L’affaire du trafic présumé de passeports continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En visite à Touba, Pape Diop, ancien maire de Dakar et ancien député à l’Assemblée Nationale a abordé cette question qui touche des députés membres de la mouvance présidentielle.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a révélé que la liste des parlementaires impliqués est plus longue. « Ce trafic ne concerne pas que ces deux députés. La liste des parlementaires trempés est beaucoup plus longue », a-t-il soutenu. Avant de poursuivre : « certains députés se marient et six mois plus tard, ils reviennent présenter un certificat de divorce. Par la suite, ils se remarient pour faire bénéficier leurs conjointes du sésame ».
Pour lui, une enquête sérieuse doit être menée. Même si elle doit remonter jusqu’aux années 2000. « Cette affaire doit être tirée au clair et il revient au ministre de la Justice de jouer sa partition pour que l’Assemblée nationale puisse procéder à la levée de l’immunité parlementaire des mis en cause », a-t-il aussi indiqué.
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SI LA FEMME LA PLUS PUISSANTE DU MONDE VOUS ÉTAIT CONTÉE
Fille de pasteur et chimiste de formation, Angela Merkel incarne de fort belle la manière l’expression «briser le plafond de verre». La chancelière allemande n’a pas seulement brisé le plafond de verre, mais elle l’a même brisé durablement.
Après 4 longs mandats à la tête de la chancellerie, cela fait plus de 10 ans qu’Angela Merkel est la femme la plus puissante du monde. A côté de ses congénères hommes puissants du monde, cette fille de pasteur originaire de l’Allemagne de l’Est a toujours su tenir son rang. Ils sont en veste, elle est aussi en veste avec de gros boutons dorés. C’est sa marque de fabrique. Elle quitte la chancellerie tout en restant dans le cœur des Allemands.
Dans cette vidéo, France24 revient sur le parcours de celle qui a pris tout le monde court en acceptant d’accueillir un million de Syriens au plus fort de la crise migratoire alors même que les dirigeants des autres pays euroépens rechignaient à accepter de migrants sur leur sol.
PAR MAMOUDOU IBRA KANE
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« ENA, PASSEPORTS, FAUX-BILLETS… LA MALDONNE »
Les Sénégalais ont toujours eu du respect pour le statut que confèrent l’Ecole nationale d’Administration à ses pensionnaires et le passeport diplomatique à ses bénéficiaires. Un respect parfois teinté d’envie à l’endroit des heureuses et heureux élus.
L’ENA, une école prestigieuse. Le passeport diplomatique, un privilège. Les Sénégalais ont toujours eu du respect pour le statut que confèrent l’Ecole nationale d’Administration à ses pensionnaires et le passeport diplomatique à ses bénéficiaires. Un respect parfois teinté d’envie à l’endroit des heureuses et heureux élus. Ce qui pouvait ressembler à une « injustice sociale » était finalement considéré comme normal. Tout allait bien jusqu’à ces derniers temps. Suspension du concours d’entrée à l’ENA pour le cycle A le jour même des épreuves, le 19 septembre dernier et celles du cycle B prévues le 3 octobre prochain. Le gouvernement s’est ainsi vu obliger de se soumettre à l’injonction de la Cour Suprême, saisie sur une question de « rupture d’égalité » par les candidats-fonctionnaires qui ont estimé avoir été expurgés à tort, de la liste des candidats autorisés à faire le concours direct. Une première dans l’histoire.
Les plaignants ne l’ont pas digérée, et la Cour Suprême leur a donné raison. Résultat des courses, le Secrétaire général du Gouvernement, qui a hérité du dossier du concours d’entrée à l’ENA après la suppression du poste de Premier ministre, s’est plié aux ordonnances du 16 septembre prises par le juge des référés administratifs de la Cour suprême. Après avoir rapporté ses propres arrêtés, le ministre Abdoulatif Coulibaly n’avait plus, à son tour, qu’à saisir le directeur général de l’Ecole nationale d’Administration en des termes non équivoques : « (…) les épreuves du concours direct A (…) sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. » Cette mini-crise dans l’organisation du concours d’entrée à l’école d’élite qu’est l’ENA doit être saisie comme une opportunité. Quand c’est le pays qui a inventé un tel système d’élitisme décide de rayer le terme « énarque » de son vocabulaire, le pays qui l’a singé ne doit pas attendre longtemps pour réformer le sien. À défaut de l’abandonner.
