificat de résidence. Ce qui relève d’une incohérence notoire puisqu’on ne peut pas rejeter une chose hier et le réclamer aujourd’hui. Ce débat sur le certificat de résidence ne tient donc pas la route. Car, sachant que notre coalition contrôlait un plus grand nombre de collectivités territoriales, nous avions proposé à l’époque que l’inscription se fasse sur la base de la présentation strictement de la carte d’identité biométrique pour éviter justement des suspicions sur la délivrance de ces certificats de résidence par les maires de notre coalition. L’opposition n’a qu’à s’en prendre à elle-même. Pour ce qui est du nombre d’inscrits enregistrés, je rappelle seulement qu’au Sénégal, le vote n’est pas obligatoire. Il y a beaucoup de gens qui sont en âge de voter mais qui préfèrent seulement avoir une carte d’identité nationale. Partant de ce fait, je pense que plus de 400 000 nouveaux inscrits, c’est raisonnable même si je dois avouer qu’au niveau de la majorité, on pensait que le nombre serait supérieur. Mais, il faut savoir, comme je l’ai rappelé, que beaucoup de Sénégalais préfèrent avoir seulement leur carte d’identité et ne pas se faire inscrire sur les listes électorales. Ce qui est de leur droit».
ABDOU SALAM BASSE, CHARGE DES ELECTIONS DE BOKK GIS GIS (COALITION WALLU SENEGAAL) : « Nous avons constaté un rejet important et injustifié des demandes de changement de lieu de vote formulées par… la diaspora »
«Notre coalition est actuellement en train de compiler les procès-verbaux reçus de nos différents représentants sur l’étendue du territoire national concernant les opérations de cette révision exceptionnelle des listes. A l’heure où je vous parle, il nous reste encore quelques documents à recevoir mais ce que nous pouvons dire globalement après étude des premiers procès-verbaux, c’est que nous avons constaté un rejet important et injustifié des demandes de changement de lieu de vote formulées par nos frères et sœurs de la diaspora par l’administration. Je rappelle que le changement de lieu de vote est une procédure prévue par le code électoral. Nous ne comprenons donc pas sur quoi l’administration s’est basée pour rejeter ces demandes. J’ai moi-même saisi un président de commission quand on m’a informé de cette situation mais il m’a dit que c’est le préfet qui leur a donné des instructions pour que tous les Sénégalais de la diaspora qui veulent changer de lieu de vote formulent une nouvelle demande d’inscription. Or, s’ils doivent passer par cette voie, leur dossier ne sera jamais validé par l’ordinateur au niveau de la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) puisque leur nom existe déjà dans le fichier. Nous avons introduit des réclamations auprès de l’administration pour demander la résolution de ce problème causé par des agents de l’administration au niveau des commissions. Je puis vous assurer que tous nos recours portent sur cette question. Car, le préfet n’est pas là pour définir de nouvelles règles concernant les inscriptions sur les listes électorales mais plutôt pour appliquer ce qui est prévu par la loi électorale qui a bien prévu une procédure de changement de lieu de vote ».
DETHIE FAYE, COORDONNATEUR DES NONALIGNES, MEMBRE DE YEWWI ASKAN WI : « L’exigence de la carte d’identité biométrique et les certificats de résidence (…) ont eu un impact négatif sur le nombre de citoyens enrôlés »
«Pour apprécier la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, il faut peut-être commencer par rappeler les différents couacs rencontrés notamment, liés à la question de l’obtention des certificats de résidence qui n’a pas été, il faut le dire, résolue correctement. Ensuite, il y’a la durée de la révision et les conditions fixées par le code électoral exigeant la carte d’identité biométrique pour se faire enrôler. Ces conditions ont eu un impact négatif sur le nombre de citoyens enrôlés. Ça, c’est un constat. Le troisième constat que nous avons fait, c’est que quand nous regardons la publication provisoire des listes, nous avons constaté qu’il y a eu beaucoup de rejets qui ne se justifient pas et j’espère que l’administration les corrigera. Tous les Sénégalais de l’extérieur qui sont rentrés au pays, et qui se sont fait enrôler, ont vu leurs demandes de changement de lieu de vote rejetées. Le motif, c’était qu’ils figurent déjà dans les listes électorales. Peut-être que l’administration a manqué de vigilance à un moment, parce que dans le guide remis aux présidents de commission, il est dit qu’un Sénégalais de l’extérieur qui veut se faire inscrire sur la liste nationale, doit être considéré comme un primo-votant. Mais malheureusement, au niveau de l’exploitation, ils ont commis l’erreur de penser que ces gens-là ne doivent pas être inscrits comme des primo-votants mais comme des gens qui demandent un changement d’adresse électorale. Ce qui fait que le président de la commission qui a respecté les instructions du guide, voit son travail remis en cause par une interprétation de l’administration. Mais, nous avons attiré l’attention de l’administration sur ces manquements et nous pensons qu’elle (l’administration) ne manquera pas de les corriger. Parce que les recours qui ont été prévus au niveau du tribunal d’instance ne concernent pas ces cas de figure. Si l’administration ne reconnait son erreur, elle va porter préjudice à des centaines voire des milliers de citoyens qui ne pourront pas voter ».
