KEEMTAAN GI - AH, CES « RAP’S » !
A partir de cette journée qui ouvre le mois de décembre très prometteur en folles dépenses et jusqu’au jeudi 2 décembre, les pauvres Sénégalais subiront le diktat des transporteurs. Ces messieurs peu civilisés et qui vivent dans une autre époque seront en grève de 48 heures pour un combat qui les oppose à l’Etat. Ou du moins au Chef avec qui ils n’ont pas été tendres. Ce qui nous sert de secteur de transport dans un pays qui aspire à l’émergence va donc nous priver de ses guimbardes et ses cercueils roulants. Voici un pays où l’on nous cause de TER, BTR, autoponts et tutti quanti. Mais au niveau de la circulation, on découvre la face la plus hideuse d’un pays arriéré et qui est loin de l’émergence qu’on nous promet à longueur de discours mais que, comme l’Arlésienne, on ne voit jamais. Dans la circulation, donc, les belles bagnoles se disputent l’asphalte avec des cars rapides. Ces guimbardes d’un autre âge d’une saleté repoussante et que conduisent des hommes tout aussi antédiluviens. Hideux dans le port et le verbe et qui prennent le malin plaisir de saucissonner les trajets comme ça leur chante. La circulation, c’est leur propriété et ils s’y comportent selon leur mauvaise humeur, tellement ils sont devenus amis – amis avec ceux qui sont censés la réguler. Justement, ces transporteurs disent en avoir assez de leur façon de faire la manche. Même si, dans ce registre, le Chef bat le record de la mendicité ! Les transports publics dans notre pays sont donc un secteur qui refuse le progrès pendant que l’Etat construit des routes où nos chauffards tuent et s’en sortent avec le sursis après quelques jours de repos forcé en prison. Wade avait voulu faire disparaitre les « Rap’s » dont un est au musée de Paris (La belle insulte !), en les remplaçant par des belles dames — ça s’appelle « Tata » non, ces véhicules — ? Wade donc, regarde depuis Paris le désastre que font ces véhicules dont les conducteurs font kif-kif avec ceux de « Rap’s ». Que faire ? KACCOOR BI
INFRASTRUCTURES : LES TRAVAUX DU PONT DE ROSSO LANCES PAR LES PRESIDENTS SALL ET EL-GHAZAOUANI
Le président de la République Macky Sall et son homologue mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani ont lancé ce mardi, les travaux du pont de Rosso, rapporte la présidence sénégalaise. ’’Long d’un kilomètre et demi, cet ouvrage stratégique reliera les deux pays séparés par le fleuve Sénégal. Les travaux devraient durer environ 30 mois’’, indique-t-elle sur son compte twitter. Ce futur pont est le ‘’maillon manquant’’ de l’axe routier Dakar-Nouakchott, souligne un document de presse reçu des autorités des deux pays, à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux prévue à Rosso, en Mauritanie. Il va faciliter le transport et le transit entre les capitales des deux Etats. L’ouvrage va coûter environ 57,4 milliards de francs CFA provenant de la Banque européenne d’investissement, de l’Union européenne (un don d’environ 13,1 milliards de francs CFA), du Fonds d’appui au développement, de la Banque africaine de développement et de contributions des deux Etats, le Sénégal (682,19 millions de francs CFA) et la Mauritanie (2,29 milliards de francs CFA). Le pont de Rosso sera construit sur le fleuve Sénégal et va s’étendre sur 1.461 mètres. Il aura une largeur de 14,55 mètres et des routes d’accès. ‘’La construction du pont de Rosso, infrastructure essentielle du corridor transcôtier entre Tanger et Lagos, passant par Casablanca, Nouakchott, Dakar et Abidjan, participe grandement à la mise en œuvre de la politique d’intégration régionale’’ des Etats riverains, soulignait le gouvernement sénégalais à la veille de la signature, le 25 mars 2021, des contrats de construction de cet ouvrage. En plus de constituer ‘’une passerelle stratégique et économique entre la Mauritanie et le Sénégal’’, l’infrastructure ‘’servira de trait d’union entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne’’, indiquait-il dans un communiqué.
