La volonté du Président Macky Sall de réhabiliter le poste de Premier ministre, deux années après l’avoir supprimé de l’architecture gouvernementale, en saisissant l’Assemblée nationale « en procédure d’urgence », crée la suspicion chez Ousmane Sonko.
En effet, le leader de Pastef-Les Patriotes, adversaire tenace du régime en place, soupçonne le chef de l’Etat de vouloir dissoudre l’hémicycle pour repousser…les élections locales.
En meeting d’investiture des candidats de Yewwu Askan Wi à Tivaouane, samedi dernier, il a ainsi affirmé sans ambages : «Ils ont évoqué la dissolution de l’Assemblée dans leur communiqué, ce qui est inutile pour nommer un nouveau Premier ministre. Je suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser des législatives anticipées, ce qui entraînerait le report des locales ».
Et Ousmane Sonko d’ajouter dans la foulée : « c’est une hypothèse que j’émets mais elle me semble plausible car Macky Sall sait qu’il se dirige vers une défaite lors des Locales. Mais nous ne l’accepterons pas ».
16 JOURS D'ACTIVISME, ALIOUNE TINE EXIGE UNE FEMME A LA PRIMATURE
Profitant de la signature d’un mémorandum d’entente avec ONU Femmes hier, Alioune Tine a constaté la faible représentation des femmes dans les hautes institutions de la République et plaide pour le choix d’une femme à la Primature
Profitant de la signature d’un mémorandum d’entente avec ONU Femmes hier, Alioune Tine a constaté la faible représentation des femmes dans les hautes institutions de la République et plaide pour le choix d’une femme à la Primature, pour atténuer le déséquilibre. Revenant sur les affaires de viol, il rappelle : ‘’Nous avons une culture du ‘yaktaan’ qu’il faut éradiquer.’’
C’est un Alioune Tine d’attaque qui a fait face, hier, à la presse pour cracher ses vérités aux décideurs et à la société sénégalaise toute entière. A en croire le président du think thank Afrikajom Center qui signait un MOU avec ONU Femmes, il est temps qu’on donne à la femme le rôle qui doit être, véritablement, le sien dans la société. Il peste : ‘’Il suffit de regarder la configuration de nos institutions pour voir combien nos femmes sont mises à l’écart. Dans toutes les institutions - Exécutif, Assemblée nationale, Conseil économique, social et environnemental - partout, c’est des hommes qui, non seulement dirigent, mais sont aussi plus représentatifs. Il n’y a que le Haut conseil des collectivités territoriales qui est dirigée par une femme. C’est une anomalie qu’il faut corriger.’’
Alioune Tine ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Pour lui, avec la restauration du poste de Premier ministre, c’est l’occasion de choisir une femme pour rééquilibrer un peu. ‘’Je pense que le président de la République devrait laisser le poste de Premier ministre aux femmes. Ce serait une excellente chose. Il faut prendre en compte la question du genre dans le choix des dirigeants de nos plus hautes institutions’’, plaide celui qui est présenté par la directrice régionale d’ONU femmes comme un défenseur invétéré de la cause des femmes.
‘’Nous avons une culture de ‘yaktaan’’’
Pour le président d’Afrikajom Center, les causes des mises à l’écart et autres violences faites aux femmes sont assez profondes et tirent leurs origines dans notre propre société. Revenant sur les affaires de viol qui défraient la chronique, il déclare : ‘’Le viol est un crime abominable. Malheureusement, chez nous, nous avons une culture du ‘yaktaan’ qu’il faut combattre énergiquement. C’est bien de porter plainte, mais il faut aussi conscientiser. Il faut promouvoir les droits de la femme auprès des hommes, en vue d’éradiquer cette culture du ‘yaktaan’. Aussi, je pense que les associations qui s’activent dans ce domaine doivent intégrer ces organisations (comme Miss Sénégal) et faire un bon plaidoyer pour que les gens puissent en tenir compte.’’
Et de pester contre les propos de la présidente du comité d’organisation de Miss Sénégal : ‘’Quand une femme ose dire que si une femme est violée, c’est parce qu’elle l’a bien voulu, c’est la preuve d’une extrême ignorance. C’est un indicateur pour se dire qu’il y a une faille. Il faut un travail de conscientisation auprès des hommes et des femmes pour que l’égalité entre les sexes soit intégrée dans notre culture.’’