Par Alassane THIAM
SÉNÉGAL L’OPPORTUNISTE POLITIQUE, JE RETOURNE MA VESTE,TOUJOURS DU BON COTÉ
Les plus grands opposants, avec des discours virulents à l’égard des gouvernants, se retrouvent systématiquement au pouvoir avec ceux qu’ils dénonçaient jadis. Sans honte, ils deviennent les plus ardents défenseurs du régime en place
Les Sénégalais ont cette capacité extraordinaire à inventer des mots adaptés à des situations inqualifiables. En effet, après la victoire du président Wade, ses fervents opposants ont rejoint le pape du «Sopi» (changement en wolof) sans état d’âme. Les animaux sociaux que nous sommes nous conduisent parfois à rechercher de l’herbe verte pour survivre ou exister car la «soupe» au pouvoir est très bonne. Le Président Abdoulaye Wade disait : «Chaque Sénégalais à un prix».
Le chanteur français Jacques Dutronc résume bien ce profil de personnalités «Je suis pour le communisme, je suis pour le socialisme, je suis pour le capitalisme parce que je suis opportuniste. Il y en a qui contestent, qui revendiquent et qui protestent, moi je ne fais qu’un seul geste, je retourne ma veste toujours du bon côté».
Un ancien ministre me disait ceci : « Tous les militants des partis se ressemblent ; ils ne croient en rien». Le temps béni des croyances politiques est révolu. Les programmes politiques (s’il y en a) se ressemblent tous. Nous ne sommes plus dans des coalitions de parti, (comme cela peut exister dans des pays développés), mais une confusion de partis. Des centaines de partis politiques encombrent l’espace médiatique sénégalais. Les citoyens, encore très imaginatifs, les nomment : Partis politiques cabine téléphonique. Nous participons depuis la première alternance à une extraordinaire transformation des mœurs politiques.
En effet, les plus grands opposants, avec des discours virulents à l’égard des gouvernants, se retrouvent systématiquement au pouvoir avec ceux qu’ils dénonçaient jadis. Sans honte, ils deviennent les plus ardents défenseurs du régime en place. Beaucoup deviennent des menteurs pathologiques car, ils finissent par croire à leurs mensonges. Ils peuvent crier très fort et en même temps remuer ciel et terre pour rencontrer le «patron». Ce sont des opposants le jour et des visiteurs le soir. Lorsqu’ils sont convoqués par le Président pour occuper une responsabilité gouvernementale, ils disent haut et fort qu’ils doivent consulter leur base. Sachant, souvent, que leurs militants, (pour certains) sont composés de leur famille élargie et quelques copains de quartiers. Nous reconnaissons à juste titre que les dirigeants des partis politiques sont les maitres du jeu.
Rappelons que les militants ne cotisent plus et par conséquent, ils n’ont pas leurs mots à dire. Qui paye, décide. Ces faux adhérents, qui n’adhérent à rien, attendent le ruissellement : leurs «maitres» pourraient leur trouver un emploi précaire ou leur apporter irrégulièrement un soutien financier. Le comble, ce sont des ministres qui ont été remercié par le Président et qui deviennent de durs opposants. Certains créent leur propre parti politique.