INAUGURATION DE L’INSTITUT DE DEFENSE MACKY SALL DEMAIN AU CAMP LECLERC
Il y a quelques mois, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé la création de l’Institut de Défense du Sénégal (Ids) qui est une Ecole supérieure de guerre. Chose faite ! Car demain, jeudi 02 décembre, le président de la République Macky Sall, Chef suprême des armées, se rendra au Camp Leclerc pour y inaugurer cette prestigieuse Ecole de guerre. Un centre de doctrine militaire à la dimension des ambitions et de la réputation des forces armées sénégalaises. Déjà, le Camp Leclerc sis Liberté 6 extension à Dakar abritant cette école fait déjà peau neuve ! De jour comme de nuit, a constaté un reporter du « Témoin » dont le siège se trouve à proximité, les bidasses de corvée s’activent dans les coins et recoins du camp pour le rendre propre à la dimension de l’hôte du jour : le Chef Suprême des armées. Même les rats et chats en « divagation » ont été chassés voire consignés le temps d’une visite suprême.
SAISIES DE FAUX MEDICAMENTS LA DOUANE FAIT UNE BELLE PRISE A FIMELA
Par le biais des agents de la Brigade fluviale de Fimela, la Douane vient encore de réaliser une belle saisie de faux médicaments d’une valeur estimée à 700 millions de francs. C’était le vendredi dernier dans les forêts de Fimela et Joal lors d’une opération conjointe menée par les unités de surveillance terrestres de la Douane. Les médicaments ont été d’abord transportés par pirogue avant d’être débarqués sur les lieux pour certainement être acheminés par des charrettes voyous. En haute mer, les douaniers avaient pris en filature une pirogue avant de l’arraisonner. A bord de l’embarcation, des médicaments conditionnés dans des cartons ont été saisis. Des médicaments constitués pour la plupart d’aphrodisiaques et de corticoïdes. Après la saisie, le syndicat national des pharmaciens de Kaolack a apporté son concours pour l’évaluation et la dangerosité de la marchandise prohibée et impropre à la consommation. Au rythme des saisies opérées durant cette année 2021, les poulains du coach Abdourahmane Dièye sont en passe de remporter le « ballon d’or », pardon les « menottes d’or » dans la lutte contre la criminalité́ transfrontalière organisée.
MORT D’UN ETUDIANT DE L’UNIVERSITE DE BAMBEY SES CAMARADES PARLENT D’UNE INTOXICATION ALIMENTAIRE, L’ADMINISTRATION DEMENT.
De folles rumeurs ont couru, hier nuit, sur la Toile. Un étudiant de l’université Alioune Diop de Bambey serait décédé des suites d’une intoxication alimentaire. Badara Ndiaye, étudiant en Licence 1 ingénieur juridique et originaire de Kaolack, serait mort, selon ses camarades, d’une intoxication alimentaire. « L’université Alioune Diop de Bambey vient de perdre un étudiant en L1 ingénierie juridique. En effet, notre camarade est victime d’une intoxication alimentaire au niveau du resto campus. Nous exigeons que justice soit faite » avait posté un des étudiants. Cependant, l’administration de l’université de Bambey a démenti cette accusation, informant que l’étudiant a été consulté par un médecin le 18 novembre dernier. «Le test de paludisme effectué sur lui était négatif. Et le médecin traitant avait précisé que l’étudiant ne souffrait pas d’une intoxication alimentaire. Mais, Badara Ndiaye avait décidé de rentrer à son domicile à Kaolack où il est décédé « précise une source de Seneweb. Reste que les étudiants pensent, eux, que leur camarade est bien mort des suites d’une intoxication alimentaire.