Que dire du passeport diplomatique qui met en cause au moins deux députés de l’actuelle législature et un troisième de la législature précédente ? Certes les rappeurs et activistes Kilifeu et Simon, perdus par une vidéo digne d’un clip et d’un tube d’été, semblent avoir prêté le flanc. Il reste néanmoins que dans ce scandale présumé, le comportement des parlementaires, Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho, ternit l’honneur de ceux qui se prévalent du titre… « Honorables Député ». Etre complices ou acteurs de mariages fictifs en jouant le jeu d’« époux fictifs » pour « épouses fictives » et « enfants fictifs » ! Expliquée au commun des mortels, l’affaire se décline comme suit : les honorables députés auraient joué le rôle de faux pères de famille dans une entreprise de fabrication de faux passeports diplomatiques à une échelle industrielle.
Au regard de la gravité des faits qui donne des céphalées, l’Assemblée nationale se trouve ainsi éclaboussée. Pas seulement elle. L’Exécutif qui délivre le passeport diplomatique se voit également interpelé jusqu’au niveau le plus élevé. La raison est simple : le document de voyage tant recherché ne porte pas la signature de n’importe qui. Vrai que le temps de la justice n’est pas le temps de l’opinion. Mais vrai aussi que plus vite Dame Justice à la démarche altière hâtera le pas, mieux ça sera. Le Monde diplomatique nous regarde avec nos « passeports diplomatiques » délivrés comme des cornets de cacahuètes. Combien de fois avons-nous été témoins de mésaventures de ministres et autres hauts fonctionnaires sénégalais avec leur passeport diplomatique, lors de contrôle de routine par la police des frontières à l’étranger !
C’est en pleine affaire de trafic de passeports diplomatiques qu’est sortie cette autre affaire de trafic de faux billets. Une vidéo diffusée en mondovision montre le député démissionnaire Bougazelli avouant son forfait et tentant de corrompre les gendarmes enquêteurs au moment de son arrestation. L’ex parlementaire est bénéficiaire d’une liberté provisoire qui perdure alors qu’il reste inculpé pour des faits gravissimes. Il y a maldonne quelque part : la justice ne peut pas priver de liberté Kilifeu du fait d’une vidéo livrée par un faux ami et laisser Bougazelli vaquer librement à ses occupations après la diffusion de la vidéo qui l’accable et qui aurait pour origine, la gendarmerie. Disons-le : cette méthode de délation il faut qu’on en parle. Le procédé est ignoble pour dire le moins. Même vis-à-vis de son pire ennemi et du pire des délinquants.
LE BALLET DES NOUVELLES COALITIONS D’OPPOSITION À TOUBA
C’est le ballet des autorités politiques en cette veille du Grand Magal de Touba. En prélude de cet évènement religieux, prévu dimanche 26 septembre 2021, la quiétude de la cité religieuse est perturbée par les sirènes de motards qui les accompagnent
C’est le ballet des autorités politiques en cette veille du Grand Magal de Touba. En prélude de cet évènement religieux, prévu dimanche 26 septembre 2021, la quiétude de la cité religieuse est perturbée par les sirènes de motards qui accompagnent ces délégations de personnalités politiques qui viennent accomplir leur Ziara avant le jour j.
Ces hôtes sont reçus à la résidence Khadim Rassoul, en face de la grande mosquée par le porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadr, après un bref passage chez le khalife, Serigne Mountakha Mbacké.
Après le Conseil économique social et environnemental (Cese), c’était le tour, ce jeudi, du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Sa présidente, Aminata Mbengue Ndiaye, à la tête d’une forte délégation était présente à Touba.
La présence des récentes coalitions, formées en perspective des prochaines élections locales, s’est aussi fait remarquer. La coalition Yewi Askan Wi était dirigée par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko. Il était accompagné de Cheikh Gueye, représentant de Khalifa Sall, absent du pays, de Déthie Fall, Aïda Mbodj, entre autres…
L’autre coalition, avec en tête de file, le Parti démocratique Sénégalais de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade était également présente dans la cité religieuse. On peut également noter la présence dans cette coalition, l’Ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo tous présents à côté de Serigne Cheikh Mbacké qui a fait office de porte parole.
MAGAL 2021, PROMOVILLES OFFRE 10 000 BOUTEILLES D’EAU ET DES NATTES
Touba, 24 sept (APS) - Le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) a mis à la disposition des autorités religieuses de Touba 10.000 bouteilles d’eau minérale ainsi que des nattes, a affirmé sa coordinatrice, Astou Diokhané Sow.