La soupe devait être bonne pour être aussi meurtris. Leurs égos surdimensionnés les empêchent d’occuper d’autres postes à responsabilité : c’est ministre ou rien. Or, nous observons dans les pays développés, que des élus ou des ministres deviennent des maires, des chargés de missions ou reprennent sereinement leurs activités précédentes. Il est vrai que la transhumance permet de brouter l’herbe verte sans état d’âme. Le nomadisme politique est loin de s’étendre car, la pauvreté, la perte de dignité, le besoin d’être dans la «lumière», les rancœurs sont des moteurs qui participent à sa longévité.
KEEMTAAN GI – TOTALITARISME
A n’en pas douter, le Chef nous fait marcher à la baguette. Depuis quelque temps, il a interdit à ses sujets que nous sommes de protester. Et gare à celui qui oserait passer outre. Il surveille nos moindres gestes et faits sur les réseaux sociaux où il est interdit d’éternuer. On se croirait en plein dans le célèbre roman « 1984 » de Georges Orwell. La liberté d'expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde ». Ça ne ressemble pas à un petit pays qui se nomme Sénégal ? Pauvre Guy Marius Sagna ! Cueilli comme un dangereux terroriste dans le Pakour à Kolda pour être acheminé à Dakar. Déployer tous ces moyens de l’Etat en termes d’hommes et de logistique ! Non, l’activiste doit être un homme extrêmement dangereux et membre d’Ansar Dine pour bénéficier d’un tel traitement. Son crime ? Un insolite post sur la Gendarmerie. « La nouvelle devise de la Gendarmerie sénégalaise : déshonneur et parti à la place d’Honneur et Patrie » Rien que ça ! D’ailleurs, il est désormais interdit de narguer le pouvoir. Pendant donc qu’ils sont en pleine chasse d’activistes, un dangereux criminel de notre économie vague tranquillement à ses activités politiques. Et il a fallu une bronca pour que ces messieurs sortent de leur torpeur en demandant au Parlement de lever l’immunité de deux députés faussaires et grands voyous. Un Parlement dont, il est vrai, le Président connaît bien les histoires de passeports… L’autre scandale doit être aussi élucidé. Le Chef, né après les indépendances et chez qui on décelait une certaine lucidité, est malheureusement comme les autres. Une marionnette des grandes puissances ou au service de la « Françafric ». Il aurait enrichi un sorcier blanc de 875 000 euros (environ 574 millions de francs CFA). Ah, le veinard ! Vrai ou faux ? En tout cas, c’est le silence radio au Palais où l’on peaufine certainement des stratégies pour cacher la nudité du Roi. Vive le Roi, le Roi est nu ! KACCOOR BI
NOTATION LOCALE/ ABDOULAYE DAOUDA DIALLO FELICITE PAR MACKY SALL
Sur la question liée à la résilience de l’économie nationale et de l’exemplarité de la gestion budgétaire et financière, le président de la République s’est félicité de la première notation financière en monnaie locale de l’Etat du Sénégal, effectuée par le Cabinet Bloomfield Investissement. C’est ce que nous apprend le communiqué du Conseil des ministres. On y apprend que le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations au Ministre des Finances et du Budget et à ses services compétents pour les résultats notables réalisés par le Sénégal afin d’asseoir une gouvernance budgétaire et financière de qualité, conforme aux priorités nationales et aux engagements du Sénégal à l’échelle communautaire et au niveau international. Après quoi, le Président de la République a demandé au Gouvernement, en perspective de la prochaine session budgétaire : (i) de poursuivre les efforts de rationalisation des charges de fonctionnement de l’Etat et de promotion de l’investissement productif et du secteur privé ; (ii) d’améliorer l’efficacité et la performance des politiques publiques dans le but d’asseoir la culture de résultat.
RENTREE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022. A ce sujet, après avoir souhaité une bonne rentrée scolaire et universitaire à toute la communauté éducative du Sénégal, il a exhorté le Gouvernement, les enseignants, les étudiants, les apprenants, les parents d’élèves, les personnels administratifs et techniques, à renforcer en permanence la stabilité, la qualité et l’excellence de notre système éducatif, d’enseignement supérieur et de recherche. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a félicité le corps enseignant, à l’occasion de la célébration, le 05 octobre 2021, de la journée mondiale des enseignants. Il leur réitère ses encouragements et son soutien.