DU GRABUGE EN L’AIR. TRANSPORTS GREVE DE 2 JOURS DES TRANSPORTEURS ROUTIERS
Les usagers de la route, surtout ceux de Dakar, vont vivre un calvaire pour trouver un véhicule de transports. A partir de ce mercredi 01er décembre et jusqu’à demain jeudi 02 décembre, le Cadre Unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (Custrs) a décidé de paralyser tout le transport à travers tout le pays. Samedi dernier, lors d’une assemblée générale tenue à la gare des Baux maraîchers de Pikine, Pape Sarr du Regroupement des chauffeurs de la région de Dakar, le président de l’aérogare de Petersen Dakar, informait que « cette grève est celle du sauver ou périr. Celui qui essaye de l’entraver risque de disparaître. Car c’est pour la sauvegarde de notre outil de travail. Nous savons que, dans toutes les grèves, le grand problème réside à Dakar, mais nous vous donnons la garantie ferme de notre participation à cette grève pour que l’Etat résolve nos problèmes ». Selon Alassane Ndoye, patron du syndicat des transporteurs, cette grève est légitime pour que l’Etat règle leurs problèmes pour toujours. « Mais attention, il faudra vous mobiliser pour être sur vos gardes et faire face à ces autorités blindées mystiquement et armées jusqu’aux dents et prêtes à nous humilier, car elles n’aiment pas le débat contradictoire. Cet Etat est prêt à tout puisqu’il peut envoyer des gens et nous faire le porter le chapeau. Donc soyez prêts à la lutte contre cet Etat qui a laissé en rade notre secteur. Vous avez vu comment Macky a humilié les leaders des centrales syndicales au Palais lors de la remise du cahier de doléance à l’occasion du la Fête du 1er Mai. Cet Etat n’a pas de considération pour les travailleurs. C’est pourquoi, cela fait plus de 5 ans que je ne remets plus de cahiers de doléances. Par conséquent, je vous appelle tous à la mobilisation pour une réussite totale de cette grève générale », avait indiqué Alassane Ndoye. Parlant de leur plate-forme revendicative, le coordonnateur du Custrs, Fallou Samb soulignait qu’elle est axée autour de 10 points. Ces revendications portent entre autres sur le respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats, le retour aux prix des documents administratifs de transport routier pratiqués jusqu’au 27/07/2021, l’arrêt des tracasseries des FDS et des anomalies constatées au Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (CCTVA) avec la corruption, les multiples difficultés vécues dans la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA.
ABDOULAYE DIOP, EXPERT EN MISS
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, ne rejette pas l’idée de revisiter l’organisation du concours Miss Sénégal. D’ailleurs, il assure qu’une réflexion a été entamée dans ce sens et elle se poursuit toujours. « Il faut qu’on aide les gens à mieux encadrer, mieux réorganiser cet évènement », souligne-t-il, lors du vote du budget de son département au Parlement. Si c’est notre ministre de la Culture qui le dit, il faut le croire. Il est en mesure de gérer cet aspect mieux que le fonds d’aide à la presse. L’ancien vendeur de cigarettes était l’un des principaux sponsors de Miss Sénégal et celle de la « Jongoma » toujours dans les coulisses pour ne rien rater du spectacle tout en vendant ses « Gauloises » et en siégeant dans le jury. On peut bien profiter de son expertise !
PORT DE DAKAR DIRECTEMENT DE CHINE, LE NAVIRE FAUSTINE DE SIEM ATTENDU CE MERCREDI
Le Port de Dakar va vivre ce mercredi 01 un événement à graver dans les annales de la société nationale. Le navire commercial Faustine de SIEM arrive directement de la Chine sans escale à Dakar. D’habitude la ligne maritime sur Dakar est ponctuée d’escales. Mais cette fois-ci, c’est une liaison directe que le grand navire Faustine de SIEM va faire sur Dakar. Un 100% RORO qui transporte 413 véhicules. Durant son escale au Port de Dakar, le navire va débarquer 233 véhicules, et 180 véhicules seront convoyés en transit dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest de Dakar. Le navire est affrété par Grimaldi avec le concours de Dakar Terminal et d’Alpha Marine. La compagnie SIEM est partenaire de Grimaldi qui assure la continuité depuis le hub de Dakar vers les autres destinations africaines. Le 1er navire Grimaldi Direct Chine/ Dakar est une illustration du projet de promotion de l’Hinterland et du Sénégal Gateway lancé par le directeur général du Port autonome de Dakar Aboubacar Sédih Bèye. D’ailleurs ce dernier en compagnie des affréteurs déroule une cérémonie ce jeudi 02 décembre de réception du navire. De sources portuaires, il est indiqué que si cette opération est satisfaisante, SIEM envisage de faire de Dakar son hub africain avec 9 escales prévues en 2022.