"Au total, ce sont plus de 10.000 bouteilles d’eau minérale, 400 bouilloires et 450 nattes de prières qui ont été acheminées dans la ville sainte de Touba", a-t-elle dit, jeudi, au cours d’une visite de courtoisie dans la cité religieuse.
Cette contribution qu’elle considère "modeste", entre dans le cadre des activités de PROMIVILLES dédiées à l’organisation du grand magal de Touba, l’évènement religieux marquant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
La coordinatrice de PROMOVILLES signale que parallèlement à cette action, le programme de modernisation des villes fait le porte-à-porte pour la distribution de kits aux populations.
Le PROMOVILLES a entamé à Touba, la réalisation d’une rocade, dite "route des 30m", d’une longueur de 12,6 km.
Il s’agit d’une "voirie neuve, assainie, éclairée et aménagée", dont 6 km "ont déjà été réalisés et ouverts à la circulation", a rappelé Astou Diokhané Sow.
A l’en croire, cette voirie va à terme favoriser une nette amélioration du cadre de vie des populations riveraines et un accès plus facile aux huit quartiers desservis : Khayra, Darou Miname, Darou Khoudouss, Guédé, Gouy Mbinde, Ndamatou (Garage Daara Djoloff), Nguélémou, Keur Niang et Gare Bou Mag.
Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké, recevant la délégation du PROMOVILLES, a salué les efforts consentis par le programme à travers la réalisation de voiries à Touba. Il a invité à l’ouverture de cette route pour une meilleure mobilité des populations en cette période de magal.
"Je sais que des efforts ont été faits, mais cette route doit être ouverte à la circulation parce qu’elle mène aux domiciles de beaucoup de dignitaires et chefs religieux en cette période de magal", a insisté le guide religieux.
RICHARD JACQUEMOND REÇOIT LE PRIX IBN KHALDOUN-SENGHOR
L’universitaire français français Richard Jacquemond, lauréat de l’édition 2021 du prix Ibn Khaldoun-Léopod Sédar Senghor, a reçu jeudi à Tunis sa récompense consistant en un trophée, un diplôme et une enveloppe financière.
Tunis, 24 sept (APS) - L’universitaire français français Richard Jacquemond, lauréat de l’édition 2021 du prix Ibn Khaldoun-Léopod Sédar Senghor, a reçu jeudi à Tunis sa récompense consistant en un trophée, un diplôme et une enveloppe financière.
M. Jacquemond, professeur de langues littéraires arabes à l’Université d’Aix-Marseille, a reçu son prix des mains du directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), Mohamed Oumd Amar, et de la directrice de la langue française à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Nivine Khaled.
Le lauréat, un spécialiste des littératures du monde arabe ayant vécu quinze ans en Égypte, a été récompensé pour sa traduction de l’arabe vers le français du roman "Sur les traces d’Enayat Zayyat" de l’autrice égyptienne Eman Mersal, publié aux éditions "Actes Sud", en 2021, a constaté l’APS.
L’universitaire français, qui a à son actif plus de vingt ouvrages et une trentaine d’années de recherche et de pratique de la traduction, s’est dit honoré de recevoir ce prix.
"C’est la plus belle reconnaissance de mon travail parce qu’il m’est décerné par deux organisations majeures dans le monde, l’OIF et l’ALECSO", a-t-il dit à l’occasion de la cérémonie de remise tenue à la salle de l’opéra de la Cité de la culture, à Tunis.
"Il y a beaucoup de prix littéraire, mais il y en a moins pour la traduction qui est une activité invisible pas très bien reconnue pourtant très indispensable. Celui-ci est remarquable parce que c’est le seul prix respectable qui récompense la traduction", a ajouté Richard Jacquemond, considéré comme "la voix française des plus grands auteurs égyptiens".
Le lauréat précise ne traduire que des auteurs égyptiens, parce que l’Egypte est le seul pays qu’il a connu de l’intérieur pour y avoir vécu pendant de nombreuses années.
"Pour bien traduire, il faut avoir une expérience charnelle des lieux, sinon on peut passer à côté de beaucoup de choses. C’est pourquoi je ne traduis que des Egyptiens. L’autrice, je la connais depuis vingt-cinq ans déjà", explique-t-il.
"Sur les traces d’Enayat Zayyat" est "une enquête historique, biographique très personnelle’’, publiée par l’autrice égyptienne Eman Mersal, professeur de littérature arabe au Canada, ajoute le lauréat.