Loin des frontières du Sénégal, l’objet de la rencontre entre ONU Femmes et Afrikajom Center portait surtout sur la condition de la femme dans le Sahel. Selon les deux organisations, ‘’il est impérieux de créer des axes de collaboration stratégiques émanant de leurs expériences de terrain respectives et du potentiel impact d’un partenariat pareil pour les femmes de la région dans un contexte de vulnérabilité généralisée y inclus au niveau mondial’’.
‘’Quand on parle de paix, on pense au leadership des hommes…, mais…’’
Rappelant que les femmes vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans le Sahel, la directrice d’ONU femmes déclare : ‘’Ces violences sont multiformes : mariages précoces, exclusion du système éducatif, excision… et tant d’autres pratiques traditionnelles. De plus, les femmes, avec les enfants, sont les principales victimes de ces conflits meurtriers. Mais en plus d’être victimes, nous avons la conviction qu’elles font partie de la solution. C’est pourquoi nous avons pris la décision de signer ce mémorandum d’entente pour les impliquer davantage dans la lutte contre les conflits.’’
Pour ce faire, estime-t-elle, il faut les organiser, les renforcer, les outiller pour le retour de la paix. Embouchant la même trompette, le président d’Afrikajom Center déclare : ‘’L’implication des femmes, surtout dans le domaine de la paix au Sahel, est extrêmement importante dans la lutte contre les conflits. Ce que nous remarquons, c’est que d’abord les dynamiques de paix sont faibles. Et généralement, quand on parle de paix, on pense au leadership des hommes : chefferie traditionnelle, autorités administratives, des religieux… mais rarement de l’implication des femmes. Souvent, elles ne jouent aucun rôle et il faut corriger cela’’.
Or, poursuit l’ancien d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, l’implication des femmes est extrêmement importante, parce que les conflits les plus meurtriers ce sont les conflits entre les communautés. ‘’Il me semble, souligne-t-il, que les femmes pourraient jouer un grand rôle, parce que ce sont leur mari, leurs enfants, leurs frères qui sont au front. Mais il faut les encadrer, les renforcer. Ça aussi doit être le rôle de la communauté internationale’’. Pour lui, il est temps qu’il y ait davantage d’initiatives africaines dans la lutte contre les tensions au Sahel.
«UN TROISIEME MANDAT DE MACKY SALL EST UNE PROBABILITE INCERTAINE»
Selon le Pr Ndiogou Sarr, professeur publiciste à la Faculté de Droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), la Constitution telle que libellée ne permet pas des supputations sur une troisième candidature »
Selon le Pr Ndiogou Sarr, professeur publiciste à la Faculté de Droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), la candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, pour un troisième mandat en 2024 est « une probabilité incertaine ».
Invité de l’émission «Jury du Dimanche » hier, dimanche 28 novembre chez nos confrères d’Iradio, l’enseignant chercheur en droit public a, en effet, indiqué que la Constitution telle que libellée ne permet pas des supputations sur une troisième candidature ».
La candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall pour un troisième mandat en 2024 est «une probabilité incertaine ». La déclaration est du professeur Ndiogou Sarr, publiciste à la Faculté de Droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Invité de l’émission «Jury du Dimanche » hier, dimanche 28 novembre chez nos confrères d’Iradio, l’enseignant chercheur en droit public qui se prononçait sur cette question relative à la possibilité ou non de l’actuel chef de l’Etat à briguer un troisième mandat, objet de toutes les spéculations, a indiqué que les « dispositions de la Constitution sont très claires » sur cette question.
« On n’interprète que ce qui n’est pas clair. Les dispositions de la Constitution sont très claires mais certains veulent nous créer des problèmes. Ils veulent entendre des dispositions tordues. Moi je ne me suis jamais prononcé sur le 3e mandat. Parce que je n’ai jamais entendu le président Macky Sall dire qu’il fera une troisième candidature », a-t-il expliqué avant de faire remarquer. « Par contre, je l’ai entendu dire qu’il voulait mettre fin à toute cette polémique autour de la question du mandat ».