COVID-19, LE MAROC SUSPEND TOUTES SES LIAISONS AERIENNES
L’aéroport de Rabat à l’heure du '' service minimum '', conséquence de la suspension des vols en provenance de l’étranger pour une période de 14 jours. Le Maroc se barricade, face à la propagation d’Omicron, le nouveau variant sud-africain du coronavirus.
L’aéroport de Rabat à l’heure du '' service minimum '', conséquence de la suspension des vols en provenance de l’étranger pour une période de 14 jours. Le Maroc se barricade, face à la propagation d’Omicron, le nouveau variant sud-africain du coronavirus.
Lundi soir, avant l’entrée en vigueur de la mesure, des voyageurs tentaient encore de prendre les derniers vols disponibles. Une course contre la montre pour les visiteurs décidés à lever le voile.
‘’ Nous allons à Charleroi. Nous avions déjà des billets pour voyager dimanche prochain, mais hier à 20 heures, mon fils m'a demandé d'aller à Rabat en urgence. C'est ce que nous avons fait. Heureusement, nous avons trouvé un vol. ", a déclaré Mohamed Bekkaoui, résidant à Charleroi
Rabat précise que l’initiative vise à préserver ses progrès réalisés face au virus. Mais des voix appellent à l’instauration des dérogations.
" Le nouveau variant omicron semble se transmettre facilement, mais nous n'avons pas encore le temps de nous faire une idée, mais je pense qu'ils font ce qui est nécessaire, je pense comme l'a recommandé l'OMS. Je pense que nous pouvons laisser des vols spéciaux pour les personnes qui y travaillent.’’, explique Agraou Benissa, médecin évoluant à Rabat.
Pour l’heure le royaume chérifien a décidé de privilégier la protection des vies de sa population. La situation épidémiologique s'est améliorée au Maroc et a permis la levée début novembre du couvre-feu en vigueur depuis des mois.
Au Maroc, la situation épidémiologique s'est améliorée et a permis la levée début novembre d'un couvre-feu nocturne national en vigueur depuis des mois.
Les autorités ont introduit le 21 octobre un pass vaccinal, obligatoire pour avoir accès aux espaces publics, et projettent d'immuniser 80% de la population de 37,70 millions d'habitants, un objectif qui devrait être atteint prochainement.
Plus de 22 millions de Marocains ont reçu une deuxième dose de vaccin, et 1,64 million une troisième injection.
COOPERATION, LE SENEGAL A SIGNE 36 CONVENTIONS DE FINANCEMENT
Le Sénégal a signé 36 conventions de financement à la date du 3 novembre 2021 pour un montant de 1132 milliards de francs Cfa. C’est ce qu’a indiqué hier, le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, qui défendait son budget pour l’année 2022
Le Sénégal a signé 36 conventions de financement à la date du 3 novembre 2021 pour un montant de 1132 milliards de francs Cfa. C’est ce qu’a indiqué hier, le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, qui défendait son budget pour l’année 2022 arrêté à la somme de 28 milliards 277 millions 862 mille 519 francs Cfa.
36 conventions de financement ont été signées à la date du 3 novembre 2021, pour un montant total de 1132 milliards de francs Cfa, soit 94% de la cible annuelle, estimée à 1200 milliards de francs Cfa. Amadou Hott faisait l’état des lieux de la coopération, hier au cours de son passage à l’Assemblée nationale pour le vote de son budget 2022 arrêté à la somme de 28 milliards 277 millions 862 mille 519 francs Cfa. Les parlementaires ont interpellé le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération sur les tenants et les aboutissements de ces conventions. Marie Sow Ndiaye, qui réclamait plus de transparence sur l’objet de ces conventions, voulait avoir le descriptif technique de ces conventions, s’il s’agit de financements à rembourser, de subventions ou de dons.