’’C’est le récit à plusieurs pistes d’une poétesse touchée par le style singulier d’une romancière effacée de l’histoire. C’est un livre très réussi et particulier", souligne Richard Jacquemond.
Il note qu’il n’est pas possible de vivre de la traduction littéraire de l’arabe vers le français parce qu’il n’y a pas de marché pour cela.
"Richard Jacquemond s’est attaqué à un roman complexe et inventif sur le plan formel, car caractérisé par une distraction narrative et textuelle qui oblige à une lecture (…) Cette diversité formelle s’accompagne d’une diversité des registres de langue que le traducteur a réussi à restituer avec brio", a commenté la présidente du jury de l’édition 2021 du prix Ibn Khaldoun-Senghor.
"Une traduction réussie et celle qui nous dispense de la lecture de l’original. Richard Jacquemond est un connaisseur de l’Egypte et maîtrise parfaitement le dialecte égyptien", a ajouté Fayza El Qassem.
Elle estime que le prix Ibn Khaldoun-Senghor est l’un des rares à promouvoir la diversité culturelle et linguistique dans les sciences humaines et sociales et dans l’expression de la pensée scientifique.
D’autre part, ce prix contribue à "faire connaître des œuvres littéraires exigeantes" dans les espaces francophone et arabophone, poursuit Fayza El Qassem.
Le prix Ibn Khaldoun-Senghor récompense depuis 2008 les traductions de l’arabe vers le français et du français vers l’arabe d’œuvres de sciences humaines et sociales. Il a été ouvert à la littérature en 2018.
Pour l’édition 2021, le jury a reçu 18 romans et 9 ouvrages de sciences humaines et sociales, et pour la première fois, des maisons d’éditions du Golfe arabique et de la Jordanie ont concouru, selon sa présidente.
Le Prix Ibn Khaldoun-Lépold Sédar Senghor a par exemple déjà récompensé le Sénégalais El Hadji Rawane Mbaye.
Il a reçu en 2012 pour sa traduction de l’arabe au français du livre "Perles des sens et réalisation dans le flux d’Abû-l-‘Abbas at-Tijani" de Sidi Ali Harâzim Ibn Al-‘Arabi Barrâda.
«Le Président Macky Sall n’a choisi personne comme candidat aux prochaines élections territoriales». C’est ce qu’a tenu à préciser Benoit Sambou, leader de l’APR à Ziguinchor. Le Président de la CNDT (Commission nationale pour le dialogue des territoires) qui présidait mardi dernier, une Réunion de proximité interne (RPI) aux allures de meeting au quartier Nema2 de Ziguinchor n’a pas raté certains de ses camarades responsables de la mouvance présidentielle à Ziguinchor
«Il y a trop de bruits dans le champ politique à Ziguinchor et certains responsables se permettent même de dire qu’ils ont été choisis comme candidat du Président Macky Sall pour la mairie. C’est une pure désinformation et intoxication politique. Ces déclarations sont fausses», peste le chargé des élections de l’APR qui a chargé ces responsables de la mouvance présidentielle.
«Certains vont même jusqu’à acheter des insertions dans les journaux ou utiliser les medias pour montrer que le choix du Président est porté sur eux. Au lieu de s’acheter des unes dans la presse, au lieu de fendre des déclarations intempestives, l’heure est à construire des consensus à la base», martèle le responsable «aperiste», visiblement très remonté contre ces camarades. Et comme si cela ne suffisait pas, l’ancien ministre de l’agriculture tance ses camarades responsables de Benno qui, selon lui, baignent dans ce qu’il qualifie de «pures contre-vérités».
«Tout responsable qui vous dira que le choix du président Macky Sall est porté sur lui, dites-lui que c’est faux !», soutient le patron de l’APR à Ziguinchor qui estime que le mot d’ordre du Président Sall c’est la «victoire des listes de la mouvance présidentielle et l’heure est plutôt au rassemblement».
«Descendre à la base pour construire des consensus forts», c’est le message fort adressé aux populations de ce quartier fortement mobilisées et qui ont déclaré avoir porté leur choix sur Benoit Sambou qui décline un peu la configuration de la coalition de la mouvance présidentielle. «Notre coalition ne sera pas seulement composée de formations politiques mais aussi de mouvement citoyens à l’image de APZ 2K dont le responsable Seydou Sané a marqué sa présence à ce rassemblement politique organisé au quartier Nema 2», a-t-il indiqué.