Poursuivant son propos, le professeur Ndiogou Sarr précise que l’objet de la réforme constitutionnelle «portait sur la durée du mandat et non pas sur le nombre de mandats qui était un acquis depuis la Constitution de janvier 2001 ». « Quand le président de la République est arrivé, il avait fait une proposition pour retourner à la quintessence même de la Constitution, c’est-à-dire qu’on ramène le mandat à 5 ans et que cette réduction soit appliquée à son mandat en cours. Je pense que le juge avait bien vu et qu’il avait bien raisonné. Et si on regarde cette réforme de 2016, son objet portait sur la durée du mandat et non pas sur le nombre de mandats qui était un acquis depuis la Constitution de janvier 2001 », a-t-il rappelé avant d’insister. « Il avait dit : permettez-moi de solliciter vos suffrages en 2019 et je ferai mon dernier mandat. La Constitution est très claire et elle dit que nul ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs. Donc, je ne vais pas verser dans ce débat inutile. Peut-être que ce qui a faussé un peu ce débat, c’est sa sortie où il disait je ne dis ni oui ni non. Mais, la Constitution telle que libellée ne permet pas de supputations sur une troisième candidature ».
BLESSURES DE KREPIN, BOUNA SARR ET ISMAILA SARR, LES INQUIETUDES D’ALIOU CISSE
Krepin Diatta forfait et Bouna Sarr à l’infirmerie pour 3 semaines, Aliou Cissé affirme qu’il reste concerné.
Présent au match opposant le Teungeuth Fc à Diambars au Stade Nganlandou Diouf soldé par un match nul et vierge, Aliou Cissé, sélectionneur des Lions retient son souffle alors que les joueurs internationaux jouent leurs derniers week-ends avant la CAN et chaque contact crée une panique chez lui.
Krepin Diatta forfait et Bouna Sarr à l’infirmerie pour 3 semaines, Aliou Cissé affirme qu’il reste concerné. ”C’est normal qu’on soit inquiet parce que ces périodes sont plus difficiles pour un sélectionneur. Je suis là pour suivre le match entre TFC et Diambars mais mon esprit est sur nos Lions qui jouent chaque week-end. A chaque fois qu’un joueur tombe, on est inquiets. J’encourage nos joueurs blessés et je sais que c’est difficile mais ils vont revenir plus forts”, regrette le sélectionneur national présent avant-hier samedi au stade Ngalandou Diouf.
”Quand Krépin est blessé j’ai tout de suite alerté les médecins, on savait que c’était improbable. C’est une perte pour nous mais nous prions pour lui et savons qu’il va revenir plus fort. C’est une période très difficile pour les sélections car le temps de récupération d’un joueur blessé à ce moment sera très court à un mois et quelque du début de la CAN”, soutient Aliou Cissé.
LES «AFRICAINS» SE NEUTRALISENT, LE JARAAF SE RELANCE
Sortis tous les deux d’une victoire lors de la première journée, Teungueth FC et Diambars se sont quittés dos à dos, au bout du choc au sommet qui les opposait ce samedi au stade Galandou Diouf, comptant pour la deuxième journée de Ligue 1
Le choc de la 2ème journée de Ligue 1 entre Teungueth Fc et Diambars, deux derniers représentants sénégalais en compétitions africaines, n’a pas eu de vainqueurs, ce samedi au stade Ngalandou Diouf de Rufisque. Il a été sanctionné par un nul blanc (0-0) qui leur maintient encore en tête du classement à la l’issue de cette journée marquée par une cascade cinq matchs nuls. Seul le Jaraaf et l’As Douanes ont pu accrocher une victoire en battant respectivement la Linguère de Saint-Louis (2-0) et le Guédiawaye FC (1-2)
Sortis tous les deux d’une victoire lors de la première journée, Teungueth FC et Diambars se sont quittés dos à dos, au bout du choc au sommet qui les opposait ce samedi au stade Galandou Diouf, comptant pour la deuxième journée de Ligue 1. Le duel s’est achevé sur un score nul et blanc (0-0) mais maintient pour le moment le statu quo à la tête du classement. Derrière le Diambars (4 points) et Teungueth (4 points) le podium de cette deuxième journée est complété par Génération Foot (3e, 4 points). Les Académiciens qui n’ont pas non plus réussi à enchaîner. Ils ont accroché le point du nul sur la pelouse du CNEPS Excellence (9e ; 2 points).