Par ailleurs à la fin du 1er semestre 2021, a indiqué le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, 94 projets ont été identifiés pour une structuration et une réalisation en mode Partenariat public privé (Ppp) dont 71 susceptibles d’être développés.
Au titre du développement du secteur privé, M. Hott a annoncé la mise en œuvre d’une feuille de route pour un écosystème favorable à une meilleure participation des entreprises sénégalaise dans la création de richesse et d’emplois. Dans ce cadre, souligne le ministre de l’Economie, le projet phare constitue l’élaboration de la stratégie nationale de développement du secteur privé, à travers un processus inclusif, associant au côté de l’Etat tous les acteurs, notamment les organisations professionnelles du secteur privé et les bailleurs de fonds.
S’agissant de Medis, Amadou Hott a révélé qu’au-delà des 3 milliards de francs Cfa déjà décaissés, il est prévu 2,5 milliards de francs Cfa dans le cadre du budget 2022 qui sont portés par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) pour que l’Etat puisse boucler sa participation au capital, conformément aux instructions du président de la République.
En réponse aux différentes interpellations, Amadou Hott rassure : «Ce sont des conventions qui sont extrêmement bien négociées. C’est en coordination entre notre département et celui des Finances et du budget. Nous avons des collaborateurs aguerris qui ont 20 ans, 25 ans d’expérience dans la coopération, dans la négociation avec toutes les banques et croyez-moi les négociations que nous faisons sont des négociations extrêmement serrées et ces conventions de financement sont étudiées au niveau du Comité national de la dette publique, présidé par le ministère des Finances, où on se retrouve pour être d’accord sur les conditions de financement à accepter ou à rejeter. Et si vous demandez sur la place internationale, les banques vous dirons que les équipes au Sénégal font partie des meilleures en Afrique. Ce sont les banques commerciales qui sont des banques d’investissent aguerries qui l’ont dit. Ce n’est pas nous qui clamons ce genre de victoire.»
En outre, corrobore Abdoulaye Daouda Diallo, le service de la dette se situe à 866 milliards 100 millions pour 2021. «Le niveau d’endettement est de 68,6% avec un objectif de 70% maximal. A partir de fin 2022, notre dette va s’établir autour de 56% et à partir de 2023, on sera aux alentours de 55%, et c’est à ce niveau que nous voulons la stabiliser car il faut qu’on continue à faire dans l’endettement quoi qu’il arrive», appuie le ministre des Finances et du budget.
RAPPORT POLICE- POPULATION, ANTOINE DIOUM FACE A LA POLICE
Antoine Félix Diome veut que les fonctionnaires de police respectent davantage la présomption d’innocence et soigne ses rapports avec les populations. Il l’a dit lors de la cérémonie d’inauguration du commissariat de police de Diamegueune Sicap Mbao.
iGFM - (Dakar) Antoine Félix Diome veut que les fonctionnaires de police respectent davantage la présomption d’innocence et soigne ses rapports avec les populations. Il l’a dit lors de la cérémonie d’inauguration du commissariat de police de Diamegueune Sicap Mbao.
Antoine Félix Diome était ce mardi dans la commune de Diamegueune Sicap Mbao pour procéder à l’inauguration d’un nouveau commissariat. Une infrastructure dont l’érection, dit-il, «s’inscrit dans Vaste programme de densification du maillage sécuritaire national».
Mais, le ministre de l’intérieur a souligné que ce nouveau commissariat va naître avec un nouvel état d’esprit. Il a déclaré qu'il sera question de faire en sorte que les droits humains y soient mieux préservés, que la présomption d’innocence ainsi que la dignité humaine soient respectées et que les personnes gardées à vue soient à l’abri des regards.
«Je voudrais inviter les fonctionnaires de police à faire preuve d’une très grande écoute à l’égard des populations, de traiter correctement leurs requêtes, et de les recevoir toujours avec la diligence et la courtoisie», a-t-lancé aux policiers.