LE MAGAL TIENT LA PRESSE QUOTIDIENNE EN HALEINE
Les quotidiens sont entrés de plain-pied dans la célébration du Magal de Touba prévu dimanche. L’événement commémorant l’exil au Gabon du fondateur de la confrérie des mourides, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), est un ‘’catalyseur’’ de l’économie
Dakar, 24 sept (APS) – Les quotidiens sont entrés de plain-pied dans la célébration du Magal de Touba (centre) prévu dimanche.
L’événement commémorant l’exil au Gabon du fondateur de la confrérie des mourides, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), est un ‘’catalyseur’’ de l’économie sénégalaise, selon EnQuête.
Ce journal consacre un large dossier au poids économique de la deuxième grande ville du pays, Touba. Un dossier dans lequel l’économiste Khadim Bamba Diagne évoque l’aptitude de ‘’la communauté mouride à développer des capacités de résilience comme le courage et la persévérance, en gardant toujours l’optimisme (…) et le sourire pour faire face aux aléas de la vie’’.
Le Témoin Quotidien rappelle les ‘’raisons’’ de l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba en même temps qu’il publie, à l’instar de Sud Quotidien, les profils des huit khalifes qui se sont succédé à la tête de la confrérie des mourides, l’une des plus importantes communautés musulmanes du pays.
WalfQuotidien s’est penché sur l’histoire du mouridisme, une confrérie qui a connu des ‘’années de braise’’. ‘’C’est tout le contraire de l’image faste que laisse apparaître actuellement la mouridya. Il fut un temps où il ne faisait pas bon d’afficher son appartenance à la confrérie mouride’’, lit-on dans le même journal.
Les quotidiens se sont intéressés en même temps au Magal des hommes politiques. Les salaires et les pensions de retraite sont payés depuis jeudi, le lundi, lendemain du pèlerinage, est proclamé jour chômé et payé par le président de la République, et l’hôpital Cheikhoul Khadim a été inauguré en grande pompe, à Touba, par le chef de l’Etat, énumère Sud Quotidien.
Tout cela relève d’une ‘’opération de charme’’ menée en direction de la communauté mouride et de son guide, selon le journal.
Le but visé est-il de ‘’capter l’électorat mouride’’, comme le présume Le Quotidien ? De toute façon, quand un politicien arrive dans la capitale du mouridisme, il ‘’cherche à plaire et à convaincre de la pertinence de sa démarche’’, écrit le même journal, concernant les visites rendues au khalife général des mourides par les leaders politiques.
L’Observateur annonce la création d’une fondation appartenant à l’épouse de Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides.
‘’Les fondations étaient l’apanage des premières dames, mais Sokhna Baly Mountakha a brisé les codes’’ en créant la sienne, commente le journal, ajoutant que l’épouse du guide religieux ‘’veut réussir un coup de maître’’ dans l’organisation du Magal, pour lequel elle a prévu un budget de 100 millions de francs CFA.
A l’occasion de cet événement, qui fait venir des millions de pèlerins à Touba, ‘’les yeux sont braqués sur la ville sainte’’, fait remarquer Vox Populi, ajoutant : ‘’Quant on y est reçu par le khalife, on se retrouve sous les feux de la rampe, on tient son moment de gloire.’’
‘’La communauté [mouride] est forte et disciplinée. Ses membres n’ont qu’une seule boussole : le khalife (…) Donc, pour charmer ce puissant levier électoral, tous les sacrifices en valent la peine’’, analyse le même journal. A Touba, les hommes politiques vont ‘’se bousculer et rivaliser de révérence devant le saint homme’’, commente Vox Populi.
L’As évoque le ‘’ballet’’ des ministres, des présidents des institutions nationales et d’autres personnalités à Touba.
‘’Cheikh Ahmadou Bamba est un héros incontestable. Ce dimanche est jour de Magal à Touba, partout au Sénégal et au-delà de nos frontières’’, commente L’info en guise d’hommage au guide religieux poussé à l’exil par les colons français en 1895.
LA DGPU ENGAGE UN DIAGNOSTIC EXTERNE
Après l’étude interne, un diagnostic externe des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose vient d’être lancé hier, par le délégué général de la Dgpu
Après l’étude interne, un diagnostic externe des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose vient d’être lancé hier, par le délégué général de la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du lac rose (Dgpu). Ce diagnostic s’intéresse aux aspects socio-économique et écologique.