REGULATION DES TRANSPORTS INTERURBAINS
Restons toujours en Conseil des ministres. Macky Sall a souhaité la nécessaire régulation du fonctionnement des transports interurbains et de la gestion préventive des accidents de la route. Sur ce point, ol a demandé, au Ministre en charge des Transports terrestres, qui n’est autre que son beau-frère, d’accentuer la mise en œuvre de mesures préventives visant à renforcer la sécurité routière, à travers la régulation des horaires de fonctionnement des transports interurbains et l’accélération du renouvellement de parcs de transport, tout en veillant à l’application immédiate des nouvelles dispositions contenues dans la révision du Code de la route dès son adoption par l’Assemblée nationale.
TRANSHUMANCE LE MAIRE AMADOU DIARRA RECOMPENSE
La transhumance a toujours une bonne côte chez Macky Sall. Le maire de Pokine Nord, Amadou Diarra, qui avait transhumé pour rejoindre l’APR en mai dernier sous le coaching du maire de Pikine Abdoulaye Thimbo (oncle du président de la République !) a été récompensé. Dans le sillage, l’ex responsable du Parti démocratique sénégalais avait été reçu en grandes pompes au palais par Macky Sall. Amadou Diarra, présenté comme un « expert en décentralisation et en droits humains » (ah bon ?) a été nommé hier en Conseil des ministres Président du Conseil d’Orientation du Fonds de Solidarité nationale. Et pourtant lors de déclarations précédentes, il avait clairement indiqué qu’il n’allait jamais rejoindre l’APR et que pour les locales, le parti présidentiel serait en face de lui. La parole des politiciens a-t-elle encore de la valeur dans notre pays ?
NOUVELLES NOMINATIONS
Mme Nafissatou FALL, Professeur de l’Enseignement secondaire, précédemment Inspecteur technique, est nommée Inspecteur des affaires administratives et financières au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, poste vacant. Mme Dié Marie FAYE, Professeur de l’Enseignement secondaire, est nommée Inspecteur technique au Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Mme Diéguy DIOP, Juriste, est nommée Directrice de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, en remplacement de Monsieur Niokhobaye DIOUF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
DIEUPPEUL-DERKLE LA COALITION BBY INVESTIT ABOUBACAR SADIKH BEYE COMME TETE DE LISTE MAJORITAIRE
BBY de Dieuppeul-Derklé a investi hier Ababacar Sédikh Bèye comme tête de liste majoritaire pour les locales de janvier 2022. Le coordonnateur de la commune de Dieupeul-Derklé de l’Alliance pour la République a été plébiscité. Les partis, forces politiques et citoyennes composant la coalition présidentielle ont estimé que le choix approprié est celui du directeur général du Port autonome de Dakar et non moins responsable politique de Dieuppeul Derklé. Il est investi comme tête de liste majoritaire pour les prochaines élections territoriales de janvier 2022. Le choix de Ababacar Sadikh Bèye est justifié, selon la coalition Benno Bokk Yakaar, par sa présence sans relâche aux côtés des populations de la commune de Derklé, par le fait également, qu’il soit un digne fils de la localité.