Il ajoute que dans la perspective de mieux juguler la délinquance et de préserver durablement la quiétude des populations, la stratégie de maillage, connue ces derniers jours à Dakar, va se poursuivre.
LE VARIANT OMICRON FAIT REPORTER LE FORUM DES INVESTISSEMENTS EN AFRIQUE
Le variant Omicron risque bouscule l’agenda diplomatique africain. L’édition 2021 du Forum des investissements en Afrique (AIF), prévue du 1er au 3 décembre, à Abidjan (Côte d’Ivoire), à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD
Le variant Omicron risque bouscule l’agenda diplomatique africain. L’édition 2021 du Forum des investissements en Afrique (AIF), prévue du 1er au 3 décembre, à Abidjan (Côte d’Ivoire), à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD), a été “reportée jusqu’à nouvel ordre”, annonce un communiqué de ladite institution financière.
Ce report a été décidé à l’issue des consultations menées avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire et le conseil d’administration du groupe de la BAD, explique le texte. “Malheureusement, avec l’augmentation des restrictions de voyage à l’échelle mondiale en raison du variant Covid-19 appelé Omicron, et les inquiétudes accrues en matière de santé et de sécurité, il est nécessaire, à regret, de reporter l’événement”, a précisé le président du groupe de la BAD, Akinwumi Adesina.
MISS SENEGAL, ABDOULAYE DIOP VEUT S'IMPLIQUER DANS L'ORGANISATION
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, ne rejette pas l’idée de revisiter l’organisation du concours Miss Sénégal. D’ailleurs, il assure qu’une réflexion a été entamée dans ce sens et elle se poursuit toujours.
Emédia |
Adama Aidara Kante |
Publication 01/12/2021
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, ne rejette pas l’idée de revisiter l’organisation du concours Miss Sénégal. D’ailleurs, il assure qu’une réflexion a été entamée dans ce sens et elle se poursuit toujours. « Il faut qu’on aide les gens à mieux encadrer, mieux réorganiser cet évènement », souligne-t-il, lors du vote du budget de son département au Parlement.
Il faut rappeler que la polémique autour de l’organisation de Miss Sénégal fait suite aux révélations de l’ancienne lauréate de l’édition 2020, Ndèye Fatoumata Dione. Elle a révélé avoir été victime d’un viol suivi de grossesse avec un enfant de 5 mois dont elle ignore le père. Fatima révèle avoir été écartée par le comité de Miss Sénégal parce qu’elle refusait certaines faveurs, à caractère sexuel notamment, qu’on lui demandait.
Une grave accusation qui a suscité un tollé dans le monde du showbiz. Amina Badiane a bien tenté de se laver à grande eau, mais sa langue a trébuché. Ainsi, lors d’une conférence de presse, elle a asséné : « Si on te viole, c’est que tu l’as bien cherché ». Cette phrase maladroite n’est pas restée sans conséquence. Elle a été accusée de faire l’apologie du viol. Ses molles excuses via les réseaux sociaux n’ont pas convaincu. Pis, d’anciennes Miss ont dénoncé le fonctionnement malsain du système.
COLLECTIVITE TERRITORIALE, 500 CONTRIBUTIONS MISES À DISPOSITION DU POUVOIR PUBLIC
Le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) a, en cinq d’exercice, mis à la disposition des pouvoirs publics plus de 500 contributions, rapports, études, avis, recommandations, résolutions et motions
Dakar, 30 nov (APS) – Le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) a, en cinq d’exercice, mis à la disposition des pouvoirs publics plus de 500 contributions, rapports, études, avis, recommandations, résolutions et motions, a t-on appris, mardi, à Dakar, de sa présidente.
’’Nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir mis à la disposition du président de la République et aux autorités étatiques, plus de 500 contributions, rapports, études, avis, recommandations, résolutions et motions’’, a déclaré Aminata Mbengue Ndiaye.
Elle intervenait lors de la cérémonie de clôture de la quatrième session ordinaire de l’année 2021 de son Institution, portant sur l’adoption de son rapport quinquennal.