Après avoir remporté un succès lors de la 1ère journée, la Linguère de Saint-Louis, n’a pas pu signer une deuxième victoire. Les Saint-Louisiens se sont inclinés sur le score (0-2) samedi au stade Iba Mar Diop, devant le Jaraaf (4e, 3 points). Après avoir buté d’entrée face à Génération Foot, les «Vert et Blanc», qui ont entre temps, retrouvé leur base affective du stade Iba Mar Diop, se relancent. L’autre bonne performance de cette deuxième journée est à mettre à l’actif de l’As Douanes (6ème, 3 points) qui est allé s’imposer (1-2), au stade Amadou Barry, devant le promu, Guédiawaye FC (11e, 1 point).
Largement battu par Diambars (0–3), le Ndiambour de Louga (14e, 1 point), attendra pour signer son premier succès et se dégager de sa position de lanterne rouge après le match nul (1-0) concédé à domicile devant l’US Gorée (7e ; 2 points). C’est le même score qui a sanctionné lors de l’opposition entre Dakar Sacré Cœur (7e, 2 points) et l’As Pikine (9e, 2 points). C’est également un match nul blanc enregistré samedi entre Mbour Petite Cote (13e, 1 point) et Casa Sports (9e, 2 points).
RESULTATS DE LA 2ÈME JOURNEE
Dakar SC – AS Pikine (1 – 1)
Teungueth FC – Diambars (0 – 0)
Jaraaf–Linguère : (2–0)
Mbour PC – Casa Sports (0 – 0)
Ndiambour – Us Gorée (1-1)
CNEPS Excellence–Géné Foot (0-0)
Guédiawaye FC – AS Douanes (1-2)
ATTAQUE CONTRE LE KHALIFE DES TIDIANES, IRAN NDAO DANS LE VISEUR DU CNRA
Le prêcheur de la Sen Tv, Ibrahima Badiane, alias IIran Ndao, dans le viseur de talibés tidianes. Ces derniers, mécontents des «attaques» du chroniqueur religieux contre le Khalife général des Tidianes,
Le prêcheur de la Sen Tv, Ibrahima Badiane, alias IIran Ndao, dans le viseur de talibés tidianes. Ces derniers, mécontents des «attaques» du chroniqueur religieux contre le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, ont décidé de porter plainte auprès du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Ainsi en a informé hier, le président de cette structure, Babacar Diagne, en mission actuellement au Maroc. «Je pense que Bougane Guèye prendra des mesures pour mettre un terme aux agissements de Iran Ndao, le mettre dans le droit chemin ou le suspendre de son entreprise», a soutenu le président du Cnra, interrogé par la Rfm hier.
Le président du Cnra avertit que sa structure «ne permettra à aucun Sénégalais de s’attaquer à un Khalife général, quel qu’il soit. Il y va de la paix sociale, la cohésion sociale de notre pays».
Babacar Diagne informe avoir reçu des assurances du côté du patron de D-média, Bougane Guèye Dany. Puisque ce dernier lui a assuré qu’«il ne sera pas du tout question, pour lui, d’assumer les prises de position de Iran Ndao et qu’il n’acceptera pas du tout de couvrir les agissements de ce dernier».
A travers un audio, Iran Ndao a soutenu n’avoir jamais visé le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Mansour. A ses yeux, ce qui lui est prêté, n’est que le fruit de simples conspirations. Pour sa défense, le prêcheur dira : «Personne ne peut me mettre en mal avec le khalife (…) Je n’ai jamais cité le nom de Serigne Babacar Sy Mansour, donc je ne comprends pas pourquoi des personnes veulent créer un problème là où il n’y en a pas».
Iran Ndao, prêcheur à la Sen Tv, support audiovisuel du groupe D-média, est accusé de s’en prendre souvent au Khalife général des Tidianes. Certains talibés du chef religieux en question, mécontents de cet état de fait, ont décidé de s’en plaindre auprès du Cnra. D’ailleurs, à ce propos, le Collectif des Daara Mame Maodo compte tenir, aujourd’hui, un point de presse.
ALL STAR GAME, YOUSSOU NDOYE SÉLECTIONNÉ DANS LA TEAM MONDE
Le capitaine des Lions du Basket-ball, Youssou Ndoye, a été sélectionné, pour la deuxième fois, pour le prestigieux All Stars Game du championnat français.