ABOUBACAR SADIKH BEYE «JE TENDS LA MAIN A TOUTES LES FORCES VIVES… »
Prenant la parole après la déclaration commune des partis de la coalition Benno Bokk Yakaar, le directeur général du Port, s’est dit ému pour cette confiance portée sur lui. « C’est un grand jour pour la commune de Dieuppeul-Derklé. C’est le début d’une histoire politique pour notre commune et pour une génération », a-t-il déclaré. Pour Aboubacar Sadikh Bèye, l’objectif, c’est de faire de la localité, un lieu émergent. Ainsi, il dit accepter sans réserve cette investiture pour les prochaines élections territoriales. « Je prends cette cérémonie comme un sacerdoce. Cependant, il nous faut mettre en place un conseil municipal qui sera une équipe nationale de Dieuppeul Derklé et faire preuve de générosité et de don de soi », ajoute le responsable de l’Apr. L’essentiel, pour le directeur général du Port autonome de Dakar, est de fédérer toutes les forces de la commune en tendant la main à toutes les forces vives. « Je reste persuadé que tous unis, nous y arriverons ensemble. Je tends la main à tout le monde. D’ailleurs, nous tenons à engager l’opération « Dieulé » pour impliquer tous ceux qui peuvent être utiles à la commune. Nous voulons accompagner et encadrer notre jeunesse pour qu’elle soit composée de champions. Il n’y aura pas d’émergence sans l’émergence des localités. Le chantier est énorme, mais ensemble, nous atteindrons notre objectif » a exhorté Aboubacar Sadikh Bèye. La coalition s’engage à adopter sans réserve et à soutenir totalement l’équipe municipale qui sera mise en place pour l’intérêt de toute la communauté de DieuppeulDerklé.
MISS WORLD PENDA SY UNE INSULTE A LA...BEAUTE !
Agée de 24 ans et originaire de Tambacounda, la demoiselle Penda Sy a été élue, plutôt sélectionnée, Miss Sénégal 2021. Cette étudiante en Master-Comptabilité à l’Iam va représenter le Sénégal à l’élection Miss-Univers qui va se tenir à Puerto Rico. Ce sera au mois de décembre prochain. Hier, les membres de la rédaction du « Témoin » a écarquillé les yeux après avoir reçu plusieurs photos de la miss Penda Sy. Des prises de vue sous plusieurs angles pour saisir et convaincre. A l’issue d’une longue délibération qui a failli retarder notre bouclage, la note suivie d’une mention est ainsi tombée : Vraiment…vraiment le Sénégal pouvait choisir mieux ! Car, notre Penda nationale est tout sauf belle et charmante. Même le sourire forcé sur l’une des photos semble aggraver l’infraction. Ou alors le délit d’outrage à…beauté. Il est vrai, la beauté c’est comme la couleur, elle est subjective ! D’ailleurs, aucune reine de beauté n’a fait l’unanimité au sein de son jury. Mais cette Penda-là, elle va essuyer des moqueries et des désapprobations voilées dans les salons dakarois de beauté. Tiens ! Le comité Miss-Sénégal a volé au secours de la très « charmante » Penda Sy à travers un communiqué pour justifier son choix. « Un casting digital a permis de sélectionner la candidate nationale » y lit-on d’emblée. « Après un casting qui a vu la participation de plus de 100 candidates issues du Sénégal et de la Diaspora, le comité miss Sénégal nouvelle version a finalement porté son choix sur Mademoiselle Penda Sy qui présente tous les critères d’éligibilité tels que voulus par le comité mondial Miss World 2021 : 1,72 m au minimum, célibataire sans enfant, moins de 24 ans, bilingue français-anglais, teint naturel, disposant d’excellentes qualités et conditions physiques, casier judiciaire vierge, copie passeport valide pendant la période de sélection etc. » expliquent les membres du jury. Dans ce cas alors, « Le Témoin » retire ses propos ci-dessus…
OUEST-FOIRE LE MEURTRIER DE BAYE NGALGOU NDIAYE INCULPE ET ENVOYE EN PRISON
L’affaire connaît un nouveau rebondissement. En effet, selon les informations de Dakaractu, « Mamadou Ndiaye, le présumé meurtrier de l’automobiliste Baye Ngalgou Ndiaye à Ouest Foire suite à une vive altercation, a été inculpé ce mercredi par le juge du 8ème cabinet pour assassinat. Cela après son face à face avec le juge de ce matin », comme l’avait annoncé Dakaractu. Après son inculpation par le juge, le présumé meurtrier Mamadou Ndiaye a passé hier sa première nuit en prison. Pour rappel, le meurtre de Baye Ngalgou Ndiaye a eu lieu au quartier Ouest Foire dans la nuit du vendredi 01er au Samedi 02 Octobre 2021 suite à une vive altercation qui a opposé les deux protagonistes au niveau de l’intersection qui mène vers la Brioche Dorée de Ouest Foire…