Mme Ndiaye a réaffirmé à cette occasion, ‘’la loyauté, le dévouement et la gratitude’’ du Haut Conseil des collectivités territoriales au chef de l’Etat, Macky Sall.
La présidente du HCCT a aussi exprimé ses ’’vives félicitations’’ aux Hauts conseillers territoriaux qui se sont, pendant cinq, mis au travail ’’discrètement’’, depuis octobre 2016, ’’de façon collective’’.
La directrice des Institutions, Seynabou Mbaye Guèye, a, pour sa part, salué un bilan ’’élogieux’’ qui démontre que l’Institution a ’’mis l’humain au centre de ses préoccupations’’.
Elle a rappelé que le HCCT s’est penché durant son quinquennat sur les questions environnementales, de jeunesse, d’emplois des jeunes et les politiques de décentralisation.
Mme Guèye a assuré que l’institution a durant toute cette période fait des propositions et orientations aux pouvoirs publics et divers acteurs pour le bénéfice des populations.
Le HCCT est une assemblée consultative qui complète l’architecture institutionnelle afin d’accompagner le processus de développement des territoires.
Il compte 150 Hauts Conseillers désignés pour un mandat de cinq ans. 80 conseillers sont élus au suffrage universel indirect et 70 sont désignés par le chef de l’Etat parmi les membres de la société civile, les organisations socioprofessionnelles et diverses catégories de la société.
Le HCCT a pour mission de ’’renforcer la participation active des acteurs territoriaux à la définition, l’instauration et l’évaluation des politiques publiques territoriales’’.
8ÈME FOCAC, UN TOURNANT POUR ’’MIEUX AJUSTER’’ LA COOPÉRATION SINO-AFRICAINE
La huitième Conférence ministérielle du Forum coopération sino-africaine (FOCAC) qui s’est achevée à Dakar, mardi, a été un ’’succès’’ et va marquer un ’’tournant’’ pour ’’mieux ajuster’’ la coopération entre Afrique et la Chine
Diamniadio, 30 nov (APS) - La huitième Conférence ministérielle du Forum coopération sino-africaine (FOCAC) qui s’est achevée à Dakar, mardi, a été un ’’succès’’ et va marquer un ’’tournant’’ pour ’’mieux ajuster’’ la coopération entre Afrique et la Chine, a déclaré la ministre des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.
Faisant le bilan des travaux de deux jours du FOCAC avec son homologue chinois, le Conseiller d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, Aïssata Tall Sall s’est félicitée de ’’la beauté’’ de la rencontre de Dakar et du record de participants, malgré la Covid-19 et de la psychose ambiante d’un nouveau variant.
Cette conférence va marquer un ’’tournant sur la forme, sur le fond, sur les mécanismes innovants’’ pour ’’mieux ajuster, mieux travailler, mieux suivre’’ la coopération entre Afrique et la Chine, a-t-elle dit.
’’Nous avons eu des débats très sérieux (...). Nous avons eu des débats très francs, chacun s’est exprimé de la façon la plus libre en se comprenant parfaitement et en adoptant de façon consensuelle les conclusions auxquelles nous sommes parvenues’’, a-t-elle ajouté.
La coopération entre la Chine et l’Afrique est ’’dynamique’’, ’’voulue’’ et ’’acceptée’’ par l’ensemble des Etats du continent et la Chine, a souligné Aïssata Tall Sall.
Elle a ajouté que les gouvernements africains et chinois sont ’’conscients que le FOCAC est un bien commun à persévérer et à élargir’’ pour bâtir ensemble une communauté d’avenir partagée dans une nouvelle ère de coopération.
’’Nous nous sommes mis d’accord sur quatre documents finaux importants qui portent notre ambition pour l’Afrique vue par la Chine et par nous-mêmes et qui portent notre engagement commun pour l’Afrique et les peuples africains par nous-mêmes et la Chine’’, a dit la cheffe de la diplomatie sénégalaise.
Elle a annoncé que la République populaire de Chine a accepté que l’agenda du FOCAC s’aligne sur celui de l’Union africaine 2063.