Le capitaine des Lions du Basket-ball, Youssou Ndoye, a été sélectionné, pour la deuxième fois, pour le prestigieux All Stars Game du championnat français.
Preuve de sa régularité, le pivot sénégalais d’Orleans, actuel meilleur rebondeur et 5e meilleur marqueur de l’élite (8,7 rebonds et 17,9 points en moyenne par match) avait déjà pris part à l’édition 2018 du All Stars Game.
Pour cette rencontre de prestige prévue le 29 décembre prochain à l’Accor Arena de Paris, l’équipe de Youssou Ndoye (sélection Monde) sera entraînée par Tony Parker.
AFRICAN LEADERSHIP AWARDS, RAHMA NDAO LAURÉATE DU PRIX FUTURE LEADER
Encore une distinction pour Rahma Ndao ! La jeune sénégalaise, qui brille dans le système éducatif américain, a reçu le prix “Future Leader”, lors des “African Leadership Awards”, cérémonie organisée le 27 novembre au Westin de New York
Encore une distinction pour Rahma Ndao ! La jeune sénégalaise, qui brille dans le système éducatif américain, a reçu le prix “Future Leader”, lors des “African Leadership Awards”, cérémonie organisée le 27 novembre au Westin de New York, par le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS).
Après la réception de son prix “Future Ledare”, elle a invité la jeunesse africaine à “cultiver la persévérance, la passion et la patience”
Agée de 18 ans, Rahma Ndao est actuellement étudiante en 2ème année à Northwestern University en Communications et Business Institutions. Elle bénéficie d’une bourse annuelle de 80 mille dollars.
Décrite comme très pieuse, discrète et polyglotte, elle se fixe comme défi de parler couramment l’arabe d’ici peu.
La cérémonie African Leadership Awards “récompense et célèbre les illustres décideurs africains et de la diaspora qui se sont distingués sur le continent et à l’international. Ces leaders qui font la fierté et donnent l’image d’une Afrique qui innove, qui réussit”, soulignent les organisateurs.
YOUSSOU NDOUR PLAIDE POUR UNE PRISE EN CHARGE DES AGENCE DE PRESSE PUBLIQUE
Le Président-directeur général du Groupe futur média (GFM), le chanteur Youssou Ndour, a invité les Etats africains à soutenir davantage leurs agences nationales de presse
Dakar, 28 nov (APS) – Le Président-directeur général du Groupe futur média (GFM), le chanteur Youssou Ndour, a invité les Etats africains à soutenir davantage leurs agences nationales de presse en leur dotant de moyens humains, techniques et financiers nécessaires pour faire face à la menace du numérique.
’’J’encourage les Etats à soutenir leurs agences afin qu’elles puissent se conformer à la réalité et être au diapason pour plusieurs raisons’’, a-t-il soutenu, rappelant que ’’le monde des médias reste dominé par des mastodontes qui diffusent des infos sans que la source ne soit connue’’.
L’artiste planétaire recevait, dans ses bureaux à Dakar, des membres du comité exécutif de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA) réunis en assemblée dans la capitale sénégalaise.
La délégation était conduite par le Secrétaire général de la FAPAA, Mohamed Anis, le président Khalil Idrissi Hachim étant empêché.
Il était accompagné, entre autres, des directeurs généraux des Agences de presse du Sénégal, Thierno Birahim Fall, du Cap-Vert, Jose Vaz Furtado et du Congo, Philippe Youhou, du directeur de la Communication et du Partenariat de l’agence de presse marocaine (MAP), Rachid Tijani.
Youssou Ndour est revenu sur l’importance de se faire rémunérer par les GAFA (Google, Apple, Facebook, et Amazon) qui inondent la toile d’informations de toutes sortes.
Pour lui, ‘’le reflexe normal de toute personne, face à ce flux d’informations, c’est d’aller à l’Agence de presse pour vérifier l’authenticité des faits’’.
Il a invité la FAAPA à poursuivre ses efforts afin de faire face aux géants du Web et de s’imposer dans un contexte dominé par ‘’le tout informatique’’.