Après l’étude interne sur les structures organiques, la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (Dgpu) vient d’engager l’étude externe qui s’intéresse au cœur de métier à savoir le triptype socio-économique-écologique. Le Délégué général à la promotion des pôles urbains (Dgpu), Diène Farba Sarr a procédé hier, jeudi 23 septembre, à Dakar, au lancement des travaux de diagnostic externe. Dans son mot d’ouverture, il a invité le privé national à investir dans les pôles urbains. «Je lance un appel au privé national à venir occuper, par l’investissement et l’audace, toute la place qui lui revient naturellement dans la mise œuvre des politiques de développement du Sénégal ».
Avec l’avènement des pôles, plusieurs infrastructures ont surgi de terre comme le Centre international de conférences Abdou Diouf, la première tranche du programme immobilier de GETRAN, les programmes immobiliers de SENEGINDIA et de TEYLIUM, les sphères ministériels, l’hôtel 5 étoiles Radisson Blue, le Datacenter de Tigo, la Cité du Savoir, l’Université Amadou Mokhtar Mbow, un marché d’intérêt national, la gare des gros porteurs, une usine montage d’ambulance, un parc industriel, le siège de l’Etat-major de la gendarmerie nationale…».
Des experts interne et externe vont sur la base des thèmes relatifs à la gouvernance ; planification spatiale et aménagement foncier ; construction d’une ville durable ; voiries et réseaux divers, infrastructures, équipement et édifices ; financement des investissements et promotion de l’économie locale donner des réponses précises sur toutes ces problématiques. Compte tenu du calendrier très chargé des parties prenantes, les travaux vont poursuivre jusqu’au 27 novembre prochain.
LES PRESTATAIRES DE WARI DEPOSENT UNE PLAINTE AUPRES DU PROCUREUR
Les prestataires de Wari qui éprouvent des difficultés à recouvrer leur argent estimé à 2,5 milliards de FCFA, bloqués dans leurs comptes, ont déposé une plainte auprès du procureur de la République
Les prestataires de Wari qui éprouvent des difficultés à recouvrer leur argent estimé à 2,5 milliards de FCFA, bloqués dans leurs comptes, ont déposé une plainte auprès du procureur de la République pour réclamer leurs dus. Le collectif compte également saisir l’ambassade de France pour porter cette affaire devant les tribunaux français.
Regroupés autour d’un collectif, les prestataires de Wari qui éprouvent des difficultés à recouvrer l’argent se trouvant dans leurs comptes, ont déposé une plainte auprès du procureur de la République pour réclamer leur argent. «Kabirou Mbodj a bloqué cet argent estimé à 2,5 milliards Fcfa à travers sa plateforme Wari. Nous sommes venus déposer une plainte auprès du procureur de la République. Nous avons rencontré la direction de Wari mais sans succès. Ceci en violation des conditions de vente que Wari avait établi », a fait savoir El Hadji Diallo, représentant du collectif des prestataires de Wari lors d’un point de presse hier, jeudi 23 septembre.
Même si tout le monde est au courant que Wari éprouve des difficultés aujourd’hui, ces prestataires soutiennent que cela ne les regarde pas. «On n’est pas des actionnaires encore moins des travailleurs de Wari. En tant que prestataires, nous utilisons nos propres moyens financiers comme matériels pour travailler à travers la plateforme de Wari qui prélève des commissions qu’il retenait à la source. Donc, tout ce qui restait au niveau de nos comptes, nous appartient. Aujourd’hui, on a eu des difficultés pour récupérer cet argent. Au niveau de l’article 16 et 20, normalement le solde de tout prestataire devait être récupérable à tout moment. Ce qui n’est pas le cas», a déploré M. Diallo.
Le collectif a ainsi décidé de saisir la Bceao, le ministère en charge des finances et l’Uemoa. «Au niveau de la Bceao, il y a l’instruction 11- 2015 qui est relative aux activités de transfert d’argent à son article 10 qui dit que la commission bancaire de l’Uemoa, la Bceao, le ministère en charge des finances dans le cadre de leurs attributions respectives en matière de supervision et intermédiaire agréent les systèmes financiers décentralisés», a-t-il relevé.
Le collectif des prestataires de Wari compte également saisir l’ambassade de France pour porter cette affaire devant les tribunaux français. «Dans les conditions que Wari avaient fixé, il est dit qu’en cas de différend, c’est les tribunaux français qui seront compétents. Wari a un agrément délivré par la banque de France. Wari est aussi immatriculé au niveau du Togo», rappelle-t-il.