M. Ndour leur a recommandé de ‘’sortir de l’anonymat, du schéma classique de production de l’information pour occuper l’espace médiatique en vue de défendre leurs dépêches et leurs opinions pour le développement de nos Etats’’.
Le Secrétaire général de la FAPAA a salué ‘’la disponibilité’’, ‘’l’engagement’’ et le ‘’soutien’’ du PDG de GFM.
Il a assuré que dans ce contexte du ‘’tout numérique’’, les responsables de la fédération ont pris les orientations nécessaires ‘’pour y faire face’’ notamment à travers des changements structurels et l’adoption de nouveaux business modèles.
Les autres membres de la délégation ont à tour de rôle, salué la dimension de Youssou Ndour, ’’ambassadeur de la culture sénégalaise, africaine et mondiale’’, avant de lui demander d’être le défenseur des causes des agences de presse africaines.
La FAAPA vise à ’’promouvoir la coopération et l’échange d’expériences entre les agences de presse dans tous les domaines d’intérêt commun dont notamment l’information, la formation et les produits multimédia’’.
Ses membres fondateurs sont : l’Agence Marocaine de Presse (MAP), l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), l’ Agence Ivoirienne de Presse (AIP), l’Agence Congolaise d’Information (ACI), l’Agence Bénin Presse (ABP), l’Agence Camerounaise d’Information (CAMERPRESSE), l’Agence de Presse de Guinée-Bissau (ANG), la Ghana News Agency (GNA), la Liberia News Agency (LINA), l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP), l’Agence d’Information du Burkina (AIB), l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), l’Agence Tchadienne de Presse et d’Edition (ATPE) et l’Agence de presse du Cap-Vert (Infopress).
OUVERTURE D’UNE RENCONTRE BILATÉRALE ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA CHINE
Une rencontre bilatérale entre le Sénégal et la République populaire de Chine s’est ouverte dimanche au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, à Dakar
Dakar, 28 nov (APS) - Une rencontre bilatérale entre le Sénégal et la République populaire de Chine s’est ouverte dimanche au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, à Dakar, a constaté l’APS.
La rencontre est conjointement dirigée par la ministre des Affaires et étrangères et des Sénégalais de l’extérieur Aïssata Tall Sall, et Wang Yi, Conseiller d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine.
Le chef de la diplomatie chinoise est arrivé dimanche à Dakar, pour prendre part à la 8ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC).
Il a eu un long entretien avec son homologue sénégalais. Le FOCAC se tient jusqu’au mardi au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), à Diamniadio.
La 7e Conférence des entrepreneurs chinois et Africains (en mode hybride, présentiel à Dakar et en ligne à Beijing) sous la présence effective de Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, aura lieu lundi de 08h à 11h30 au Centre des expositions de Diamniadio.
La Cérémonie d’Ouverture de la 8e Conférence ministérielle, sera coprésidée lundi à 12h, au CICAD, par le président de la République Macky Sall et le président de la République de Chine Xi Jinping (en ligne).
Les présidents de la République Démocratique du Congo, de la République arabe d’Egypte, de l’Union des Comores, de la République sud-africaine, de la commission de l’Union Africaine et du Secrétaire général des Nations Unies vont participer à cette Conférence ministérielle.
La 8eme Conférence ministérielle de la coopération Chine-Afrique (FOCAC), est prévue mardi à partir de 9heures à huis clos. La cérémonie de clôture aura lieu à 20h, suivie d’une Conférence de presse des ministres chinois et sénégalais.
Le Forum sur la coopération Sino-africaine (FOCAC), créé en 2000, est une plateforme de dialogue politique dans le cadre de la coopération sud-sud et un mécanisme de coopération entre la Chine et l’Afrique basé sur le principe de l’égalité et des avantages mutuels.
Le FOCAC est placé sous le thème ‘’Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour bâtir une communauté d’avenir partagé entre la Chine et l’Afrique, dans la nouvelle ère’’.
La 8ème conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine va adopter quatre documents, dont un plan d’action pour la période 2022-2024.
Il est aussi prévu, lors de ce Forum Chine-Afrique, une déclaration dite de Dakar et un plan d’action de Dakar 2022-2024. Un document relatif à la ‘’vision 2035 de la coopération sino-africaine sur la coopération et le changement climatique’’ sera également adopté par l’Afrique et la Chine.